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Accueil du site > Actualités > Environnement > L’avion roi est nu

L’avion roi est nu

Les 6 et 8 juin 2012, Pierre-Emmanuel Neurohr s’est opposé par deux fois au mouvement des avions sur le site de l’aéroport Charles-de-Gaulle. Il s’agit selon lui de résister aux machines parmi les plus génératrices de pollution néfaste au climat.

Condamné le 2/7/2012 à 3 mois de prison avec sursis et interdiction de se rendre sur un aéroport, il a toutefois recommencé le 18 juillet (suivi d’un nouveau procès), et le 6 aout, ainsi que le 5 septembre.

Image de l’action du 6 août, extraite du site internet http://parti-de-la-resistance.fr/

 Pour cette action, un procès est à venir le mercredi 18septembre, 13h, 17ème chambre correctionnelle du tribunal de Bobigny.

Pour le soutenir à son premier procès du 2 juillet, nous étions une quinzaine environ, relativement nombreux eu égard à sa volonté de ne pas solliciter les médias.

Introduction et mise en garde

Cet article a pour but de faire connaître et étayer modestement son action.Ce qui ne signifie pas l’accord total de son auteur avec Pierre-Emmanuel, dont on peut lire le propos sur le site internet mentionné ci-dessus. En particulier, je n’approuve pas le terme de « génocide », étant donné que

1) aucun type de personne, ni aucune « race » ou gène ne sont visés.

2) les conséquences dramatiques sont collatérales aux actes de consommation (prendre l’avion, ou plus généralement brûler de l’énergie fossile), dont les auteurs se seraient passés. Clairement, ce n’est pas leur intention.

3) plusieurs facteurs entreraient en compte si évolution dramatique il doit y avoir, et pas seulement le changement climatique (épuisement des sols, par exemple)

Cependant n’oublions pas la gravité de la situation : Pierre-Emmanuel l’a indiqué lors de l’audience, au sujet des conséquences du changement climatique, on parle de biodiversité, de disparition d’espèces de papillons, de grenouilles ou d’oiseaux …, mais c’est bien pour les humains que le drame serait. Toutefois il n’y a pas de nom à cela, si on veut nommer ces conséquences vraisemblables du processus en cours de changement climatique, et plus généralement de dégradation de l’environnement, où les responsabilités sont diluées et entremêlées, de telle manière qu’est inadaptée une critique implicitement basée sur le langage de l’histoire et la juridiction pénale née au lendemain de la seconde guerre mondiale. Le déroulement est tout autre, le génocide lors de la seconde guerre mondiale était organisé par un très petit nombre de personnes déterminées, et seuls quelques milliers (exécutant compris) étaient réellement et officiellement au courant de ce qui se passait. Au contraire, les informations sur les craintes, scénarios probables des climatologues, sont publiques, bien que noyées dans une masse.

Le terme de « génocide » ne peut se justifier à mon avis sur la seule base du nombre, celui de victimes possibles à venir qui dépasserait largement les précédant drames de l’histoire humaine qui ont porté ce nom.

Le terme « climaticide » m’apparaît aussi inadapté, car le climat ne sera pas « tué ». On pourra néanmoins utiliser ce vocable, faute de mieux, pour simplifier une expression comme « dégradation des conditions de la vie humaine sur terre via la modification rapide du climat induite par l’action anthropique ».

Quelques analogies subsistent néanmoins entre cette situation et celle qui a eu lieu lors de la seconde guerre mondiale, et Pierre-Emmanuel les met en avant dans ses propos auxquels je renvoie. Par exemple, le fait que, tout comme la population civile d’Europe continentale pendant la deuxième guerre mondiale, hors du front ou des camps d’extermination, on souhaite que la vie quotidienne garde des apparences de normalité à côté d’une tragédie dont on sait pertinemment qu’elle existe et confusément en quoi elle consiste.

Sur la pollution des avions

L’évidence de l’énormité des émissions de gaz à effet de serre du transport aérien est connu de quiconque se penche un peu sur la question, cependant tout continue « normalement » : rien n‘arrête l’Avion, parce que c’est la liberté de circuler, les échanges supposés indispensables entre les continents, etc... Pointer du doigt cette évidence, comme dans la fable du roi nu, était une des motivations de Pierre-Emmanuel. Je donnerai quelques arguments pour étayer l’idée selon laquelle il s’agit de la machine de pointe pour accomplir le « climaticide », et que c'est bien contre elle que des actions doivent avoir lieu. Si d’aucuns objectent qu’il y a des machines bien polluante pour le climat, par exemple une centrale électrique à fioul ou à charbon, rappelons ce rudiment : leur usage, quoique en partie contestable, est beaucoup plus partagé. Ainsi si un avion brûle de l’ordre d’une centaine de tonnes de pétrole pour emmener 200 passagers, une centrale à fioul de 1 gigawatt brûle 6000 tonnes par jour pour alimenter en électricité au moins un million de personnes.

Tendre vers un impact sur le climat soutenable nécessite de réduire à environ 1,8 tonnes de CO2 par an et par habitant de la planète les émissions de ce gaz. Un seul vol transcontinental en avion dépasse, par passager, largement cette limite. Contrairement à certaines idées reçues prendre l’avion est le fait d’une minorité (moins de 10% des humains l’ont pris au moins une fois), y compris parmi les pays dits riches (moins d’un tiers des français le prennent au moins une fois dans l’année). Il y a un accès forcément très inéquitable à ce moyen de transport. Le trafic aérien sur terre ne peut pas physiquement être vingtuplé pour que chaque humain puisse avoir un accès au moins annuel à ce type de voyage. Cependant une minorité d’habitants de pays dits développés considèrent pourtant comme normale cette activité, voire « indispensable pour vivre », et défendent avec véhémence cet usage.

Il faudrait au moins décupler la surface de terres agricoles à raser en Europe et en France pour faire place à des aéroports, afin d’accueillir les flux de touristes africains, indiens, sud-américains… C’est cela qu’impliquerait un accès égal, ou moins inéquitable, à ce type de « confort », au Développement.

Se pose aussi la question des ressources énergétiques nécessaire aux vols d’avion : ceux-ci sont dépendant complètement du pétrole. Or l’extraction de cette ressource est amenée à décliner dans les années à venir, elle mérite d’être réservée à d’autres usages. Ainsi l’énergie déployée par un seul vol aujourd’hui, c’est autant de pétrole que ne pourra pas utiliser demain l’agriculture pour cultiver au moins 1000 ha pendant un an.

Le changement climatique qui découle de la combustion du pétrole affecterait les conditions de vie des humains sur terre, pas dans les siècles, mais dans les décennies qui viennent. Ce dont nous nous inquiétons particulièrement et sincèrement, c’est que ce serait précisément au moment où les humains seront les plus nombreux sur Terre (8 milliards), et dont nous serons, que la dégradation des écosystèmes viendrait affecter la capacité de l’agriculture à produire la nourriture et toutes autres matières premières.

Sur le réchauffement climatique

Qui est enraciné dans un territoire et s’y plaît ne ressent pas forcément le besoin d’aller à 10 000 km pendant quelques jours ou semaines voir comment ça se passe là-bas. Ainsi je viens personnellement de l’Auvergne, couverte de verts bocages. De multiples humains s’activent sur terre, sur des paysages qu’ils ont forgés au cours des siècles pour une production agricole optimale. Le changement climatique menace les équilibres des territoires du globe, en modifiant les climats locaux. Le Massif Central ou la France (hors bassin méditerranéen) ne sont pas, à ma connaissance, parmi des endroits les plus menacés. Cependant j’envisage avec fatalité l’idée que le vert bocage puisse se rapprocher, par exemple, d’une terre asséchée à herbe jaune rase, comme l’est une partie de l’Espagne. Un « basculement d’écosystème » est à craindre, et le vert bocage, notre vert bocage (je parle au nom des Auvergnats, lesquels peuvent s’approprier cette mobilisation…ainsi comme toute personne attachée à son pays, son paysage) serait remplacé en quelques années par ce tableau sec, comme une tempête peut détruire une forêt en quelques heures, ou la canicule s’abattre en quelques jours.

Aout 2012. Prairie jaunie par la vague de chaleur. Ce type d’évènement risque de se multiplier à l’avenir.

Je le prends avec fatalité et envisage comment je pourrai m’adapter. Mais cette fatalité ne signifie pas que je souhaite contribuer à ce bouleversement : ne pas prendre l’avion est une résolution cohérente avec ce propos, première et minimale (bien sûr, il y en a d’autres). Cette fatalité implique cependant un manque de mobilisation, l’absence de prosélytisme (mis à part cet article), la faiblesse pour m’interposer. Mais je soutiens Pierre-Emmanuel qui risque la prison pour faire entrave avec son corps à un élément de la méga-machine destructrice du climat. Je soutiens et admets n’avoir pas cette abnégation. Je sais très bien par ailleurs que, plus que l’Auvergne ou la France, le changement climatique menace davantage des régions où la densité de population est plus importante, où cette population vit en grande partie de son agriculture.

En effet, en France, lorsqu’une ressource s’est faite rare ou qu’on a trouvé moins cher, ou moins polluant pour nous, on est allé la chercher ailleurs. Par exemple, l’extraction de charbon ou d’uranium a disparu, ces minerais sont importés. On chauffe d’énormes surfaces habitables par habitant en hiver, peu avec le bois local, mais avec le gaz importé. Au niveau agricole, les protéines végétales avec lesquelles sont nourris les animaux d’élevage européens sont largement importées du Brésil, où la culture du soja remplace la forêt amazonienne. Les productions de fruits et légumes sont en grande partie délocalisées dans d’autres pays d’Europe.

Le changement climatique modifierait les écosystèmes de régions entières, en particulier de pays pauvres, où habitent des personnes qui vivent encore largement « sur le pays », et non sur celui des autres, ils produisent leur nourriture et autres matières premières à partir de l’agriculture (cuir, laine, coton, bois de chauffage…). Ils n’auront pas le « pouvoir d’achat » pour aller chercher ailleurs ce qui manquera chez eux : en particulier l’eau, ou la nourriture que l’on peut produire avec cette eau. De plus nous concernant, ne sera pas toujours possible le report d’un « pays-gisement » à l’autre, ce que fait le monde occidental depuis plusieurs décennies. Mais le drame est évidemment pour les habitants les plus pauvres du globe qui, eux, ne pourraient plus produire sur leurs terres le minimum essentiel. Concernant notre pays, le gaspillage de nourriture est très important, la couche de terre arable suffisante dans bon nombre de régions préservées, si bien qu’il reste beaucoup plus de marge de manœuvre avant une famine, si du moins le partage prévaut.

Concernant le mode d’action

Quelques mots et images au sujet du mode d’action choisi. Pierre-Emmanuel s’est opposé, par la seule présence de son corps, au décollage d’avion. Il a agi ainsi dans la pure tradition non-violente. Ni les biens, ni les personnes ne sont menacés par l’acte, à l’exception éventuelle de la personne agissant. Proposons quelques images d’interposition non-violente :

1) Photo célèbre, un étudiant s’interpose à un mouvement de chars lors des évènements de Tian’Anmen en Chine, 1989.

2) Devant la gare de Montluçon (03), ce monument commémore l’opposition des habitantes au départ d’un train lors de la seconde guerre mondiale, non pas de déportation, mais pour le STO.

3) Dans les années 1970, une centaine de paysans s’opposent à l’expropriation de leurs terres pour l’extension d’un camp militaire sur le plateau du Larzac. Ils choisissent l’action non-violente (image extraite de la bande-annonce du documentaire Tous au Larzac).

4) Plus récemment, le collectif de déboulonneurs se revendique de la « désobéissance civile », et a pour but de « déboulonner le système publicitaire de son piédestal ». Ses membres actifs inscrivent des messages sur des publicités, sont interpellés et répondent de leurs actes devant la justice. Ils expliquent (entre autres) n’avoir plus que ce recours face aux blocages des institutions.

L’action non-violente apparaît comme la seule légitime pour Pierre-Emmanuel, il insiste fortement sur ce point. Sa persévérance dans cette action non-violente (5 entrées sur l’aéroport) peut rappeler une scène du film Gandhi : alors avocat en Afrique du Sud, celui-ci refuse le statut particulier donné aux Indiens et Noirs, et brûle les cartes d’enregistrement de ses concitoyens, symbole de cette discrimination. Un policier anglais le frappe, Gandhi recommence. Il continue jusqu’à n’avoir plus la force, suite aux coups, de jeter les papiers dans le poêle.

L’esprit de la loi

 Lors du procès du 2 juillet, l’avocat a cité la Chartre de l’Environnement et son article 2 pour justifier l’acte de Pierre-Emmanuel : « Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement. ». Cet article nous inspire cette réflexion : reste t-il un propos creux ? Si non, quelles applications pratiques en tirer ? Par exemple, imaginons qu’on voie un individu s’apprêter à déverser dix litres d’huile de vidange (ou tout autre toxique) dans une rivière d’un milieu protégé. Ce type de comportement serait à peu près unanimement désapprouvé. Pourrait-on invoquer la Charte de l’Environnement s’opposer physiquement à cet acte ?

Concrètement, Pierre-Emmanuel a vu un groupe de personnes qui s’apprêtait à brûler plusieurs centaines de tonnes de pétrole (plusieurs centaines de kilogrammes individuellement), il a tenté de s’interposer. Eviter que ne soient épandues dans l’atmosphère des tonnes de CO2, en vain pourrait-on dire, ce à quoi il faut ajouter les multiples nuisances chimiques, acoustiques générées par les avions…c’est dans la même idée que s’opposer au déversement de toxique dans une rivière, quoique les dégâts soient d’un autre ordre. En résumé, s’opposer au décollage d’un avion m’apparaît tout à fait semblable au fait de s’opposer au déversement d’huile de vidange dans une rivière en tant qu’action visant « à la préservation de l’environnement », suivant l’idée de la Charte de l’Environnement. Les auteurs des faits effectuent souvent de multiples contorsions rhétoriques pour se masquer cette évidence, se convaincre du contraire. A cela s’ajoute la « mise à distance » permise par l’avion, chaque passager n’a pas à brûler directement le pétrole, il se contente d’acheter un billet et s’installer dans la machine.

Il y a une question de responsabilité environnementale individuelle dans le fait de prendre un avion que certains, y compris se disant écologistes, tentent d’éluder. « Lutter contre », ou à proprement parler, ne pas contribuer massivement au changement climatique, cela induit quelque changements d’habitudes (pour ceux qui les auraient prises) : ne pas prendre l’avion, réduire la quantité de viande consommée, questionner et réduire l’usage de la voiture… Cela peut paraître à certains beaucoup, et même insurmontable. En même temps, c’est finalement assez peu. Rien d’héroïque là-dedans. Et de nombreux bonheurs dans la vie s’obtiennent sans brûler des tonnes de pétrole. De nombreuses autres façons de s’organiser, pour le travail, existent. Les voyages rapides transcontinentaux apportent quelques satisfactions éphémères, acquises à un prix écologique largement trop élevé.

Un engagement écologique cohérent pour une personne commence à notre avis par là, en même temps que de ne pas déverser l’huile de vidange dans la nature et autres non-actes qui apparaissent évidents.

Pour un pays, on saurait difficilement proposer un changement trop brutal, telle l’interdiction des avions, même si cela s’est déjà produit dans l’histoire. Une série de mesures telles que l’arrêt de la recherche de croissance de trafic aérien, par la construction d’aéroports, irait de soi. D’autres mesures, comme une taxe sur les émissions de CO2 qui croitrait rapidement dans le temps, et n’exceptant aucun domaine « intouchable », découragerait les activités extrêmement énergivores.

D’autres bonnes raisons d’arrêter les avions

 Sur la justification de l’acte de Pierre-Emmanuel Neurohr, précisons encore quelques points. Des actions hors du commun peuvent être utiles :

- pointer du doigt ce qui va sans dire, mais manque terriblement d’être dit.
- maigre consolation, si/quand les principales populations victimes du changement climatique demanderaient/ont des comptes, nous pourrons dire que certains ont clairement résisté chez nous
- sortir de leur torpeur les consommateurs-électeurs-citoyens, dont quelques uns (mais pas tant que ça) sont usagers réguliers des avions, continueront ainsi et ne chercheront jamais à changer d’habitude.

Ainsi le président de la Cour, lors du procès, a rappelé (comme il est rappelé aux déboulonneurs lors de leurs procès, tantôt par le juge, tantôt par le procureur) que si une mesure semble juste pour la majorité des personnes (interdire, ou limiter fortement les avions), alors il faut le faire savoir avec son bulletin de vote, faire que les députés votent des lois dans ce sens. Aussi, l’action de désobéissance civile vient lorsque les mécanismes démocratiques ordinaires sont bloqués, ou je dirais dans le cas présent, engourdis.

Suivant cette idée du juge, il importerait d’admettre la responsabilité des citoyens-électeurs-consommateurs dans le « climaticide ». Sans rejeter la faute sur les autres (« oui mais les Américains…les Chinois… ) ». Et ce en prenant, ne serait-ce que partiellement, la mesure de ce qui se produirait (mes quelques propos sur la disparition de vertes campagnes en sont une tentative), à encourager le trafic aérien en achetant des billets. La responsabilité n’incombe pas aux « méchantes multinationales polluantes » qui ne font que fournir un service, que demandent des citoyens-consommateurs et que laisse faire le législateur. Et même, que les pouvoirs publics encouragent, subventionnent au nom de la croissance économique.

Après cette action symbolique, on peut dire plus encore des législateurs et consommateurs-citoyens qu’ils agissent en connaissance de leurs responsabilités. Ou pour résumer, on peut reprendre le propos… d’un fameux usager d’avion il y a déjà 10 ans, chef de l’Etat français : « Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas ».

Des limites

Quelques limites peuvent être décelées à cette action. La mobilisation contre les avions, pour réduire les risques de famines à venir, mobilise peu. L’objectif est trop éloigné, et trop abstrait. Au contraire la lutte contre la destruction de terres d’un bocage pour la construction d’un aéroport près de Nantes, mobilise des milliers de personnes depuis des années : plus proche, plus concret. Il n’y a pas des centaines de personnes sur les pistes de l’aéroport Charles-de-Gaulle.

Par ailleurs, les victimes potentielles, aussi nombreuses soient elles, n’apparaissent pas faire partie de la même communauté que le « public cible » de l’action, les Français ou les occidentaux. Il s’agissait peut-être d’un même facteur qui contribuait à ce qu’il n’y a pas eu de mobilisation massive contre les trains de déportation de Juifs pendant la Seconde Guerre Mondiale, au contraire du STO (cf. photo ci-dessus). Dans le cas des déportations cependant, la crainte de la répression jouait certainement un rôle, sachant que les nazis mettaient un acharnement bien plus important dans leur mission criminelle que dans l’enrôlement dans les usines allemandes. La résistance pour éviter le départ des juifs a pris alors d’autres formes, notamment le fait de cacher des personnes menacées. Ceux qui le firent ont leur nom gravé sur le « Mur des Justes », à Paris : ces personnes ont agi pour sauver des vies, en sachant que toutes ne seraient pas sauvées.

Par ailleurs, on ne perçoit pas de mobilisation massive des pays victimes potentielles à venir. Comme si la dégradation de l’environnement et son impact sur les personnes était un fait acquis, par tous partagé, sinon dans les discours, au moins dans les actes. Résister à cette fatalité, c’était aussi cela, c’était faire l’ « action minimale non-violente » contre les avions : se poser devant l’un d’eux.


Moyenne des avis sur cet article :  3.25/5   (16 votes)




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29 réactions à cet article    


  • Dzan 12 septembre 2012 10:49

    Voici le trafic en temps réel.

    http://www.flightradar24.com/

    Vous pouvez cliquer sur un avion, cela vous donne la Cie,et les données du vol.
    Vous pouvez zoomer, et dézoomer, et faire glisser pour voir un pays en particulier.


    • bernard29 bernard29 12 septembre 2012 16:34

      impressionnant.. 


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 12 septembre 2012 11:43

      Ok. La prochaine fois, j’irai à New York en pédalo... smiley

      mais plus sérieusement : smiley
      S’opposer est facile -et sur le web- finalement, mais où est la décroissance là-dedans ? Vous proposez quoi ? Le prochain article copié à la main (plume sur papyrus) et distribué samedi au marché du coin ?


      • Georges 12 septembre 2012 13:08

        Bien que je comprenne les préoccupations environmentales de la planète, je vois que malheureusement on ne recherche pas très loin les causes du réchauffement climatique, on se contente une fois de plus de boire à la petite cuillère, des rapports ( tronqués ) d’organismes créer par les politiques. On nous à inculqués, endoctrinés par le fait que l’homme était devenus plus puissant que la nature, ce qui flatte notre égo de dominateur, mais nous trompe quand à notre réelle position dans le système. Ceux qui nous inculquent cela considèrent que la terre est un système fermé, voir isolé et qu’aucune autre influence que celle venant de l’intérieur de se système joue un rôle. Nous perdons notre bon sens à croire cela et nous acceptons ou pas certains facteurs en fonction de ce qui nous arrange ou pas. Ainsi nous acceptons le fait (bien réel) de recevoir l’influence du soleil dont les effets que nous percevons sont la lumière et la chaleur. Au dela de ca sommes nous pret à entendre les voix de scientifique ( de + en + nombreux ) qui commencent, contre cet establishment, à soulever le coin du voile et dire que le CO2 n’est pas le Gaz A effet de Serre ( GES ) source des « problèmes » mais bien la vapeur d’eau. Il y a plus de 10 ans que Mr. Svensmark se bat pour démontrer l’influence des rayons cosmiques et l’activité solaire comme étant un facteur important dans la formation de nuage et donc de l’effet de serre lui même. Le problème a été pris à l’envers par les créateurs de panique climatique. Que cela nous incite à rechercher d’autres formes d’énergies, plus propre plus respectueuse de notre environnement est certainement louable et doit être encouragé, mais nous n’y parviendrons pas tant que le blocage sera d’ordre politiques, dans le sens ou tant que nous n’aurons que des politiques soumis à des lobbies du pétrole, du nucléaire, du gaz etc.... nous resterons dans l’état actuel des choses. Autre chose que nous avons mis au point, et les écolos sont tout aussi responsables de cette politique, c’est la politique de l’empreinte carbone qui est une politique d’égoïste et d’impérialiste avec lequel nous transformons le carbone en argent en rachetant au pays les plus pauvres leur quotas d’emission CO2. Ce faisant nous empèchons tout dévellopement de ces pays et nous maintenons dans leur misères les populations. Revenant à votre article, cet un article d’une personne engagée et je respecte votre opinion mais il manque de réflexion et de profondeur. Vous vous attaquez aux avions sans en comprendre grand chose, extrapolant dans la création d’aéroport ne laissant finalement que peu de terre à cultiver. Vous auriez pu aussi considérer la surface occupée par les routes, autoroutes, voies de chemin de fer comme étant des surfaces perdue pour l’agriculture. Vous auriez pu aussi dans le mème temps montrer la quantité de rejet de CO2 ( puisque c’est le thème ) par le traffic autoroutier, par les chauffages domestiques et les centrales électrique conventionnelle. Autre chose, savez vous comment et dans quelle condition fut créé le GIEC ? Connaissez vous la composition de l’air et le pourcentage de CO2 qu’il y a dans cet air ? Votre article finis par des trucs incompréhensibles que je considère hors sujet par rapport au thème principal qui est la pollution par les avions, à savoir pour introduire votre désobéissance civil ( même si je peux y adhérer ) à la déportation des juifs. Bref je vous dirais que le domaine climatique est très vaste, et malheureusement vous en êtes resté sur votre surface de 1m².

        Une série de 5 vidéos en introduction

        http://www.youtube.com/watch?v=hnYEXyjair0

        http://www.youtube.com/watch?v=buekuCCdkS0
        http://www.youtube.com/watch?v=y6M6JIvsKO4
        http://www.youtube.com/watch?v=UvoygIZ0dYE
        http://www.youtube.com/watch?v=0ZbApNZ4q4w


        • Jeuf 12 septembre 2012 13:37

          Bonjour,
          J’ai écrit un long article, mais attention ! je peux en faire encore long, pour répondre aux commentaires.
          Pour répondre à Georges, j’ai pris comme hypothèse que les scénarios du GIEC se tiennent globalement. Que les difficultés climatiques qu’affrontent l’agriculture en diverses partie du monde son les prémisses. Je sais qu’il y a un débat, ou polémique pour d’autre, je ne peux pas m’étendre là dessus, ce doit être l’objet d’autres cadres de discussion.

           
          « bref je vous dirais que le domaine climatique est très vaste, et malheureusement vous en êtes resté sur votre surface de 1m². » Justement, j’ai déjà été long dans mon article, je ne voulais pas en rajouter plein, et je sais de quoi il s’agit. On trouvera d’autre informations bien documentées. Tout a été dit et redit par d’autres que moi, c’est une raison pour laquelle je ne « fait pas de prosélytisme ». Partant de là, concentrons-nous sur les raisons de l’acte citoyen exposé,qui apporte quelque chose de vraiment neuf. Et parce que tout a été dit, mais tout continue comme si de rien n’était, ou presque.

          Sur le fait de parler d’avion et non au transport routier ou des centrales à charbon, ce point est largement argumenté. Bien sûr que d’autres activités polluent. Mais l’aviation est à la pointe de la gabégie. En un seul aller-retour vers un autre continent (pour visiter pendant quelques jours), une personne consomme plus de ressources (avec pollution liée) que, par exemple, une personne utilisant quotidiennement sa voiture, pendant un an, pour toutes sortes d’activités.


          • Georges 12 septembre 2012 17:06

            Alors il faut cesser de transmettre des idées fausses, ou c’est malhonnète, intellectuellement parlant, ou vous n’avez pas les bons chiffres. Par ex, un A380 consomme entre 15000 et 17000 L / heure. Cet avion emporte 800 passagers à la vitesse de 900 Km/h. Calculons la consommation par passager / 100 Km. Nous aurons entre 18,75 L et 21,25 L/ pax / 900 Km, soit entre 2 L et 2,4 L / Pax / 100 Km. alors revoyer vos chiffre lorsque vous dites que la consommation est à la hauteur de la consommation d’une voiture pendant un an, choisissez à ou vous vous situer ( 1er ligne ). De toute facon, nous ne retournerons pas en arrière, de la charette à boeufs en passant par la diligence, le train vapeur, la bagnole, le TGV, Concorde, l’homme na de cesse d’aller + loin, en - de temps donc + vite. c’est comme ca. Si vous avez eu des PC, vous connaissez la course à la performance, + de capacités + vite. Alors pour continuer, j’ai adoré les donneurs de lecon climatique qui se sont tous rués à la conférence de Rio, en avions bien sur, pour faire signer aux pays un protocole visant à la rédustion de l’émission de CO2. Il y a quelque chose que je ne peux avaler, cela s’appelle le manque d’éthique. Ce sont -ils demandés quels serait leur empreinte carbone ? non ! ca c’est pour le vulgus pécum que nous sommes. Vous ètes vous donné la peine de visionner les videos ?
            Encore un lien, celle-ci est plus longue mais en vaut aussi vachement la peine

            http://www.youtube.com/watch?v=jvaZz-1JsMI


          • Jeuf 12 septembre 2012 20:16

            2.5L/km
            pour l’avion supposé le moins consommateur
            bon, cela s’applique aux longue distances. Pour une courte distance, la phase décollage plombe le bilan.
            Pour les longues distances, ex Paris-New-york, une personne fait donc en quelques jours 11600 km, ce qui est à peu la distance parcourue en près d’une année en voiture en moyenne française.
            Se focaliser sur la consommation unitaire c’est une façon de masquer le problème. Regardons plutôt le bilan de 2 ou 4 voyage aérien annuels. Ce type de pratique (faire au moins un voyage par an) est, rappelons-le, le fait d’une minorité de français (un tiers). Les autres auraient tout à gagner...par exemple au moins, à ce que le kérozène soit taxé au même niveau que l’essence. Il n’y a pas de raison que ce ne soit pas le cas, au contraire même les usages de l’avion sont moins utilitaires.

            Évidemment, une idée de cette article est de remettre en cause le fait pour certains, qui se disent écologistes, d’aller à Rio ou ailleurs, d’accord avec vous. ça me paraît beaucoup plus incohérent que d’utiliser un stylo et du papier ou chauffer l’endroit où on vit.
            Donc, aller à Rio, ce n’est pas le cas de tous ceux qui bataillent contre le RC, et peut-être ceux qui ne le font pas on les entend moins. Le manque de cohérence décrédibilise le discours.


          • Georges 12 septembre 2012 23:53

            C’est tout de même terrible, faut aller voir Afflelou, c’est entre 2 Litres et 2,4 Litres par passager par 100 Km et non pas 2,5 L / Km (problème de calculette ?)
            La phase décollage dure entre 5 et 10 min mais ce n’est pas nécessairement ( même pas souvent ) à pleine puissance, la consommation affichée peut-être 2 à 3 fois la valeur initiale, ce qui mene à  10L par passager pour la phase décollage. la montée à lieu en puissance moyenne, et plus on monte moins on consomme. Alors votre analyse s’arrete au décollage et vous oubliez la phase de descente qui elle dure en général une 1/2 h et la puissance est en général un peu au dessus du ralentit en vol, la, la consommation chute en dessous de la valeur croisière. Donc le décollage ne plombe pas du tout la valeur donnée.
            Je ne masque pas du tout le problème, mais vous détournez le sujet. Le sujet était la consommation de carburant d’un avion étant astronomique. je vous ai démontré que la consommation n’est pas ce que vous voulez faire croire. Maintenant si vous estimez qu’une personne ayant une voiture fait 11600 km / an et que c’est une norme, ce sont vos critères, je connait des gens qui font 50.000 Km / an pour leur boulot. mais la vous commencez à touchez un domaine dans lequel je ne m’aventurerais pas, la liberté des gens à se déplacer. Seriez vous pret a remettre cela en cause ?


          • Croa Croa 13 septembre 2012 23:07

            Jeuf : «  c’est une façon de masquer le problème. »

            Oui, en bon français c’est un sophisme.  smiley


          • joletaxi 12 septembre 2012 13:57

             Après des études dans le domaine de l’énergie et l’environnement, j’ai travaillé 5 ans en tant que conseiller info energie.

            je crois que tout est dit, vous n« allez tout de même pas bousiller votre fond de commerce ?

            A ce stade, il n’est plus question de sciences mais de politique.
            Et votre démarche va conduire nos sociétés dans le mur.

            En plus, vous n’y connaissez rien, car un airbus dernière génération consomme moins de craburant au km par passager que la voiture, le bus, et si l’on devait revenir, comme les allemands au charbon et au gaz, que le TGV.

            bref ,encore une fois un olibrius, qui au nom de son »combat" fait ch... son monde, et coûte un max à la communauté.

            Dites moi, les t° moyennes(encore faudrait-il que cela aie un sens physique ?)n’ont plus augmenté depuis 16 ans, contrairement au taux de CO2.
            Il y aurait pas kchose qui cloche dans vos théories.

            Concernant les problèmes de l’agriculture,soi-disant dus au RCA, le fameux dustbowl a eu lieu alors que le taux de CO2 était à 285 ppm.Et si vous étiez un peu curieux, plutôt que défendre bec et ongle votre juteux fromage, vous verriez que l’histoire est pleine d’événements catastrophiques ,causant famine, désolation.
            Sinon, la ceinture intertropicale est en train de reverdir et le désert recule !
            L’avion devrait être obligatoire


            • dom y loulou dom y loulou 12 septembre 2012 14:30

              ce monsieur combat les CHEMTRAILS


              les BOMBARDEMENTS D’AERSOLS TOXIQUES DE L’OTAN DANS LE CADRE DE L’AGENDA DE DEPOPULATION


              amusant que vous usiez d’une photo (la 2ème) d’un ciel en cours de nettoyage par obolix

              on y voit clairement les matériaux se séparer et les toxines disparaitre pour laisser place à ce cristallin dans l’azur

              et des nuages diaphanes, montant en altitude, libérés des métaux lourds, ée blanc lumineux au milieu de la photo, un cumulo nimbus qui s’élève au-dessus des toxiques

              mais les BONNES NOUVELLES cela ne vous intéresse ABSOLUMENT PAS n’est-ce pas ?


              projectobolix.org 

              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 12 septembre 2012 14:48

                Bonjour Jeuf,

                en effet, quand on prend conscience de la vie, on réalise ce que veut dire faire sacrifice de la sienne eu profit de la communauté, c’est ce qu’a entrepris Pierre Emmanuel, courageux et seul, comme Coluche dans deux heures moins quart avent Jésus Christ : http://www.dailymotion.com/video/x2qxig_2h-15avjc-2_shortfilms&nbsp ; ou comme Alain Soral...


                • Marc Bruxman 12 septembre 2012 19:39

                  Vous rendez vous compte du nombre de personnes qu’une telle action fait chier ? C’est bien gentil mais dans le lot il y a des personnes qui ont un rendez vous d’affaires important, des familles qui ne se voient qu’une semaine par an parce qu’ils habitent loin, des gens qui ont économisés durement pour se payer des vacances. Et sans compter les salariés de l’aéroport qui ont un boulot complexe et dur. (Allez faire un job d’été à Roissy vous comprendrez).

                  Vous dites ne pas pouvoir prendre l’avion c’est votre choix. Des tas de gens ne l’ont pas : Vous passeriez vous de voir votre famille si elle vivait loin de vous ? Et si vous deviez faire Paris - Pékin en voiture ou en train est ce que l’empreinte écologique serait réelement meilleure ?

                  Le tribunal a été sympa pusieurs fois et on dirait que le mec ne comprends pas qu’il doit se calmer. Je ne souhaites à personne de finir en tôle mais comment faire comprendre à ce monsieur qu’il doit arréter ses bétises ?

                  Si vous voulez être utile pour la planéte, travaillez dans l’ingénierie et aidez à réduire la consommation des avions. Ma nouvelle voiture consomme 5L au 100 si je respecte les limitations de vitesse. Il y a quelques années une voiture de cette catégorie consommait entre 8 et 9L au 100. Ceux qui travaillent sur ces sujets changent réelement le monde. Les protestataires des causes perdues pas vraiment.


                  • Frédéric BOYER Frédéric BOYER 12 septembre 2012 20:30

                    Rétablir des liaisons par navire, pourquoi pas ?


                    Il faudrait 4 jours pour aller à New York, et après ?
                    Cela satisferait les besoins de presque tout le monde.

                    Il faut réapprendre à vivre.
                    Vivre, ce n’est pas s’agiter.

                    Pourquoi chercher de l’autre côté de la terre,
                    Ce qui est à notre porte.


                    • Georges 13 septembre 2012 00:00

                      Faut demander à Christophe Colomb, Magellan, Mercator et je dirais même plus ( si j’étais vous ) pourquoi chercher au dela de la terre, vous auriez pu demander à Armstrong mais c’est trop tard, il c’est envolé définitivement vers les étoiles.


                    • Jeuf 13 septembre 2012 09:55

                      On peut voyager sans avion. On le découvre beaucoup mieux ce faisant, les gens, les paysages, le monde quoi.

                      A noter cependant que les bateaux de croisières (pas de transport de marchandises) consomment beaucoup plus d’énergie par passager.km que les avions.


                    • Croa Croa 13 septembre 2012 23:19

                      « Il faudrait 4 jours pour aller à New York, »

                      De manière écologique (voile) il faut nettement plus de temps que ça !

                      Ceci dit seul ceux qui ont de bonne raisons d’aller en Amérique entreprendraient le voyage mais cela signifie aussi qu’il resterait possible. C’est donc bien ce qu’il faut faire !


                    • Jeuf 13 septembre 2012 10:17

                      suivant http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/lessentiel/ar/361/1228/transport-interieur-voyageurs.html
                      880 milliards de voyageurs-km en France en 2008 dont 81% en voiture divisé par 64 millions de personnes ça fait 11113 km parcouru en voiture en MOYENNE (inutile de mettre tout ces chiffres, c’est du pinaillage. Les ordres de grandeur doivent suffire)
                      Et c’est un niveau déjà non soutenable écologiquement (quantité de pétrole brûlé si 7 milliard d’hab faisant pareil, émission de CO2..).
                      Et les km en avion par la minorité de français qui l’utilisent s’ajoutent à ceux qu’il parcourent en voiture.
                      Et le forçage radiatif dû aux avions est supérieur aux voitures, pour une même quantité de pétrole brûlé (voir le dernier tiers de la page :
                      http://www.manicore.com/documentation/aeroport.html )

                      Par ailleurs, j’aimerai préciser ceci en remarque générale (pour tous lecteurs) : je m’inquiète du fait que la dégradation de l’environnement, dont la perturbation climatique est probablement la composante principale, viennent limiter les capacités de la terre pour produire les ressources, notamment alimentaire à l’avenir. Si des lecteurs ne partagent pas cette inquiétude et ces hypothèses, ok, mais alors le rôle de cet article n’est pas des les convaincre. Inutile
                      S’il partage des hypothèses, alors l’article évoque ce qui est cohérent comme réponse.


                      • Georges 13 septembre 2012 13:03

                        J’ai vu le site manicore que je ne connaissais pas, très bien ! Je constate que l’effet radiatif est quelque chose dont il ne savent pas grand chose, durée de vie des molécules, durée de vie approximative dans l’atmosphère, le PRG qui est calculé très approximativement comme il le dis,
                        calculer ce PRG tient de la mission impossible, cela suppose de spéculer sur l’évolution du forcage radiatif, qui dépend de l’évolution de l’épuration des gaz de l’atmosphère, de la concentration préexistante, des émissions à venir, des autresgaz ayant des raies d’absorption dans les mêmes plages de rayonnement etc...etc.... pour finir en conclusion : le PRG est par construction approximatif. On lit que les PRG relatif de certain gaz par référence au CO2 qui vaut 1, le méthane vaut 25, ce qui veut dire que 1kg de méthane aura un effet de serre équivalent à 25 kg de CO2. De tout cela va découler la taxe carbone qui fera un calcul sur les gaz que vous émettez et le traduira en équivalent carbone. Mais comme au départ le Giec reconnait ne pas en connaitre beaucoup sur le sujet du comportement des gaz et que leur calcul est fait d’approximations et de spéculation, il faut se poser dès lors la question : cet organisme est-il crédible et n’est-il pas la pour nous faire avaler une grosse arnaque de plus. Une chose est certaine et il le démontre, le CO2 n’est pas le GES en cause, il n’est pris que comme référence pour les autres gaz, or les média et autres relayeurs de bétises nous le font croire journalièrement. Pour terminer de plus en plus de scientifiques quittent cet organisme propagandiste de fausses vérités et de rapport tronqué.


                      • Jeuf 13 septembre 2012 14:04

                        « cet organisme est-il crédible et n’est-il pas la pour nous faire avaler une grosse arnaque de plus. »
                        Peut-être, et ce serait une très bonne nouvelle finalement.
                        Mais on peut craindre aussi que les climatologues ne se trompent pas dans les grandes lignes. Si les expertises paraissent lointaines et incompréhensibles, on s’intéressera à ce qui peut être considéré comme des effets visibles, par exemple, sécheresse de plus en plus fréquentes dont on entend parler, dans diverses parties du monde. Et plus proche encore, dans des discussions avec des agriculteurs, ils m’évoquent les difficultés croissantes, ces dernières années, pour obtenir légumes, fruits. Ce qui tendrait à corroborer les expertises trop lointaines et invérifiables par nous.


                      • Georges 13 septembre 2012 17:06

                        Peut-être que les climatologues ne se trompe pas.

                        Peut-être, Peut-être pas. L’étude du climat à l’échelle de la planète est une science qui est encore très jeune. On n’étudie pas l’évolution du climat comme on fait de la météorologie. Le climat doit être étudié avec un recul de plusieurs décennies pour certains paramètres, influences que l’on découvre uniquement aujourd’hui. Il y a plus de 10 ans certains scientifiques mettaient en doute des conclusions prise par un organisme. Ils n’ont pas été écoutés et pire il n’y a pas eu de débats contradictoires, chose abhérante en science. On à dès lors continué sur une voie, un dogme qui devait dire que le réchauffement climatique était du au CO2 et à l’activité de l’homme. Or le climat est quelque chose de complexe et son activité, ses effets, doivent tenir compte d’un nombre important de paramètres. Les effets de changements de climat sont à retard et pour comprendre le climat actuel, il faut se pencher sur des données qui sont antérieur au changement constaté. Par ce blocage, nous avons certainement perdu 10 précieuses années. Aujourd’hui de plus en plus de scientifique remettent en cause ce dogme établi, remettent le CO2 et l’activité humaine à leur juste place et leur juste valeur et les résultats sont bien différents des lobbies du catastrophisme qui ont bien remplit leur poches avec nos contributions, notre ignorance ( ca c’est notre faute ) et nos peurs. Il est temps de regarder les choses en face et de jeter dehors les escrocs du climatique.


                      • Croa Croa 13 septembre 2012 23:39

                        « Peut-être que les climatologues ne se trompe pas. »

                        Oui, c’est con maintenant ça se voit !


                      • Jeuf 13 septembre 2012 10:36

                        « Vous rendez vous compte du nombre de personnes qu’une telle action fait chier ? »

                        Le retard impliqué par les actions symboliques a été inférieur à 10 minutes, quand il y en a eu.
                        Bien des causes internes génèrent des retards largement plus importants. C’est pas du tout improbable d’avoir à faire à des dizaines de minutes (je crois savoir, bien que ne mettant jamais les pieds dans un aéroport)
                        Si les retards d’avions de 5 minutes sont vraiment si pénibles, personne n’est obligé de risquer de se stresser énormément avec 10, 30 ou 60 minutes en prenant normalement l’avion ! surtout pour des vacances.

                        Pour les personnes qui sont loin de leur famille, etc...j’aimerai dire que c’est tout un modèle de société à revoir, qui pousse à l’éloignement des être qui nous sont chers, à se disperser.
                        On peut aussi éviter d’entrer dans un engrenage. Par exemple, pour nos amis jeunes qui nous lisent : untel commence par faire des études très très très loin. Puis trouve un/e ami/e là bas. Un travail ici ou là-bas. Il se fait des attaches, et voilà sa vie partagé entre deux continents. Il vit sous perfusion de kérozène, considère comme un dû inaliénable ces voyages, s’offusque qu’une taxe carbone s’ajouterait à toutes les autres (attention, rien qu’à 50 euros la tonne, ça change tout), ou encore que le prix du pétrole augmente. Ne voit pas que l’augmentation du débit d’extraction de pétrole sur terre touche à ses limites, et si c’est le cas, veut prendre sa part.

                        Donc, mettre un doigt dans l’engrenage, une des choses qu’on peut éviter, au moins pour qui partage le constat de la dégradation planétaire (cf autre commentaire)


                        • Georges 13 septembre 2012 13:30

                          Je constate une fois de plus, vous vous attaquez à l’avion sans en connaitre la moindre parcelle. Un avion ne part pas comme cela, comme quand on prend sa bagnole et que l’on décide de partir. Il y a derriere tout départ d’avion une chaine de controle et d’espacement aérien. Que diriez vous si prenant votre voiture pour rejoindre l’autoroute qui vous mene au soleil, un olibrius venait vous retarder, vous parlez de pollution. Il faut savoir que vous avez recu une « place » sur l’autoroute et que vous devez rejoindre cette place à un temps déterminé. Si vous manquez votre place vous devrez attendre qu’une place se libère pour que vous puissiez partir, et parfois vous pouvez attendre longtemps. en plus de cela, il y a un effet domino, le retard accumulé risque de se répercuter sur les autres vols de l’avion. Il est donc capital pour un avion de partir à temps.
                          Pour le reste de votre intervention, qu’elle s’applique à vous seul tant mieux, mais encore une fois ne l’appliquez pas aux autres, si vous n’etes pas heureux, vous ne pourrez pas rendre les autres heureux, celui qui juge qu’il sera heureux ailleur c’est sont droit, sa liberté d’aller ailleur.
                          Si je n’aime pas la mer, je ne découragerait pas ceux qui veulent y aller, c’est leur droit.


                        • Jeuf 13 septembre 2012 13:55

                          « sa liberté d’aller ailleur. »
                          Ce discours est tout à fait valable pour les « moyens d’aller ailleurs » qui ne s’accompagne pas des dommages sur autrui qui sont envisagés.
                           Comme je le rappelle dans ces commentaires, être d’accord sur l’existence de ces dommages, en avoir conscience, en répondre alors, est un préalable à la discussion, le rôle de mon propos n’est pas de convaincre de leur existence.


                        • Georges 13 septembre 2012 18:30

                          Et si demain, on montrait que le coupable n’était pas celui qu’on pensais ou que l’on nous a désigné, mais un ou des autres contre lequel nous ne pouvons rien. Que dirons nous a ceux que l’on à empéché de bouger, empèché d’être curieux. Toute activité de l’homme va générer des nuisances, nous produisons tous des nuisances qui vont incommoder les autres et réciproquement. Si vous dites aux personnes qui utilisent l’avion, il faut être raisonnable, cesser de prendre l’avion, vous devrez accepter qu’ils vous disent aussi, soyez raisonnable évitez de bruler 29,7 milliards de litre de pétrole / an, abandonnez vos déplacement en voiture, faite le en vélo c’est excellent pour votre santé. Que leur répondrez vous ?


                        • Jeuf 13 septembre 2012 19:05

                          Je ne suis pas sûr de comprendre ce message
                          « si demain, on montrait que le coupable n’était pas celui qu’on pensais ou que l’on nous a désigné, mais un ou des autres » est contradictoire avec la phrase juste après :
                          « Toute activité de l’homme va générer des nuisances, nous produisons tous des nuisances qui vont incommoder les autres »
                          Si le CO2 supplémentaire n’engendre pas de forçage radiatif supplémentaire (hypothèse de la phrase 1), alors il ne génère pas de nuisance, puisque c’est la seul chose qu’on lui reproche (si on se limite au CO2).

                          "soyez raisonnable évitez de bruler 29,7 milliards de litre de pétrole / an, abandonnez vos déplacement en voiture, faite le en vélo c’est excellent pour votre santé. Que leur répondrez vous ?« 

                          Ben, je fais déjà du vélo. Il m’arrive d’effectuer des déplacements en voiture, mais à moins de 1500km/an, ça peut tenir dans le »raisonnable« . Enfin, je préfère ne pas faire ce genre de digression racontant ma vie. On peut rappeler ( si on admet une nuisance du CO2), les voyages en avion viennent devant la voiture. Et si d’aucuns dans notre pays ( certes ils sont nombreux dans le monde occidental industriel) se sentent prisonniers de la logique : voiture pour travailler/travailler pour avoir de l’argent/avoir de l’argent pour nourrir la famille (et payer la voiture), il est plus spécieux d’argumenter sur la nécessité impérative de prendre l’avion dans la plupart des cas. Ce sont deux raisons pour lesquelles l’action citée venait en opposition aux avions, pas aux voitures. Mais bien sûr, tendre vers un modèle soutenable nécessite de réduire l’usage de la voiture en même tant que tout autres à »fort contenu énergétique".

                          Ainsi j’imagine et souhaite, et rien n’empêche de le faire, et pour certains c’est le cas, que l’espace soit organisé de telle façon qu’il y ait déjà d’innombrables choses très intéressantes à porté de vélo (rayon de 8km mettons). Pour ceux dont le décors est constituté de zone pavilllonaire ou commerciale étendues, c’est peut-être difficile à imaginer. Voilà un chantier intéressant : ré-enchanter nos environs...


                        • Jeuf 13 septembre 2012 19:29

                          ah oui :
                          « que dirons nous a ceux que l’on à empéché de bouger, empèché d’être curieux. »
                          Personne n’est empêché de bouger, simplement il peut ne plus exister la possibilité de bouger à 600km/h et plus.
                          La liberté de circuler, principe avec lequel je suis tout à fait d’accord, n’implique pas, ne donne comme dû, de vitesse minimale au déplacement. C’est plutôt le fait d’avoir la possibilité d’aller à un autre endroit sans avoir à tomber sur un barrage qui interdit d’aller ailleurs. J’ai moi-même apprécié la liberté de circulé en vélo, en train...c’est à dire, je me suis promener sans qu’on m’interdise d’aller à tel endroit.


                        • Jeuf 16 septembre 2012 23:42

                          Pour compenser l’aridité austère de ce long texte, quelques images vidéos pour ceux que ça intéresse...
                          (bien penser cependant que voir des vidéos consomme énormément plus d’énergie pour faire fonctionner internet, que des images fixe et des textes !) :

                          Quelque images de l’action du 6 aout dont il est question dans ce texte :
                          http://parti-de-la-resistance.fr/?p=1385 (3 minutes 14s)
                          Notons que le citoyen sur la piste est actuellement en prison, la raison donnée par la justice est qu’il représente un danger pour la sécurité des voyageurs...

                          J’ai retrouvé l’extrait du film « Gandhi » dont je parle dans l’article, qui montre comment peut persévérer quelqu’un qui agit avec conviction et dans la non-violence. Les anglophones saisiront mieux que moi les discours :
                          http://www.youtube.com/watch?v=SNmJqRV7LOA&playnext=1&list=PLE293397194CC0BF4&feature=results_main (3 minutes 39s)
                          Dans le cas de l’Etat français vis-à-vis de ses citoyens, la violence prend d’autres formes, évidemment, c’en est toutefois bien une.

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