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Les micromaisons, une petite construction qui fait une grande différence

Si vous êtes comme moi et que vous vous prépoccupez de la condition de la Terre lorsque nous la léguerons aux générations futures, vous serez probablement enjoué à l'idée des micromaisons. Pour ma part, j'ai fait un pari avec moi-même et il est certain que j'habiterai ce type de maison.

L’ÉCOHABITATION ET LES MICROMAISONS

L’ingéniosité de l’homo habilis est la particularité qui lui a permis de se distinguer des autres espèces du règne animal. D’abord mise à profit dans la confection d’outils et d’armes pour se nourrir et se défendre, l’intelligence humaine sans cesse grandissante a graduellement mené l’homme à contrôler son environnement pour en tirer avantage au maximum. Nous voilà aujourd’hui dans une triste ère où le principal facteur de changement du système terrestre est l’homme : c’est l’Anthropocène. Triste puisque les changements qui s’opèrent autant dans l’hydrosphère que dans l’atmosphère et que l’on commence timidement à admettre ne présagent rien de bon pour nous ainsi que toutes les espèces avec lesquels nous cohabitons. Sècheresses, catastrophes météorologiques, élévation du niveau de la mer, acidification des océans, destruction des écosystèmes, disparitions des espèces, famines et guerres sont, bien que l’opinion populaire tributaire de l’industrie qualifierait assurément ce propos d’alarmiste, ce que nous réservons aux générations futures si nous ne changeons pas maintenant notre mode de vie.

 Malgré que des changements soient nécessaires dans tous les domaines humains (transports, alimentation, économie, etc.), ce texte portera plus particulièrement sur les technologies de l’écohabitation ainsi que sur le concept de la micromaison.

La révolution de la micromaison tire son ampleur des trois principaux avantages qu’elle propose et qui sont les suivants : l’économie qu’elle permet, son aspect fondamentalement écologique en plus des technologies optionnelles qui réduisent son empreinte écologique ainsi que la qualité de vie qu’elle offre. Il est certain qu’elles ne font pas l’unanimité et que certains y voient des désavantages, mais les réponses à ces objections sont nombreuses et difficiles à discréditer.

RÉDUCTION DES COÛTS

Travailler de ses mains

ESTIMATION DES COÛTS MATÉRIELS

Expertise technique

5,500$

Remorque

5,500$

Bois d’œuvre

1,000$

Fenêtres

4,800$

Revêtement extérieur

2,500$

Toiture

1,800$

Plancher

1,000$

Finition intérieure

1,500$

Cuisine

2,800$

Salle de bain et plomberie

5,000$

Système électrique

2,000$

Ventilation

300$

Divers

1000$

TOTAL

34 700$

 

Une micromaison est généralement définie comme étant une maison de moins de 1000pi2. De par sa nature miniature, la construction d’une micromaison devient un projet tout à fait envisageable pour un individu qui ne possède pas nécessairement de compétences techniques dans le domaine. C’est d’ailleurs de cette façon qu’ont vu le jour les premières micromaisons puisqu’il n’y avait pas de manufacturier qui offrait ce genre d’habitation à l’origine. Qu’ils soient à prix fixe ou à pourcentage, les tarifs d’entrepreneurs représentent souvent une très grande proportion des coûts liés à la construction d’une maison neuve clef en main. Il n’est donc pas très étonnant qu’un nombre sans cesse grandissant de futurs propriétaires décident de se lancer eux-mêmes dans l’édification de ce qui sera leur nouvelle demeure. Le fait de construire soi-même son chez soi donne un résultat beaucoup plus personnalisé et permet d’établir des connaissances qui peuvent s’avérer pratiques pour les éventuelles réparations/rénovations ultérieures. Il va de soi que construire un espace de vie à la fois compacte, pratique et confortable n’est pas chose simple, mais n’ayez crainte ; une panoplie de sites internet propose des plans techniques, parfois gratuits, et qui proviennent de firmes d’ingénieurs qualifiés.

 

Voici une estimation rapide des coûts d’une micromaison autonome et écoresponsable.

 

Micromaison rime avec microterrain

Au Québec, le prix moyen du terrain brut pour une maison de 1200pi2 a augmenté de 72,7% de 2006 à 2012. Cette somme considérable représente près de 10% du coût moyen total de la maison neuve. Le plus ironique c’est que la plupart des ménages québécois conservent la portion inoccupée de leur terrain si chèrement payée recouverte de gazon nécessitant un entretien périodique et éreintant pour combattre les lois de la nature. Pour répondre aux normes d’urbanisme de la plupart des villes québécoises, la superficie d’un terrain constructible doit correspondre à une certaine proportion de l’édifice qu’il héberge. Il est donc évident que le propriétaire qui a déjà réalisé de prodigieuses économies en optant pour un logement de plus petites dimensions sera doublement gagnant lorsqu’il aura à débourser pour acquérir une parcelle de terre, et triplement si ce terrain nécessite des travaux !

 

Moins de matériaux, moins dispendieux

L’importante réduction de la quantité de matériaux nécessaire à la fabrication de votre micromaison vous permettra non seulement de réduire les coûts associés à leur achat, mais aussi d’opter pour des matériaux plus dispendieux qui vous assureront un résultat durable, de qualité et écoénergétique. Une alternative économique et qui s’avère très esthétique contre toute attente est l’utilisation de conteneurs industriels comme charpente principale de la maison. Bien sûr, l’estimation de la somme à débourser en matériaux est relative à la complexité et au style de la maison, mais, règle générale, elle sera bien inférieure au montant nécessaire pour n’importe quelle maison conventionnelle. Nous nous abstiendrons ici de mentionner les alternatives à la fois économiques et écologiques aux matériaux traditionnels qui seront plutôt traités au deuxième paragraphe « Écoresponsable ».

 

Endettement

Laissons les chiffres parler d’eux-mêmes : la valeur marchande moyenne des propriétés immobilières a quadruplé depuis les années 80 et deux tiers de l’endettement d’un ménage correspondent à la dette hypothécaire. Au Canada en 2008, on compte 13 millions de ménages dont seulement 8,5 millions d’entre eux sont propriétaires de leur maison. Le prix moyen d’une maison au Canada s’élevait à 303 500$ en 2008 et environ 20% des revenus disponibles de son « propriétaire » sont réservés aux versements hypothécaires. Le phénomène « tiny house » n’est pas encore aussi répandue au Canada qu’il ne l’est chez notre voisin américain, mais la statistique suivante est non moins pertinente : environ 68% des propriétaires américains de minimaison sont exempts de dette hypothécaire versus un faible 29% des propriétaires de maisons conventionnelles. En plus d’être une obligation à travailler toujours plus, l’endettement est une redoutable source de stress dont on sait les graves conséquences sur la santé. Consommer moins implique nécessairement travailler moins et c’est d’autant plus significatif lorsqu’il est question de se lancer dans un projet aussi sérieux que la construction d’une maison. Les avantages économiques mentionnés ici font référence strictement à l’étape de construction de la minimaison, mais nous verrons plus tard les économies réalisées au niveau énergétique lorsqu’on l’habite.

 

ÉCORESPONSABILITÉ

L’héritage du premier petit cochon

L’industrie de la construction est particulièrement gourmande en énergie et en ressource sans compter qu’elle produit des quantités colossales de déchet. Le choix des matériaux écologiques, contrairement aux idées reçues, peut aisément concilier à la fois le portefeuille et la planète. Les exemples d’alternatives aux matériaux synthétiques pullulent, mais vous verrez dans les lignes qui suivent quelques idées particulièrement valables.

L’utilisation de la paille comme isolant primaire ne date pas d’hier, mais semble s’être perdue au fil des décennies au profit de matériaux dernier cri comme le styrène soupçonné d’émettre des gaz cancérigènes et l’amiante maintenant confirmé cancérigène et irritant pulmonaire. Voilà que le concept reprend de l’ampleur aujourd’hui, au 21iem siècle pour les nombreux avantages que la paille présente : elle est naturelle, renouvelable, économique, abondante, non-toxique, efficace, esthétique, ignifuge, durable, hygiénique et agit comme un excellent isolant. Son installation exige, bien sûr, une paille sèche, de qualité et suffisamment compressée, mais elle ne nécessite pas l’intervention d’une main-d'œuvre spécialisée, en d’autres mots elle est parfaite pour l’autoconstruction. L’expertise du Groupe de Recherche Écologique de la Baie qui développe une technique spéciale d’isolation à la paille peut toutefois être intéressante. L’empreinte écologique de la paille est pratiquement nulle et son coût est dérisoire : tout le monde en sort gagnant. D’autres substances d’origines végétales comme le chanvre, le lin, le coton et le liège peuvent aussi, bien qu’un peu plus onéreux, faire office d’isolants.

Certains fervents adeptes du recyclage utilisent des produits usinés jetés comme de vieux vêtements ! D’autres vont même jusqu’à utiliser des microorganismes. C’est le cas d’Écovative, une entreprise new-yorkaise spécialisée dans la culture de mycélium (un organisme improprement appelé champignon) dédié à l’isolation et dont on s’est servi pour la première fois dans de la construction d’une micromaison.

 

La technologie à bon escient

L’empreinte écologique d’une maison dépend grandement des habitudes des individus qui y vivent, mais elle est aussi directement liée à sa configuration physique ainsi qu’aux systèmes dont elle est équipée dès sa construction. Il est donc primordial de déterminer, avant même l’étape de la construction, les caractéristiques que l’habitation devra présenter pour maximiser son efficacité énergétique.

L’énergie solaire diffusée en quinze minutes sur la surface de la Terre suffit à fournir la totalité de l’énergie consommée par l’humanité en une année entière. Pourtant, en 2009, les énergies renouvelables ne représentaient que 0.8% de la production mondiale contre près de 80% provenant des combustibles fossiles qui achèvent de ruiner notre atmosphère.

 

Maison bioclimatique et chauffe-eau solaire

On dit d’une maison qu’elle est bioclimatique lorsqu’elle ne dispose pas de système de chauffage à proprement parlé, mais qu’elle réussit toutefois à réguler sa température interne en étant conçue d’une telle manière qu’elle réussit à tirer le maximum de l’énergie thermique solaire tout en s’en protégeant durant l’été. La situation géographique du Québec ne permet malheureusement pas un climat propice à ce genre de construction, mais certains principes du solaire passif permettent de réaliser de prodigieuses économies d’argent et de dioxyde de carbone. Une résidence solaire passive québécoise chauffée à l’électricité réalisera ainsi une économie annuelle de 1 526$ pour 114kg de CO2, une au mazout sauvera 2 042$ pour 4 532kg de CO2 et une maison chauffée au gaz naturel économisera 1 167$ et empêchera la diffusion de 6 519kg de CO2 dans l’atmosphère. Construire une maison solaire passive ne nécessite pas nécessairement de débourser plus, mais promet des économies bien réelles ainsi qu’une réduction significative de son empreinte carbone.

Le chauffe-eau solaire est lui aussi un complément passif aux systèmes actifs qui permettent de réaliser de grandes économies. Son rendement énergétique peut atteindre 80% en été et il permet d’éviter le rejet de près de 10 tonnes de CO2 sur vingt ans. 

Encore une fois, la micromaison s’impose : sa faible dimension permet une construction plus couteuse au mètre carré et donc mieux isolée. L’énergie nécessaire pour chauffer une maison miniature et mieux isolée diminue à un tel point que des technologies qui peuvent se montrer plus difficilement adaptable aux maisons conventionnelles rendent leur plein potentiel sur la micromaison. Chauffer à la biomasse, avec la chaleur réconfortante qui vient en prime, devient même plus écologique et économique du fait qu’une moins grande quantité de combustible est nécessaire. Ce bref exposé ne me permet malheureusement pas de couvrir l’ensemble des options, dont entre autres la géothermie, et qui s’offre aux présents et futurs propriétaires. 
 

Autonomie électrique et électroménagers écoénergétiques

L’énergie électrique est à la base de pratiquement toutes les activités domestiques. Éclairage, cuisine, chauffage, nettoyage et divertissement font majoritairement tous appel à l’électricité. Bien que le réseau électrique québécois puise l’énergie électrique à même les rivières, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi, il s’avère décidément avantageux et tout à fait réalisable d’alimenter une maison de petite dimension à l’aide de système indépendant pour tirer profit des énergies renouvelables. Éoliennes, panneaux solaires photovoltaïques et microturbines sont des dispositifs performants et parfaitement capables d’alimenter un système électrique autonome à domicile. Se lancer dans le renouvelable est définitivement un choix responsable et bientôt inévitable, mais cela doit impérativement débuter par une planification rigoureuse des contraintes qui y sont associées. Une estimation fidèle des besoins électriques actuels et possiblement à venir, une cuisinière au gaz, des minuteurs intelligents, une gestion des périodes d’utilisation ainsi que l’utilisation d’électroménagers écoénergétiques assureront un succès certain ! Il va de soi que l’autonomie électrique et le solaire passif devraient toujours être de pair.

Réduire votre facture d’électricité (si vous en avez toujours une) de 40% peut paraître rêveur, mais c’est pourtant l’économie que réalisent les appareils homologués EnergyStar. Comme vous l’imaginez sans doute, cette réduction significative (de l’ordre de 1 451kW/an) de la demande énergétique de vos appareils est doublement valable pour un système électrique autonome. Ampoules à basse consommation et compagnie devraient donc faire partie de l’arsenal de l’habitant écoresponsable.

 

Récupérateur d’eau de pluie et plomberie écoresponsable

Au Québec nous avons la chance d’avoir en abondance cette ressource indispensable et convoitée qu’est l’eau potable. Le galvaudage d’eau est un grand facteur de l’empreinte écologique. L’économie d’eau potable à la maison permet en premier lieu de réduire le rejet d’eau usée, de réduire l’énergie associée à son traitement financé par vos taxes en plus de l’énergie liée à son chauffage (lorsqu’il s’agit d’eau chaude) qui n’est elle aussi financée par nul autre que vous. Heureusement, les appareils et robinets à haute efficacité permettent de réduire de près de moitié le volume d’eau utilisé lors de la toilette (douche, chasse d’eau, lavage de mains et brossage de dents).

Une grande quantité d’eau potable est utilisée pour les tâches domestiques. Une manière simple pour remédier à ce galvaudage est de se doter d’une source d’eau gratuite et facile d’accès : l’eau de pluie. Le système de récupération de l’eau de pluie est une autre innovation domestique qui présente des avantages à la fois écologiques et économiques. Elle permet de stocker l’eau généreusement offerte par Dame nature pour une utilisation ultérieure. Une compagnie québécoise spécialisée dans le domaine, Éconeau, offre des produits de haute qualité équipés de systèmes de filtrage, d’assainissement et de pompages.

Une triste statistique énonce que près de 30% de l’eau potable que nous utilisons est convertie en eau grise. Heureusement, une autre compagnie 100% québécoise propose un récupérateur résidentiel d’eau grise qui récupère l’eau des éviers, douches, bains et même des laveuses pour la réutiliser pour la chasse de la toilette et l’irrigation du jardin. Ce système développé par la firme montréalaise Aquartis promet une économie de 30 à 40% de l’eau potable non seulement aux résidences unifamiliales, mais aussi valable pour les immeubles à logement !

 

Aménagement paysager écologique et communauté

L’esprit humain recèle de mystères encore inexpliqués. L’un des plus étranges et illogiques demeure, selon moi, son inclination à la laborieuse, inutile, mais non moins populaire, culture du gazon qui, contrairement au jardinage, ne présente aucun réel avantage autre qu’affirmer son statut social en s’assurant qu’il soit plus vert que celui du voisin.

L’approche permaculturelle, basée sur les boucles de rétroaction positive, est un bon exemple à suivre dans l’aménagement du terrain écologique que mérite la micromaison. Les boucles de rétroaction positive encouragent un maintien de l’équilibre biodynamique tout en assurant un jardinage intensif. Sans entrer dans les détails techniques, le principe repose sur le jumelage d’espèces végétales prédéterminées aptes à entrer en symbiose pour qu’ainsi, les rejets de l’une servent de matière première à l’autre. L’agencement d’espèces animales comme, entre autres, les insectes pour assurer ces boucles de rétroaction positive sont aussi parfaitement désignés. Ces principes sont aussi applicables à tous les domaines de la culture (agroforesterie, aquaculture, jardins-forêts) et présentent l’avantage de s’autoréguler en devenant donc autonome de l’intervention humaine. Opter pour le jardinage vertical maximise la production possible sur un terrain de petite taille comme prescrit plus haut.

La permaculture se doit d’être faite à très petite échelle, c’est la nature même de la chose. Chacun fournit son effort pour limiter l’appui de l’individu sur la communauté. Encourager les produits locaux, limiter l’importation de marchandises, réparer au lieu de jeter, recycler, composter, participer aux initiatives sociales, aider ses prochains, limiter les déplacements inutiles, utiliser les transports en commun et le vélo, prioriser les produits naturels aux produits de synthèse. Tous ces gestes banals ont une énorme incidence sur l’empreinte écologique humaine.

 

Juger plus vite que son ombre

La première réaction d’une grande majorité de personnes à l’évocation du mot micromaison est généralement négative. Des idées préconçues et massivement propagées veulent que l’on se définisse par ses avoirs et dévier du sentier battu en optant pour la micromaison est perçu comme un échec personnel pour plusieurs. Or, le processus de décision qui mène un individu à adhérer au phénomène de « tiny housing » est souvent appuyé sur une réflexion beaucoup plus étayée et objective que ce que les opposants se plaisent à croire avec la prétention d’avoir raison, à savoir « Je me résigne à vivre dans une maison ridiculement petite parce que je n’ai pas les moyens d’espérer mieux ».

À titre d’exemple, les diplômés à la maîtrise sont deux fois plus nombreux parmi les propriétaires de micromaison, ce qui, pourtant, procure statistiquement sécurité d’emploi et donc confort budgétaire. À vrai dire, les chiffres veulent qu’un propriétaire de mciromaison gagne généralement plus, travaille moins, ait davantage d’économies, moins de dettes et prend sa retraite plus tôt que celui qui jouit de la réussite et du luxe de sa grande maison. Il s’agit plutôt, au contraire, d’une lutte qui se veut premièrement écologique, mais aussi sociologique. C’est littéralement s’affranchir de la volonté d’une machine capitaliste qui igore totalement le concept de bien commun en définissant librement ses propres besoins. En d’autres mots, adhérer au mouvement « tiny house », c’est se construire une vie sur mesure.

 

QUALITÉ DE VIE

Pour assurer la rotation du moulin, la rivière doit fournir un courant constant et perpétuel. Les besoins que nous nous créons sont le courant qui assure la poursuite inexorable du cercle vicieux de la consommation. Consommer d’avantage amène forcément à s’investir toujours un peu plus sur le marché professionnel ainsi que le lot de problèmes personnels qui vient avec. Surmenage, dépression et suicide sont des termes communs de l’époque moderne, et pourtant jamais la médecine, les programmes sociaux et l’industrie du divertissement n’ont atteint de plus hauts sommets en Amérique. Réduire sa consommation, en commençant par la plus grande dépense ménagère, c’est-à-dire le logement, est une solution facile et plaisante.

 

Qui a parlé de se serrer la ceinture ?

Contrairement à la croyance populaire, une micromaison n’est pas vraiment un compromis d’espace. Certes, il y a réduction de la superficie totale de la maison, mais il ne faut pas la confondre avec la superficie utile qui elle ne varie presque pas. En effet, en vous imaginent que vous laissez des traces de peinture à chacun des pas que vous réalisez en une journée à la maison, vous réaliserez que l’aire totale peinturée représenterait une infime proportion de l’aire totale de votre maison.

Comme nous l’avons vu plus tôt,en ce qui concerne les micromaisons, la planification est la clef. Les désigner et ingénieurs qui réalisent les plans de micromaisons sont passés maitres dans l’art de maximiser l’espace et de réinventer le rangement, le tout avec un résultat esthétique et accueillant.
 

Pour conclure

C’est finalement pour toutes ces raisons et bien d’autres que je me réjouis à l’idée que le mouvement des micromaisons prend de l’ampleur année après année depuis sa naissance. Un simple raisonnement, exempt de toute idée préconçue et d’influence extérieure, mènera inévitablement un individu à la conclusion que construire petit, c’est aussi voir grand. Bien que l’écohabitation est un bon départ pour un avenir meilleur, tous les domaines humains sont à réinventer ; du monde de l’industrie agroalimentaire aux relations internationales en passant par le monde des transports et cette révolution, probablement la plus importante pour l’homme, doit se faire par tout un chacun, ensemble. 

 

Sources :

Walden ou la Vie dans les bois, Henry David Thoreau, 1854

Permaculture : Principles and Pathways Beyond Sustainability, David Holmgren

The tiny life, http://thetinylife.com/what-is-the-tiny-house-movement/

Guide Perrier, http://www.guideperrier.com/article4041/Des-micromaisons-abordables-pour-acceder-a-la-nature

Tiny house build, http://tinyhousebuild.com/home-plans/#

Radio-Canada, http://ici.radio-canada.ca/regions/saguenay-lac/2014/09/13/003-micromaison-habitation-ecologique-proprietaire.shtml

Éconeau, http://www.econeau.com/

Magazine Écohabitation, http://www.ecohabitation.com/guide/fiches/maison-solaire-passive

Statistique Canada, http://www.statcan.gc.ca/pub/75-001-x/2012002/article/11636-fra.htm

Habitat multigénérationnel, http://www.habitatmultigenerations.com/blogue/bloguehabiter/154-7-raisons-d-acheter-une-mini-maison-ou-tiny-house.html


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43 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 2 mars 2015 10:25

    pour la france, c’est une maison normale 97m².
    "L’approche permaculturelle, basée sur les boucles de rétroaction positive, est un bon exemple à suivre dans l’aménagement du terrain écologique que mérite la micromaison. Les boucles de rétroaction positive encouragent un maintien de l’équilibre biodynamique tout en assurant un jardinage intensif. Sans entrer dans les détails techniques"
    qui existent pas vu que c’est farfelu, ce sera possible quand les poules auront des dents.


    • Nicolas_M bibou1324 2 mars 2015 10:47

      @foufouille
      Je ne vois pas ce que vous prouvez de farfelu à un type d’agriculture qui existe depuis plus d’une dizaine d’années, dont vous pouvez certainement trouver des exemples près de chez vous, qui est simple à mettre en oeuvre et dont les résultats sont spectaculaires.


    • foufouille foufouille 2 mars 2015 12:49

      @bibou1324
      non pas chez moi et le rendement est ridicule


    • Hervé Hum Hervé Hum 2 mars 2015 13:20

      @foufouille

      t’as pas dû comprendre le mode d’emploi....


    • foufouille foufouille 2 mars 2015 14:37

      @Hervé Hum
      sissi, mais j’ai lu aucun chiffre ce qui fait que c’est bidon.


    • Hervé Hum Hervé Hum 2 mars 2015 15:25

      @Gnostic

      C’est la deuxième fois que tu me met cette citation.

      Je me demande juste si celui qui prétend marcher derrière les cons, n’est pas le plus cons de tous.

      Bref, à part un con, je ne connais personne qui marche derrière un autre con, les autres préfèrent s’éloigner et suivre leur propre chemin ou même s’arrêter pour jouer de la musique...

      Alors, un con qui marche ira toujours plus dans sa connerie qu’un qui ne marche pas, surtout qu’un intellectuel qui joue du saxo, il cesse d’être intellectuel le temps qu’il joue.

      Et je te le redis, montre ton intelligence plutôt que ta connerie, car on perd facilement la première mais difficilement la seconde.


    • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 2 mars 2015 20:38

      Foufouille, bonsoir.

      Vous pourriez vous tromper, il faut mieux vous renseigner... exemple orienté. Il y en a des plus scientifiques, mais ça le fait, je crois, s’il s’agit seulement de permaculture.


    • foufouille foufouille 3 mars 2015 10:46

      @Emmanuel Aguéra
      c’est du jardinage type rustica année 50.
      rien de nouveau.


    • foufouille foufouille 3 mars 2015 11:12

      @Emmanuel Aguéra
      3000 de bénéf hors immo + 400 stagiaires = réussite imaginaire.


    • Le p’tit Charles 2 mars 2015 10:37

      Aux USA les gens vivent toute l’année dans des mobil-home alors qu’en France c’est interdit car pas rentable pour la mafia de la construction (Bouygues entre autre)...Mes cousins y vivent depuis des années (près de San Francisco)...confortable et pas cher... !


      • Alren Alren 2 mars 2015 11:28

        @Le p’tit Charles


         Aux USA, des gens vivent dans des mobil-homes parce qu’ils sont pauvres !
        Mais pas trop d’ailleurs ! Car ceux qui sont tout en bas de l’échelle sociale vivent dans des abris de fortune,des cabanes bricolées et sans hygiène (d’où un problème menaçant d’épidémies).

        Ceux qui ont beaucoup d’argent font construire des maisons gigantesques sur une terrain immense et avec piscine, clôtures et caméras anti-intrusions.

        De toute façon, le problème écologique se pose dans les pays émergents. Par exemple l’arrivée de l’eau chaude courante dans la maison multiplie par dix sa consommation. Or il n’y aura pas assez d’eau pour 10 milliards d’habitants en consommant comme ceux qui ont l’eau chaude courante à la maison.

      • Le p’tit Charles 2 mars 2015 14:10

        @Alren...Complètement « FAUX »...c’est une façon de vivre typiquement américaine...comme partout il y a des pauvres mais il y a égalemernt des mobil homme qui valent une petite fortune..C’est toute la différence entre des gens simples et des gens compliqués comme les français... !

        Interdire de vivre en mobil home...complètement taré nos dirigeants..avec le nombre de gens qui sont à la rue... ?

      • bourrico6 2 mars 2015 14:20

        @Le p’tit Charles

        T’as raison mon gros, les Ricains sont des gens simples et nous des gens compliqués...
        Franchement, tu réfléchis des fois avant de poster ?


      • Le p’tit Charles 2 mars 2015 14:27

        @bourrico6...heu je peux faire la différence pour avoir vécu aux USA...les français sont des jambons vu ce qui sort des urnes...ils votent pour des voyous depuis 50 ans...comme vous d’ailleurs...alors la prochaine fois tournez votre langue dans votre bouche plusieurs fois pour avoir des idées...ça changera.. !


      • julius 1ER 2 mars 2015 15:16

        @Le p’tit Charles

        ce que tu dis là est assez juste !!!! c’est mieux de vivre dans un mobil-home où une caravane que entre des cartons dans une porte cochère !!!!
        ce que l’on peut constater en France ces dernières années, c’est que d’une part le nomadisme est très mal perçu à cause de la proximité de mode de vie avec les Roms( pour ne pas les nommer)
        et surtout à cause du train de vie de l’administration des villes et du pays où les impôts locaux sont de plus en plus lourds ( c’est plus facile de taxer du béton que des caravanes) ....
        d’autres part la surenchère que se livrent les campings pour ne pas avoir de clientèle à l’année... les tarifs sont devenus prohibitifs et dissuasifs et qui plus est les grandes caravanes assimilées à des habitations sont de plus en plus refusées pour des motifs futiles même dans l’arrière pays.......
        en réalité la Morale c’est ....un bon français est un français sédentarisé, foin de la liberté de choisir un mode de vie nomade !!!!!

      • julius 1ER 2 mars 2015 15:19
        Ceux qui ont beaucoup d’argent font construire des maisons gigantesques sur une terrain immense et avec piscine, clôtures et caméras anti-intrusions.
        @Alren

        çà c’est caricatural ce que tu dis... pas besoin d’aller aux States pour voir cela !!!

      • Le p’tit Charles 2 mars 2015 15:20

        @julius 1ER...Très juste analyse...hélas.. !


      • Alren Alren 2 mars 2015 16:47

        @Le p’tit Charles


        Et pourquoi n’y êtes-vous pas resté aux USA ? Pourquoi souffrir de vivre avec des « jambons » ?

        Par ce que vous croyez que ce qui sort des urnes des USA C’est mieux que chez nous ?
        Exemple Bush, élu par fraude, qui a complètement déstabilisé le Moyen-Orient et causé la mort de centaines de milliers de personnes et causé la misère de millions d’autres, a obtenu le patriot act - maintenu par Obama- c’était un grand président peut-être ?

        Peut-être que ce qui vous manque en France c’est le libre commerce des armes et le massacre de collégiens par des collégiens ?

      • Le p’tit Charles 2 mars 2015 16:51

        @Alren....La France profonde en plein délire...pitoyable... !


      • Rincevent Rincevent 2 mars 2015 23:53

        @Le p’tit Charles

        Une partie des américains vit en mobil-home pour une bonne raison : l’extrême mobilité de l’emploi qui ne permet pas de conserver une maison à soi, sauf à la revendre tous les quatre matins…


      • Le p’tit Charles 3 mars 2015 07:33

        @Rincevent....En partie vrai en effet...Les américains n’ont pas peur de faire des milliers de Km pour trouver un job...pas comme en France ou pour bouger le cuk d’un jambon il faut déplacer une grue.. ?

        Mais c’est une minorité en fait..Regardez pour une nation de 350 millions de gens combien de chômeurs...et chez nous avec 62 millions de Français combien de chômeurs.. ?

      • Croa Croa 4 mars 2015 19:33

        À Le p’tit Charles,
        *
        Ce n’est pas interdit partout. Le problème vient plutôt de la mode des lotissements car dans les lotissements c’est interdit en effet. Bref il suffit d’être un peu moins con et de se fier un peu moins au pubs lorsqu’on cherche un coin où aller vivre !


      • Nicolas_M bibou1324 2 mars 2015 10:44

        Construire une maison (je laisse de côté le terme micro, 90m2 c’est déjà une belle maison), c’est


        1/ Avoir énormément de temps. Perso mon temps libre, c’est en moyenne entre 10h par semaine. Donc pour construire une maison d’une 100aine de m2, il me faut facilement 15 ans. Un constructeur la finit en 6 mois.

        2/ Avoir vraiment énormément de temps. Juste pour faire les plans, pour que l’administration les valide, que les différents organismes vérifient que votre maison répond aux normes gouvernementales, donc apprendre quelles sont les normes du gouvernement ... c’est des années d’étude. Juste pour lire les specs de la RT2012, en France, vous en avez pour des mois.

        3/ Avoir beaucoup d’argent. Oui car quand vous choisissez un constructeur, vous avez droit aux prêts bancaires. Donc vous étalez votre payement sur 15 ou 20 ans. Pour de l’auto-construction, essayez d’aller voir votre banque ... elle dira non, simplement. 

        4/ Avoir vraiment beaucoup d’argent. Car un constructeur se débrouille avec les organismes de certification de votre maison. Donc ça vous coûte pas trop cher. En tant que particulier qui n’y connait rien, vous aller payer plein pot. Et si votre maison n’est pas aux normes, n’est pas tout à fait étanche ou n’a pas assez de fenêtres au Sud, vous n’avez simplement pas le droit de l’habiter ou de la vendre.

        5/ Avoir vraiment énormément d’argent. Car la banque couvre toutes les assurances d’un constructeur. En auto-construction, vous n’y aurez pas droit. Ce qui signifie que si vous perdez votre travail, si vous vous blessez sur le chantier et êtes invalide, si quoi que ce soit vous arrive, eh bien ... il ne vous reste plus rien. Vous pouvez commencer à visiter sous les ponts.


        C’est certainement différent chez vous, mais en France, mieux vaut passer par un constructeur ou un organisme certifié. Un constructeur peut tout à fait créer une maison écologique, il suffit de lui demander.

        • mortelune mortelune 2 mars 2015 13:41

          @bibou1324

          Hum ! Si vous ne disposez pas d’assez de temps pour vivre ce que vous voulez vivre alors pourquoi vivez-vous ?
          Pour le reste tout ce que vous dites, tout ce que vous exprimez ici c’est votre gout pour le « moutonnage » et votre dégout du reste. 
          J’ai une idée ! Si vous éteignez votre télé peut-être seriez vous un peu plus positif dans la manière d’envisager votre monde, peut-être auriez vous moins peur, et en plus vous auriez un peu plus de temps à passer avec vous même.
          Salutation et bon courage

        • Jason Jason 2 mars 2015 11:05

          Les maisons pas chères, écologiques, le gouvernement n’en veut pas. Il laisse faire le marché, lequel est verrouillé par des normes sources de surcoûts (plus ily a de normes, plus c’est cher. Ben voyons) ; Il laisse faire la Fédération Française du Bâtiment qui défend les marges des constructeurs et des fabricants, c’est normal. Il faut bien arbitrer en faveur des puissants ! Les agences immobilières ne s’en plaignent pas car les commissions sont bonnes à prendre. Les notaires non plus. Quant aux banques, si vous faites un emprunt sur 20 ans, c’est tant mieux. Même si dans cet emprunt la TVA à 20% sur la construction neuve finance le trésor public. Il n’y a pas de petits impôts.

          « Il faut plumer l’oie blanche sans la faire crier », dit-on depuis Colbert. Dont acte.

          Le logement en France, et en particulier la construction individuelle, sont insuffisants, et ce depuis 50 ans. Il y a eu des accalmies dans les années 60 et 70, mais le manque est toujours là.

          Alors les prix de l’immobilier augmentent constamment malgré une pause en ce moment. Résultat, le poste le plus important dans le budget mensuel des ménages reste le logement. L’Etat favorise donc la rente (loyers) et le crédit, sources de dépendance vis à vis d’un système de salariat impitoyable. Indépendance du chez-soi chèrement acquis ? Pas du tout !

          Et puis, ce qu’il faut remarquer c’est le prix exorbitant du foncier de construction, dopé par la nouvelle taxe soi-disant pour enrayer la spéculation. Le résultat, dans mon département, le foncier de construction a triplé en 10 ans, grâce aussi aux interdictions édictées par les DDT (ex DDE) toujour aussi loin des réalités du terrain et pilotées par Paris. Dans les environs de Mâcon ou de Bourg-en-Bresse, par exemple les terrains constructibles sont souvent proposés à 80 ou 100€ et plus le m². Tout est dit.

          Aujourd’hui en France la construction écologique pas chère relève de l’utopie. Sans parler du logement en général et les incantations dont il fait l’objet.


          • billou 2 mars 2015 11:15

            Le fait est que si on n’a pas de domicile ailleurs, et qu’on choisit de vivre dans un habitat mobile, aucune autorisation n’a a être réclamé à la mairie, il suffit juste de bouger un peu tous les trois mois.

            Sauf que justement, tu peux faire du logement mobile (une Tiny House bien agencée sur remorque, et ça roule !), un logement permanent.

            Je m’explique, sur un terrain non constructible, une mairie ne peut s’opposer (jurisprudence) à ce qu’on réclame les branchements eau, électricité, télécoms, à soit même de veiller à ce que tout soit accessible donc avant achat (tout en veillant à l’emplacement, zone non inondable, etc, et même dans l’idéal, l’existence/autorisation pour un cabanon ou un hangar pour entreposer tout et n’importe quoi...).

            Du coup, avant même d’installer une Tiny House, suffit de faire toutes ces demandes, et de l’y relier à chaque fois qu’on se pose.

            De même, une mairie ou la poste ne peuvent s’opposer à la mise en place d’une boite aux lettres, même sur terrain non constructible, tant que ça donne sur une route, du coup hop,
            on peut se servir de l’adresse en question comme preuve de domiciliation via ces factures.

            Ensuite, advienne que pourra, soit la commune tolère ton mode de vie et tout se passe bien, soit elle se décide à te faire chier malgré la légalité de tout ça, et cherche la petite bête, auquel cas tu peux demander, en toute bonne foi, pour t’acquitter des impôts comme les autres, le passage d’une partie du terrain non constructible en terrain constructible... Et faire ce qui te convient.


            • Alren Alren 2 mars 2015 17:03

              @billou

              Trouver un terrain non constructible mais ou l’on peut quand même avoir un logement, pas trop loin de l’agglomération où l’on a un travail afin de ne pas perdre en déplacements ce qu’on aura gagné par ailleurs, un terrain longé si possible par les canalisations d’eau potable et d’eaux usées pour ne pas payer un prix astronomique de raccordement, au bord d’une route goudronnée, accessible en hiver, et qui ne soit pas déjà préempté par un lotisseur, il faut le faire, bravo !

            • soi même 2 mars 2015 11:53
              Bon, passons aussi à l’autre problème, allons nous vers le longilignele nanisme ? smiley
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              • bnosec bnosec 2 mars 2015 12:44

                Le chiffrage du projet me parait quand même résolument optimiste.
                Sans parler des prix affiché carrément irréalisables (300€ le système complet de ventilation ? même une VMC simple flux potable avec embouts, tuyauterie, raccords exterieur, etc ça sera plus cher...), il manque plein de choses :
                Quid de l’outillage ?
                Et surtout il manque le raccordement aux réseaux ! (électricité, eau potable, eaux usées) et ça ça a un prix !


                • mortelune mortelune 2 mars 2015 13:54

                  L’idée est plus que géniale mais beaucoup de français aiment voir des gens travailler pour eux, sur le chantier de leur futur habitation par exemple. Cela leur donne le sentiment d’avoir réussi, un sentiment de puissance.
                  De plus ces français là aiment passer par leur assureur, leur banquier car ils ont besoin d’être rassurés. C’est le seul modèle qu’ils connaissent depuis la toute petite enfance...

                  Les autres, ceux qui travaillent pour le salaire minimum ou qui cherchent à s’insérer dans notre société pourrie préfèreront regarder la télé... En rêvant de faire un jour, tout ce que je viens d’écrire au dessus.


                  • soi même 2 mars 2015 20:19

                    @mortelune, à comtpe fait la Tente divise la facture , pas besoin de dur, dans les alpage l’igloo, dans les plaines la Yourte et dans les port les centenaires !


                  • kalachnikov lermontov 2 mars 2015 14:50

                    Tu sais bien, la yourte, c’est terroriste.

                    http://yurtao.canalblog.com/


                    • phyto 2 mars 2015 20:43

                      Merci pour cette page, ça fait un moment que je pense construire une telle maison, reste à trouver le terrain.
                      Au plaisir de vous lire encore !


                      • Rincevent Rincevent 3 mars 2015 00:08

                        @phyto

                        J’avais eu, un temps, un projet de maison bois. Je m’étais vite aperçu qu’il y avait peu de constructeurs qualifiés mais plein d’opportunistes qui arrivaient sur ce marché, en y connaissant moins que moi, le client potentiel… Ce n’était pas rassurant. J’espère que ce secteur s’est régulé depuis.


                      • Jacob Guérin Jacob Guérin 2 mars 2015 23:45

                        Allez faire un petit tour sur google pour voir la variété de maisons qui s’offrent à nous. Sur des terrains escarpés, un look moins mobil home, plus moderne ou encore en bois.


                        • dixneuf 3 mars 2015 08:58

                          Le gros avntage, c’est que l’on peut construire sur de tout petits terrrains et conserver les terres agricoles.


                          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 3 mars 2015 09:05

                            Si au contraire il existe des gens qui veulent dépasser le niveau de la nano-conscience et de la micro-intelligence, voilà le sujet : 
                            http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=164339


                            • Ruut Ruut 4 mars 2015 10:41

                              Bientôt les poulaillers pour humains....
                              Triste époque


                              • Croa Croa 4 mars 2015 19:46

                                La France ce n’est pas le Canada. Chez nous les terrains constructibles sont hors de prix donc si t’as les moyens du terrain t’as les moyens de construire ! Chez nous le prix de la construction baisse donc le problème n’est pas là ! (Par contre l’immobilier continue à monter, autrement dit les terrains sont de plus en plus chers, les maisons déjà construites aussi.)


                                • cosmic 8 mars 2015 19:20

                                  en France on eut trouver des maisons en pierre à restaurer pour 20000€, mais à condition de vouloir vivre à la campagne.


                                  • volpa volpa 8 mars 2015 22:05

                                    Je n’ai pas lu l’article mais simplement le devis.
                                    Mettez moi en deux pour ce prix.


                                    • pbjardin 13 mars 2015 17:03

                                      Il est encore temps de préserver la planète par la bonne utilisation de nos ressources naturelles et même de sauver un ours polaire en prenant votre douche !! http://www.activeau.fr/amphiro-a1-compteur-d-eau-pour-la-douche-economie-d-eau-c2x14167853


                                      • TSS 16 mars 2015 11:03

                                        Personnellement ma maison n’est pas très grande mais j’ai un grand terrain pour me proteger

                                        des voisins acariatres .

                                        Pour l’isolation par l’exterieur qui deviendrait oblitagoire,je le ferai quand les maires arreterons

                                        d’eclairer les villes et les monuments comme si c’etait Noël et de plus pas d’endettement pour

                                        leur faire plaisir... !!

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Jacob Guérin

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