Titre de Libération du 16/08/09 – Terre - AFP
«
La vitesse sera limitée lundi dans trois départements de Provence-Alpes-Côte-d’Azur et dans le Gard en raison d’une pollution de l’air par l’ozone. »
[1]
... Comme disait Coluche, « la lessive qui lave plus blanc que blanc »... Et maintenant celle qui lave plus vert que blanc ! Tous les écolos vous le diront : suffit d’apposer le « label vert » « développement durable » patin couffin et hop ! C’est parti la protection de la nature, ou autres effets d’âne-nonces comme celle-ci trouvée dans Libération via l’AFP...
Alors, que l’on descende la vitesse sur les voies expresses (autoroutes gratuites), et yen a pas lerche des « gratuites » ou sur les zautoroutes payantes plein pot (merci de Villepin) ; cela revient à écoper une barcasse un jour de vent force 10 sur l’échelle du bauff-fort.
Combien de fois lorsque je vivassais dans la région Rhône Alpes je me suis retrouvé à rouler à 70 à l’heure, dans un embouteillage monstrueux ; avant le tunnel à l’entrée de Chambéry, je poireautais-mâchouillant mon carbone 14 tout gras tout en regardant les fumées sortir d’une cheminée d’usine et me disant : « celle là, roule pas à 70... » Car réduire c’est ralentir ; Bon d’accord, c’est une évidence, mais se retrouver pare-chocs contre catachock au pas de l’oie, en plein cagna, avec les mômes « agités », bobonne qui s’bouffe les ongles en changeant les stations de radio (
la route du soleil), et ben, bonnes gentes ça défrise, mais ça défrise à demander le divorce dès l’arrivé. En plus ce qui est « marrant », c’est que sur les bords d’autoroutes au-delà des barrières de sécurité et autres cafétérias à bouffes dégeuses et aires de repos-repues, les cheminées d’usines, fument-fument comme mentionné plus haut. Comme dit l’article très succinctement «
Parallèlement, les industriels devront réduire leurs rejets polluants »
[2] c’est ça papamobile ! C’est l’gouvernement qui va aller dans chaque usine vérifier si les gentils zindustriels diminuent... D’ailleurs comment ? En arrêtant les hauts fourneaux ? En stoppant la production ? En mettant l’ouvrier en chômage technique, en maladie ou en préretraite à cap-Nègre ? Que nenni, ça doit tourner à fond les manettes sinon Lagarde va pêter une durite avec un PIB se cassant la gueule, se cassant la gueule...
Nous, vous, eux ; « Eux » surtout ont fait ce choix de société ya 30 ans – Produire – Consommer – Alors, faut assumer mes bougres et avaler les particules de Co2 à plein nez ! Bon, yauraient bien des solutions : le ferroutage, mais j’ai entendu qu’ils voulaient foutre des bahuts de 62 tonnes sur les routes ; rendre le prix d’un ticket de train abordable, mais alors notre SNCF ne pourra plus dégager de bénefs, et là mes chers citoyens les actionnaires renauderont, renauderont... L’avion ? Non, ça bouffe du kérosène par tonnes surtout pour les décollages/atterrissages, et comme cheu nous c’est pas bien grand... Le covoiturage ? C’est ça, le français qu’est un mec qui partage va surement laisser rentrer dans la Mes-gane un « parfait inconnu » ou pourquoi pas un clandestin Afghan aussi ? J’le sens bien c’coup là.
Ben voilà, j’ai fait l’tour ! On est coincé que j’vous dis ! Peut plus faire marche arrière, et même si «
Les effets de la pollution à l’ozone sont agressifs et irritants pour les voies respiratoires et peuvent provoquer l’apparition de nombreux symptômes comme l’inflammation des bronches, l’irritation de la gorge et des yeux, des crises d’asthme. »
[3] Et ben faudra bien vivre avec ça. C’est vrai que les crises d’asthmes chez nos djeunes et ce-niors sont devenues aussi communes que les tickets restau, mais bon, ça fait bosser les lab-pharmacos - les cheminées qui fument -
ralentissement à 70 km h... Comme vous le voyez, ça tourne en rond not p’tit monde.
J’aurais bien une solution... C’est que le Gaulois devienne soudainement un « citoyen responsable », qu’il parte... Je sais pas moi... Le jeudi au lieu du dimanche par exemple ? Qu’il prenne son temps par les petites nationales (bien joliottes d’ailleurs) la voie du retour vers Paris/Roubaix/Tourcoing, qu’il s’arrête au détour d’une départementale pour discutailler avec le croquant loco et plante la tente pour une journée juste pour savoir qu’ils existent ; J’vais vous dire un truc : l’important n’est pas la « destination finale », mais plutôt comment vous atteignez cette destination de la lutte finale... Mais ah que non ! Le Gaulois, ça s’entasse à même heure pour la bouffe, le pipi/caca, la route du sud, l’anbourgeur bien grassouillet. J’ai d’ailleurs une anecdote à vous conter. J’étais en Thaïlande avec un ami autochtone, nous déjeunassions (la bouffe Thaïlandaise est vraiment la meilleure du monde), bref, yavait la tv qui ronronnait, à un moment mon pote me dit : ya une guerre en France ? Je jette un œil, et vois le retour des vacances sur l’autoroute du sud, c’était pare- chocs contre pare-chocs avé les valoches sur le toit... Je me marre et lui dit « c’est le retour des vacances » comme une évidence, (connaissent pas les congés payés sous ces latitudes) ; Lui ce pauvre demeuré pensait qu’il y avait un Exodus suite à un coup d’état ou autres fadaises gouvernementales. Tout cela pour dire que vu de l’extérieur, ce comportement-dément est interprété de manière joviale.
C’est pas le Sarko ou autres satrapes qui montreront l’exemple ; mais quesqu’on s’en fout de ces gugusses, qu’ils polluent, après tout son pas si nombreux les zédiles ! Nous on est au moins... Pas mal de millions, et si ça réfléchissait zun peu dans l’hexagone-ozone et ben on en serait pas là.
«
La pollution par l’ozone résulte de l’action du soleil sur certains polluants automobiles et industriels. Elle croît en fonction de l’intensité du soleil et de la faiblesse des vents. »
[4] Je ne vous parle pas des XXX milliards donnés à l’industrie-fleuron pour que les bagnoles roulent-tournent en rond de chapeau de roue ; chez moi à la Réunion, zont même « prêtés » 18 millions de Neuros pour que le concessionnaire Peugeot « survive », alors que le big-boss l’est richard cœur de lion à miyions ; c’est l’progrès disaient-ils déjà sous Pinet ; ben oui mon Jacques, même si «
Les enfants de moins de 15 ans, les personnes âgées ou souffrant d’insuffisances respiratoire ou cardiovasculaire présentent le plus de risques. »
[5] ; Ceux là toutes manières sont pas productifs, alors quesqu’on s’en bat qu’ils respirent de travers...
Mon Léo Ferré en 3 tomes disait : « nous vivons une époque épique, mais nous n’avons plus rien d’épique » ; tu l’as dit Léo ; le Gaulois a foutu za la tête-tête du pays une bande de gougnafiers-rufians qui s’en balance des 70kmh, eux c’est le jet-set, hélico, limo avé les motards qui ouvrent la rou-route toute biroute dehors. En plus veulent dans un geste « écologique » nous imposer les « biocarburants », qui, - champs de maïs – beaucoup d’eau – tracteurs – cheminées qui fument – 70kmh - vont encore plus polluer, sans compter le coté « moral » de la chose ; foutre de la bouffe dans son réservoir pour enrichir les campings de la côte lorsque 6 habitants sur 10 crèvent de faim sur cette planète-pas nette... Ca vous interpelle pas bande de nazes ?
Alors un beau jour avé la Mégane on roulera à 20 à l’heure, faudra 5 jours pour r’monter de Marseille, au pas du cheval... Et là oui, enfin, nous seront écolos... Le pas du cheval dans le cul oui avec ticket à XXX E pour le péage d’Oto !
Chers con-citoyens-Bidochon qui Bidochonnassez, je ne vous souhaite pas un bon retour de vacances paisible, car, c’est vous et vous seulement qui choisissez votre destinée-destination ; quant à moi, j’suis bien calé pénard sous les cocotiers à me bidonner avec mon poteau Thaïlandais en vous voyant à la t-vé en plein exode/retour vers le labeur ; et ta sœur elle l’bat l’beurre ?
Le père-Siffleur - GéZé/08/09 – Les Ediles c’est comme les Idoles... Ca va, ça vient ! (Confucius et moi)
PS : J’pourrais en écrire un bouquin de toute cette tartuferie-connerie merdillonne, mais je baisse les bras du volant avant de commencer, trop déçu je suis...
Sources pour cet article :
- Libération
- La P’tite photo : De l’album : Les Bidochon en vacances/ Scénario/Dessin :Binet, Christian - Editeur : Audie, Collection : Fluide Glacial-Dépot légal /05/1981-
- La p’tite citation de Léo Ferré de l’album : « Il n’y a plus rien »