Une station d’épuration écologique trop... économique !
Les élus riverains de
Dans ce type de station, plusieurs lits de graviers silicieux et de sable filtrent l’essentiel des particules polluantes. "Les roseaux, plantés en surface, apportent alors de l’oxygène aux bactéries pour qu’elles puissent dégrader ces particules" affirme Julie, "et créent des fissures permettant une meilleure pénétration de l’eau dans le massif". Outre l’avantage de ne pas créer de nuisances olfactives, l’eau ne devant y stagner, les massifs de filtration ne nécessitent qu’un curage tous les 20 ans environ. Les maigres boues d’épuration ainsi produites n’ayant pas besoin d’être retraitées avant leur épandage, ces dernières étant inoffensives pour l’environnement. Et si se doter d’une telle station revient à réaliser un investissement plus ou moins équivalent à celui d’une station d’épuration ordinaire, "son coût d’entretien est en revanche dix fois inférieur" nous assure Julie. Très embarrassé, Nicolas Rechu, responsable des stations d’épuration sur le secteur de Carpentras pour
En effet, l’un des principaux éléments qui pourrait freiner le développement de telles stations écologiques, même s’il n’est pas exprimé ouvertement comme tel, est bel et bien le manque à gagner pour les sociétés privées qui en ont la charge… et dont le consentement est, pour le moins en pratique, un préalable incontournable à leur construction. L’autre frein, sur lequel
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