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Accueil du site > Actualités > Europe > Grèce : Tsipras a-t-il capitulé face à la troïka ?

Grèce : Tsipras a-t-il capitulé face à la troïka ?

Bien sûr, il est encore un peu tôt pour juger, mais les éléments disponibles à date semblent indiquer que la Grèce a largement cédé aux demandes de ses créanciers. Comme une impression de déjà-vu qui aboutira aux mêmes résultats et ne résoudra pas grand-chose aux problèmes du pays.

 
La troïka mène (largement) au score
 
Bien sûr, Syriza peut s’abriter derrière le respect de deux lignes rouges qui n’ont pas été franchies, à savoir la hausse de la TVA sur l’énergie et la baisse des petites retraites. Mais la proposition faite par le premier ministre Grec semble malheureusement confirmer les craintes que l’on pouvait avoir dès le mois de mars. Dans le bras de fer qui l’opposait à la troïka, cette dernière semble l’avoir largement emporté. Bien sûr, quelques aspects de l’accord pourront donner le change, notamment la question des lignes rouges, mais finalement, la Grèce n’a-t-elle pas beaucoup plus cédé que ses créanciers car ces deux points ne sont que des modalités, en partie secondaires et substituables.
 
Tout le problème est qu’Athènes n’a cessé de céder sur des questions de principe. D’abord, après avoir dit refuser négocier à nouveau avec la troïka, Alexis Tsipras a accepté de continuer, simplement en changeant le nom de ses interlocuteurs… Ce nouvel accord marque deux concessions considérables d’Athènes. La Grèce a présenté un plan qui prévoit un excédent budgétaire primaire de 2% pour 2016 et 3,5% en 2018, cédant au sado-masochisme austéritaire et inhumain des créanciers, même s’il faut reconnaître qu’une partie des hausses d’impôt ont un caractère progressiste et que certaines mesures semblent avoir du sens, comme l’augmentation de la TVA dans l’hôtellerie. Mais, il n’a rien obtenu sur le montant de la dette, alors que cela faisait partie de ses premières demandes.
 
Tsipras refuse une alternative qui s’imposera
 
Bref, dans la partie de poker qui l’opposait à la troïka, il semble qu’Athènes avait davantage peur de quitter la zone euro que la zone euro n’avait peur que la Grèce ne la quitte… Il faut lire l’interview d’un membre du gouvernement Grec par Romaric Godin. Il soutient que « c’est un compromis dur, mais viable. Il n’aura pas de difficulté à passer au parlement (…) Les députés comprendront qu’il n’y a pas d’autre solution  ». Il est assez choquant d’entendre un ministre Syriza soutenir qu’il n’y aurait pas d’autre solution et reprendre l’antienne de Margaret Thatcher et des euro-austéritaires les plus obtus. Et cela est d’autant plus effarant que Syriza a été élu comme une autre solution
 
Outre le problème démocratique que cela pose, si ce plan se confirmait, ce qui n’est pas encore garanti, entre les protestations du FMI, ou au sein de Syriza, il ne serait qu’un bricolage temporaire qui devra une fois de plus être complété à la prochaine crise. En l’état actuel, la dette grecque n’est pas soutenable et elle devra tôt ou tard être renégociée. Les excédents budgétaires primaires vont peser sur la croissance, car comment croître quand un Etat taxe bien plus qu’il ne dépense  ? Bref, ce plan sera comme tous les plans qui ont précédé, à savoir qu’il ne règle pas les problèmes Grecs. Il reste dans la même logique austéritaire, même si elle est moins extrême et moins injuste.
 
Comme au début de la crise, les autorités grecques, même avec de nouveaux dirigeants, restent paralysées à l’idée de sortir du cadre européen. Cela est tristement compréhensible, même si l’Argentine montre que la voie souveraine est l’issue à cette impasse. Dommage que Syriza semble vouloir la refuser et se résigner à faire un peu moins pire que les autres gouvernements, au lieu de libérer son peuple.

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47 réactions à cet article    


  • César Castique César Castique 24 juin 2015 10:15

    La photo qui tue :



    ... et la légende qui achève :

    Sur la photo, on voit Juncker qui accueille Tsipras en lui tapotant paternellement la joue gauche, Tsipras, sourit comme un benêt dans son costume de premier communiant.

    Avec l’énorme majorité de Grecs qui veulent rester dans l’euro et dans l’U.E., Juncker aurait tort de modérer son mépris, face au jeunot.

    • Dom66 Dom66 24 juin 2015 12:02

      @César Castique
       Je plusse..................... c’est tout à fait ça. Je dirais même plus,

      Oui Tsipras a baissé son froc, that it


    • Dom66 Dom66 24 juin 2015 12:21

      @César Castique

      Je plusse, je plusse, pourquoi ça ne plusse pas ? J’ai beau cliqué sur l’étoile de droite,

      ça reste à 1 vote ???  Explication svp. smiley


    • zygzornifle zygzornifle 24 juin 2015 12:44

      @César Castique
       Dommage sur la photo on ne voit pas le doigt de junker dans le cul de Tsipras .
      .....


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 juin 2015 22:08

      @César Castique


       La Troïka mene aux points... Mais ca ne voudra rien dire si ca se termine par un K.O. Le K,O c’est la dette grecque reprise avec un gros discoun par les Brics, la Grece hors de l’euro et de l’UE .... et la méditerranée orientale sous controle de la Russie, pendant que la Chine investit a partir de cette tete de pont totalement obeissante aux instructions de ses nouveaux creanciers, qui en deviendront discretement les propriétaires. Attendons la fin, comme dirait Lafontaine...

      PJCA

    • César Castique César Castique 25 juin 2015 09:49

      @Pierre JC Allard

      «  Le K,O c’est la dette grecque reprise avec un gros discoun par les Brics, la Grece hors de l’euro et de l’UE .... et la méditerranée orientale sous controle de la Russie... »



      Je me « méfie » déjà des événements, alors, des spéculations... Je m’en tiens autant que faire se peut, aux conséquences dûment observables. Puisque ce sont elles qui donnent leur poids réel aux événements. 

      A travers ce prisme, pour donner un exemple que j’ai vécu, le « séisme » Le Pen du 21 avril 2002, apparaissait comme un incident anecdotique. C’était tellement couru d’avance, que Chirac a pu s’offrir la lâcheté de ne pas sacrifier au rite du débat d’entre-deux-tours,

      « Attendons la fin, comme dirait Lafontaine... »

      Le problème ici, c’est que toute fin n’est que provisoire. On sait que d’un bien peut sortir un mal, ou que d’un mal peut sortir un bien, mais on oublie souvent que ce n’est pas encore fini, puisque d’un bien peut sortir un mal, d’où peut sortir un bien, d’où peut sortir un mal, d’où peut sortir un bien, et ainsi de suite.

      Alors, méfions-nous des emballements, puisque pour ce qui est du désespoir, Maurras nous a déjà enseigné qu’en politique, c’est une « sottise absolue ».


    • jmdest62 jmdest62 26 juin 2015 10:35

       @César Castique

      Ce qui semblait « plausible » le 24/06 ne semble plus d’actualité le 26/06 ....réunion de la dernière (la der des der !) chance samedi 27/06.

      En prenant un peu de recul on perçoit le ridicule de la situation......

      Si un accord n’est pas trouvé pour le 30 JUIN ( pas le 1er ou le 2 juillet ..non non ! le 30 Juin ) la Grèce sera déclarée en défaut de paiement parce qu’elle ne pourra pas honorer une échéance de 1.6 MDs d’euros.... auprès du FMI

      1) 1.6 Mds cela représente quoi par rapport à la dette totale , par rapport au budget de l’UE , par rapport au récent QE de la BCE , par rapport à etc , etc..... ?

      2) Pour 1,6 Mds d’euros nos ministres des finances seraient prêts à foutre un bordel monstre dans la zone euros ..est-ce vraiment sérieux ?

      @+


    • zygzornifle zygzornifle 24 juin 2015 12:42

      il est en train de se faire bouffer par les requins de Bruxelles , il faudra que le peuple Grec le vire et sorte de l’EU qui ne cherche qu’a récupérer son pognon quitte a affamer le peuple et a le faire crever l’Eu n’a aucun d’état d’âme , c’est un machine a broyer.....


      • Jean-Louis CHARPAL 24 juin 2015 12:43

        Attendons de voir ...

        Mais il est un peu trop facile de critiquer Tsipras qui a été laissé seul contre tous.

        L’oligarchie veut sa peau.

        Tout citoyen européen responsable devrait comprendre que si Tsipras échoue, le système ultra libéral va obtenir une prolongation de sa domination mortifère sur l’Europe, qui quoiqu’ on en dise, « est regardée » par le reste du monde.

        Ce qui signifie que pour un « certain temps » ce sont quelques banquiers et quelques spéculateurs, à qui nous n’avons rien demandé, qui continueront à diriger nos vies dans le sens d’une clochardisation toujours plus grande.

        Et il va falloir supporter encore et encore ces politiciens et autres « décideurs » non élus qui ne sont que des marionnettes entre les mains de ces vrais dirigeants du monde, ainsi que leurs chiens de garde médiatiques.

        Tout cela à cause d’une dette dont la Commission d’experts « sur la vérité de la dette publique de la Grèce » a affirmé qu’elle était « illégale, illégitime et odieuse ».


        • asterix asterix 24 juin 2015 13:43

          Contrairement à l’Argentine, la Grèce fait partie d’un ensemble imbriqué au mortier par une même monnaie.
          Le choix de Tsirpas ? Il n’en avait pas. De toute manière, une situation telle que celle que connait le peuple grec ne pouvait se résoudre sans compromis. Taper sur la table comme tout zig d’extrême-gauche en disant « non ! » n’aurait rien arrangé. Il fallait un compromis.
          Maintenant, quant à savoir de quel côté il penche..
          Du créancier au débiteur, même si celui-ci fait valoir des avancées, lequel est le plus fort ?
          Comment résoudre le fond ? Ecrivez au journal, secteur poste restante si vous avez la solution..
          Tsirpas doit jouer la montre. Rien dans cette histoire ne démontre qu’il a commis une faute. Je dirai même qu’il est le leader du monde européen des petits. Une révolution intelligente joue sur le temps. Sinon, ce sont des militaires « ta gueule ou je cogne » ou des milices qui vous ôterons le droit à l’impression.
          On peut changer les choses, mais je doute que ce soit par le travail qu’on y arrivera.. 


          • Jean-Max DURAND Jean-Max DURAND 25 juin 2015 12:16

            @asterix
            Si Tsipras n’avait pas d’autre solution que le compromis - et qu’il le savait - peut-on en conclure qu’il a dupé ses électeurs ? Que seul le pouvoir personnel l’intéressait et non le mieux-être des Grecs ? Qu’il serait en fait un politicien comme les autres ? J’ai un embryon de réponse que je crains de voir confirmé par l’avenir. 


          • Spartacus Lequidam Spartacus 24 juin 2015 13:49

            30% des fonctionnaires grecs partent à la retraite avant 55 ans....


            Vous voulez qu’on augmente la TVA et les impôts en France pour leur payer une belle retraite ?
            Que c’est beau l’altruisme socialiste.

            • Auxi 24 juin 2015 17:27

              @Spartagugusse


              Spartagugusse, tu vas encore prendre le libéral-fasciste Hollande pour un bolchevique, et il faudra encore de mettre la chemise avec les manches attachées, tu seras bien avancé ! En plus de tes gouttes, il faut aussi prendre les cachets bleus que le docteur t’a donnés. Et cesse de sucer ton pouce, à ton âge !

            • wesson wesson 24 juin 2015 14:03

              « les éléments disponibles à date semblent indiquer que la Grèce a largement cédé aux demandes de ses créanciers. »


              pas si vrai que cela. Il y a le contexte, et le fond.

              Le contexte, c’est que Syriza n’avait jamais réellement et sérieusement envisagé une sortie de la Grèce de la zone Euro. On peut le regretter, mais c’est un fait qu’ils n’ont pas préparé politiquement le terrain à cette éventualité. Les Grecs sont semble-t’il sur une demande du type « oui à l’Europe et l’Euro, non à l’austérité », et ne comprennent absolument pas cet antagonisme.

              et le fond, c’est que Syriza a certes cédé sur ce qu’il présentait comme des lignes rouges - retraites et TVA, mais limitent largement la casse : dans la proposition qu’ils ont formulé, c’est surtout un très net alourdissement de la fiscalité sur les très grosses entreprises et les personnes riches. Je crois avoir vu quelque chose comme 1 milliards sur les retraites, contre 8 sur la fiscalité. On reste donc très globalement dans une politique de gauche radicale, même si effectivement c’est avec le bras bien tordu.


              Et de toute manière, le FMI semble sur une position bien plus intransigeante, et exige non pas une reddition honorable de Syriza, mais une capitulation sans conditions. 

              A voir si cela va se faire.

              • elpepe elpepe 24 juin 2015 18:22

                @wesson
                Bonjour ce qui n est pas bon non plus car a taxer le capital, il prend les jambes a son cou si pas deja fait, c est le paradoxe de nos societes evoluees,
                Les petites gens votent en pensant decider, mais celui qui tient le bazooka du bon cote in fine decide toujours.
                Ma foi en face de la force on ne peut opposer que la force, ou sinon ils faudra convertir les mechants aux biens, un vaste progamme, mais deja designer le mal et les postures avec courage, et par millions dans la rue, aurait de tres bon effet. Car nos politiciens ne sont pas de bois je vous le dis smiley


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 juin 2015 21:16

                @wesson
                Xe rebondissement : « La Grèce à rejeté une contre-proposition des créanciers »...
                Suite au prochain numéro.


              • wesson wesson 25 juin 2015 00:29

                @Fifi Brind_acier

                Fifi, la contre proposition, la voici 

                Le texte en noir est la proposition du gouvernement Grec, et en rouge les modifications (suppressions et ajouts) apportées par le FMI.

                Ce qui donne un éclairage cru et limpide sur ce que le FMI veut réellement : une reddition politique sans condition, conformément à ce que j’ai pu écrire dans une précédente réaction. Et ils comptent à la fois sur la volonté du peuple Grec de rester dans l’Euro et l’Europe, et aussi sur la faiblesse de Syriza qui n’as jamais envisagé réellement de sortie, et ne s’y est pas investi politiquement.

                Et quand même, doit-on également remarquer que Syriza est très très seul en Europe, absolument tout le monde les as lâchés - pays sociaux-démocrates comme la France en 1er, et toute la bureaucratie Européenne rêve de faire du cas Grec un exemple, un cas d’école.

                Mais je le dit et je le répète : Syriza n’as pas encore lâché sur l’essentiel, qui est la soutenabilité de l’échéancier de remboursement. Hors service de la dette, le budget Grec possède un excédent primaire. Ce qui veut dire qu’en leur sortant une partie de cette dette, le pays peut remonter. C’est sur ce point là que Syriza ne cède pas : Toutes les mesures d’austérité que on veut leur imposer doit être accompagné d’une renégociation politique de la dette, entendre un effacement. 

                Et ils ont raison d’être ferme sur le sujet : l’Irlande, le Portugal ont eu des effacements de leur dette, pourquoi la Grèce en serait-elle privé aujourd’hui ?

                Ne vous y trompez pas, ce n’est pas un combat financier, mais c’est un combat politique. Et pour l’instant, personne n’as cédé, dans aucun des camps.

              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 juin 2015 07:37

                @wesson
                Ce que veulent les créanciers est dans la logique réactionnaire de l’ UE et de l’ euro : casser les peuples, faire baisser le prix du travail, en finir avec les acquis sociaux, les retraites, les services publics et continuer à ruiner les citoyens au bénéfice de la finance.
                Comme le conseille le Parti Communiste grec, il faut sortir de ce foutoir.
                Comment des gens qui se disent de Gauche peuvent -ils croire qu’il est possible de faire fonctionner une économie sociale dans un système politiquement réactionnaire ? 


                En théorie, les autres pays qui ont subi des cures d’austérité, l’ Irlande, le Portugal et l’Espagne, devaient se lever comme un seul homme et faire basculer les évènements.
                Vous constatez qu’il n’en n’est rien. Mais ce n’est pas le fait que la Grèce soit isolée qui pose problème, c’est qu’elle est dirigée par des euro-atlantistes.

                Je vous laisse à vos illusions.
                Berruyer vient de publier un entretien avec Varoufakis, c’est consternant, un adolescent poussé à graine, aussi incompétent sur le plan économique que politique. C’est un euro-atlantiste pur jus, qui rend l’euro et l’ UE responsables, mais refuse d’en sortir. 

                On comprend que les médias aient propulsé Syriza en quelques mois sur le devant de la scène politique, plutôt que le Parti Communiste grec ou le Front populaire uni de Grèce, l’équivalent grec de l’ UPR...


              • Dwaabala Dwaabala 24 juin 2015 14:19

                Intéressante convergence entre les dirigeants de l’UE et ceux qui ne veulent soi-disant pas de l’UE.
                Ils n’ont à la bouche que les mots «  renoncements  » et «  concessions  », ce qui masque mal leur volonté d’humiliation des dirigeants grecs et avec... de régression sociale.
                 À les entendre s’époumoner, Alexis Tsipras aurait donc «  plié  » face aux usuriers qui saignent la Grèce depuis des années, au point de laisser cette fois la «  porte ouverte  » à un accord.
                En réalité Alexis Tsipras a tenu ferme sur des exigences qui constituaient autant de lignes rouges à ne pas dépasser, comme le refus d’augmenter la TVA sur les produits de première nécessité ou de l’énergie, un souhait du FMI ; mais le bras de fer se poursuit.
                Le dossier des retraites, par exemple, reste explosif, à l’intérieur même de la coalition Syriza. Sans parler de la question de la dette elle-même, dont chacun sait qu’elle ne saurait être honorée en l’état.
                Avez-vous écouté les radios ce matin, qui s’intéressent brutalement et avec délectation aux réactions du peuple grec contre SYRIZA ?


                • CN46400 CN46400 24 juin 2015 15:56

                  @Dwaabala


                   Tout à fait d’accord. Tsipras a cédé.....sur la taxation des étrangers (TVA hotelière) et sur la taxation des franges les plus bourgeoises de la population.... qui n’ont pas voté pour Syriza- Bravo, c’est évidemment pour cela que la casse au « tsipras » est engagée tout azimuth... !

                • César Castique César Castique 24 juin 2015 16:45

                  @CN46400

                  « ...sur la taxation des franges les plus bourgeoises de la population... »


                  Et on sait pourquoi cet extrémiste de gauche répugnait à taxer « les franges les plus bourgeoises de la population » ? Par rapport à papa, ou à beau-papa, peut-être...

                • Le p’tit Charles 24 juin 2015 14:44

                  Arriviste à l’EGO démesuré...prêt à tout pour garder la place...même à sacrifier son pays (ce QU4ILO FAIT EN CE MOMENT..°


                  • Iren-Nao 24 juin 2015 14:52

                    Ni Tsipras ni personne ne peut décider de sa politique au sein de l’Euro et de l’UE,
                    Ou il faudrait être un pays majeur, et la Grèce ne pèse pas lourd.
                    Il les poings lies.
                    Et comme les grecs tiennent a être dans ces deux organisations il vaut mieux qu’ils sachent qu’on va leur mettre a fond.
                    Sauf a renverser la table, mais ils ont avant trop profite de la manne européenne.
                    Iren-Nao


                    • Werner Laferier Werner Laferier 24 juin 2015 15:15

                      Le terroriste grec Tsipras qui a tenté d’unir tous les courants au sein de Syriza a réussi à faire éclater son parti Syriza en une journée seulement. Plus facile de détruire que de construire.
                      Voilà ce qui arrive lorsqu’on choisit l’option des extrêmes, sans oublier Orban qui ouvre des camps de concentration en Hongrie, ces gens sont d’une extrême dangerosité pour l’avenir de l’Europe, nous devons les neutraliser.
                      Merkel doit refuser toutes les propositions venant de ce terroriste, qui n’est qu’un sous-marin soviétique armé par Poutine pour neutraliser l’Europe et ses institutions.
                      Mme Merkel doit, non, va taper du poing sur la table.
                      Si cette négociation aboutie c’est la fin de l’union et la porte ouverte au populisme en Europe et évidemment la fin de l’Union européenne, de la démocratie et des libertés.
                      Par ailleurs, Interpol doit lancer un mandat d’arrêt international contre ce fumier.
                      L’Europe dispose d’un tissu industriel et commercial sain, l’Europe jouit d’un niveau de protection social exceptionnel ;
                      Tsipras cherche à sortir de la zone euro et se déclarer en faillite pour que nous couvrons plus de 300 milliards d’euros de dette, voila la stratégie de ce sbire de Poutine, en clair, il fait dans la spéculation.
                      Avec plus de 3% du PIB consacré à la défense, la Grèce détient un budget militaire sans aucune commune mesure avec les autres pays européens, Tsipras cherche à devenir une dictature militaire autoritaire, sous-marin de Poutine, le fascisme et le communisme sont plus que d’actualité en Europe, la dictature des colonels n’est jamais bien loin.
                      La peur s’installe en Europe, j’invite les citoyens vivant en Europe à s’inquiéter.
                      Voyez le résultat du socialisme-communiste, les Grecs n’ont toujours pas compris ce qu’était le socialisme-communiste, cette idéologie qui détruit tous les pays qu’ils ont gouvernés ou qu’ils gouvernent aujourd’hui (Russie, Chine, Biélorussie, Syrie, Soudan du nord, Cuba ...)
                      La dictature detsipras voudrait faire vivre la Grèce aux crochets de ses bienfaiteurs créanciers tout en les vilipendant.
                      L’Europe n’étant pas un continent socialo-communiste, il faudra que la Grèce change en passant urgemment par des élections...ou qu’elle quitte un système qui ne lui convient pas.
                      Tsipras n’attend plus que la énième intervention de l’OTAN pour se porter comme emblème martyr d’un système européen qu’il honnit mais qui pourtant est la seule sortie honorable !
                      On crée des richesses, on ne les emprunte pas .La triche organisée, avec la complicité des Grecs et le PASOK sont l’origine de leurs déboires. Ils ont encaissé, ils leur faut rembourser et quitter le pouvoir, la justice les attend.


                      • Auxi 24 juin 2015 17:35

                        @Werner Laferier

                        Laferier, on ne t’a pas sifflé ! Tu n’es pas à Guantanamo, ici ! Ferme ta gueule et occupe-toi des millions de pauvres qu’il y a dans ton pays ! Quand comprendras-tu que nous ne sommes pas une colonie de ton pays pourri, et que tes opinions, tu peux te les carrer dans l’oignon ?

                        FUCK AMERICA ! FUCK LAFERIER ! TA GUEULE, LE REDNECK ! Bouffe ton MacDonald, et crèves-en le plus vite possible ! 



                      • Werner Laferier Werner Laferier 24 juin 2015 18:39

                        @Auxi
                        Un fumeur n’a plus ses capacités cognitives pour répondre, les substances illicites que vous prenez altèrent votre jugement des choses, soyez en convaincue.
                        L’Europe fait également partie des USA, sa situation concerne au plus haut point les USA, partenaire stratégique et allié de la première heure.


                      • Auxi 24 juin 2015 22:06

                        @Werner Laferier


                         L’Europe fait également partie des USA

                        Dans tes rêves, le redneck ! Les Français ont voté « non » à l’UE, à 54 % ! L’UE est illégitime et totalitaire. C’est une de vos créations impérialistes. Vous n’avez jamais été nos alliés. Pour ce qui est de la seconde guerre mondiale, ce sont les Russes qui ont fait 80 % du boulot ; vous vous êtes pointés, par intérêt colonialiste, au dernier moment, et vous êtes restés prudemment spectateurs longtemps. Pour le reste, mes capacités cognitives sont intactes, sac à merde, et les « substances illicites », comme tu dis, tu ferais bien de t’y mettre, quoique ton cas, comme celui du libéral-fasciste Spartagugusse, semble sans espoir. C’est donc l’esprit parfaitement clair que je t’invite à aller de faire enculer chez les Grecs, si toutefois il se trouve quelqu’un de pas dégoûté pour procéder à cette basse besogne, ce qui m’étonnerait, les Grecs sont généralement des gens de goût.

                        FUCK YOU, YOU NAZI BASTARD ! GO HOME, LAFERIER !



                      • GrandGuignol GrandGuignol 24 juin 2015 23:40

                        @Werner Laferier

                        « Le terroriste grec Tsipras... »

                        J’ai arrêté la lecture à ce niveau du commentaire, celui ci réduisant Tsipras à un terroriste ; lol.

                        Mon pauvre Wemer je ne sais si vous le faites exprès d’être aussi, comment dire, réducteur peut être, est terroriste qui ne dit pas comme moi, Moi, Werner, la lumière virtuelle d’agoravox, et en vérité je vous le dit : Tsipras est un terroriste ! ....quelle entrée en matière !

                        Votre sagesse m’époustoufle. smiley

                        Le reste du commentaire ne doit pas être piqué des vers.... smiley


                      • Auxi 25 juin 2015 01:23


                        Mes excuses à tout le monde pour le langage, mais autant Spartagugusse m’amuse, autant ce Laferier a le don de me mettre hors de moi.

                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 juin 2015 07:59

                        @Auxi
                        Il faut lire attentivement les discours de Werner. C’ est la grenouille météo de la politique orientée à l’ Ouest... C’est « RadioParisment », il annonce toujours la couleur des « éléments de langage » que vous allez retrouver ensuite dans les médias..., dans le Monde par exemple, où un article annonce que ce serait une bonne idée de remplacer au pied levé Tsipras, par un ex banquier quelconque, qui serait plus compréhensif...


                      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 29 juin 2015 06:40

                        @Fifi Brind_acier

                        Je ne comprens pas pourquoi vous repondez a Werner machin. Vous riquez de donner un debut de credibilité a cet agent provocateur.

                         PJCA

                      • Attilax Attilax 24 juin 2015 19:32

                        Tsipras n’a qu’un seul choix pour pouvoir vraiment agir : faire un référendum, qui seul lui conférerait la légitimité de quitter l’UE et l’euro, et de déclarer le pays en faillite, ce qui aurait comme effet immédiat d’effacer la dette, car on ne tond pas un œuf. Après, ils pourraient repartir avec de nouvelles règles, récupérer la création monétaire et le pouvoir politique et travailler avec de nouveaux partenaires. Je ne vois que ça ou l’humiliation continuera. C’est valable pour nous aussi. Ce qui est arrivé à la Grèce est en train de se passer ici aussi, et en Italie, en Espagne, au Portugal, en Autriche, en Irlande... Partout le chômage de masse est organisé, les industries se sont barrées et l’état providence n’est plus considéré comme un modèle « rentable » par les élites qui nous gouvernent (parait-il). Voilà ce qui arrive quand on confie le destin de son pays à des banquiers.


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 juin 2015 21:20

                          @Attilax
                          La dernière fois qu’un dirigeant grec a parlé de referendum, il a été démis illico de ses fonctions par la Troïka, et remplacé par un ex banquier.Voyons si cette fois, cela se passera mieux...


                        • BA 24 juin 2015 20:46

                          Mercredi 24 juin 2015, vers 20 heures 10 :

                          La délégation grecque "pas d’accord" avec les nouvelles propositions.

                          La délégation grecque "ne peut pas être d’accord" avec les dernières propositions des créanciers, a indiqué mercredi soir une source gouvernementale à Athènes, tout en ajoutant que "les négociations continuaient à tous les niveaux".

                          Cette source est revenue sur les sources de désaccord : "la délégation grecque est venue discuter (à Bruxelles, ndlr) sur la base des propositions de lundi, les institutions de leur côté ont soumis une nouvelle proposition qui charge les employés et les retraités de manière injuste, tout en proposant des mesures qui épargnent les plus riches".

                          "La délégation grecque ne peut pas être d’accord avec cette proposition ; les négociations continuent à tous les niveaux", assure-t-elle.

                          http://www.boursorama.com/actualites/la-delegation-grecque-pas-d-accord-avec-les-nouvelles-propositions-167fcdcc125bc73f7e3631bea2e54b6f


                          • CN46400 CN46400 24 juin 2015 21:21

                            @BA

                             Dans mon post précédent, je croyais que la pause anti-Tsipras durerais un mois. En fait la chasse a busquement repris une heure après. Les consuls ont décidé de contre-attaquer, comme s’ils venaient de découvrir que la proposition Tsipras tapait beaucoup, beaucoup trop à leur goût, sur la partie supérieure de la société. Alors il veulent « équilibrer » qu’il disent.....

                          • TSS 25 juin 2015 00:12

                            La Grèce doit rejoindre les brics ! la Russie c’est l’Europe pas les USA et

                            la France ,l’Italie,l’Espagne doivent faire de même !!

                            Surtout quand on voit les etats unis importer la guerre en Europe(surtout pas chez eux) par

                            l’entremise de l’Ukraine... !!


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 juin 2015 08:02

                              @TSS
                              Pour rejoindre les BRICS, mener une politique économique dans l’intérêt de l’économie grecque, il faut sortir de l’ UE , de l’euro, de l’ OTAN. Ce qui n’est pas du tout dans les projets du gouvernement grec, qui veut y rester, et n’explique pas du tout aux Grecs l’intérêt d’en sortir...


                            • raymond 2 25 juin 2015 13:47

                              Werner Laferier
                               Attention troll payé par Bruxelles


                              • Auxi 26 juin 2015 00:44

                                @raymond 2


                                Pas forcément, ce crétin est capable de faire son sale boulot bénévolement. Il a dû se convaincre tout seul de ses propres conneries. Le cynisme, ça exige tout de même un minimum de capacités intellectuelles, et Laferier en est manifestement dénué. Il m’exaspère mais, au fond, je ne peux pas m’empêcher de le plaindre, tout comme ce pauvre Spartagugusse…


                                • TSS 25 juin 2015 14:18

                                  Le FMI annonce d’une part qu’une dette à 90% du PIB est ingérable (la France est à 95%) et

                                  d’autre part trouve que l’UE est top gentille avec la Grèce (dette 174 % du PIB) .

                                   De qui se moque t’on ?


                                  • lloreen 26 juin 2015 08:17

                                    Les grecs utilisent d’ ores et déjà le troc ainsi qu’ une alternative appelée le « soleil » qui leur sert de monnaie d’ échange. Ils ont déjà compris depuis 2012 que face à l’ escroquerie planétaire instaurée par les banksters de la City de Londres qui spolie leur pays comme les autres, il y a toujours une solution.

                                    http://lci.tf1.fr/jt-we/videos/2012/le-troc-moyen-de-survie-en-grece-7362719.html


                                    • Elliot Elliot 26 juin 2015 12:59

                                      Tsipras est soutenu par son peuple qui ne lui a tout de fois pas donné un mandat clair. 

                                      Il s’était lui-même mis en position de faiblesse en n’évoquant pas l’éventualité du grexit volontaire : il doit donc résoudre la quadrature du cercle dès lors que les Grecs sont attachés à l’Euro, qu’ils ne voient pas de salut dans une autre voie et que cette dernière mène pourtant tout droit à une impasse.

                                      En réalité, les créanciers de la Grèce savent parfaitement que la Grèce ne s’acquittera pas de sa dette au demeurant largement illégitime car l’UE européenne a imputé au budget de l’état grec le sauvetage des banques françaises et allemandes trop engagées par esprit de lucre dans ce pays. 

                                      Au mépris d’ailleurs des lois immanentes du libéralisme économique dont ils se revendiquent à cor et à cri et qui consistent à voir assumer les risques que l’on prend sans intervention de la puissance publique.

                                      Il s’agit donc moins d’imposer un respect de l’échéance de créances que de faire un exemple et dissuader les peuples d’Europe épris de liberté de choisir la voie de Syriza.

                                      Ce n’est pas l’Euro en tant que tel qui est une calamité pour les peuples qui y sont soumis, c’est le fait qu’il soit devenu l’instrument des politiques de contraintes au service d’une oligarchie financière toute puissante et de son bras politique en Europe, l’Allemagne.

                                      Pour les Eurocrates bruxellois, il faut tout faire pour éviter la contagion.

                                      Les peuples grondent, comme on l’a vu en Espagne, il faut donc à tout prix ( et le faire payer par le peuple grec à titre d’exemple ) leur faire comprendre qu’ils sont enchaînés à la logique de l’euro, un veau d’or qu’ils doivent se contenter d’adorer et aux funestes contraintes duquel ils ne peuvent échapper.

                                      Tout cela doit marcher en théorie - les équations de ceux qui se trompent tout le temps l’affirment - mais allez savoir ! les peuples sont tellement imprévisibles...

                                       


                                      • Paulo/chon 26 juin 2015 17:11

                                        Bjr,
                                        Si je ne m’abuse et par le fait je présente mes condoléances, il n’aura plus la possibilité de les qualifier, la mine catastrophée de M.Moscivici pour Chypre m’avait révulsé car il savait ce qu’il autorisait à contre-coeur, peut-être. Le poisson pourrit bien par la tête, description personnelle du parfait S............accessoirement bien monté et sachant s’en servir.
                                        Remerciements, salutations.


                                        • BA 28 juin 2015 18:00

                                          Le retour de l’Histoire.

                                          Dimanche 28 juin 2015 :

                                          Je recopie trois titres d’actualité sur le site romandie.com

                                          Ces trois titres sont ahurissants.

                                          On a l’impression que l’Histoire accélère comme un torrent qui dévalerait une montagne.

                                          ALERTE - Grèce : un Grexit presque inévitable.

                                          Le ministre autrichien des Finances a estimé dimanche qu’une sortie de la Grèce de la zone euro semblait presque inévitable, après le refus des ministres des Finances de l’Eurogroupe de prolonger le programme d’aide grec.

                                          ALERTE - Athènes envisage la fermeture des banques lundi (Varoufakis).

                                          Le gouvernement grec envisagera ce dimanche la mise en place de mesures de contrôle des capitaux et la fermeture des banques du pays lundi. Le ministre des Finances Yanis Varoufakis l’a annoncé à la BBC.

                                          ALERTE – Berlin, Bruxelles et Amsterdam conseillent à leurs ressortissants de « prévoir suffisamment d’argent liquide » en Grèce.

                                          Le ministère des affaires étrangères allemand a recommandé dimanche 28 juin aux Allemands se rendant en Grèce de « prévoir suffisamment d’argent liquide ». Berlin invite également ses ressortissants en partance pour la Grèce, l’une de leurs destinations de vacances préférées, à « se tenir informés de l’évolution de la situation via les recommandations de voyage du ministère et les médias ».

                                          Les Pays-Bas ont également recommandé la prudence aux Néerlandais, expliquant qu’il était « possible qu’il soit difficile de payer par carte de crédit ». « Prenez donc suffisamment d’argent liquide pour couvrir tous vos coûts jusqu’à votre retour », conseille aussi le ministère des affaires étrangères néerlandais sur son site.

                                          Vendredi, la Belgique avait émis la même recommandation.


                                          • CN46400 CN46400 28 juin 2015 19:25

                                            @BA


                                            Grosse ficelle pour une petite manoeuvre politicienne, il s’agit évidemment de menacer les grecs de faillite, avant le référendum, pour les faire voter pour la troïka...

                                          • Spider 28 juin 2015 23:14

                                            A la place de Tsipras, je kidnapperais Lagarde et Merkel, je leur confisquerais leur CB et leur donnerait juste 400€ pour (sur)vivre pendant un mois .. qu’elles se débrouillent ensuite pour se trouver un logement et un vrai travail .. et on verra comment ces 2 là se débrouillent .. Pour Merkel, çà lui fera perdre un peu de son embonpoint ... pour Lagarde, çà lui rappellera le bon vieux temps où elle recommandait aux Parisiens d’aller à pieds ou en vélo (pendant qu’elle se prélassait sur le périph’ Sud dans sa voiture avec chauffeur et girophare pour passer entre les files de voitures), cette vieille garce n’aurait jamais dû être nommée au FMI, elle n’a aucune compétence en matière d’économie.

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