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Accueil du site > Actualités > Europe > La crise : une vraie chance pour l’Europe !

La crise : une vraie chance pour l’Europe !

Il y a quelques mois nous écrivions "quand l’Amérique tousse, le monde s’enrhume". Certains aujourd’hui disent que nous étions trop mesurés. Depuis un siècle déjà, la planète vit au rythme des hauts et des bas américains. Pourtant, beaucoup de dirigeants européens continuent, et encore récemment, à prendre l’économie américaine pour modèle. Faut-il leur rappeler que, depuis la construction de l’Union européenne, les Etats-Unis ne sont plus que la deuxième économie mondiale, même s’ils demeurent encore, pour vingt ou trente ans, largement devant la Chine !

Faut-il aussi leur rappeler que, déjà en 1929, la crise mondiale avait pris naissance outre-Atlantique. Aujourd’hui, bis repetita placent  ! Alors, on entend ici et là, mais surtout en France, les dirigeants appeler médiatiquement de leurs vœux une réunion immédiate du G8. Pourquoi un G8 et non pas un G27, réunissant les 27 membres de l’Union européenne ? La France préside aujourd’hui le premier ensemble économique de la planète. Beaucoup attendent d’elle qu’elle prenne une véritable initiative, factuelle et non politicienne. Cette initiative, très concrète, devrait entreprendre de poser les bases visant à faire de l’Union européenne un modèle s’affranchissant de la toute-puissance américaine et une Union européenne à même d’édicter, en propre, des normes prudentielles bancaires, comptables et financières.

Faut-il rappeler encore, que les récentes normes internationales de reporting financier et de prudence bancaire, les fameuses IFRS (International financial reporting standards) et ratios Mac Donough, sont d’inspirations américaines et ont, ensuite, été avalisées par l’Europe. On en voit aujourd’hui la pertinence limitée, même s’il ne faut pas jeter le bébé avec toute l’eau du bain !
 
Cette crise est vraiment une chance pour nous Européens ! Pas sûr qu’elle se représente avant longtemps. Encore faut-il que nos politiques pensent à la saisir, plutôt qu’à parader émotionnellement devant les caméras. Ils doivent avoir à l’esprit que s’ils ne le font pas ou tardent à le faire, d’autres profiteront demain de ce manque d’initiative. Le bloc Asie, autour de la Chine notamment, est vraiment bien placé et croule sous les liquidités internationales. En quelques jours, et pour quelques centaines de milliards de $US, la Chine peut très bien racheter certaines banques américaines et européennes en difficulté. Elle peut, aujourd’hui, jouer le coup du siècle ! Si elle le fait, alors exit les Etats-Unis et exit aussi l’Europe, du leadership mondial. Durablement ! L’Histoire dira un jour, comme elle l’a fait pour l’Empire d’Alexandre, l’Egypte, la Grèce, la Rome antique… et plus récemment pour le bloc communiste, que l’Europe et les Etats-Unis n’étaient finalement que des colosses aux pieds d’argile et, de surcroît, trop imbus d’eux-mêmes. Ces failles, dira l’Histoire, furent à la base de leur perte dès les premières décennies du troisième millénaire !

L’Histoire n’a jamais repassé les plats. L’Union européenne doit impérativement savoir ce qu’elle veut aujourd’hui, pour le confort économique de l’ensemble de ses peuples, demain. Si cela la préoccupe toujours... ? Elle doit occuper la place qui lui revient ou être, pour quelque temps de plus, le supplétif des Etats-Unis, avant de sombrer comme le énième wagon d’un train tiré par les locomotives de l’Asie. C’est aujourd’hui et maintenant que de telles questions doivent être posées.
 
Alors, un G8 pour la parade, peut-être !
 
Mais, c’est surtout un G27 qu’il faut et très rapidement ! On pourrait imaginer qu’il s’organise à l’initiative de la présidence de l’Union européenne, la France. La France aurait pour tâche essentielle d’y convier l’ensemble des 27 pays membres ainsi que les présidents des diverses institutions européennes, dont la BCE, naturellement indispensable.
 
La fenêtre pour que l’Union européenne prenne les bonnes décisions est très largement ouverte. Et, elle le restera pour au moins six mois, jusqu’en mars/avril 2009. Fin de crise internationale et élection américaine obligent, avec prise de poste pour la nouvelle administration démocrate ou... républicaine.
 
Face à ce constat, on peut penser que certains dirigeants européens sont déjà au travail, en secret, et pas mécontents de voir que d’autres se pavanent à longueur de journée devant les médias, laissant croire qu’ils vont sauver le monde. Ils savent, eux, que le travail discret paie toujours, même si ses fruits ne se récoltent qu’à moyen et long terme. Le court terme étant quant à lui trop souvent mêlé d’émotionnel.
 
C’est maintenant que doit se construire l’Europe forte du XXIe siècle.
 
Ainsi, il faut que la France saisisse l’opportunité que le destin lui offre de marquer de manière spectaculaire sa présidence en organisant prochainement un G27 à Paris. A l’Elysée, naturellement !

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31 réactions à cet article    


  • jjwaDal marcoB12 1er octobre 2008 11:09

    Les déboires US ne sont pas une chance (per se) pour l’europe. Notre économie est bien trop liée à la leur pour ne pas s’offrir une bonne quinte de toux... Votre analyse me semble exacte dans son ensemble. Nous avons toujours trop tendance à regarder ce qu’ils font (je songe récemment aux agrocarburants par ex) avant de faire de même. Sous nos yeux la preuve flagrante (pas la première) qu’ils peuvent se "vautrer" très sévèrement et que l’uniformité économique (prônée par la totalité du système, entreprises, grandes institutions et organisations internationales style OMC) est la recette de nos actuels cauchemards et d’une future apocalypse économique. Dans un contexte où il est patent que les prix de l’énergie amorcent une tendance à long terme à la hausse et où la compétition économique sera bien plus féroce un des outils pour équilibrer nos comptes est de diminuer durablement nos dépenses. Al Gore a exhorté les USA à le faire (1) et l’europe avec ses différences doit faire de même. Changer nos modes de production d’énergie (avec les renouvelables en priorité alliés aux économies d’énergie et l’efficacité énergétique) et de transports (électriques) est une des voies royales pour faire baisser nos dépenses à long terme assurés que nous sommes que les recettes seront de plus en plus incertaines et dures à engranger. Les 3/4 du monde attend les recettes pour un développement qui ne fasse pas partir le climat en vrille. Qu’attendons-nous ? D’être aussi fauchés que les USA ?... Remettre en cause aussi notre appartenance à l’OMC (en l’état) me semble aussi devoir être à l’ordre du jour car l’existence de cette structure ignore le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et faire des choix d’organisation de société originaux et novateurs. Face à l’OMC l’europe est largement perçue comme une courroie de transmission du pouvoir d’une caste coupée du réel sur la masse des citoyens. Nous avons tout ce qu’il faut pour une renaissance européenne à part une classe politique européenne ayant un grand dessein pour les européens. (1) http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=42525


    • Cug Cug 1er octobre 2008 11:21

       Pour une Europe indépendante, solidaire et progressiste il faut la couper de l’oligarchie financière anglo-saxonne et de son système (très profitable pour elle) libre-échangiste.


      • Traroth Traroth 1er octobre 2008 11:48

        Un article remarquable, qui part d’un constat tout à fait exact. Malheureusement, si les dirigeants européens avaient le courage de faire l’Histoire, ça se saurait... Je ne suis pas très optimiste quant au bilan de la crise actuelle pour l’Europe, et je pense que la crainte de l’auteur de voir simplement l’Europe changer de maitre, des Etats-Unis à la Chine (puisqu’il faut la nommer) ne se réalise tôt ou tard (quand on voit le comportement de Sarkozy lors des Jeux Olympiques, on se dit que le processus est déjà bien entamé en France. Vous imaginez ce même Sarkozy servile avec les Chinois prendre des décisions courageuses pour faire de l’Europe la puissance dirigeante mondiale ? Pas moi !). Bref, si vous ne parlez que l’anglais, commencez à prendre des leçons de mandarin, ça va servir...

        Cela dit, en maitère de crédits foireux, la France n’a pas vraiment ce qu’on peut appeller le nez propre :

        http://traroth.blogspot.com/2008/09/french-subprimes.html


        • Traroth Traroth 1er octobre 2008 14:38

          On peut même aller plus loin dans la prospective : étant donner que l’Europe est la preuve que les "anciennes gloires" ont tendance à se regrouper (l’Union européenne est un incroyable amoncellement d’anciennes premières puissances mondiales, de la Grèce à la Grande-Bretagne, en passant par l’Italie, l’Espagne, la France et l’Allemagne), dans un siècle (si l’humanité est toujours là...), on parlera sans doute d’une union transatlantique... smiley


        • Forest Ent Forest Ent 1er octobre 2008 11:53

          Amha, c’est trop tard :

          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=44363

          Mais cette crise est une vraie chance pour l’UE de montrer sa solidarité avec les US en en prenant plein la g... aussi. Bon app...


          • Francis, agnotologue JL 1er octobre 2008 14:48

            Oui, je crois aussi que ""cette crise est une vraie chance pour l’UE de montrer sa solidarité avec les US en en prenant plein la g... aussi""

            Ps. J’ai mis chance en gras, parce que je pouvais le mettre ni en italiques, ni entre guillemets.


          • Paul Kayat 1er octobre 2008 11:54

            Comme souvent l’auteur tombe juste. Oui, il est temps que l’Europe assume sa place de leader.
            Alors, courage messieurs les politiques, nous sommes derrière vous. L’occasion est là. Il convient juste de tendre le bras pour la saisir rapidement.


            • pallas 1er octobre 2008 12:35

              L’article est une erreur, il aurait fallu que l’europe donne les 700 milliards aux americains pour que ceux ci puissent sortir de la crise, et que le contribuable americain n’est pas a subir la crise. L’europe se doit d’aider les americains et cela en serai un honneur et une preuve de vassalité. Si l’europe donnai juste les 700 milliards demander, alors wall street repartirai a la hause, et l’economie americaine aussi, il est dommage que nos dirigeants n’est pas fait cela.


              • Zalka Zalka 1er octobre 2008 13:33

                Une preuve de vassalité ?

                Tu dérailles complètement Palla. Libre à toi de te faire enculer à sec avec le sourire, mais il n’en est pas question en ce qui me concerne.

                Ami et allié des USA, pourquoi pas ! Mais vassal, jamais.


              • ZEN ZEN 1er octobre 2008 13:46

                "Vive la crise" ! disait Y.Montand dans les années 80...
                On a vu !
                La finance n’apprend rien !


                • La Taverne des Poètes 1er octobre 2008 14:11

                  Ok mais pourquoi "A l’Elysée, naturellement  !" ? La présidence de l’Europe se tiendrait-elle à l’Elysée ? L’Europe aurait pu saisir sa chance mais chaque pays se débrouille dans son coin avec les moyens du bord et Monsieur Blablabla Bling Bling se pavane et fait des discours sans conséquence.


                  • ronchonaire 1er octobre 2008 14:49

                    Il faudrait savoir ! D’un côté, on fait tout pour ne pas construire l’Europe politique, arguant que nous sommes déjà allés "trop loin" dans ce domaine ; et de l’autre, on s’attend à ce que l’UE mène une politique économique d’envergure mondiale.

                    Le problème vient du fait que l’UE en tant que "première puissance économique mondiale" est un mythe. L’UE a certes un marché unique pour les biens et services mais c’est à peu près tout ; même la mobilité des facteurs de production (capital, travail) n’est pas parfaite au sein de l’UE. D’autre part, les 27 n’ont pas (encore) la même monnaie et il subsiste d’énormes différences en termes de politiques budgétaires, fiscales et sociales. Enfin, les divergences d’intérêt au sein des 27 sont telles qu’il est impossible de mener une seule et même politique économique au niveau européen. Regardez comment les français et les allemands se bagarrent au sein d’EADS, à l’échelle d’une simple entreprise ; et vous voudriez que les 27 s’entendent pour mener une politique économique commune ?! La seule solution serait de créer une véritable Union politique, en supprimant les Etats-nations au passage ; or, les différents référendums de ces dernières années nous ont montré que les opinions publiques ne veulent pas de cette voie-là.

                    Enfin, il ne suffit pas d’ajouter des PIB nationaux pour faire une "puissance économique" ; à ce compte-là, on peut ajouter le PIB du Canada et du Mexique (membres de l’ALENA) à celui des Etats-Unis et bingo, on obtient une "puissance économique" encore plus importante que l’UE. Or, la dimension de "puissance" va bien au-delà des simples indicateurs économiques ; l’UE en est d’ailleurs la meilleure illustration.


                    • polic 1er octobre 2008 16:04

                       Cela pourrait être une chance, En 1929 l’Europe ne s’est pas remise du conflit de la "Grande Guerre", il y a aussi la déconfiture des capitalistes de notre continent à la suite du désastre causé par ne non remboursement des Emprunts russes, il y a aussi la naissance du facisme non seulement en Italie, mais aussi dans l’Europe centrale. Aujourd’hui 1929 n’est pas une référence en ce qui concerne l’Europe quant à ses capacités à se remettre sur pied, j’irai même à croire que nous pouvons nous passer de Wall Street pour nous redresser, Bien entendu après avoir éponger nos différents passifs financiers. Malgré ses luttes historiques tant nationale qu’internationales L’europe a toujours résisté aux incohérences financières du, Nouveau Monde, cela commence un siècle après sa découverte par Christophe Colomb, causant l’effrondement de l’économie de l’Espagne et la ruine de banques tel celle des Fuger, banquier de Philippe II, Et notre financier Law, avec sa banqueroute, un anglais qui résussit à ruiner des français les mêmes crétins que l’on retrouve aujurd’hui, et tout le XIX° siècle avec ses faillites, ses arnaques et autres déroutes financières ou économiques qui ont souvent été, même indirectement, sources de guerres meutrières.

                       Aujourd’hui, l’Europe peut, dans une juste mesure, redresser la barre, elle a des atouts, elle a des chercheurs, nous ne sommes pas à la traine des innovations, notre industrie est riche et ses capacités sont énormes. Mais pour cela il faut une volonté politique et juridique, deux projets de constitutions ont été réjetés, que ce soit par référendum ou par adoption parlementaire. et notre continent est tombé en catalepsie Il ést évident que demander à la vox populi de se prononcer sur un tel sujet alors que les trois quarts des Européens ignorent leur propre constitution, quant au projet soumis à des parlementaires, ceux-ci ne la connaissent, pour la plupart qu’à travers les articles qui concernent leur propre réelection.

                       Si les européens veulent s’unir qui le disent eux-memes et clairement Posons leur :donc trois ou quatre possibilié d’y répondre :

                      NON nous ne voulons pas de l’Europe
                      OUI pour une Europe démocatique fédérale
                      OUI pour une Europe démocatique conférérale
                      OUI pour une Europe mais seulemenr unie en défence extérieure, en représentation diplomatique et en politique monétaire.

                       Si les gouvernements européens ont la courage de le réclamer, Si le référendum a lieu le même jour dans la, communauté, alors il appartiendra à l’assembée parlementaire de Strasbourg de décider et de discuter de promouvoir une éventuelle constitution. Seuls les parlemenatires européens élus démocratiquement ont le pouvoir à débattre sur ce sujet important. Qui dit débat confrontation ou échange d’idés dit aussi lumière.


                      • Traroth Traroth 1er octobre 2008 16:22

                        En distinguant dans un tel référendum la fédération de la confédération, et donc en divisant les votes entre les deux, on est déjà certain que ça sera une des deux autres possibilités qui l’emportera. C’est mathématique, à ce niveau-là !


                      • Traroth Traroth 1er octobre 2008 16:24

                        Mais j’approuve le principe d’un tel référendum, je tiens à le préciser.


                      • Traroth Traroth 1er octobre 2008 18:36

                        C’est marrant, mes deux commentaires se sont inversés...


                      • plume plume 2 octobre 2008 15:17

                        et la lumiere fut ..


                      • Francis Francis 3 octobre 2008 19:54

                        Un référendum ? Et pourquoi pas la démocratie pendant que vous y êtes !


                      • impots-utiles.com 1er octobre 2008 17:32

                        Une loi limitant les parachutes dorés pour les dirigeants d’entreprise va être proposée par le gouvernement de Nicolas Sarkozy. Parallèlement, la France va réunir « dans les prochains jours » les responsables des pays européens du G8 et de la zone euro.


                        http://www.impots-utiles.com/le-gouvernement-envisage-une-loi-limitant-les-parachutes-dores.php


                        • Christoff_M Christoff_M 1er octobre 2008 17:46

                           l’Europe avec son système propre, et sa banque européenne, devraient montrer à cette occasion leur indépendance et le role de la banque européenne !! si tout marche bien....

                          mais les banques sont un système de vase communiquants, donc il peut y avoir des trous subitement que meme les responsables en place ont du mal à expliquer !! nous l’avons vu dans l’affaire Kerviel, la mauvaise fois des cadres, l’opacité des échanges bancaires, et le système de tète de turc, spécialité française, on devrait plutot dire tete de Kerviel ou tete de français, l’encadrement en haut lieu étant rarement inquiété, avec du sursis et des amendes très "gentilles" sur les consignes de collègues au pouvoir !!


                          • pashmina pashmina 1er octobre 2008 17:46

                            Questions à l’auteur de l’article, répond qui veut bien :

                            "Pourtant, beaucoup de dirigeants européens continuent, et encore récemment, à prendre l’économie américaine pour modèle. Faut-il leur rappeler que" ...etc

                            De qui parlez-vous exactement ? 

                            Alors ... beaucoup de dirigeant européens, par extension, ne prennent pas l’Amérique pour modèle aussi ? pourquoi faire de l’Europe une entité aussi homogène et pourquoi la personnifier ainsi ? ...


                            • Christoff_M Christoff_M 1er octobre 2008 17:58

                               peut etre que certains rèvent encore d’une Europe fédérale, à l’image des états unis, mais vu l’état des USA actuels beaucoup de grands experts, "spécialistes" la mettent un peu en veilleuse n’osant pas aller argumenter dans les débats, vu que leur modèle économique a montré ses limites !!


                            • Canine Canine 2 octobre 2008 03:38

                              Je doute que l’Europe soit d’humeur à prendre les rènes de l’économie mondiale. Au mieux, elle prouvera que par une pondération législative des mécanisme financiers, on peut limiter les dégats d’une crise. Mais je doute qu’elle fasse plus sur la scène internationale.
                              Après, si elle me fait me tromper, et qu’elle saisit cette chance, je serais le premier à m’en réjouir.


                              • Cug Cug 2 octobre 2008 09:59

                                 L’Europe est sous influence de l’oligarchie financière anglo-saxonne. La preuve elle va mettre en place son plan Paulson !

                                Par contre quid des paradis fiscaux et des chambres de compensation.


                                • herve33 2 octobre 2008 10:44

                                  Entièrement d’accord avec l’auteur , l’Europe doit absolument prendre les initiatives car c’est désormais la seule puissance qui puisse encore nous éviter de tomber dans le chaos . Mais le problème c’est qu’il est peut-etre déjà trop tard .... 

                                  D’après le bulletin d’Europe2020.org de Juin 2008 consultable ici , la banque centrale Europénne serait la seule qui puisse encore avoir un effet sur les marchés financiers .

                                  Dans tous les cas , n’en déplaisent aux tenants de la politique du laissez-aller tenu par l’administration Bush , il faut hausser les taux d’interêts pour obliger les US à le faire et éviter le plongeon du dollar et surtout combattre l’inflation . Si on ne le fait pas , les US seront obligés de le faire dans la panique quelques mois plus tard pour sauver ce qu’il reste de leur économie et l’inflation rongera la pouvoir d’achat de tout le monde .

                                  D’après Europe2020 , Trichet aurait donc entièrement raison de ne pas céder aux sirènes des politiques qui lui disent de baisser les taux pour relancer le crédit , cela serait le meilleur moyen de cautionner des pratiques des financiers verreux qui se sont gavés de la bulle du crédit et surtout éviter d’avoir une méga inflation qui rique d’etre à 2 chiffres . 

                                  Il faut noter que si les US en sont là aujourd’hui , c’est en partie parce que la FED n’a pas relevé ces taux , certes l’économie américaine aurait ralentie , mais bien moins que ce qui va se passer maintenant et dans les mois qui viennent .



                                  • polic 2 octobre 2008 15:34

                                    Effectectivement je me suis trop attardé sur l’écroulement de Wall Street et de ses répercutions en Europe je ne voyais qu’une approche pour tenter de fortifier notre continent sur le plan économique et politique. Cette catastrophe montre effectivement notre faiblesse qui nous met dans une situation de soumission aux. politiques étrangères.

                                    Mais il n’y a pas que la surpuissance des USA comme danger, c’est oublier qi’il y a un mois toute l’Europe était sur le qui-vif devant les problèmes du Caucase qui ne sont pas encore réglés à cette heure, et que nous sommes encore à la veille d’une extension de ces conflits (Ukraine, Pays Baltes et autres) et que devant ces menaces nous sommes quasiment désarmés et vulnérables.

                                    Cessons de nous étalonner par rapport aux USA, ce pays n’a pas encore terminer sa "découverte"  : devant l’immensité de ses deserts qui peuvent encore produire encore de nombreuses richesses, dont certaines encore insoupsonnées aujourd’hui et quand nous ajoutons les richesse de L’Orient, ce n’est plus l’époque de tergiverser, q uand en plus, on compare notre potentiel démographique avec le leur.

                                    Et leur dynamique intelectuielle aussi puissante que la notre, pourrait même les aider l’Inde ou La Chine à poser le pied sur la planete Mars avant tout le monde.


                                    • JONAS JONAS 2 octobre 2008 22:22

                                      Certains délirent graves sur cet article ! L’Auteur en tête !

                                      L’Europe première puissance économique mondiale ! ! !

                                      Vous capitalisez vos dettes, vous êtes trop drôles !

                                      Depuis les 12, vous n’avez pas arrêté de faire entrer dans ce machin des pays pauvres ! 15, une bagatelle.

                                      Bon, je vais chercher une quinzaine de SDF dans les jours à venir, pour devenir riche ! ?

                                      Vous avez vraiment une logique remarquable.

                                      Votre euro en réalité, ne vaut pas 0,80 FRANC ! Et le dollar environ, 3,50 francs. Même M. Forest n’a pas démenti cette évaluation que j’ai donnée dans un autre article.

                                      L’euro c’est " Trichet " au sens propre et figuré ! Les USA n’ont jamais attaqué l’Euro surévalué, uniquement par intérêt, il leur permet de nous rafler une majorité de marchés.

                                      S’il avait la valeur que vous croyez, ça fait longtemps que les pays producteurs de pétroles et de matières premières se feraient payer en euro.

                                      Avant la chute du dollar, l’euro sera tombé au quart de sa valeur et ce serait une bénédiction, notre balance commerciale ferait un bond record ! Mais ne vous faites aucunes illusions, nous serons économiquement morts, avant que cela se produise.

                                      Nous sommes dans le même bateau avec les USA, s’ils coulent, nous couleront avec eux.

                                      C’est beau les rêves, mais les vôtres risquent de tourner au cauchemar.

                                      Bonne soirée.


                                      • Forest Ent Forest Ent 3 octobre 2008 11:46

                                        M. Forest n’a pas démenti cette évaluation

                                        Je me permets de vous rappeller que nous n’étions pas arrivés à un consensus, mais avions fait un pari : vous avez parié que l’euro chuterait avec le dollar, et moi que le dollar se casserait la gueule tout seul.


                                      • JONAS JONAS 3 octobre 2008 12:34

                                        JONAS à : Forest,

                                        Pour l’instant, c’est l’euro qui plonge, mais j’ai bien peur que nous ayons raison tous les deux.

                                        @ +


                                        • Forest Ent Forest Ent 3 octobre 2008 13:17

                                          Pour l’instant, c’est l’euro qui plonge.

                                          Il ne serait pas raisonnable de juger à aussi court terme. Une échéance raisonnable pour voir se lever la poussière me semble être juin 2009.


                                        • thomthom 4 octobre 2008 12:48

                                          Cette crise peut etre une chance pour l’Europe si elle contribue à faire en sorte que l’euro devienne en quelques sortes la "nouvelle monnaie de référence mondiale", en remplacmeent du dollar qui ne vaut plus grand chose et risque de perdre encore de sa valeur.

                                          Mais il ne faut pas rever, effectivement, nos économie sont très liées et cette crise aura quand même de facheuses conséquences chez nous.

                                          Enfin, si cette crise contribue aussi à faire enfin revenir les prix de l’immobillier à un niveau "normal", c’est à dire nettement inférieur aux prix actuels, la majorité de la population ne sera pas perdante. Ceux qui sont déjà propriétaires pourront accéder à mieux avec un effort financier plus raisonnable, et les locataires actuels ou nouveaux arrivants annuels sur le marché (les jeunes) pourront peut-etre à nouveau se loger décemment.

                                          On ne peut pas raisonnablement augmenter les salaires, alors pour que le pouvoir d’achat s’améliore, il n’y a pas 36 solutons : il faut faire baisser les prix. Commencons par le premier poste de dépense des ménages (l’immobilier), dont la valeur, coup de bol, est largement spéculative plus que factuelle. Ca serait d’autant plus justifié que ces prix ont augmenté de facon délirante ces dix dernieres années, sans justification économique valable.

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