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Accueil du site > Actualités > Europe > La révolution silencieuse de l’Islande. Un précédent inquiétant pour (...)

La révolution silencieuse de l’Islande. Un précédent inquiétant pour nos élites politico-financières

« Ne croyez pas, chers compatriotes, ceux qui proposent que nous sortions de l'euro. L'isolement de la France serait une folie. La fin de l'euro, serait la fin de l'Europe. Je m'opposerai de toutes mes forces à ce retour en arrière qui ferait fi de 60ans de construction européenne qui ont apporté la paix et la fraternité sur notre continent. Je le dis avec d'autant plus de fermeté que j'ai toujours milité pour la préférence communautaire et que je me suis toujours battu pour la protection de notre industrie... » Voilà en substance les mots du Président de la République à propos de la monnaie unique. (1)

Nous avons tous compris que les élites des partis d'alternance au pouvoir, s'accrocheraient, quoi qu'il en coûte, à la monnaie unique. Pourtant la construction européenne ne s'est pas toujours faite dans l'intérêt des peuples européens. Déjà en 2005, le Nobel français d'économie Maurice Allais évaluait les effets de l’abandon de la préférence communautaire, décidé en 1974 par Bruxelles sur les économies nationales. Il établissait la baisse du taux de croissance du PIB réel par habitant de l’ordre de 30 à 50% pour les pays signataires du traité de Rome.

Déterminé à faire bouger les lignes, en juin 2010 Maurice Allais s'était indigné de la destruction programmée de notre industrie et de notre grenier agricole dans la publication économique interne de la prestigieuse école des Mines : « L’enjeu capital actuel est le risque d’une destruction de l’agriculture et de l’industrie françaises. Ce danger est réel et j’emploie le mot destruction car il est représentatif de la réalité. Un tel risque provient du mouvement incessant des délocalisations, elles-même dues aux différences de salaires entre, d’une part, des pays développés tels que ceux de l’Amérique du Nord ou d’Europe de l’Ouest, et, d’autre part, ceux d’Asie ou d’Europe orientale, par exemple la Roumanie ou la Pologne »

Maurice Allais suggèrait le rétablissement des préférences régionales. Il revendiquait un protectionnisme raisonné et pragmatique en marge de la rigidité de l'idéologie néolibérale. « Un point essentiel tient à la définition de ces espaces régionaux, qui ne devront pas être trop vastes et devront rechercher une homogénéité interne, ce que je définis comme « des ensembles régionaux groupant des pays de développement économique comparable, chaque association régionale se protégeant raisonnablement vis à vis des autres. » » (2)

Le diplomate Stéphane Hessel, auteur du best-seller « Indignez-vous ! »ne serait pas loin de partager le point de vue de Maurice Allais quand il affirme : « Ce n'est pas en se donnant à une idéologie qu'on fera progresser la société : on le fera par une réforme équilibrée et démocratique. Les idéologies ont fait beaucoup de mal, l'idéologie communiste comme l'idéologie néolibérale. Il faut écouter les gens, savoir ce qui les indigne, comprendre sur quoi on peut travailler avec eux, et non pas leur dire, comme le font les idéologues : voilà ce que tu dois faire. » (3)

S'agissant du rôle protecteur de l'euro pour les pays membres, le prix Nobel américain d'économie Paul Krugman, lui non plus, ne s'y est pas trompé. Voilà un expert indépendant des luttes intestines européennes, qu'on ne peut accuser d'être à la foi juge et parti et qui nous fait un décryptage sans état d'âme.

L'expérience résultant de l' analyse comparée entre d'une part l'Irlande, pays européen de la zone euro et d'autre part l'Islande, pays européen extérieur à la zone euro, s'avère très instructif. On a affaire à deux pays de taille modeste, voisins et au niveau de vie assez semblable.

Paul Krugman constate qu' « avant l'éclatement bancaire, la dette publique irlandaise était faible. Or, les contribuables devenant soudain redevables pour d'énormes pertes bancaires, alors même que les recettes plongeaient, la solvabilité du pays fut mise en doute. L'Irlande tenta alors de rassurer les marchés avec un sévère programme de réduction des coûts.
Prenez une minute pour réfléchir à cela. Ces dettes furent contractées, non par des programmes publics, mais par des magouilleurs privés qui ne cherchaient rien d'autre que leur propre profit. C'est maintenant aux citoyens irlandais lambda de porter le poids de ces dettes. Enfin, pour être plus précis, ils portent un poids bien plus lourd que la dette - parce que ces réductions de coûts ont causé une grave récession, ce qui fait qu'en plus de supporter les dettes bancaires, les Irlandais souffrent aujourd'hui d'une baisse de leurs revenus et d'une hausse du chômage. »

En revanche, « à ce stade, l'Islande semble faire mieux, pour le moins, que son quasi-homonyme. Sa crise économique ne fut pas pire que celle de l'Irlande, ses pertes d'emplois moins sévères, et elle semble en meilleure posture pour une reprise. En fait, les investisseurs semblent considérer aujourd'hui que la dette islandaise est plus sûre que la dette irlandaise. Comment une telle chose est-elle possible ? …… l'Islande a laissé les créanciers étrangers des banques qui s'étaient emballées payer le prix de leur propre manque de jugeote plutôt que d'obliger ses propres contribuables à garantir de mauvaises dettes privées. Comme le note le Fonds monétaire international - d'un ton approbateur ….
L'Islande a également bénéficié du fait que, contrairement à l'Irlande, elle possède encore sa propre monnaie : la dévaluation du krone, qui a rendu les exportations islandaises plus compétitives, fut un facteur important dans la limitation de la crise islandaise. » (4)

Il faut tout de même préciser que l'Islande a fait sa révolution en douceur, événement historique aux portes de l'Europe qui n'a pas été relayé par la « grande » presse audiovisuelle.

En 2008, confronté à la faillite brutale du système bancaire, le pays fait le choix de nationaliser les banques. Très vite le pays doit faire face à la faillite d’Icesave, une banque en ligne dont les opérations étaient tournées notamment vers le Royaume-Uni. Sous la pression de la commission européenne le gouvernement soumet un projet de loi au parlement prévoyant le règlement de la dette par l'Etat islandais. Le parlement vote le renflouement des banques. Le texte prévoit le paiement échelonné d'ici à 2024 d'environ 3,8 milliards d'euros, soit l'équivalent de près de 40% du produit intérieur brut annuel de l'île, ruinée par l'effondrement de ses banques en octobre 2008. Mais les contribuables irlandais ne l'entendent pas de cette oreille. Une pétition citoyenne circule, ratifiée par près d'un islandais sur quatre (5). Le Président du pays, Olafur Grimsson refuse de promulguer la décision éminemment politique et prend l'initiative de soumettre ce choix de politique à référendum. Les Islandais rejetteront le texte à la majorité écrasante de 93%.

Consécration de cette révolution, l’élection d’une Assemblée constituante le 27 novembre 2010. Un appel à candidatures (étaient exclus les élus nationaux. Il fallait avoir dix-huit ans révolus et être soutenu par au moins trente personnes) a suscité des vocations chez 522 volontaires. C’est parmi eux qu’ont été élus les 25 constituants.

Les constituants se réuniront à partir de la mi-février 2011 et rendront leur copie avant l’été. (6) Parmi les propositions qui reviennent le plus souvent, on peut noter la réaffirmation de la séparation de l’Église et de l’État, la nationalisation de l’ensemble des ressources naturelles et une séparation claire des pouvoirs exécutif et législatif. Il s’agit donc de l’élaboration d’un nouveau contrat social et, pour un tel objectif, il faut, ce que beaucoup ici semblent ignorer, la participation de toute la nation.

Dans une interview avec l’agence d’information financière Bloomberg, le Président Olafur Grimsson explique :« La différence [avec l’Irlande] c’est qu’en Islande nous avons laissé les banques faire faillite. C’étaient des banques privées et on n’y a pas injecté d’argent pour les maintenir à flot ; l’Etat n’a pas à assumer cette responsabilité. »

Il renchérit :« L’Islande se porte bien mieux qu’attendu » et ajoute : « Peut-on demander aux gens ordinaires – les agriculteurs et les pêcheurs, les enseignants, les docteurs et les infirmières – d’assumer la responsabilité de la faillite des banques privées ? Cette question, qui fut au cœur du débat dans le cas de la banque islandaise Icesave, va être la question brûlante dans de nombreux pays européens. » (7)

 

[1]http://www.dailymotion.com/video/xgcyby_voeux-du-president-nicolas-sarkozy-aux-francais-pour-2011_news

[2]http://hal-ensmp.archives-ouvertes.fr/

[3]http://www.rue89.com/entretien/2010/12/30/stephane-hessel-12-aubry-serait-ma-candidate-preferee-182841

[4]New York Times News Service chronique pour la RTBF

http://www.rtbf.be/info/economie/chronique-de-paul-krugman/mangeons-les-irlandais-279878

[5]http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20100106trib000458844/le-president-islandais-en-vedette-dans-la-presse-anglo-saxonne.html

[6]http://www.parisseveille.info/ et http://www.politique-actu.com/debat/islande-fait-revolution-election-constituante-scoop/211358/

[7]http://www.bloomberg.com/


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104 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 7 janvier 2011 10:54

    Oui, l’Islande montre la voie. Il me semble tout de même que c’est le peuple, qui a refusé par référendum de payer la note et non le gouvernement Islandais (?).
    Il est totalement hallucinant de faire porter la dette de financiers cupides, par les peuples, et pourtant c’est bien ce qui se passe partout ailleurs et aucun politique ne réagit et ne vient crier « au loup ». La conclusion est évidente...

    Mais il sera très difficile d’en faire de même. D’abord, bien prévenus, nos « gouvernants » ne nous demanderont jamais notre avis, ensuite, comme indiqué précédemment, les politique sont complètement à la botte du pouvoir financier.

    Bon, « leur » système va s« effondrer, juste parce que lorsque les tours de l’illusionniste sont connus, il ne trompe plus personne, et parce que il a atteint le bout des ses possibilités de captation de richesses. Il ne lui reste guère qu’une »bonne grosse guerre" pour mobiliser et rebondir. Oseront ils ? Méfions nous, dans le passé, ils se sont largement servi des guerres pour remodeler la société.

    Vous voulez savoir qui sont (une grande partie de) nos PREDATEURS ?

      Lire les 20 réponses ▼ (de plancherDesVaches, Alpo47, sisyphe , gimo, Francis, agnotologue, Vipère, rastapopulo, Peachy Carnehan, dom y loulou)

    • Hermes Hermes 7 janvier 2011 11:23

      Ce qui est remarquable, c’est le côté non-violent de cette révolution.

        Lire les 11 réponses ▼ (de Massaliote, plancherDesVaches, Bodhi, Alpo47, gimo, dom y loulou)

      • wesson wesson 7 janvier 2011 11:58

        Bonjour l’auteur,

        Nous vivons effectivement dans une époque ou l’oligarchie qui a pris le pouvoir et ne s’en cachait même plus commence à prendre peur.

        Et c’est pourquoi par exemple les initiatives telles que celles de Cantonna ou de Hessel leur foutent une frousse bleue. Ils ont peur d’un footballeur vaguement médiatique et d’un vieillard - la preuve, au pays-bas une loi anti bankrun vient d’être adopté pour condamner les lanceurs d’initiatives à la cantonna !

        Pour en revenir au sujet de l’article, bien évidemment que la reprise du pouvoir par le peuple d’Islande fonctionne, qu’elle s’est fait certes sans violences mais pas sans pression ni lutte. Il ne faut pas oublier que le parlement Islandais a été quasiment assiégé pendant des semaines par les gens qui jetais des œufs à leurs oligarques : il n’y a certes pas eu des morts, mais je pense qu’ils en ont fait dans leur froc, et comme d’habitude ce n’est que sous la contrainte du peuple que l’oligarchie a été forcé de céder !

        Montrer que en dernière analyse c’est le peuple qui détient le pouvoir et que bien organisé il peut faire plier n’importe qui ou n’importe quoi, voilà bien quelque chose que nos médias ne montrerons jamais ! Bref ce n’est pas demain la veille que nous aurons des infos islandaises sur nos télés, à moins qu’elle soient négatives.

          Lire les 5 réponses ▼ (de Massaliote, ffi, wesson)

        • Daniel Roux Daniel Roux 7 janvier 2011 12:06

          Le gouvernement islandais voulaient nationaliser les dettes des banques. C’est le président de la république qui a imposé le référendum.

          Comme quoi, lorsqu’un seul homme courageux, honnête et lucide occupe les plus hautes responsabilités, tout espoir n’est pas perdu et le meilleur peut arriver.

          Évidemment dans le cas contraire, c’est à dire dans la plupart des pays de l’Union Européenne, c’est la cata.

          Manque de bol, les Français ont touché le gros lot, ils ont le pire du pire. Un américanophile maladif en retard d’un siècle et demi, d’âge mental 14 ans, qui n’aime que le fric et la frime. Transférer les dettes des banques à la dette publique et en profiter pour cracher sur le modèle que les Français ont choisi est la moindre des choses pour le « président des riches ».


          • Antidote Europe 7 janvier 2011 12:19

            Pas certain que le « mérite » revienne exclusivement au Président islandais. Le Président a pu s’appuyer sur un fort élan populaire. Peut-être même s’est -il résigné à proposer un référendum sous la pression populaire. Entendez bien, le quart du peuple qui ratifie une pétition d’initiative populaire, ce n’est pas rien. C’est comme si en France 16 millions de personnes appelaient à un référendum sur une question qui engage l’avenir de la Nation.


          • logan 7 janvier 2011 12:21

            Bonjour, pour l’instant l’Islande ne me semble pas être une menace suffisante visiblement, mais le fait que les spéculateurs puissent décider de la valeur de leur monnaie reste un moyen de pression à la disposition des financiers pour mettre à genou l’Islande.

            Pour la France, vous comprendrez qu’il n’est pas question des mêmes intérêts, je pense sincèrement que revenir au franc, et donc permettre aux spéculateurs de nous mettre à genou via notre monnaie, soit très judicieux pour un gouvernement révolutionnaire.
            Il vaut mieux rester dans l’euro.

            L’islande a montré en nationalisant les banques qu’il existait un moyen de se libérer de la pression que la finance peut exercer via les dépots et la nécessaire continuité des services bancaires.
            Il est possible aussi de se libérer de la pression des taux d’intérêts en restructurant la dette, en utilisant la création monétaire, et en utilisant l’épargne pour financer les déficits de l’état d’une manière 100% publique ...
            Mais se libérer de la pression via les taux de change demanderait d’obtenir des accords multilatéraux avec de nombreux pays, ce qu’un gouvernement non néo libérale et non soumis à l’empire américain n’obtiendrait jamais.


            • sisyphe sisyphe 7 janvier 2011 12:22

              Très judicieux de citer ici l’exemple de l’Islande, qui montre qu’un état peut parfaitement reprendre les rênes, ne pas se laisser dicter la loi des mafias bancaires, abandonner la dette dûe aux organismes privés et étrangers, nationaliser les banques, laisser couler celles qui sont en faillite, et réinstaurer une démocratie maître de son destin et de ses choix. 


              L’Argentine a fait de même en 2002, et ne s’en porte que bien mieux depuis, étant devenuer un des pays d’Amérique du Sud à la croissance la plus soutenue, avec augmentation des salaires, préservation des acquis sociaux, etc....

              Comme les rares esprits lucides de ce temps ; Maurice Allais, Jorion, James Robertson, le disent depuis des années, une solution existe ; l’indispensable réforme monétaire, qui permettra de se débarrasser de la dictature et du joug des mafias financières, même à l’échelle d’un pays.. 

              Comme ce ne sont pas les dirigeants ni français ni européens actuels, totalement inféodés à ces mafias qui entreprendront cette réforme, il ne faut compter que, comme en Islande, sur un référendum d’initiative citoyenne, que sur la pression populaire, pour y parvenir. 

              Que l’exemple islandais soit cité, détaillé, que ces informations soient le plus largement diffusées sur la toile, de proche à proche, pour faire comprendre à la majorité des citoyens que cette démarche est non seulement nécessaire, vitale, mais, surtout, POSSIBLE. 

              Merci de votre article. 
              Lire la suite ▼
                Lire les 5 réponses ▼ (de agent orange, sisyphe , Peachy Carnehan)

              • kéké02360 7 janvier 2011 13:12

                La révolution du bas de laine ( bank run ) est non violente aussi, éviter d’emprunter l’est aussi,changer de banque pour une banque coopérative ( genre crédit coopératif ..... ) çà le fait aussi et réduire sa consommation au maximum complète notre action !!!

                Je le fais !

                Et vous !!!?????? smiley


                • cathy30 cathy30 7 janvier 2011 13:14

                  JJR merci pour cet article salutaire.

                  L’islande a plusieurs atouts que nous n’avons malheureusement pas. Elle n’est pas dans la zone euro. son gouvernement n’est pas tout à fait assujettie à l’oligarchie (les oeufs et le siège n’auraient pas suffit) Il y a le froid qui lie obligatoirement le peuple dans une grande solidarité nécessaire à la survie. Mais cela reste tout de même un bel exemple pour le peuple européen. Nous n’avons pas à payer les dettes des spéculateurs et le peuple est souverain.


                  • Roche 7 janvier 2011 13:28

                    Pas un mot sur les émeutes du magrheb curieux quand même ! la Tnisie et l’Algérie vivent un tournant historique de leur existence et en Europe Motus... lorsque c’est pour stigmatiser le pire on a droit a une déferlante de billets, mais là rien, rien, rien...

                    D’autant qu’au moment du déclenchement de ces émeutes qui ont encore pris de l’ampleur aujourd’hui, Sarko royal dsk et bien d’autres nantis passaient d’agréables vacances au Maroc... mais regardez la haut, peut être que la contagion viendra du bas sans que personne ne s’aperçoive de rien ... les informations circulent via les réseaux sociaux comme facebook, et les internautes de l’autre coté se sont rassemblés sur tous le net afin de faire circuler tout ce qui se passe... A notre bon JT de 20h que papa et maman nous avaient gentiment appris a regarder sans broncher, pas un pet à se sujet, nada ... donc attentons que l’Islade bouge et à suivre hein ...



                    • Pyrathome pyralene 7 janvier 2011 13:40
                      La révolution silencieuse de l’Islande. Un précédent inquiétant pour nos élites politico-financières.....
                      Et oui, ils sont tellement inquiets, qu’aucun média dominant n’en fait ses choux gras.....
                      On n’en parle pas, tout simplement, faut pas donner des mauvaises idées à la populasse, voyons !

                      • Airbus Airbus 7 janvier 2011 14:04

                        amis lecteurs bonjour,

                        vous avez raison de souligner qu’ en ce moment, ça chauffe en Grèce/Angleterre/Islande/Espagne/Algerie/Tunisie. Ces pays restent tout de même limitrophe au notre et nous que faisons nous, nous erguotons sur le pourquoi du comment de la neige qui tombe.

                        Il n’y a pas à dire, il y a bien une ’exeption française’. 

                        Concernant la crise je suis comme tout un chacun persuadé qu’elle est là, dans les pays sus-nommés. Mais alors ici, j’ai beau regarder dans ma ville moyenne, les cadies à 300 euros dégueles aux caisses de nos grands intermarchés, véritable temple de le consommation, les voitures 4x4 et autre 3008 au station font des pleins à 50/60/80 euros. Entre nous je suis bien le seul à mettre 10 euros (essence qui augmente au demeurant)

                        Regardez toute cette haine envers le fonctionnaire. L’ouvrier vous dira que comme lui le fonctionnaire doit trimer, qu’il doit être exploité comme lui. Bien sûr vous n’entendrez pas un particulier dire qu’il se bat pour avoir les mêmes droits que l’autre.

                        Quand vous avez une justice et autre psy ou vindique qui vous expliquent que ma fois, mettre des détenus au mitard, ou qui se sont faits violer ou qui deviennent SDF et bien c’est de la responsabilité des derniers voire que c’est bien fait

                        et bien moi je pense que le pays est à l’image de sa population, un tas de sadique, completement empetré dans ses névroses, jaloux et qui n’a plus de leçon à donner.

                        Il n’est pas date de se demander quand il arrivera qq chose, n’importe quel péquin verra que dans un livre d’histoire un pays n’a jamais passé 200 ans sans anicroche...alors oui que se soit une révolution, des émeutes, qu’importe....mais moi ce qui m’inquiète c’est la relative tranquillité du pays....

                        c’est comme la source, ça doit travailler en profondeur....


                        bien à vous

                        Lire la suite ▼

                        • wesson wesson 7 janvier 2011 14:11

                          Bonjour Airbus,

                          « vous avez raison de souligner qu’ en ce moment, ça chauffe en Grèce/Angleterre/Islande/Espagne/Algerie/Tunisie »

                          et en même temps, on assiste à l’explosion d’une extrême droite en Suisse, Norvège, Pays-bas, Italie, France, Hongrie, etc etc ...

                          si on voulait faire un parallèle historique, je dirai que nous commençons à voir les effets de la crise financière de 2008. Celle de 1929 avait donné en l’antisémitisme en Europe, le front populaire en France, Mussolini et Italie et Hitler en Allemagne.

                          Comme quoi les mêmes causes (crise du capitalisme) risquent de produire les mêmes effets ...


                        • Pyrathome pyralene 7 janvier 2011 14:16

                          .mais moi ce qui m’inquiète c’est la relative tranquillité du pays....

                          Effectivement, se faire mettre à ce point et ne rien dire relèverait du masochisme ?
                          Probablement dans un premier temps, « mais il n’est pire eau que celle qui dort »....
                          et le risque de raz de marée n’en sera que plus biblique.....


                        • cathy30 cathy30 7 janvier 2011 14:26

                          Airbus
                          il s’est passé la même chose en 39, la France n’était en rien concernée par ce qu’il se passait autour d’elle.


                        • ZEN ZEN 7 janvier 2011 14:18

                          Un Airbus qui fonctionne avec 10 euros de carburant n’ira pas très loin... smiley

                          « La France s’ennuie » (PVPonté : avril 1968)
                          « Aujourd’hui, rien » (Louis xvi : 13 juillet 1789)

                            Lire les 4 réponses ▼ (de plancherDesVaches, brieli67, ZEN)

                          • LE CHAT LE CHAT 7 janvier 2011 14:47

                            j’adore tous les types sur ce fil qui d’habitude crachent sur le FN et félicitent les islandais pour leur refus de soumissions au FMI et à l’Europe néolibérale !  smiley

                              Lire les 5 réponses ▼ (de wesson, LE CHAT, sisyphe , Png)

                            • bakounine 7 janvier 2011 15:09

                              lol le chat qui delire ^^
                              ca y est c’est nouveau sur Ago il est dit qu’il n’y a que le FHaine qui crache sur le FMI et l’europe neo liberale hi hi hi 
                              Fallait oser j’en rigole encore ; le chat arrete la moquette^^


                              • ZEN ZEN 7 janvier 2011 15:13

                                Un bouquin riche d’enseignement :
                                Pourquoi les pauvres votent à droite


                                • LE CHAT LE CHAT 7 janvier 2011 15:18

                                  les riches n’ont jamais tant gagné qu’avec la gauche au pouvoir ! c’est un fait !
                                  la gauche est pourrie , voilà pourquoi son electorat populaire est parti au FN §


                                • cathy30 cathy30 7 janvier 2011 15:33

                                  zen
                                  je ne comprends pas trop cet article de marianne. Le vote de l’amérique profonde n’a pas changé, elle se replie un peu plus sur elle même et conforte leur vote. cette amérique là a toujours brandie la bible pour seule valeur.


                                • enréfléchissant 8 janvier 2011 12:58

                                  Si tu appelles PS gauche, alors oui la gauche est pourrie. 

                                  Les pauvres votent à droite car nulle part on parle de l’anarchisme, qui est pourtant l’idéologie idéale et le système de société le plus parfait. 

                                • brieli67 7 janvier 2011 15:20

                                  http://www.occupiedlondon.org/blog/


                                  La Grèce des rues en complément d’infos.

                                  • brieli67 7 janvier 2011 15:54

                                    d’un sociologue -psychologue social ex enseignant universitaire et collègue
                                    ces dernières années impliqué dans l’interface France-Chine

                                    L’Homme, entre chien et loup, in « De qui demain sera-t-il fait ? », Institut Aspen France, éd. Autrement, Paris, 2008. Jean Michel TRUONG

                                    L’émergence de modes de représentation et d’instruments de pensée adaptés sera la grande affaire de l’esprit dans les âges à venir. Plusieurs siècles s’écouleront sans doute avant que nos pupilles, accoutumées à la lumière crue des soleils artificiels, accommodent aux lueurs incertaines du crépuscule : songeons aux vingt-cinq qui furent nécessaires, depuis Antigone, aux concepts d’individu et de droits attachés à la personne, pour s’imposer - encore qu’imparfaitement - à la conscience universelle. A plus courte échéance - les deux ou trois décennies dont les lecteurs de ce texte ont une chance raisonnable d’être les acteurs - trois ordres de pathologies peuvent être redoutés  :

                                    - Les paniques cognitives en réponse à des situations inédites que nos vieilles catégories ne savent pas prendre en charge. La guerre d’Irak nous en offre une illustration spectaculaire. Dans l’urgence d’un événement proprement impensable, les décideurs américains opérèrent une série de replis successifs sur des positions cognitives préparées à l’avance. Le 11 Septembre fut ainsi, faute de modèle plus pertinent, assimilé à un acte de guerre, Al Qaeda à un Etat agresseur et l’Afghanistan d’abord, l’Irak ensuite, substitués à ce dernier lorsqu’il s’avéra ne pas présenter les caractéristiques - notamment géographiques, démographiques et patrimoniales - désirables d’un point de vue militaire conventionnel : car où faire la démonstration de l’efficacité vengeresse de ses missiles quand l’adversaire n’a pas de territoire, épancher son courroux quand il n’a pas de populations civiles, prélever un butin quand il n’a aucun actif ?

                                    - La glaciation doctrinale autour des identités menacées, le raidissement des nostalgiques de la clarté-distinction, l’insurrection des adeptes d’ontologies obsolescentes, la réaffirmation violente des particularismes, le culte frénétique des exceptions, les exclusions et excommunications réciproques, la balkanisation, enfin, des grands ensembles géopolitiques et idéologiques dont la formation, surmontant les clivages historiques, avait jusqu’ici semblé jalonner la marche de la civilisation. Plus significative à cet égard que les haines immémoriales des fanatiques - telle celle qui depuis l’origine de l’Islam ensanglante shiites et sunnites - qui finissent, tant elles sont récurrentes, par faire partie du décor, est la récente revendication de l’Eglise catholique romaine de Benoît XVI à détenir seule « l’intégrale vérité du christianisme », par laquelle cette institution, jusqu’ici plus portée au dialogue, porte un coup peut-être fatal à un effort lent mais continu de réunification des églises néotestamentaires.

                                    - Le Kriegsweh, enfin, ce désir, cette terrifiante nostalgie de guerre, qui s’empare des désemparés quand, à bout de désarroi, ils se laissent fasciner par la clarté qu’elle instaure, les distinctions qu’elle impose - entre amis et ennemis, ceux qui sont avec nous et ceux qui sont contre nous, ceux qui partagent nos valeurs et ceux qui s’y opposent, les alliés et les traîtres, les combattants et les lâches -, et les jugements expéditifs qu’elle autorise. L’homme du crépuscule chérira la guerre, non pour l’hégémonie, le pétrole ou même les idées, mais pour sauvegarder, aussi longtemps que possible, son esthétique de la ligne claire.

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                                    • rastapopulo rastapopulo 7 janvier 2011 17:02

                                      Moi j’écrirais un article quand le Sin Fen mettra en faillite les banques anglaises en Février NA !


                                      • Triodus Triodus 7 janvier 2011 17:09

                                        +1 brieli (et M. Truong)

                                        En gros : Hominem quero, l’arme ayant remplacé la lanterne !


                                        • franc 7 janvier 2011 17:23

                                          La révolution non-violente islandaise prouve aux sceptiques sincères ou perfides ,malheureusement plus souvent perfides que sincères que non ,contrairement à un commentateur socialisant de la fausse gauche qui a l’habitude de sortir sa litanie des impossibilités de sortir de l’Europe ,de l’euro ou de l’immigration capitaliste mondialiste des capitaux des biens et des personnes ,que oui ,il est possible de sortir de l’Europe ,possible de sortir de l’euro,possible d’arrêter les flux migratoires sauvages de masse de la politique capitaliste mondialiste qui détruit les nations ,les peuples ,les cultures et la nature 



                                          Pour ce qui est de l’euro , j’aime bien cette monnaie qui est bien pratique car supprimant les taux de change--------------------------------------------------mais s’il est nécessaire d’abandonner l’euro du moins provisoirement pour retrouver la souveraineté nationale et combattre le capitalisme financier mondialiste alors oui je serais pour le retour du franc 

                                          • iciailleurs 7 janvier 2011 17:36

                                            Détendez-vous, allons, détendez-vous !
                                            Le retour au franc, c’est à se taper l’ECU par terre.

                                            Bon, c’est pas terrible, mais ça détend.

                                              Lire les 4 réponses ▼ (de wesson, brieli67)

                                            • ourston 7 janvier 2011 19:46

                                              Excellent article qui échappe à la pensée unique et montre que d’autres voies existent


                                              • candide candide 7 janvier 2011 21:16

                                                Le Président de l’Islande, Olafur Grimsson me fait penser à de De Gaulle.


                                                Et comme tous les génies il n’ y en a qu’un par siècle. 

                                                Ça donne une idée de ce qu’il nous attend.......


                                                • friedrich 8 janvier 2011 02:24

                                                  Ce qui nous attend c’est Manuel Valls pour 2012. 

                                                  Jeune, beau, fringant et adoubé par le Bilderberg.

                                                  Donc on l’a dans le cul. Vivement 2044 !

                                                • agent orange agent orange 7 janvier 2011 21:50

                                                  Combien de temps Olafur Grimsson restera en vie ?
                                                  La dernière fois qu’un chef d’état avait appelé pour la suppression de la dette, il s’est fait assassiné.
                                                  Le président burkinabéThomas Sankara avait eu le courage lors du sommet de l’OUA à Addis Abeba en 87 de plaider pour l’annulation de la dette et d’exhorter les leaders africains à faire de même. Il fut assassiné trois mois plus tard.

                                                  Bien sur, ce n’est pas parce que l’Histoire ne plaide pas pour l’optimisme qu’il faille baisser les bras.


                                                  • Agoravix 7 janvier 2011 22:01

                                                    Les islandais sont une ethnie homogene, et les politiques en sont issus. Ils ont eu donc le courage de ne pas penaliser et voler leur peuple.

                                                    Ce n’est pas le cas en France, USA, et Europe en generale ou le communautarisme, le metissage regnent et la solidarité inter ethnique n’existe pas. C’est pourquoi le clan infiltré dans les gouvernements, qui nous dirige, n’a aucun scrupule a nous voler, nous reduire a l’esclavage.


                                                    • friedrich 8 janvier 2011 02:14
                                                      Je suis d’accord que le communautarisme sert ces crapules, mais le métissage non.

                                                      raciste

                                                    • lagabe 8 janvier 2011 08:56

                                                      alors pourquoi , l’islande veurt rejoindre l’euro et une majorité d’islandais est pour rejoindre l’euro


                                                      • friedrich 8 janvier 2011 13:03

                                                        Ca c’est ce que les médias alignées rabâchaient sans cesse en 2008 après leur effondrement. Aujourd’hui, à l’heure de la grave crise que traversent l’Irlande et d’autres pays « sauvés par l’euro », je parierais toutes mes chemises pour un refus clair et net d’une d’une adoption de l’euro.

                                                        Mais ne comptons surtout pas sur les médias alignés pour nous l’apprendre.

                                                        Je pense, à moins qu’on ne la soupçonne de posséder des armes de destruction massive, que l’Islande va rester silencieuse encore très longtemps... C’est à nous de savoir ce qui l’en est via Internet - sans lequel nous n’aurions déjà rien su de leur assemblée constituante du 27 novembre.

                                                      • rastapopulo rastapopulo 8 janvier 2011 13:20

                                                        Bah l’€ est positif pour les meilleurs (monnaie trop faible pour l’Allemagne) et pour les nuls (évite l’instabilité).

                                                        Les vrais perdants sont les pays médian.


                                                      • Tuscany 8 janvier 2011 11:46

                                                        Je suis convaincu que l’Europe a été très utile pour sauver tous les petits pays.
                                                        Je crois aussi que la mauvaise gestion de la politique de l’Irlande a causé tous les problèmes d’aujourd’hui.
                                                        By Tuscany


                                                        • Dominique TONIN dume 8 janvier 2011 11:57

                                                          Très bon article qui pourrait donner du grain à moudre à ceux qui, comme moi, pensent que la sortie de la monnaie unique est possible, certes sous certaines conditions, et qu’elle pourrait même être salvatrice pour notre économie, nos libertés et nos emplois !
                                                          La comparaison entre l’irlande et l’islande est assez révèlatrice, j’imprime cet article édifiant et ne manquerai pas d’y faire référence au cours de la campagne présidentielle.


                                                          • enréfléchissant 8 janvier 2011 12:54

                                                            Il faut arréter de croire que l’euro est la source de nos soucis, l’euro, comme le franc, est une monnaie, qui permet en effet le rapprochement des peuples européens. Ce qu’il faut critiquer, c’est la politique de l’Union Européenne (en même temps vous avez vu qui tient l’assemblée ?!) et les règles qui entourent la dette en Europe et l’Euro, mais l’Euro doit rester, si monnaie nous gardons.

                                                            Patriotisme de mes deux, vous pensez que ça va nous mener ou ?! 
                                                            L’Euro c’est le début d’une harmonisation des conditions de vie en Europe, et surtout l’unité qui nous oblige à rester soudés.
                                                            Tant que les conditions de vie et de rémunération sur toute la planète ne seront pas équivalentes, alors il y-aura délocalisations et compagnie. 
                                                            Prenez le problème à la source, pas au milieu.
                                                              Lire les 5 réponses ▼ (de rastapopulo, J-J-R, gimo)

                                                            • BA 9 janvier 2011 09:55

                                                              Faillite du Portugal : l’Allemagne et la France commencent à paniquer.

                                                              Lisez cet article :

                                                              Samedi 8 janvier 2011 :

                                                              Berlin et Paris veulent forcer le Portugal à demander l’aide de l’Union Européenne.

                                                              Les gouvernements allemand et français veulent contraindre le Portugal à demander à son tour une aide financière dans le cadre du plan de sauvetage européen, affirme l’hebdomadaire Der Spiegel à paraître lundi 10 janvier.

                                                              Sans citer de source précise, Der Spiegel affirme que « des experts gouvernementaux » des deux pays s’attendent à ce que le Portugal ne puisse bientôt plus se financer sur les marchés.

                                                              « Le signal d’alarme a été tiré, selon eux, lorsque le Portugal a dû proposer la semaine dernière 3,69 % d’intérêts pour une émission obligataire à six mois. A titre de comparaison, le même jour, l’Allemagne a placé un emprunt à 2,87 % sur dix ans sur le marché », écrit l’hebdomadaire.

                                                              Le Portugal doit rapidement se placer sous l’assistance européenne pour éviter une contagion à l’Espagne voisine ou à la Belgique.

                                                              Les membres de la zone euro devraient s’engager dans le même temps à fournir tous les moyens nécessaires pour défendre la monnaie unique, quitte à dépasser les 750 milliards d’euros déjà mis à disposition, assure encore le magazine.

                                                              http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5ioU0qkhNoTdqnSNl5BmCiaFh OflQ?docId=CNG.b2faa182515312953f9b79472d025947.b81

                                                              Lire la suite ▼

                                                              • Thierry 9 janvier 2011 10:17

                                                                Pourriez-vous faire un gros effort au niveau de votre orthographe ? Cela rendrait vos réactions plus faciles à lire.
                                                                Merci.


                                                                • ubotugy ubotugy 9 janvier 2011 20:14

                                                                  Un excellent article, merci smiley

                                                                  " Peut-on demander aux gens ordinaires – les agriculteurs et les pêcheurs, les enseignants, les docteurs et les infirmières – d’assumer la responsabilité de la faillite des banques privées ? "

                                                                  LA question brûlante à laquelle l’oligarchie française a apportée la MAUVAISE réponse. Avec bien d’autres en Europe. Dommage pour les peuples ! ! !

                                                                  C’est maintenant de la responsabilité de chacun(e) de ne plus soutenir un système dont il/elle ne veux plus : les citoyen(ne)s islandais(es) offrent un exemple de démocratie vivante au monde...


                                                                  • NICOPOL NICOPOL 9 janvier 2011 23:57

                                                                    A lire sur Rue 89 (je sais je sais, un site de collabo vendu à l’ultra-libéralisme...) :

                                                                    La « révolution démocratique » en Islande tient du fantasme




                                                                    • lebast 11 janvier 2011 17:58

                                                                      L’Islande s’en sortira donc parce qu’elle a dévalué sa monnaie. Très bien ! Mais si tous ses principaux partenaires commerciaux faisaient de-même, l’Islande ne serait pas plus avancée. Il faudrait qu’elle se sert la ceinture ! Ainsi donc ce sont les pays qui vont faire le plus d’efforts, soit par la voie fiscale, soit en actant des pertes au niveaux de ses épargnants, qui vont lui permettre de se redresser. C’est quand même gentil de leur part ! Non ?

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