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Accueil du site > Actualités > Europe > Le Brexit, 21 mois après, partie 1

Le Brexit, 21 mois après, partie 1

Voilà un an que Theresa May a lancé la procédure de l’article 50 pour lancer le Brexit, neuf mois après que les britanniques aient voté pour sortir de l’Union Européenne. Le moment de faire un bilan sur ce qui s’est passé, de mettre chaque camp en face de ses analyses et de prendre du recul sur le chemin qu’il faudrait prendre pour, nous aussi, un jour, quitter le monstre institutionnel européen.

 

Une sortie, au ralenti
 
Autant le vote de juin 2016 avait fait l’effet d’un coup de tonnerre dans des milieux métropolitains si uniformément attachés à leur religion soit-disante européenne, autant les vingt et un mois qui ont suivi ont finalement été assez paisibles, pour qui prend un peu de recul sur le fracas de quelques déclarations exagérées. La croissance de la Grande-Bretagne ne s’est pas effondrée, le pays ayant pu compter sur sa propre monnaie et sa propre banque centrale pour adopter presque immédiatement des mesures de soutien à l’été 2016, qui ont fait baisser la livre. Un bon exemple qui montre l’intérêt d’avoir sa propre monnaie et de ne pas être enfermée dans la monnaie unique qu’est l’euro.
 
Sur la croissance, les débats sont assez agités. Le camp du « Bremain » avait parfois assez imprudemment annoncé un cataclysme, qui n’est pas venu. Depuis, ils s’accrochent aux quelques dizièmes de pourcents de croissance de moins de la Grande-Bretagne par rapport à la moyenne de l’Union Européenne ou la légère remontée de l’inflation consécutive à la baisse de la livre. Mais l’écart reste minime à date et il serait utile de voir l’évolution détaillée par décile. En effet, si le petit écart actuel de croissance vient uniquement du dégonflement de la sphère des très hauts revenus, qui préfère le cadre plus oligarchique de l’UE, alors cet écart n’est en aucun cas un problème pour le Royaume Uni.
 
Malgré tout, à moins que le pays ne mette en place une politique nettement plus progressiste que dans l’UE, ce qui n’est pas à l’ordre du jour, il faut bien reconnaître qu’un très léger décalage de croissance pourrait persister à court terme. En effet, même si la période de transition va durer jusqu’à décembre 2020, les multinationales devraient préférer le cadre européen, qui leur est plus favorable, et laisse moins de latitude d’action aux Etats pour encadrer la quète des intérêts de leurs actionnaires. Par conséquent, il est probable qu’elles préfèrent des implantations continentales. Mais ce faisant, encore une fois, l’UE montre qu’elle est un espace qui sert d’abord les intérêts du monde des affaires.
 
Cependant, le gouvernement actuel britannique n’a pas de projets très différents de ceux de l’UE, à la question migratoire près, ce qui explique sans doute le choix d’une sortie lente et au ralenti. Non seulement Theresa May prévoit d’utiliser pleinement les 2 ans de négociation prévus dans l’article 50, mais elle a déjà accepté une période de transition de 21 mois, où pas grand chose ne changera. Finalement, on peut se demander si l’agenda de Jérémy Corbyn n’aurait pas imposé une sortie plus franche et rapide, tant son programme est davantage en contradiction avec l’agenda euro-oligolibéral, au contraire du programme politique des conservateurs, bien plus proche de celui de l’UE.
 
Dans l’absolu, cette sortie au ralenti, et finalement assez douce, reste inquiétante pour l’UE car elle pourrait dédramatiser l’idée même d’une sortie de l’UE, les risques apparaissant finalement très limités. Mais c’est sans compter sur des média souvent alarmistes et de parti-pris, qui rabâchent leur horreur du Brexit, probablement sans grande influence pour qui n’est pas de leur bord.
 

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32 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 4 avril 2018 10:18

    Pour l’instant elle a Poutine en ligne de mire avec l’appui des autres crevards Européen Macron en tete , on ne peut pas être sur 2 fronts a la fois .....


    • V_Parlier V_Parlier 4 avril 2018 16:50

      @zygzornifle
      Cette « solidarité » montre d’ailleurs le caractère pour l’instant très « virtuel » du Brexit, mais dans un sens particulier : Ce sera bientôt la GB qui pilotera l’UE, dirait-on, plutôt que l’inverse.


    • Sparker Sparker 4 avril 2018 11:43

      Merci pour ce récapitulatif, oui il y a des chances que tout cela ne change pas grand chose au final pour la population dans son ensemble. Ca peut compliquer un peu pour les « hautes » affaires mais les parties prenantes ont tout intérêt à faire en sorte que ça se passe bien. La politique néolibérale fait ventre de tout pour tirer ses choux gras. S’il avait été dans l’euros c’eut été certainement plus complexe mais je ne doute pas qu’ils auraient trouvé les compromis qui vont bien pour que « l’aventure » continue.
      Seul un changement radical d’orientation politique et la mise au pas des banksters et oligarques ainsi qu’une république citoyenne aurait l’heure de changer les choses en profondeur. Combat difficile tant la division à été soigneusement et implacablement mise en oeuvre depuis des lustres.
      Cela n’empêchera pas l’UK de faire des lois allant dans le sens de l’UE, tous marron que nous sommes...


      • Doume65 4 avril 2018 12:38

        « Le Brexit, 21 mois après »
        Titre trompeur. Nous sommes 21 mois après le référendum sur le Brexit. Mais le Brexit n’a pas encore commencé. Ne mettons pas les charrues avant les bœufs et ne tirons pas de bilan sur des événements qui n’ont pas encore eu lieu.


        • Fergus Fergus 4 avril 2018 13:28

          Bonjour, Doume65

          Vous m’avez devancé : les effets du Brexit ne seront évidemment connus que lorsque celui-ci deviendra effectif. Ce n’est donc pas avant 2019 (date officielle du Brexit), et plus probablement 2021 que l’on saura comment a réagi l’économie britannique. Le reste n’est que spéculations !


        • doctorix, complotiste doctorix 5 avril 2018 12:36

          @Fergus
          Non, le Brexit étant acté, toutes ses conséquences négatives annoncées comme certaines auraient du se produire déjà, parce que les banquiers et les industriels sont des gens prévoyants.

          On constate qu’il n’en est rien.
          Ce sont les conséquences positives, très nombreuses, qui vont maintenant apparaître.
          Nous n’aurons pas cette chance dans l’immédiat, et nous ne sortirons de cette foutue Europe qu’en catastrophe et au milieu de la débâcle.
          Mais nous en sortirons.

        • Fergus Fergus 5 avril 2018 13:47

          Bonjour, doctorix

          Désolé, mais vous prenez vos désirs pour des réalités ou vous tentez de manipuler le lectorat ! 

          « toutes ses conséquences négatives annoncées comme certaines auraient du se produire déjà »

          C’est faux, et vous le savez : rien de réellement significatif ne se produira, dans un sens ou dans l’autre, tant que les négociations avec l’UE n’auront pas été finalisées.

          Quant à sortir de l’UE, même les principaux partis nationalistes européens qui étaient en pointe dans ce domaine ont fait machine arrière.


        • Tom France Tom France 4 avril 2018 13:07

          De toute façon, l’ue, l’euro, l’otan et toute autres organisations globalistes ne sont pas éternelles contrairement à ce que croient la majorité abrutis par des décennies sans relâches de propagandes grossières ! Il y avait un monde avant tout ça et il y en aura un autre après. Comme quoi, ceux ayant le plus peur du monde qui nous entoures ne sont pas les pro-frexit mais bien dans la quasi totalité des cas les antis !


          • Nigel Nigel 4 avril 2018 13:39

            @Tom France
            Tout à fait, de plus il est à se demander ce que May qui était pro-UE fait à la tête du gouvernement britannique...


          • Scuba 4 avril 2018 13:59

            @Nigel
            C’est simple, tous les crevards pro Brexit comme Boris johnson se sont chiés dessus et ont refusé de nettoyer les conséquences du merdier que va être le Brexit, lorsqu’il sera effectif. Voila pourquoi c’est Teresa qui s’y colle.


            Comme l’ont déjà fait remarquer quelques commentateurs ci-dessus, le Brexit n’a pas encore eut lieu, il sera effectif au plus tôt en 2019. Il est donc normal que ses effets ne se fassent pas encore sentir.

          • Nigel Nigel 4 avril 2018 14:31

            @Scuba
            Pourquoi serait-ce nécessairement le merdier...jusqu’ici le merdier réside surtout dans la lenteur du processus il me semble ainsi que dans les visions apocalyptiques que les européistes con-vaincus colportent par formatage, propagande et autre syndrome de Stockholm...


          • Scuba 4 avril 2018 14:58

            @Nigel
            Pourquoi serait-ce nécessairement le merdier.

            C’est simple, les pro brexit, en particulier Boris Jonhson, se sont tous défilés lorsqu’il a fallu prendre la responsabilité de mener à bien le Brexit. Franchement, avez-vous déjà vu un politocard refuser un bon poste ? C’est bien la preuve qu’eux même s’attendent à la catastrophe, et ne veulent pas en être responsable.
            Quant à la lenteur du processus, c’est lié au point ci-dessus : même les pro brexit ne s’attendaient pas à leur victoire, et personne n’avait pensé à comment faire ce brexit.
            Ce que voulaient les pro-brexit, c’était juste exister politiquement, pas gagner le réferendum.

            Prenez Nigel Farage : son salaire d’eurodéputé est le seul qu’il ait pu avoir, incapable qu’il est de se faire élire au parlement britannique. Sans Europe et les bons salaires qu’il en retire, que deviendra-t-il ?
            Et que dire de Boris Johnson ? C’est vraiment le plus minable de cette histoire. Comme maire de Londres, il était bien placé pour savoir tous les bénéfices que le UK retirait de sa position dans l’Europe, il était d’ailleurs un européiste convaincu, et en réalité opposé au brexit !!!. Il a fait campagne pour le brexit seulement par opportunisme politique, pour s’imposer comme l’opposant numéro un à Cameron, pour se placer lors des futures élections législatives. Il s’est retrouvé bien con le soir du Brexit, en étant obligé de reculer piteusement et de refuser le poste de premier ministre qui lui revenait de droit, en tant que leader des pro-brexit.

            Ceci dit, il est vrai que le Brexit n’ayant pas encore lieu, ses conséquences ne sont pour l’instant que pures conjectures.

          • Nigel Nigel 4 avril 2018 15:28

            @Scuba
            100% d’accord sur Johnson qui incarne à lui seul la perfidie multi-séculaire que l’on prête aux anglois.
            Par contre je ne m’en fais pas pour Farage, il s’en sort bien et a même une tribune régulière sur la radio LBC entre autres. Au fond il a fait ce qu’il a dit, sortir la Grande-Bretagne du carcan de l’UE. Il continue à veiller sur les négociations d’ailleurs il me semble.
            Après le débat est d’ordre sémantique je ne pense pas qu’il ait des prétentions à se faire élire au parlement britannique ;)


          • Mmarvinbear Mmarvinbear 4 avril 2018 13:37

            On ne peut pas vraiment analyser les effets du Brexit pour la simple raison qu’il n’a pas encore eu lieu !


            On ne peut que faire des conjectures et toutes vont dans un amoindrissement de la croissance britannique.

            Il est à noter que pour le moment, le climat économique est calme. Qu’en sera t-il au prochain gros coup de vent et que l’UE sera solidement arrimée entre ses membres pendant que le RU sera dans sa barque ?

            • PiXels PiXels 4 avril 2018 14:34

              @Mmarvinbear



              « On ne peut que faire des conjectures et toutes vont dans un amoindrissement de la croissance britannique. »

              Pour ce qui est de VOS « conjectures »... on s’en serait un peu douté.

              « Qu’en sera t-il au prochain gros coup de vent et que l’UE sera solidement arrimée entre ses membres pendant que le RU sera dans sa barque ? »

              Allez dire aux grecs (par exemple) qu’ils son « solidement arrimés »....

            • PiXels PiXels 4 avril 2018 15:16

              @PiXels

              pardon : qu’ils sont....

            • ZenZoe ZenZoe 4 avril 2018 14:49

              Moi je parie qu’après le Brexit, ça sera pareil qu’avant ou presque.
              Et ceux qui ont voté pour vont se la faire mettre à l’envers comme nous en 2005.


              • phan 4 avril 2018 22:25

                @Nenette le génial petit robot
                Abdou TRAORE va être candidat à la mairie de Bordeaux (selon une fake news au milieu du terrain miné) !



              • @phan

                Le TENIA au Palais ROHAN ? smiley smiley smiley

                Tu m’en diras tant ! smiley


              • phan 4 avril 2018 22:57

                @Jayce le Con errant de l’allume hier

                Le locataire actuel du Palais Rohan va être traduit à la CPI pour le complot de Lancaster House.


              • @phan

                Laisse tomber l’ami(e ?) !

                Tous les blêmes possibles vont atterrir sur la tête du Jean ROQUE d’ici !

                Sus à l’envahineur ! smiley !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


              • phan 5 avril 2018 00:01

                @Jayce le Con errant de l’allume hier

                La Baudruche négrière a t elle disparu, comme ShawShaw, Soude caustique de Jarni ?
                Asinus, Coolie à Bali !

              • @phan

                Demande à dame ROSEMAR et ses(son ?) œillets furtifs ! ^^


              • velosolex velosolex 4 avril 2018 15:59

                On sent bien votre opinion sur la chose. 

                Sans Cambridge Analytica, « le camp pro-Brexit n’aurait pas gagné »
                En réalité, on le sait, ce vote a été très influencé par des forces agissantes Le vote actuellement d’après les sondages verrait un refus du Brexit. 
                Les anglais sont dans la merde. Ils n’ont rien anticipé. La question irlandaise ressort avec force. La majorité de May tient à un groupuscule d’irlande du nord...
                La livre a plongé. Je connais pas mal d’anglais catastrophés par la perte de leur pouvoir d’achat en France. Ce sont les lecteurs du « Sun » et ceux qui étaient en compétition avec les polonais qui se sont fait séduire....A qui au fait profite le crime. ?

                • V_Parlier V_Parlier 4 avril 2018 17:02

                  @velosolex
                  Ah tiens ? Cette fois ce n’étaient pas les Russes ?
                  En tout cas certains russes avaient bien supposé : https://www.agoravox.tv/actualites/international/article/doit-on-le-brexit-simplement-a-la-53564 .


                • Eric F Eric F 4 avril 2018 18:30

                  @velosolex
                  Ah oui, les retraités britons installés dans les autres pays européens voient un perte de pouvoir d’achat, ainsi il y a plein de maisons à vendre ...dans le Périgord, devant retourner sur l’île natale (qui y gagne au passage de la consommation locale).


                • Eric F Eric F 4 avril 2018 18:26

                  Le Royaume Uni n’avait qu’un demi-pied dans l’UE, et ne faisait partie ni de l’euro ni de Schentgen, et bénéficiait de passe droits, c’est donc une demi-sortie, la situation ne sera pas extraordinairement changée, surtout que la politique de libre échange britannique est en phase avec celle de l’UE (ce qui est très différent de l’étatisme des défenseurs du Frexit). Si des banques ou multinationales quittent le Royaume Uni, ce n’est pas pour trouver des conditions fiscales ou sociales qui leur sont plus favorable, mais pour être dans le « marché unique ». Un accord « à la norvégienne » devrait convenir à tout le monde, les pontes de l’UE ont voulu surdramatiser pour décourager les velléités souverainistes d’autres états, mais en réalité personne n’a intérêt à ce que ça se passe mal. Avec le temps, les esprits s’habituent à l’idée.


                  • L'enfoiré L’enfoiré 4 avril 2018 19:19

                    "Dans l’absolu, cette sortie au ralenti, et finalement assez douce, reste inquiétante pour l’UE car elle pourrait dédramatiser l’idée même d’une sortie de l’UE, les risques apparaissant finalement très limités.« 

                    Pas sûr que vous aurez raison.
                    UK n’est plus ce qu’elle était du temps de sa gloire avec la reine Victoria.
                    Quels sont encore ses possessions extraterritoriales ?
                    Ah, oui, le Commonwealth qui garde Elizabeth II comme symbole.
                    Beaucoup d’entreprises anglaises se sont mises à chercher des alternatives.
                    Il faudrait trouver la différences d’expatriés de UE et de UK,
                    Mais Marisa May fait son petit tour de régions en régions pour montrer que tout va bien, que tout est »under control« .
                    Elle rencontre une série d’affiches sur son chemin qui montrent que ce n’est pas encore »user friendly", cette séparation.


                    • phan 5 avril 2018 00:19

                      @L’enfoiré
                      De mieux en mieux : Mathilda, Teresa, Marisa... c’est Asereht May !



                    • @MYFanNumberOne

                      Tu veux Italia Sempre ?

                      J’en ferais pas une batavia... pour ce soir !


                    • BA 5 avril 2018 10:34

                      2005 : par référendum, les électeurs néerlandais votent « non » à la constitution européenne.

                      2016 : par référendum, les électeurs néerlandais votent « non » à l’accord d’association entre l’Union Européenne et l’Ukraine.

                      Dans ces deux cas, les européistes ont bafoué le vote du peuple néerlandais.

                      Dans ces deux cas, les européistes sont passés outre.

                      Aujourd’hui, les européistes ont carrément décidé de supprimer les référendums aux Pays-Bas !

                      La construction européenne est anti-sociale, anti-populaire, anti-démocratique. Elle doit être détruite.

                      Les Pays-Bas suppriment le référendum.

                      Les partis de la coalition au pouvoir ont été échaudés. Ils ne veulent plus traîner le résultat des consultations comme un boulet.

                      Les députés néerlandais ont adopté par 76 voix contre 69, jeudi, un projet de loi qui prévoit la suppression du référendum consultatif. Jusqu’à maintenant, lorsqu’une pétition avait récolté plus de 300 000 signatures, le gouvernement se voyait contraint d’organiser un scrutin. Un référendum de ce type sur le pouvoir des services de renseignements est prévu le 21 mars. Ce pourrait bien être le dernier.

                      Le texte préparé par la ministre des Affaires intérieures, Kajsa Ollongren, met en fureur une partie de l’opposition. À commencer par le nouveau parti d’extrême droite Forum pour la démocratie qui, dans les sondages, concurrence désormais sérieusement le Parti pour la liberté du sulfureux Geert Wilders. «  Kajsa Ollongren est l’assassin de la démocratie  », a lancé le chef de Forum pour la démocratie, Thierry Baudet.

                      De 1952 à 2015, seuls deux référendums, dont celui qui a vu le rejet de la Constitution européenne en 2005, avaient été organisés aux Pays-Bas. Mais depuis peu, les consultations se multipliaient. En 2016, les Néerlandais ont dû répondre « oui » ou « non » à l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Ukraine. Et en mars, ils doivent se prononcer sur les pouvoirs accordés aux services des renseignements néerlandais.

                      Dans le cas du référendum sur l’Ukraine, le « non » l’avait emporté. Pendant des mois, le gouvernement néerlandais avait traîné le résultat comme un boulet, avant de décider de ne pas remettre en cause l’accord entre Bruxelles et Kiev.

                      https://www.ouest-france.fr/europe/pays-bas/les-pays-bas-suppriment-le-referendum-5592281


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