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Accueil du site > Actualités > Europe > Le Traité de Lisbonne, pour nous les nuls

Le Traité de Lisbonne, pour nous les nuls

Le fait que le traité ne soit pas soumis à référendum ne doit pas nous pousser à nous en désintéresser. La Fondation Robert Schuman a publié sur son site internet dix fiches synthétiques pour présenter le nouveau traité.

Fiche 1 : Pourquoi le Traité de Lisbonne :

L’objectif de la "Constitution européenne" était d’accroître l’efficacité des institutions, notamment en réduisant les risques de blocages des décisions et en renforçant la légitimité de celles-ci. L’actuel traité reprend cet objectif qui n’avait pu être poursuivi, faute d’adhésion par tous les pays membres de l’Union.

Mais la nature du traité a changé. Ce n’est plus la "Constitution européenne" mais un "Traité modificatif ". En effet, la "Constitution européenne" proposait d’abroger l’ensemble des traités actuels et de les remplacer par un texte unique dont la vocation constitutionnelle était affirmée. Le Traité de Lisbonne se borne à modifier les traités existants.

Fiche 1 détaillée.

Fiche 2 : Comment fonctionnera l’Union européenne avec le Traité de Lisbonne ?

La Commission, si elle conserve son rôle central, est réduite : dans un premier temps, la Commission comprendra toujours un commissaire par Etat membre. Puis en 2014, elle ne comprendra plus qu’une effectif équivalent aux deux tiers du nombre des Etats.

Le Conseil européen (1) est stabilisé grâce à un président qui sera à temps plein et qui ne pourra pas exercer de mandat national.

(1 ) Sa mission est de définir les grandes orientations européennes.

Le Conseil des ministres (2) sera élu au scrutin dit de la "double majorité", c’est-à-dire qu’en plus d’obéir à la règle de la majorité simple (système de vote qui s’applique au Parlement européen), il faudra tenir compte du poids en population de chaque Etat.

(2) Son rôle est de voter les actes de l’Union.

Autres nouveautés : un Haut représentant de l’Union est créé pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Les pouvoirs du parlement sont renforcés en matière législative, budgétaire et de contrôle politique.

Fiche 2 détaillée.

Fiche 3 : Comment décider dans une union à 27 ?

L’objectif du Traité de Lisbonne consiste à renforcer la capacité de l’Union à prendre des décisions et à agir, dans une Union qui a accueilli douze nouveaux membres depuis le 1er mai 2004, tout en garantissant la légitimité de ses décisions et de ses actions, condition du rapprochement de l’Europe et de ses citoyens. Cela est assuré principalement par le système de vote dit de "double majorité" du Conseil des ministres (voir plus-haut).

Fiche 3 détaillée.

Fiche 4 : Le Traité de Lisbonne et les pouvoirs des citoyens dans l’Union :

Le rôle du Parlement est renforcé. Sont introduits des éléments de participation des citoyens qui permettent de donner un contenu à la citoyenneté européenne qui "s’ajoute à la citoyenneté nationale et ne la remplace pas". Le traité crée un droit d’initiative citoyenne, reconnaît le dialogue avec la société civile. Le Conseil des ministres siège en public quand il délibère et lorsqu’il vote la législation européenne. Le recours à la consultation est ouvert en matière sociale.

Fiche 4 détaillée.

Fiche 5 : Qui fait quoi ?

Cette fiche explique quels sont les principes qui président à la répartition des compétences des différentes institutions et les apports du Traité de lisbonne. Ce traité classe et les compétences en trois catégories dont elle donne le détail : les compétences exclusives de l’Union, les compétences partagées avec les Etats membres, et enfin les domaines où les États membres demeurent totalement compétents, mais où l’Union peut mener des actions d’appui ou de coordination (excluant toute harmonisation) du point de vue de l’aspect européen de ces domaines. Le traité n’octroie pas de nouvelle compétence à l’Union. Il crée en revanche de nouvelles compétences dans les catégories "compétences partagées" et "actions d’appui, de coordination et de complément." Chaque Etat membre contrôle le respect du partage des compétences entre l’Union et les membres grâce au "système d’alerte précoce". Il peut saisir la Cour de justice d’un recours en violation du principe de subsidiarité.

Fiche 5 détaillée.

Fiche 6 : Le Traité de Lisbonne et l’espace de liberté, de sécurité et de justice :

Les décisions concernant le contrôle des frontières, l’immigration illégale et la traite des êtres humains, seront prises à la majorité qualifiée par le Conseil des ministres en codécision avec le Parlement. Cela devrait permettre par exemple d’harmoniser les règles du droit d’asile.

Le traité de Lisbonne pose le principe d’une coopération accrue au niveau judiciaire en matière civile et pénale, à travers le principe de "reconnaissance mutuelle" (chaque système juridique reconnaît comme valables et applicables les décisions adoptées par les systèmes juridiques des autres États membres). Il ouvre également la possibilité de créer un Parquet européen pour rechercher, poursuivre et renvoyer en jugement les auteurs d’infractions (mais ne concerne que les infractions qui portent atteinte aux intérêts financiers de l’Union européenne).

Fiche 6 détaillée.

La fiche 7 rédigée par la Fondation Robert Schuman concerne les apports du traité de Lisbonne en matière économique (fiche 7), la fiche 8 ses innovations en matière sociale (fiche 8). Enfin, la fiche 9 traite de la politique d’élargissement de l’Union (fiche 9) et la fiche 10 de l’action extérieure de l’Union européenne (fiche 10). La dimension sociale avait été évoquée et critiquée lors du référendum sur la "constitution". Le Traité de Lisbonne donne à la charte des droits fondamentaux une valeur juridique qui s’impose aux Etats. Il assigne de nouveaux objectifs sociaux à l’Union et établit une "clause sociale" à prendre en compte dans toutes les politiques de l’Union. Mais les politiques sociales restent, pour une très large part, de la compétence des Etats.

Source : "Comprendre le Traité de Lisbonne" par la Fondation Robert Schuman.


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29 réactions à cet article    


  • La Taverne des Poètes 21 janvier 2008 10:55

    Vos éclaircissements seront les bienvenus puisque, vous l’aurez remarqué, je m’inclue dans les "nuls".


    • Nemo 21 janvier 2008 11:35

      Fiche N°1 : On avait la possibilité, en 2005, d’avoir un texte constitutionnel, qui pose les bases d’une évolution déterminante vers plus de démocratie en Europe, même si le TCE n’était pas parfait de ce point de vue là. On aurait pu s’appuyer dessus pour enfoncer le clou petit à petit quelques années plus tard. On a dit non, donc on réccupère un simple traité modificatif, en recul par rapport à 2005, mais tout de même mieux que le Traité de Nice, en vigueur actuellement.

      Fiche N°2 : Une Commission à 27, surtout avec la règle 1 pays = 1 commissaire, devenait ingérable. Chaque commissaire défendant son pays, cela devenait un deuxième round, sur les mêmes sujets qu’au Conseil des Ministres, et on était obligé de saucissonner les compétences pour que chacun ait son maroquin, au détriment de l’efficacité. Le Président du Conseil Européen préfigure la représentation d’une "identité européenne" auxquels tous les européens puissent s’identifier. Une identité européenne est le meilleur et le plus puissant outil de résistance face à l’américanisation de nos sociétés européennes. Et nous n’en avons pour l’instant qu’un embryon

      Fiche N°3, 4, et 5 : rien de très spécial à expliquer, les progrès sont suffisamment évidents par rapport au Traité de Nice

      Fiche N°6 : Que ce soit la mafia et le grand banditisme qui adorent ne pas avoir de frontières, ou que ce soit le désespoir et le mirage d’une vie meilleure des réfugiés qui risquent leur vie pour entrer dans l’Union Européenne, avoir un espace judiciaire mieux intégré au niveau européen est une nécessité absolue. L’harmonisation des législations européennes sur ces questions est indispensable. La majorité qualifiée permettra de faire avancer ces dossiers beaucoup plus rapidement.

      Fiche N°7, 8, 9, 10 : Parmi ces sujets, deux sont absolument fondamentaux pour avoir une Union Européenne qui ressemble à autre chose qu’un grand marché : la construction d’une véritable Europe Sociale, et la mise en place d’un réelle Politique Extérieure et de Défense communes. Le premier donnera - enfin ! - le ciment social nécessaire face à une Europe économique plutôt réussie, et le second nous rendra plus indépendant des Etats-Unis, ce qui ne peut pas nous faire de mal.

      Conclusion : c’est une évidence, ce Traité de Lisbonne n’est pas une panacée, cela ne va pas résoudre tous les problèmes d’un coup de baguette magique, mais il s’agit là d’une véritable avancée, qui va permettre de clore le débat institutionnel en Europe pour que les énergies se concentrent sur les sujets qui comptent - à savoir l’Europe sociale et l’Europe de la Défense.

       


    • La Taverne des Poètes 21 janvier 2008 12:19

      Pas mieux ! merci.


    • Nemo 21 janvier 2008 13:46

      "Pas mieux" ? Je ne comprends pas votre réponse à mon commentaire. Bien, pas bien, ce que vous attendiez, ou pas...


    • La Taverne des Poètes 21 janvier 2008 13:55

      Vous ne connaissez pas le jeu "Le compte est bon" ? Je dis qu’en l’état je n’ai rien à ajouter. Sinon que le Traité de Lisbonne n’est pas la panacée mais que la "constitution" était en panne assez. Mais, vraiment, c’est pour dire quelque chose.


    • Nemo 21 janvier 2008 14:17

       smiley

      Désolé je ne connais pas ce jeu. Bonne journée !


    • ZEN ZEN 21 janvier 2008 11:17

      Il n’y a pas que des nuls, Taverne...

      Et comment y comprendre quelque chose , quand même des juristes et des experts disent ne plus comprendre grand chose dans ce fatras destiné à embrouiller les esprits...

      Vous avez dit "simplifié" ?

       

      Selon M. Giscard d’Estaing, «  les gouvernements européens se sont mis d’accord sur des changements cosmétiques à la Constitution pour qu’elle soit plus facile à avaler ». L’ancien président de la Convention précisait encore le 23 octobre que « les propositions originelles ont simplement été dispersées dans les anciens traités sous la forme d’amendements ». Les changements sont en effet minimes : abandon de l’inscription des symboles européens (qui existent informellement) ; changement de nomination pour le « Ministre des affaires étrangères », remaquillé en « Haut représentant » ; abandon du vocabulaire constitutionnel… Mais le reste y est.

      Collectif du 29 mai - "Traité simplifié", haute trahison !
      http://www.france.attac.org/spip.php?rubrique1040
      http://www.marianne2.fr/Traite-de-Lisbonne-c-est-pas-signe-_a82020.html
      http://contrejournal.blogs.liberation.fr/mon_weblog/2007/12/une-haute-trahi.html
      http://www.marianne2.fr/Europe-Nicolas-Sarkozy-a-perdu-le-combat-_a82028.html
      Dupont-Aignan contre le « coup d’Etat simplifié » de Sarkozy

       

       

       

       


      • Descartes 21 janvier 2008 19:25

        Ce commentaire est suffisant pour montrer que N.Sarkozy nous prend pour des...nuls en effet. Même chose pour la Fondation R.Schuman (qui elle est dans son rôle).

        L’ignorance et la légèreté de divers commentaires ci-dessus est stupéfiante !Le comm. que je commente,justement, renvoit à plus d’informations ceux qui ont envie de savoir. Les autres...

        Presque personne ici,semble-t-il, ne s’intéresse à la question préjudicielle : Le Parlement peut-il contredire le suffrage universel ? A croire que le sens le plus élémentaire de la démocratie a disparu pour certains dans ce pays !


      • yrduab 21 janvier 2008 11:23

        Très bonne initiative de relayer ces fiches à destination des citoyens.

        Elles me semblent pourtant trop peu "techniques", notamment elles en renvoient pas au texte exact du traité de Lisbonne. Il nous fait donc les croire sur parole, ce qui est dommage.

        Malgré tout, le débat sur le TCE ayant été vif et assez profond (avec exégèse du texte notamment), je ne suis pas surpris que le traité de Lisbonne fasse moins de vagues. Surtout qu’il nous est présenté comme inéluctable et plié d’avance par le vote au congrès...


        • La Taverne des Poètes 21 janvier 2008 11:51

          J’avouerai que j’ai rédigé cet article aussi pour moi, pour y voir plus clair. Charité bien ordonnée...


        • Forest Ent Forest Ent 21 janvier 2008 11:37

          Ce n’est pas facile de faire la synthèse d’un truc pareil (et je ne suis pas volontaire). Mais ce qui manque le plus est la liste des différences avec le traité de Nice concernant la procédure de décision sur les sujets de la compétence de l’union ou partagée : majorité, unanimité, etc ...


          • La Taverne des Poètes 21 janvier 2008 12:06

            Quand la tâche est difficile, j’applique la méthode cartésienne : la diviser. J’ai donc laissé à d’autres l’initiative de recenser les comparaisons ou de livrer les critiques les plus saillantes. J’ai limité mon travail à cette synthèse.

            Descartes, mon modèle depuis toujours, surtout depuis le retour en force de la religion au sommet de l’Etat.

            La raison, la méthode. Et le discours de la méthode (non l’inverse !)


          • Forest Ent Forest Ent 21 janvier 2008 18:49

            Manager, c’est déléguer. smiley


          • Laurent Watrin Laurent Watrin 21 janvier 2008 12:17

            Merci de mettre à l’honneur cette source d’info européenne trop méconnue qu’est la fondation Schumann !


            • La Taverne des Poètes 21 janvier 2008 14:42

              Rejet d’une proposition de loi visant à ce que le traité de Lisbonne soit ratifié par référendum : 
               
              (Pour info et bien que ce ne soit pas tout à fait le sujet puisque l’article parle du contenu du traité et non de la forme de ratification)

              L’Assemblée nationale a rejeté le 15 janvier une proposition de loi constitutionnelle qui voulait rendre obligatoire le recours au référendum pour l’adoption de lois contenant des dispositions précédemment rejetées par référendum. Cette proposition visait à soumettre la ratification du traité de Lisbonne à la consultation directe du peuple. Pour rendre cela possible, le texte complétait l’article 11 de la Constitution par un alinéa rédigé comme suit :

              "lorsque le référendum a conclu au rejet d’un projet de loi, tout nouveau projet de loi contenant des dispositions analogues ou autorisant la ratification d’un traité contenant des dispositions similaires à celles du traité ayant fait l’objet de la consultation, doit être soumis au référendum".

              Rachida Dati (je ne sais pas trop ce qu’elle vient faire ici !) a considéré que ce texte était "de circonstance" et qu’il aurait eu pour conséquence de rendre la voie parlementaire "moins légitime que la voie référendaire". 
               


              • Nemo 21 janvier 2008 16:16

                Effectivement, je partage l’analyse sur le côté "opportuniste" de cette proposition de loi.

                Imaginez que cela entre en vigueur, il y aurait un "effet de cliquet" sur les sujets de législation. Imaginez que les français élisent un Président un peu instable, un peu frénétique, cherchant sans arrêt à casser les codes précédents justement parce que ce sont des codes (bien sûr il s’agit là d’une hypothèse toute théorique), et qu’il fasse un référendum sur chaque sujet social, sur chaque politique publique.

                La France ne pourrait plus être gouvernée QUE par référendum. Cela n’a pas de sens. Les constitutionnalistes français ont eu beaucoup plus de sagesse qu’on ne veut le croire. Cette Vème République mérite sans aucun doute un bon dépoussiérage, et notamment un renforcement significatif du rôle du Parlement. Pas son affaiblissement mécanique par la voie d’un référendum automatique.

                En revanche, conserver l’obligation d’un référendum pour tout élargissement de l’U.E., ça, je suis pour... smiley

                Mais c’est vraiment parce que je suis contre l’entrée de la Turquie dans l’U.E. Pour me convaincre du contraire, il va falloir qu’il me sortent de vrais bons arguments et par le truc tarte-à-la-crème "ancrer-la-Turquie-dans-l’Europe". smiley


              • Descartes 22 janvier 2008 11:27

                Pauvre "nemo" (au pseudo bien choisi ?) !

                N’avez-vous pas encore compris que ces gens-là (les gens au pouvoir, l’UMPS)ne vous demanderont justement pas votre avis concernant l’entrée de la Turquie. ?Le Parlement décidera encore pour vous : circulez, y a rien à voir.


              • Ceri Ceri 21 janvier 2008 20:52

                l’institut Schulman est à fond pour l’Europe libérale depuis sa fondation, je ne vois pas pourquoi ça aurait changé aujourd’hui. Cet institut n’a à mes yeux quasiment aucune crédibilité.


                • Ceri Ceri 21 janvier 2008 20:57

                  et sinon pour lire le "traité simplifié" il faut avoir la version "TCE" sous le nez en même temps, puisqu’il reprend les articles du TCE qu’il corrige.

                  Et pour avoir lu ce truc (y’a pas d’autre mot), je reconnais qu’ils parlent moins souvent de la concurrence libre et non faussée, mais vu où c’est placé les choses reviennent exactement au même.

                  Pour la charte des droits fondamentaux, ca me fait bien rire vu que les services publics sont toujours appelés à disparaitre, et qu’en plus tout est soumis au principe de compétitivité et de concurrence non faussée.

                  De plus, on se place complèteme,t sous la coupe de l’OTAN avec le "minsitre des affaires étrangères" européen, et on doit s’armer toujours + c’est écrit noir sur blanc.

                  Donc ce traité simplifié est simplement une arnaque, et Sarkoléon court circuite le processus démocratique parce qu’il sait bien que ca ne passerait pas. Il l’a dit lui même d’ailleurs.

                   


                • Laurent_K 21 janvier 2008 22:03

                  Pour lire le traité de Lisbonne, c’est le « traité sur l’union européenne » et le « traité instituant la communauté européenne » plus que le TCE qu’il faut. Ce dernier peut servir pour faire un comparatif (96% d’articles identiques ai-je lu ?) mais pas pour décrypter des phrases telles que « au deuxième tiret, devenu troisième tiret, les mots "... une action commune ou une position commune," sont remplacés par "... une décision qui définit une action ou une position de l’Union," ;  ». L’union européenne n’a sorti aucune version consolidée permettant de lire le texte plus simplement  !

                  J’en profite donc pour féliciter les députés hongrois et français qui ont déjà approuvé ce traité sans même l’avoir lu.

                   

                   

                   


                • Nemo 22 janvier 2008 10:02

                  Et voilà quelque chose de faux. En allant sur le site de l’Assemblé Nationale, vous trouverez une version consolidée rédigée par les parlementaires français.

                  Encore un noniste qui parle sans savoir (mais c’est leur marque de fabrique...


                • Nemo 22 janvier 2008 10:03

                  Et voilà quelque chose de faux. En allant sur le site de l’Assemblé Nationale, vous trouverez une version consolidée rédigée par les parlementaires français.

                  Encore un noniste qui parle sans savoir (mais c’est leur marque de fabrique)...


                • moebius 21 janvier 2008 21:47

                   De toute façon traité ou pas il n’y a pas de réel gouvernance européenne puisque, nous européen nous en sommes encore a enculer méthodiquement des mouches plus ou moins cartésiennes mais surtout chichement électoralistes or il va falloir que ce nain politique chaussée de ses gros godiots économiques (je ne parle pas du président français) se décide enfin a prendre des décisions un petit peu politiques


                  • Le péripate Le péripate 21 janvier 2008 22:05

                    Pourquoi s’y intéresser encore ? J’avais reçu comme tous les Français le texte du TCE. Je l’avais lu, et relu. J’ai participé à des dizaines de réunions où tout le monde avait le même exemplaire, annoté, commenté. Nous avons écouté des opinions de toutes sortes, pour, contre, pour des bonnes et des mauvaises raisons. Jamais un exercice démocratique aussi intense n’avait eu lieu en France depuis très, très longtemps......

                    Comme une majorité, tout pesé, j’ai voté contre. Cette majorité était certes disparate, mais pas plus que le camp du oui. C’était de la démocratie.

                    Maintenant, pour notre bien, on nous l’impose. Comment s’appelle la dictature du Bien ? Le totalitarisme.


                    • non666 non666 22 janvier 2008 09:03

                      Tant que Sarkozy surfait sur sa popularité , il pouvait violer tous les principes de la séparation des pouvoirs, entretenir ,grace a des medias a sa solde l’argument que ce qu’il avait annoncer etait legitime pluise qu’on l’avait elu.

                      Avec sa chute et les municipales, nous allons vite voir si ce qui compte pour lui est juste sa reelection ou le sabordage de la France aux interets des etats unis.


                    • mibel01 22 janvier 2008 07:07

                      Sarko nous a trahi :

                      La majorité des français avait dit non au traité de constitution européenne

                      pour la simple et bonne raison qu’ils ne veulent plus de l’Europe.

                      Ils se sont bien apperçus de leur diminution de leur pouvoir d’achat depuis l’euro en 2001.

                      L’envolée du phénomène de l’immigration, du nombre de travailleurs clandestins, des trafics en forte augmentation en tout genre, de la perte de nos libertés galopante au bénéfice de Bruxelles, de l’augmentation de nos impôts, balance ommerciale déficitaire.

                       

                      Non et non à l’Europe qui nous appauvrit.


                      • Nemo 22 janvier 2008 10:06

                        La dernière récession en France, c’était en 1993, comme par hasard un an après une attaque contre le franc. Qu’est-ce qu’on mangerait en ce moment, si on n’avait pas la monnaie unique.

                        Entre la hausse démentielle du pétrole et les investisseurs américains qui vendraient toutes leurs position en France pour couvrir leurs pertes aux States, on payerait 2x pour les américains.

                        L’euro est votre meilleure protection. Si vous aviez un minimum de culture économique, vous le sauriez...


                      • Belen 23 janvier 2008 17:08

                         

                        Comme j’ai lu dans des commentaires précédents que certains se posaient les questions que moi-même je m’étais posées, j’indique ici des liens qui m’ont aidée à y voir un peu plus clair :
                         
                        La version consolidée qui permet d’avoir le texte intégral du traité après les modifications introduites par le traité de lisbonne :
                         
                        et des commentaires permettant de comparer les changements apportés par le traité de Lisbonne aux règles actuelles et de le comparer au traité constitutionnel, pour savoir si oui ou non il s’agit d’une copie du TCE :
                         

                        • La Taverne des Poètes 26 janvier 2008 22:59

                          De plus en plus de Britanniques voient d’un bon oeil l’appartenance de leur pays à l’Union européenne, selon un sondage publié samedi par le quotidien The Guardian. Mais une majorité écrasante continue de voir les Etats-Unis comme l’allié le plus proche.

                          Journal 20 minutes :
                          http://www.20minutes.fr/article/208817/Monde-L-Europe-OK-mais-pas-trop.php

                           

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