Tragédie grecque et comédie européenne
La monstrueuse parade du G20 vient donc de s'achever sur une dernière pantalonade, Berlusconi venant comme à Canossa demander la mise sous tutelle de l'Italie.
De toute évidence, ces gens ne sont pas seulement odieux, ils sont grotesques, le costume de Sarkozy définitivement trop grand pour lui est comme la métaphore de cette Europe trop grande pour eux et qu'ils voudraient abaisser et soumettre.
Dans l'introduction au I8 Brumaire de Louis Napoléon Bonaparte, Marx reprend et corrige la formule de Hegel : L' Histoire se répete toujours deux fois, d'abord comme une tragédie, puis comme une farce.
L'un des signes de l'abaissement de nôtre Temps est sans doute que nous n'ayons plus qu'un BHL comme témoin et faux témoin de surcroit pour tenir la chronique et chanter les exploits de ces misérables.
Par la ruine d'Athènes et la chute de Rome, ils voudraient préparer l'avénement des Royaumes barbares, ces gens ne sont que des Huns et des Vandales, ils n'apportent avec eux que la rapine et le pillage.

Les journalistes de la Tribune n'ont qu'un rapport très lointain avec le bolchévisme, voici pourtant comment l'un d'entre eux analyse le sort fait à la Grèce par l'Union européenne :
« Il est indéniable que la façon dont l'Union européenne et le FMI ont travaillé avec le gouvernement grec a donné l'impression qu'une partie de l'Europe voulait "punir" la Grèce en lui imposant un plan d'une austérité telle qu'aucune autre nation européenne n'aurait acceptée. Il est non moins clair que la troïka a oeuvré au moins autant pour envoyer des signes positifs aux marchés et aux agences de notation que pour calibrer au plus juste les sacrifices imposés aux Grecs.
Même si la décision de Papandréou est le fruit d'un calcul politique, elle est aussi dictée par l'immense désarroi de la nation grecque, qui se sent atteinte dans son indépendance et son honneur. » On ne saurait mieux dire si ce n'est que l'abaissement et l'humiliation de la Grèce préfigure ce qui attend tous les peuples d'Europe.
La « punition » infligée à la Grèce vient d'être promise à l'Italie, un plan d'une austérité telle qu'aucune autre nation européenne n'aurait acceptée....
Tout le problème étant que précisément les Grecs n'acceptent pas, que non seulement ils n'acceptent pas, mais vivent depuis un mois dans un état d'insurrection permanente contre laquelle tous les gouvernements sont condamnés à se fracasser.
Que Sarkozy et Lagarde aient aboyé leurs ordres et que Papandréou se soit couché devant ses maîtres ne change rien à la question de fond, le refus du peuple de se soumettre.
Les députés qui viennent de voter la confiance au Parlement grec sont désormais des paris dans leur pays, ils n'auront nulle part où aller pour échapper à la vindicte et à la colère d'un peuple humilié.
Le gouvernement qui vient d'ête constitué porte bien mal son nom de gouvernement d'unité nationale, c'est contre lui que l'unité nationale va se réaliser, celle de tout un peuple dressé contre l'Union européenne et le FMI.
C'est un gouvernement d'usurpation de la souveraineté populaire, un gouvernement de collaboration avec l'occupation étrangère, un gouvernement qui n'est plus un gouvernement mais un conseil d'administration du paiement de la Dette qui devra rendre compte de chacun de ses actes à cette Troika abbhorée par tout un peuple qui s'est toujours dressé quand il le fallait contre l'occupation étrangère.
Voici la manière dont Stathis Kouvelakis, spécialiste de la Grèce, rend compte de la situation tragique où est plongé le peuple grec
« Des seuils symboliques de protestation ont été franchis. Ce qu'il faut comprendre c'est que 80 % des Grecs ne savent pas comment ils vont boucler leur budget de novembre. Les taxes ont été multipliées par 10 ! Les élèves n'ont toujours pas de manuels scolaires depuis la rentrée. Cela n'est pas arrivé depuis la libération. Dans les hôpitaux, on demande aux patients d'aller chercher eux-mêmes les pansements et les aspirines dans les pharmacies. La population est complètement à bout. » Quelque soit les habiletés politiciennes, ca reste des tempêtes dans un verre d'eau. Il n'y a pas de stabilité, ni de stabilisation possible quand le minimum d'une vie normale est interrompue.(...)
Il n'y a pas de fatigue qui compte quand on n'a pas de quoi faire ses courses. La colère est énorme et peut prendre une forme aveugle. Il ne faut pas oublier que la population grecque n'est pas docile. C'est un chaudron. Une étape supplémentaire dans son explosion va inévitablement être franchie. Je ne sais pas sous quelle forme, je ne suis pas devin. »
En conclusion, je souhaiterais citer un extrait de la Déclaration des secrétaires nationaux du POI datée du 3 Novembre
« Personne n’est dupe. Quand Sarkozy (et avec lui Merkel, Obama et les dirigeants du capital financier international) exige du peuple grec qu’il renonce à toute souveraineté, tous les peuples d’Europe et du monde sont menacés. La brutalité de la mise en garde de Sarkozy vise, à travers le peuple grec, le peuple français lui-même puisqu’elle intervient la veille de l’annonce par Fillon d’un plan d’austérité renforcée.
Voila pourquoi le Parti ouvrier indépendant estime urgent que s’organise en France la mobilisation des travailleurs, des jeunes et de toute la population aux côtés des travailleurs grecs contre les représentants du capital financier et contre notre propre gouvernement de banqueroutiers et de spéculateurs.
Les travailleurs et le peuple grec ont le droit de dire non à un plan dicté par la troïka (FMI-Union européenne-BCE) qui ampute les salaires et les pensions (jusqu’à 40 % !), liquide des pans entiers de la fonction publique (30 000 licenciements immédiats), liquide toutes les conventions collectives dans le secteur privé, et veut réduire un peuple libre et souverain à un statut de peuple assujetti et misérable !
Le peuple grec, comme tous les peuples d’Europe, veut vivre libre. Il veut décider lui-même de son propre sort. Il refuse de se voir « sacrifier » sur l’autel des profiteurs, spéculateurs, banquiers et capitalistes du monde entier. Le peuple grec parle pour tous les peuples d’Europe en disant : « Cette dette n’est pas celle des travailleurs et des peuples. Que les capitalistes payent leur propre dette ! Que les banquiers et les spéculateurs payent l’addition de leurs opérations hasardeuses ! Nous ne reconnaissons à aucun gouvernement le droit de nous imposer leurs plans ! »
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56 réactions à cet article
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merci rakosky de l’avoir écrit et superbement écrit. je n’ai pas eu le temps de le faire. Mais je suis comme vous dans une grande inquiétude et un grand désespoir.
A la défense, les flics ont été plus intraitables qu’à Londres et new York.
Il est vrai que nous sommes sous la dictature de ce petit mec qui discutait hier soir avec un autre guignol qui s’appelle obama.ka propagande éhontée de la presse est un scandale. Alors, là, plus d’illusion à avoir sur tous les grands titres en particulier « le nouvel obs de l’atlantique » et « le monde de Rothschild. »
Nous sommes dans un état de défaite effroyable. Aussi Libyens que les Libyens de Syrte, auss Palestiniens que les malheureux à qui « on ne veut plus donner d’argent », aussi grecs que ce peuple Grec qui est vendu avant nous à une dictature libérale et politique.
,waterloo, waterloo, morne plaine,
comme une onde qui bout dans une urne trop pleine...Oui, c’est vraiment Waterloo...
Il pleuvait, il pleuvait.Sur quel media peut-on entendre la voix du peuple Grec ?
Les Thénardier ont violé Cosette.-
Pareil !
A t-on des exemples dans l’histoire de ce genre de situation ou tout ne finit pas dans le sang et la violence ??? -
@Ariane Walter
Cest le monde dans lequel nous entrons,la LIBYE rayée de la carte ,la Palestine qui n’en finit plus d’être humiliée avec des milliers de plants d’olivier arrachés,de nouvelles terres offertes à la colonisation,la démocratie selon BHL.
Il y aussi la résistance,hier soir le Parlement grec était encore cerné par une foule innombrable venue en pleine nuit,nous verrons bien comment tout cela finira... -
@Braouzen
Tout cela va très mal finir,Sarkozy et les autres ont fait le choix de la guerre civile,c’est d’eux que viendront les premières violences,il n’est qu’à voir la Libye ,ils sont prêts à tout pour mener jusqu’au bot leur plan d’asservissement . -
« c’est d’eux que viendront les premières violences.... »
Ca me rappelle un film ou un vagabond « pepere » s’est fait emmerder par un sherif....la ville et son sherif finissent a feu et a sang...et le vagabond qui a tout pété fini par cette phrase :« c’est pas moi qui ai versé le premier sang,colonel.... » -
Bonjour à tous,
Merci Rakowzki et Ariane vos analyses et notre Grand Timonier n’est pas à une contradiction près, car il affirmé, le 28 octobre, me semble-t-il, que "l’entrée de la Grèce dans l’Union Européenne a été une erreur" et aujourd’hui avec Merkel il hurle "il faut que la Grèce reste dans la zone euro, donc dans l’Union" et ils imposent la question d’un référendum grec qui, à mon avis, n’aura jamais lieu, vu la tournure des évènements.
Mais qui dirige ce grand orchestre du G20 ?
Certainement pas les Thénardiers (dixit Ariane) européens, Merkel et Sarkozy.
Mais plutôt, les représentants très discrets des marchés financiers spéculatifs, des hedges funds, des fonds de pensions, du shadow banking
B. Obama, représentant de l’ISDA (International Swaps and Derivatives Association) est arrivé pour distribuer les bons points à tous les participants et remettre un peu d’ordre dans cette cacophonie.Une rapide analyse du dispositif du FESF mis en place le 28/10/2011 pour démontrer qu’il est catastrophique :
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l’abandon de créance de 50% par les banques européennes sera limité par l’obligation de recapitalisation des banques grecques aura une efficacité réelle de 19 à 27%. A l’issue de ce G20 inénarrable, il est passé à 60% alors que la provision devrait être de 100%.
- la garantie de 20% de la première perte sur des obligations souveraines est insuffisante pour rassurer les marchés et les banques, à terme.
- le renforcement du fond par un effet de levier est dangereux car il peut mener à la création d’une pyramide de Ponzi.
-la création d’un "special purpose vehicle" ou Fonds Commun de Créances est un clone des supports à l’origine des ’subprimes"
Après la mise en place du MES (Mécanisme Européen de Stabilité) qui devrait se faire très rapidement, certainement avant les présidentielles de 2012 (et non en juin 2013, comme prévu), nous serons livrés pieds et poings liés à une organisation supranationale européenne qui gèrera directement les budgets de tous les états européens. -
Sur la « démocratie européenne »
Je ne reviendrai pas sur la loi de 1973-Pompidou/Giscard, les Traités de Maastricht, Amsterdam, Nice et de Lisbonne (ex-TCE) marqué du sceau de l’infamie, de la forfaiture, notamment du PS.
Une précision sur " l’astuce juridique " pour faire passer la création du FESF et du MES sans recourir à un référendum :
Après la crise de la dette de zone euro qui a conduit au renflouement des États membres de l’Union, il y eut des tentatives de réformer le fonctionnement de la zone euro en cas de crise. Cela a conduit à la création de mécanismes de renflouement : Fonds Européen de Stabilité Finacière (FESF) et le Mécanisme Européen de Stabilité Financière (MESF). Ceux-ci, conjointement avec le FMI, ont pour objectif de renflouer les États membres en difficulté. Toutefois, le FESF et le MESF étaient destinés à être temporaires (jusqu’à fin 2013) car ces deux mécanismes n’avaient aucun fondement juridique dans les traités de l’Union européenne.
Afin de résoudre le problème du fondement juridique, le gouvernement allemand indiqua qu’un amendement au traité serait nécessaire. Cependant, après la ratification difficile du traité de, certains Lisbonne des hommes d’État se sont opposés à une modification du traité, notamment le gouvernement britannique qui s’opposait à des changements affectant le Royaume-Uni. C’est finalement avec le soutien du président français que l’Allemagne obtint l’aval du Conseil Européen d’octobre 2010.
La proposition allemande demandait une modification minimale visant à renforcer les sanctions et à créer un mécanisme permanent de sauvetage. Cette modification minimale ne répondant toutefois pas à l’exigence allemande de sanctionner les manquements des États par la suspension du droit de vote. En effet, une telle exigence nécessiterait une modification plus importante du traité.
Le 16 décembre 2010, le Conseil européen trouva un accord pour un amendement de deux lignes au traité, ce qui permit d’éviter la tenue de référendums. En effet, le Président du Conseil Européen, Hermann Von Rompuy fut chargé d’examiner les changements à travers la procédure de révision simplifiée (article 48 TFUE) La modification change simplement le Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne pour permettre l’instauration d’un mécanisme permanent.
Maintenant, quand j’entends politiques, journalistes, experts, parler de « démocratie », j’ai envie de sortir un 357 magnum (que je n’ai pas). A moins qu’ils ne parlent de " démocratie couchée"
Comme disait un certain Coluche :
« nos hommes politiques sont très gentils, ils nous laissent des libertés que s’ils nous les enlevaient on ne s’en apercevrait pas ».
Cela résume parfaitement notre situation, aujourd’hui, dans laquelle nous avons une responsabilité à la fois individuelle et collective.
ISDA
http://www.worstlobby.eu/fr/2010/no...http://leblogalupus.com/2010/10/06/bale-iii-pousse-le-risque-vers-le-shadow-banking/
MES
http://www.courtfool.info/fr_MES_le_nouveau_dictateur_Europeen.htm
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indigné-vous, réveillez-vous !
arreté tf1, lci, bfm, et les media alignés ,
informez-vous par vos propres moyens.
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Au final,Papandreou a obligé ses opposants,même ceux de son parti a assumer le plan d’austerité devant le peuple Grec....Ils ont tous hué Papandréou et son referendum,maintenant l’etape suivante c’est d’expliquer leur choix a un peuple plus qu’en colere qui est en train de comprendre qu’il doit se sacrifier pour sauver des banques allemandes et francaises,qu’il va devoir continuer d’emprunter a 18% pour que d’autres puissent le faire a 1 ou 3%....
On a sauvé notre belle pyramide de ponzi.....pour cette fois.....le chateau de carte tiendra t-il encore longtemps ?L’armée et la police sont prete depuis bien longtemps,les textes pour les autoriser a nous combattre ne datent pas d’hier,c’est la preuve que la suite du scénario est innévitable...
La politique de sarko c’est « coup de baton »,« tour de vis »,« cassé du social » ect.... a aucun moment cet incompetent n’a ete capable de creer de la richesse,il ne sait que gaspiller et faire de la com,vendre nos richesses comme des plats de lentilles,il voudrait nous faire payer a coup de batons ses propres resultats désastreux !un scandale !-
euh non, le réferendum a été annulé et il s’est sans doute fait huer aussi pour cela
il s’est littéralement couché devant le petit gnome damnéet n’oublions pas la jolie panoplie de sous-marins achetés il y a qques mois...tout est fauxwall street et Londres sont faillite et banquerouteet personne ne le ditils ont pillé l’or des allemands pour le donner à wall streetils embourbent toute l’europe juste pour continuer leurs massacres infamessi doux aux Rothschildnous vivons une vraie abomination -
Magnifique article, merci Rakosky.
Oui, quand "Sarkozy (et avec lui Merkel, Obama et les dirigeants du capital financier international) exige du peuple grec qu’il renonce à toute souveraineté, tous les peuples d’Europe et du monde sont menacés."
Oui, "La brutalité de la mise en garde de Sarkozy vise, à travers le peuple grec, le peuple français lui-même puisqu’elle intervient la veille de l’annonce par Fillon d’un plan d’austérité renforcée."
Vous écrivez au début : "L’un des signes de l’abaissement de nôtre Temps est sans doute que nous n’ayons plus qu’un BHL comme témoin et faux témoin de surcroit pour tenir la chronique et chanter les exploits de ces misérables."
Oui, BHL est à Marx ce que la farce est à la tragédie.
BHL tout seul ? Non hélas :
Je viens d’écouter la revue de Presse d’Yvan Levaï sur France Inter : il n’avait pas assez de mots pour encenser celui qu’il qualifiait de grand timonier de la mondialisation !
En somme, Yvan Levaï sur France Inter c’est la Pravda du NWO, il suffit de comprendre le contraire de ce qu’il dit pour connaitre la température : quand il pleurniche c’est que tout va mal pour lui et ses copains ; quand il se frotte les mains, ça craint pour la démocratie !
Bref, rien de nouveau sous le soleil : les médias qui comptent dans l’opinion sont toujours entre les mêmes mains. Rappelons à propos, cette très belle formule de Paul Valéry : « Le mensonge et la crédulité s’accouplent et engendrent l’Opinion.
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Mille fois d’accord JL. Parfaitement dit. Levaï, le défenseur de DSK !!!!
Moi aussi, je lis certains medias pour savoir qu’il faut en penser le contraire. -
@JL1
Je crois ue malgré tous les mensonges les gens ont appris à se forger leur opinion
Si nous sommes partagés c’est entre l’indifférence ,le mépris et l’hostilité,mais plus personne ne croit leurs mensonges -
Bonjour, Rakosky.
Entièrement d’accord avec cet article, dont je salue la clairvoyance, et avec les commentaires qu’il a suscités de la part d’Ariane Waltyer, Brazouzen et JL1 (bonjour à eux). Rien à ajouter, sinon que, plus que jamais, la colère monte en moi. Il est urgent de virer tous ces pantins du grand capital qui, malgré quelques mots hypocrites en direction du droit des peuples, n’ont que mépris pour ces derniers, au point d’instaurer sans vergogne un Directoire totalement illégal en Europe. Le film qui se tourne sous nos yeux n’est pas « Main basse sur la ville », mais « Main basse sur le continent » !
Cordialement.-
« la colere monte en moi »....
Bon,bah je suis pas le seul...j’ai comme une boule(de feu) dans le ventre moi !
Et le clou du spectacle avec Obama et un plan de rigueur a venir pour nous....va t-il faire marche arriere sur les niches coppé ou autres cadeaux aux tres riches sensés nous filer du taff comme on jettait de la bouffe aux gueux au moyen age ?non,on va bouffer de la taxe !encore une fois...heureusement qu’il etait le president du pouvoir d’achat avec ses zeros sdf dans 2 ans etc...et lui, comme un gamin, il palabre sur les epaules d’obama qui se fout de sa gueule ouvertement...mais c’est quoi ce cirque ??!! -
@Fergus
Comme vous le dîtes,il y a urgence,cela devient même très vite une simple question de survie contre ces sauvages. -
Salut Fergus,
Oui, cent fois oui, la colère monte aussi en moi. Comme vous, je pense qu’il est urgent de virer tous ces pantins du gros argent et j’ajouterais, de les mettre définitivement hors d’état de nuire au monde d’en bas, le mien en tous cas.Mais dans cette hypothèse il faudra endurer de se faire accuser d’antisémitisme, n’est-ce-pas ?Dur, dur ! Que faire ? Tous les pendre ou bien laisser filer vers ces gris et brumeux paturages où, parait-il, le travail rend libre ? -
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Main basse sur la télé pour les besoins de campagne de deux candidats. C’est une façon bien curieuse de considérer le rôle des médias et des journalistes. Ils ne nous ont absolument rien appris et pourtant il est toujours question de « pédagogie ».
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Après le sommet du G 20 Grèce, Italie, France... À BAS LES PLANS DE LA TROÏKA !Vendredi 4 novembre, le G 20 (sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des vingt pays les plus riches du monde) a, sous l’égide du président des Etats-Unis, débouché sur trois conséquences concrètes :
En Grèce : soumis à un ultimatum du G 20, le Premier ministre Papandréou, membre du PASOK (Parti socialiste grec), renonce à son référendum et appelle à constituer un gouvernement de coalition.
Le but recherché : face à la résistance acharnée de la classe ouvrière et de la population, tenter d’associer les organisations et partis à la mise en oeuvre du plan de la troïka FMI-Union européenne-BCE, un plan qui ampute salaires et pensions jusqu’à 40 %, liquide des pans entiers de la fonction publique (30 000 licenciements immédiats) et toutes les conventions collectives dans le secteur privé.
En Italie : le pays est placé sous la tutelle directe du Fonds monétaire international qui contrôlera l’exécution de ses plans tous les trois mois.
En France : un Conseil des ministres extraordinaire est convoqué le 7 novembre pour mettre au point le plan d’austérité.Au compte des spéculateurs et des capitalistes, G 20, FMI, Union européenne, Banque centrale européenne veulent assujettir tous les peuples à leurs diktats, piétinant ce qui reste de démocratie et de souveraineté !
Mais ces institutions de destruction, et les gouvernements à leur service, se heurtent à la résistance des travailleurs et des peuples. Dans toute l’Europe, les travailleurs sont solidaires de leurs frères grecs qui, depuis des mois, et en dépit des obstacles auxquels ils sont confrontés, combattent avec acharnement pour empêcher le plan meurtrier.
C’est d’ailleurs cette résistance, cette lutte de classe, en Grèce comme dans tous les pays, qui amène le G 20 (et en particulier Sarkozy) à lancer un appel au consensus (et même à l’union nationale) entre gauche et droite afin de faire appliquer dans chaque pays les exigences de la troïka. Dans le même objectif, le G 20 se prononce pour l’association des organisations ouvrières à ces plans et se félicite des conclusions communes du B 20 (business-20, les patrons des vingt pays les plus riches du monde) et du L 20 (Labour-20, les organisations syndicales des vingt pays les plus riches du monde).Dans cette situation, chacun et tous doivent faire face à leurs responsabilités.
En Grèce, c’est par le moyen de la lutte de classe (grèves, manifestations, occupations...) que les travailleurs et la population cherchent les voies de l’unité et de l’indépendance de leurs organisations pour résister.
En France aussi, les développements de la situation mettent chaque jour davantage à l’ordre du jour la lutte de classe, la réalisation de l’unité des travailleurs et de leurs organisations pour bloquer les plans d’austérité. C’est ainsi que s’ouvrira la voie de la reconquête de la souveraineté populaire et de la démocratie, ce qui exige de s’émanciper des carcans de l’Union européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI.-
Le gouvernement français envisage, dans le cadre d’un nouveau plan d’austérité, de créer une deuxième « journée de solidarité », où les salariés travailleraient au bénéfice du budget de l’Etat, croit savoir le Journal du Dimanche.
le gouvernement de la honte !
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Ce filou de Fillon,on est quelques uns à avoir une revanche à prendre contre lui depuis une certaine Réforme des retraites,ce serait un plaisir de lui faire mordre la poussière avant que les électeurs ne le fassent.
Cette journée de solidarité serait en faveur des personnes âgées qui n’en verront jamais la couleur,voila quelle est la situation des maisons de retraites exposée par un article du Parisien
C’est le Parisien dans son édition du 14/10/ qui rend compte des conditions dramatiques qui sont faites aux personnels et aux résidents.
L’article parle même de maltraitance institutionnelle
« Maltraitance institutionnelle »
« Certains jours, c’est le jardinier qui donne à manger aux personnes âgées car personne d’autre n’est disponible. » Et les grévistes d’égrener leurs anecdotes sur ce qu’ils nomment « la maltraitance institutionnelle » : les toilettes des personnes dépendantes « expédiées en quelques minutes alors qu’il en faudrait vingt », ou « ces résidents qu’on laisse au lit toute la journée parce qu’on n’a pas le temps de les lever ».
Voici comment la France de SARKOZY traite ses anciens,voici le prix terrible à payer pour le remboursement de la Dette,nous qui sommes pourtant très loin d’Athènes.. -
indigné-vous, réveillez-vous !
arreté tf1, lci, bfm, et les media alignés ,
informez-vous par vos propres moyens.
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t’as raison, mais quelqu’un regarde tf1 ici ????
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bonjour Rakosky
Une vidéo qui résume bien la guerre psychologique menée et cela depuis très longtemps.
http://brujitafr.over-blog.com/article-guerre-psychologique-video-s-t-88025133.html-
On a beau bien connaître les gauches française, on finit toujours un peu par se faire avoir.
Sous l’avalanche répétitive des « nous sommes bons,les autres sont mauvais, nous aimons les pauvres et nous feront payer les riches », on finirai, notamment sur des sujets comme la Grèce, par négliger que la gauche, se sont des lobbies égoïstes de bénéficiaires de la dépense publique, essentiellement soucieux de leurs intérêts de classe.Évidemment on peut prétendre que les sondages sont déformés, qu’ils exagèrent. Peut on dire que les grandes tendances qu’ils indiquent soient systématiquement fausses ? Difficile quand cela rejoint tellement ce que l’on sait des uns et des autres, de leurs propositions programmatiques.
A cet égard un sondage repris par le nouvel obs. peu suspect d’être systématiquement critique des gauches remet bien les choses en place.
http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20111105.AFP7820/les-francais-ne-veulent-pas-payer-plus-pour-la-grece-selon-un-sondage.htmlFavorable à aider la Grèce :
Electorat UMP 55%
Gauche 38%
FN 14%L’UMP s’apprête à annoncer un plan de rigueur fort, peu populaire en période électorale (c’est entre autre à cause de cela que Giscard perdit). C’est cohérent avec l’idée d’aider les grecs.
Le FN : Il y en a qui sont surpris ?
La gauche ? Avec des caisses vides et un programme des crédits et des postes, on comprend bien que même minime, des économies sur le dos des grecs seront d’autant plus les bien venues qu’elles ne coûteront guère de voix...On comprend mieux pourquoi tant d’énergie pour convaincre que les grecs doivent absolument refuser le plan d’aide au nom de leur « souveraineté »..
C’est égal, on reste sans voix devant cette capacité à reculer sans cesse les limites de la tartufferie !
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PS (sic) http://www.lepoint.fr/economie/dette-pour-89-des-francais-l-argent-prete-a-la-grece-est-de-l-argent-perdu-05-11-2011-1392899_28.php
Même info traitée différemment paradoxalement dans Le Point : on y découvre que les électeurs Modem sont encore plus généreux que ceux de l’UMP : 60% pour aider la Grèce. Cela souligne au passage le parallélisme des vraies préoccupation sociales et de la vraie générosité de ces deux droites.
Mais le Point, lui, n’ose pas communiquer le score des gauches !
On se perd en conjectures... Le nouvel Obs virerait à droite ? Le Point donnerait des gages à Hollande.... ? Soutiendrait Bayrou ?-
@ eric
Monsieur,votre sondage n’a aucun sens parce qu’il n’a jamais été question d’aider la Grèce.
Selon les propres termes du FMI ou de la BCE,il s’agit de permettre à la Grèce de payer le capital et les intérêts de la DETTE .
Nous avons un Plan qui d’un côté impose des sacrifices épouvantables au peuple grec pour le bénéfice exclusif des banquiers et de l’autre des plans de rigueurs et des sacrifices pour renflouer les banques
Il faut que vous cessiez de mentir ,parce que votre nez s’allonge à chaque fois,ce qui est excellent pour chercher des truffes,mais ce n’est pas parmi les lecteurs d’agoravox que vous allez les trouver
Un dernier mot ,vous évoquez souvent en vous étranglant d’indignation des parasites et des profiteurs du système en parlant des fonctionnaires
Qui sont ces profiteurs ,nous voulons des noms ,les agents hospitaliers ,les professeurs,les instits ,les agents communaux ,les employés de ministère ????
Soyez heureux ,en Grèce,ils ferment les hôpitaux et des milliers de classes ont été fermées,si vous pouviez me confirmer que c’est bien cela que vous souhaitez pour notre pays -
Cela se confirme ! Avant même l’annonce, les syndicats de gauche s« indignent » par avance que le gouvernement puissent envisager une journée de travail gratuite pour faire face à la crise.... Pourtant, on peut rêver plus juste socialement puisque les détenteurs de très gros salaire paieront évidemment beaucoup plus. Qu’on se le dise, la gauche ne paiera pas pour la Grèce....
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Qu’on se le dise : les Français pauvres ne paieront pas pour les Grecs riches.
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eric
vous etes un parfait menteur et manipulateurSEULS les salariés payeront, les rentiers, les banquiers et tous ceux qui ne sont pas salariés en seront exonérés d’offices .
ils s’agit bien du vol organisé d’une journée de salaire en « solidarité » avec les banquiers.
mais , y compris sur ce terrain, sarko entends ménager son électorat, les médecins, avocats etcetc en sont excus.
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@JL1
les Français pauvres ne paieront pas pour les Grecs riches.
Et ils auront bien raison,ceux qui veulent faire payer les Français pauvres sont les mêmes que ceux qui veulent affamer les Grecs -
@Eric
Il aurait été heureux que vous répondiez à cette remarque de bon sens de Rakosky :
« Monsieur, votre sondage n’a aucun sens parce qu’il n’a jamais été question d’aider la Grèce.
Selon les propres termes du FMI ou de la BCE,il s’agit de permettre à la Grèce de payer le capital et les intérêts de la DETTE . »Votre classement des partis dits « généreux » se trouve totalement décridibilisé et au contraire les 17% du FN montre une certaine maturité et un réel discernement, conscients qu’ils seraient que renflouer la dette des grecs sur notre propre endettement équivaudrait à tenter de remplir le « tonneau des danaïdes ».
Cette désinfo est de la pire espèce !
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@ babaro J’attends avec vous la réponse de ce Monsieur
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Incroyable ! Andromède se met à croire aux sondages manipulés par des médias à la solde d’un capitalisme lui même stipendié des élites ultralibérale anglo-saxonne...
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Raskozy : la question n’est évidemment pas là et il ne suffit pas de pleurnicher sur des fermetures d’écoles dés que l’on parle d’avoir un Etat plus efficace. La Suède n’a quasiment plus de fonctionnaires en tant que tel, a baisé de l’ordre de 20 points de PIB sa dépense publique et obtient les meilleurs résultat du monde en PISA sans parler des ses autres succès sociaux et économiques.
Or, ils vivent dans le même « système capitaliste », avec les mêmes banques et c’est donc bien les questions de l’organisation et de l’efficacité de l’Etat qui apparaissent comme discriminantes.A 56% du PIB dépensé par l’État, l’argent est là Il n’est que de l’utiliser mieux.
Tous ceux qui refusent de se poser cette question font preuve d’un grand mépris pour la question sociale.
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Renseignez vous, les prochains 8 milliards de décembre sont nécessaire pour payer les salaires de la fonction publique. C’est d’ailleurs une des principales raisons pour laquelle la Grèce va adopter le plan européen.
A babao : merci de souligner les convergences FN gauche.
Cela étant je pense que vous avez raison, dans le cas du FN, la position est cohérente intellectuellement. Dans le cas des gauches prétexter des banques pour refuser d’aider un pays malgré la demande de leurs camarades de l’internationale socialiste pointe vers l’égoïsme plus que vers le nationalisme. Surtout quand on sait que le salaire moyen grec est au niveau de notre seuil de pauvreté et à la moitié du notre.C’est toujours la même logique : pas question d’aider les plus pauvres que nous tant que nous ne seront pas débarrassé des plus riches que nous, et la différence centrale entre gauche et droite ; La droite n’aime pas la pauvreté et cherche à la diminuer. La gauche elle n’aime pas la richesse et reste assez indifférente aux pauvretés. D’ailleurs aujourd’hui encore, il y a quelques dizaines d’indignés à la défense et quelques milliers de chrétiens à distribuer des soupes de nuits.
bien sur : pas question de panser les blessures du système tant qu’on ne l’aura pas changé !Dans un pays ou une petite moitié de la population paye l’IR, il est particulièrement significatif que les droites, réputées riches et donc imposables, soient prêtes à payer, là ou les gauches sont pour le moins réticentes....
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@ Eric
Le gouvernement a trouvé, rubis sur l"ongle, 10 milliards pour renflouer Dexia qui ne vaut plus un clou et qu’on devrait laisser crever dans son caniveau.Ces dix milliards seraient beaucoup mieux employés à la dépense de l’Etat.La Suéde a commencé ses réductions de train de vie par le sommet de la pyramide (train de vie des ministres notamment) ce qui a lui a sans doute permis d’être crédible pour le reste. -
Slipen’Feu 6 novembre 2011 11:36-
La révolution non violente est en marche !
La prise de conscience des peuples est inéluctable.
Nous vivons une révolution paradigmatique, un changement de civilisation, c’est indéniable.
Je dis ce que je pense partout et tout le temps depuis des années et
la victoire des peuples contres les banksters ne fait aucun doute à mes yeux.
L’oligarchie (Bilderberg, trilatérale, etc) et leurs serviteurs (technocrates, économistes et journalistes) sont en train d’être démasqués.
Chers concitoyens, j’ai rassemblé ici quelques articles, vidéos et documents qui vous permettront d’avoir une vision plus claire de la situation.
http://www.lepost.fr/article/2011/11/05/2630758_la-revolution-non-violente-est-en-marche_1_0_1.html
10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution
http://www.syti.net/Revolution.html
merci de partager
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Vendredi 4 novembre 2011 :
Italie : taux des obligations à 10 ans : 6,370 %. Record historique battu.
Les investisseurs internationaux n’ont plus aucune confiance dans la capacité de l’Italie à rembourser ses dettes.
Le graphique des taux de l’Italie montre que le quatrième domino va bientôt tomber.
Après la Grèce, après l’Irlande, après le Portugal, c’est maintenant le domino italien qui va tomber.
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@ BA
En fait ,ce qu’ils appellent le doute sur la capacité de l’Italie à rembourser sa DETTE ,c’est d’abord un doute politique
Ils ont peur de la réaction des travailleurs italiens et savent bien qu’aucun gouvernement ne résistera à la colère populaire,c’est bien cela leur problème majeur dans tos les pays d’Europe -
@ Marc Gelone
Il n’y a plus de parti de gauche en Italie,le Parti communiste itlien s’est dissous dans une coalition qui a voté et appuyé tous les plans d’austérité et qui est encore plus servile devant le FMI que Berlusoni,ce qui est un exploit
Maintenant les ouvriers de FIAT ou les dockers de Gènes ne sont pas trop le genre Bunga bunga et Couillu le caribou,le dépravé qui leur sert de Président du Conseil aura plus de mal à les baiser que des gamines de 16 ans -
@marc gerone
Le 12 août, le gouvernement Berlusconi a publié un projet de décret pour mettre en œuvre le plan d’austérité de 48 milliards de restrictions budgétaires sur deux ans.
A la suite de l’annonce de ce plan, la CGIL a lancé un appel à la grève générale le 6 septembre pour « modifier » le plan de Berlusconi. Appel contre lequel se multiplient, à droite comme à « gauche », les pressions en vue de le faire retirer.
Fin juin, au moment où le gouvernement s’apprêtait à mettre en œuvre les mesures de rigueur imposées par l’Union européenne, et en particulier celles imposées par le sommet des 24 et 25 mars derniers, la spéculation financière s’abattait sur l’Italie. Surgissait tout à coup le spectre de la faillite.
En l’espace de quelques heures, toutes les palinodies de Berlusconi, Tremonti, Draghi (le futur président de la Banque centrale européenne) selon lesquelles la situation de l’Italie était « saine, n’avait rien à voir avec la Grèce ou le Portugal », étaient balayées. A la place, le président de la République, Giorgio Napolitano, lançait un appel à « l’unité nationale immédiate pour sauver le pays ».
Début juillet, Berlusconi et le gouvernement se mettaient à l’ouvrage pour « répondre aux marchés, pour sécuriser les investisseurs ». Autrement dit, pour répondre aux exigences des spéculateurs. Et, pour eux, il ne pouvait y avoir qu’une seule réponse : engager un plan encore plus drastique que celui qui était prévu.
Le « nouveau » plan pour « calmer les marchés » comportait notamment des coupes à hauteur de 46 milliards d’euros, somme la plus élevée jamais vue depuis 1992 : blocage des salaires dans la fonction publique (salaires déjà bloqués et amputés de 4 % cette année) avec une perte d’environ 8 000 euros par travailleur entre 2011 et 2013 ; augmentation de l’âge de départ à la retraite ; coupes de 3,2 milliards dans le budget des communes et des régions ; augmentation et mise en place de franchises sur les médicaments, les examens et les prestations de santé et les visites médicales ; fermeture de dizaines d’hôpitaux ; suppression de dizaines d’écoles et de milliers de postes de fonctionnaires s’ajoutant aux 140 000 déjà supprimés ces trois dernières années…
Pour faire passer un tel plan, le gouvernement avait besoin de l’« unité nationale » de tous les partis, de tous les syndicats. Ce soutien n’a pas tardé à arriver…
Tout en déclarant qu’il ne partageait pas « certaines » mesures de ce plan, le Parti démocrate (« gauche ») ajoutait aussitôt qu’il « ne s’y opposerait pas ».
De plus, le gouvernement s’assurait du silence de la plus grande organisation syndicale italienne, la CGIL qui, avec la CISL et la UIL, avait signé quelques jours auparavant un « pacte » avec la Confindustria (le syndicat patronal), renouant avec l’unicité syndicale rompue en 2009, pacte qui permet de remettre en cause les conventions collectives nationales et le Code du travail, au moyen d’accords d’entreprises dérogatoires.
De sorte que le plan Berlusconi pouvait être approuvé à la mi-juillet, en moins de 24 heures, par les députés et les sénateurs. A tel point que certains journaux parlaient de « miracle ».
Une fois le plan entériné sous les applaudissements des capitalistes, de l’Union européenne, du président de la République, de Draghi et du FMI, le gouvernement et l’« opposition » donnaient l’impression d’avoir retrouvé leur sérénité.
Illusion de courte durée : le 20 juillet, l’attaque sur les titres d’Etat italiens repartait à toute allure. La Bourse de Milan s’effondrait à nouveau
Le message était clair : les spéculateurs et les capitalistes ne jugeaient pas les mesures suffisantes. Ils en réclamaient encore plus.
Et, encore une fois, le gouvernement Berlusconi et l’« opposition » se retrouvaient unis, autour du président de la République, pour discuter d’un deuxième plan.
Mi-août, ce deuxième plan était présenté au Parlement convoqué en session d’urgence (du jamais vu). Etaient présentées les mesures suivantes : liquidation des contrats de travail nationaux, suppression d’environ 1 000 communes (sur 8 000), suppression de dizaines de provinces, suppression de milliers de postes supplémentaires dans la fonction publique, augmentation de l’âge de départ à la retraite pour ceux qui avaient déjà droit à la retraite, augmentation de l’âge de départ à la retraite pour les femmes, privatisations, nouvelle augmentation des franchises hospitalières…
S’ajoutait à cela une « réforme » de la Constitution visant à y insérer l’obligation de l’équilibre budgétaire, comme l’impose l’Union européenne. Enfin, suppression de la fête du 1er Mai et de celle du 25 avril (libération du fascisme), symboles de la lutte des travailleurs et de la conscience de classe.
Loin d’exiger le retrait de ce deuxième plan, l’« opposition » élaborait des « amendements » et affirmait sa disponibilité à discuter dans le détail des mesures « pour sauver le pays ».
Rien n’y faisait cependant : le 20 août, après deux jours de « calme », l’effondrement boursier s’amplifiait de plus bel. Le gouvernement annonçait d’autres liquidations d’immeubles, d’argenterie, de terrains…
Le deuxième plan meurtrier présenté le 15 août doit maintenant être voté par le Parlement (début septembre). Mais l’impasse totale de cette situation politique et économique provoque jusqu’au sein du gouvernement Berlusconi, au sein de son parti, au sein du PD, de la Ligue du Nord, des tensions, des divisions, des menaces de rupture. C’est le reflet, d’un système politique en décomposition, en proie à la panique et qui voit les bases de son pouvoir se dérober. C’est l’expression surtout de la lutte de classe elle-même qui s’exprime par des canaux plus ou moins directs, comme celui de la révolte des communes et des provinces qui devraient être supprimées.
Gouvernement et « opposition » ont une peur énorme que la classe ouvrière, par-dessus laquelle on a essayé de passer pendant la période des vacances, ne « descende dans l’arène » avec toute sa force, sa colère, son potentiel de lutte
Et en effet, malgré les vacances, la pression qui s’exerce sur les syndicats en général et sur la CGIL en particulier a conduit les dirigeants de celle-ci à appeler à la grève générale pour le 6 septembre.
Certes, les mots d’ordre sur lesquels est appelée cette grève générale posent d’énormes problèmes (ils demandent à « modifier le plan » ; l’appel explique qu’« il n’y a pas que les travailleurs qui doivent payer »…). Et la signature du pacte avec la Confindustria représente un véritable obstacle pour ouvrir une perspective. Reste que l’appel à une grève générale à moins d’une semaine de la rentrée est largement ressenti par les travailleurs comme une ouverture contre la politique anti-ouvrière qui s’abat sur eux.
D’où le déchaînement, à droite comme à « gauche », contre la grève, d’où les pressions incessantes sur la direction de la CGIL pour qu’elle retire son appel .
Cet été nous apporte, si besoin était, une confirmation : le paiement de la « dette » et la loi des « marchés » — guidés par l’Union européenne et le FMI — nous mènent au désastre. Plus que jamais il n’existe qu’une issue et une seule : non au paiement de la dette ! Retrait de tous les plans entérinés et en discussion
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@Mark genome
Si vous voulez me titiller de ce côté ,vous perdez votre temps,je ne suis partisan ni du mariage gay ,ni de l’ouverture des frontières ni d’aucune de ces pitreries par lesquelles l« autre gauche » amuse la galerie
Tous les partis politiques sont entr"s dans une grave crise de décomposition politique dont la racine est le refus de s’engager dans la voie de la rupture avec l’Union européenne
Toutela bataille politique se mène à l’intérieur des syndicats dont les directions subissent une énorme pression pour qu’elles s’engagent dans la voie de la grève générale pour le RETRAIT de tous les plans de destruction exigés par l’Union européenne et le FMI
Ce monde vous est totalement étranger ,c’est celui de la lutte des classes et de la vie interne des organisations ouvrières
Voici pour information quelques élèments sur le consensus établi entre Berlusconi et le Parti démocrate censé représenté la gauche italienne
C’est la régionalisation complète de l’école publique et sa privatisation ; c’est la remise en cause des conventions collectives nationales et la mise en concurrence des régions entre elles pour mettre en oeuvre les « coûts de travail » les plus faibles ; c’est la destruction complète de la santé publique dans le cadre du respect du pacte de stabilité ; c’est la remise en cause de l’unité de la République, qui ouvre la voie au pire scénario de « balkanisation », au nom des « 20 petites Italies »mises en concurrence entre elles. Dans le programme électoral de la candidate du PD dans la région du Piémont, Mercedes Bresso, on pouvait lire : « Le fédéralisme de la droite ne propose pas une nouvelle organisation fédérale réelle (…). Il est nécessaire d’encaisser et de gérer directement, c’est cela notre fédéralisme fiscal (…). Il faut intensifier les appels d’offres (privatisation) pour les transports (…). Il faut un statut d’autonomie pour la région (…). Celui qui perd son emploi doit se créer un emploi (…). Nous demanderons au Parlement (c’est-à-dire à Berlusconi !) d’introduire rapidement un fédéralisme institutionnel -
@Marc Gelone
Monsieur ,il est vraiment dommage que vous vous mainteniez aux invectives et aux attaques personnelles,il aurait mieux valu répondre aux questions de fond que posent mes articles
Quant à mes sources ,je suis notoirement connu comme militant du POI et de l’ENTENTE INTERNATIONALE DES TRAVAILLEURS ET DES PEUPLES,vers lesquels je fais souvent apparaitre des liens dans mes articles
Il appartient à chacun de définir ses positions politiques,quant au courant auquel j’appartiens ,il s’est toujours prononcé pour l’annulation de la Dette et le rejet de tous les plans qui accompagnent son remboursement
De même ,nos camarades italiens sont opposés à tout ce qui va dans dans le sens de la dislocation de la Nation italienne par la mise en place de la régionalisation
Chacun peut penser ce qu’il veut de cette position -
Bonjour,
ma réaction a l`article va sans doute surprendre, je n`ai rien contre l`auteur ni les dizaines d`autres qui paraissent chaque jour ici ou la sur le constat de notre MONDE !
Grèce, France, Europe, Libye etc... Merci internet l`arme américaine.Tout le monde juge tout le monde... Faut il être humble soit même et ce n`est nullement le cas actuellement.
Confucius disait : « Le sage attend tout de lui même, le vulgaire attend tout des autres ».La Grèce fait le buzz expression a la mode alors que ce pays vit dans un total silence médiatique depuis 30 ou 40 ans, a part l`ile de Santorin sur la vitrine des agences de voyages. Source de toutes les spéculation actuellement, financière mais aussi de propagande politique et surtout de jugement individuelle. Chacun a son scenario souvent très noir en se positionnant a la place de l`autre, le peuple s`imagine banquier, politique, révolutionnaire... mais virtuel ne voulant risquer de perdre son confort personnel.
Avez vous les solutions a tous les problèmes que nous vivons ?
Le seul problème c`est l`homme ! Les peuples occidentaux versent inéluctablement dans les idées nationalistes, dans le repli sur soi et mettent le « pouvoir d’achat » au centre de leurs préoccupations… Quant aux citoyens des pays dits pauvres ou en voie de développement, qui eux aussi peuvent exprimer leurs choix grâce bulletin de vote, ils portent au pouvoir des religieux, des despotes ou des affairistes, le communautarisme ethnique, religieux ou sexuel devenant la règle dans ces sociétés estampillées « nouvelles démocraties »…
C`est un fosse entre ces deux modèles ou le responsable n`est pas un homme mais des milliers. un peuple rêve simplement d`être libre alors que l`autre s`enferme dans des constats négatifs de leur situation souvent fruit de leur évolution.
Ce n`est la finance, la politique, la religion qu`il faut changer mais plutôt d`arrêter de « juger » . Agir oui mais forcement de manière fracassante".
Commençons par changer nous même de philosophie, ça ne va pas faire plaisir au site... Couper internet quelques jours, tv idem. découvrez l`autre, allez a sa rencontre y compris chez lui. redécouvrez le plaisir de vivre vous allez voir la vie n`est pas si noire et vaut le cout d`être vécue.
Ma réaction va sembler très décalée, pas grave j`en avait besoin...
Cordialement
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@marc gelone suite et fin,à propos de l’Italie
Rappelons également que la majorité des régions était dirigée par la « gauche », qui a appliqué fidèlement toute la politique de Berlusconi de coupes dans les budgets publics, de privatisations, etc., politique imposée par l’Union européenne.
Mais en réalité, qui est responsable de cette situation, sinon les dirigeants des partis de « gauche » qui ont appliqué une politique qui a provoqué le rejet des travailleurs ? Le Parti démocrate (PD), après s’être abstenu au Parlement sur la nouvelle « réforme fédéraliste » approuvée par la droite et qui marque un nouveau pas dans la division du pays, s’est présenté à ces régionales avec un programme qui ressemblait à celui de la droite : fédéralisme encore plus radical que la droite, privatisation et régionalisation des chemins de fer et des transports, crédits aux écoles privées,milliards aux capitalistes et aux spéculateurs, coupes budgétaires dans la santé…Il faut ajouter que ce programme a été présenté dans quelques régions en commun avec l’UDC, un parti représentant les intérêts des capitalistes, qui, dans d’autres régions, était allié de Berlusconi et qui a gouverné avec la droite jusqu’à 2006.
Les responsables de la situation dans laquelle se trouvent maintenant les travailleurs italiens sont donc plus que jamais les dirigeants des partis de « gauche », qui, à des degrés divers, ont d’abord gouverné contre les travailleurs et la population en application des directives de l’Union européenne qui poussent à la division du pays, et qui ont ensuite annoncé leur intention d’aller encore plus loin dans l’application de cette politique.-
@Rakosky
votre article est excellent comme la plupart de vos interventions d’ailleurs. C’est profondément sincère.
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@ babaro Merci beaucoup babaro,,cela fait plaisir à entendre
Bien cordialement rakosky -
@Rakosky
j’ai remonté rapidement l’ensemble de vos articles, j’en suis presque gêné, mais comme dirait Brassens (au masculin) : « tout est bon chez ..., y’a rien a jeter,.... »
même pour la cigarette, c’est vous dire !
Alors bien cordialement aussi et au plaisir de vous lire.
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@Alison
"Ce n`est pas la finance, la politique, la religion qu`il faut changer mais plutôt d`arrêter de « juger » . Agir oui mais forcement de manière fracassante« . ????hélas, contrairement à ce que vous pensez, un grand nombre de gens ont adopté consciemment ou inconsciemment votre vision des choses.
C’est en fait un vrai malheur, non pas que l’expression »ne jugez point et vous ne serez point jugé" n’est pas vrai,au contraire, mais parce-que d’une part, elle ne s’applique pas à cet article, et que d’autre part vous n’en comprenez pas visiblement le sens car cette parabole du christ s’applique à l’homme et non pas aux actions des hommes. Elle incite l’individu a une meilleure introspection mais elle ne le dédouane pas de ses mauvaises actions . Montrer ce qu’il y a de faux, de cynique et d’odieux dans notre monde n’est pas un jugement mais une démarche salutaire pour le plus grand nombre et les esprits avisés et plus affutés (ou moins naïfs) ont un devoir de vérité que je qualifierai de salutaire.Trouvez-vous que jeter un voile pudique sur des injustices criantes et des manipulations à l’oeuvre de façon évidentes est une bonne façon d’établir une société plus juste et plus fraternelle ?
Le monde est trop dangereux à vivre ; pas seulement à cause de ceux qui font le mal, mais aussi à cause de ceux qui regardent et laissent faire.
Albert EinsteinSoljenitsyne a évoqué dans un de ces écrits que même les régimes les plus féroces ne pouvaient étouffer chez l’homme son désir de justice et de vérité qui transcende toute chose
y compris les pires sévices. C’est également cette même démarche qui en germant dans chaque être va peu à peu fusionner pour révéler une humanité réconciliée.N’oubliez pas puisque vous faites référence à une parole de l’évangile, celle de Mathieu :
« JE VOUS ENVOIE COMME DES BREBIS AU MILIEU DES LOUPS. SOYEZ DONC PRUDENTS COMME DES SERPENTS ET SIMPLES COMME DES COLOMBES. » (CHAP. X, 16 JUSQU’AU VERSET 25. »Le monde n’est pas celui que vous rêvez, il est magnifique dans sa création mais d’une cruauté souvent inouïe et ce sont bien les hommes qui ont oubliés ou méprisés leurs semblables qui en sont la cause. Ne pas en faire le constat, c’est nous faire complice du malheur de ce monde et nous placer délibérément dans le plus bas niveau de conscience.
L’homme souhaite le bonheur même lorsqu’il fait en sorte que le bonheur devienne impossible.
St Augustin
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désolé pour la répétition de saluataire
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@alchimie
Bonsoir et merci,je viens de parcourir vos chroniques de la vie de prof ,le pire c’e’st qu’on adore quand même ce métier
Bien cordialement rakosky -
oh miracle l’allemagne et l’irlande se sont trompés dans leurs comptes, 55 milliards de dette en moins pour l’allemagne, pas mal
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20111101trib000660790/la-dette-irlandaise-s-allege-subitement-de-..-plusieurs-milliards-d-euros-.html-
hihihihi belle poitrine peinte par Delacroix
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LA COMEDIE FRANCAISE EN PLEINE TRAGEDIE OCCIDENTALE !
Il faut avoir suivi le fil des évènements pour comprendre aujourd’hui la tragédie humaine qui commence comme il se doit par celle de la Grèce et par conséquent celle de l’Europe chérie !Le LEURRE DEMOCRATIQUE a craqué en 1991 en Algérie (je ne dis pas le pourquoi du comme de ceci ou de celà...) Je dis seulement que le peuple avait voté en masse, librement et sans contrainte comme il avait l’habitude de le faire. Seule différence fondamentale, il avait en 1991 fait un autre choix, il avait voté pour un autre programme, il avait désavoué le régime en place... On a eu droit à l’apocalypse puis plus tard à l’insolite coalition politico-islamiste qui salit et la politique et la religion !
Le LEURRE DEMOCRATIQUE a une seconde fois craqué en 2002 en France (j’ai des centaines de fois expliqué comment le Sorcier CHIRAC avait manipulé la Gaucherie jospiniste et les « jeunes français à la manière de Vichy, en les faisant défiler sur les boulevard et sous le poids de la honte d’être Français... dans le but de voler la victoire certaine au Front National) ! On a eu droit plus tard à l’agonie du leurre démocratique puis à la supercherie universelle de l’UMP, cette coalition obscure qui terrrorise les populations pour les amener à plus de soumission !
Le LEURRE DEMOCRATIQUE ETANT AUJOURD’HUI MORT, la compréhension et la prise de conscience collective deviennent possible. OUI ou NON est-ce que la »DEMOCRATIE« veut dire la »VOLONTE GENERALE« , OUI ou NON est-ce que la »DEMOCRATIE« s’exprime et se concrétise par les moyens habituels des »SUFFRAGES, REFERENDUMS, VOTES ET CONSULTATIONS« ?
J’avais expliqué depuis des années ce qu’est la VRAIE DEMOCRATIE, qu’elle n’était pas inventée par les Grecs, qu’elle est la »même organisation sociale« au sein d’une tribu de l’Amazonie et au coeur de la Nation la plus développée aujourd’hui : »LA DEMOCRATIE EST LA VOLONTE GENERALE ISSUE DE L’INTELLIGENCE COLLECTIVE DU PEUPLE CONSIDERE« !
Ce qui fait la différence est le sens donné à cette VOLONTE GENERALE qui n’est plus ce qu »elle était et qui n’est plus aussi compacte parce que les individus et les peuples ont compris aujourd’hui qu’ils étaient exploités au profit d’une minorité, celle-là même qui accapare 80 pour cent des richesses de la planète et celle-là même qui veut faire de la mondialistion une batardisation du monde !
La VOLONTE GENERALE est en train de se reformer malgré la puissance de la DESINFORMATION qui pollue les esprits et malgré L’IDEOLOGIE DU TERRORISME qui terrorise « l’intérieur » par le chômage forcé et par les politiques de rigueur et détruit « l’étranger » en faisant croire à la menace imminente !
Ne sous estimez pas le « MOUVEMENT DES INDIGNES » à travers la planète, c’est au résultat de cette initiative qui veut la NAISSANCE DE LA VRAIE DEMOCRATIE que dépend l’avenir : L’HUMANITE EST-ELLE OUI OU NOM D’ELEVER SA DIGNITE A UN NIVEAU ACCEPTABLE ?
La crise de la Grèce et donc celle de l’Occident vient de commencer, il vous appartient de choisir la meilleure solution pour vous en sortir et je vous propose la meilleure !
Voir aussi :Par Mohammed MADJOUR (xxx.xxx.xxx.163) 5 novembre 11:08
http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/g20-a-defaut-d-accord-le-decor-103639#forum3113062
Par Mohammed MADJOUR (xxx.xxx.xxx.163) 5 novembre 10:55
Mohammed MADJOUR.
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