Silence de la campagne : un lycée rural passé au Karsher
Dans le silence de la campagne électorale, la mise au pas de la jeunesse avance. Les élèves du lycée public de Tréguier (Côtes d’Armor) ont fait les frais d’une opération coup de poing dirigée contre eux le mardi 6 mars. Comme de nombreux autres lycées ruraux, les consommateurs de « matières illicites » ont été mis en fiche. Objectif avoué : impressionner les jeunes.

Échos d’une actualité régionale qui passe inaperçue en temps de campagne : mardi 6 mars, 170 élèves du lycée public Savina de Tréguier (côtes d’Armor) sont en cours quand ils subissent un déploiement de gendarmes dans le plus pur style des opérations coup de poing du ministre Sarkozy. Une vingtaine de gendarmes accompagnés d’un chien renifleur prennent position autour du lycée avant d’investir l’établissement. Élèves mis au pas, alignés dans un ordre militaire dans les couloirs, avant de se voir intimé l’ordre de rentrer en classe sans toucher à leurs effets personnels. Là, un par un, chacun est soumis au flair du zélé auxiliaire policier. Sacs et vêtements sont considérés comme des éléments suspects par ces visiteurs de choc. Au passage, quelques-uns ne résisteront pas aux crocs et griffes... La même opération se déroule dans les chambres de l’internat où les effets personnels sont soumis sans ménagement au même traitement. Après le départ des inquisiteurs, les lycéens abasourdis essaient de comprendre pourquoi leur statut de jeune les rend d’emblée suspects aux yeux de la loi... Dans les salles de classe, c’est la consternation. Les rumeurs vont bon train ; une vingtaine d’élèves manqueraient à l’appel... Les comptes exacts seront plus précis mais tout aussi inquiétants, parmi les lycéens mis en cause, plusieurs sont notoirement connus pour n’avoir jamais été tentés de consommer une de ces matières non taxées par le ministère des Finances. En fait, 15 lycéens ont été appréhendés et 6 d’entre eux ont été reconnus possesseurs de substances coupables. Des élèves, encore traumatisés par ce qu’ils viennent de subir sans comprendre ce qui s’est passé, informent leurs parents. Ces derniers interrogent la direction de l’établissement : comment cette incursion violente des forces de gendarmerie a-t-elle pu se produire dans un lycée réputé pour son calme ? Pourquoi une telle mise en scène alors que le sujet de l’addiction aux drogues douces et alcool n’a jamais fait l’objet d’actions concertées avec les élèves, enseignants et parents ? La proviseure de l’établissement n’entend pas répondre aux questions des représentants des parents d’élèves. Elle réserve sa version des faits pour la presse. Sa justification ne manque pas d’inquiéter à propos de l’exportation des thèses du « tout Karsher » vers des espaces scolaires que l’on espérerait être préservés de ce traitement musclé. Inaptes à assurer leur mission éducative dans l’accompagnement et la concertation, certains gardiens du « temple de la République » n’hésitent plus à justifier leur posture au nom de l’effort fait pour l’assainissement de la société scolaire qu’ils régentent. Cette étrange reproduction du discours sécuritaire entendu en d’autres lieux accompagne le communiqué de presse des responsables du lycée. Le lecteur des quotidiens régionaux apprend ainsi que « à Savina, on lutte contre. Ce n’est pas un lycée où l’on fait semblant d’ignorer » et « qu’il y en a marre de fermer les yeux. Pas uniquement à l’école, mais dans toute la société ». La vertu des pourfendeurs de « racailles » peut-être adeptes de fumettes suspectes s’étale sans pudeur assénée avec un bon sourire paternaliste affirmant que ce lycée est fréquenté par « de bons enfants ».
Il pourrait s’agir là d’un écho isolé de la vie rurale. Mais ce type d’opérations perpétrées selon le même scénario pénalisant les conduites non conformes au modèle de la bonne éducation se banalise dans les établissements ruraux. En Bretagne, la presse régionale relate des faits similaires depuis plusieurs mois. Nous sommes loin de la répression des trafics de stupéfiants annoncée dans les statistiques du ministère de l’Intérieur. Sont stigmatisés ici ceux qui, justement, sont censés être protégés des trafics et faire l’objet de l’attention de la communauté éducative. Mais les temps ne sont plus à la discussion, il sont à l’action déclare-t-on en haut lieu du côté de la place Beauvau. Il faut faire du chiffre, être efficace, montrer la force, faire des exemples, frapper les esprits, médiatiser le juste combat mené contre l’altération de l’ordre. Alors qui se plaindrait de cela dans la société de l’ordre et du travail méritoire ? Qui irait se demander pourquoi même les « bons enfants » donnent parfois des signes de désaffection vis-à-vis de l’idéal de société qu’on leur promet ? Le silence de nos campagnes s’installe, on y veille dès l’école.
111 réactions à cet article
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Eh oui, de nombreux lycées bretons ont été l’objet de telles descentes. Avant, les contrôles avaient lieu autour des établissements.
Aujourd’hui, les policiers sont obligés de faire du chiffre, nombre d’arrestations obligatoires par mois. Ils tirent tous azimuths. Comme ce sont les préfets qui lancent de telles opérations, que tous les départements bretons en ont été la cible, faut croire que l’ordre vient de très haut.
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non mais je rêve là ! C’est quoi ce délire ! Ils n’ont que ça à faire les gendarmes... envoyé les chiens dans un lycée. Le procédé me semble tous droit sorti d’un esprit a tendance fascite.
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Si la France choisit d’élire Sarkozy, elle va aller de surprises en surprises. Si cela commence même avant l’élection, cela promet pour la suite !
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Malheureusement comme la discipline ne régne pas dans nombre d’établissements scolaires (souvenons nous du « happy slapping » de profs qui a défrayé la chronique dernièrement) malheureusement, je dis bien MALHEUREUSEMENT car moi aussi j’ai été jeune et tel que j’étais à l’époque, je n’aurais pas apprécié,Sarkozy ou pas Sarkozy, à la fin la gendarmerie est amenée à faire le boulot de l’Education nationale (mais entre nous mettre les éléves en rang çà devrait être le cas en temps normal, si il n’y a eu que çà, il n’y a pas mort d’homme). Puisqu’aujourd’hui tout tourne autour de la campagne présidentielle (ce qui est malsain), j’invite la gauche ou les bayrouistes à trouver des choses plus sérieuses à reprocher au ministre-candidat, tiens, continuez à nous soûler avec bATTISTI...
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Ah ca fait du bien de lire un article digne de ce que devrait etre « un journalisme citoyen » sur Agoravox. Bravo Tregondan pour l’intelligence de ton analyse. Ce genre d’informations, qui restent cantonnées dans les journaux régionaux, dans lesquelles elles sont souvent relatées comme des faits divers sans portée ideologique (comme un simple controle alcootest par ex.) sont effectivement symptomatiques d’un certain climat dans nos campagnes. j’ai personnellement vu la meme chose se dérouler en 1992 dans un autre lycée en Bretagne, avec perquisitions a leur domicile et mise en garde a vue d’eleves le lendemain a 6h du matin. Sans commission rogatoire ni quoi que ce soit, juste sur la denonciation de parents d’eleves... Résultat : 2 grammes de cannabis saisis. Et un souvenir « imperissable » pour les eleves...
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je m’interroge quand Sarko dit que le F.N n’est pas dans le camp républicain ou de la démocratie ! est ce que les méthodes du mégalo à talonettes en sont plus représentatives ?
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Il y a aussi une volonté affichée de la part de notre -toujours ministre de l’intérieur- de faire du repérage d’enfants dits « violents »(?) jusque dans les écoles maternelles, à partir de l’âge de 3 ans donc... et les descentes de flics dans les pouponnières, c’est pour quand ?
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Comme dit quelqu’un ici, « faut faire du chiffre », alors ce qu’on peut dire c’est que c’est simplement moins risqué et moins fatiguant d’aller terroriser des p’tits lycéens fumeurs de joints peinard que les vilains méchants de banlieue qui leur balancent des pavés à la tête.
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Dans ces conditions faudra pas s’étonner le jour ou les lycéens peinards se mettrons eux aussi à jouer du pavé...
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Ok, c’est peut etre un peu impressionant, mais bon sang, c’est quand meme interdit, aujourd’hui en France, de possèder ces fameuses « substances illicites ».
Oui ouvrons les yeux, la drogue est dans nos lycées. Et oui, les descentes de police ça existe. ok, c’est unpeu impressionant et musclé, mais ceux qui n’avaient rien n’ont pas eu de problèmes ! Qu’on arrete de souhaiter le beurre et l’argent du beurre. « Mais que fait la police pour protéger nos enfants de la drogue ! » et en meme temps « Nos enfants sont traumatisés par les descentes de polices dans leurs lycée ! »
Il ne manquerait plus que l’Education nationnale offre des subventions pour que les charmants petits partent en classe verte histoire de se remettre de leurs émotions.
On croit rêver.
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le cannabis s’est banalisé c’est un fait. Et effectivement il faut rappeler a tout instant que c’est une drogue qui peut avoir des effets dévastateurs tout comme l’alcool...deux drogues dont l’usage est particulièrement répandus chez les jeunes bretons (je le sais j’en suis justement un de jeune breton consommateur occasionnel de drogue licite ou pas
) Mais bon sang ! Des gendarmes dans le lycée ! Y’a des limites quand même, il serait peut être plus intelligent, surtout lorsque l’on s’adresse a des ados de faire des campagnes de prévention honnêtes ne tombant pas dans la diabolisation excessive du cannabis (tous les jeunes fumeurs de joints ne deviennent pas des décérébrés amorphes ne sortant pas de chez eux ! Même si cela arrive et qu’il faut le prévenir) De telles actions ne peuvent que conforter les jeunes dans leur rejet du système.
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« Ce qui n’avait rien n’ont pas eu de problèmes ». Qu’est ce que j’aime ce genre de logique. C’est tellement réfléchit..
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TL (IP:xxx.x5.231.1) nous dit : ...mais ceux qui n’avaient rien n’ont pas eu de problèmes !...
Je note tout de même qu’il y a eu 15 lycéens arrêtés et que seuls 6 (soit moins de la moitié) ont été trouvé en possession de substances illicites (je préfère dire substances non taxées fiscalement, parce que, supposons une taxe sur le cannabis, du jour au lendemain il devient légal).
Imaginons le traumatisme subi par le 9 lycéens arrêtés qui n’avaient rien à se reprocher ?
Pour que les choses soient claires, je dois dire que je suis un papy de 66 ans, je n’ai jamais fumé, ni tabac, ni quoi que se soit d’autre, je ne prends aucune drogue, en dehors d’une demi bouteille de bon vin le dimanche. Je décourage fortement quiconque de toucher, même pour voir, à une quelconque drogue, y compris le tabac.
Je trouve totalement scandaleux que la police se comporte de telle façon, simplement pour flatter la paranoïa d’un candidat à une élection. Cela ne changera en rien mes intentions, je n’avais strictement aucune envie de voter pour Sarkozy, à la limite, Le Pen me paraît plus convenable : il dit où il veut aller, cela ne me plait pas plus, mais au moins il est franc.
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Pourquoi fumer de l’herbe c’est dangereux ? Je suis d’avis d’interdir l’alcool ou la cigarette car il y a plus de morts avec ça qu’avec l’herbe. Mais il n’y a pas de taxe sur l’herbe. Bref, sarko = fascho et les gendarmes obéissent. Comme Papon d’ailleurs, un simple fonctionnaire qui fait son travail, on ne va pas leur demander de réfléchir puisque même les journalistes sont aux ordres (sauf sur Agoravox)
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Pourquoi fumer de l’herbe c’est dangereux ?
Ca bouffe les neurones et à te lire, on en a la confirmation.
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Un controle de police doit etre dument justifié.
Traiter l’ensemble des lycéens de cette facon revient à mettre tous les jeunes dans le meme panier.
De plus, les fumeurs d’herbe ne sont pas la priorité dans un pays aux 12 millions de crimes et delits.
Au lieu de s’en prendre aux violeurs, racketeurs, à ceux qui organisent des trafics de drogue, armes, prositution, on traite ces jeunes sans menagements comme si c’etait des delinquants avec un passé tres lourd.
Tout cela c’est allé à l’encontre des valeurs republicaines de respet de la personne et des libertés individuelles, les gens qui sont derrieres tout ca sont donc anti republicains. C’est de la bonne racaille aux meme titres que ceux qui foutent la merde dans les cités.
Retrouvons notre identité, nos valeurs, nos libertés et ne nous trompons pas d’ennemis.
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A tout ceux qui trouvent normal de fouiller tout un lycée sans raison ou parcequ’il y a certains trafiquants. Trouveriez vous normal de fouiller votre maison parcequ’il y a des trafiquants dans votre quartier ? Ceux qui me répondront « oui si on a rien à se repprocher » ne sont clairement pas républicains ni pour la liberté et la démocratie.
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ehh
savais tu que maintenant les dealers mélangent de minuscules billes de verre à leurs produits pour le rendre plus brillant et attractif ( plus de poids aussi )
en fumant le verre passe bien chaud dans les poumons !!!
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rigolez pas des billes de verre ou verre dans le cannabis ou le hash .
renseignez vous ce n’est pas un hoax . c’est de l’info !
bien malheureusement
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euhhh ... faites excuses mais ça les arrangerait pas juste un peu que les jeunes y fument ? simple question ...
en fait, ce genre de descente obéit à 2 impératif : 1.faire planer l’ombre de la loi pour a,terroriser un peu plus les terrorisables b,radicaliser un peu plus les radicaux ... ...tout le monde est content, mais rien ne change au delà de l’apparente diversité, sclérose générale nécessaire et suffisante au pouvoir. 2.focaliser l’individu sur une fausse piste : lui faire croire qu’on surveille sa liberté individuelle induit une existence consistante, objective de celle-ci alors même que cette liberté est inexistante sur les grands et réels de la société, éducation, partage des richesses, géopolitique, orientation de l’humanité. cordialement !!
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dans le même ordre d’idée, la drogue rapporte beaucoup à très peu. Si c’était libéralisé, ça ferait des frais et le bénef serait redistribué un poil plus largement, et où va le bénef ? c’est pas les quelques saisies ici ou là qui empêchent quoi que ce soit, ça permet surtout de perpétuer une interdiction juteuse comme le traffic d’armes ... yen a qui bouffent à tous les rateliers. ça permet aussi d’avoir sous la main des ’hors la loi’ utile dans certains cas ... dans tous les cas, le maitre mot est manipulation, division et stagnation de la chienlit pour que les Chirac coulent des retraites paisibles dans leurs hlm. « ils n’ont pas de pain ? donner leur du gâteau » (Marie Antoilette)
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Ce qui mériterait un article, ce n’est pas tant cette descente (encore que l’article soit interressant pour nous en informer), c’est ce genre de réaction !
Déjà, au moyen âge, l’Université tolérait beaucoup de choses (les étudiants étant des fripons bien connus, c’est dans Rabelais !) mais pas les descentes des archers du Roi... A l’époque, l’Université avait d’importants privilèges judicaires.
Les profs ont toujours cette même mentalité. On a aboli les privilèges (il y a deux siècles !), mais apparemment les profs n’ont toujours pas compris (et ne veulent pas comprendre) ce que ça implique en terme légal : que la police peut débarquer exactement comme dans une entreprise, un logement, etc. Au lieu de s’en offusquer, l’auteur ferait mieux de s’offusquer de l’existence de trafic qu sein même d’une école !
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La question des espaces pédagogique ne peut pas être occultée en disant qu’il n’y a pas de raison que l’école comme l’université doivent être traitées comme n’importe quel autre espace de la société.
Pourquoi être ainsi choqué de ce qui se passe dans un lycée ?
Parce que le lycée comme l’école maternelle, comme l’université sont des lieux de maturation des jeunes où ils exprimentent la vie protégés par les pédagogues (ceux qui montrent la voie). Alors, quand sans crier gare, ces pédagogues démissionnent et font appel aux force externes de la répression ordinaire comment les jeunes peuvent-ils leur faire encore confiance. C’est cela le problème : la démission de l’éducatif au profit du répressif.
Le problème n’est pas uniquement celui de l’école, c’est celui d’une société qui répond toujours de la même façon avant même de chercher d’autres voies. Ce qui se passe dans ce lycée illustre une transformation de la société vers la réponse unique du tout répressif, c’est pourquoi ce cas est un symbole.
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« la police peut débarquer exactement comme dans une entreprise »
Elle est bien bonne celle-là. Je ne crois pas que la gendarmerie ait pour habitude de débarquer au siège social d’une entreprise du CAC 40, mettre tous les cadres en rangs d’oignons, les passer aux chiens renifleurs, embarquer les cocainomanes et quelques autres au passage. Ce n’est pas pourtant qu’ils n’en trouveraient pas.
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Moi c’est des réactions comme les votres Gem qui me font peur... il ne s’agit pas d’impunité, mais de respect.
Les crimes violents augmentant massivement dans notre pays et la police ne trouve rien de mieux à faire que boucler le quartier du QG de campagne d’un ministre candidat et faire des descentes dans les lycées tranquilles de province pour récupérer 3 grammes de shit et arrèter 6 pauvres gars (et 9 innocents) contre lesquels il ne sera jamais rien retenu devant les tribunaux (sauf à être en possession d’une énorme quantité et de faire du trafic, ce qui jusqu’à preuve du contreire n’était pas le cas).
Ce sont des dérives purement totalitaires et dangereuses pour la société tout entière car cela installe un climat de peur et de frustration très dommageable. Le jour ou ces jeunes et moins jeunes, agressés par l’état (car ce n’est rien d’autre qu’une agression) pour des motifs futiles viendront casser voitures et villas, au moins on pourra dire que la police s’intéresse à eux pour quelque chose de valable... en oubliant bien que l’état est responsable à 100% de cela !
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@ tregodan et (IP:xxx.x63.192.187) le 19 mars 2007 à 20H08
Il ne me semble pas que l’équipe enseignante, personnel de surveillance inclus, est compétente (aussi bien au sens légal qu’au sens technique et qu’au sens symbolique — respect et confiance, comme vous dites) pour procéder aux recherches et aux fouilles que nécessite la répression de trafic de stupéfiants. Donc l’alternative c’est : impunité ou appel aux flics. Votre choix ? Nier le problème et affirmer que la confiance, le respect, le « tout éducatif » etc. suffisent à résoudre le problème ? La réalité vous contredit gravement, car 6 sur 170, c’est beaucoup de jeunes consommateurs...
Vous manquer de dialectique : répression et éducation, contrôle et confiance, etc. tout cela va par paire et ne peut exister ni dans l’excès ni dans l’absence d’un des termes.
Le rejet absolu de la repression ne peut qu’avoir pour effet de susciter son grave excès. Le « tout repressif » (assez phantasmatique, reconnaissez-le) est la conséquence nécessaire de l’angélisme, aussi surement que le pacifisme de 1936 est une des causes de la catastrophe de 1939-1945.
« Totalitarisme » ? contresens, le http://fr.wikipedia.org/wiki/Totalitarisme c’est autre chose que la répression même excessive ou que l’usage du pouvoir à des fins personnels.
Et puis
On accuse fréquemment l’école d’être responsable du « manque de repères » des jeunes. Le procès est excessif et injuste, car il dédouane les parents qui ont pourtant la part principale, mais l’école ne peut pas non plus totalement se déclarer vierge et pure et par conséquent injustement agressée par la police ou trahie par des enseignants qui font appel à la police...
@ ratatouille l’équivalent du « siège social », ce n’est pas une école ordinaire, c’est le ministère ; des descente de police limitée ont déjà eu lieu dans des ministères, sauf erreur (c’estrare, évidemment). Des siège sociaux ont déjà été perquisitionné, certes pas pour y trouvez de la drogue, mais la nature du délit est-elle vraiment importante ?
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Bravo Gem. Enfin un peu de clairvoyance au milieu des cris d’orfraie des bobos. Ca commence à devenir gavant ces piailleries à la vue d’un képi. Il y a en france des lois, on les respecte. Si on ne les aime pas, on vote pour quelqu’un qui les remplacera. En attendant, on respecte la démocratie et le choix, différent du vôtre, des électeurs.
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Voila qui est bien !
Quand dans un tas de pommes il y en a qui sont pourries, le paysan qui veut faire du bon cidre, retire les pommes pourries pour éviter de gâter le reste !
Dans la lutte anti drogue, c’est pareil.
Les dealers n’ont rien à faire dans les lycées... Cette opération est salutaire...
Bravo aux responsables d’établissement et aux gendarmes : Heureusement qu’il en a qui ne se laissent pas démonter par les réactions inopportunes des gochos alliés aux trafiquants de drogue...
Il s’agit de la sauvegarde de notre jeunesse mise en danger par les salauds....
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Au fait « monsieur le prof » qui roule en 104 ? Je suppose que vous devez apprécier vous aussi que l’on vous évite la destruction par la drogue des gamins qu’on vous confie ?
Si ce n’est pas le cas, faut apprendre l’espagnol et aller chercher de l’embauche à Medellin !
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Tu aurais raison s’il s’agissait de cela. Les économies souterraines qui vivent de la drogue ne promettent rien de bon pour la société. OK Mais ici ce sont les victimes qui sont regardée comme coupables et désignées commes des délinquants. Quand tu t’empoisonne avec ton Coca ou ton Pastis trouverais-tu normal que ce soit toi que l’on mette en taule ?
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Les dealers n’ont rien à faire dans les quartiers quels qu’ils soient. A quand des opérations coup de poing avec fouilles de quartiers en entier avec chiens flics et mamies les mains sur la tête ? Non mais on croit réver !
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tu as du oublier de prendre tes beta bloquant ce matin !!!
tu dérape aussi !
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c’étais pour pt’i charles
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Le coca un poison, je veux bien, mais le pastis...Je suis pour la protection de l’eau jaune. On est écolo ou pas.
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@ tregodan (IP:xxx.x22.214.150) le 19 mars 2007 à 13H51
Tu aurais raison si il y avait d’un coté les consommateurs et de l’autre les trafiquants ; or l’expérience prouve que bien rares sont les consommateurs qui, à leur tour, ne dissémine pas leur vice. L’analogie, c’est plutôt du coté de la médecine qu’il faut la cherché : un consommateur n’est pas une « victime », c’est un malade contagieux, et il est légitime de le rechercher pour le soigner s’il ne se présente pas lui-même.
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@l’auteur
Votre aticle est jeuniste déloyal et malhonnête ....Pourrais-je vous demander si les pittbulls qui fréquentent de plus en plus les portails des lycées ne vous inquiètent pas trop ?. Serait-ce parce qu’ils vous reconnaissent ?
Cette question est déloyale ....à l’image de votre article.
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@208.56
Dites-moi quels sont les lycées où l’on trouve encore des pittbulls aux portails, que j’aille les prendre en photo... Et de toute façon vous faites effectivement un amalgame malhonnête entre ce qui se passe dans l’ensceinte d’un établissement scolaire et à l’extérieur, les deux cas ne relèvent pas de la même approche sociologique ni de la même justification d’une intervention des forces de l’ordre. Votre comparaison est non seulement déloyale mais aussi absurde.
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Drogue - Corse - Pasqua - Sarkozy
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J’y étais et je peux vous dire que les propos tenus dans ce papier sont totalement exagérés voire complètement faux. Qu’on n’aime pas Sarkozy, chacun est libre. Mais aller de cette façon raconter n’importe quoi, c’est du mysticisme très dangereux.
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Eh bien on aurait pu se rencontrer... Je ne me suis pas contenter de lire les communiqués de presse pour rédiger ce papier, j’ai aussi fait mon enquête, rencontré les parents d’élèves. Et plus j’en apprends, plus j’ai l’impression que j’ai édulcoré la réalité. Devrais-je aussi parler des nouveaux communiqués parus dans la presse locale visant à renforcer la stigmatisation des lycéens supects ? Devrais-je rappeler que cette opération « éducative » se traduit par un conseil de disciplone pour les lycéens fumeurs ? Devrais-je aussi parler de la fin de non recevoir de la direction qui a été sollicitée pour faire du conseil de discipline un lieu de vrai dialogue...
Alors avant de distiller de telles réactions, vous n’avez qu’à m’en parler directement je serais intéressé d’entendre une version différente...
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Donc si je suis votre raisonnement monsieur l’ôteur, un lycée c’est comme une représentation diplomatique, personne d’étranger n’a le droit d’y entrer ?
Et puis quoi, ceux qui vont passer en conseil de discipline y seront pour de bonnes raisons. Ils ont violé la loi. Il existe des lois et j’ai du mal à comprendre les gens comme vous qui se placent au dessus ou en dehors des lois.
Faites voter des nouvelles lois pour empêcher la descente de gendarmes dans les lycées. En attendant, cette loi n’existe pas. Et puis arrêter de délirer, à vous entendre les policiers et gendarmes français sont pires que les nazis et les SS réunis.
Sauf quand vous en avez besoin, hein...
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de telles actions menées au nom de la loi sont honteuses...l’ecole n’est pas une prison avec ses fouilles...laissons les fumeurs de petards en paix pour commencer...ensuite pour ce qui pense que c’est bien de retirer la drogue des lycées il y a certainement d’autres alternatives à ces mascarades policières....z’ont qu’à envoyer un enquêteur dans le lycée par exemple...
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à del alors c’était comment raconte un peu
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Vous êtes tous à pleurnicher sur ce forum sur l’« abominable répression » à l’encontre de ces ados, mais où étiez vous quand il s’agissait de se mobiliser pour la dépénélisation du shit ? Nada, niente, personne, et du reste 80% des Français selon un sondage sont (stupidement) contre cette dépénalisation/légalisation contôlée, et vous en faites sans doute partie : alors c’est triste à dire, mais les flics n’ont fait qu’appliquer la loi, une loi liberticide dite loi Pleven du 31 /12/1970, qui criminalise le simple usage de cette substance, et qui a été aménagée par des circulaires, mais toujours pas abrogée. C’est donc un problème politique, qu’il faut régler à ce niveau là, mais pas en hurlant contre les flics qui ne sont que le « bras armé » de la loi. Or comme aucun parti politique (en dehors des Verts et de la LCR) ne propose de revenir sur cette loi, les citoyens qui n’ont pas de convictions trotskystes ou gauchistes serait bien avisé d’interpeller ses représentants des partis « mainstream » sur le sujet...
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Ca s’ est passé le 3 Joint ?
Rocla
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Après le plombier polonais, le joint français.
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Ca fait quand même chier de ne plus pouvoir se droguer en paix.
Comme dit l’un, y’a qu’à faire des campagnes de prévention... Imprimées sur du Rizla+ ! Qu’elles servent au moins à quelque chose !
Tout le monde sait que Les Protocoles des Sages de Sion sont des faux fabriqués par la police du tsar, mais c’est quand même marrant comme le plan d’organisation de la décadence qu’ils décrivent se met gentiment en place...
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Et bien, ce sont les mêmes qui trouvent étrange que la société se désinteresse du sort de leurs enfants, dont ils ne savent plus que faire et dire, pour redresser leur mentalité d’assisté .
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C’est tout à fait scandaleux ! Les lycées ne sont pas des endroits comme les autres... Ils sont des endroits de pédagogie, de connaissance et d’apprentissage du respect des autres. Autoriser une opération coup de poingt est une haute trahison de la part du proviseur vis à vis de ses élèves. Son rôle premier est de prévenir et détourner ses élèves de l’usage de stupéfiants par toute sorte d’action. Faire appel à la police c’est déléguer cette tâche au tout répressif violent. L’école n’est pas l’endroit où on doit montrer la violence de notre état !
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Je ne nie pas qu’il puisse y avoir des substances dans certains lycées breton
Je suis moi même un lycéen Breton...
Ce ne sont pas des manières. L’état ne doit pas combattre le trafique par ces moyens là.
PS : C’est Antonin, sans « h »
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Tout Lycéen qui spontanément remettra un joint au surgé, se verra immédiatement remettre une sucette en récompense. Voilà une façon pédagogique de lutter efficacement contre la drogue, et nos chères petites têtes blondes ne seront pas traumatisées. Cela évitera de surcharger de travail le psychologue de l’établissement.
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Lol.... vous me faites marrer tiens....
Y a 20 ans, cela se faisait déjà, bref rien de nouveau sous le soleil... Puis ca fait du bien de montrer que personne n’est intouchable même dans un lycée !
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ils feraient mieux de leur expliquer comment cela marche le deal .
comment le besoin est crée , le marché qui vas avec ...
et comment le dealeur récupère les dettes qu’il crée artificiellement , pour tenir son revendeur ..
et après les méthodes ultra violentes qu’ils utilisent pour récupérer leur mise , torture et sévices sexuels divers .
là le message en refoidirait plus d’un .
et la confiance en l’adulte plus forte .
il y as des gendarmes ( qui renoncent au droit de poursuite )qui font ce travail en amont .
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@nathanael
Je ne suis pas certain qu’à l’adolescence une intervention possible des gendarmes telle une épée de Damoclès ait un réel effet dissuasif sur quoi que ce soit à terme, au contraire elle peut avoir quelque chose d’excitant, braver les interdits à cet âge là c’est « trop top ». N’avez-vous jamais été jeune ?
Par contre je suis tout a fait d’accord pour qu’il y ait une information réaliste sur les filières les traffics, les ramifications étroites entre stupéfiants, armes, prostitution et maintenant cyber-criminalité. Il faut s’attaquer aux sources du problème d’une part et informer et protèger les ados d’autre part, une intervention policière est un mauvais message, ce n’est en rien une protection, c’est une violence spectaculaire ajoutée à une violence sournoise.
Cela dit dans l’établissement de mon fils, des policiers sont venus faire de la prévention avec pédagogie dans un lieu fait pour celà qui est l’école, mais c’était il y a 3 ans, allez savoir pourquoi la méthode a changée... en fait, on ne le sait que trop.
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et bien hubert tu es adulte ; parent et hop fait ton role de parent au lieu d’ironiser ...
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oui, et en cas de poursuite, il faut leur apprendre de ne pas se réfugier dans un transfo HT.
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Milla 19 mars 2007 15:31je crois qu’il faudrait connaitre les véritables raisons de cette intervention, que l’auteur écrive cet article, ok !, mais que cela se passe dans un établissement scolaire ou ailleurs, je ne vois pas en quoi les jeunes, grace à leur statut de mineurs, seraient exemptés de contrôle si danger il y a, et puis le coté positif, durant des années les dealers se postaient aux grilles des lycées, ils sont à présent de plus en plus jeunes et surtout, sont eux mêmes lycéens. Si la liberté se résume à fumer un joint pour se détruire la santé, je vous rappelle qu’il y a des gens qui souffrent de maladie chroniques, de cancer ou du Sida, qui eux doivent se « droguer » pour atténuer leur souffrances.
milla
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A l’auteur
La présence des policiers au sein d’un établissement scolaire ne peut être qu’à la demande express de son directeur. C’est donc cette personne qu’il convient d’interroger sur le pourquoi de cette démarche.
Ensuite, pour ce qui est de cet article, il est évident qu’il est un peu partisan. Ceci-dit, en toute bonne logique, voudriez-vous qu’on vous prévienne que la police va venir fouiller vos petites affaires, histoire d’avoir le temps d’en retirer ce qui ne devrait pas s’y trouver ?
La détention de substance illicite est illégale, comme le mentionne le terme illicite. Après, que l’on prétende que ce soit pour sa consommation personnelle...
Si le directeur a jugé bon de faire une demande auprès des forces de police, sans doute était-ce dans deux objectifs :
1) marquer les esprits, et visiblement, ce fut votre cas, pour signifier que dorénavant, il ne laisserai rien passer dans son établissement.
2) Sanctionner les personnes jugées comme apportant une nuisance dans le fonctionnement de l’établissement. Que vous trouviez cela contestable est votre opinion, mais que penser de la présence de drogue dans un lycée. Est-ce la place de ce genre de chose ?
Enfin, je pense que ces méthodes ne sont pas plus critiquables, sous prétexte que celui qui est ministre de l’intérieur est un ambitieux de première classe dont les dents rayent le parquet. Je ne crois pas que cette opération aie été menée pour « faire du chiffre ». Il suffit de forcer un peu le contrôle routier pour faire du chiffre !
Les méthodes de la police sont ce qu’elles sont, discutables, critiquables. Ce qui est plus important à mes yeux est l’écho qu’a reçu cette action. Il est évident que cela aurait été beaucoup plus médiatisé sous un gouvernement de gauche, avec une menace de sanction envers ce directeur qui a osé faire pénétrer la police dans son établissement, sans en référer à sa hiérarchie administrative. A moins qu’il ne s’agisse d’un lycée privé sous contrat. Ou que la hiérarchie aie été prévenue au préalable et aie validé cette intervention.
A vous de vous renseigner !
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La question est cela leur a il permit de mettre la main sue les traficants ou ont il juste attrapé des petits consommateurs ?
Ce que je constate avec la culture du chiffre (truqué)c’est qu’il est plus facile, plus rapide et moins dangereux de serrer un fumeur de joint ou une prostituée que de s’attaquer au crime organisé (aléatoire, plus long et dangereux).
En gros ça fait joli dans les stats mais ne règle pas le fond du problème et ne dérange pas les caïd.
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« La question est cela leur a il permit de mettre la main sue les traficants ou ont il juste attrapé des petits consommateurs ? » Attends un peu, avec la « gégène » ils vont pouvoir remonter la filière.
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@ auteur
Le bon Nicolas SarkoSy aurait il encore frappé, ou un des gendarmes ou juge d’instruction du cru se serait-il pris de faire du zèle préventif à visée préelectoral ? On le saura peut être plus tard...
Moi j’aimerais seulement que l’on mette autant de moyens en proportion et de volonté à (liste non limitative) :
- retrouver les 500 millions d’euros des frégates de Taiwan
- reexaminer les comptes de Clearstream, et repérer les capitaux « envolés » vers certains paradis fiscaux en toute illégalité
- s’intéresser aux marchés publics des Hauts de Seine, en particulier autour de l’aménagement de l’Ile Seguin
- Poursuivre plus efficacement les opérateurs de téléphonie mobile pour leur entrave à la concurrence
- etc.Parceque là, je ne suis pas sur que les racailles soient celles désignées à la vindicte populaire...
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L’école serait-elle une zone de non-droit ? Et ces pauvres petits lycéens victimes d’un traffic de drogue auxquels on veut faire peur.
Grotesque sur toute la ligne. Bien sûr qu’il faut leur faire peur et les dissuader de contribuer par leur achats de dope à engraisser des mafieux... SVP reprenez votre 104 blanche et allez enseigner ailleurs, le plus loin possible.
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Je n’aime pas Sarko, mais votre article en fleure bon l’anti-Sarko..
COmme je l’ai déjà dit, j’ai connu ce genre d’opérations dans un lycée technique (dans une région bien calme pourtant) il y a plus de 20 ans.... Au moins une fois par an.. Je sais pas, mais moi me faire renifler mon sac, mon casier par un chien, ca m’a jamais dérangé, bien au contraire...
Alors de là à crier haro au petit sarko.... Vivement Ségo et ses camps militaires
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Tu parles... Et qu’est-ce qu’il sentait dans ton casier le chien ? Des batons de réglisse ? de la fleur de menthe ?
Je n’ai rien contre les chiens, mais j’aime beaucoup moins qu’on renifle tous ceux qui ne plaisent pas... Et être jeune dans un lycée semble suffire aujourd’hui pour être reniflable. Je gage qu’après le triomphe de Sarko on se reniflera les uns les autres pour pouvoir mieux se surveiller mutuellement... C’est cela que l’on fait accepter à des gens comme toi qui trouvent toujours rien à redire à chaque fois quele dérape un peu plus en dehors des clous du respect individuel. Car tu n’as peut-être pas compris qu’il ne s’agissait pas de chercher un traffic mais de faire peur à des lyçéens qui auraient pu être consommateurs (6 sur un lycée ce n’est pas un lieu de haute consommation).
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de toute façon Adama est le SPECIALISTE DU « BRAQUE DE WEIMAR »
mon chien , le reste !!!!
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A renifler des odeurs...Le chien de Chirac en est clamsé
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Et être jeune dans un lycée semble suffire aujourd’hui pour être reniflable.
Ca c’est l’éternelle ritournelle... On l’a entendu en 1960, en 1970, en 1980, en 1990, en 2000 et on l’entendra encore en l’an 3000.
Les dégats occasionnés par le jeunisme sont terrifiants. Voyez par exemple l’auteur de l’article...
Encore un membre de la secte EducNat
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Béton, caméras, barbelés, cages métalliques, tribunal intégré... Avec Sarkozy TOUT est possible !
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à lire....
Serge Portelli, magistrat, vice-président au tribunal de Paris, président de la 12e Chambre correctionnelle, auteur de nombreux ouvrages, dont Le Traité de démagogie appliquée, avait préparé un nouvel ouvrage : Ruptures, dressant le bilan sans concession de 5 ans de gouvernement Sarkozy et réfutant la plupart des fausses évidences fondant sa politique de sécurité. Ce texte sera publié intégralement sur Betapolitique, chapitre par chapitre :
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betapolitique ? lol il porte bien son nom votre site
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Ca fait quand même chier de ne plus pouvoir se droguer en paix.
Comme dit l’un, y’a qu’à faire des campagnes de prévention... Imprimées sur du Rizla+ ! Qu’elles servent au moins à quelque chose !
Tout le monde sait que Les Protocoles des Sages de Sion sont des faux fabriqués par la police du tsar, mais c’est quand même marrant comme le plan d’organisation de la décadence qu’ils décrivent se met gentiment en place...
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Il sait pas ce qu’il veut ce c.. de Sarko, d’un côté il dit qu’il faut travailler plus, les riches sont mes amis, et quand une bande de joyeux drilles se met à faire du commerce en plus de leurs heures de cours, lorsqu’ils essaient d’augmenter leurs revenus pour se conformer aux desiderata du Ministre, on leur envoie la piétaille.
Manque de logique tout ça...
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cet article est d’une nullité incroyable... mettre une action de lutte anti-drogue dans un lycée sur le dos de Mr Sarkozy c’est exceptionnel comme réaction... Désolé mais il n’y a encore pas si longtemps dans mon lycée (en 2001) nous avons eu aussi une descente de la police accompagné de la douane avec les chiens, etc... Meme procédé que dans l’article, nous étions alignés puis les chiens vérifiaient que nous ne possédions rien, les internats fouillés ainsi que l’impossibilité de sortir du lycée le temps de l’opération... Désolé de dire cela à l’auteur mais personne ne fut « traumatisés » par cette opération, pas de réaction des parents et à l’epoque je n’ai pas de souvenir du méchant Sarkozy qui veut du mal au monde entier... Personne n’en a voulu à la police et pour ainsi dire pas mal de dealers dans le lycée furent calmés... De plus si vous pensez que seul tourne dans les lycées de la drogue douce je pense que vous etes un rigolo ou alors vous n’etes pas allés au lycée ? Serez vous toujours en colere apres Mr Sarkozy demain lorsque votre enfant aura fumé son premier joint au lycée, puis son premier shoot, etc... ? J’aimerai bien voir votre réaction de « traumatisé » lorsque vous vous rendrez compte que votre fille se fait sauté dans son lycée et passe son temps a fumé des joints avec les potes... Fort a parier qu’en de telles circonstances vous pleurerez le laxisme de la police....
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Le laxisme de la police oui c’est vrai je le déplore quand je vois ce qu’il advient des enquêtes bâclées sur des sujets plus épineux et plus financiers. Mais jouer les gros bras devant des gamins qui ont plus la tête dans le bac blanc qu’ils étaient en train de passer à ce moment là ça se voit mieux dans les colonne de la presse locale. Nos enfants vont à l’école pour rencontrer des adultes capable de les regarder et de leur parler, non pas pour retrouver ce qui se passe dans la rue avec la mode du « police partout » et il me semble qu’il est diffcile de ne pas songer à la politique de Sarko dans ce cas là. Mais peut-être n’as tu pas fait le rapport ?
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surtout que mdme malgorn ancienne préfète du finisterre est dans l’équipe Sarkozi .
hors champs politique elle as fait du bon travail . chez nous .
c’est une valeur humaine .
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en plus si tu regardes les articles sur les enseignants sur av
c’est que des pressions de parents d’élèves sur l’EN .
pas un ne se metras , dans l’imagination ou autre ...
le mome doit etre dans le moule et au meme rhythme que l’adulte . consternant ..
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Les forces de l’ordre avaient parfaitement raison. Ben voyons, faisons des écoles des sanctuaires de la fumette voire plus mais surtout pas des sanctuaires de la Culture.
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Et Doc Gyneco qu’est-ce qu’il en pense ?
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Doc gynéco fume un pétard avec sarkshow en chantant « Brigitte femme de flic » chanson du groupe Minister AMER dont gynéco faisait partie
Voici les paroles pour ceux qui voudraient la chanter avec eux
http://www.rap2k.com/paroles-rap-10231-brigitte-femme-de-flic.html
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C’est Karcher l’orthographe exacte pas « Karsher »...
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là tu déconne dur ; il y as d’un coté une pompe qui doit avoir des résultats visibles et immédiat .
et une personne qui doit respecter le sens du poil ... donc un peigne .
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Ce qui m’embête dans cette histoire, c’est que la directrice et la police n’interviennent pas en disant : « Fumer du (chit ? shit ? cheat ?) de la drogue c’est mal, ça rend accro, ça alimente les réseaux et tout et tout », mais juste « c’est illégal, et quand c’est illégal, on sanctionne, point barre ».
A ce titre, je crois qu’il n’est pas abusé de parler d’oppression d’un groupe de personnes au pouvoir sur celles qui ne respectent pas leurs valeurs.
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J’ai oublié mon décodeur, tu peux décrypter stp ? Toi t’as du fumer pendant les cours au lycée, lol...
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Milla 19 mars 2007 22:13@ Lartiste
Et Doc Gyneco qu’est-ce qu’il en pense ?
certainnement rien puisque pas apte à penser, il feint le mouvement de « contestation » pour s’en mettre plein les poches sur le dos des petits dans un mouvement de « consommation », il a donc plus de chance que certains de ces lycéens...la différence c’est que, les moyens de fumer, il les a...
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Personnellement je ne m’offusque pas d’une intervention musclée de la gendarmerie dans un lycée avec un Internat, visant à empêcher ou contraindre sérieusement la consommation de cannabis.
Le même acte dans une Université m’aurait profondément choqué. Les réactions des lycéens peuvent être à l’opposé de ce qui est attendu. On peut voir apparaître une consommation en réaction au malaise généré !
Les méfaits du cannabis me semble dérisoir par rapport à l’ensemble des menaces qui peuvent peser sur la vie d’un individu et qui peuvent être lié à l’environnement professionnel.
La prévention me semble la meilleur chose. Encore que là certains professionnels de santé prêchent l’affolement en qualifiant le fléau du cannabis de « Pandémie ».
Pour les cultures Orientales et Moyen Orientales, le cannabis avec le Narguilé est ce que le vin est à nous : Un acte de convivialité. Aussi vivons nous dans un monde ou s’effectuent de multiples contrôles sanitaires sur l’ensemble des produits de consommation dont l’alcool. Or le cannabis échappe à la plupart des contrôles, ce n’est donc pas un produit sans risque qui plus est il peut pousser certains à s’approvisionner en psychotropes plus menaçants.
La consommation de canabis dans l’environnement « scolaire » jette la suspission sur l’ensemble du milieu éducatif. Une intervention musclée permet de faire respecter de façon stricte la législation en vigueur, je ne connais pas d’autres alternatives. Le plus gros inconvénient est qu’il n’y pas eu ici de campagne de prévention d’après ce qui est écrit dans l’article.
Un établissement sans « cannabis », c’est la securité pour les parents. Lorsqu’on est Lycéen on a tous le loisir des vacances pour faire l’expérience de ce type de consommation qui est me semble-t-il nécessaire dans la vie d’un individu.
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La drogue provoque des réactions irrationnelles... chez ceux qui n’en prennent pas.
Un coup d’épée dans l’eau cette affaire. Quand de telles actions nous permettent de jauger la volonté déployée par les politiques pour éviter d’attaquer la criminalité à la source, on ne peut s’empêcher de constater que les VRAIS criminels ont encore de beaux jours devant eux.
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Milla 20 mars 2007 00:49@ Zepekegno
peut être que le processus inverse sera plus efficace, les plus gros sans acheteurs, une belle claque !, ils devraient revoir leur idéologie du « maitre à esclave » parce que « le maitre sans l’esclave » n’est rien...
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Et pourquoi on n’assiste pas à ce genre de descente chez le N° 1 du pastis qui arrose un max les teufs d’étudiants aves des produits alcoolisés branchés et pas chers( pour l’occasion) pour bien les rendre accro. C’est largement aussi grave que l’herbe et ça nous prépare d’énormes problèmes de santé publique et pour dans pas longtemps !
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C’est Kasher l’orthographe exacte pas Karsher ? lollll !!!
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Quand on lit le post de Marie -Pierre et que l’on voit le nombre de votes positifs ; on est en droit de se dire que quelque chose ne tourne pas rond chez les Bobos
Et que la déculottée que va prendre leur Ségolène est justifiée d’avance.
Pourtant ,cette meme Ségolène a dans son « programme » l’ouverture de « structures » encadrées par l’armée pour y mettre les jeunes délinquants, ce qui autre chose qu’une descente de police.
Cet article est tendancieux et s’adresse aux bobos stressés par les sondages de leur Ségo, afin de leur remonter un moral bien bas
Car il est bien connu que :
Bouffer du Sarko : détends le Bobo
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@ Calmos,
Lorsque des contrôles ont lieu à l’extérieur d’un lycée, c’est admissible.
Mais faire ces opérations spectacle, c’est nier tout le travail d’équipes pédagogiques. Ce n’est pas parce que les enseignants n’en parlent pas, qu’ils ne font pas un travail de prévention, en invitant souvent des gendarmes et des représentants de la justice qui arrivent à parler avec les jeunes.
Les enseignants sont souvent très attentifs au comportement de leurs élèves.
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c’est nier tout le travail d’équipes pédagogiques
Pourquoi c’est interdit ? Mais pour qui vous prenez-vous donc ? Vous êtes au dessus des autres ? Cela relève de l’aryanisme...
Surtout quand on voit le résultat de ces fumeuse/fameuses équipes éducatives...
Orwell aurait du appeler son livre 1981 au lieu de 1984 !
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Jeunes n’est pas un status !!
C’est trés bien ces opérations. Insécurité partout pour les hors la Loi ! Vive Sarkozy !
Quand aux drogués, c’est tout de même normal de les pourchasser, on est plus au moyen age ou les crimminels pouvaient trouver refuge dans les églises ! Les établissements scolaires ne doivent plus être des zones de non droit :la République est partout chez elle.
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Pourchasser un type qui a fumé un joint ! on nage en plein délire
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Si un proviseur de lycé recoit des lettres de parents d’élèves qui s’indignent que des lycéen(e)s de la classe de leur enfant se droguent.
Ce cher Proviseur est donc au courant et en cas d’accident/incident il sera responsable pénalement. (ce que son avocat lui confirmera bien sur).
=> Il n’a pas d’autre choix que de notifier ca aux instances policières et de prendre toutes les mesure necessaires.
A mon avis, une bonne réunion générale avec tous les élèves , avec un avertissement du style « le shit c dangereux » « celui qui ce fait prendre dans le lycé se fera exclure » semble plus productive qu’une fouille.
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Pour le proviseur d’un lycée en effet il faut une réaction quand c’est nécessaire. Mais avant tout pour rester crédible, il doit être présent et ne pas aller chercher le père fouettard pour régler ses histoires internes. Le père Fouetard, lui, viendra après, mais surout pas en tout premier lieu.
C’est bien cette façon de procéder qui me semble « sarkozienne » ; on fait du spectacle policier mais on démissionne par ailleurs quand il faudrait répondre aux problèmes
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Les références de l’article ? Quel journal ? Quelle date ? Quelle page ? Si on commençait par le début. Car si cette histoire est vraie, c’est inacceptable. Et il faut le faire savoir pour qu’ils changent de méthode.
Mais de gâce, cessez de vous offusquer des réactions exagérées de la police que vous n’avez cessé de museler et de dénigrer depuis 15 ans en la désignant systématiquement comme l’élément provocateur fauteur de trouble face aux barbares qui brûlent les filles des cités après les avoir fait tourner.
Quand on refuse de réagir face à de tels actes, il ne faut pas s’étonner que des lignes dures apparaissent et emportent l’adhésion de plus en plus de gens dans la population.
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mais non !
ça n’est pas vrai, sarko ne peut pas faire ça !?
enfin, on vous dit depuis des lustres que sarko n’est pas un facho, il n’est pas dangereux, c’est un profond défenseur de la démocratie,etc...
Alors comment peut-il en arriver là ?
on nous aurait menti ?
les médias nous mentirait ? allons, allons c’est de la paranoia !
vous êtes tous des malades !
n’écoutez pas les calomnies sur notre sarkome national...
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Le pire c’est cette complicité de fait entre le « prof » bobo roulant en 104 (au fait il est barbu le prof ?) et les dealers !
En tout cas il a bien pourri ses élèves !!! Il ferait mieux de leur enseigner Racine , Corneille Platon et autres que de les polluer avec Marx, Angels et Trotsky...
Sans doute préfère t il voir les gamins qu’on lui confie abrutis par le haschish en attendant de les voirs transformés en épaves par la cocaine ou l’héroine ?...
Préfère t il voir des dealers venat du 9-3 faire le guet à la sortie de son établissement tandis que d’autres hommes de main forceraient des jeunes plus faibles se faire tabasser pour qu’ils achètent contraints et forcés des pétards chargés en micobilles de verre ?
Préfère til aussi voir les gamins qu’on lui confie le cerveau détruit par la cocaine ou par les amphétamines ?
Cette « tolérance » pour la drogue est étrange... Si j’étais le directeur de cette école je surveillerais particulièrement ce monsieur : Son intolérance à la chasse aux dealers est suspecte...
Alors ! En tant que parent d’élève j’approuve l’action de ce Directeur, celle des douanes, celle des Gendarmes : ce sont eux qui sont dans le vrais.... Ceux qui par pusillanimité , par laxisme, par lâcheté qui font le lit des trafiquants de drogue soivent être sanctionnés et mis de côté...
Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté
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Oh ! Charles marteau,
Cela se passe à Tréguier...(les oies) - (Côtes d’Armor) et non en 93 !
Tu dois réviser ta carte de France, l’anti-barbe !
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Donc si t’es parent d’élève il n’y a pas de risque que mes enfants rencontrent les tiens. Pour suivre tes précepts éducatifs tu as dû les placer en crêche disciplinaire, puis tout le reste à l’avenant. Au moins comme ça tu évites d’avoir à discuter avec eux. Allez range la matraque et ouvre toi un peu. Tu verras vivre sans la peur des plus jeunes même s’ils étonnent ça vaut le coup d’essayer.
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Bilan SArko :
Sarkosy à l’intérieur Dès son arrivée place Beauvau, Nicolas Sarkozy a d’abord pris soin de s’assurer les moyens de sa politique sécuritaire : le 31 juillet 2002, le vote de la loi d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure prévoit ainsi de dégager 5,6 milliards d’euros pour la période 2003-2007. Une fois cet effort financier assuré, celui qu’on surnomme « le premier flic de France » fait passer sa loi sur la sécurité intérieure (LSI) qui, le 18 mars 2003, crée une série de nouvelles incriminations : « racolage passif », « installation illégale des gens du voyage », « mendicité agressive » ou « regroupements dans les halls d’immeuble ». Ceux qu’il appelle lui-même les « droit-de-l’hommistes » crient au loup : c’est une pénalisation en règle de la « France d’en bas ». Sarkozy n’en a cure et prétend régler les problèmes de délinquance avec un seul leitmotiv : la « tolérance zéro ». Pour motiver ses troupes, Monsieur Sécurité instaure la « méritocratie » dans la police, symbolisée par l’attribution d’une prime au mérite (entre 100 et 500 euros par an)... Pourtant, l’insécurité n’est pas maîtrisée et la violence se durcit. Chacun aura compris que la stratégie de Nicolas Sarkosy repose sur de l’intox. Cette manœuvre est davantage destinée à répondre à l’opposition et aux critiques sur son bilan, qu’à rendre compte honnêtement de la politique conduite. Citant les chiffres qui l’arrangent, relativisant l’escalade de la violence depuis 2002, il passe délibérément sous silence les vérités qui dérangent :
o l’ampleur réelle de la montée des violences contre les personnes, et en particulier des violences « non crapuleuses », c’est-à-dire celles qui ne sont pas liées aux atteintes aux biens. Elles ne résument pas - comme veut le faire croire le ministre - aux violences familiales,
o les agressions violentes ont augmenté de près de 20% depuis 2002, de 9% en 2005, et de 8% au cours des quatre premiers mois de l’année 2006.
Encore faut-il souligner que ces chiffres ne sont que la partie émergée de l’iceberg : la loi du silence aboutit à ce que 2 victimes de violence sur 3 ne portent pas plainte. L’intensification des violences scolaires :
o alors même que les violences avec armes à l’école sont en hausse de 73,2% selon les propres services du ministre de l’intérieur, les violences scolaires avaient augmenté de 13% en 2003-2004 dans les lycées et collèges, et de 6% dans les lycées professionnels en 2004-2005. Il se produit 9 agressions de personnels de l’éducation nationale par jour. L’explosion des violences urbaines :
o avec plus d’un mois d’émeutes en 2005 (n’était-il pas le pompier pyromane ?), o une délinquance endurcie dans les quartiers, plus de 45000 voitures brûlées en 2005 (contre 25000 les années précédentes),
o une augmentation de 30% des incidents lors de la Saint-Sylvestre de 2005,
o encore en 2007, les affrontements sporadiques de certains quartiers montrent que la tension n’est pas retombée et que la situation des banlieues n’est pas réglée. L’aggravation des inégalités face à l’insécurité :
o en supprimant la police de proximité, o en concentrant les effectifs dans les beaux quartiers,
o la droite présente le pire bilan qui n’ait jamais été... La politique conduite depuis 2002 a instauré un véritable partage territorial : les habitants des quartiers populaires sont deux fois plus victimes d’agressions que le reste de la population. Il y a 1 policier pour 140 habitants dans les grands centres-villes, contre 1 pour 600 habitants dans certaines banlieues... Enfin, les chiffres avancés par le ministre de l’intérieur sont tronqués. La pression de la culture de la statistique à laquelle sont soumis les policiers conduit à décourager le dépôt de plainte. Ainsi en matière de violences, 32% des faits signalés par les victimes à la police et à la gendarmerie ne sont enregistrés qu’en main courante pour ne pas être comptabilisés dans les statistiques. (Delphine Batho, Secrétaire nationale chargée de la sécurité). http://monsite.wanadoo.fr/section-ps-angres/page7.html www.lexpress.fr/idees/tribunes/dossier/allegre/dossier.asp ?ida=415610 www.humanite.presse.fr/journal/2005-06-23/2005-06-23-809235 En résumé, Sarkosy aura marqué son ministère par une politique de la fermeté et de la répression au mépris du dialogue, du rôle du monde associatif dans les cités. D’ailleurs il a licencié un commissaire qui organisait des manifestations sportives pour les jeunes des cités
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Une arrestation musclée de sans-papiers tourne à l’émeute NOUVELOBS.COM | 21.03.2007 | 16:30 L’arrestation d’un homme en situation irrégulière venu chercher ses deux petits-enfants dans une école du quartier a tourné à l’émeute, mardi après-midi : la police a fait usage de matraques et répandu des gaz lacrymogènes. Les forces de l’ordre auraient arrêté, avec violence, un homme en situation irrégulière, mardi 20 mars, causant une petite émeute à la sortie de l’école de la rue Rampal, dans le XIe arrondissement à Paris, dénonce le Réseau éducation sans frontières (RESF). Cette interpellation, très musclée, aurait provoqué la panique parmi les habitants du quartier venus chercher leurs enfants aux écoles Lassalle et Rampal. Mardi, vers 16h30, alors que la police avait déjà arrêté un « fourgon plein » de sans-papiers à la sortie de ces écoles, elle a voulu interpeller un homme qui attendait ses deux petits-enfants, scolarisés aux écoles Piver et 77, bld de Belleville, dans un café situé à l’angle des écoles, témoigne Brigitte Wieser, de RESF-Paris. « Enormément de policiers » Les policiers ont alors « assiégé » le café dans lequel le grand-père attendait. Les membres du Réseau et des habitants du quartier ont donc tenté de s’interposer, et se sont placés devant la voiture de police qui allait emmener ce sans-papiers. « Il y avait énormément de policiers », rapporte Brigitte Wieser. « Ils sont devenus fous furieux. Nous voulions faire de la résistance, nous ne recherchions pas l’affrontement ». Mais les policiers ont tous sorti leurs matraques, et répandu des gaz lacrymogènes puissants. « J’ai pris un coup de matraque dans le dos. Si nous avions cherché l’affrontement, nous aurions tous fini à l’hôpital », souligne la militante parisienne. « Entretenir la peur » A cette heure de sortie des écoles, la rue était pleine de monde, d’enfants, de parents avec des poussettes, explique-t-elle. Les directeurs des écoles ont dû faire entrer les parents et les enfants dans les bâtiments pour les protéger des gaz et de la bousculade. Une journaliste, qui était présente, a pu filmer la scène. Les policiers lui ont pris ses papiers. Ils lui ont rendu sa carte de presse, mais elle n’a pas récupéré sa carte d’identité. La police voulait aussi se saisir de sa caméra, mais elle est parvenue à s’en débarrasser. « Ils étaient très embêtés, ils ont longtemps cherché la caméra », commente Brigitte Wieser. Jets de projectiles sur les policiers Une version que contestent les forces de l’ordre. Selon une source policière, il s’agit d’une opération classique de contrôle, sur réquisition du procureur de la République, dans trois débits de boisson. Cette source confirme que les fonctionnaires ont interpellé un ressortissant chinois en situation irrégulière au « Petit Rampal ». Quand les fonctionnaires sont sortis du bar, une vingtaine de personnes les ont bloqués et ont encerclé le véhicule de police, certains s’allongeant sur la chaussée pour empêcher son départ, selon la source policière. Des coups et des projectiles ont détérioré la voiture de police. Les policiers ont essuyé des jets d’objets et d’un liquide provenant d’un squat d’artistes proche, précise-t-on. Pour se dégager, ils ont dû appeler des renforts et faire usage de lacrymogènes. L’un d’entre eux a été blessé à l’épaule et irrité au visage par le liquide, indique la source policière. Ce fonctionnaire fait l’objet de dix jours d’interruption totale de travail. « Il est monté d’un cran » « La préfecture de Paris avait toujours garanti qu’il n’y aurait pas d’arrestation à la sortie des écoles », souligne Brigitte Wieser. « Nous avons demandé aujourd’hui au préfet de nous recevoir, pour lui demander de ne plus céder aux pressions du candidat Sarkozy, qui exige du chiffre de ses préfets ». En même temps que cette « rafle », il y en a eu deux autres, aux métros Goncourt et Stalingrad, et plusieurs arrestations. « On est monté d’un cran dans les rafles », commente Brigitte Wieser. Cette militante redoute que les parents en situation irrégulière ne scolarisent plus leurs enfants, par crainte d’être arrêtés en allant les chercher à l’école. « Hier soir, dans notre permanence du XIe arrondissement, il y avait beaucoup de monde. Les gens sont venus nous dire qu’ils avaient peur. Ces rafles servent à entretenir la peur », juge Brigitte Wieser.
« La chasse aux enfants, aux militants, s’intensifie » NOUVELOBS.COM | 21.03.2007 | 16:28 Que pensez-vous des conditions dans lesquelles ont été arrêtés plusieurs sans-papiers, mardi après-midi, dans le quartier de Belleville, à Paris ?
- Depuis plusieurs semaines, nous assistons à une radicalisation des pratiques policières, sur ordre du ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy. La chasse aux enfants, aux militants, et à tous ceux qui essaient de freiner l’action du ministre s’intensifie. Un homme qui a adressé un courrier à Nicolas Sarkozy pour défendre notre cause s’est retrouvé attaqué en diffamation. Un militant marseillais est poursuivi pour outrage à agent... La pression que nous subissons, et maintenant les agressions physiques, vont croissant. Comme nous avons prévenu dès le début, quand on établit les règles d’une dictature contre une fraction de la population, à terme cela s’étend à toute la population. Une source policière explique que les forces de l’ordre ont reçu des projectiles et qu’ils ont dû se défendre. Que répondez-vous ?
- Il faudrait qu’ils revoient leurs classiques. Nous sommes bien conscients de ce que nous faisons. Vous vous imaginez nous amusant à cela, aux portes des écoles, à proximité d’enfants ou de parents avec des poussettes ? C’est un mensonge pur et simple, et primaire. La semaine dernière, sur l’Ile de la Cité, à Paris, quand Nicolas Sarkozy a fait ses adieux à la préfecture de police, il y a eu une chasse systématique au faciès des militants de RESF venus manifester. Les policiers se sont jetés sur ceux qu’ils reconnaissaient, et les ont parqués pendant deux heures. Une militante des Yvelines a été bousculée, elle a fait l’objet d’un arrêt de travail de plusieurs jours. Un autre a été jeté à terre et menotté... Ces violences ne sont pas un hasard. Ce qui s’est passé à Belleville n’était pas l’initiative de tel ou tel policier. C’est le résultat d’une chasse à l’enfant organisée à la matraque. Quelles initiatives comptez-vous prendre pour contrer ces violences ?
- Nous allons continuer à nous opposer à ces rafles. Si les violences deviennent systématiques, nous aviserons. Pour l’instant, nous ne voulons pas tomber dans une guérilla contre les policiers. Mais de voir que, face aux actions policières, les passants dans la rue, dans le métro, se mobilisent contre les interpellations, pour défendre les étrangers, c’est encourageant. La police républicaine devrait être à l’écoute de la société, plus qu’à l’écoute de son ministre, étroit et qui ne pense qu’à ses intérêts politiciens. -
Vous êtes irresponsables les bobos.
Vous mélangez tout et n’importe quoi ! Vous vous la jouez « résistant » (quand j’entends des mots comme rafle, j’hallucine...) alors que vous êtes des bourges qui culpabilisent à propos de leurs statuts.
Il y a des lois en france et comme je ne cesse de le répéter, si ces lois vous déplaisent, élisez quelqu’un qui les changera !
Respectez la démocratie et les opinions divergentes, cessez de vous comporter en dictateur. Car il y a une majorité de français, voire d’européens, qui disent « STOP » à l’immigration sauvage. Qui veulent que cesse ce flot. Respectez cette opinion s’il vous plait.
Ou pas...
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Mon commentaire s’adresse surtout à tous ceux qui défendent ici la rafle à visée spectaculaire opérée par les gendarmes dans le lycée.
Que le deal de hash ait représenté un problème dans le lycée, soit. Que des parents se soient plaint au proviseur en lui demandant de réagir pour protéger leurs rejetons, soit. Que le proviseur en appel à la police, soit. C’est défendable et peu critiquent cet enchaînement.
Ce qui est vivement critiqué c’est la manière employée par les gendarmes, car c’est surtout de cela que dénonce l’auteur. L’idée maîtresse semble avoir été d’impressionner l’ensemble des lycéens, de leur faire peur pour éventuellement leur faire rentrer dans le crâne que posséder du hash était passible d’ennuis judiciaires. Aucune distinction entre les éventuels coupables et les autres (95% des lycéens)
Pour quel résultat ? Déploiement impressionnant de troupes en uniformes, chiens à l’appui (notons que l’emploi de chiens induit inévitablement plus de stress) pour en fin de compte peu de drogues saisies. Par contre les effets collatéraux qu’un esprit gendarmesque a du mal à appréhender peuvent être très graves à la fois pour leur profession et la stabilité de la société. En effet, que retireront les lycéens de cette expérience ? C’est simple, « la peur du flic ». Ils ont découverts avec force qu’à tout moment des policiers ou gendarmes peuvent user du pouvoir que leur uniforme leur confère pour traiter le premier venu, même innocent, sans preuves d’aucune sorte ni même indices contre lui, comme des coupables, fouiller dans leurs affaires intimes et les arrêter si bon leur semble. Chaque lycéen qui a vécu cette rafle ne peut pas éviter de penser que se sont eux en tant que jeunes qui sont visés et du coup stigmatisés.
J’imagine des jeunes n’ayant rien à se reprocher, voir ayant toujours essayé de ne pas faire de vagues, rentrer dans le moule, être amalgamés à des délinquants et se faire traiter sans ménagement par des gens dont la fonction est parait-il de les protéger eux. Le flic, défendeur de la veuve et de l’orphelin se mue tout d’un coup en père fouetard défenseur de l’ordre établi, quelqu’il soit. A mon avis, la prochaine fois qu’ils croiseront un uniforme, ils se méfieront. Les forces de l’ordre perdent tout d’un coup en crédit dans la frange de la population qui représente l’avenir. Ce qui n’augure rien de bon dans les rapports futurs de la population avec les forces de l’ordre si ces derniers commencent à être assimilé à des ennemis ou du moins à des personnes inspirant la crainte.
Des gendarmes intelligents auraient avant d’intervenir ciblés les personnes à interpeller et l’aurait fait en douceur à la sortie du lycée, évitant de montrer les crocs aux innocents de passage. Mais apparemment pas de temps à gaspiller en enquêtes pour si peu. Une rafle impressionnante est plus efficace en termes médiatiques et fera plaisir au préfet puis au ministre.
Alors, même pour les défenseurs de ces méthodes musclées et arbitraire, je dis réfléchissez ; ne voyez vous pas que ces méthodes vous aliènent la population en fin de compte ?
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Quel salgimondi post soixante huitard !! Désolé, regardez votre calendrier mon vieux, nous sommes en 2007.
Votre pensée est celle de l’ancien monde.
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Et quel est ce « Nouveau Monde » ou peut être « l’ordre nouveau »... ?
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Hélas, j’aurais aimé voir clore cette rubrique des atteintes à la sécurité des enfants que ce soit dans les lycées où d’une minute à l’autre il sont potentiellement délinquants car ayant le tort de s’être inscrit dans un établissement où l’on pense qu’un coup de matraque vaut mieux qu’un quart d’heure de discussion. Mais les rafles (et j’insiste sur ce mot qui semble-t-il déplait à quelques défenseurs de l’ordre carré et musclé) se répandent aussi auprès des écoles parisiennes et de province, dans les entreprises. L’ordre avance et M. Sarko pourra sans doute couper dans tout cela après les élections si on continue à ne voir en lui qu’un candidat « inventif »... Mais cela les élections nous le diront.
Pour l’instant il serait temps que les « justes » (glorifiés voici si peu de temps) redressent la tête et n’aient plus peur de protéger les victimes désignées du Sarkosisme. Ces justes qui cachent enfants et parents menacés d’expulsion, mais aussi ceux qui espèrent échapper aux tyrannies politiques et militaires, mais aussi économiques, de leurs pays d’origine. Qu’on donne des papiers au sans-papiers et qu’on laisse les enfants vivre sereinement dans leurs écoles et leurs lycées.
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Mes souvenirs après avoir lu l’action de la gendarmerie permit par la responsable le mardi 6 mars dans le lycée public Savina de Tréguier (Côtes d’Armor). des anecdotes pareils en Espagne dans l’époque de Franco et pendant la transition, dans les années 70/80, le Guatemala, el Salvador, le Mexique.... Et oui, la méthode de la peur, de la oppression...et en France ? Non, nous sommes démocratiques !! Arrêtons cette hypocrisie : quand allons- nous assumer ce qu’on met sur les dos des jeunes (alcool, drogues, ... il ne sont pas appris tous seuls !!)Quand est-ce que nous allons arrêter d’utiliser la force et la crainte pour faire comprendre les choses ? (Quelle coïncidence !!ça me rappelle la façon d’être éduquer mes parents dans l’époque de Franco : « la letra con sangre entra » « la parole rentre avec le sang ») ; j’ai toujours cru que rentrer dans un établissement publique et /ou religieux était considérer comme une intrusion à la liberté ?Qu’est-ce qu’ils comprennent pour liberté et démocratie la responsable du lycée et les parents qui ont été d’accord avec cette action ?. Et oui, je suis étrangère, et j’aime l’endroit où j’habite et ça me met en colère voir qu’on va vers une société qui me fait remonter trop de souvenirs que j’aurais préférer laisser dans l’oublie. Pour le moment, je crois que j’ai encore la liberté de pouvoir exprimer ma colère et je profite. Basta, arrêtons tous ces hypocrisies !! Bougons pour montrer que c’est possible autrement : d’abord, les jeunes sont des être humains et pas des délinquants : ou est-ce que nous tous sommes des anciens délinquants ?...Prévenir, informer, former, dialoguer...des façons de faire qui existent et qui fonctionnent mieux que la peur, les coups et les interdictions.
Amaia Zabalo
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Quel délire !
Les gendarmes sont intervenus sur ordre du Procureur de la République ou du Juge d’Instruction. Le Proviseur a été informé ainsi que le Rectorat. Le but de l’opération c’est moins de faire du chiffre que de mettre « un coup de pied dans la fourmillière » et de marquer les esprits -tous les esprits- . Heureusement que la Justice n’a pas dépensé des milliers d’euros à mettre dix téléphones portables sur écoutes, mobiliser X enquêteurs, faire des planques, consommer une rame de papier, ... pendant six mois. Tout ca pour des consommateurs ou des usagers-revendeurs qui, en réalité, ne risquent rien au plan pénal.
Arretez votre masturbation intellectuelle, c’est pas ça une dictature.
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Il y a deux ans descente de frics et chiens au lycée technique Deschaux à Sassenage dans la banlieu grenobloise, les chambres des internes fouillées pendant qu’ils étaient en classe !! Que croyez-vous qu’il arriva ? Les jeunes ont plutôt considéré que c’était une de ces choses désagréables mais contre lesquelles on ne peut rien. Est-ce qu’on se rebelle contre la grèle ? Peu de parents pour s’offusquer. D’autant plus que de telles descentes avaient été préalablement autorisées par le conseil d’établissement (ou siègent aussi des parents). Quid de la tâche éducative de l’équipe du même mon ? J’étais, apparemment, le seul parent à ne pas comprendre la valeur éducative profonde d’hommes en armes déboulant dans un lycée, pénétrant dans le lieu privé qu’est une chambre, de chiens énervés marchant sur les lits des jeunes. Que cherche-t-on dans ce genre de grande maneuvres ? Des « subsances » (ce qu’on trouve, quand les gosses ne sont pas trop con, n’est pas caché sous les matelas mais dans les communs) ou plutôt à former la jeunesse ; assumant ainsi vraiment le travail du lycée former de futur citoyens ayant un état d’esprit compatible avec la société que l’on construit. Citoyen transparent sans conscience de l’importance de sa vie privée, de sa liberté, fataliste et vivant dans une sorte de grande téléréalité où l’on pourrait au nom de nos sécurités pourchasser notre liberté jusque dans les chiottes. Et surtout n’oublions pas de remercier ceux qui nous protègent ! Vous ne voulez quand même pas, ma brave dame, que nous laissions nos enfants tomber dans le vice ? d’autant plus que ça nuit à leur rendement scolaire.
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