11-Septembre : Lucky Guys
Tout comme l’attaque du Pentagone le 11-Septembre, les attentats de New York, qui ont détruit le même jour les trois tours du Word Trade Center, présentent un nombre considérable d’anomalies par rapport à la version officielle qu’en ont livrée les autorités américaines. Nous avons précédemment démontré, par le biais de documents administratifs, que le récit improbable et non étayé relatant le crash d’un avion de ligne sur le Département de la Défense dissimulait en réalité de vastes détournements de fonds ainsi que la destruction des données financières et l’anéantissement de l’équipe comptable du Pentagone, comme nous le confirme le témoignage détaillé d'April Gallop. Or, en suivant de nouveau la piste de l’argent, nous allons observer à New York une entreprise de nature similaire.
Ainsi, la mise en parallèle des attaques sur Washington et sur New York offre une clé de compréhension pour percevoir cette dimension sous-jacente de la forfaiture commise le 11-Septembre, à savoir un crime financier d’une ampleur insoupçonnée, préparé de longue date et dont il est possible d’identifier quelques chanceux bénéficiaires… Chanceux ? C’est le terme qu’il convient d’employer ici dans la mesure où la chance est au cœur même de la parenthèse enchantée du 11-Septembre : quelles que soient les manifestations répétées du hasard s’attachant à certaines personnalités de l’élite financière et politique américaine dans le cadre de cet événement, ces manifestations sont systématiquement ignorées par les autorités et les médias. Ce déni de réalité forme, à l’opposé de la pensée rationnelle nécessaire au bon fonctionnement de la Démocratie, un trou noir dans lequel peut disparaitre opportunément la myriade de coïncidences et d'aberrations qui caractérisent les événements de 2001, dissimulant ainsi aux citoyens la véritable nature du crime dont ils ont, eux aussi, été les victimes le 11 septembre 2001.
« They say I shot a man named Gray and took his wife to Italy.
She inherited a million bucks and when she died it came to me.
I can't help it if I'm lucky. »
Ils disent que j'ai tué un nommé Gray et emmené sa femme en Italie.
Elle a hérité d'un million de dollars et à sa mort ça m'est revenu.
J'y peux rien si j'suis verni.
Bob Dylan, Idiot Wind
La désinvolture de Paul Bremer
Le 11 septembre 2001 à 12h 46 (heure de New York), Paul Bremer intervient en direct sur le plateau de NBC, deux heures à peine après l'effondrement des Tours jumelles du Word Trade Center [1]. Bremer est alors dirigeant de Marsh & McLennan dont les bureaux se situent dans la tour nord du WTC, à l’endroit précis de l’impact du supposé vol 11. Marsh & McLennan comptera exactement 295 employés tués ce jour-là :
Mise en perspective
Avec le recul, cette intervention de Paul Bremer est simplement stupéfiante, et dès l'instant où elle est mise en perspective, elle fait apparaître Bremer comme un personnage-clé du 11-Septembre et nous permet d’observer une trame qui démolit à elle seule toute la construction imaginaire du récit officiel sur le grand crime du 11-Septembre, s’imposant comme une évidence flagrante, un "smoking gun", encore un… dans une armurerie déjà bien enfumée :
• Avant le 11-Septembre : Bremer au service de Kissinger
A partir de l’administration Nixon et durant plus de vingt ans, Lewis Paul "Jerry" Bremer III œuvre pour la diplomatie américaine en Asie, en Afrique, en Europe ou à Washington. Vers le milieu des années 1980 il est ambassadeur aux Pays-Bas, avant d’être nommé, de 1986 à 1989, ambassadeur itinérant chargé du contre-terrorisme, il est alors responsable de l'élaboration et de la mise en œuvre de la politique globale des États-Unis contre le terrorisme [2].
Depuis les années 1970, Paul Bremer évolue dans le sillage d'Henry Kissinger dont il a été l’assistant de 1972 à 1976. Puis, une fois accompli son parcours de diplomate, il devient à partir de 1989 et jusqu’en 2000directeur général du très puissant cabinet new-yorkais Kissinger Associates, spécialisé dans les relations et la négociation de contrats entre les multinationales et les gouvernements. Ainsi, Bremer développe des liens étroits et des intérêts spécifiques avec toute la sphère des néoconservateurs durant la décennie qui précède leur arrivée à la Maison Blanche en 2001 [3].
De 1999 à 2000, Bremer est nommé président de la Commission nationale sur le terrorisme aux États-Unis, pour laquelle il produit un rapport publié en juin 2000, intitulé "Contrer le changement de menace du terrorisme international", dont la couverture fait figurer, entre autres, une photo du World Trade Center et qui prend en référence dès son préambule, l’attaque de Pearl Harbor. Ce rapport adopte la même logique d’approche que le manifeste du PNAC (Project for the New American Century) et utilise pour sa part le levier de la menace terroriste pour faire jouer les intérêts du complexe militaro-industriel. Il recommande par exemple que soit attribué au Pentagone un rôle de premier plan dans les circonstances d’une crise majeure : « En cas d’attaque terroriste catastrophique sur les États-Unis, les plans du gouvernement américain n'utilisent pas tout l’éventail des capacités de gestion du Département de la Défense pour des opérations de grande envergure. […] Le Président devrait ordonner […] le développement et l’adoption de plans d'urgence détaillés pour transférer si nécessaire les principaux organismes fédéraux sous l’autorité du Département de la Défense lors d'une attaque terroriste catastrophique ou en amont d’une attaque imminente. Le secrétaire à la Défense devrait établir une structure de commandement unifiée qui intègre toutes les capacités dédiées au terrorisme catastrophique. » [4]
• Le 11-Septembre : Bremer dirigeant de Marsh & McLennan
En novembre 2000, Paul Bremer rejoint le conseil d’administration de Marsh & McLennan dont il devient l’un des hauts dirigeants. Marsh & McLennan Companies (MMC) appartient à la famille Greenberg – nous y reviendrons plus bas. – Le groupe est leader mondial du conseil en gestion des risques et du courtage d'assurance. Il offre ses services aux entreprises dans une centaine de pays à travers le monde, tels que la mise en place de programmes d'assurance sophistiqués pour des projets présentant des risques liés à des enjeux financiers importants [5].
Or, il s’avère que le groupe Marsh & McLennan possède des bureaux dans les Tours jumelles du World Trade Center, et ceux-ci se situent sur huit niveaux, des étages 93 à 100 de la tour nord. Et suite au premier "crash" – par un hasard tout aussi remarquable que la destruction du service de comptabilité du Pentagone –la zone d'impact sur la tour nord s'étend des étages 93 à 99, c'est-à-dire uniquement sur la hauteur des étages occupés par Marsh & McLennan, comme le confirme le rapport officiel du NIST : « L'avion s'est dirigé pratiquement tout droit vers la tour NORD, incliné approximativement de 25 degrés à gauche (c.-à-d. l'aile droite plus élevée que l'aile gauche) et est descendu à un angle d'environ 10 degrés à l'impact. Se déplaçant à environ 700 km/h, le nez percuta l'extérieur de la tour au niveau du 96ème étage. L'avion a fait une entaille de plus de la moitié de la largeur du bâtiment et qui s'étendait du 93ème au 99ème étage. Tous ces étages étaient occupés par Marsh & McLennan, une compagnie d'assurance internationale qui occupait également le 100ème étage. » [6, 7].
102 minutes après l’impact, la tour nord tombe, à 10h 28.
Ce même 11 septembre à 12h 46, Paul Bremer intervient sur NBC, non pas au titre de sa fonction de dirigeant de Marsh & McLennan, mais au titre de sa fonction précédente, c'est-à-dire en tant qu’ancien président de la Commission nationale sur le terrorisme.
Lorsqu’on visionne aujourd’hui ce document, ce qui surprend aussitôt, c’est à quel point cet homme apparaît détaché par rapport à la situation de crise totale que vit son pays et qu'il est supposé vivre lui-même à titre personnel, en tant que dirigeant d'une société qui vient d'être ravagée par un attentat sans précédent.
Il est intéressant de constater que la présentatrice regarde sa fiche pour retrouver le nom de son invité qu'elle dit rencontrer pour la première fois. Elle le présente comme un expert en terrorisme et Bremer la reprend aussitôt en souriant avec une touche d’humour qui relève soit de l’inconscience, soit d’un profond cynisme : « En contre-terrorisme, j’espère ! »
Et c'est à ce titre d’expert en contre-terrorisme que Paul Bremer déroule ensuite tout le scénario désormais connu : Ben Laden… Pirates de l'air kamikazes… Organisation terroriste sophistiquée… Défaillance des agences de renseignement… Mesures à prendre pour réformer le système… Terrorisme impliquant la responsabilité de pays et non de groupes (Irak et Iran cités)… Guerre contre le terrorisme… Défendre l’american way of life… et les Américains doivent continuer leur business ! C’est édifiant : absolument rien de ce que mentionne Paul Bremer ne sera démenti, ni dans le discours officiel, ni dans les actes, durant la décennie qui suivra. L’ensemble du programme est ici résumé, et le tout en six minutes chrono… après un attentat sans précédent dont les autorités américaines nous garantissent par ailleurs qu’il constitue une attaque-surprise que personne n'était en mesure de prévoir.
Mais le plus insensé est l’attitude même du personnage : à l'heure où Paul Bremer prend la parole, les Tours jumelles ont donc disparu depuis à peine deux heures et les bureaux de la société dont il est responsable aussi : plus de 400 personnes travaillant pour Marsh & McLennan sont portées disparues après l'attaque. Et au final, 295 employés et plus de 60 collaborateurs de sa société seront dénombrés parmi les victimes du 11-Septembre. Cependant, Bremer ne se montre pas affecté un seul instant. Aucune émotion en lien avec les événements n'affleure dans son comportement. On pourrait presque imaginer qu'il n'est pas au courant... Les deux présentateurs ne précisent pas qu’il dirige Marsh & McLennan ni que cette entreprise a été dévastée dans la matinée (il semblerait qu’à cet instant, ils ne possèdent pas encore l’information, ce qui est concevable), mais Paul Bremer n'en parle pas non plus… Non, les bureaux de la société qu'il dirige sont en poussière et plus de 300 personnes dont il est l'employeur ou le collaborateur viennent d'être assassinées… Et pourtant, il se trouve que cet homme apparaît sur le plateau de NBC, jovial et placide, pour servir en avant-première un condensé rhétorique de la mise en application concrète du Projet pour le nouveau siècle américain. C’est tout simplement extravagant !
• Après le 11-Septembre : Bremer à la tête de l’Irak occupé
En mai 2003, Paul Bremer sera nommé au poste de gouverneur de l'Irak occupé (ou proconsul, ou administrateur civil, c’est selon... En fait, il s’agit du plus haut poste occupé par un civil américain en Irak). Son mandat sera jugé désastreux par beaucoup, ayant été essentiellement orienté vers les profits des compagnies privées des occupants, et caractérisé par une corruption massive. Naomi Klein le résume ainsi de façon lapidaire : « en Irak, il n’y avait ni négociation, ni accord, il n’y avait que Paul Bremer, avec son costume d’homme d’affaires et ses bottes militaires… » [8]
En juin 2004, Paul Bremer quitte ce poste et, en 2005, un rapport officiel de l'inspecteur général pour la reconstruction de l'Irak signalera effectivement la disparition de 9 milliards de dollars - qui étaient précisément destinés à la reconstruction de l'Irak - en fraudes, corruption et autres malversations [9].
En décembre 2004, Paul Bremer reçoit néanmoins des mains de Georges W. Bush la Médaille Présidentielle de la Liberté, la plus haute distinction civile aux États-Unis, usuellement accordée pour « une contribution spécialement méritoire à la sécurité ou les intérêts nationaux des États-Unis, la paix mondiale, culturelle ou dans d'autres initiatives importantes, publiques ou privées. » [10] Et aujourd’hui, plus de dix ans après le 11-Septembre, si Paul Bremer a officiellement quitté ses bottes militaires, il ne manque pas de garder son costume d’homme d’affaires, en particulier dans le domaine très lucratif de la sécurité stratégique et militaire.
Paul Bremer reçoit la Médaille Présidentielle de la Liberté
des mains de Georges W. Bush en décembre 2004
• Trois rôles distincts
Dans la trame du récit qui se développe à partir du 11 septembre 2001, Paul Bremer endosse donc à lui seul trois rôles parfaitement distincts et cependant tous aussi primordiaux les uns que les autres :
Rôle n°1 : Bremer est le dirigeant d’une entreprise majeure occupant des bureaux dans le WTC à l’endroit même du premier crash, et cette entreprise, Marsh & McLennan, dénombre le plus grand nombre de victimes après Cantor Fitzgerald.
Rôle n°2 : Bremer est d'autre part un des personnages-clés qui intervient le jour même en direct sur une grande chaine et qui, dans la faille du séisme émotionnel des attaques, désigne immédiatement Ben Laden comme responsable, tout en cristallisant l’attention des médias sur les principes fondamentaux de ce qui deviendra ensuite le discours officiel.
Rôle n°3 : Enfin, ce même Bremer devient 18 mois plus tard, le patron de l’occupation américaine en Irak, faisant valoir les intérêts de compagnies privées appartenant à la coalition occidentale et laissant le champ libre à une corruption spectaculaire.
La mise en perspective de tous ces faits est en elle-même assez claire pour qu'une fois de plus on puisse être surpris qu'aucun journaliste de médias traditionnels ne se soit penché un instant sur ce qu'elle pourrait signifier. Mais pour ce qui concerne le 11-Septembre, on sait à quel point tabou et omerta sont les deux mamelles de la censure extrême dans ce domaine.
Cette concentration des rôles est cependant révélatrice d’un principe que nous avons observé en étudiant l’architecture du projet Manhattan qui permit aux États-Unis la production dans le plus grand secret de la première bombe atomique. Le nombre d'individus ayant une connaissance globale d’une opération secrète de grande envergure peut être extrêmement réduit, l’immense majorité des tâches étant compartimentées et déléguées au nombre utile d’exécutants qui n’ont qu’une compréhension parcellaire de la mission dont ils ont la charge, ou qui n’ont tout simplement pas conscience du rôle qu’ils sont amenés à jouer dans la globalité d’un plan établi, ce qui garantit la dissimulation nécessaire à ce type d’opération.
Dans le cas du 11-Septembre qui supporte l’ensemble des caractéristiques d’une opération sous faux drapeau (en fait un vaste false flag visant à tromper l’opinion publique afin d’obtenir son approbation tout en commettant une série impressionnante d’abus de pouvoir), le cumul des rôles endossés par Paul Bremer tend à démontrer que ce dernier fait partie du cercle restreint des architectes de cette opération : le fait qu’il soit présent dans les médias le 11 septembre 2001 pour distiller le discours officiel et que, pour ce faire, il soit contraint d'éluder sa position de "victime" centrale de l'événement, avant de jouer un rôle majeur dans les représailles – caractéristiques des opérations sous faux drapeau – en dirigeant la prédation organisée des ressources irakiennes.
Mais ce grand écart improbable est aussi intéressant dans le fait qu’il montre que toute opération secrète reste avant tout expérimentale, que le système qui produit ces crimes a des limites et des faiblesses, en l’occurrence le décalage entre, d’une part, le détachement émotionnel de Paul Bremer sur NBC ainsi que le prosélytisme visionnaire de son discours deux heures après les attentats et, d’autre part, le fait qu’il soit en réalité un haut dirigeant de Marsh & McLennan, cible des attentats. Ce décalage va soulever quelques questions dans les premiers jours qui suivent la tragédie. Et en guise de réponse, Paul Bremer va s’employer à brouiller les pistes en distillant quelques déclarations mensongères.
L’ensemble des informations officielles disponibles (à commencer par celles du NIST, comme nous l’avons vu précédemment) situe clairement les bureaux de Marsh & McLennan dans la tour NORD du WTC, touchée par le PREMIER avion entre le 93e et le 100e étage [6]. Pourtant, dans une interview à CNN, le 14 septembre 2001, dont la transcription est disponible sur le site de la chaîne [11], Bremer déclare que les bureaux de sa compagnie Marsh & McLennan sont situés dans la tour SUD et que la plupart des employés disparus se trouvaient dans cette tour SUD au niveau et au DESSUS du point d'impact du DEUXIEME avion. Ces propos sont repris par l'intéressé au cours d’une autre interview le même jour sur la chaîne CBC : « Ce qui est personnellement déchirant pour moi est le fait que mon entreprise Marsh McLennan avait plus de 1700 personnes dans la tour sud du World Trade Center parmi lesquelles nous ne pouvons rendre compte aujourd’hui que d’un millier. » [12]
Notons que dans cette intervention du 14 septembre, Bremer affiche une attitude très différente de celle du 11 septembre et choisit de se montrer soudain plus affecté que trois jours auparavant, au point de surprendre le présentateur de CBC qui reste sans voix. Par ailleurs, est-il concevable que ce haut responsable de Marsh & McLennan puisse confondre les tours nord et sud, dans de telles circonstances et à plusieurs reprises ? La société de réassurance Guy Carpenter, qui est une filiale de MMC, a des bureaux dans la tour sud, mais ceux-ci se trouvent entre les étages 47 et 54, soit bien en dessous de la zone d’impact et, au final, deux victimesseront dénombrées parmi les 700 employés de Guy Carpenter [13]. Les documents officiels sont catégoriques : les locaux de Marsh & McLennan se situent dans la tour nord et non dans la tour sud du WTC. Bien entendu,la Commission d’enquête sur le 11-Septembre n’a jamais jugé utile de demander quelque explication à Paul Bremer par rapport à ses déclarations contradictoires.
La chance comme alibi
Le Rapport de la commission d'enquête sur le 11-Septembre nous indique que le Boeing 767 du Vol 11 a été détourné par cinq pirates de l'air dont Mohammed Atta qui, prenant les commandes de l'appareil, est parvenu à diriger celui-ci jusqu'à la presqu'île de Manhattan et à le précipiter sur la façade nord de la tour 1 du World Trade Center, dans le cadre d'un suicide collectif minutieusement organisé et brillamment exécuté, transformant ainsi l'avion de ligne en bombe volante. Si l'on consent à croire ce récit, doit-on également supposer que Mohamed Atta a sciemment choisi la hauteur à laquelle il percutait la tour 1, ou envisager que c'est un pur hasard si le vol 11 s'est écrasé au coeur des bureaux de l'ancien président de la Commission nationale sur le terrorisme qui se trouve être aussi le futur gouverneur de l'Irak, pays qui subira l'invasion américaine précisément en représailles à cet acte terroriste ?
La famille Greenberg qui règne en 2001 sur le business
mondial de l’assurance et de la réassurance :
Maurice (surnommé "Hank") et ses deux fils Jeffrey et Evan
• La bonne fortune de la famille Greenberg
La famille Greenberg, qui contrôle plusieurs sociétés occupant le World Trade Center dont Marsh & McLennan, constitue la clé de voûte d'une organisation particulièrement active dans les coulisses du 11-Septembre, comme le montrent en détail les excellents travaux de Mark H. Gaffney, chercheur indépendant et auteur du livre Black 9/11, Money, Motive and Technology, et qui a également publié en 2011 un article intitulé "Black 9/11 : A Walk on the Dark Side" offrant un éclairage instructif sur l'historique et les liens de cette riche et puissante famille [14] :
« Le 11-Septembre, le PDG de Marsh & McLennan était Jeffrey Greenberg, fils de Maurice "Hank" Greenberg, le propriétaire d’AIG, le plus important conglomérat d’assurances au monde (ou deuxième plus important, selon la source). L’autre fils de Greenberg, Evan, était PDG de Ace Limited, une autre importante compagnie d’assurance. Maurice Greenberg avait été un administrateur de la Banque de la Réserve fédérale à New York pendant de nombreuses années, et fut son président en 1994-95. Greenberg fut aussi vice-président du Conseil des relations extérieures (Council on Foreign Relations, ou CFR), qui publia en 1996 son rapport'Making Intelligence Smarter : The future of U.S. Intelligence' (Rendre le Renseignement plus astucieux : l’Avenir du Renseignement américain), à la suite duquel le Sénateur Arlen Specter proposa le nom de Greenberg comme candidat pour diriger la CIA [15]. C’est finalement George Tenet qui obtint le poste, mais le simple fait que Greenberg ait été dans la course montre bien l’étendue de son influence. En 1993, le vaste conglomérat d’assurances AIG a apparemment financé la société d’espionnage de Wall Street, Kroll Associates, la sauvant de la faillite. Par la suite, Kroll est devenue une filiale d’AIG. Après l’attentat à la bombe de 1993 au World Trade Center, Kroll a obtenu des Autorités portuaires de New York le contrat d’amélioration de la sécurité au World Trade Center, devançant dans la démarche deux autres sociétés [16]. Kroll était toujours détentrice du contrat pour la sécurité du WTC lors des attaques du 11-Septembre. L’un des directeurs de Kroll, Jerome Hauer, dirigeait également le Bureau de Gestion des Mesures d’Urgence du maire de New York Rudolph Giuliani, situé au 23ème étage du WTC7 [17]. Cela signifie que Kroll avait un accès inconditionnel aux trois bâtiments qui furent détruits le 11-Septembre. Cette coïncidence surprenante aurait dû constituer une raison suffisante pour que la Commission sur le 11-Septembre enquête sur le passé trouble de Kroll, ainsi que sur ses relations avec AIG, Ace, et Marsh & McLennan. »
Ajoutons à cette description éloquente, les liens entre les familles Bush et Greenberg depuis les tribulations de la société pétrolière des Bush, Harken Energy. Maurice Greenberg fut d'ailleurs en 2004 parmi les principauxdonateurs pour la campagne de réélection de George W. Bush [18]. Enfin, certains personnages que nous avons croisés, en explorant d'autres anomalies majeures qui caractérisent le 11-Septembre, apparaissent de nouveau ici, entre autres, William Cohen et Henry Kissinger qui siègent tous deux au conseil d’administration d’AIG.
Dans son article "Qui aurait eu accès aux tours du World Trade Center pour les démolir ? Partie 1 : Les locataires", le chimiste et directeur de laboratoire Kevin Ryan livre de nombreux détails sur les ramifications de la société Marsh & McLennan et ses liens avec la famille Bush : « Craig Stapleton, le mari de la cousine de George W. Bush, Dorothy Walker Bush, fut président de Marsh Real Estate Advisors de 1982 à 2001. Cette division était chargée de négocier les baux des bureaux aux États-Unis, au Canada et en Europe. Il fut un temps copropriétaire avec George W. Bush de Texas Rangers, un investissement spectaculaire pour les intéressés. [...] Stapleton se joignit à Winston Partners, une société privée d’investissement fondée en 1993 que dirigeait le frère de George W. Bush, Marvin. Le 11-Septembre, le vice-président de Marsh était Mathis Cabiallavetta, un citoyen suisse. Bien que Cabiallavetta ait été membre du Conseil d’administration deMarsh de 1993 à 2000, il avait pris son poste de vice-président en 1999 après avoir été président de l’Union de banques suisses(UBS) de 1996 à 1998. Cette même UBS avait renfloué la société Harken Energy de George W. Bush en 1987 avec l’aide du milliardaire Jackson Stephens. » [19]
Dans ce même article, Kevin Ryan aborde aussi les antécédents de Paul Bremer et, tout particulièrement, ses liens avec l'industrie de la démolition : « En y ajoutant L. Paul Bremer, les liens possibles de Marsh avec la technologie de démolition deviennent plus clairs. [...] Bremer était membre du Conseil consultatif international pour la société minière et de machines japonaise, Komatsu. À l’époque,Komatsu avait été impliquée dans un accord de partenariat commercial avec Dresser Industries, une compagnie de renseignement sous couvert de services pétroliers. Prescott Bush père et George HW Bush avaient fait leurs débuts avec Neil Mallon, la division minière de Komatsu-Dresser qui avait fonctionné de 1988 à 1997. En juillet 1996, elle avait breveté un dispositif de démolition aluminothermique capable de 'démolir une structure en béton avec une très grande efficacité, tout en empêchant le problème secondaire dû au bruit, à la poussière et aux résidus en suspension, etc.' Des résidus de thermite, mélange chimique très énergétique, ont été retrouvés dans des échantillons de poussière du WTC ; l’utilisation de thermite au WTC a également été révélée par les données sur l’environnement. Dresser Industries fusionna avec la société Halliburton de Dick Cheney en 1998 [20]. »
plus j’ai eu de la chance »
Cette phrase est attribuée à Larry Silverstein dont voici, résumé par l’association suisse "Le 11 Septembre en question", le récit de son implication financière au coeur du World Trade Center : « né en 1932 à Brooklyn, ce milliardaire new-yorkais est un magnat de l’immobilier, à la tête de Silverstein Properties. Le 24 juillet 2001 – sept semaines seulement avant les attentats – Larry Silverstein, déjà propriétaire du bâtiment No 7, achète le bail de 99 ans du WTC à l’Autorité portuaire de New York. Il s’empresse alors de remplacer une partie du personnel de sécurité et d’entretien. Mais, surtout, il renégocie immédiatement le contrat d’assurance pour y inclure une couverture en cas d’attaque terroriste, qui se monte à 3,5 milliards de dollars. Après le 11-Septembre, jouant sur le fait qu’il y a eu deux avions, donc deux attaques, il réclamera 7 milliards de dollars aux assurances... Suite à une longue procédure judiciaire, il obtient finalement 4,6 milliards de dollars en dédommagement.
Il semblerait que le WTC subissait de grosses difficultés financières (plusieurs étages étaient inoccupés) et que d’importants travaux de désamiantageauraient dus être entrepris... Cinq ans après les attentats, Larry Silverstein – qui avait coordonné le financement de la campagne électorale de George Bush en 2000 – annonce que le nouveau WTC (Freedom Tower) sera reconstruit en 2012. » [21]
Le site français Assurances.info strictement consacré aux assurances a publié un article donnant un point de vue d’assureur sur le cas bien particulier qui vient d’être décrit : « Du point de vue qui nous concerne le plus, je veux parler de l’assurance, n’est-il pas étrange de changer son contrat d’assurance 6 semaines avant un événement tragique ? Si par exemple vous changez votre contrat d’assurance voiture et passez de la formule au tiers à la formule tous risques, et que l’on vous vole votre voiture dans les 6 semaines, croyez-vous vraiment que votre assureur ne va pas sentir le coup fourré et mener une enquête poussée ? »[22]
Question pertinente… Qui donc se chargeait d’assurer les Tours jumelles le 11-Septembre ? C’est la famille Greenberg qui assurait le Word Trade Center avant le rachat de Larry Silverstein, et tout comme ce dernier a pris le 24 juillet 2001 une assurance spécifique le protégeant financièrement contre le risque d’attentat, les Greenberg ont soudain jugé utile de faire réassurer leur propre assurance par quelques concurrents, dont Swiss Reinsurance et Lloyd's of London, qui seront contraints de rembourser AIG de la majeure partie des indemnités que l’assureur aura lui-même versées à Silverstein, comme le confirme l’article du New York Times : « Lloyd a partagé une part des risques d'AIG au World Trade Center en vendant une assurance connue sous le nom de réassurance. Maintenant, Lloyd doit rembourser AIG et d'autres assureurs américains pour une partie de leurs pertes dans les attaques. » [23]
Et il est intéressant de constater l’enthousiasme non dissimulé de Maurice Greenberg devant le bond inéluctable du prix des assurances, dans un autre article du New York Times publié moins d’un mois après les attentats : « M. Greenberg, dont le groupe est l'un des plus grands assureurs au monde, a déclaré que les prix de certains types d'assurance commerciale ont augmenté par rapport à la croissance prévue de 20% jusqu’à 60% alors que l'industrie émergeait d'une longue période de vache maigre. […] ‘Les possibilités pour nous sont considérables’ a déclaré M. Greenberg. […] ‘C'est une opportunité mondiale. Non seulement aux États-Unis, mais les taux sont à la hausse partout dans le monde. Donc, nos affaires semblent très bonnes pour l'avenir.’ » [24]
En 2005, celui que Wall Street surnommait le "parrain" de l'assurance tombera pour "fraude et manipulation de comptes" sur des montants financiers colossaux. Confronté à un scénario encore une fois similaire au scandale Enron, Maurice "Hank" Greenberg sera contraint d’abandonner l’empire qu’il dirigeait depuis trente-sept ans [25].
• L’impunité des initiés
S'il est un fait caractéristique de la parenthèse enchantée du 11-Septembre, c'est bien celui du traitement réservé à l'impressionnante somme d'informations amassée depuis une décennie à propos des délits d'initiésqui ont été identifiés très tôt et par de nombreuses sources. Les délits d'initiés ont commencé environ trois semaines avant le 11-Septembre avec des options de vente (put options) qui se concentraient principalement sur American Airlines, United Airlines et d'autres sociétés comme celles qui avaient d'importants locaux dans le World Trade Center. Et dans les jours qui ont précédé les attentats, ces transactions ont atteint des niveaux historiques sur une échelle mondiale. Selon un rapport remis par Bloomberg en octobre 2001, la SEC(l'autorité de surveillance des marchés boursiers aux États-Unis) a très tôt lancé une enquête sur certaines transactions inhabituelles du marché des actions autour du 11-Septembre, et cela concernait 38 sociétés parmi lesquelles figuraient les deux fleurons de la famille Greenberg, AIG et Marsh & McLennan[26].
Et pourtant, qu'il s'agisse de la SEC ou de la Commission d'enquête sur les attentats de 2001, ces deux instances vont rapidement conclure aux non-lieux concernant l'ensemble de ces transactions visées à partir d'une logique de raisonnement dont l'absurdité et la rigidité posent une épaisse muraille de non-sens entre les autorités américaines et les citoyens qu'elles sont pourtant supposées représenter et servir : étant donné que seule la nébuleuse al-Qaïda est de toute évidence coupable des actes terroristes du 11-Septembre et que les enquêteurs n'ont établi aucun lien entre des mouvements financiers suspects et al-Qaïda, alors il n'y a pas eu délits d'initiés… [27] Il s'agit d'un postulat tout aussi aberrant que celui qui a conduit le cousin de George Bush, le juge Walker à considérer la plainte déposée par April Gallop contre Dick Cheney, Donald Rumsfeld et Richard Myers comme irrecevable : ces hauts responsables ne pouvant raisonnablement pas être envisagés comme coupables de conspirations ou autres méfaits, toute accusation à leur encontre, même étayée, est considérée comme frivole... Ces raisonnements qui confinent à l'absurde sont des indices d'une dissimulation de la part des autorités en place aux USA par rapport à des anomalies flagrantes, et ils doivent constituer des signaux d'alerte en mesure de faire réagir les citoyens, si ces derniers ne se trouvent pas paralysés par la peur d'être accusés de conspirationnisme ou d'anti-américanisme, voire pire…
Le nouveau paradigme de la criminalité financière
Richard Grove est, tout comme April Gallop, un lanceur d’alerte, un citoyen impliqué dans la trame du 11-Septembre, qui choisit de témoigner publiquement sur son expérience en dénonçant les agissements qu’il estime illégitimes. En 2000, Richard Grove travaillait pour Silverstream Software, une société très pointue de développement de logiciels, spécialisée dans l’architecture informatique des entreprises et prestataire de Marsh & McLennan. Plusieurs mois après la fin de sa collaboration, il est invité incidemment à une réunion exceptionnelle dans les bureaux de Marsh au 98ème étage du World Trade Center, le 11 septembre 2001 au matin. Toutes les personnes présentent à cette réunion sont tuées ce jour-là. Arrivé en retard, Richard Grove échappe de peu à la mort. Cette expérience l’amène cependant à s’interroger sur les circonstances de cet événement, et il découvre précisément par quel biais les institutions financières et les compagnies d’assurance parviennent à dissimuler des fraudes de milliards de dollars et à opérer des détournements de fonds sur des montants également colossaux. [28]
Selon Mark H. Gaffney, « [Richard Grove] s’est seulement rendu compte après coup que le logiciel qu’il vendait avait permis d’opérer des transactions frauduleuses dans les heures qui ont précédé – voire même pendant – les attentats du 11-Septembre. Le logiciel le plus sophistiqué était destiné à Marsh & McLennan, qui, dit-il, a passé commande en 2000 d’une solution technologique dépassant de loin tout ce que nous avions réalisé pour [d'autres] sociétés ; dans la mesure du possible, elle était utilisée pour relier électroniquement Marsh à ses principaux partenaires commerciaux via des portails Internet, avec l’objectif de créer ‘des transactions totalement informatisées’ et ‘d’accélérer les mouvements de recettes et les cycles de renouvellement.’ Grove a signé l’accord avec Marsh & McLennan en octobre 2000. Après quoi, son employeur Silverstream a mis sur pied une équipe de 30-40 techniciens dans les bureaux clients du WTC 1, dirigée par plusieurs concepteurs de logiciels affectés à la conceptualisation et au développement du progiciel 'de A à Z'. Durant cette période, Grove a servi de liaison entre Silverstream et Marsh pour s’assurer que le logiciel fonctionnerait comme indiqué. L’équipe a travaillé jour et nuit, sept jours sur sept, pour terminer dans le délai octroyé par Marsh, à savoir le 11 septembre 2001. Le résultat final fut ‘un système spécifique de connexion utilisé pour relier AIG et Marsh & McLennan, les deux plus grandes firmes commerciales de la planète à employer ce type de transactions.’ » [28]
L’auteur de Black 9/11 poursuit : « Grove déclare que les premières irrégularités fiscales qu’il a remarquées datent d’octobre 2000, lorsqu’un collègue [Gary Lasko] et lui-même ont aidé ‘à identifier des commandes suspectes d’un montant de 10 millions de dollars.’ […] Grove porta l’affaire à l’attention des dirigeants de Silverstream, mais on lui demanda de se tenir tranquille et de s’occuper de ses oignons. Un dirigeant de Marsh lui donna exactement le même conseil. Au travers de cet épisode, certains employés de Marsh avaient acquis la confiance de Grove et lorsque ce dernier leur fit part de ses inquiétudes, ils s’accordèrent pour dire que‘quelque chose d’irrégulier était en train de se produire.’ Grove dresse la liste de ces employés honnêtes dans son témoignage : Kathryn Lee, Ken Rice, Richard Breuhardt, John Ueltzhoeffer, ainsi que Gary Lasko ; tous ont péri le 11-Septembre. De fait, une simple vérification confirme que ces noms apparaissent bien sur laliste des victimes au World Trade Center. » [29]
Ainsi, le témoignage de Grove permet d’apercevoir l’ossature des exactions commises le 11-Septembre tout comme il contribue à mettre en lumière une nouvelle dimension de la criminalité financière maitrisant les technologies de réseau informatique à grande échelle, la création de logiciels à destination des sociétés de Wall Street et l’usage d’algorithmes complexes pour gérer les transactions financières. Grove explique de quelle façon les programmes qu’il avait pour mission de vendre à de grandes entreprises de la finance permettent en fait d’utiliser de l’extérieur des "back doors", des portes dérobées qui offrent un accès externe indétectable aux comptes de ses clients, permettant d’opérer furtivement toutes sortes de manipulations, de créer ou d’exploiter des failles permettant de détourner des fonds [30].
Modus Operandi
Richard Grove met également en lumière dans son récit les liens entre les milieux criminels et une partie corrompue de l'appareil d'État américain. Nous voyons d'ailleurs qu'il se dessine un ensemble de points communs entre les caractéristiques déviantes des attaques sur Washington et sur New York, bien que, d'une part, le Pentagone soit un édifice administré par des responsables politiques et militaires, et que d'autre part, le World Trade Center soit géré et occupé par des sociétés privées. Dans les deux cas, nous observons des trames similaires dont la cohérence entre en contradiction avec le récit officiel sur le 11-Septembre imposant l'unique option d'un acte terroriste autonome perpétré par un groupe islamiste étranger :
• Les transactions financières massives et suspectes : les détournements de fonds au Pentagone et les délits d'initiés autour des sociétés du World Trade Center.
• Le profil des responsables concernés dont nous avons détaillé les antécédents équivoques : principalement Donald Rumsfeld et Dick Cheney concernant le Pentagone et Paul Bremer, la famille Greenberg et Larry Silverstein pour le WTC.
• L'élimination du personnel importun détenant des informations confidentielles : l'équipe comptable au Pentagone et l'équipe des développeurs du programme de Silverstream pour Marsh & McLennan.
• Les rénovations importantes opérées peu de temps avant les attentats sur les deux sites : l'aile ouest du Pentagone et une grande partie des bureaux de Marsh & McLennan durant les trois années qui précèdent l'attentat [31].
• Les nombreux témoignages faisant référence à l'usage d'explosifs sur les deux sites, en contradiction avec le récit gouvernemental attribuant la cause de toutes les destructions à l'impact des avions de ligne et aux conséquences des incendies résultant de l'inflammation du kérosène [32].
• La destruction massive de données financières capitales : les dossiers indispensables à l'audit sur les comptes du Pentagone et les dossiers de la SEC (le gendarme américain des marchés boursiers) contenus dans les bureaux de la tour 7 du WTC. Mais aussi, nous allons le voir, les données informatiques de Marsh & McLennan.
Comme nous l’avons vu, le rapport du NIST indique que l’impact sur la tour nord du World Trade Center a eu lieu au niveau de l’étage 96. Ce même rapport fait également état de la description générale du plan locatif des bureaux de Marsh & McLennan, et il précise qu’à l’étage 95 se trouvait « un grand centre de données protégées le long des côtés Nord et Est » du bâtiment [7].
Pour apporter un éclairage complémentaire sur ces informations, reprenons l'analyse de Mark H. Gaffney qui met en perspective un ensemble de faits particulièrement significatifs [14] : « Le Rapport de la Commission d’enquête sur le 11-Septembre omet aussi de mentionner les autres éléments de preuve sur des délits d’initiés que je n’ai pas encore présentés, à savoir, les 400 disques durs retrouvés par des ouvriers dans les ruines du WTC. Selon l’agence Reuters et CNN, dans la période qui a suivi le 11/9, les entreprises de carte de crédit US, de télécommunication et de comptabilité ont embauché une société allemande nommée Convarafin de récupérer les données sur les disques durs endommagés [33]. Convar a obtenu le contrat parce que, deux ans auparavant, elle avait développé une méthode exclusive pour la récupération de données en utilisant une technologie de pointe à balayage laser. Peter Wagner, un porte-parole de Convar, a déclaré à CNN que le nouveau processus laser ‘permettait de lire les différentes surfaces des disques, puis de créer un disque virtuel.’ En décembre 2001, Convar avait examiné 39 disques durs et dans la plupart des cas, avait réussi à récupérer 100% des données. La société recherchait spécifiquement des clés de chiffrement qui indiquent un dossier financier. Convar a trouvé sur les disques les preuves d’une ‘hausse inexpliquée du nombre de transactions avant les attentats.’ Peter Henschel de Convar a déclaré à CNN que ‘des sommes d’argent anormalement élevées, peut-être plus de 100 millions de dollars, ont transité par les ordinateurs au moment même de la catastrophe.’ Henschel a déclaré : ‘Nous suspectons que l’information concernant les attentats a été utilisée pour envoyer des ordres sur des transactions financières et des autorisations, dans l’espoir qu’au milieu du chaos, les criminels auraient une bonne longueur d’avance… Bien sûr, il est possible que des Américains aient été pris d’une étonnante frénésie de shopping ce mardi matin. Mais dans ce cas, il y a beaucoup de transactions qui ne peuvent pas être expliquées.’ Après l’histoire initiale publiée par CNN et Reuters, la question des disques durs du WTC a disparu des journaux, et rien n’a été rajouté depuis. Bien que les rumeurs sur Internet disant que Kroll aurait racheté Convar demeurent sans fondement, il est néanmoins clair que quelqu’un a fait disparaître l’histoire (et les preuves) [34]. Mais quelles raisons auraient-ils eues pour le faire ? À moins que les indications initiales de Convar comme quoi les délits d’initiés avaient effectivement eu lieu fussent effectivement fondées.
La citation de CNN par Peter Henschel mentionnée ci-dessus, selon laquelle ‘des sommes d’argent anormalement élevées, peut-être plus de 100 millions de dollars, ont transité par les ordinateurs au moment même de la catastrophe’, a été confirmée plus tard de façon véritablement effrayante par un employé de laDeutsche Bank de New York qui a survécu aux attaques. Le lanceur d’alertes qui, pour sa protection, insiste pour garder l’anonymat, a déclaré à Mike Ruppert qu'‘environ cinq minutes avant l’attaque, tout le système informatique de la Deutsche Bank avait été pris en charge par quelque chose d’extérieur que personne dans le bureau n’a reconnu, et chaque fichier a été téléchargé à une vitesse fulgurante vers une destination inconnue’. Ici, l’expression importante est ‘cinq minutes avant l’attaque.’ Véritablement effrayant. » [35]
La coïncidence du basculement décimal des systèmes UNIX
Par le plus grand des hasards, donc, tout comme au Pentagone, nous observons dans le contenu même d’un document administratif que le premier impact sur le World Trade Center du prétendu Boeing de la version officielle cible précisément une banque de données financières. Cependant, si nous envisageons, à l’inverse de cette version officielle, un effondrement des Tours programmé sur la base d’un processus de démolition contrôlé, il est cohérent de considérer que cet effondrement (qui aura lieu pour la tour nord à 10h 28) provoquera une destruction inéluctable de l’ensemble des données contenues dans les Tours jumelles. Et dans cette logique, on peut légitimement se demander quel intérêt il peut y avoir à viser en premier lieu un centre spécifique de données financières à l’étage 95 de la tour nord du WTC étant donné que la destruction programmée des tours impliquera, quoi qu’il arrive, la destruction de ces données.
Comme nous l'avons vu précédemment, le système informatique mis en place par l'équipe de Silverstream dans les locaux de Marsh & McLennan, avant la date butoir du 11 septembre 2001, avait pour objectif de mettre en réseau Marsh avec ses principaux partenaires commerciaux et d'opérer des transactions financières massives et rapides. Par ailleurs, Richard Grove a détaillé comment l'usage de back doorspermettait de tirer parti de failles éventuelles dans les architectures informatiques pour effectuer des transactions clandestines frauduleuses.
Il s'avère que les systèmes UNIX (standard d'exploitation utilisé sur un grand nombre d'ordinateurs dans le monde) représentent le temps en comptant le nombre de secondes écoulées depuis le 1er janvier 1970 à 0h 00m 00s en temps universel. Si on représente ces nombres en décimal, le basculement de 999 999 999 à 1 000 000 000 (un milliard) a lieu précisément le dimanche 9 septembre 2001, à 1h 46m 40s en temps universel. Il s'agit donc d'un basculement de 9 à 10 chiffres décimaux [36].
Les logiciels financiers et les systèmes d'information travaillent souvent en base décimale et fréquemment sur des champs dont la taille est fixée à un certain nombre de chiffres. Or, du 3 mars 1973 au 9 septembre 2001, la représentation UNIX du temps s'est faite sur 9 chiffres exactement, et de nombreux logiciels n'ont utilisé que 9 chiffres pour la représentation ou le formatage, ce qui a provoqué des erreurs de système informatique lors du basculement de 9 à 10 chiffres [37].
Le site unixtimestamp.com, basé sur le fuseau horaire de New York, indique automatiquement la conversion du nombre de secondes selon la norme UNIX en date du calendrier à l'heure de New York, et inversement (à noter que le convertisseur n'intègre pas lui-même le décalage d'une heure dû à l'horaire d'été - DST pour Daylight Saving Time - pratiqué aux Etats-Unis à cette période) [38].
Ainsi, un milliard de secondes correspond, à New York, à la date du 8 septembre 2001 à 20h 46m 40s :
Et en ajoutant 60 heures x 60 minutes x 60 secondes, soit 216 000 secondes, au milliard de secondes écoulées, le compteur UNIX fait apparaitre la date du 11 septembre 2001 à 8h 46m 40s :
Or, nous observons que le Rapport de la commission d'enquête sur le 11-Septembre indique en page 7, pour l'impact du premier avion sur le World Trade Center, une heure identique à la seconde près :
Une analyse détaillée concernant l’usage qui aura pu être fait du basculement de 9 à 10 chiffres au coeur des systèmes UNIX par rapport à la réalisation et/ou la dissimulation de transactions frauduleuses reste à effectuer par les experts compétents dans les domaines impliqués ici : programmation, finance, fraudes, etc. Mais nous sommes d'ores et déjà en mesure de constater que l’heure exacte, à la seconde près, de la destruction du centre de données informatiques de Marsh & McLennan correspond à un compte rond selon la norme UNIX, en l'occurrence : un milliard plus 60 puissance 3 secondes, moins l’heure d’été. Il s’agit de remarquer qu’une fois de plus, dans le cadre du 11-Septembre, la présence d'une coïncidence spectaculaire n'a pas éveillé à ce jour la curiosité des enquêteurs, et ce, malgré les circonstances particulièrement troubles - comme nous l'avons vu - dans lesquelles cette coïncidence est survenue.
Chaque citoyen est en mesure de constater que cette manifestation exceptionnelle du hasard, comme l'ensemble des coïncidences liées au 11-Septembre, ainsi que la chance dont ont bénéficié nombre de protagonistes n'ayant aucun lien avec al-Qaïda, n'a d'ailleurs jamais provoqué la moindre remise en cause du postulat inébranlable de la version officielle sur le 11-Septembre, aussi bien de la part des autorités américaines que de celle des médias occidentaux collant au récit gouvernemental statufié par la magie de laparenthèse enchantée.
Les crises financières de plus en plus fréquentes et massives qui frappent aujourd'hui l'économie mondiale sont en partie la conséquence de cette criminalité qui a explosé le 11-Septembre et qui se décline maintenant à une échelle impliquant les appareils d'État de grandes nations occidentales instrumentalisés dans ce but, dans le dos des citoyens du monde entier. L'opération sous faux drapeau exécutée en 2001 est à l'origine d'un changement de paradigme dans ce domaine, et il apparait désormais que pour la classe dirigeante internationale comme pour l'oligarchie financière qui la domine, l'usage du terrorisme fabriqué permet des abus de pouvoir sans précédent.
Cependant, il est tout aussi intéressant de percevoir que, paradoxalement, le 11-Septembre a mis en lumière un système que tout citoyen est aujourd'hui en mesure d'observer, pour peu qu'il s'affranchisse du récit de l'administration Bush sur cet événement. Certes, la version officielle règne sans partage sur les médias commerciaux, mais grâce à l'ensemble des informations fournies par les associations citoyennes comme ReOpen911, chacun est désormais libre de prendre connaissance des éléments de preuve qui contredisent cette version et de se faire sa propre opinion sur le 11-Septembre.
À suivre, en conclusion de cette série d’articles : Changement de perspective
Lalo Vespera
La parenthèse enchantée
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