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Accueil du site > Actualités > International > Bagdad et Washington : deux solitudes en déclin (deuxième partie)

Bagdad et Washington : deux solitudes en déclin (deuxième partie)

Le républicain John Warner, sénateur de Virginie et membre de la commission du Sénat sur les forces armées, demande au président américain George W. Bush d’annoncer un plan de retrait des troupes américaines d’Irak le 15 septembre, lors de la publication d’un nouveau rapport sur la situation en Irak  : « Je dis respectueusement au président choisissez n’importe quel nombre (...) mais, dans les quelque cent soixante mille [soldats américains déployés en Irak]. Disons 5000 soldats ! Ils pourraient commencer leur retrait et être à la maison avec leurs familles pas plus tard qu’à Noël cette année. Ça, c’est un premier pas. » « C’est le président, pas le Congrès, qui doit établir un calendrier de retrait », a-t-il dit. Le sénateur Warner vient de se rendre en Irak avec le sénateur démocrate Carl Levin, président de la commission. Son retour coïncide avec la publication d’un rapport des services de renseignement américains pointant le risque de « précarisation » accrue du gouvernement du Premier Ministre irakien Nouri al-Maliki dans les prochains mois. M. Warner, particulièrement indisposé par ce qu’il a vu à Bagdad, compte parmi les hommes politiques influents à Washington. Engagé volontaire durant la Seconde Guerre mondiale puis durant la guerre de Corée, ce que dit ou ce que croit John Warner ne peut être ignoré à Washington. Sa prise de position risque surtout de peser lourd sur le camp des républicains. John Warner se dit persuadé qu’une telle initiative enverrait le message au gouvernement de Bagdad que l’engagement américain en Irak n’est pas illimité.

Réaction prévisible de la Maison Blanche : elle rejette poliment le conseil de M. Warner se réfugiant derrière le calendrier qu’aucune décision ne serait prise avant la publication du rapport du général Petraeus qui doit évaluer le 12 septembre prochain, devant le Congrès, la situation en Irak depuis le déploiement de quelque 30000 soldats américains supplémentaires. Beaucoup d’attentes entourent ce rapport. S’agissant du républicain, John Warner, il est intéressant de rappeler que Georges W. Bush avait évité de justesse une humiliation, en mai dernier, lorsque l’influent sénateur avait proposé un amendement qui stipulait que le gouvernement irakien devait respecter un certain nombre de critères pour obtenir le maintien des troupes américaines dans le pays. Amendement qu’avait rejeté le Sénat.

Los Angeles Times lui révèle une autre mauvaise nouvelle : selon les informations du quotidien, le chef de l’état-major de l’armée américaine, le général Peter Pace, s’apprêterait à recommander au chef de l’État de réduire ses troupes en Irak de près d’un tiers et ceci à partir de l’année prochaine. Bien évidemment, cet avis du général Pace n’est pas sans produire une forte valeur symbolique : les préoccupations des officiers généraux de l’état-major, de moins en moins convaincus par le bien-fondé de la stratégie des États-Unis en Irak, vont dans le même sens.

À Washington, la question républicaine n’est plus de sauver l’Irak mais bien de s’interroger sur « comment ne faudrait-il pas quitter le navire Bush pour limiter l’ampleur de la défaite électorale annoncée pour 2008 ». Plusieurs républicains et démocrates en sont arrivés à se demander si la solution n’est pas double : le sénateur Warner a ajouté ne pas vouloir aller «  aussi loin » que son collègue démocrate du Michigan, Carl Levin, qui avait appelé purement et simplement au remplacement de al-Maliki. Retirer un contingent de 5000 soldats, sans exiger pour l’instant le départ d’al-Maliki, constituerait aux yeux de John Warner un signal suffisant qui aiguillonnerait le gouvernement irakien et l’inciterait à faire davantage d’efforts en vue de la réconciliation nationale.

Lors du récent débat télévisé de 90 minutes, le 19 août dernier, les huit candidats démocrates pour la présidentielle de 2008 avaient exprimé le désir de mettre fin à la guerre en Irak sans toutefois parvenir à éliminer leurs divergences d’approche sur la manière de retirer rapidement les troupes américaines et sur le nombre de « G. I. » qui doit rester en Irak. Dennis Kucinich, représentant de l’Ohio, et l’ancien sénateur de l’Alaska, Mike Gravel, ont proposé un retrait immédiat. « Il faudrait un certain temps », soutient Hillary Clinton, sénatrice de New York. Joseph Biden, sénateur du Delaware, estime qu’un « retrait imprudent » risquerait de provoquer des divisions en Irak ainsi qu’une guerre régionale, alors que Barack Obama, sénateur de l’Illinois, s’est, pour sa part, prononcé pour un « retrait en ordre et graduel ». Dans son cas, le sénateur rencontrerait les dirigeants des pays dits « voyous » et enverrait des troupes au Pakistan, si la présence du leader d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden, était avérée. Cette position du sénateur Obama en avait fait sursauter plus d’un, dont la sénatrice Hillary Clinton.

George W. Bush et le Premier Ministre irakien, Nouri al-Maliki, partagent bien différemment leurs deux solitudes. George Bush, malgré un instant d’hésitation au Sommet de Montebello, persiste et signe : il s’est exprimé devant d’anciens combattants à Kansas City et a réaffirmé son soutien au Premier Ministre irakien. La démocrate Hillary Clinton pousse Nouri al-Maliki au départ. Elle appelle le Parlement irakien à nommer une personnalité qui crée moins de divisions entre chiites et sunnites : « Je partage l’espoir du sénateur Levin que le Parlement irakien remplace le Premier Ministre Maliki par une personnalité moins controversée et plus unificatrice lorsqu’il retournera en session dans quelques semaines. » Al-Maliki est furieux : « Hillary Clinton et Carl Levin sont des démocrates et devraient respecter la démocratie. Ils parlent de l’Irak comme s’il s’agissait de leur propre bien. »

Le Premier Ministre chiite, Nouri al-Maliki, se sentant de plus en plus abandonné par les Américains, vient d’apprendre que la France le lâche également : le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a suggéré avant de s’en excuser, dans un entretien à l’hebdomadaire américain Newsweek, la démission de Nouri al-Maliki. « Je viens d’avoir Condoleezza Rice (la secrétaire d’Etat américaine) au téléphone (...) et je lui ai dit : écoutez, [Maliki] doit être remplacé.  » La riposte est venue rapidement : « Par le passé, vous avez soutenu l’ancien régime (de Saddam Hussein). Aujourd’hui nous étions satisfaits [de la visite française en Irak] et c’est le moment que vous choisissez pour apporter votre soutien aux partisans de l’ancien régime. Nous exigeons des excuses du gouvernement français.  » Abandonné, al-Maliki n’a d’autre choix que de se tourner vers l’Iran et la Syrie. Lors de sa visite à Damas, le Premier Ministre s’est braqué devant les critiques des États-Unis : personne n’était autorisé à lui fixer des échéances. Selon lui : « c’est au peuple d’Irak de changer de gouvernement, ce n’est pas l’affaire de politiciens des États-Unis ». Ce refrain a été repris par le président américain lui-même : « ce n’est pas aux politiciens de Washington de décider s’il doit rester à son poste  », a dit M. Bush devant d’anciens combattants à Kansas City. Cette décision revient « au peuple irakien, qui vit aujourd’hui en démocratie et non en dictature  ». Pour rappel, monsieur Bush n’a pas été aussi généreux avec le gouvernement élu de Palestine.

Nouri al-Maliki multiplie les mauvaises fréquentations, aux yeux de plusieurs observateurs de Washington : pendant qu’il s’entretient avec le président Bachar al-Assad, à Damas, Mahmoud Ahmadinedjad fait savoir, de Téhéran, qu’il accepte l’invitation du Premier Ministre de visiter Bagdad prochainement. Rien pour décrisper l’Amérique. D’où la violente riposte du sénateur Levin : « J’espère qu’à son retour de vacances, le Parlement chassera le gouvernement Maliki et le remplacera par une équipe non sectaire et unificatrice. »

Maliki a perdu 17 de ses 37 ministres et n’arrive pas à rallier les sunnites. À ce rythme, le gouvernement irakien ne sera plus, bientôt, que l’ombre de lui-même. Au Kurdistan, Masoud Barzani et Jalal Talabani se querellent sur la loi du pétrole tant souhaitée par les États-Unis. Georges Clemenceau disait après la Première Guerre mondiale : « Désormais, une goutte de pétrole a la valeur d’une goutte de sang.  » « Les Britanniques ont été défaits », clame, dans un élan de victoire, le chef chiite Moqtada Sadr. Ce que nie bien évidemment Londres. « Maliki ne gouverne rien », disait récemment à La Presse Mokhtar Lamani, ex-envoyé de la Ligue arabe en Irak. « Son remplaçant héritera du même chaos », ajoutait-il, « à moins que toutes les parties définissent ensemble de nouvelles règles de jeu pour repartir à neuf. » « Un type bien », disait d’al-Maliki Georges W. Bush à Kansas City la semaine dernière.

Du même souffle, le président américain a présenté un nouvel argument, qui en a surpris plus d’un, pour appuyer sa ténacité à ne pas quitter l’Irak : « Les idéaux et les intérêts qui ont conduit l’Amérique à aider les Japonais pour transformer la défaite en démocratie sont les mêmes qui nous conduisent à rester engagés en Afghanistan et en Irak. » Citant en exemple la Corée du Sud, Georges W. Bush maintient que : « Le résultat du sacrifice et de la persévérance américains en Asie est un continent plus libre, plus prospère et plus stable dont la population veut vivre en paix avec l’Amérique, pas attaquer l’Amérique. » Il a ainsi demandé aux Américains de reprendre confiance.

Selon un sondage de l’institut Pew, réalisé en juin dernier dans 47 pays, « depuis cinq ans, l’image des États-Unis s’est ternie auprès de la majeure partie des pays du monde et s’est dégradée considérablement chez les alliés traditionnels des États-Unis, dans les Amériques, au Moyen-Orient et ailleurs ». La Turquie établit un record avec 83 % d’opinions défavorables. En France, 76 % des personnes interrogées désapprouvent « les idées américaines de la démocratie », selon Pew, qui a sondé un total de 45000 personnes. Des scores presque similaires sont enregistrés en Allemagne, en Espagne, au Pakistan. Seule l’Afrique noire a globalement une vision positive des États-Unis et rares sont les pays qui ne se réjouissent pas de l’humiliation subie en Irak par la superpuissance. « Tout le monde ne peut pas nous aimer, mais il ne faut pas non plus que tout le monde nous haïsse  », rappelait, le mois dernier, la candidate Hillary Clinton à un partisan qui lui faisait remarquer que les États-Unis « ne sont plus la puissance mondiale qu’ils ont été ». Les Américains ont également perdu la foi puisqu’ils sont désormais 65 % à désapprouver les actions de leur président, George W. Bush (Le Devoir, Montréal, édition du 18 et 19 août 2007).

À Washington, le président américain devrait peut-être réfléchir sur cette remarque du ministre des Affaires étrangères de la France, Bernard Kouchner, lors de sa visite à Bagdad, au Premier Ministre al-Maliki : « Notre but était modeste, donc il a été atteint. »


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28 réactions à cet article    


  • caramico 28 août 2007 10:07

    Quoi dire de plus : que le basset Kouchner voulair aller en Irak ? C’est bon, il y a été. Belle perte d’image !


    • frédéric lyon 28 août 2007 10:20

      Et voici notre infatigable ami Pierre R, qui embraye avec un ènième article !

      Propagandiste, c’est décidemment un métier très prenant !

      Pour nous dire quoi ? Qu’il ne nous ait déja dit cent fois ?

      Que les américains ceci, et les américains celà...... et que notre Ministre des Affaires Etrangères a bien tort de reconnaitre en Irak, un régime qui représente 80% de la population !

      Et tout ceci jusqu’à la nausée.


      • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 28 août 2007 11:01

        @ Frédérick

        Je ne peux avoir bien évidemment votre finesse d’esprit et votre haute capacité d’analyse. Vous seriez gentil, Frédérick, de nous faire part, dans un article étoffé, des mérites que vous accordez au président Bush d’avoir su imposer la stabilité au Moyen-Orient, d’avoir su imposer la paix entre Israë et la Palestine, d’avoir ramené dans le rang l’Iran et la Syrie. Vous pourriez également nous entretenir avec intelligence de la situation en Afghanistan où il a su préserver les acquis de la guerre et remettre les seigneurs de la guerre dans le droit chemin, délaissant la culture du pavot pour la culture et les arts. Vous pourriez nous indiquer - ad nauseam - pourquoi Georges W. Bush a su imposer la paix dans le monde. Vous pourriez nous expliquer en quoi les évangiles de Georges W. Bush ont été d’un meilleur équilibre que le Coran et la Thora dans le monde. Enfin, vous pourriez nous dire, dans un article fort savamment étoffé, votre vision du monde, de la paix, et des conditions pour que celle-ci permette enfin à des peuples en grande souffrance d’espérer voir la lumière au bout du tunnel.

        Je vous assure Frédérick, avec la sincérité qui m’anime, que je serai le premier à applaudir à votre initiative constructive, intelligente et brillante, le tout formulé sans à priori et dans un esprit d’observation neutre et objectif. Vivement vous lire, mon ami. Vivement.

        Je vous assure que jamais il ne me viendra à l’esprit de qualifier vos articles comme je me refuse de qualifier vos opinions - et toutes celles qui sont exprimées ici sur Agoravox - puisqu’elles sont formulées en toute liberté et avec toute la sincérité qui vous anime. Ne vous connaissant pas, je serai heureux de connaître votre parcours qui - à travers l’expression de vos idées et de vos opinions - fait de vous un grand homme.

        Pierre R.


      • frédéric lyon 28 août 2007 11:14

        Comme vous me faites ici un message qui ressemble à celui que vous m’avez dejà fait sur le fil de la première partie de votre article, je vous reposte ma réponse :

        « Qui a parlé de votre »pauvreté d’esprit« et pourquoi me parlez-vous de mon »quotient intellectuel" ?

        Vous n’y ètes pas du tout, cher ami du Québec !

        Je vous parle de vos articles, qui ressassent ad nauseum les mêmes thèmes et qui reviennent sempiternellement sur les mêmes sujets.

        Plusieurs fois par semaine, désormais je compterais.

        Comme je ne pense pas que ces sujets vous obsèdent au point d’en rêver la nuit, auquel cas il vous faudrait consulter au plus vite, ce qu’à dieu ne plaise, je pense que vous ètes plutôt ici en service commandé.

        Mais vous allez bien sûr me dire que je me trompe. Où suis-je donc allé chercher ça ?"........

        Juste un dernier conseil : Et si vous foutiez un peu la paix à George Bush, qui se passera, tout comme moi d’ailleurs, volontiers de vos leçons de morale politique ?


      • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 28 août 2007 11:32

        @ Frederick

        Heureux de savoir que je suis sous haute surveillance : Plusieurs fois par semaine, désormais je compterais. Je vous remercie. Heureux également de savoir que je suis un agent en service commandé. Puis-je vous suggérer de demander en urgence votre intégration au comité de rédaction. Ainsi vous pourriez avoir droit au chapitre sur les articles qui peuvent ou non être diffusés sur Agoravox. La seule question à laquelle vous n’avez pas répondu : quand aurons-nous le privilège de vous lire ? Dans l’attente de cette lecture, je termine ici nos échanges fort courtois. En passant, il y a une troisième partie qui devrait, si le comité de rédaction l’autorise, être publiée. Désolé.

        Pierre R.


      • ZEN ZEN 28 août 2007 11:54

        Et voici notre infatigable ami F.Lyon, qui embraye avec un ènième article !.....


      • LE CHAT LE CHAT 28 août 2007 11:57

        @PIERRE R

        en complément à tes posts , grâce à la politique éclairée de G.W BUSH l’Afghanistan produira cette année une récolte record d’opium , et des fortunes aux talibans . Mais que fait donc l’OTAN là bas ?????


      • ZEN ZEN 28 août 2007 14:49

        « Et si vous foutiez un peu la paix à George Bush, qui se passera, tout comme moi d’ailleurs, volontiers de vos leçons de morale politique ? »

        Ben , enfin, Pierre ! c’est vrai ; Georges est un grand garçon, qui a pour lui la vérité du Seigneur, même s’il est maintenant à peu près tout seul à essayer tant bien que mal à sortir du bourbier irakien...Même Sarko disait hier :« La France est et demeure hostile à cette guerre »Le MOndedu 28, p.1). Cela va être dur à digérer pour les Sarkophiles inconditionnels de Bush.Schizophrénie difficile à tenir...


      • ZEN ZEN 28 août 2007 14:52

        Encore un qui s’en va...Est-ce le syndrome du Titanic ?

        http://www.liberation.fr/actualite/monde/274619.FR.php


      • Irony 28 août 2007 16:46

        Frédéric lyon

        Je vous suggère tout à fait amicalement de retourner élever le niveau des dernières polémiques sur le tailleur de Ségolène ou une phrase off de Sarko datant de 85. Ainsi vous échapperez à l’insupportable nausée que vous procure cette injection propagandiste d’actualité internationale, pendant que ceux qui se sentent la force d’y survivre pourront en débattre stérilement en paix entre eux, pour le plus grand bonheur de chacun des intervenants. N’est-ce pas là une merveilleuse solution ?

        Notez que j’admire cette saine réaction citoyenne de délation d’agent en service commandé, on ne se méfie vraiment pas assez des crypto-complotistes. Mais de grâce, ne perdez pas davantage un temps qui serait à n’en point douter bien mieux employé sur des sujets autrement importants.


      • Philippe Vassé Philippe Vassé 29 août 2007 11:29

        Zen,

        Oui, vous avez raison pour les dangers de schizophrénie qui menacent les sarkophiles les plus proches de Bush après la lecture des propos de leur idole.

        J’ai eu un grand moment de rire, et même de surprise, car je ne m’attendais pas à un si grand écart de Nicolas par rapport à son ami texan et aux dépens de son Ministre des Affaires Etrangères, ici bien « réaxé ».

        Mais, la question essentielle ne serait-elle pas, y compris pour ledit Sarkozy : combien de sarkophiles, à part le frétillant Frédéric Lyon, Adama et trois ou quatres autres dans ce cas clinique pathologique que vous décrivez, sont des Bushophiles ?

        Réponse : dans l’électorat sarkozyste, une faible minorité ! Et Nicolas est l’ami uniquement des majorités de sondés !!!

        A sa façon propre, Sarkozy a déjà envoyé au diable-vauvert Frédéric Lyon, ses clones et ses souhaits bushiens.

        J’ai, comme vous, j’en suis certain, une grande compassion pour les bushophiles ainsi trahis dans leurs attentes, pour ne pas dire politiquement cocus.

        Amicalement et humoristiquement vôtre,


      • LE CHAT LE CHAT 28 août 2007 10:31

        L’ensemble du gouvernement irakien est constitué de marionettes qui tiennent leur poste uniquement de part la volonté du gouverneur yankee de la place .Ils ne peuvent pas faire plus que le gouvernement de Petain pendant l’occupation ou les fantoches pro américains pendant la guerre du viet nam .

        ABU GRAIB , BAGRAM , GUANTANAMO , trois raisons suffisantes pour expliquer que les états unis ne sont plus du tout une référence pour le respect des droits de l’homme  smiley

        très bon article , Pierre , comme toujours


        • frédéric lyon 28 août 2007 10:48

          Le Chat : « L’ensemble du gouvernement irakien est constitué de marionettes..... »

          Sans blague ?

          Aurais-tu le courage d’aller dire celà en face à un kurde ou à un chiite, en Irak ?

          Si tu en as le courage, ce dont je me permets de douter un peu, je te conseille de ne pas oublier d’emmener ton gilet pare-balle !


          • LE CHAT LE CHAT 28 août 2007 11:17

            Vois avec Lerma pour aller discuter avec ces collabos , un gouvernement issu d’élection libres dans un pays libéré de toute occupation étrangère sera plus légitime que celui là


          • Kormin Kormin 28 août 2007 11:23

            F.Lyon a totalement raison. Le gouvernement irakien est loin d’être une marionnette des USA.

            Il suffit de voir comment évolu de manière négative la relations diplomatiques entre Bagdad et Washington.

            Maliki qui rencontre le dirigeant syrien et programme une rencontre avec celui iranien. C’est la volonté US bien sur, sommes nous bêtes... Et des partisans de Sadr au gouvernement et au parlement. Encore un coup de Bush...

            Soyons de bonne foi quand même. Il y a beaucoup à dire sur l’attitude des USA pour ne pas avoir à inventer des crétinerie pareille.

            Le gouvernement irakien est bien lui-même et ne se laisse pas diriger. C’est bien d’ailleur pour cela que bcp de responsable US veulent le remplacer.


          • IP115 28 août 2007 13:38

            « un gouvernement issu d’élection libres dans un pays libéré de toute occupation étrangère sera plus légitime que celui là  »

            Quelle naïveté, YAKA partir et tout va rentrer dans l’ordre tout seul ! parce que tu crois que le départ des américains va permettre des élections libres ? L’islamisme va se répandre comme la misère sur le monde, un bain de sang intercommunaitaire va faire le plus grand carnage que l’Irak n’ai jamais connus (ils l’attendent depuis si longtemps). L’Iran va noyauter toutes les institutions et faire avec l’Irak ce que la Syrie fait avec le Liban ... Il est beau ton pays libre !


          • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 28 août 2007 11:42

            @ Toutes et tous

            Lors de son énoncé de politique devant la Conférence des diplomates, ce lundi, le président Sarkozy a présenté sa vision des affaires étrangères dont une partie touchait le Moyen-Orient. Le président a peu ciblé, démontrant à coup sûr qu’il pouvait discuter de n’importe quelle question, d’où qu’elle vienne sur la planète. Il faudra voir comment les pays industrialisés, regroupés dans un club qui s’appelle le G8, accepteront de passer de 8 à 13 en ouvrant la porte aux pays en émergence, tels la Chine, l’Inde et le Brésil. En plus de certains pays africains.

            Quelques éléments ont attiré mon attention. La première vise bien évidemment la situation au Moyen-Orient. Plus particulièrement, elle vise l’Iran : «  afin d’échapper à une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran ». Qu’un chef d’État souligne l’hypothèse que l’Iran soit bombardé est plutôt singulier car il est risqué de jongler avec des spéculations. Des indices donnent à penser que cette possibilité est sur la table de Georges W. Bush mais le ton comminatoire du président Sarkozy - vous avez deux choix : développer votre bombe ou recevoir une bombe sur la tête - en dit long sur la nouvelle posture française. Quelle serait la décision du président français si Washington l’informait de sa décision : le bombardement de l’Iran

            Moscou sera heureux d’apprendre que la Russie « impose son retour sur la scène mondiale en jouant avec une certaine brutalité de ses atouts ». « Quand on revendique le leadership, il faut l’adopter dans tous les domaines. Quand on est une grande puissance, on doit ignorer la brutalité. Moscou est coupable à ses yeux d’user sans ménagement de ses atouts énergétiques pour s’imposer sur la scène mondiale.

            Le président Sarkozy reproche aux américains «  n’avoir pas su résister à la tentation du recours unilatéral à la force et de ne pas avoir démontré pas dans la protection de l’environnement cette capacité de leadership qu’ils revendiquent par ailleurs  ». «  J’ai la réputation d’être un ami d’Israël, et c’est vrai [...], mais tous les dirigeants arabes connaissent mes sentiments d’amitié envers leur peuple » « La création d’un Hamastan dans la bande de Gaza risque d’apparaître comme la première étape de la prise de contrôle de tous les territoires islamistes radicaux, et nous ne pouvons pas nous résigner à cette perspective - et la France ne s’y résigne pas ».

            Pour ceux ou celles que la chose intéresse, il est intéressant de lire la réaction des Israéliens sur cette position du président Sarkozy. Je vous recommande de visiter ce lien : Middle-East News et de vous rendre sur le forum des opinions. Si d’aucuns louent son courage et sa rupture, d’autres se montrent beaucoup plus féroces, à la limite du racisme.

            Pierre R.


            • Kormin Kormin 28 août 2007 12:30

              « Bush mais le ton comminatoire du président Sarkozy - vous avez deux choix : développer votre bombe ou recevoir une bombe sur la tête - en dit long sur la nouvelle posture française. Quelle serait la décision du président français si Washington l’informait de sa décision : le bombardement de l’Iran »

              Je ne suis pas sur de votre analyse. Sarko ne pose pas un choix entre recevoir la bombe, ou en envoyer. Il veux éviter deux options catastrophes, il ne dit pas : ce sont les deux seul issues, au contraire.

              Bien à vous ;)


            • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 28 août 2007 12:41

              @ Kormin

              Pour votre information, voici le texte intégral de l’allocution du président qui concerne l’Iran :

              Quatrième crise, au confluent des trois autres : l’Iran. La France maintient avec ses dirigeants un dialogue sans complaisance, qui s’est avéré utile en plusieurs occasions. Elle a pris l’initiative, avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, d’une négociation où l’Europe joue un rôle central, rejointe par les États-Unis, la Russie et la Chine. Les paramètres en sont connus ; je n’y reviens pas, sinon pour réaffirmer qu’un Iran doté de l’arme nucléaire est pour moi inacceptable, et souligner l’entière détermination de la France dans la démarche actuelle alliant sanctions croissantes mais aussi ouverture si l’Iran fait le choix de respecter ses obligations.

              Cette démarche est la seule qui puisse nous permettre d’échapper à une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran. Cette quatrième crise est sans doute la plus grave qui pèse aujourd’hui sur l’ordre international.

              Pierre R.


              • Kormin Kormin 28 août 2007 13:40

                « Cette démarche est la seule qui puisse nous permettre d’échapper à une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran. »

                C’st ce que je disais. il énonce les démarches catastrophiques qui pourrais en découler et veux les éviter. Il veux donc éviter le bombardement PAR l’Iran, ainsi que le bombardement DE l’Iran. Il énonce donc sa démarche d’ouverture (si bonne volonté) afin d’éviter les deux alternatives ;)


              • Kormin Kormin 28 août 2007 13:51

                « La France posséde son nouveau Napoléon que toute l’Europe nous envie N.Sarkozy, mais de quel droit peut-on prétendre que l’arme nucléaire est plus dangereuse ici ou là-bas ? »

                Très simplement du fait que la France et Sarkozy n’est pas connu pour une haine permanante envers un pays hébraique souvent nommé.


              • Pierre R. Chantelois Pierre R. - Montréal 28 août 2007 12:48

                @ Toutes et tous

                S’agissant du gouvernement de l’Irak, voici l’avis d’un expert qui a publié un livre et une enquête pour le New-York Time que je vous invite à consulter. L’entrevue est en français.

                Nir Rosen est journaliste indépendant, auteur de « In the Belly of the Green Bird : The Triumph of the Martyrs in Iraq ». Le New York Times a récemment publié dans son édition dominicale l’enquête qu’il a effectuée sur le sort les réfugiés irakiens.

                Avant tout, le gouvernement n’a plus d’importance réelle. Il n’a pas de pouvoir. Et peu importe celui qui s’y trouve, il n’aura aucun pouvoir. Bagdad n’a plus aucune importance en dehors de la ville elle-même. Bagdad était la ville la plus importante d’Irak, et celui qui contrôlait Bagdad contrôlait l’Irak. Aujourd’hui, vous avez une collection de cité-états : Mossoul, Bassora, Bagdad, Kirkourk, Irbil, Suleymanye. Chacune est virtuellement indépendante, et elles ont leurs propres seigneurs de la guerre, leurs propres milices. Ce qui se déroule à Bagdad n’a plus d’importance. C’est le premier point.

                Deuxièmement, qui pourrait-il installer à la place au gouvernement ? Qui croit-il qu’il va installer ? Allawi ou un autre candidat laïc ? Il y a eu des élections démocratiques, et la majorité des irakiens ont choisi le parti religieux Dawa, le Conseil Suprême de la Révolution Islamique, et le mouvement de Sadr. Voila les mouvements qui sont populaires parmi la majorité des chiites, qui eux-mêmes sont une majorité en Irak. Donc, qui vous installez, cela n’a aucune importance. Les gens de la Zone Verte n’ont jamais eu aucun pouvoir. Les américains, que ce soit le gouvernement ou les journalistes sont focalisés sur la Zone Verte depuis le début de la guerre, mais cela n’a jamais vraiment compté. Ce qui importe, c’est ceux qui ont le pouvoir dans la rue, les différentes milices, qui, selon le lieu ou vous vous trouvez, sont sunnites, chiites, tribales, religieuses ou criminelles. Il s’agit là de la même mécompréhension de la politique en Irak. Le gouvernement n’agit pas, ne fournit aucun service public, que ce soit la sécurité, l’électricité, la santé ou autre. Différentes milices contrôlent les différents ministères et en font leur fief. Des ministères attaquent d’autres ministères...

                Pour lire cette entrevue, rendez-vous sur le site ContreInfo.

                Pierre R.


                • moebius 28 août 2007 13:43

                  Merci pour ce deuxieme volet...je reste persuadé qu’un régime démocratique n’a aucun sens dans un pays ou la société civile a si peu de poids. Cette démocratie sans influence, fruit d’une élections libre, semble pourtant une création purement artificielle soutenue à bras tendus par la présence américaine. Il est plus que probable que l’orientation politique futur évolue vers un renforcement de l’autorité religieuse, chite. La présence d’un certain nombre d’anciens sunnites issus du parti bass serait peut etre la condition d’un retrait progressif des troupes étrangéres


                  • ZEN ZEN 28 août 2007 15:01

                    A part cela, tout va bien en Irak :

                    "Nous, soldats américains en Irak... :

                    "Vu d’Irak au terme d’un déploiement de quinze mois, le débat politique à Washington semble tout à fait surréaliste. La lutte contre l’insurrection est, par définition, une compétition entre insurgés et contre-insurgés pour le contrôle de la population et son soutien. Croire que les Américains, accueillis sans enthousiasme, peuvent gagner à leur cause une population locale rétive et remporter la lutte contre l’insurrection est une vue de l’esprit.

                    En tant que soldats d’infanterie et sous-officiers de la 82e division aéroportée et en tant qu’hommes responsables sur le point de rentrer au pays, nous mettons en doute la couverture médiatique qui, ces derniers temps, présente le conflit comme de plus en plus gérable, et estimons qu’elle néglige les troubles civils, politiques et sociaux croissants que nous constatons au quotidien. Il s’agit bien évidemment de notre opinion personnelle et en aucun cas d’un point de vue officiel au sein de notre chaîne de commandement.

                    Il se dit que nous nous rendons sans cesse plus maîtres de la situation sur les champs de bataille en Irak : une telle analyse est le fruit d’une vision américano-centrée et erronée. Nous jouissons certes de la supériorité militaire, mais ce que les soldats appellent le théâtre des opérations reste inchangé, à l’exception de quelques évolutions marginales. Ce théâtre fourmille d’acteurs difficiles à identifier : extrémistes sunnites, terroristes d’Al-Qaida, miliciens chiites, criminels et tribus armées. La situation est encore compliquée par la loyauté douteuse et le double jeu de la police et de l’armée irakiennes, entraînées et armées aux frais des Américains.

                    Il y a quelques nuits de cela, nous avons ainsi vu un soldat américain mourir et deux autres être grièvement blessés après l’explosion d’une bombe antiblindage entre un poste de contrôle de l’armée irakienne et un autre de la police. Des témoins irakiens ont assuré aux enquêteurs américains que des représentants de la police et de l’armée locales avaient escorté les poseurs de bombe et les avaient aidés à installer l’engin. Ces civils ont exprimé leur dilemme : s’ils avaient informé les Américains avant l’explosion, l’armée, la police ou la milice chiite locale auraient tué leurs familles. Beaucoup de soldats vous le diront : ce genre d’événement fait quasiment partie de notre routine.

                    Les informations affirmant que la majorité des chefs militaires irakiens sont désormais des partenaires fiables ne relèvent que d’une rhétorique mensongère. Les commandants des bataillons irakiens, y compris les mieux intentionnés, ont une influence limitée, voire nulle, sur les milliers d’hommes qui sont sous leurs ordres et qui ne sont vraiment fidèles qu’à leurs milices.

                    S’il est essentiel de se faire des alliés pour remporter le combat contre une insurrection, il est aussi impératif que ces alliés soient fidèles à l’objectif que nous prétendons soutenir. Ainsi les sunnites, sous-représentés dans les nouvelles forces armées irakiennes, en sont désormais à créer leurs propres milices, parfois avec notre soutien tacite. Ils sont convaincus que la meilleure façon de se prémunir contre les milices chiites et un gouvernement à dominante chiite est de constituer leurs propres bandes armées. Et nous les armons pour qu’ils nous aident dans la lutte contre Al-Qaida. Certaines tribus sunnites armées sont ainsi devenues des délégués efficaces, mais une question demeure : à qui feraient-elles allégeance en notre absence ?

                    Pour résumer, nous opérons dans un contexte ahurissant entre des ennemis déterminés et des alliés douteux, où l’équilibre des forces en présence est on ne peut plus flou. Soyons clairs, nous avons la volonté et les moyens de combattre dans un tel contexte, mais nous sommes de facto paralysés parce que les réalités du terrain exigent des mesures auxquelles nous nous refuserons toujours : le recours de façon massive, brutale et meurtrière à la force. On ne peut se contenter d’évaluer le niveau de sécurité d’un point de vue américano-centré. La possibilité pour des observateurs américains, par exemple, de se déplacer sans danger dans les rues de villes jadis violentes n’est pas un indicateur décisif du niveau de sécurité. Il faut prendre en compte le vécu des citoyens irakiens. Et, alors, force est de constater qu’une majorité d’entre eux se sent en danger et nous considère comme une force d’occupation incapable, en quatre ans, d’établir une normalité. Et qui semble même de moins en moins capable de le faire, puisque nous continuons d’armer toutes les parties en présence.

                    Il est tout aussi inutile d’associer à notre stratégie militaire des demandes pressantes au gouvernement irakien pour qu’il atteigne des objectifs politiques en vue de la réconciliation. L’incurie du gouvernement est source d’impatience et de confusion et ne fait rien pour améliorer le sentiment de sécurité de l’Irakien moyen. De fait, une solution politique durable demeurera impossible tant que la situation militaire sera aussi instable.

                    Le gouvernement irakien est tenu par les principaux partenaires de la coalition formée par l’Alliance irakienne unifiée, à majorité chiite, ainsi que par une minorité kurde. L’Alliance a été formée par le clergé chiite, soucieux d’éviter que le peuple ne commette la même erreur qu’en 1920, à savoir se rebeller contre la force occidentale d’occupation et perdre ce qu’il croyait être son droit inaliénable à gouverner l’Irak. Les chiites nous voient donc comme utiles, pour le moment, et ce moment est sur le point de se conclure, puisqu’ils ont obtenu ce qui à leurs yeux leur revient de droit. Leur prochain objectif consiste désormais à consolider ces acquis, car une réconciliation sans consolidation pourrait tout leur faire perdre.

                    La réconciliation politique de l’Irak aura lieu, mais pas sur nos instances ni d’une façon qui satisfasse nos objectifs. Elle aura lieu aux conditions des Irakiens, lorsque la réalité sur le champ de bataille sera conforme à la réalité politique. Il n’y aura pas de grands remèdes magnanimes satisfaisant toutes les parties comme nous le voulons ; il y aura des gagnants et des perdants. Il ne nous reste qu’à choisir le camp que nous allons soutenir. En essayant de satisfaire toutes les parties, comme nous le faisons actuellement, nous ne faisons que nous assurer de la haine de tous, et pour longtemps."

                    Le Monde 28/8/O7


                    • ZEN ZEN 28 août 2007 17:43

                      Cet article du Monde est dabord paru dans le NYTimes.


                    • stephanemot stephanemot 28 août 2007 16:50

                      Ce qui me parait le plus farfelu dans l’ITW de BK, c’est sa « candeur » (peut-être ai-je évoqué ma visite en Iraq à l’Ambassadeur Français aux US, W et Sarko n’ont même pas évoqué la question irakienne à Kennebunkport...).


                      • Philippe Vassé Philippe Vassé 29 août 2007 11:16

                        A Pierre,

                        Je viens de lire votre article et le fil.

                        Beau travail d’information qui est suivi, à quelques rares exceptions près, d’une vraie et riche discussion.

                        Je vois même que Zen a des lectures que je suis aussi, bien que de très loin géographiquement, sur les soldats de la 82ème division (les prédecesseurs de ces soldats ont été parmi les premiers parachutés sur la France un certain 6 juin 1944).

                        Je vais donc lire le 3ème volet et continuer de me cultiver plus encore.

                        Bien amicalement,


                      • Avatar 29 août 2007 17:29

                        Merci Pierre pour cette étude complète et très instructive.

                        Beaucoup de travail et de sérieux au niveau de vos références.

                        Bonne continuation.

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