Camarade Poutine
L’Union européenne, son président en exercice (Tony Blair) ou le président de la Commission de Bruxelles (José Manuel Durao Barroso) vont-ils rappeler Vladimir Poutine à l’ordre démocratique ?
Le président russe utilise l’arme du gaz pour punir l’Ukraine d’avoir choisi la liberté, et pour récompenser la Biélorussie de son anachronisme post-soviétique, mais, de Berlin à Paris, la Vieille Europe se réfugie dans le silence. Courage, taisons-nous...
Vladimir pourra-t-il compter encore longtemps sur la solidarité contre-nature de ses anciens partenaires du "camp de la paix" anti-américain, Jacques Chirac et Gerhard Schröder, qui lui ont décerné un brevet d’authentique "démocrate" ? Concernant l’ex-chancelier allemand, pas de problème, il est devenu l’heureux salarié du groupe russe Gazprom. Le futur ex-président français aura-t-il, lui aussi, droit à une récompense du tsar Poutine pour son silence complice, notamment sur le drame de la Tchétchénie ? Nous le verrons en 2007.
En attendant, "le pays a cessé d’être politiquement libre", a déclaré mardi, en remettant sa démission, Andreï Illarionov, dernier "symbole du libéralisme" au sein de l’administration présidentielle russe. Mais les ténors de l’Union européenne regardent ailleurs...
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