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Durban II : Ne pas choisir entre la préservation de l’ONU et la défense des droits de l’Homme

On entend beaucoup parler de la préparation de la Conférence de Durban II. Certains commentateurs, comme Caroline Fourest défendent des positions sensées et courageuses. Cependant, outre le fait que des fausses informations circulent, les enjeux principaux de ce rendez-vous très attendu sont souvent masqués par des positions de principe irréalistes qui mettent en danger tant le miracle onusien que la promotion des droits de l’Homme.

Esquissons rapidement le contexte des négociations en cours sous l’égide de l’ONU autour de la Conférence de suivi (Durban II du 20 au 24 avril à Genève) de la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée (Durban I). Cette dernière s’était tenue en 2001 à Durban, comme son nom l’indique, avec un objectif (la lutte contre le racisme) louable. Des négociations sérieuses avaient été menées comme dans toutes les conférences internationales pour aboutir à un texte officiel de compromis acceptable. Bien évidemment, ce texte ne pouvait satisfaire pleinement toutes les parties quand on sait à quel point sont grandes les divergences entre les Etats de l’ONU. Nous reviendrons sur ce point en fin d’article.

Le scandale, et c’en est un, est venu de l’utilisation par des ONG du forum qui se réunissait en parallèle de la conférence officielle pour diffuser des positions réellement antisémites et donc inacceptables. Ces propos ne concernaient pas uniquement la politique du gouvernement israélien - que l’on peut critiquer à juste titre - mais pouvaient être assimilés à de l’incitation à la haine raciale. Ces positions n’ont heureusement jamais constitué une position officielle au sein de l’ONU, et n’ont été que le fait de certaines ONG en marge de la conférence proprement dite.

Avec ce précédent en toile de fond, l’opposition d’Israël des Etats-Unis notamment à l’ouverture d’une conférence de suivi de cette première conférence de Durban est compréhensible. Pourtant, le refus par principe de toute conférence - et donc du dialogue entre Etats - n’est pas une solution. La confrontation sans dialogue permet rarement de résoudre des problèmes. C’est pourquoi certains pays (Suisse, Norvège, Union européenne...) ont fait le choix de l’engagement pour s’assurer que les dérives observées en 2001 ne se reproduisent pas. Et force est de constater, qu’à ce stade, ils y ont plutôt bien réussi.

En effet, il n’y aura pas de forum des ONG parallèle à la conférence de Durban II, qui, sur un thème aussi sensible, n’aurait pas manqué d’être instrumentalisé. Surtout depuis 2001, des évènements sur la scène internationale ont contribué à rendre encore plus sensible la question de la lutte contre le racisme et l’intolérance qui y est associée. Le terme d’« intolérance » fait ici référence à la religion[1]. Or, la crise des « caricatures de Mahomet » a laissé, pour de bonnes ou mauvaises raisons, des séquelles. Certains Etats peu respectueux des droits de l’Homme profitent de ce contexte pour tenter d’avancer sur des sujets pour le moins contestables.

Ainsi, au cours des négociations du texte final de Durban II, certains Etats, principalement des membres de l’Organisation de la Conférence islamique, ont tenté d’imposer dans le texte une critique unilatérale d’Israël, le concept de « diffamation des religions » (contre la liberté d’expression) et la reconnaissance d’injustices historiques (esclavage...). L’intention des Etats défendant ces points est évidente : se servir de la conférence comme tribune politique et pour détourner l’attention des violations commises sur leur propre territoire. C’est inacceptable. Et cela n’a pas été accepté.

En effet, dans le dernier état du texte, le facilitateur russe a fait disparaître ces points hautement problématiques. Les positions des Etats qui ont décidé de s’engager au nom de la défense des droits de l’Homme ont prévalu. Pour l’instant. Il est donc urgent de continuer le combat. Il s’agit de tenir bon pour concilier les exigences apparemment contradictoire du dialogue, symbolisé par l’ONU, et la défense des droits fondamentaux sans transiger avec les normes universelles.

Car l’enjeu se situe ici : dans quel cadre, de quelle manière pourrait-on continuer à faire progresser les droits de l’Homme si l’on ne disposait plus de ce forum formidable que constitue l’ONU. Il en existe un, la guerre, comme l’on souhaité certains des promoteurs de la guerre en Irak. Une autre solution est le repli sur soi et le renoncement à la défense des droits fondamentaux. Pourtant, l’absence de respect des droits de l’Homme dans un pays est une cause évidente d’instabilité géopolitique qui ne manquerait pas de rejaillir sur nos pays, aussi isolés soient-ils. L’isolement est le plus sûr moyen de susciter, par méconnaissance, la peur et la haine de l’Autre.

C’est pourquoi il est important que la France reste engagée dans les travaux de l’ONU ; qu’elle continue à promouvoir les droits de l’Homme de manière intelligente ; qu’elle refuse la lâcheté et reste active dans la préparation de la Conférence de Durban II afin de promouvoir la dignité humaine, quitte à se retirer du processus en cas d’échec patent des discussions préparatoires.

 

[1] Celle-ci ne peut certes pas être assimilée au racisme, mais il ne peut être contesté que des représentations associent dans une même haine des races imaginaires (puisque sans fondement biologique) et des religions.


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51 réactions à cet article    


  • Le péripate Le péripate 25 mars 2009 12:57

     Je ne sais pas si Daladier et Chamberlain refusait la lâcheté en revenant de Munich. Le fait est que la suite leur a donné tort.

    Vous avez négligé (à dessein ?) de rappeler que cette conférence est placée sous l’égide de la Lybie et de l’Iran, démocraties libérales bien connues. 

    Si quelqu’un s’avisait de me demander mon avis, je dirais qu’il faut claquer la porte, comme d’autres, plus sages, l’ont fait. Mais c’est probablement un voeu pieux.


    • abdelkader17 25 mars 2009 13:39

      @péripate
      L’agent de Tel Aviv est déjà là pour nous servir sa soupe à base de désinformation et de mensonges grossiers.
      vous devez avoir du boulot en ce moment à l’ambassade pour tenter de présenter des crimes de guerres comme une lutte pour la sauvergarde de la démocratie.


    • Eric Kaminski 25 mars 2009 15:21

      Visiblement, votre culture historique ne vous permet pas de mettre les choses en perspective. Le problème de Munich est d’avoir céder sur des points importants. Personne ne s’est battu au sein de la conférence pour barrer la route à l’Axe, au nom de la conciliation. Ici, les enjeux sont très différents (mais je comprends que l’exagération serve votre cause) et surtout, la France pourra toujours décider de se retirer au dernier moment.


    • Eric Kaminski 25 mars 2009 15:24

      Permettez-moi de préciser que la politique israélienne est indéfendable et que Tsahal a certainement commis des crimes de guerre, y compris lors de la dernière opération "plomb durci". Mais il ne faut pas tout mélanger, à force de simplifications, on brouille la réalité. A moins que ce brouillage ne soit favorisé à dessein !


    • Le péripate Le péripate 25 mars 2009 17:36

       Je comprends donc que ceux qui se sont déjà retiré sont des imbéciles. C’est que nous sommes tellement intelligents, nous français, et que nous avons une cuillère si longue que nous pouvons sans risque dîner avec le diable.
      Mais j’aime bien la petite manière méprisante que vous avez de juger ma culture historique. Ceci dénote manifestement un esprit supérieur. Et, au fait, l’omission de la mention de la Libye et de l’Iran était elle involontaire ? Dommage pour un esprit si fin. 

      Par ailleurs, il semble que vous ne désapprouveriez pas une condamnation d’Israêl à la tribune de l’ONU, et que donc, il est très peu probable que vous seriez favorable à une éventuelle sortie de la France quoi qu’il advienne à l’ONU. 

      Esprit fin, mais pas très honnête .


    • abdelkader17 25 mars 2009 13:27

      Parce que l’état d’israel n’est pas un état raciste, il se trouve toujours des défenseurs des projets les plus abominables d’asservissement des êtres humains.
      Une société qui pratique l’apartheid, construit des murs de séparation, spolie les terres au mépris du droit internationale, pratique les assassinats extrajudiciares, crée des entraves à la circulation, pollue les nappes phréatiques des palestiniens dans le but de les empoisonnés, refuse constamment l’application des résolution de l’onu, tire et bombarde des civils, pratique la torture à grande échelle, emprisonne 11000 détenus politiques si ca c’est la démocratie alors qu’est ce que la dictature.
      Israel est un état raciste et colonial et arrêter de nous emmerder avec l’onu qui enterrine et protège des états voyous des lors qu’ils font partie de l’ordre dominant sur la scène internationale.
      Promouvoir les droits de l’homme à coup de bombes à fragmentation voilà le véritable résultat des entreprises néo coloniales, qui peut encore croire dans la farce de ces institutions inféodées à l’ordre criminel américano sioniste et leurs domestiques européens .


      • Eric Kaminski 25 mars 2009 15:26

        Je vous renvoie à mon précédet commentaire en vous rappelant que les simplifications ne servent que la cause des extrémismes et populismes de tout genre (y compris le populisme en Israël).


      • philbrasov 25 mars 2009 16:34
        Une hausse sensible de la pression parlementaire s’est faite ressentir ces derniers jours au ministère des affaires étrangères allemand en faveur du Boycott de la future conférence du suivi de Durban qui doit avoir lieu en avril 2009 à Genève, informe le Jérusalem Post, lundi 9 mars 2009. (lire le texte du projet de déclaration finale de la conférence de Durban 2)

        Lire l’article en anglais sur : http://www.jpost.com/

        — >

        Kristine Köhler, Membre du Parlement Allemand et représentante du parti de l’Union Chrétienne Démocratique, a en effet déclaré dans un communiqué : « l’Allemagne doit boycotter cette mascarade antisémite et anti-occidentale. Soit avec ses partenaires européens, soit seule si cela est nécessaire. Nous n’accepteront pas d’être « la feuille de vigne » des activités islamistes antisémites de l’Iran ».

      • abdelkader17 25 mars 2009 13:49

        Jacob
        perd pas ton temps les faits sont la.


      • Eric Kaminski 25 mars 2009 15:36

        Ces échanges sont symptomatiques de l’absence de volonté de communication : le point contentieux avec Israël est d’abord sa politique militariste vis-à-vis de l’Etat palestinien. L’instransigeance israélienne et les réactions disproportionnées est l’une des causes de l’apparition du Hamas. Ce n’est pas une raison pour considérer que les tirs de roquettes et le recours à la violence par le Hamas est acceptable. Il constitue aussi, parce qu’il vise des civils, une violation du droit humanitaire (bien que l’ampleur soit bien moins grande que les surréactions de Tsahal).


      • Eric Kaminski 25 mars 2009 15:39

        je devrais prendre Jacob comme une insulte ? Ce n’est pas le cas, je ne suis pas juif, et n’aurait rien contre un juif parce qu’il serait juif. je ne comprends pas la racisme et l’antisémitisme, désolé. Mais viblement la liberté d’expression vous rend service (dommage que vous n’utilisiez pas d’argument, vous faîtes ce que vous pouvez avec vos moyens, je comprends), attention à ne pas franchir la barrière de l’incitation à la haine raciale.


      • Olga Olga 25 mars 2009 17:50

        @Eric
        Jacob (Thierry Jacob pour être précise) est un des nombreux pseudos utilisés par l’ordinateur central HAL 9000 qui a pondu ici un de ses commentaires (dés)informatisés dont il a le secret. Ce "Jacob" ne vous était donc pas destiné... smiley 


      • abdelkader17 25 mars 2009 17:53

        @Eric
        Nous ici on est à des milliers de kilomètres dans un confort matériel certain, les palestiniens ont ils d’autres choix que la violence et elle n’est pas l’apanage des mouvements religieux, soumettre tout une population à un tel blocus est simplement criminel, l’union européene les états unis ne discutent pas avec le hamas par ce que considéré comme terroriste, qu’est ce que ca veut dire , le hamas est le représentant légitime du peuple palestinien.Lorsqu’israel avait en face des interlocuteurs laiques c’était aussi des terroristes
        Vous comprendrez que je ne crois plus dans les institutions internationales tant elles pratiquent le deux poids deux mesures, israel violant constamment le droit international avec l’approbation des grandes puissances.
        Israel pratique en fait la politique du fait accompli, l’objectif est la non création d’un état palestinien par la colonisation rampante des terres arabes.


      • abdelkader17 25 mars 2009 17:57

        @Olga
        Merci pour ce petit rappel.


      • Parpaillot Parpaillot 25 mars 2009 13:53

        Evidemment, il ne faut trop attendre de cette conférence, étant entendu qu’elle servira avant tout de tribune pour défendre des visions, voire des intérêts, très différents des notions et définitions du "racisme" ...

        Il faut cependant lui reconnaître le mérite de réunir autant d’opinions divergentes, tout en restant réaliste sur la déclaration finale et les mesures proposées qui en ressortiront.

        La présidence du bureau du Comité préparatoire est occupée par :

        Mme Najat Al-Hajjaji (Jamahiriya arabe libyenne)

        Site officiel de cette conférence : ici

        Quant au Colonel Mouhamar Kadhafi lui-même, sa présence à Genève est annoncée, mais non confirmée.

        On espère en Suisse qu’il emmènera avec lui dans ses bagages, nos deux ressortissants retenus à Tripoli depuis le 19 juillet 2008, du seul fait de leur nationalité suisse, ceci en rétorsion à l’arrestation à Genève de son fils Hannibal le 15 juillet 2008 pour maltraitance à l’égard de ses deux domestiques.

        A défaut de son incompréhension du fonctionnement de l’Etat de droit, on attend du père d’Hannibal beaucoup de mansuétude ...

        Cordialement !


        • abdelkader17 25 mars 2009 14:22

          Et olmert livni netanayu barack et l’autre illuminé russe


        • docdory docdory 25 mars 2009 14:31

           

          @ Eric Kaminski

           

           Le seul objectif de Khadafi et des autres partisans de la conférence de Durban 2 est d’établir à l’échelle mondiale un délit de blasphème rebaptisé " incitation à la haine religieuse " .

           Il faut rapprocher cela du projet ignoble de résolution onusienne pakistanaise assimilant l’offense à l’islam à une violation des droits de l’homme :

          http://www.guysen.com/articles.php?sid=9407&titre=Offense-%E0-l-Islam---violation-des-droits-de-l-Homme—

           Pour tous ceux qui , comme moi , s’opposent à l’infâme mascarade liberticide de Durban 2 , il y a une pétition demandant à la France de ne pas y participer ! Signez et faites signer votre entourage !

          http://www.petition.fm/petitions/durban2/

           


          • abdelkader17 25 mars 2009 14:54

            @doctory
            guysen.com
            t’a pas trouvé plus partisan tu aurais mieux fait de nous envoyer vers le crif ou l’ambassade sioniste.


          • abdelkader17 25 mars 2009 14:57

            @doctory
            Qui donc est derrière cette pétition, le cercle des sionistes progressistes pour l’amitié entre les peuples et les paquerettes.


          • Eric Kaminski 25 mars 2009 15:42

            Vous avez viblement un train de retrad : comme je le dis dans mon article, la référence à la diffamation des religions a disparu du texte. Gageons que qu’il ne soit pas réintroduit. S’il l’était la France devrait alors se rétirer de la Conférence. Merci de bien vérifier vos informations pour éviter de diffuser des contre-vérités. Merci !


          • docdory docdory 25 mars 2009 16:43

             @ Eric Kaminski 

            La diffamation des religions a été remplacée par " l’incitation à la haine contre les religions " , concept fourre-tout totalitaire qui équivaut au délit de blasphème , et qui pourrait faire interdire un film comme " la journée de la jupe " . Par ailleurs , Durban 2 se garde bien de proposer de condamner " l’incitation à la haine contre les athées " ... Ça gênerait trop le monde musulman , évidemment ...


          • philbrasov 25 mars 2009 16:49

            GENÈVE - Le groupe de travail préparant la Conférence de l’ONU contre le racisme, Durban II prévue en avril à Genève, a diffusé mardi un nouveau projet de déclaration finale nettoyé des points de discorde dans l’espoir de couper court aux menaces de boycott des pays occidentaux.

            Le document de 17 pages, dont l’AFP a obtenu une copie, élimine la majorité des sujets d’achoppement entre pays musulmans et occidentaux contenus dans le précédent texte et ayant provoqué une levée de bouclier parmi ces derniers.

            Il ne comprend ainsi plus d’allusion à des exactions commises par Israël à l’encontre des Palestiniens, ni concept de diffamation des religions, deux éléments réclamés par les pays arabes et considérés comme "une ligne rouge" par les Occidentaux.

            Après les Etats-Unis, les Européens ont menacé lundi de ne pas participer du tout à la conférence de Durban II si les documents préparatoires contenaient de tels éléments.

            Le document ne fait également plus mention de demandes de réparations pour l’esclavage pratiqué autrefois par certains pays européens, que réclamaient les pays africains.

            La question des discriminations liées à l’homosexualité, défendue cette fois par les capitales occidentales au grand dam des pays musulmans et africains ainsi que du Vatican, a également été supprimée.

            Dans la précédente version du document, cinq paragraphes étaient consacrés au Proche-Orient et à la question palestinienne, dont le ton était jugé "incendiaire" par les pays occidentaux.

            Certains pays musulmans avaient même proposé d’ajouter une mention sur la récente intervention militaire israélienne dans la Bande de Gaza.

            La nouvelle version du projet de déclaration, élaborée sous la houlette du "facilitateur" russe Youri Boychenko avec l’aide de trois experts techniques belge, norvégien et égyptien, doit désormais être discutée par les différents groupes régionaux.

            Le Canada et Israël ont déjà annoncé qu’ils ne participeraient pas à la Conférence.

            La Conférence de Durban II, qui se tiendra du 20 au 24 avril, doit assurer le suivi de celle organisée en 2001 dans la ville sud-africaine de Durban, et qui s’était terminée dans la confusion et sur des accusations d’antisémitisme. sga/at/ih

            (©AFP / 17 mars 2009 16h39)

            un russe, un blege, un egyptien, et un malheureux norvégien..... pour repondre le texte, MDR......

            et c’est celà qu’on veit faire avaler aux occidentaux.....

            le CANADA a encore de la rigueur morale.

            de toute façon cette mascarade n’a plus de raison d’être.... puisque les textes que voulaient voir approuvés le président de ce Durban II on disparu de la première mouture.....
            On va donc parler de quoi ????
            de la xénophobie vis à vis des homosexuels ?????

            MDR.

             


          • Eric Kaminski 25 mars 2009 17:01

            Oups, allez étudier la question et revenez-nous voir MDR
            Il va être question de racisme, pourquoi ajoutez-vous la référence aux homosexuels alors que la dépêche vous dit que la réfrence a disparu !!! MDR

            Peut-être êtes-vous adeptes de la thèse éculée du choc des civilisations et aimez-vous la vraie guerre bien virile. Dont acte.


          • philbrasov 25 mars 2009 17:09

            la référence aux homosexuels, n’a pas DISPARU.....

            relisez la dépèche AFP


          • philbrasov 25 mars 2009 17:12

            mea culpa.... la référence aux homosexuels a été supprimé OK

            alors de quelle soupe allons nous BOIRE ?

            A quoi sert cette mascarade.. ??

            voir deux dictateurs se faire mousser devant le monde entier..... ???



          • Eric Kaminski 25 mars 2009 17:15

            L’incitation à la haine est reconnue dans le droit français. La liberté de religion ou de conviction fait évidemment sa place aux athées (dont je suis), qui sont, vous avez raison de le signaler, dans de nombreux Etats du monde.


          • courageux_anonyme 25 mars 2009 17:23

            merci de l’info. Pétition à diffuser le plus possible !


          • Hieronymus Hieronymus 25 mars 2009 15:44

            Bonjour
            la question de l’antisemitisme (on devrait plutot dire antijudaisme) constamment ressortie et brandie a propos de tout et de rien brouille tout, cela sert en fait de pretexte a masquer les vrais debats
            la vraie question est pourquoi Durban II, a quoi ca sert ?
            du peu que j’ai pu comprendre, Durban I s’est revelee une sorte de tribune tiers mondiste ou on a ressasse comme d’hab les vieux poncifs ecules de l’occident exploitateur, si l’architecture des debats est la meme je suis assez dubitatif sur les "progres" qui pourraient etre enregistres par Durban II
            j’ose juste esperer que ce ne sera pas pire ..


            • Eric Kaminski 25 mars 2009 16:09

              Il n’est pas certain que des progrès immédiats soient à attendre de Durban II ; mais il vaut mieux entretenir le dialogue (à condition de ne pas renoncer à ses principes et se battre réellement pour les défendre) dans une perspective de long terme. Rénoncer à défendre l’universalité des droits de l’Homme, acceptée, bien qu’à des degras divers, par tous les membres des Nations unies, c’est s’assurer que le monde ne sera pas meilleur dans les années à venir, voire pire. S’engager c’est tenter d’influer sur le cours des évènements, sans garantie bien-sûr que l’on obtiendra quelque chose tout de suite (la logique ultracapitaliste a tellement perverti les esprits que même dans ces domaines, nous n’arrivons pas à voir au-delà du court-terme), mais se donner les chances de réussir.


            • philbrasov 25 mars 2009 16:20

              Nous sommes en 1938. Moins de cinq ans se sont écoulés depuis qu’un Adolf Hitler a été « démocratiquement » élu chancelier du Reich. La tache brune qui souille l’Allemagne s’étale à présent sur l’Autriche et va déborder sur la Tchécoslovaquie. L’Europe est au bord de la guerre. Face à la France et à l’Angleterre qui ne se sont pas décidées à réarmer à temps et n’ont aucune doctrine militaire, l’Allemagne, qui ne tolère aucune propagande pacifiste tout en subventionnant celle de la France et de la Grande Bretagne, dispose d’une armée intensivement entraînée et combattive. Mais bon prince et bien avant le Raïs Yasser Arafat, le Führer qui, d’une main fourbit ses armes, tend de l’autre main un rameau d’olivier ; pour le cueillir, il suffira à Neville Chamberlain et à Edouard Daladier, garants de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de la Tchécoslovaquie, de se rendre à Munich où « Monsieur » Hitler et son compère Benito Mussolini les attendent pour « négocier ». Le « camp de la paix » mené par Marcel Déat et autres précurseurs des Carolines se trémousse : les « pacifistes » admettent que, certes, l’Allemagne nazie n’est pas leur tasse de thé, mais la négociation, fut-elle dans des mauvaises conditions, n’est-elle pas préférable à la guerre ? Parmi ceux qui prônent plus de fermeté contre Hitler, on compte Churchill, dont on rappelle aussitôt les exploits colonialistes en Afrique du Sud et derechef qualifié de réac colonialiste, ou les Juifs qu’on ne désigne pas encore comme « sionistes » mais déjà comme fauteurs de guerre, et dont la situation en Allemagne devient de plus en plus tragique. Et puis en France, il y a Charles de Gaulle qui a compris les enjeux militaires qu’il expose dans ses ouvrages lus par les seuls spécialistes, mais il n’est alors qu’un illustre inconnu. Or, si le « camp de la paix » reconnaît plus ou moins cette tragédie, il ne voit aucune raison de provoquer un conflit armé qui embraserait toute l’Europe en nous ingérant dans les affaires internes de l’Allemagne. On connaît la suite.
               
              Et pourtant cette suite, connue de tous mais escamotée par nos capitulards actuels, ne semble pas faire obstacle à un nouveau Munich dont nous avons goûté les prémisses à Durban et que l’on s’apprête à rééditer cette année à Genève. Mais avant de poursuivre, procédons à un rappel de principe.
               
              On ne réécrit pas l’Histoire, dit-on. Mais c’est ce que font les faussaires et ils ne se privent pas de la gommer quand elle devient gênante. Or l’Histoire consigne l’expérience des peuples. De notre peuple et des peuples européens en l’occurrence. Elle en est la mémoire, celle de nos succès, de nos échecs, de nos victoires et de nos défaites, de notre grandeur mais aussi de nos fautes. Elle doit nous inciter à faire appel à cette mémoire, d’en dégager les analogies, pour éviter de rééditer les mêmes erreurs et les mêmes fautes. La connaissance de l’Histoire est ainsi notre système immunitaire et le socle de la Sagesse. D’où l’importance pour un peuple libre et qui entend le rester d’en contrôler l’écriture et d’en perpétuer l’enseignement. D’autant plus que cette Histoire est aussi celle d’une culture, d’une civilisation et de ses valeurs.
               
              On, dit que l’Histoire est écrite par les vainqueurs. C’est-à-dire par les détenteurs du pouvoir. Dans un régime démocratique, le pouvoir émane du peuple et l’écriture de son Histoire fait partie de ses prérogatives. Dès le moment où un peuple consent à se plier à des pressions extérieures pour « corriger » son Histoire et y insérer anachroniquement celle d’autres peuples ou cultures pour en faire une sorte d’Histoire transgénique, ce peuple est déjà colonisé avant la lettre et décérébré. Alors les descendants des peuples que nous avons un jour « humiliés » peuvent nous obliger à effacer de nos manuels d’Histoire toutes nos victoires qui, à leurs yeux, sont leur défaite. Nos voisins européens nous demanderont de rebaptiser le pont d’Austerlitz, les avenues de Wagram, d’Iéna, tandis que les Allemands nous demanderont de rendre à la station de métro Stalingrad, nom qui leur rappelle de fâcheux souvenirs, son ancienne appellation de Rond Point de la Villette, tandis que Poutine nous demandera de débaptiser le boulevard de Sébastopol et la rue de Crimée. Pourquoi pas ? Mais c’est à nous qu’il appartient d’en décider, non aux autres de nous l’imposer, pas plus qu’il ne nous viendrait à l’idée d’exiger des Londoniens de débaptiser Waterloo Station et Trafalgar Square qui perpétuent notre humiliation. De même que nous ne pouvons exiger du Vietnam le retrait de toute référence à Dien-Bien-Phu dans ses manuels d’Histoire.
               
              Pardonnez-moi cette longue digression mais nous ne réagissons pas assez, voire pas du tout, contre ceux qui tentent, pour des raisons idéologiques, par lâcheté ou par malhonnêteté intellectuelle, de manipuler et de « bricoler » notre Histoire, voire d’en gommer ou d’en altérer des pans entiers. Comme la science, l’Histoire n’est fiable que si elle s’affranchit des idéologies et des idéologues. Force est de constater que nos manuels d’Histoire sont rédigés sous la surveillance soupçonneuse des commissaires politiques.
               
              Le XXème siècle fut celui de deux grandes guerres suicidaires pour l’Europe, celui de grandes impostures et mystifications idéologiques : communisme, fascisme, national-socialisme, celui des grandes erreurs géopolitiques : dépeçage de l’empire austro-hongrois et de l’empire ottoman ; celui aussi, non sans lien avec ce qui précède, des génocides : celui des Arméniens perpétré par la nouvelle Turquie « laïque », banc d’essai qui inspira à Hitler la « Solution finale », c’est-à-dire l’extermination de tous les Juifs tombés sous le pouvoir nazi. La piraterie idéologique s’étant emparée de l’Histoire, on oublie « simplement » de compter parmi les génocides les dizaines de millions de Soviétiques, Chinois, Vietnamiens, Cambodgiens, Nord-Coréens victimes de la barbarie communiste.
               
              Et le XXIème siècle qui a fêté ses neuf ans ? Tel le phénix que l’on croyait mort, la barbarie ressurgit après un assoupissement de mille ans sous un accoutrement religieux : l’islam. Idéologie dont nos jobards désignent le côté odieux, belliciste et criminel par islamisme pour la distinguer de l’islam, le paisible, dont ils persistent à ne voir que l’aspect strictement religieux. Appelez ça comme vous voulez, ça ne change pas grand-chose à la réalité sur le terrain. Et cet islam islamo-islamiste livre sa guerre sur tous les points du globe, ici par les armes, là par infiltration, ailleurs par le chantage et l’intimidation.

              L’Islam est un monde à part. Rejetant la déclaration universelle des Droits de l’Homme, il lui oppose sa version musulmane, « supérieure » en matière des droits de la femme puisqu’elle stipule qu’une femme condamnée à la lapidation pour « inconduite » voit son exécution ajournée tant qu’elle allaite l’enfant qu’elle portait au moment de sa condamnation. C’est-y pas grandiose ? Est-ce avec ces déments pervers qui entendent nous imposer leur « culture » qu’il faut négocier ? C’est en tous cas ce que nous fait gober une Caroline qui fait dans la laïcité et dans le droit de la femme quand elle écrit dans Le Monde « Il ne faut pas déserter Durban II », qui se tient à Genève cette année. Avec une feinte objectivité, elle admet que Durban 1 fut un festival antioccidental et antisémite orchestré par l’OCI, les organisations islamiques, les ONG bidons mises sur pied pour la circonstance par les Etats musulmans. Elle a déjà utilisé ce genre d’argumentaire pervers pour se ranger dans le camp des « pro voile » contre Fanny Truchelut « ultra-laïciste et ultra-féministe ». Aussi tire-t-elle argument du boycott de Durban II décidé par les Etats-Unis, le Canada et, horresco referens, par Israël pour soutenir, toujours aussi faux cul, que si les intellectuels font leur devoir en stigmatisant un organisme onusien « des droits de l’homme et antiraciste » totalement noyauté par l’islam, présidé par la Libye de Kadhafi et « vice-présidé » par l’Iran des mollahs, il est du devoir des diplomates d’être présents à cette conférence d’où ils arracheront, on ne sait jamais, quelques miettes de concessions aux fachos démentiels d’Allah, comme ce fut du reste le cas à Durban 1 où les délégués de l’Afrique du Sud et de la Belgique « restés dans la bataille » ont « limité les dégâts » et même, « fait rare, ont refusé le texte inacceptable venant du forum des ONG ».

              Drôle d’oiseau cette Caroline qui se régale de quelques miettes laissées tomber par les voraces islamistes et leurs larbins gauchistes. Laïque, elle se dresse contre les « ultra-laïques » dont elle a établi une liste délatrice dans laquelle LibertyVox, parmi nombre d’autres, est montré du doigt (De l’Index, bien entendu. Ce procédé n’est pas sans rappeler un ouvrage qui se trouvait dans la bibliothèque des familles catholiques bienpensantes des années 30 : « Romans à lire, Romans à proscrire », essai de classification au point de vue moral des principaux romans et romanciers depuis l’an 1500, d’un certain abbé Louis Bethleem. Caroline et consorts sont devenus les abbés Bethleem du camp laïque « modéré »). Et dans la défense des droits de la femme, elle combat visiblement les Ultra-féministes puisqu’on la trouve aux côtés d’une militante islamiste pro-voile contre Fanny Truchelut. Pour combattre cette marée montante de l’islamo-fascisme, nous préférons nous aligner sur les « ultra laïques » que sur les « laïques modérés », la « modération » de la Caroline menant tout droit à un nouveau Munich. Eh oui, à Munich, Daladier et Chamberlain ont eux aussi « limité les dégâts » en ne cédant à Hitler, contre l’avis des Tchèques, « que » les territoires des Sudètes en échange de la paix tant désirée, ce qui n’a pas moins ouvert à Hitler la route de Prague. Un an aura ensuite suffi à ses Panzers pour prendre la route de Varsovie et de Paris.
               
              Désolé Caroline. Quand on sait, comme vous, qu’on a affaire à des tricheurs, à des ennemis malhonnêtes, menteurs et de mauvaise foi, on a deux solutions : dégainer ou quitter la table de jeu. Ayant horreur de la violence, la France doit quitter la table de jeu. Et mieux, il y a une troisième solution, la plus digne, la plus honorable et sans doute la plus efficace : ne pas y aller. Organisme officiel ou pas, laissons ce « machin » onusien aux Etats fachos où ils pourront cracher leur venin et s’y afficher, si ça leur chante, comme les seuls antiracistes et les meilleurs garants des droits de la femme. A quoi une présence des pays démocratiques servirait-elle alors que les pays qui bafouent le plus les droits de la femme et qui se révèlent les plus intolérants, les plus racistes, ne sont nullement disposés à appliquer dans leur pays les résolutions qui iraient à l’encontre de leur prétendue religion. Mais ce qui est certain, c’est que la prétendue « laïcité » et le prétendu « féminisme » de ces boutiquières de Pro-Choix et autres UFAL s’inscrit dans le même registre des impostures que le Communisme qui fit de l’URSS la patrie du Prolétariat mondial et du Communisme le parti luttant pour le Pain, la Paix et la Liberté, et qui virent ensuite en Mao le nouveau messie du prolétariat. Dans le combat pour les droits des travailleurs, des femmes et autres causes, il y a ceux dont c’est une fin en soi, d’autres dont c’est un moyen de faire carrière. Je crains que notre Caroline ne se range dans cette dernière catégorie. Celle des alimentaires.
               
              Tous les partisans de la laïcité souhaitent celle-ci « apaisée, sereine et sans confrontation avec les religions » et il n’y a effectivement pas de confrontation avec les Chrétiens, les Bouddhistes ou les Juifs. Il me paraît donc malhonnête, comme le font les « laïques modérés, positifs ou ouverts » de suggérer que la laïcité provoque la confrontation avec les religions. Ce n’est pas la laïcité qui a besoin d’être apaisée mais l’Islam. Si confrontation il y a, c’est uniquement dû aux politiciens islamiques qui, chaque jour, sous n’importe quel prétexte, en tous lieux et avec la plus cynique mauvaise foi, se lancent à l’assaut de la laïcité qu’ils jugent attentatoire à leur « religion », paravent d’une idéologie liberticide et homicide. Et si, en apparence, il n’y a pas trop de « confrontations », c’est surtout parce que nos autorités régionales et communales, se comportant en pétochards munichois, et se prostituant pour être réélus, cèdent aux revendications de cette religion ennemie de la laïcité, en toute infraction à la loi de 1905 qui, incontestablement, interdit toute aide publique aux religions.
               
              Lorsqu’on a une loi, l’égalité, inscrite dans la trilogie de la devise républicaine, exige qu’elle s’applique à tous, sans exception. Sans discrimination « positive » née d’une roublardise de camelot. Il n’est pas moins légitime de la part d’un gouvernement ou d’une autorité locale de dire « non » à toute dérogation à la Loi de 1905, que pour un musulman de refuser de manger du porc en vertu de sa propre loi. C’est une question de respect mutuel qui commence par le respect de soi et de ses propres principes. Toute concession est une capitulation qui entrainera d’autres revendications sous la menace de violences, provisoirement satisfaites par de nouvelles concessions. On ne négocie pas avec les mauvais joueurs. On leur impose notre loi. Si elle ne leur plait pas, qu’ils aillent satisfaire leur intempérance religieuse dans les pays qui appliquent la loi de l’islam. Nul ne les retient. Mais s’ils entendent rester, welcome, à condition qu’ils respectent nos lois et s’y plient. Quel homme politique, quel véritable homme d’Etat aura le courage de tenir un tel langage ?


              © André Dufour pour LibertyVox


              • philbrasov 25 mars 2009 17:08

                L’une des expressions les plus frelatées du vocabulaire ambiant est celle de « communauté internationale ». Elle renvoie, en général, à l’Organisation des Nations Unies et à l’idée que cette institution dit le droit, ce qui est totalement inexact.

                L’ONU a été créée à l’origine pour régler pacifiquement les différends entre pays membres
                . Elle s’est chargée ensuite de diverses missions d’assistance. Formée au départ de démocraties censées endiguer une menace totalitaire, celle incarnée par l’Union soviétique, elle s’est, au fil des ans et de l’admission d’États nés de la décolonisation, changée en un cénacle de dictatures plus ou moins corrompues parmi lesquelles les démocraties sont devenues la minorité.

                Les membres permanents du Conseil de sécurité ont toujours inclus au moins une tyrannie à même de s’opposer aux décisions des puissances occidentales, ce qui a assuré sa paralysie dans la plupart des cas, et explique pourquoi l’Onu envoie souvent des « observateurs » qui constatent les exactions, y contribuent quelquefois, mais y mettent rarement fin.

                Comme toute bureaucratie incontrôlée, l’Onu a donné naissance à des monstruosités dont l’une des pires est l’UNRWA, chargée des « réfugiés palestiniens », qui est devenue une véritable officine d’assistance au terrorisme au Proche-Orient, tout en créant des phénomènes uniques dans les annales : la multiplication par dix du nombre de réfugiés en soixante ans sans qu’une personne supplémentaire ait quitté le territoire qu’elle est censée avoir quitté, la transmission du statut de « réfugié » de père en fils sur plusieurs générations, l’extension du statut de « réfugié » à la famille par alliance…

                L’Onu porte une lourde responsabilité dans la dissémination planétaire d’idées ineptes et infondées, telle celle de « réchauffement climatique global créé par l’homme ».

                Elle dispose de commissions aussi onéreuses qu’ubuesques, dont la plus répugnante est chargée des « droits de l’homme ». Voici bientôt huit ans, celle-ci avait organisé à Durban, en Afrique du Sud, un sommet censé être consacré à la lutte contre le racisme, et qui s’est transformé en une sinistre bacchanale porteuse d’un antisémitisme émétique.

                Depuis, la commission a été refondue, sans qu’il s’agisse, en réalité, d’autre chose qu’un vague ravalement de façade. Appelée non plus « Commission des Nations Unies sur les droits de l’homme », mais « Conseil des droits de l’homme des Nations Unies », elle va organiser au mois d’avril prochain à Genève un sommet communément qualifié de Durban II.

                Ce sommet promet d’être aussi obscène que Durban I. On peut s’attendre à autant d’antisémitisme qu’en 2001. On peut s’attendre aussi à des manœuvres de l’islam le plus radical pour obtenir que toute forme de critique de l’islam soit assimilée à une forme de racisme.
                Israël sera, bien sûr, traité en juif des États. Les réunions préparatoires ont permis d’avoir un avant-goût de ce qui se dira. Les documents officiels publiés ne laissent pas de place au doute. La simple liste des pays qui se sont chargés de tout cela ces derniers mois pourrait faire rire si ce n’était sinistre.

                La présidence a été confiée à la Libye, la vice-présidence à l’Iran, la position de rapporteur à Cuba. Imaginez la déclaration finale lue par Mouammar Kadhafi et Mahmoud Ahmadinejad, avec l’assistance de Raoul Castro : trois humanistes réunis pour parler d’une même voix, ce serait seyant !

                De trop rares pays ont déclaré à l’avance que le sommet se ferait sans eux. Barack Hussein Obama qui, comme il l’a dit sur Al Arabiya a « une famille musulmane », après avoir tergiversé, n’enverra personne, mais ne dénoncera pas l’imposture. On peut craindre que la plupart des pays européens, eux, soient présents. Le simple fait de participer, en ces circonstances, serait une forme de complicité.

                Voici sept décennies, les pays d’Europe ont laissé avancer les projets de crimes du nazisme en parlant avec Hitler. L’Amérique de Roosevelt n’a, jusqu’en 1940, guère été plus brillante. La question qui se pose aujourd’hui est simple : les pays d’Europe et les États-Unis d’Obama vont-ils continuer à contribuer lâchement à la propagation de l’islamisme et des discours génocidaires qui l’accompagnent ? Nous aurons très vite la réponse.

                Guy Millière NY.



                • Eric Kaminski 25 mars 2009 17:10

                  Continuez à réagir, vous décrédibilisez tout seul votre discours en mélangeant tout.


                • philbrasov 25 mars 2009 17:16

                  prouvez nous l’intérêt, d’une telle mascarade ONUSIENNE.... une de plus....



                • Eric Kaminski 25 mars 2009 17:23

                  Pour ne prendre qu’un exemple, le concept de diffamation des religions a été evaqué d’un texte où il n’avait rien à faire. Ses promoteurs, reconnaissent donc leur "défaite". Cela conforte les Etats hésitants dans une attitude du refus de reconnâitre cette horreur.

                  Prenez par ailleurs un peu de recul, et si l’ONU n’existait pas, quels seraient les canaux qui permettraient les rencontres entre les peuples (l’ONU soutient financièrement et politiquement le développement des sociétés civiles) et leurs dirigeants : le commerce (source de tous les égoïsmes) et la guerre !

                  L’ONU n’est pas une solution à tout, mais, à l’instar de la démocratie pour Churchill, de tous les régimes, c’est le moins pire.


                • philbrasov 25 mars 2009 21:25

                  avez vous déjà vu un islamiste, reconnaitre sa defaite.....relisez le coran... la takkya.... qui va avec, et la fameuse trève, les musulmans ne reconnaissent JAMAIS leurs défaites.....


                  Savez vous cher monsieur l’angelique et le partisant du concensus moux, du compromis honteux, que l’Iran achète la voix de la Chine en contrepartie de pétrole à bas prix..(autre sujet que je pourrais développer)

                  expliquez moi SVP.... A quoi sert d’aller à "conférence" si la substance même de celle-ci est gommée, du texte initial.......

                  Faudra t’il combien de défaites de l’occident, avant que vous ouvriez les yeux......

                  cette conférence est une SINISTRE FARCE......

                  une honte pour nos démocraties......

                  bonne soirée..




                • abdelkader17 25 mars 2009 22:34

                  @philbrasov
                  à partir du moment ou ca couvre les agissements criminels de l’entité sioniste c’est de la mascarade


                • Le péripate Le péripate 25 mars 2009 17:42

                   Je me faisais la même réflexion !


                • Eric Kaminski 25 mars 2009 17:57

                  Non, l’islam est une religion que certains (les islamistes radicaux) instrumentalisent à des fins politiques. Simplification quand tu nous tiens... smiley


                • fouadraiden fouadraiden 25 mars 2009 22:47


                  Vous pensez à qui, aux Américains smiley smiley


                   Sérieusement comment un arabe musulman pourrait-il instrumentalisme l’islam , sa foi et sa religion, qd il croit combattre l’injustice et l’hégémonie occidentale qu’il constate partout autour de lui....

                   Il n’y pas d’islamiste radicaux , il y a juste trop d’ arabes musulmans qui acceptent ce que l’islam exige qu’ils refusent.


                • Le péripate Le péripate 25 mars 2009 18:29

                   Pour aller à Genève, cet article du Monde signé Amir Guntfreund, et celui ci de Caroline Fourest et, contre, celui ci de Riposte Laïque.

                  En tout cas, la question d’y aller ou pas est affaire de la question du pour quoi y faire, et non de juste sauver le "machin".


                  • nanou 25 mars 2009 22:15

                    Durban I ou II , l’ONU, le TPI , c’est de la foutaise instaurée par les occidentaux pour commettre leurs crimes impunément.


                    • Ahlen Ahlen 25 mars 2009 22:27

                      Un de mes post a été censuré. J’ai dû m’emporter un peu trop en faisant allusion à la férocité des FOI. Mea culpa. Mais après avoir lu le lien suivant, vous me comprendrez.

                      http://www.alterinfo.net/Hommage-a-la-tenacite-et-au-sacrifice-des-meres-palestiniennes_a31083.html


                      • abdelkader17 25 mars 2009 22:41
                        22 MARS. : JOURNEE MONDIALE DE L’EAU… MAIS ISRAEL A TRANSFORME LA PALESTINE EN « PAYS DE LA SOIF »
                        Larbi Mohamed BOUGUERRA
                        « Sans eau
                        Je suis moins qu’une mouche
                        Un amas de pierres »

                        chantait l’immense poète Louis Aragon.

                        Aujourd’hui, Gaza est hélas ! littéralement réduite à l’état de pierres par la barbare et criminelle agression sioniste La journée mondiale de l’eau du 22 mars permet de mettre opportunément le doigt sur une autre des indicibles souffrances qu’Israël s’ingénie à faire subir à tous les Palestiniens :le manque d’eau…en toute illégalité car l’occupant est tenu d’assurer la desserte en eau de la population occupée ; de plus, les accords d’Oslo de septembre 1995 ont reconnu le droit des Palestiniens sur l’eau du pays dans le cadre d’un « partage équitable et raisonnable de la ressource » comme le veut du reste le droit international traditionnel de l’eau ainsi que la Conférence de Madrid, les Règles d’Helsinski et le Plan Johnston comme nous l’a affirmé M. Rabah Echeïkh, vice-président de l’Autorité Palestinienne de l’Eau.à Gaza.

                        L’eau, instrument de punition collective :

                        Israël veut être le maître de l’eau et poursuit depuis longtemps une politique systématique qui consiste à en priver les Palestiniens. Dans Le Monde du 24 avril 2001, Sharon déclarait on ne peut plus clairement : « Ce n’est pas par hasard que les colonies se trouvent là où elles sont. Il faut conserver la zone de sécurité ouest en Cisjordanie, la zone de sécurité est, les routes qui relient Jérusalem et, bien entendu, la nappe phréatique d’où vient le tiers de notre eau. »

                        En 1974 déjà, Eric Rouleau, reporter au journal Le Monde (et ancien ambassadeur de France dans notre pays) mentionnait déjà le fait qu’Israël déversait des pesticides dans les canalisations d’eau et bouchait les puits des villages palestiniens. Lors de la guerre des Six Jours, en 1967, Israël n’a pas hésité à bombarder le barrage du Yarmouk édifié, au pied du Golan, par la Syrie et la Jordanie sur cet affluent du Jourdain. Or, le bombardement de tels ouvrages est interdit par les Conventions de Genève. En 2002, Israël a menacé le Liban afin qu’il cesse d’alimenter des villages palestiniens avec l’eau du Hasbani (affluent du Jourdain) et du Litani. Auparavant, Avigdor Lieberman, ex-videur de boîte de nuit né en Moldavie, conseiller de Sharon lors de la première Intifada de 1987, a menacé l’Egypte de bombarder le barrage d’Assouan si elle prêtait main forte aux lanceurs de pierre et aux résistants palestiniens. On imagine les terribles conséquences d’un tel acte qui libérerait des milliards de mètres cubes d’eau dans la vallée du Nil ! On peut craindre le pire maintenant que cet extrémiste enragé va redevenir membre du gouvernement de Netanyahou.

                        En fait, l’eau est utilisée pour punir collectivement les Palestiniens.

                        L’ancien ministre Yitzhak Rabin, à la suite de l’Intifada, en a fait une pratique courante : après chaque attentat, Israël prive d’eau le village dont est originaire le kamikaze et mitraille les réservoirs recueillant l’eau de pluie sur ses toits. Quand cela se produit en mai par exemple, les Palestiniens se retrouvent privés d’eau jusqu’au début de l’hiver…s’il pleut. Amira Hass, journaliste israélienne à Ha’aretz a dénoncé, en 2002, cette politique inhumaine à Naplouse- où elle vit. Elle a aussi publié un livre au titre révélateur : « Boire la mer à Gaza, chronique 1993-1996 »

                        S’en prendre à l’eau des Palestiniens de manière discriminatoire, c’est de la part d’Israël, une autre manœuvre pour porter atteinte à leur développement social et économique et les empêcher d’atteindre un niveau de vie décent. De plus, le manque d’eau et l’absence de gestion des eaux usées – car l’occupant interdit les travaux sur le réseau et ne permet pas l’entrée du fuel pour les pompes- génèrent de graves problèmes de santé au point que, depuis août 2006, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a prépositionné les équipements et les médicaments pour traiter une éventuelle épidémie de choléra.

                        Injustice et discrimination :

                        La politique constante de démolition des infrastructures : adductions, centrale électrique, réservoirs, pompes …est minutieusement planifiée pour rendre impossible la vie aux Palestiniens et les amener à quitter leur terre au bénéfice des colons sionistes et à se soumettre à l’occupation.

                        A Gaza, au cours des trois dernières années, le siège inhumain décrété par les sionistes a exacerbé la pénurie d’eau. Du fait du délabrement du réseau, l’eau potable de la Bande n’est pas saine dans la proportion de 80% selon Amnesty International. La récente agression a, bien évidemment, aggravé ces terribles conditions puisque les bombardements ont gravement endommagé le réseau dans les zones urbaines, au camp de réfugiés de Nassirat et détruit les puits à Jabalia.

                        De même, le réseau d’eaux usées a été fortement atteint avec les conséquences sanitaires qu’on imagine.

                        Depuis janvier 2009, un demi-million de personnes- soit le tiers des habitants de Gaza- est privé d’eau potable.

                        Et alors que, quand une colonie sioniste s’installe en Cisjordanie, le premier élément qui sort de terre est un château d’eau- généralement protégé par des barbelés- 500 communautés villageoises palestiniennes de Cisjordanie ne sont pas desservies en eau potable. Seul recours : les camions-citernes dont le prix a atteint des sommets suite aux innombrables check points et aux tracasseries de toute sorte qui sont le lot de la circulation des véhicules aux plaques palestiniennes. Reste l’eau de pluie pour répondre aux multiples usages pour la boisson, l’hygiène, les animaux domestiques, l’arrosage des potagers….mais huit années de sécheresse consécutives ont bien évidemment aggravé le calvaire des gens…. qui voient les colons parlant russe arroser le vert gazon de leur villa et déverser sur eux, dans de nombreux cas, leurs eaux usées. Le journal Ha’aretz fustige ces colons qui « consomment l’eau comme si Israël était la Norvège ». Pour sa part, Amnesty International rapporte que le 15 janvier 2008, à Beït Ala, près de Béthléem, l’armée israélienne a arraché les arbres des vergers palestiniens et détruit de manière systématique et planifiée neuf réservoirs rendus irréparables – construits par des ONG locales financés par l’Union Européenne- privant ainsi d’eau neuf familles. De tels actes avaient déjà été perpétrés par les militaires sionistes en 1999 et 2001, plus au sud, à Soussia.

                        Rappelons à ce propos que l’eau des Palestiniens est entièrement sous la férule des militaires par la grâce de l’infâme ordonnance militaire n° 158 du 30 octobre 1967 qui dispose qu’ « il est interdit à quiconque de mettre en œuvre ou de détenir des installations hydrauliques sans avoir préalablement obtenu l’autorisation du commandement militaire ». C’est ainsi qu’aucun village palestinien ne peut forer de puits dépassant 18 mètres de profondeur. Il va de soi que cette limitation ne s’applique pas aux colonies et dès que l’une d’elles s’installe près d’un village, ses puits tarissent du fait de la profondeur de son forage et de la puissance de ses motopompes.

                        L’injustice et la discrimination font qu’un Palestinien ne dispose aujourd’hui que de 60 à 90 litres d’eau par jour dans le meilleur des cas alors qu’un Israélien dispose d’une moyenne de 280 litres quotidiennement d’après le New York Times du 02 septembre 2001. Or, la grande majorité des nappes d’eau douce alimentant la Palestine se trouve en Cisjordanie et se recharge grâce à l’eau de pluie qui y tombe. Pourtant, Israël s’adjuge la part du lion et puise 340 millions de mètres cubes dans ces aquifères et ne permet aux Palestiniens que l’usage de 22 millions de mètres cubes seulement.

                        On comprend que les Palestiniens voient aujourd’hui leur pays comme « le pays de la soif ».

                        Tewfik Abou Wael, le talentueux cinéaste palestinien a signé un beau film au titre éloquent : « Atash » qui a remporté le Prix de la Critique Internationale à Cannes en 2006.

                        Face à leur déni flagrants des droits vitaux des Palestiniens, les Israéliens et leurs soutiens aux Etats Unis, dans l’Union Européenne et ailleurs, seraient bien inspirés d’entendre la voix du regretté Mahmoud Darwich quand il déclame :

                        « Enregistre en première page :
                        Je ne déteste pas les gens
                        Ni n’empiète personne
                        Mais quand on m’affame
                        Je mange la chair de mes spoliateurs
                        Prenez garde
                        Prenez garde
                        A ma faim et à ma colère »

                        Mohamed Larbi Bouguerra

                        article publié dans l’hebdo tunisien "Ettariq Al Jadid" (22 mars 2009)



                          • nanou 25 mars 2009 23:23

                            ET ce n’est qu’un échantillon, cela dure depuis 60 ans


                          • baska 25 mars 2009 23:26

                            Je vois que les sionistes se déchaînent, la meute est sur le qui-vive et cette fois-ci contre quoi : la conférence onusienne sur le racisme.
                            Pour comprendre un peu les raisons de cet déchaînement des amis d’israel contre cette conférence, je vous propose un texte de Bruno GUIGUE datant d’un an et toujours d’actualité. Vous savez ce monsieur est le sous-préfet que MAM a limogé sur ordre de la mafia sioniste.

                            Dans sa rubrique « Point de vue » du 27 février 2008, « Le Monde » a généreusement offert ses colonnes à un texte d’une hystérie verbale et d’une mauvaise foi insondables. Les accusations qu’il profère à l’égard du conseil des droits de l’homme de l’ONU sont si mensongères que même la liste des signataires ne tempère qu’à peine notre stupéfaction : Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Claude Lanzmann, Elie Wiesel, Pierre-André Taguieff, Frédéric Encel .. On peut facilement compléter la liste tant l’omniprésence des intellectuels organiques du lobby pro-israélien nous est devenue familière.

                            Le titre sans nuances de cette prose haineuse est déjà tout un programme : « L’ONU contre les droits de l’homme ». Dès les premières lignes, on peut y lire cet appel angoissé : « L’année 2008 verra-t-elle simultanément le soixantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme par l’ONU et la destruction de ses principes par la même ONU ? Tout porte à le redouter, tant depuis un certain nombre d’années, par ses dérives, l’ONU s’est caricaturée ». Inévitablement le lecteur non averti s’alarme : l’organisation internationale serait-elle brusquement devenue suicidaire ?

                            Mais par bonheur la suite nous éclaire aussitôt sur les préoccupations profondes de nos signataires : « A Durban, en Afrique du Sud, s’est tenue en 2001 la conférence mondiale contre le racisme, à l’initiative des Nations-Unies. C’est au nom des droits des peuples que furent scandés des « mort à l’Amérique ! » et « mort à Israël ! » et c’est au nom du relativisme culturel qu’on fit silence sur les discriminations et violences commises contre les femmes ».

                            Quel rapport entre la géopolitique du Moyen-Orient, manifestement en cause dans les appels à combattre les Etats-Unis et Israël, et l’oppression des femmes que viendrait cautionner le « relativisme culturel » ? Probablement aucun. Mais amalgamer les deux sujets présente l’intérêt polémique de suggérer une pernicieuse concurrence entre les victimes : vous qui condamnez Israël et l’Amérique, vous ne dites rien de la souffrance des femmes opprimées dans les pays musulmans. C’est une antienne dont la rhétorique lobbyiste est coutumière : elle permet de détourner le lecteur occidental de la critique de la politique américaine ou israélienne en fixant son attention sur un problème interne des sociétés moyen-orientales.

                            Ce rapprochement polémique entre les deux sujets, pourtant, est particulièrement cocasse. L’Arabie saoudite, où le port du voile est obligatoire et les femmes interdites de conduite automobile, est l’alliée historique des Etats-Unis dans la région. Le régime obscurantiste des talibans, lui, a vu le jour sous les auspices d’une CIA qui a prêté ses camps d’entraînement sur le sol américain aux combattants du mollah Omar. En revanche, l’Irak et la Syrie baasistes, plus proches de la norme occidentale en matière de condition féminine, n’eurent pas droit aux mêmes égards. Le premier a été pulvérisé sous les bombes US, la seconde est rangée dans la catégorie des « Etats voyous ». Mais peu importe : les partisans de la politique américaine au Moyen-Orient se croient fondés à donner des leçons en matière d’émancipation féminine.

                             


                            • baska 25 mars 2009 23:32

                              Suite du texte de M. GUIGUE :

                              S’agissant de l’ONU, en outre, on ne s’étonnera guère d’un tel ressentiment de la part des porte-parole du néoconservatisme à la française. Car les résolutions du conseil des droits de l’homme, comme hier les déclarations de l’assemblée générale, ont osé mettre en cause la répression israélienne en Palestine occupée. Les 47 Etats élus par leurs pairs au CDH bénéficient de l’égalité de vote. La sensibilité qui s’y exprime reflète donc une opinion majoritaire qui n’a aucune raison de cautionner l’occupation militaire des territoires arabes. Que les thuriféraires d’Israël, cependant, se rassurent : ces résolutions demeurent symboliques à défaut d’être exécutoires. Mais ce n’est pas suffisant. Il leur faut aussi en stigmatiser le principe par un usage grossier de la calomnie.

                              C’est à quoi s’emploient rageusement les signataires. « Par sa mécanique interne, les coalitions et les alliances qui s’y constituent, les discours qui s’y tiennent, les textes qui s’y négocient et la terminologie utilisée anéantissent la liberté d’expression, légitiment l’oppression des femmes et stigmatisent les démocraties occidentales .. Le CDH est devenu une machine de guerre idéologique à l’encontre de ses principes fondateurs. Ignorée des grands médias, jour après jour, session après session, résolution après résolution, une rhétorique politique est forgée pour légitimer les passages à l’acte et les violences de demain ».

                              Symptôme d’une psychose paranoïaque ou monument de la démonologie occidentale : on hésite sur le diagnostic. La seule certitude, c’est que ce réquisitoire contre des forfaits inexistants témoigne d’une inventivité hors du commun. Le conseil des droits de l’homme de l’ONU voudrait « anéantir la liberté d’expression » ? On se demande bien pourquoi et comment. Mais nos interrogations demeurent sans réponse. Nos polémistes annoncent « la mise à mort de l’universalité des droits » par l’ONU elle-même, mais cette mort annoncée reste nimbée de mystère. Aucune citation des résolutions du CDH ne vient étayer cette accusation, et les détracteurs de l’ONU condamnent ses idées supposées avec une violence inversement proportionnelle aux preuves de ce qu’ils avancent. Visiblement, ils préfèrent parler à sa place en procédant directement au commentaire de ce qu’elle est censée avoir dit.

                              En guise de citations, on doit alors se contenter des propos résumés au style indirect, sans guillemets, qu’aurait tenus M. Doudou Diène, rapporteur spécial sur le racisme, la discrimination raciale et la xénophobie auprès de l’ONU. L’intellectuel sénégalais aurait ainsi déclaré qu’« énoncer une critique contre le port de la burqa constitue une agression raciste, que la laïcité est ancrée dans une culture esclavagiste et colonialiste, et que la loi française contre le port des signes religieux à l’école participe du racisme antimusulman ». Seul problème : ces citations sont introuvables. Si chacun de ces énoncés soulève évidemment des objections, encore faut-il qu’il ait été formulé. Une polémique grossière sur des citations qui n’en sont pas : le procédé condamne ses auteurs.

                              Au demeurant, les seules citations que les idéologues publiés par « Le Monde » auraient dû produire à l’appui de leur propre thèse sont celles du CDH lui-même. Mais ils se gardèrent bien de le faire. Livrant leur interprétation tendancieuse en lieu et place de la pensée d’autrui, ils pérorent gravement en prenant leur fantasme pour la réalité : « La confusion est à son comble, affirment-ils, quand est dénoncée comme une attitude raciste toute critique de la religion ». Mais d’où vient cette idée ? Qui l’a émise ? Nul ne le sait. N’importe qui, en revanche, peut vérifier ce qu’a énoncé le CDH sur la question religieuse. Il suffit de consulter les compte-rendus officiels des six sessions réunies depuis sa création en juin 2006.

                              Le 30 mars 2007, le CDH a ainsi adopté une résolution «  sur la lutte contre la diffamation des religions ». Ce texte nuancé insiste sur « le droit de chacun à la liberté d’expression, qui devrait s’exercer de façon responsable et peut donc être soumis à de restrictions, prescrites par la loi et nécessaires pour le respect des droits ou de la réputation d’autrui, la protection de la sécurité nationale, de la santé ou de la morale publiques, et le respect des religions et des convictions ». Sur le plan des principes, ce texte ne diffère guère du droit positif en vigueur dans la plupart des pays, les Etats occidentaux ayant eux aussi entouré l’exercice de la liberté d’expression de certaines limites juridiques. En France, la reconnaissance de la liberté d’expression n’entraîne aucun droit à diffamer son voisin, toute forme d’injure manifestant une discrimination raciale ou religieuse est punie par la loi, et certaines dispositions législatives ont même eu pour effet d’énoncer une vérité officielle sur des faits historiques.

                              Naturellement, la teneur de cette résolution du CDH n’est pas indifférente au contexte politique lié à la « guerre contre le terrorisme » menée tambour battant par Washington. « Le Conseil se déclare préoccupé par les images stéréotypées négatives des religions et par les manifestations d’intolérance et de discrimination en matière de religion ou de conviction. Il se déclare en outre profondément préoccupé par les tentatives visant à associer l’islam avec le terrorisme, la violence et les violations des droits de l’homme. Il note avec une vive inquiétude l’intensification de la campagne de diffamation des religions, et la désignation des minorités musulmanes selon des caractéristiques ethniques et religieuses depuis les événements tragiques du 11 septembre 2001 ».


                              • baska 25 mars 2009 23:34

                                Dernière partie :

                                L’adoption de ce texte s’est heurtée à l’opposition des pays occidentaux, mis en minorité lors du vote final. Aucun d’entre eux n’y a vu, toutefois, le danger mortel pour la civilisation universelle que dénoncent les signataires de notre pamphlet antionusien. Au nom de l’Union européenne, la représentante de l’Allemagne « a fait remarquer que, comme l’a établi le rapport de M. Doudou Diène, la discrimination fondée sur la religion ne concerne pas uniquement l’islam, mais également le judaïsme, le christianisme et des religions et croyances venues d’Asie, ainsi que des personnes sans religion. Elle a également souligné qu’il est problématique de séparer la discrimination fondée sur la religion des autres formes de discrimination. Elle a aussi jugé l’utilisation du concept de diffamation contre-productive, préconisant plutôt un texte axé sur la liberté de religion ou de conviction ».

                                Que ce débat témoigne d’une différence de sensibilité sur les questions religieuses entre pays membres de l’organisation de la conférence islamique (OCI) et pays occidentaux est une évidence. Cela méritait une réflexion sur la sécularisation relative des sociétés concernées et la référence, explicite dans les pays musulmans, à des valeurs religieuses. Mais cette réflexion n’effleura même pas l’esprit de nos intrépides signataires qui, faute d’avoir lu les textes auxquels ils font vaguement allusion, en dénaturent volontairement la signification. Refusant de discuter rationnellement les arguments de l’autre, on préfère le stigmatiser en imaginant une dramaturgie grossière mettant en scène des personnages réels. Ce théâtre de marionnettes, du coup, tient lieu d’argumentaire.

                                C’est ainsi que nos signataires s’en prennent violemment à Mme Louise Arbour, haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU. «  Elle a participé à une conférence à Téhéran consacrée aux droits de l’homme et à la diversité culturelle, dénoncent-ils. Portant le voile, comme la loi de la république islamique l’exige, la haut-commissaire a été le témoin passif de l’énoncé de principes à venir, ainsi résumés : offense aux valeurs religieuses considérée comme raciste. Bien pire, dès le lendemain de cette visite, vingt et un Iraniens, dont plusieurs mineurs, furent pendus en public. C’est en sa présence que le président Ahmadinejad a renouvelé son appel à la destruction d’Israël ».

                                Encore une fois, l’art de l’amalgame intellectuel atteint des sommets. Mêlant tout et son contraire, le texte publié par « Le Monde » mise sur la confuse indignation du lecteur en anesthésiant au passage son jugement critique. Louise Arbour portait le voile à Téhéran, soit. Mais aurait-elle pu, en Israël, organiser une réunion pendant le shabbat ? Les régimes religieux ont des exigences que n’ont pas les autres. On peut le déplorer, mais ils sont chez eux. L’offense à la religion, dans certains pays, est considérée comme une forme de racisme. Faut-il que nous allions les convaincre du contraire, et de quelle manière ? La peine de mort, enfin, est cruellement appliquée en Iran. Mais les aspects odieux du régime de Téhéran ne le résument pas pour autant, et le régime saoudien n’a rien à lui envier. Surtout pas l’amitié des Etats-Unis, où un président texan a été élu sur sa réputation d’exécuteur intraitable des criminels supposés. Sans parler d’Israël, seul Etat au monde dont les snipers abattent des fillettes à la sortie des écoles.

                                Les diatribes iraniennes contre l’Etat hébreu relèvent, elles, d’un affrontement géopolitique dont l’un des principaux paramètres est l’attitude d’Israël lui-même. S’il avait appliqué la peine de mort aux civils palestiniens avec davantage de discernement depuis soixante ans, il n’aurait pas suscité un tel rejet de la part de ses voisins proches ou éloignés. Sous occupation militaire, amputés d’une partie de leur territoire, ou régulièrement bombardés par son aviation, ces derniers ont d’excellentes raisons de le détester. Mais peu importe. Décidés à instruire à charge contre Mme Arbour pour son séjour à Téhéran, nos polémistes incriminent « son silence et sa passivité », qu’elle aurait justifiés par « le respect de la loi iranienne et le souci de ne pas offenser ses hôtes ».

                                « Charbonnier est maître chez soi, commentent-ils. C’est le docteur Goebbels qui utilisait cet argument d’opportunité, à la tribune de la Société des nations en 1933, pour se soustraire à toute critique d’une institution internationale impuissante ». On croit rêver. Car, analogie pour analogie, frappante est la ressemblance entre le Reich qui s’assied sur la SDN en 1933 et l’Etat hébreu qui bafoue le droit international depuis 1967. Comme son lointain prédécesseur, Israël, lui aussi, se « soustrait à toute critique d’une institution internationale impuissante ». Et s’il le fait, c’est pour mieux conquérir « son espace vital, de la mer au Jourdain », selon la belle formule employée par Effi Eitam, ministre d’Ariel Sharon, en 2002.

                                « Les grands crimes politiques ont toujours eu besoin de mots pour se légitimer. La parole annonce le passage à l’acte », philosophent nos signataires. Ils n’ont pas tort : le 29 février, le vice-ministre israélien de la Défense Matan Vilnaï a brandi la menace d’une « shoah » contre les Palestiniens avant de lancer à Gaza la sanglante opération qui fit 110 victimes palestiniennes en une semaine. Quitte à enfreindre un tabou religieux, l’Etat hébreu, manifestement, a franchi un cap sémantique avant de déchaîner sa puissance militaire : il est passé « de la parole à l’acte ».

                                Mais le meilleur a été gardé pour la fin. « Les idéologies totalitaires avaient remplacé les religions. Leurs crimes, les promesses non tenues d’avenir radieux ont ouvert grande la porte au retour de Dieu en politique. Le 11 septembre 2001, quelques jours après la fin de la conférence de Durban, c’est bien au nom de Dieu que le plus grand crime terroriste de l’histoire fut commis ». Lier dans une même trame le 11 septembre 2001 et les résolutions du CDH, il fallait oser. Il est vrai que nous avons affaire à des spécialistes.

                                « Retour de Dieu en politique », disent-ils. Nos intellectuels savent de quoi ils parlent : Israël n’est-il pas l’Etat confessionnel par excellence ? « Si la revendication d’un coin de terre est légitime, affirmait Theodor Herzl, alors tous les peuples qui croient en la Bible se doivent de reconnaître le droit des juifs ». Bibliquement établie, la légitimité d’un Etat juif en Palestine va de soi : le texte sacré tient lieu de titre de propriété. Pour les sionistes religieux, le retour des juifs en Eretz Israël est inscrit dans le récit de l’Alliance lui-même. Prendre possession de la terre que Dieu a donnée aux juifs fait partie du plan divin, et ce serait le contrarier que de renoncer à cette offrande.

                                Du coup, aucun compromis n’est possible avec les Arabes. En 1947, le grand rabbin de Palestine martelait le statut théologique du futur Etat juif : « C’est notre forte conviction que personne, ni individu, ni pouvoir institué, n’a le droit d’altérer le statut de la Palestine qui a été établi par droit divin ». Chef du parti national-religieux, le général Effi Eitam expliquait à son tour en 2002 : «  Nous sommes seuls au monde à entretenir un dialogue avec Dieu en tant que peuple. Un Etat réellement juif aura pour fondement le territoire, de la mer au Jourdain, qui constitue l’espace vital du peuple juif ». Au moins, c’est limpide.

                                Rien d’étonnant, par conséquent, à ce que le lobby pro-israélien exècre l’ONU : son appétence pour le droit international est inversement proportionnelle à son engouement pour le droit divin. Il est vrai que l’un est infiniment plus favorable au Grand Israël que l’autre. Percuter les résolutions de l’ONU avec la Thora relève de l’exploit intellectuel et du prodige politique : Israël l’a fait. Pour nos signataires, « c’est au nom de Dieu que le plus grand crime terroriste de l’histoire fut commis ». Ce n’est pas tout à fait faux, à condition d’inclure dans l’analyse l’Etat hébreu, cet artefact colonial bâti au forceps sur les ruines de la Palestine au nom de la Bible et de la Shoah.

                                A propos de terrorisme, l’Etat d’Israël, qui plus est, peut se targuer d’un palmarès hors compétition. Les odieux attentats du 11 septembre 2001 ont fait dix fois moins de victimes que le siège de Beyrouh par Tsahal en 1982. Ses admirateurs occidentaux doivent certainement s’extasier sur les prouesses d’une armée capable de tuer aussi aisément des enfants avec des missiles. Ils doivent aussi se confondre d’admiration devant les geôles israéliennes, où grâce à la loi religieuse, on s’interrompt de torturer durant le shabbat. L’Etat hébreu mérite bien ce concert de louanges que les intellectuels organiques lui décernent à longueur de colonnes. Et quelle outrecuidance, de la part de l’ONU, de vouloir fourrer son nez sale dans les affaires intérieures israéliennes !

                                A l’instar des pires calomnies, les accusations publiées dans « Le Monde » du 27 février se sont répandues sur la toile. Elles suscitent sur certains blogs des commentaires haineux que l’on ose à peine citer. M. Doudou Diène y est qualifié de «  défenseur de la secte du pédophile fou et des adorateurs du caillou ». On y lit que « depuis les invasions musulmanes le croissant fertile est devenu le croissant stérile, et la civilisation a émigré en Occident ». Sur l’ONU, un internaute déchaîné résume à sa façon l’article publié par « Le Monde » : « l’ONU, c’est un ramassis de la racaille islamiste et tiers-mondiste ». Qu’attend-on pour supprimer l’ONU ? Ce sera encore plus simple. Islamophobie déclarée, haine du monde arabe, stupéfiante arrogance occidentale, tout y est. Opération réussie, mesdames et messieurs les intellectuels organiques.


                                • philbrasov 26 mars 2009 08:13

                                  a parlé ....

                                  je rappelerais quelques chiffres :
                                  israél est probablement le seul pays au MONDE , ou la religion dominante est la MOINS REPRESENTE......

                                  76% de juifs, 20 % de musulmans, et le reste CHRETIEN.....

                                  Un pays se développe d’abord sur une culture commune, souvent liée à sa religion.....

                                  Je rappelerais que contrairement à ce que dit cet idiot utile, que les sionistes, sont avant tout ATHES....

                                  Les partis religieux en Israél, ne représentent que qq députés. Si chaque gouvernement israélien, est obligé de s’associé à certains partis religieux, c’est UNIQUEMENT du fait du mode éléctoral....
                                  Alors tte longue diatribe de ce monsieur pour nous expliquer que le fondement d’Israél est la religion, c’est nous expliquer que la France est JUDEO CHRETIENNE, ou que l’Allemagne est chretienne démocrate.
                                  ou que la SAINTE Russie est Orthodoxe.
                                  ET ALORS..
                                  mais la n’est pas le débat.......

                                  Il est beaucoup plus sournois......... ce débat de DURAN II,
                                  car reconnaitre, que la religion fait parti des droits humains, que la religion, toutes les religions ne peuvent être attaquées en tant que telles, et que la croyance de chacun doit être protégée au nom des droits de l’homme, part d’un principe ANGELIQUE.....et faux.

                                  CAR :
                                  l’ISlam, n’est pas qu’ une religion.....L’Islam, est un système POLITIQUE, ou la charia, regit la vie sociale, juridique et économique de la oumma.
                                  faire admettre que ’islam, est au même titre que les religions chretienne, juive, ou boudhiste, fait parti des droits universels, de l’homme.... c’est admettre que la charia, est un droit universel de l’homme.
                                  c’est admettre, l’inegalité, homme femme, c’est admettre les chatiments corporels, c’est admettre le mensonge ( takkya) c’est admettre la burka, c’est admettre le djihad, c’est admettre qu’il n’y a qu’un seul dieu allah, c’est nier, la science, c’est nier la litterature, c’est nier la relativité, c’est nier l’autre.

                                  et pour finir je vous conseille de lire ce que disait le roi perse YAZD GERD III, à Monsieur OMAR, fils de KHATTAB, calife des arabes, après la bataille perdue de Tisfoun

                                  Dans ta lettre, tu nous a invité à nous plier à ton Dieu que tu nommes « ALLAH-EAKBAR » et à cause de ton inconscience et ta pensée de bédouin, tu ne nous connais pas, tu ne sais pas qui nous sommes et qui nous prions et tu nous demandes de prier ton « ALLAH-E-AKBAR » !!

                                  Très étonnant que tu gouvernes au nom du calife des arabes mais tu es ignorant comme un simple bédouin. Bonhomme, je t’informe que nous, les Perses, depuis plusieurs milliers d’années, dans nos pays de culture, d’art et de civilisations, nous sommes monothéistes et nous prions le Grand Dieu (et non le plus grand Allah =« ALLAH-E-AKBAR »). Cinq fois par jour, nous prions pour notre Dieu.

                                  Quand nous avons fondé les principes de la bonne pensée, bonne parole, bonne pratique, nous l’avons élargit dans le monde pour une vie meilleure, pour l’amour et l’amitié, toi et tes amis vous vous promeniez dans le désert et mangiez des serpents et des crocodiles et enterriez vivants vos innocentes filles.

                                  Vous, qui n’avez pas de respect et aucune valeur pour les créatures de Dieu. Avec une haine incroyable, tous les jours vous égorgez et nuisez aux femmes, tuez vos filles, attaquez les caravanes et volez les épouses mariées ou non.

                                  Comment voulez-vous nous faire plier à vous alors que nous détestons tous ces actes barbares ? et comment voulez-vous nous donner les cours du monothéisme ?

                                  Tu me dis que nous prions pour le feu et tu nous incites à devenir monothéiste !!

                                  Comment se fait-il que tu ne saches pas que nous ne prions pas pour le feu ?

                                  Mais les Perses voient Dieu dans la lumière et dans les flammes scintillantes ainsi que dans la chaleur du soleil qui donne la vie et dans le feu, la chaleur active de notre âme et de notre esprit et nous rapproche l’un à l’autre et nous apprend à aimer les gens et à être gentil, aimable et au service du peuple et vouloir le bien et le bonheur pour l’humanité avec une bonne pensée, une bonne parole et une bonne pratique.

                                  Notre Dieu à nous se nomme Ahooramazda le Grand et non le plus Grand !??

                                  Vous avez appelez votre idole Allah le Plus Grand et en son nom, vous tuez les gens et vous n’amenez au peuple que le malheur et la tristesse.

                                  Notre Dieu nous apprend à être amoureux des autres, tolérants, conscients et d’apporter notre aide à ceux qui ont des problèmes dans leur vie. Je te pose la question suivante : Qui est le malfaiteur, votre Allah qui ordonne de tuer, piller et détruire ou,vous, qui commettez tout cela en son nom ou peut-être les deux ?!

                                  Vous venez du coeur du désert sec,violent et accablant et vous avez passé toute votre vie à faire la guerre, vous avez cultivé la haine contre les autres et vous avez deux mois de vacance tous les ans pour ne pas faire la guerre.

                                  Et vous voulez donner des cours de la connaissance de Dieu par l’épée et la force, le pillage et les attaques, aux peuples civilisés qui ont exporté les sciences et les civilisations via d’autres pays, l’art, la culture et la science sont leurs seules armes utiles.

                                  Et vous, au nom de votre Allah le Plus Grand, vous n’apprenez à vos soldats de l’Islam que les pillages, les destructions, les massacres et en plus vous demandez aux autres d’accepter cette pensée ?!!

                                  Malheureusement notre grand malheur et la tristesse d’aujourd’hui est que leur armée puissante qui obéissait à Ahooramazda a perdu face aux Arabes qui prient Allah le Plus Grand et notre peuple grâce à la force de vos épées doit accepter votre Dieu et doit faire ses prières cinq fois par jour en arabe, une langue qu’il ne connaît pas mais c’est la seule langue qu’Allah connaît.

                                  Je vous conseille de retourner dans vos déserts secs et accablants infestés de crocodiles et n’envoyez pas une poignée de gens violents, impitoyables, haineux, comme des animaux fous de notre richesse pour tuer les innocents et voler leurs biens, leurs femmes et leurs filles au nom de votre Allah le Plus Grand.

                                  Les Perses sont des individus accueillants, aimables, humanistes et sachant pardonner. Ils n’ont diffusés dans le monde que de l’amour, l’amitié, la beauté et la science alors ils vous pardonneront vous et vos soldats si vous retournez dans vos déserts et restez avec votre Allah le Plus Grand et que vous ne vous approchiez plus de nos villes.

                                  Vos pensées sont dangereuses et vos attitudes destructrices.

                                  Signée YAZD GERD III

                                  Roi des Rois perses

                                  bonne journée


                                • baska 26 mars 2009 10:18

                                  T’es à côté de la plaque mec, toujours et encore l’art de la diversion ! Une lettre datant de plus de mille ans d’un roi perse, réveille-toi la Perse s’appelle aujourd’hui IRAN et c’est une nation musulmane.
                                  Sache que l’idiot sioniste de service c’est toi !


                                  • Pierre Régnier Pierre Régnier 26 mars 2009 12:17

                                    @ Eric Kaminski

                                    Vous oubliez de dire qu’à plusieurs reprises, depuis Durban I, la Commission dite « des Droits de l’homme » de l’ONU a ADOPTÉ la grosse tricherie qui consiste à interdire la critique des religions en l’assimilant à de la « diffamation ». Vous oubliez de dire aussi que des chefs d’États européens, tels que Nicolas Sarkozy, se sont eux-mêmes INSTALLÉS dans cette tricherie. C’est ce double oubli qui vous fait croire qu’en matière de défense réelle des droits de la personne humaine l’ONU constitue encore un « formidable forum ».

                                    Le choix pour faire réellement progresser les droits humains n’est pas comme vous le dites entre la guerre et le repli sur soi. Dans un texte publié le 11 mars par Médias Libres j’ai tenté de faire comprendre qu’il y a une bien meilleure troisième voie : FAIRE VIVRE, avant, pendant et après la conférence de Genève, ce qu’on veut y mettre à mort. Titre de l’article : « Durban 2 : la meilleure manière d’éviter le pire ». C’est ici :

                                    http://www.mediaslibres.com/tribune/post/2009/03/11/Durban-II-la-meilleure-maniere-d-eviter-le-pire

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Eric Kaminski


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