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Fémicide : meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme

Fémicide ou féminicide, ne cherchez pas ces termes dans votre encyclopédie française, ils n’y figurent pas. Voilà des mots qui mériteraient pourtant d’y avoir une place, car ils évoquent des actes qui ont existé et qui continuent de se produire de nos jours.

La définition la plus précise du fémicide, vient de Diana Russell, écrivain et activiste sud-africaine qui a beaucoup écrit à ce sujet. D’après elle, le fémicide est le meurtre d’une femme parce qu’elle est une femme.

Des centaines de milliers de femmes sont encore victimes chaque année de fémicide, qu’il s’agisse de crimes d’honneur, de violence conjugale ou d’assassinats à une échelle plus conséquente. Nous vous proposons un rapide état des lieux des régions du monde les plus touchées par ces meurtres.

En Amérique Latine, les cas les plus célèbres

Depuis 1993, environ mille femmes ont été enlevées, violées, mutilées et tuées à Ciudad Juárez, ville du nord du Mexique, proche de la frontière des Etats-Unis. Leurs corps ont été retrouvés nus dans la rue ou dans le désert. La majorité de ces meurtres reste encore non élucidée et les autorités mexicaines sont incapables de fournir une explication à cette tragédie. Dix-huit suspects ont été mis derrière les barreaux, pourtant, les crimes continuent.

Cette ville est le bastion d’un des plus importants cartels de la drogue en Amérique Latine, elle détient le record de la criminalité au Mexique. En 2009, une ONG mexicaine l’a qualifiée de ville la plus dangereuse du monde avec 130 meurtres pour 100 000 habitants.

Dans cette zone de non-droit, les criminels peuvent agir en toute impunité et exercer sans limite leur domination des femmes. Ils les enlèvent et leurs font subir les pires supplices avant de les tuer. Certaines victimes ont enduré des tortures si atroces qu’il fut impossible d’identifier leur cadavre.

2010 fut l’année d’un triste record pour cette ville, avec 306 femmes assassinées. L’année 2011 commence dans une sinistre continuité. Durant les cinq premiers jours de janvier, cinq femmes ont été violées, torturées et assassinées à Ciudad Juárez.

On estime qu’environ 5 000 femmes ont été assassinées dans l’état du Guatemala ces dix dernières années. Ces crimes présentent les mêmes caractéristiques que ceux de Ciudad Juárez et leurs responsables jouissent de la même impunité. Des gangs très puissants sévissent au Guatemala et leurs membres sont les principaux suspects de ces crimes.

Les femmes guatémaltèques vivent dans la crainte d’être la prochaine victime de ces assassins. Une peur accentuée par le manque d’intérêt des forces de l’ordre. Selon Norma Cruz, fondatrice de l’association Sobrevivientes, la justice ne prend pas la peine d’enquêter si une femme assassinée avait un piercing, un tatouage ou portait du vernis à ongle, car elle est alors considérée comme une prostituée et le dossier est classé.

En dehors des gangs, dans un pays où les violences domestiques sont courantes et faiblement punies, la principale menace de ces femmes peut être leur conjoint.

Les violences envers les femmes au Guatemala ne sont pas un phénomène nouveau, elles sont gravées dans l’histoire du pays. Durant les trente-six années de guerre civile, les militaires ont torturé, violé et tué celles qu’ils considéraient comme des « fournisseuses de futurs guérilleros ». Quinze ans après la fin de ce conflit, ces pratiques laissent encore des traces.

Au Canada, crimes sexistes et racistes

Depuis les années 1980, plus de 600 femmes autochtones ont disparu au Canada, plus particulièrement à l’ouest du pays. Les cadavres de certaines d’entre elles ont été retrouvés, certains portant des traces de viol et autres sévices. La plupart de ces meurtres et disparitions n’ont toujours pas été élucidés.

Dans un rapport de 2004, Amnesty International soulignait que les jeunes femmes indigènes avaient cinq fois plus de risques que les autres femmes de mourir des suites de violences. Les femmes autochtones représentent 3% de la population canadienne et 10% des victimes de meurtres. Seule la moitié de ces crimes sont résolus, quand le taux de résolution est de 84% au Canada.

Les agressions envers les Autochtones ne sont pas récentes, pourtant, les autorités canadiennes ont peu agi pour les prévenir. Certains hommes considèrent les femmes indigènes comme des êtres inférieurs et ils considèrent que leur vie vaut peu.

Le gouvernement du Canada a récemment investi 10 millions de dollars pour tenter de régler ces disparitions et meurtres, mais cette mesure laisse plutôt sceptique. La Vancouver Rape Relief & Women's Shelter, une association féminine qui s'occupe de femmes battues, estime qu'il vaudrait mieux s'occuper des problèmes d'inégalité entre les hommes et les femmes et entre les Autochtones et le reste de la population canadienne, plutôt que de donner de l'argent à la police.

En Asie, tuées avant leur naissance

En Chine, la politique de l’enfant unique en place depuis plus de trente ans a poussé des millions de parents à se débarrasser de leur fille, que ce soit en la supprimant avant ou après sa naissance, ou en l’abandonnant.

En effet, les familles préfèrent avoir un fils, car c’est lui qui transmettra le nom et le patrimoine de ses parents. De plus, c’est lui qui s’occupera d’eux durant leurs vieux jours. Ainsi, on comprend l’ampleur des infanticides de petites filles depuis la mise en place de la politique de l’enfant unique.

Conséquence de ces actes, le ratio filles-garçon est fortement déséquilibré. Le ratio naturel à la naissance est de 950 filles pour 1000 garçons. En Chine, il y a 832 filles pour 1000 garçons. Le gouvernement chinois a annoncé que 24 millions d'hommes obligés au célibat dans 10 ans.

Cette situation est d’autant plus catastrophique pour le genre féminin, qu’elle entraine une augmentation du trafic de femmes, forcées à se prostituer ou à se marier.

Mais les choses ne sont pas prêtes de changer, récemment les dirigeants chinois ont déclaré que la politique de l’enfant unique resterait inchangée au moins jusqu’en 2015.

En Inde, depuis 1994, il est interdit de pratiquer des échographies dans le but de connaître le sexe de l’enfant. Cependant, malgré la loi, on estime qu’entre six et dix millions de fœtus féminins ont été victimes d’avortement ces vingt dernières années. En Inde, le ratio à la naissance est de 927 filles pour 1000 garçons. Dans certains villages, ce taux chute à moins de 500 filles pour 1000 garçons.

Pas de politique de l’enfant unique en Inde, pourtant, les parents préfèrent donner naissance à un fils. La principale raison se trouve dans les traditions, une fille doit nécessairement présenter une dot pour se marier et les parents préfèrent se passer d’un tel « fardeau » financier. Des publicités par le passé vantaient les mérites de l’avortement en affichant : « Dépensez un peu maintenant pour économiser à l’avenir ».

L’Unicef a souligné dans un rapport que “le déclin alarmant du ratio garçons-filles en Inde aura pour conséquence l’augmentation des mariages précoces chez les petites filles ». Les conséquences des mariages précoces sont les suivantes : sortie précoce du système scolaire, grossesse précoce et risque de mortalité maternelle accrue.

L’Asie est le seul continent où il y a plus d’hommes que de femmes.

En RDC, femmes mortes-vivantes

Souvent, le terme fémicide est employé pour décrire la situation des femmes en République Démocratique du Congo. Les faits constatés en RDC ne correspondent pas exactement à la définition du fémicide puisque les victimes sont laissées en vie, mais peut-on réellement dire qu’une femme reste vivante après avoir subi les pires horreurs ?

Nous avons déjà abordé le sujet des femmes en RDC où le viol est utilisé comme arme de guerre. Des agressions insoutenables que les milices commettent en public ou sous le regard des enfants. Des hommes qui détruisent le corps de ces femmes en tirant des coups de feu ou en plantant des couteaux dans leur vagin. Des violeurs souvent porteurs du sida ou d’autres maladies qui condamnent leur victime. Les vies de ces femmes sont brisées après de telles agressions.

Selon un responsable des Nations Unies, les armées utilisent ce procédé car le viol en masse permet de terroriser les populations, de leur faire comprendre que l’armée a pris le pouvoir, sans pour autant exposer les soldats dans des combats qui seraient meurtriers. Il est moins risqué de terroriser les civils du camp adverse que de se battre contre ses soldats. L’autre explication de cette stratégie est que les viols en masse attirent moins l’attention de la communauté internationale que les massacres de civils. Ainsi, on arrive à une guerre qui détruit des femmes et des villages entiers en silence.

Une liste non exhaustive

Evidemment, l’état des lieux que nous venons de faire ne traite que des cas les plus conséquents de fémicides, mais il convient de se rappeler que dans tous les pays du monde, des femmes meurent parce qu’elles sont femmes.

Pourquoi les femmes sont-elles la cible d’autant de violences ? Parce que, pour leurs agresseurs, elles sont inférieures, elles valent moins qu’un homme. Nos sociétés, fondées sur le patriarcat, sont encore plus ou moins imprégnées de ces idées.


Photo : Ciudad Juarez, galerie Flickr Steev Hise. 


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23 réactions à cet article    


  • cathy30 cathy30 13 janvier 2011 10:50

    Flammedumonde
    Je ne pense pas que les sociétés fondées sur le matriarcat seront plus indulgentes.

    Pour que les femmes soient protégées il faut une société de droit, avec une économie saine dans le pays. Car évidemment là ou règne le non droit et la misère, ce sont les plus faibles physiquement qui vont trinquer, puisque l’on est que sur des rapports de force. Donc les vieillards et les enfants vont trinquer aussi, je ne vous parle même pas des malades ou des handicapés.


    • FRIDA FRIDA 13 janvier 2011 11:15

      Cathy30

      Je ne vois pas les choses comme vous.
      Les plus faubles sont les premiers touchés en cas de désordre. Mais n’oublions pas que la femme porte en elle une fonction suplémentaire, celle de jouer sexuel, et dans certaines culture elle est aussi porteuse d’images stéréotipes, elle est considérée comme une nature malfaisante et il faut la combattre ou la dominier. Cette domination se manifeste soit par la violence physique et sexuelle soit dans un cadre social et juridique injuste (et souvent les deux violences vont de paire)


    • Sachant Sachant 13 janvier 2011 11:58

      « Donc les vieillards et les enfants vont trinquer aussi, je ne vous parle même pas des malades ou des handicapés »


      Pourtant, les femmes ont droit à un « traitement de faveur » car elles en patissent
      Même ni enfants ni vieillardes ni malades ni handicapées

      Elles « bénéficient » aussi de la compulsion de répétition
      En étant attaquées psychologiquement et socialement, en plus
      Par des femmes plus mures qui ont elle-mêmes eu à souffrir de la situation

      Les femmes, moitié objective de l’humanité sont traitées comme l’on traite les minorités
      (Hélas, pour tout le monde, bien sur)
      Il y a donc bien là quelque chose de particulier qui mérite d’être relevé et exposé


    • cathy30 cathy30 13 janvier 2011 12:46

      bonjour Frida et sachant
      vous parlez peut être d’une espèce de malédiction sur la femme ?


    • Sachant Sachant 13 janvier 2011 16:49

      Injustice, pas malédiction.


      Mais je ne doute pas que cette saloperie de génèse ai pu instiller
      Dans l’esprit de personnes fragiles
      L’image mentale selon laquelle

      La côte d’Adam
      A qui l’on doit l’explusion d’un paradis
      A cause de sa désobéissance
      Elle même due à sa soumission au malin

      Est maudite, en effet


      Pour ma part, je préfère laisser le surnaturel et le fantastique aux fictions de divertissement


    • FRIDA FRIDA 13 janvier 2011 11:06

      Merci pour cet article concis et qui explique bien la situation des femmes dans le monde. La violence pendant la guerre ou des conflits sociaux génèrent indéniabement de la violence gratuite ou calculée contre toute la population civile, et les membres les plus exposés sont les femmes et les enfants.
      Mais, ce qui est cynique dans la violence que subissent les femmes, c’est celles se trouvant dans des pays qui ne vivent pas de conflits armés (l’Inde est une grande démocratie et elle brille etc). Mais la corruption et une mentalité expréssement contre la nature de la femme rend celle-ci aussi vulnérable que pendant un conflit armé. L’exemple des pays cités (Inde et Mexique entre autres), montre à quel point le sort de la femme n’est pas une priorité ou d’une importance quelconque dans la politique.



      • Zanini 13 janvier 2011 15:21

        "Depuis 1993, environ mille femmes ont été enlevées, violées, mutilées et tuées à Ciudad Juárez, ville du nord du Mexique, proche de la frontière des Etats-Unis. Leurs corps ont été retrouvés nus dans la rue ou dans le désert. La majorité de ces meurtres reste encore non élucidée et les autorités mexicaines sont incapables de fournir une explication à cette tragédie. Dix-huit suspects ont été mis derrière les barreaux, pourtant, les crimes continuent."

        Les sources Mexicaines et Américaine parle de 600 femmes depuis 1994 , cependant il y a peu près de 1400 meurtres par an à Juarez, donc + ou - 22400 depuis 1994 , dont la plupart ont aussi été torturé, se concentrer uniquement sur les victimes féminines qui représente moins de 3% de tous les meurtres c’est pas discriminatoire peut être ? Il y a donc des victimes plus importante que d’autres pour vous ou alors c’est de la désinformation par omission...
         


        • cathy30 cathy30 13 janvier 2011 15:55

          Zanini,
          je suis tout à fait en accord avec vous. Une société violente va obligatoirement faire des ravages dans tous les strates de la population. cet article est pour moi très orienté et je ne comprends pas ce silence du côté du meurtres des hommes.


        • FRIDA FRIDA 13 janvier 2011 16:50

          Cathy30

          L’article n’est pas orienté, il est ouvertement pour soulever la malédiction de la violence contre les femmes. Et ce n’est pas pour autant qu’il prone le matriarcat !!!

          Nous parlons de faits, bien réels sur l’echelle de la planète et vous, vous discutez dans l’abstrait et vous parlez de cas marginaux de violences contre les hommes.
          Si une relation sado-maso entre un homme et une femme consentants existe, ce n’est pas pour autant qu’il faille l’instituer à l’échelle de l’humanité comme quelque chose d’unanime. Les pulsions sexuelles et les délires paranoïaques existent, mais de là à les considérer comme normaux, laisse perplexe. C’est pendant les périodes d’insécurité ou de corruption où l’impunité des hommes violents et déviants trouve son expréssion la plus aboutie. 
          il existe des femmes batues et humiliées par leur compagnon, mais elles pensent sincèrement qu’elles le protègent et que sans elles, il serait perdu, le malheureux. Je n’essaye pas de comprendre ces phénomènes, cela dépasse mes compétences.
          Par contre, ceux que vous plaignez comme victimes de la guerre et la violence due aux conflits armées, font subir des atrocités aux femmes uniquement parce qu’elles sont femmes, la femme fait face à la violence des hommes du camp ennemi comme de ceux de son propre camps.
          La femme esclave subit la violence de son maître et celle de autres hommes esclaves, la pauvre également, subit la violence de sa situation économique comme son partenaire de pauvreté, mais en plus la violence de celui-ci. Et je peux continer ainsi.
          Oui les femmes sont violentes, mais elles le sont pour beaucoup par endoctrinement et/ou mauvaise éducation (dans un milieux violent). Les femmes sont généralement assignées comme gardiennes des traditions, et elles sont valorisées ainsi, elles exercent avant l’homme la violence envers les fillettes, qu’elles soient violences physiques comme l’excision et autres mutilations, ou violences non visibles comme la sous alimentation, la non scolarisation etc.


        • cathy30 cathy30 13 janvier 2011 18:02

          frida
          je n’ai pas dit que l’article prônait le matriarcat, mais dans une société matriarcale, le problème se posait également contre les femmes.
          Je ne nie pas la violence faites aux femmes non plus, mais une société est aussi un ensemble, et que nous ne pouvons pas dissocier cette ensemble. Ce qui m’ennuie un peu en ce moment c’est que l’on sépare tous ces éléments, et cela donne une mauvaise vue pour en faire une synthèse correcte. Ce que je déplore c’est que la presse nous donne toujours que des éléments séparés pour brouiller l’information et nous empêche de voir une vue d’ensemble sur le monde et d’en faire une analyse saine. Merci tout de même pour votre réponse, bonne soirée à vous.


        • FRIDA FRIDA 13 janvier 2011 19:05

          Cathy30

          Le matriarcat n’est qu’une vue de l’esprit, une construction mythologique savante. La seule chose dont on peut parler ce sont des sociétés (rare au demeurant) où la femme a une position plus ou moins égale à l’homme et ne subit pas une situation d’infériorité institutionnelle ou par l’effet de la tradition, d’après les observations de certains ethnologues et anthropologues. Les Amazones n’est qu’un mythe qui est transformé selon les époques et les lieux pour exprimer la méfiance, la peur que la société manifeste vis à vis de la femme. Même la psychologie a laissé ses empreintes, avec les thèses de femmes castratrices, ()et autres clichés comme l’héstérie ) le pendant de « femmes vamp ». La liste est longue. Quand il s’agit des hommes, il n’y a pas de généralisation.
          Que pouvons-nous faire contre les croyances ???
          Je vous cite l’exemple des sorcières au Moyen Age ( mais sur une période qui va du XVe s au XVIIe s). C’est un fait. Il est évident qu’autant d’hommes que de femmes ont subit l’inquisition et les tribunaux religieux, le phénomène de s’attaquer aux sorcières est essentiellement orienté contre des femmes. A-t-on déjà vu un sorcier sur un balai ?? Chez les schtroumpfs ok.
          Après, si vous voulez que l’on parle d’autres phénomènes de violence auxquels sont confrontées les hommes pourquoi pas. Mais dire que l’on segmente la société parce que l’on parle des femmes est injuste et un déni de la réalité. La femme est par essence incapable de s’extraire de la société, elle en fait partie puisque elle fait partie de tous les corps et c’est ce qui rend sa protection mal aisée. Comment comparer le sort d’une caissière avec celle d’un bourgeoise ?? que peut-il y avoir entre une catholique pratiquante et une musulmane pratiquante ??? elles ont la féminité d’abord pour elles mais chacune est dans un monde. Ceci est moins vrai pour les hommes, l’homme n’est pas défini par son essence mais par son appartenance à une idéologie, à une patrie etc. la femme suit l’homme, ce qui n’est pas le cas de l’homme.

          Anty
          Vous mélangez les choses comme d’habitude. Vous avez l’entier droit d’être contre l’avortement. Ce n’est pas là le problème.

          Une femme qui se fait avorter, par choix ou autre, ne cherche pas à connaître le sexe de l’enfant auparavant. Au contraire de ce qui se pratique en Inde et en Chine. Vous avez trouvé là l’occasion de cracher votre venin comme à chaque fois où il est question de vouloir crier à l’injustice faite aux femmes. Heureusement, vous ne sévissez que devant un écran d’ordi et votre arme est le clavier, j’évite de vous imaginer les mains libres et en tout impunité, si les circonstances vous donnaient l’occasion, vous allez traduire votre haine irrationnelle des femmes en actes monstrueux.


        • anty 13 janvier 2011 19:16

          Aux E-U les lesbiennes ont proclamés il y a deux ans qu’elles feront des avortements sélectifs en faveur des filles....

          Rien ne dit que les femmes occidentales ne font pas elles aussi un choix en faveur d’un tel ou autre sexe .Chez nous, c’est plus facile que dans un pays du tier monde.

          De toute manière l’avortement reste une manière de tuer l’enfant en plein développement....


        • FRIDA FRIDA 13 janvier 2011 19:34

          Anty
          Que représentent les lesbiennes dans les EUA ou dans le monde occidental. Vous avez un pourcentage ?? Ont-elles un moyen d’imposer leur diktat ou leur déclaration ?? Ont-elles une influence sur la société ou les femmes ?? Que Nenni et heureusement, au contraire de certains religieux qui ont imposé des lois d’un certain âge.
          Vous noyez le poisson tout simplement, faute d’argument vous me sortez des choses qui n’ont aucun sens ; comme si les femmes attendaient les déclarations des lesbiennes commes certains attendent le messie. Vous êtes un troll, vous polluez le débat et ce n’est pas nouveau.


        • Alice 13 janvier 2011 15:35

          Vous avez lu le livre « Quand les femmes auront disparu », de Bénédicte Manier ? Il parle justement de l’élimination des filles en Asie, c’est une enquête qui se lit très bien, qui explique les raisons de ce rejet des filles, justement. Je l’ai lu l’an dernier et vraiment, je le conseile....


          • anty 13 janvier 2011 18:13

            Les sociétés indienne ou chinoises choisissent le sexe de leur enfant à l’état d’embryon donc par avortement.
            Un choix que font aussi les femmes occidentales quand elles veulent pas avoir d’enfants...
            Pour moi dans le deux cas il s’agit d’un meurtre accepté par les différentes sociétés...
            Pour certaines féministes dans le premier cas il s’agit d’un meurtre et dans les second cas il s’agit d’un choix libre d’une femme

            Qu’on m’explique la logique un tel raisonnement ????


            • anty 13 janvier 2011 18:35

              d’un tel raisonnement....


            • anty 13 janvier 2011 18:31

              dans tous les pays du monde, des femmes meurent parce qu’elles sont femmes.

              Une affirmation gratuite et qui ne tient pas compte de toutes les autres réalités

              Pendant la seconde guerre mondiale les juifs (hommes ,femmes enfants) étaient tués parce que juifs.
              Pendant la guerre en Bosnie les serbes tuaient les hommes musulmans,les russes tuaient également les hommes pendant la guerre de tchétchénie .
              Dans les deux cas pour éliminer un danger potentiel.

              Au Rwanda on tuait également les tutessis de tous les sexes parce que tutssis

              Et d’une manière générale ce sont les hommes qui sont surtout victimes lors des conflits
              militaires....

              Après le deuxième guerre mondiale on comptait en Urss 120 femmes pour 100 hommes d’après certains historiens


              • anty 13 janvier 2011 19:57

                Il ne viendrai pas à l’idée de défendre exclusivement les hommes victimes des mauvais traitement des femmes morales ou physiques

                Pourquoi
                parce que je pense que ces genres de comportements s’inscrit dans le cadre plus générale des relations inter humaines qu’on ne peut pas changer mais influer.

                Il y a bien des cas des enfants qui martyrisent leurs parents
                Personne n’a eu l’idée d’opposer sous prétexte idéologique les parents et les enfants.

                Dans votre cas vous voudriez opposer hommes et femmes uniquement pour des raisons
                idéologiques....


                • anty 13 janvier 2011 19:58

                  A Frida....


                • FRIDA FRIDA 13 janvier 2011 21:41

                  Anty

                  Vous bottez en touche, où avez-vous lu que l’on oppose les femmes aux hommes ???


                • cathy30 cathy30 13 janvier 2011 20:00

                  bonsoir Frida
                  je ne parle pas des amazones qui ne sont qu’un mythe, comme vous le dîtes, je parle de notre société, aujourd’hui au 21ème siècle, européenne, nous sommes dans une société matriarcale, et cela ne s’arrange pas du tout pour la plupart d’entres nous et même au contraire.
                  Il y a quelques petites sociétés matriarcales en Asie c’est vrai, mais cela donne plus de charges aux femmes qu’autre chose (tout repose sur elles).
                  La France est bien loin du mexique. Le mexique est un pays corrompu, complètement laminé par la drogue, ça tire dans tous les coins près des Etats Unis. Le peut que j’ai vu en tant que touriste était très choquant. La pauvreté, des handicapés dans les rues faisant la manche... Le mexique n’est peut être pas un bon exemple pour parler de fémicide parce que tout le monde en prend plein la tronche sauf les riches ;


                  • moebius 13 janvier 2011 22:21

                     en Chine la lignée familliale se transmet par les garçons. Dans ce pays ou les retraites sont dérisoires ou un seul enfant par couple est autorisé par la loi, c ’est le garçon qui prend en charge la survie de ses parents dans la vieillesse. Dans ce cas précis on luttera facilement contrte le féminicide en pronant un systéme de retraite. Une reforme profonde de la structure archaique et rurale de la société conjuguée avec une politique moderne et social de reduction des naissance se révéle ici etre une véritable catastrophe


                    • bichebüchbuch 26 janvier 2014 06:58

                      On atteint l’homme en passant par la femme.

                      C’est déjà une guerre. Peut-être même LA guerre (après tout, ne fallait-il pas déjà partir sauver Hélène ?).

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