Alors que l’Europe s’écologise, et s’extasie sur HOME, les Indiens d’Amazonie se font massacrer dans l’indifférence générale par « décret Franco-péruvien » ! L’action se joue entre Alan Garcia, président du Perou et l’industriel renommé, François Perrodo, digne héritier de son père, Hubert, fondateur de la compagnie pétrolière PERENCO... C’est pas « HOME » mais plutôt « Massacre à la tronçonneuse »... Une autre différence, c’est que si dans le premier scénario, les images de Yann sont vues du ciel, dans le second, toutes les prises de vue le sont depuis la Terre. Ca donne tout de suite une autre dimension à la réalité du combat écologique...
Le 5 juin dernier, au Pérou, de violents affrontements ont opposé des Indigènes, barrant pacifiquement le passage aux compagnies pétrolières, et les autorités péruviennes qui ont utilisé les grands moyens pour les disperser : artillerie lourde et hélicos contre grimages et lances de chasse. Une trentaine d’indiens et une vingtaine de policiers seraient décédés pendant les violences. Cependant ces chiffres officiels sont contestés par des témoignages locaux, qui rapportent que beaucoup de cadavres d’Indigènes ont été jetés dans le fleuve et les survivants faits prisonniers. Malgré toutes les critiques, le Président Alan Garcia n’en démord pas, il permettra l’exploitation de ces gisements, coûte que coûte !
Document Médiapart :
Tout a commencé lorsque, il y a quelques mois, le gouvernement Péruvien a autorisé, par décret, les compagnies minières étrangères à venir participer légalement à la pollution massive de ce qui reste de l’Amazonie Péruvienne vierge, pour y exploiter ses ressources minières. C’est la découverte récente de plusieurs gisements importants inexploités dans cette zone, qui a dû pousser le président Péruvien, Alan Garcia à légiférer dans la précipitation en ces temps de crises... Mais c’est encore plus probablement, la proposition très alléchante faite à la même époque, par François Perrodo, président de Perenco, d’investir deux milliards de dollars au Pérou, qui a dû être le catalyseur principal d’une telle permission légale décrétée au comble du bonheur présidentiel. Il faut savoir aussi que lorsqu’elle propose ces investissement juteux au Pérou, la compagnie pétrolière franco-britannique récemment associée à l’Américain, Burlington, venait juste de perdre le marché en Equateur, pour cause de "renationalisation" des puits de forage.
Contrairement à ce que pourrait faire croire les dernières visites plus médiatisées de François Perrodo au Président Alan Garcia, les négociations entre Perenco et l’Etat péruvien pour obtenir de nouvelles licences de forage ne datent pas d’hier. En réalité, la compagnie pétrolière convoite l’exploitation de plusieurs gisements prometteurs, et obtient les accords protocolaires pour se faire, dès 2007. Or les lots visés par les projets du pétrolier - des concessions difficiles d’accès par le fleuve Napo ( un affluent important de l’Amazone) - constitueraient un territoire habité par, au moins, deux groupes d’Indiens isolés volontairement, et encore non contactés par d’autres civilisations. La société pétrolière a toujours nié la présence d’habitants dans cette région [*cfr leur propre étude anthropologique] malgré les nombreuses confirmations de leur présence émanant de diverses sources, dont les gouvernements péruvien et équatorien ainsi que des témoignages d’une autre compagnie, Barett Resources, lorsqu’elle était active dans cette région reculée de l’Amazonie.
En mai 2008, des organisations de défense des indigènes avaient d’ailleurs porté plainte contre l’Etat péruvien pour avoir attribué l’exploitation à Perenco, d’une des concessions, le Lot 67, en dépit de la présence de ces populations autochtones. L’association indigène la plus connue, l’AIDESEP, à l’origine de la plainte, exhorta le juge à prendre les mesures d’interdiction des forages dans cette région, et de tout contact avec les tribus présentes. Le jugement rendu fut défavorable aux indigènes. L’AIDESEP fit alors appel à la Commission interaméricaine des droits de l’homme, la plus haute autorité en la matière, où les mêmes doléances furent déposées....Mais le combat était déloyal depuis le début car la compagnie franco-britannique, qui n’en était pas à une entourloupe près, avait racheté, en janvier 2008, la société pétrolifère Barrett Resources (Pérou) LLC qui détenait déjà des licences d’exploitation pétrolière et gazière au Pérou. Barrett devenait Perenco Peru Limited et offrit surtout à son président, F. Perrodo, d’être à la tête d’une réserve estimée à plus de 300 millions de barils, qu’il n’y avait plus qu’à remplir de pétrole péruvien, à raison de 100 000 barils par jour, transporté jusqu’à la côte par des centaines de km de pipelines. Avec les interventions providentielles récentes d’Alan Garcia, c’était carrément Banco pour Perrodo : Le projet d’expansion de la zone de forage, approuvé par le Pérou dès 2007, mis en chantier fin 2008, et protégé par le droit exceptionnel en 2009, débutera donc bien sa production en 2011. C’est ce qui est prévu. Les autochtones n’ont qu’à crever...Ce qu’ils font encore dignement.
En désespoir de cause, l’AIDESEP, lança ainsi, en avril dernier, un appel à protester pacifiquement contre ces décrets. Des barrages s’étendant sur plusieurs centaines de kilomètres, furent érigés par les indiens de plus en plus nombreux au fil des semaines et des mois, décidés à défendre leur territoire en empêchant coûte que coûte, le passage des compagnies minières." Le 4 mai dernier, à l’aube, un vaisseau militaire appartenant aux forces armées péruviennes, accompagnéd’un bateau de la compagnie pétrolière Perenco, a franchi et détruit les barrages défendus par les Indiens du fleuve Napo, faisant peu cas de leurs protestations ou de leurs vies.
Lorsque le président de Perenco, a rencontré le chef d’Etat péruvien, Alan Garcia, au palais présidentiel de Lima, il y a 15 jours, en plein conflit, ce n’était donc pas pour annoncer qu’il "envisageait d’investir" dans la région, comme la presse officielle le relaie, mais bien pour faire le point sur l’avancée des travaux. Soit la construction de 7 plateformes pétrolières, 14 puits et plus de 1200 km de canalisations. Un projet dont les investissements sont actuellement estimés à 1,5 milliard de dollars.
De quoi rendre Alan Garcia insensible aux protestations autochtones et même stimuler ses envies de répression, ce dont il ne s’est pas privé... Mais le 5 juin dernier, il a dépassé les bornes en envoyant ses militaires et ses hélicoptères pour faire taire la révolte à Bagua, une petite ville dans le Nord du pays. Des affrontements particulièrement violents et sanglants entre la police péruvienne et les indigènes ont eu lieu. Ces massacres relatés par des radios locales et une chaîne de télévision nationale ont provoqué une vive émotion chez tous les Péruviens et de nombreuses manifestations de solidarité nationale à la cause amazonienne, ont contribué à répercuter le combat des tribus isolées au-delà des lisières de leur forêt dévastée, polluée et ensanglantée depuis trop longtemps...
Le mépris affiché du gouvernement péruvien pour ceux qu’Alan Garcia décrit comme des "sauvages, des barbares, des ignorants et des citoyens de seconde classe" risque bien de faire sauter le gouvernement et en particulier le premier sur la sellette, son premier ministre, Yehud Simon qui pense toujours, avec la froideur qui sied à son rang et malgré les massacres et le soulèvement national, que, dans les conditions décrites par le Président,"Le gouvernement se devait d’agir pour imposer l’ordre et la discipline"...
D’ailleurs ce gouvernement, un peu indécent, a même décrété un jour de deuil national pour les policiers tués au cours des "opérations de nettoyage", et promulgua dans la foulée une loi exceptionnelle, statuant, légalement et d’une manière non contradictoire, que la présence de Perenco en Amazonie constituait une "nécessité nationale" !
Nécessité justifiée, d’après la logique du même Président par le juste combat contre ce qui n’est qu’une conspiration ciblant la vision progressiste du monde dont son gouvernement veut rayonner jusqu’aux territoire les plus reculés de l’Amazonie :
« C’est une agression minutieusement préparée contre le Pérou, une conspiration qui a interrompu la production et le transport du pétrole et l’acheminement du gaz vers les villes de la côte et pour laquelle il a été dit qu’il s’agissait d’une insurrection et d’un soulèvement ces dernières semaines » (...) Je suis sûr que la population de l’ensemble du Pérou qui dans son immense majorité sait que le pays doit poursuivre sa voie vers le développement, l’emploi et l’investissement, soutiendra les actions contre l’agression subversive et le terrorisme »
Le patron des conspirationnistes, c’est Alberto Pizango, un chef indigène, membre de l’AIDESEP et très actif lors des manifestations récentes et au sein du mouvement de lutte indigène. Connu et repéré, il fit l’objet d’un mandat d’arrêt pour "sédition, conspiration et rébellion". Il se réfugia à l’ambassade du Nicaragua, avant de s’y exiler. C’est de là qu’il s’exprima, il y a quelques jours, pour condamner fermement, cette fois devant la presse internationale, les agissement du gouvernement péruvien qu’il pointe comme le "responsable qui a ordonné ce génocide“...
Et il n’est pas seul à dénoncer les crimes de ce gouvernement...
Stephen Corry, directeur de Survival International, une des associations les plus actives pour la défense des peuples autochtones (dont un membre d’honneur est le très discret French doctor) s’est exprimé ce week-end pour dénoncer, sans détours, les méthodes policières répressives sur les manifestants :
"Les Indiens péruviens sont contraints de prendre des mesures désespérées pour tenter de sauver les terres qui leur ont été spoliées depuis cinq siècles. Ces mouvements de protestation sont le signe que l’ère coloniale est définitivement révolue. Les Indiens amazoniens ne se laisseront plus traiter avec la brutalité et l’injustice qui ont inlassablement régné jusqu’à présent. Cette époque est terminée. C’est le Tiananmen de l’Amazonie et s’il se termine de la même façon, cela entâchera définitivement la réputation du Pérou. Les compagnies pétrolières opérant au Pérou devraient suspendre toutes leurs activités tant que le calme ne sera pas restauré et que les droits territoriaux des Indiens ne seront pas respectés et garantis – c’est alors seulement qu’ils pourront négocier équitablement"
Suite à l’indignation nationale et internationale suscitée par les massacres du 5 juin dernier, le Congrès péruvien a décidé de suspendre, pour une période de 3 mois, deux des huit décrets controversés. Cette proposition est évidemment fortement contestée par les opposants aux décrets qui souhaitent leur abrogation pure et simple. Le gouvernement, voulant prouver sa bonne volonté a exprimé soudain son souhait de maintenir le dialogue avec les barbares de la foret, et à ces fins, il vient de créer un "Groupe National de Coordination pour le Développement des Peuples Amazoniens”, avec représentants des régions et des communautés et blabla bla sauf une... Le président veut bien causer à tous les sauvages de la région, exception faite de ceux représentés par l’Association Inter-ethnique de Développement de la Forêt Péruvienne (Aidesep)...
Mais au grand dam du Président, cette toute petite minorité jusque là invisible, soit moins de 5% de la population péruvienne, bannie du débat officiel, est arrivé, malgré la répression, à créer une insurrection populaire contre la vision ultralibérale et antiécologique d’Alan Garcia, qui considère que chaque cm² de Forêt est une terre vierge qu’il faut exploiter.
Pour François Perrodo, héritier de son fameux papa, Hubert, connu pour avoir bâti sa fortune en chasseur pilleur, pionnier, des peuples indigènes et de leur forêt, dont il a déversé une partie de son pétrole dans le réservoir du yacht d’été, c’est aussi la déception et l’incompréhension affichée... Mais papa a laissé de quoi survivre. Pendant qu’il délabrait l’environnement des autres sans défense, papa se construisait un énorme patrimoine viticole, en achetant les plus belles parcelles et domaine de France dont le fameux Château du Marquis d’Alesme...
François et ses associés pourront toujours raconter des blagues douteuses sur ce peuple, sauvage et ridicule, qui veut les empêcher de passer avec des bouts de bois... hahaha...Tout ça autour d’un grand cru, dans les plus belles propriétés du monde dont personne ne peut franchir les portes sans montrer patte blanche ou plutôt mains sales.
Notez aussi, qu’il n’est pas seulement question de qq tribus d’Amazonie dans la zone des forages mais aussi de l’écosystème amazonien, le rio napo est un affluent important de l’amazone.
Merci Jondegre Dans une des vidéo, celle de survival si je mes osuvenirs sont bons, ils expliquent bien comment les cie de forage réinjecte l’eau polluée sans vergogne...Non seulement tout l’écosystème est pollué, mais en plus les gens meurent d’ingurgiter cette flotte...Mais votre remarque est parfaitement pertinente et on ne dira pas assez les dégats que font ces industriels
Je crains fort que ce genre d’incidents ne se généralise, hélas.. Nous assistons ici aux derniers soubresauts désespérés de cette société de consommation afin de pomper les dernières ressources énergétiques ou minières existantes. La faune pour laquelle des efforts ont été faits ces dernières années va particulièrement dérouiller. Ces efforts seront réduits à néant.
Seules solutions : une méga-catastrophe orchestrée par Dame Nature elle-même ou une mutation spirituelle. Peut-être aurons nous les deux..
Excellent article, merci Ramila. Comme dirait les mcm, reneitte, cosmic dancer et autres Trolles pro israélien à gerber , il l’ont bien cherché ces indigènes,l’autochtone putain ! , sous pretexte qu’il est là depuis toujours il se croit chez lui le mec... , ils avaient qu’a se développer ces petits indiens, ils ont même pas de pouvoir d’achat ! Ils ont meme pas la bombe nucleaire... On s’en fou... A+
La définition de peuple autochtone (à savoir selon wikipédia les peuples descendants des premiers habitants des terres sur lesquelles ils vivent) s’applique en effet aux indiens décrits dans cette interessant article, mais je ne vois pas le rapport ici avec les Israéliens.
Si vous considerez que les « palestiniens » dans le sens actuel sont les
autochtones des terres situées à l’ouest du Jourdain il va quand même falloir un jour que vous ouvriez un ou
deux livres pour vous apercevoir de la complexité des mouvements humains dans cette région depuis la nuit des temps.
Bravo et merci pour ce coup de gueule. Il serait en effet urgent que l’on se mobilise, au delà de nos petits problèmes hexgonaux, contre une exploitation outrancière des ressources qui s’accompagne le plus souvent d’un véritable génocide physique et culturel.
Rassurez=vous Miwari, j’ai mes détracteurs attitrés racistes et néocons, riens que pour moi, j’avoue qu’ils collent, mais ’ils peuvent continuer à troller, ils ne servent à rien d’autres qu’ à ça, c’est leur job, ils sont payés pour faire de la propagande antiarabe..Or comme ils se basent sur mon patronyme( non arabe mais bon), ils passent leur temps à vouloir dénigrer tout ce qui est signé par ce pseudo à cause de tous les préjugés qu’ils nourrissent de leur haine. Ce sont pour la plupart, des « militantaires » : RIDICULES et suffisants à eux=m^mes des trolls salariés qu’on retouve partout, quoi qui supportent pas mon bronzage supposé, ni mon patronyme « ramila » qu’ils transforment en "jamila, pour dénigrer, preuve de leur racisme intrinsèque.
Je profite donc de l’occasion pour rappeler à ces fascistes qu’il n’y a aucune honte à s’appeler Jamila...OU Ramila Moi c’est Ramila, pas d’origine arabe, mais si c’était le cas, je n’en serais pas g^née, malgré les propos nauséabonds des rascards qui se reconnaitront et dont les post pullulent en trolls fascisant J’ai aucune intention de m’écraser, ce qui les énerve, car ils me feraient bien la peau rouge
Voilà, ne vous inquiétez donc pas, ce ne sont pas des humains mais des robots qui n’en veulent qu’aux jamila et cie..rien de nouveau sous le ciel des colonisateurs , d’ailleurs ils ne représentent rien , à peine 7% des lecteurs de sites alternatifs....
Merci pour cet article Les touristes qui traversent le Pérou comme moi, cet été, ne se doutent de rien, ne voient que ce qu’on leur montre... C’est bête un touriste... Il faudrait parler aussi des Mapuche, victime de Benetton, en Argentine, des Indiens expropriés au Brésil..
Quand je pense que lorsqu’un chantier d’intérêt économique tombe par hasard sur les fondations d’une cité antique, sur une nécropole... c’est le branle bas de combat, on arrête immédiatement les travaux, on prend toutes les mesures nécessaires pour protéger le site, attention, pas touche, il y a des morts là dessous... Quand est ce que l’on respectera les vivants ne serait-ce qu’autant que l’on respecte les morts ? Merci pour votre article.
« Stephen Corry, directeur de Survival International, une des associations les plus actives pour la défense des peuples autochtones (dont un membre d’honneur est le très discret French doctor) s’est exprimé ce week-end pour dénoncer, sans détours, les méthodes policières répressives sur les manifestants »
Le Pérou est ruiné depuis longtemps, et du coup, n’importe quel fric a l’air bon à prendre. Ce genre de tractations d’ailleurs va aller en s’amplifiant, puisque de nombreux pays crèvent de pauvreté. Naturellement ça se fera sur le dos des « locaux », en général pauvres comme Job. Au Brésil aussi on assassine en toute immunité, et en Afrique, il vaut mieux ne pas aller voir de trop près certaines régions. Le Nord s’achète le Sud, le fric compte plus que les gens, et voilà... Merci de l’information.
Merci de nous informer sur ces évènements qui ne sont pas repris par les média. Cependant je trouve cette article un peu manichéen, vous ne présentez pas les arguments adverses. C’est surement plus compliqué que l’axe du bien contre les force du mal.
@miwari les 2 personnes qui ont voté non sont des electeurs ump sans la moindre chance de me tromper : c est ca le liberalisme , etre pret a assassiner sa propre descendance sans remord pour son petit confort actuel et son portefeuille lui aussi actuel ou a venir !!
Tandis que des centaines d’Indiens d’Amazonie manifestent contre l’invasion de leurs territoires par les compagnies d’exploitation pétrolière, le président de la multinationale franco-britannique Perenco vient d’annoncer au président péruvien son intention d’investir 2 milliards de dollars dans le pays.
Sur le Napo, l’un des principaux affluents de l’Amazone où avait lieu l’une des manifestations, deux embarcations dont l’une appartenant à Perenco ont réussi à franchir un barrage érigé par les protestataires en tirant des coups de feu sur les Indiens qui les poursuivaient.
Entre-temps, François Perrodo, l’une des plus grandes fortunes de France et président de Perenco, annonçait au président péruvien Alan Garcia son intention d’investir 2 milliards de dollars dans l’industrie pétrolière au Pérou tout en certifiant que son projet d’exploitation du Lot 67 où vivent au moins deux groupes d’Indiens isolés serait reporté.
Survival a exhorté la compagnie à renoncer à ce projet mettant en péril la vie des Indiens isolés qui vivent dans la région.
Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : « Alors que François Perrodo et Alan Garcia se congratulaient au Palais présidentiel et concluaient un marché juteux, à quelques centaines de kilomètres de là, des Indiens manifestaient contre la politique pétrolière du gouvernement et l’invasion de leurs territoires par les compagnies. Perenco ne pouvait choisir pire moment. »
Ramila,merci de cet excellent papier, qui prouve une fois de plus que ce système dévastateur de l’argent-roi, que dis-je l’argent-empereur, voire carrément cosmo-planétaire, n’hésite pas à massacrer toute forme de vie, y compris des vies humaines !
Reinette Il paraît que les grenouilles seront les premières à disparaître en cas de catastrophe écologique...Dommage, en étant si concernée, et avec une telle ressource informative que vous nous ayez pas averti, plus tôt, du sort de ces pauvres Indiens et de celui des petits batraciens si compatissants...
Merci pour tous les commentaires. Ce n’est pas le premier scandale écologique pour cause de développement économique...Mais que Perenco puisse utiliser un de ces bateaux avec les forces militaires péruviennes me semble parfaitement illégal, en plus d’être monstrueux...Car dans cette région très difficile d’accès, peu de témoins peuvent rapporter les évenements, et les massacres de ce genre, sous drapeau français ou étranger, peuvent exister dans la discrétion la plus totale, avec la complicité des gouvernements... Ca mérite d’être copié-collé et recopié autant de fois que cela est possible. Merci à ceux qui voudront bien diffuser l’info et qui ne boiront plus jamais un Château Margaux sans culpabiliser....
je trouve assez lamentable d’avoir à faire à des auteur(e)s et des commentateurs ayant si peu de curiosité et de jugeote
AH la belle intelligence : Reinette donc c’est = grenouille ! bravo pour votre demonstration
Mais que peut-on demander à des gens qui ont des oeillères ! ET ayant la même devise que Simplet-W : « Ou vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous ».
Devons-nous être d’accord sur tout ?
Bon, je vous laisse dans l’ornière de vos préjugés ...
ué d’abord, dans « Apocalypto » le gentil n’indien s’en sort en paralysant les méchants naztèques avec du jus de grenouille ! alors même si elles sont moches et bêtes, elles sont toujours utiles...
Même juste leur cuisses avec un bon Château Margaux
Alors que l’Europe s’écologise, et s’extasie sur HOME, les Indiens d’Amazonie se font massacrer dans l’indifférence générale par « décret Franco-péruvien » ... (l’AUTEURE)
le mot « indien » est une insulte pour certains habitants d’Amazonie, et de l’Amérique en général, et leurs problèmes ne datent pas d’hier ni d’avant-hier.
... réducteurs de têtes, cannibales, polygames, anarchistes et flèchent facilement autrui... Voilà l’imagerie des indigènes d’Amazonie pour l’homme occidental.
Au-delà de ces clichés façonnant un unique type d’ « Indien », quelle est la réalité ethnographique ? Les habitants de l’aire amazonienne partagent de nombreux traits culturels communs, tels que la culture du manioc, la chasse (à la sarbacane ou à l’arc), la pêche, la poterie, la vannerie, les peintures corporelles, la navigation fluviale.
ET on doit les différencier : il existe 3 groupes linguistiques distincts (tupi, carib, arawak) et plus de 400 langues indigènes, sans parler des variantes dialectales.
Ah reinette, je crois que vous êtes amoureuse de moi, c’est pas possible , m^me mon jules, un indien peruvien, ne s’attache pas autant que vous...Désolée, je suis pas zoophile, donc n’espérez pas abuser d’autre chose que de ma patience, mon corps est pris....
A bientôt petite reinette des marais, toute transie d’amour=haine
Merci beaucoup Ramila d’attirer notre attention sur ce qu’il est criminel de taire. Je n’ai pas de son à partir de 2 mns dans la 2° vidéo, ni sous firefox ni sous IE, ni en allant sur Dailymotion. Suis-je la seule ?
Bonjour Nicole j’espère que vous avez pu voir les vidéos car daily a procédé à un petit nettoyage
Ceci dit le contenu n’appartient pas a daily mais la première vidéo a été réalisée par mediapart et l’autre par survival, donc y a moyen de les retrouver, ce que je vais m’attacher à faire
Merci pour cet article. Je me permet d’ajouter une précision de poid. Actuellement, le front d’attaque mené par les défenseurs des indiens natifs de cette partie du monde a axé sa stratégie sur le pétrole. Allons au fond du problème, la ou ça fait vraiment mal. la bolivie contient, en ses sols 50 pcent des réserves de lithium de la planète. Ce lithium est convoité , notamment par des groupes industriels français qui ont déjà sévit en afrique en d’autres temps (et qui y sévissent encore)....Bolloré pour ne pas les citer !!! pourquoi ? pour la voiture electrique, prolongement du business nucléaire à la franchouillarde, et qui va être propulsée grace à des batteries au lithium ...qu’en ferons nous, une fois qu’elles seront usagée ? les maitres de la spin se gardent de nous le dire, et les bobos court-termistes pour qui il est plus important qu’on leur apporte des solutions qui flattent leur egos-ecolos sans remettre en question leurs RTT et leur prochaines vacances au soleil, évitent de s’intérroger sur lepourquoi du comment du soudain interet de multinationales pourries sur l’environnement, et préfèrent se réfugier dans la positive attitude, véritable résurgence foireuse de l’ère post 68 qui permet de tuer dans l’oeuf tout esprit de révole grace à des pseudo idéeologies pacifistes qui aujourd’hui ne servent qu’a une chose : maintenir en place une democratie de pacotille . Les prétextes à cette mascarade ? le fait que les français s’écologisent et que, via le grenelle , le gouvernement répond à leurs attentes et les emplois qu’il faut sauver du fait des conséquences de la crise financière. Quelle honte. Cette ambiance générale de consensus mou me donne la gerbe. Que les mouvements ecolos aient le courage de dénoncer ce fait plutot que de focaliser sur le pétrole et qu’ils organisent des petitions ou les citoyens qui le veulent expriment par avance que ces modèles de voitures seront boycottés....tout simplement parceque les entreprises beneficiaires mettent de toutes façons les gens à la porte , et que le pétrole a déjà suffisement entaché notre karma collectif.
"les bobos court-termistes pour qui il est plus important qu’on leur
apporte des solutions qui flattent leur egos-ecolos sans remettre en
question leurs RTT et leur prochaines vacances au soleil, évitent de
s’intérroger sur lepourquoi du comment du soudain interet de
multinationales pourries sur l’environnement, et préfèrent se réfugier
dans la positive attitude, véritable résurgence foireuse de l’ère post
68 qui permet de tuer dans l’oeuf tout esprit de révole grace à des
pseudo idéeologies pacifistes qui aujourd’hui ne servent qu’a une
chose : maintenir en place une democratie de pacotille."
Je trouve cela très dommage de toujours fourrer un paquet de gens dans le terme « bobo ». Il y a de tout dans ce que vous appellez « bobos », et la plupart sont des gens sensibilisé à l’avenir de la planète. Et ca c’est déjà mieux que rien.
Pour le Lithium, vos portables (téléphone et ordinateur) marchent avec des batteries au Lithiums, pour le moment ce ne sont pas les voitures électriques qui l’utilise.
Votre commentaire est intéressants, mais vous stigmatisez les gens, vous caricaturez, et ce n’est pas comme ca qu’on va s’en sortir. Informons les gens plutot que de les monter les uns contre les autres.
Article interessant quoi que je n’aime pas trop ce style delateur qui nuit vraiment a la portee de l’article.
Et puis je ne comprends pas bien l’opposition avec Home. Le but de ce film est de prendre de la hauteur, c’est le cas de le dire, sur un probleme global et non local.
« Home, un film qui permet de prendre de la hauteur », merci de m’avoir fait rire, faut le faire au mois une fois par jour et je n’en ai pas eu l’occasion depuis ce matin.
il l’ont bien cherché ces indigènes,l’autochtone putain ! , sous
pretexte qu’il est là depuis toujours il se croit chez lui le mec... ,
ils avaient qu’a se développer ces petits indiens, ils ont même pas de
pouvoir d’achat ! Ils ont meme pas la bombe nucleaire... On s’en fou...
Très bon article, enfin on voit l’utilité du nanojournalisme.
Alan Garcia est un dangereux bonhomme qui veut tout controler, il ne voit que le monde au travers du billet vert. Ce ne sont pas des indiens qui vont l’apitoyer, c’est un homme près à tout.
Malgré cela, je pense que vous accusez trop les gens, alors qu’il faudrait plutot remettre en cause le système qui leur permet tous ces écarts.
Si Perenco ne se bat pas pour son puit : - Une autre compagnie le raflera, à moins d’un loi internationale interdisant d’installer des puits à cet endroit. - Ses actionnaires le lacheront, pour avoir eu des sentiments humains alors qu’ils ne cherchent que des taux d’intérêts. Surtout que le pétrole, ces temps ci, faut vraiment investir dedans !
Dans l’histoire, tout le monde est un peu bloqué ... Alan garcia par sa vision que l’argent résoud tout, et Perenco par le manque de cadre législatif international (et national au passage).
Comme je sais ce que vous allez me reprocher, je tiens à préciser que je n’escuse personne. Je dis juste qu’il est utopique de vouloir changer les gens sans changer le système.
LOL non je ne suis pas Ramilla ( c’était pas Alain Julles au début Ramilla ? Combien elle à d’identité sur ago ? mdr Ca fait beaucoup là non ?), par contre elle doit savoir d’où je sors cette citation Ramilla... A+
Ces peuples qui choisissent de rester en dehors de l’Histoire , que ce
soit en Amérique ou sur les autres continents, sont considérés comme du
gibier par les prédateurs les plus terribles que la Terre est portée
depuis sa création, les membres de l’aristocratie financière.
L’erreur serait de nous croire à l’abri de leurs appétits monstrueux.
Ils agissent différemment selon les régions mais le but est le même, faire
disparaître ceux qui ne les servent pas ou qui les combattent et ce n’est pas qu’une image.
Ces peuples n’ont rien choisi du tout, malheureusement pour eux.
Ils sont le dernier avatar de peuples toujours repoussés, toujours relégués plus loin, dans les coins les plus reculés et inhospitaliers, par les colonisations et poussées successives de tous les peuples qui ont avancé et pris, progressivement, tous les territoires, d’abord les meilleurs, puis les autres, sous l’effet de conquêtes, dominations des hommes, des idées, des techniques ou des armes.
Les chasseurs cueilleurs ont été chassés par les agriculteurs, qui eux-mêmes ont été chassés par les forgerons, qui eux-mêmes ont été chassés par des populations modernes en expansion, etc. Le dernier prédateur, cette aristocratie financière dont vous parlez, n’est pas le plus terrible : il est surtout le dernier, et SURTOUT, il n’y a plus de terres encore plus reculées où ces derniers peuples pourraient encore fuir et s’échapper.
Même des territoires difficiles à exploiter et à occuper (Amazonie, Arctique, Sibérie septentrionale, les Hauts-Plateaux…) finissent par être, et exploités et occupés…
Tout d’abord, merci à Ramila pour ce texte et ces témoignages.
« Le dernier prédateur, cette aristocratie financière dont vous parlez, n’est pas le plus terrible : il est surtout le dernier, et SURTOUT, il n’y a plus de terres encore plus reculées où ces derniers peuples pourraient encore fuir et s’échapper. »
Si c’est le dernier, c’est donc le plus terrible. Et vous remarquerez qu’il ne s’agit ni d’un ouragan ni d’un cyclone mais d’hommes prédateurs d’autres hommes et de cette extraordinaire forêt primaire qu’est l’Amazonie.
La sauvagerie a changé de camp depuis longtemps.
Souhaitons que le peuple péruvien qui a commencé à exprimer sa solidarité avec ces populations et leur combat pour préserver l’Amazonie des profiteurs continue sur cette voie et chasse un jour ces assasins de leur pays.
« Comment se fait-il qu-une armée d’un pays se convertisse en milice privée au service d’une compagnie étrangère à l’encontre d’une population autochtone... ? ?? » demande le journaliste à Adolfo Maldonado , " Là je ne peux pas répondre sinon je suis immédiatement expulsé... !
Vive la progression démocratique de l’industrie pétrolifique pétro-coca au profit direct du demandeur mondial addict, et dans la liberté de l’information au service du public !
Un baril de pétrole, cent soixante treize litres dans un fût de deux cents, coûte cinquante dollars...ET...la mort d’un chef de famille, le viol
de sa femme et la fuite de ses enfants dans un exode vers les camps où
les attendent la désolation ......cinquante dollars ! ! Bien à vous les filles. Lisa SION.
La
ministre de l’Intérieur, sur suggestion de l’Élysée et de quelques
parlementaires, prépare en secret un arrêté fondé sur un projet de loi
signé du Premier ministre et du ministre de la Défense, prêt depuis le
mois d’octobre 2008. Il s’agit de la loi 1216 de programmation
militaire pour 2009-2014 : un texte plutôt banal s’il ne prévoyait,
dans son article 5, de réorganiser et de redéfinir tout ce qui touche à la sécurité intérieure. Ce qui, une fois la loi votée,
autorisera la publication d’un ou plusieurs décrets
permettant de poursuivre notamment les militants écologistes et
associatifs lorsque, par leurs actions, écrits ou propos, ils mettront
en cause« les intérêts de l’État ». Dans ces « intérêts » seraient
notamment inclus ce qui concerne les centrales, les transports
nucléaires et le stockage des déchets, mais aussi ce qui touche aux
installations industrielles et aux stockages classés « Seveso », qu’il
s’agisse d’usines manipulant des substances dangereuses ou d’aires
abritant des cuves de produits chimiques. Ce texte aurait aussi comme
conséquence d’aggraver les peines encourues par les faucheurs d’OGM,
car il permettrait de poursuivre les individus et les associations
mettant en cause les intérêts économiques stratégiques de la France.
Dans l’exposé des motifs de la loi, on trouve en effet ce paragraphe : « Les
attributions, déjà codifiées, des ministres de la Défense, de
l’Intérieur, des Affaires étrangères, de l’Économie et du Budget sont
redéfinies en fonction des différentes politiques qui entrent dans leur
champ de compétence et concourent à la stratégie de sécurité nationale.
Au-delà de ces modifications, et dans le prolongement des orientations
du Livre blanc, des attributions particulières en matière de sécurité
nationale du ministre de la justice et des ministres chargés de la
Santé, de l’Environnement, des Transports, de l’Énergie et de
l’Industrie sont codifiées. »
Au
nom de la sécurité nationale, le décret en préparation permettrait donc
de placer sous la protection de cette dernière toutes les actions et
informations liées, par exemple, à l’environnement et aux
infrastructures contestées par les associations de protecteurs de la
nature et les organisations écologistes. De la même façon, tout ce qui
concerne le changement climatique pourra entrer dans les informations
classifiées interdites de divulgation. Classification qui, d’une part,
sera bien entendu à la discrétion souveraine du gouvernement en place
et qui, d’autre part, sera opposable à la fois aux militants, aux
associations et aux juges d’instruction. S’ils existent encore. Les
écolos ne sont bien sûr pas les seuls visés : ce texte à tout faire permettrait de poursuivre tous les agissements « déviants ».
II
deviendrait donc plus difficile d’exercer une contestation écologique.
Ce dispositif pourrait être complété dès l’automne par une circulaire
ou un décret - ce n’est pas encore décidé - qui compliquerait la tâche
des citoyens et des associations de protection de la nature voulant
attaquer des décisions de l’État et des collectivités territoriales
devant les tribunaux administratifs. Les élus se disent lassés des
remises en cause de permis de construire ou des tracés de routes. Depuis
plusieurs années, les associations de maires demandent au gouvernement
une restriction de la contestation « administrative » pour abus de
pouvoir et non-respect des règles d’enquête publiques. En oubliant de
rappeler que le recours aux tribunaux administratifs est souvent la
seule arme des écologistes et des associations de protection de la
nature.
Entre
les possibilités de criminalisation de la contestation écologique et
les restrictions aux recours administratifs, si ces deux réformes
entrent en vigueur, l’écologie devrait peu à peu cesser de gêner le
pouvoir. Pour l’instant, il est encore, au moins, possible de l’écrire
sans encourir le risque d’être poursuivi... pour outrage au
gouvernement.
J’en profite pour faire passer ce message, en espérant que les celles et ceux, coincé(e)s dans leur ornières, ne s’en offusqueront pas
« Mon crime est d’être indien. Quel est le vôtre ? »Leonard Peltier est un prisonnier de guerre, l’une des nombreuses victimes de la guerre cachée menée par le gouvernement américain contre l’American Indian Movement (AIM) et ceux qui le soutiennent. Au milieu des années 1970, cette offensive entraina la mort d’un grand nombre de militants, des centaines de blessés et l’emprisonnement des survivants. (suite dans historique)
Excellent article, clair, strucuré et bienvenu car sur des pays dont on parle trop peu, même si le drame humain est terrible.
Je me pose une question. Même si ces exploitations en pleine Amazonie ne détruisent pas des territoires immenses (les drames humains sont visiblement tout autres), on peut se demander si les conséquences à terme sur la forêt amazonienne du Pérou ne seront pas terribles.
Je pense à l’exemple brésilien, avec le percement des routes transamazoniennes. Les cartes satellites montrent que la déforestation a commencé le long de ces routes, et qu’une fois que des personnes s’établissent sur place, il y a un processus d’exploitation et de déforestation irréversible qui s’enclenche. Il y a de bons sites sur le déboisement de l’Amazonie qui l’expliquent très bien.
PS : C’est une bonne idée d’indiquer ses sources, ça donne quelques idées sur des sites à fréquenter.
PS : C’est pas beau de casser les imposteurs de l’écologie médiatique.
La démocratie parlementaire mexicaine a été mise à nue. Une énième fraude, commise par la droite avec la complicité de l’ancien parti unique, aurait légèrement forcé la machine lors du scrutin du 2 juillet 2006. En face, une insurrection civile montait déjà en puissance en pleine campagne électorale.
À Oaxaca, les gens ne reconnaissent plus les autorités et envisagent de se gouverner eux-mêmes.
LE 1er AOÛT 2006, À OAXACA, capitale de l’État du même nom, 6 000 femmes armées de casseroles ont occupé la radio et la télévision officielles. Pendant trois semaines, à micro ouvert, elles - et leurs maris - vont remplacer les journalistes devant les caméras et présenter les infos sans rougir de leurs tabliers de ménagère. Radio La Ley est rebaptisée Radio Casserole.
Ça a commencé le 22 mai, en pleine campagne électorale, avec une grève des maîtres d’école. Leur revendication : une prime de vie chère et des moyens pour les écoles rurales. Le gouverneur Ruiz refusant de négocier, 20 000 d’entre eux occupent le centre de la capitale. Le 14 juin, malgré une campagne de presse calomnieuse et après une intervention policière ultra violente contre leur campement, la population s’insurge en leur faveur. Depuis, l’industrie touristique, les administrations et les tribunaux sont en berne et une Assemblée Populaire du Peuple de Oaxaca (APPO), réunissant syndicats indépendants, associations et municipalités en rébellion, paralyse la ville en exigeant la démission du gouverneur. « Le 14 juin marque une rupture dans l’histoire de Oaxaca », déclare Aldo González, dirigeant zapotèque de l’Union des Organisations Sociales de la Sierra Juárez. « La population s’est sentie attaquée. Les premiers à réagir ont été les gens des quartiers. Mais dans la Sierra, les gens collectaient déjà des vivres pour les grévistes. Tous ne peuvent pas se déplacer, mais presque tous sont là ».
Tout le monde sait bien que si l’énergie se fait plus rare, donc plus chère, il faudra l’économiser au mieux, ce qui sonnera le glas d’un mode de transport aussi dispendieux que le voiture, électrique ou non. Vu la catastrophe écologique qu’est un modèle comme la Toyota Prius, j’espère en tout cas que ce mode de transport ne s’imposera jamais.
Vu que la consommation mondiale de pétrole est d’environ 80 millions de barils/jours, on ne voit que mieux l’acuité des problèmes énergétiques, car on parle d’un gisement qui produira au maximum 4 jours de consomation mondiale, il faudrait d’ailleurs savoir quelle proportion des 300 millions de barils sera effectivement récupérée.
C’est peut-être une note d’espoir ; ces compagnies en sont réduites à la violence abjecte pour des gisements qu’elles auraient dédaignés il y a dix ans.
C’est un conflit de droit de propriété. La situation est la même en Guyane, à la différence importante que sous régime français le RMI fournit un moyen commode d’acheter la paix sociale chez les Indiens.
La situation serait bien différente si les Indiens étaient propriétaires d’au moins de larges portions de territoires.Je crois qu’un tribunal leur reconnaitrait des droits. Comme propriétaires, ils pourraient décider que faire de leurs biens. Continuer le mode de vie traditionnel, ou profiter des revenus du pétrole (de l’or en Guyane) et suivre leur voie. Qui leur ôte ce droit ? Les Etats. Qui profite de la manne ? Les Etats. C’est une expropriation, un vol, contre compensation dans le cas français (le RMI, les emplois administratifs).
C’est sur cette situation que se greffe la litanie post-moderne du « monde qui fout le camp », pensée sénile peuplée de fantomes destinés à faire peur, ’pollution« , »capitalisme"..., la litanie ne manque pas de vocabulaire. Les Indiens ont trouvé des amis pire que des ennemis.
le capitalisme est le pire prédateur que la planète ait connu ,aussi pire que le communisme......article édifiant sur la cupidité meurtrière et le pillage systématique .......Home n’est simplement que le rideau du théatre,ce qui est derrière est encore plus abject et nauséabond...
les belles images oh les beeeellles images pou les bénets !!
Je crois que cela me fais penser aux images que l’on passait aux « vieux » dans « Soleil Vert » avant de les abattre et de les transformer en tablettes de protéines... le cynisme et la démagogie en plus...
Avec Yann Arthus Bertrand qui survole la planète avec son véhicule à moteur sponsorisé par Total, et Borloo qui découvre les ampoules dix ans après leur sortie, nous sommes sauvés !! Et si vous écoutez leur discours plein de bonnes intentions... nous serons bientôt en enfer...
Filmer et parler avec de gros budgets de com, c’est bien, agir pour la planète c’est mieux !!
Les écologistes, ce n’est pas les humains qu’ils veulent sauver.... c’est la planète... !
Qui a vu le film « Mission »... ? on y retrouve bien nos amis écolos dans le rôle des missionnaires : pleins de bonnes intentions mais aussi et surtout totalement aveugles sur les intérêts cachés qu’ils ont mission de défendre serait-ce en sacrifiant la vie de ceux qu’ils prétendent « sauver » .
Dans toute bonne intention il y a calcul... tant pis pour ceux qui en crèvent, il en restera bien assez pour continuer le combat...
Bullshit tout ça.... tous ces gens à l’indignation sélective, cette cohorte qui s’infiltre dans un mouvement « tendance » pour enfin se trouver un sens à la vie, qui s’aggripent au micro pour se donner l’illusion d’exister, d’être importants, les sauveurs du monde.... quel monde au fait... ? Pauvres instruments d’une gigantesque manipulation dont ils refusent de voir les effets pervers ... !
L’écologie sème les graines d’une mission salvatrice en niant qu’elle arme d’autres bras aux visées bien moins nobles....
Le développement des pays du nord s’est fait sur le dos des pays du sud depuis déjà un moment. Pour avoir une bonne vue d’ensemble de ce fait, je vous conseille de lire ’Les 7 péchés d’Hugo Chavez’ de Michel Collon. Mais attention, après la lecture de ce livre vous n’aurez qu’une envie ; partir dans le sud pour vous battre à côté des pauvres !
s’indigner sur le sort des amazoniens demande finalement beaucoup moins
d’efforts que prendre son vélo pour préserver la planète.
Pendant que vous prenez votre vélib, les chinois ouvrent des mines de charbon toutes les semaines.
Plus que des voitures électriques : Combien de centrales nucléaires pour recharger le parc ???
Moi, ça me fout les larmes aux yeux de voir ces innocents abattus commes des animaux, mais vous ce qui vous préoccupe c’est votre vélo. Belle mentalité, d’écolo en peau de lapin.
D’ailleurs ce gouvernement, un peu indécent, a même décrété un jour de deuil national pour les policiers tués au cours des « opérations de nettoyage », et promulgua dans la foulée une loi exceptionnelle, statuant, légalement et d’une manière non contradictoire (...) RAMILA
RAMILA , d’accord en grande partie sur cet article. OK
MAIS... votre silence assourdissant sur ce qui se passe dans certaines contrées du monde ne plaide pas en votre faveur... vous n’êtes tout simplement pas crédible.
La lapidation : [images insoutenables]
L’homme et la femme adultères, vêtus d’un linceul, sont enterrés dans un trou rempli de sable, l’homme jusqu’à la taille avec les bras dégagés, la femme jusqu’au-dessus des seins, et ils sont lapidés.
La séance de lapidation est publique. Le code pénal de la République Islamique, articles 102 et 104, définit les conditions de la lapidation : « Les pierres utilisées pour infliger la mort par lapidation ne devront pas être grosses au point que le condamné meure après en avoir reçu une ou deux. Elles ne devront pas non plus être si petites qu’on ne puisse leur donner le nom de pierre. La taille moyenne est choisie généralement afin de faire expier la faute par la souffrance ».
Les lapideurs doivent rester à distance d’une quinzaine de mètres de leur cible et choisir avec soin leurs pierres : Les pierres coupantes sont choisies pour leurs arrêtes effilées qui provoquent les saignements les plus spectaculaires. Une pierre coupante doit de préférence être lancée au visage du condamné. Les pierres rondes nécessitent moins de précision car elles sont efficaces partout. Elles sont idéales pour briser les os et provoquer les hémorragies internes fatales.
quand vous serez redac chef ou régissseur de mes pensées je vous consulterai pour savoir ce que je dois penser ou sur quoi je dois écrire ou qui je représente
dans l’attente : lâchez moi ps : bien contente quon ait enlevé la photo immonde que vous aviez choisi
Ecrivez ce que vous voulez, moi je ne vous lis jamais ni vous ni votre clique, allez polluez ailleurs troll salarié rien à cirer
Dorénavant, trollez mais ne m’interpellez pas, je m’en fout de vous, vous m’agacez mais je ne peux rien contre les trolls, sinon suivre les conseils de la rédac et de nombreux auteurs qui vous subissent c-a-d vous ignorer
Les femmes et les hommes d’Iran qui se battent contre la pire des dictatures, la mollahcratie, vous remercient de VOTRE réponse claire et nette ; ils la porteront dans leur coeur à jamais.