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Accueil du site > Actualités > International > L’espoir Kabyle pour les États Amazighes au Nord de l’Afrique

L’espoir Kabyle pour les États Amazighes au Nord de l’Afrique

L'indépendance de la Kabylie est en marche malgré toute la répression du régime militaire d'Alger, et toutes ses conspirations contre le peuple Kabyle résistant. C’est la conclusion que je garde suite à la poursuite de la mobilisation du peuple Kabyle dirigé par MAK sur le terrain, et aux actions du gouvernement provisoire de la Kabylie, surtout les derniers évènements survenus dans la vague de colère Kabyle contre les représentants du régime assassin durant la campagne électorale. 

Ce peuple libre résiste encore pour construire son propre système de gouvernance qui sera défini par les Kabyles même sans aucune intervention étrangère. Il résiste malgré toutes les conspirations exercées par le pouvoir assassin d'Alger contre son droit. Il est avance dans ses démarches pour la décolonisation de la Kabylie malgré tous les obstacles. 

En comparaison avec les autres peuples amazighs du nord d'Afrique, les Kabyles ont dépassé le langage revendicatif, et ont commencé de faire l'action au lieu d'attendre les réactions sur les actions des autres. Par contre certains mouvements amazighs au Maroc qui refusent jusqu'à nos jours l'idée de l'indépendance, ou d'autodétermination, protègent malheureusement les frontières politiques des États coloniaux créés par la France coloniale au milieu du siècle dernier, suite aux négociations sur les cadavres des martyrs des guerres de la libération. 

Ceux qui gardent ces idées malheureusement, utilisent un slogan qui n'a rien à voir avec la réalité : »l'unité fait la force », et oublient au même temps que l'unité ne peut pas être avec l'ennemi assassin, sur la base des frontières dessinés par les colons en complicité les traites de la révolution qui ont pris le pouvoir. 

Ils oublient que l'unité qui fait la force ne peut pas être sous les régimes arabo-musulmans qui assassinent, affament, éloignent, emprisonnent....etc, les amazighes libres. Ils oublient que l'unité ne peut pas être sans projets de la libération nationale de chacun des peuple es amazighs du nord d'Afrique, sans gouvernements amazighes, libres et indépendantes. 

La décolonisation d'un pays amazighe, et la création d'un État moderne amazighe sera en faveur de tous les peuples de Tamazgha, et ce sera un bon exemple de la libération que les autres peuples peuvent le suivre pour libérer les autres pays amazighes ; surtout dans le contexte du climat politique actuel au niveau international. 

La Kabylie était toujours l'exemple du combat pour l'amazighité au nord d'Afrique. Toujours avancé en comparaison avec les autres. Alors, pourra-t-elle créera un autre exemple d'un État indépendant moderne, qui sera l'espoir de tous les peuples du nord d'Afrique ? La Kabylie, Le Rif... et les autres pays amazighs construiront donc l'Union des Etats-Amazighes libres au nord d'Afrique ? 

Note : Suite aux derniers événements qu'a connus la Kabylie, dont les arrestations des militants Kabyles. J'exprime en mon nom personnel, et au nom des groupes des républicains Rifains notre solidarité inconditionnelle avec nos frères Kabyles. 


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13 réactions à cet article    


  • scylax 12 avril 2014 15:17

    Très bel article. Un Etat amazigh me semble difficile à concrétiser, car les « territoires berbères » ressemblent à une peau de léopard. Cependant, il faudra bien un jour ou l’autre que le « Maghreb », c’est-à-dire le soi-disant occident arabe, se pense pour ce qu’il est réellement, c’est à dire une « Berbérie » qui a été majoritairement arabisée. Les Français ont été latinisé linguistiquement ; Il n’en sont pas Italiens pour autant.

    Juste un modeste conseil, cher Fikri : amazighise (berbérise) ton prénom. Quand le grand Atatürk a voulu refonder la « turcité », il a commencé par désarabiser la langue turque, y compris Allah, remplacé par Tangri, l’ancien dieu turc.
    Dhelfen amellil !

    • Henri Diacono 12 avril 2014 20:52

      A l’auteur,

      En Tunisie également comme en Algérie et au Maroc vivent de nombreux berbères (le long de la frontière avec l’Algérie) et dans l’ensemble de tout le pays la grande majorité de ses habitants revendiquent haut et fort leurs origines berbères mêlées au fil des ans à celles de bien d’autres conquérants y compris l’arabe.
      Aujourd’hui dans ces régions du sud tunisien, des manifestations orchestrées par des opposants à la nouvelle démocratie et surtout des groupes salafistes tendent à faire scission. Elles resteront, avec leur propres spécificités, néanmoins dans la nation tunisienne et uniquement tunisienne. Alors pourquoi ne pas faire de même en Algérie et au Maroc. Des régions berbères conservant leurs coutumes, et leur langue au côté de la langue véhiculaire du pays, faisant partie intégrante des nations qui sont les leurs.
      Aavez-vous pensé que compte tenu de la position géographique de la Berbérie algérienne, (le Constantinois) que les mouvements actuels pouvaient ...être manipulés,comme ils le sont en Tunisie ?


    • cathy30 cathy30 13 avril 2014 06:23

      ça délire totalement sur ce site, les romains n’étaient pas italiens. 

      Le mot Algérie est apparu pour la première fois au 17e siècle. Ce pays sous domination romaine s’appelais Maurétanie.
      Quant à Atarturk, il n’a pas touché la langue, mais latinisé l’alphabet, enfin surtout les saxons. 
      Quant aux « bar bar », ils font de la résistance à la langue arabe.

    • El_Arabi_El_Acil El_Arabi_El_Acil 12 avril 2014 15:22

      Mr.El_Ferkh....je ne sais pas d’où vous sortez et d’où vous venez . Vous avez l’intention de parler des Amazighs alors que personne ne vous a mandaté. 

      Vous ne représentez que vous même et je vois bien que vous fantasmez et je parie même que vous vous voyez soit en tant que ; Son Excellence Monsieur l’Ambassadeur ou peut-être : Mr.Le Ministre. 
      Vous êtes priés de ne pas voler trop haut parce que vous risquez de descendre plus vite que vous soyez monté. 
      Je suis Amazigh , nous sommes Amazigh mais , vos dires on pourrait les schématiser à quelqu’un qui s’allonge par terre , sur le dos pour pisser en l’air.

      De Tlemcen à Annaba ,,, d’Alger au fin fond du Sahara nous sommes un seul et unique peuple. Nous avons toujours été ensemble nous le continuons et lèguerons cette consigne aux générations à venir.
      Quant à vous , ya ameghyoul , il n’y a pas d’abonné au N° que vous avez demandé .

      • salem salem 14 avril 2014 12:38

        Etonnants propos mr l’arabe, occupez vous de votre palestine et laissez nous defendre la berberité de notre Afrique du Nord ! Il n’y a pas d’arabes en Afrique du Nord, seulement des arabisés dont on se débarrasserait volontiers d’ailleurs.

        La Kabylie independante sonnera le glas de l’arabophonie en Afrique du Nord. Car la certitude c’est que ça ouvrira une breche qu’il sera impossible de refermer. 


      • bourne 12 avril 2014 18:32

        Bah .... on sait depuis quelques temps que l’Algérie fait partie de la liste des pays sur l’agenda de l’Empire. Si les kabyles croient vivre mieux après leur indépendance. Ils risquent juste de le regretter vite comme les ukrainiens ou les libyens ... vous faites ce que vous voulez après tout !


        • Vipère Vipère 12 avril 2014 19:59

           

           

          Bonjour l’auteur

          Les kabyles veulent redevenir libres, combien de temps cela leur prendra-t-ils ?

          Le temps ne fait rien à l’affaire disait un certain BRASSENS, donc ce n’est qu’une question de temps...

          Un copié-collé de l’article « la voix des kabyles libres » :

           

           La Voix des Kabyles Libres (VKL) : « la résistance est inscrite dans nos gènes »

          05/10/2012 - 15:08


           

          KABYLIE (SIWEL) — Dans une déclaration rendue publique, les militants et adhérents de la Voix des Kabyles libres (VKL), apportent leur soutien aux Jeunes révolutionnaires kabyles (JRK) et appellent à la résistance contre le pouvoir algérien oppresseur. « Notre engagement ne souffre d’aucune vanité ni ambiguïté. Bien au contraire, il s’appuie sur l’histoire d’un peuple qui était libre et qui est déterminé à le redevenir », déclarent-ils. Nous reproduisons intégralement leur déclaration.

          Le vent qui vient de se lever sur le pays kabyle va dans le bon sens. PH/DR
          La nouvelle page de l’histoire qui s’écrit en Kabylie depuis 2001 est celle de la liberté du peuple kabyle. L’appel lancé par les Jeunes Révolutionnaires Kabyles ne peut nous laisser indifférents. Il entrouvre une porte restée jusque-là fermée, celle de l’action audacieuse. L’engagement révolutionnaire est l’encre indélébile qui marquera éternellement la volonté de la Kabylie de se libérer des carcans du régime algérien assassin.

          Sœurs et frères des Jeunes Révolutionnaires Kabyles ;

          Vous, qui acceptez de porter fermement cette noble mission, de servir avec dévouement et fidélité notre mère patrie, la Kabylie, sachez que vous n’êtes pas seuls dans cette voie. Votre voix libératrice résonne comme un clairon dans la tête de chaque Kabyle, des rives de la Méditerranée aux confins Sud de la Kabylie.

          Le vent qui vient de se lever sur le pays kabyle va dans le bon sens. Il nous transportera dans un avenir où notre droit à l’existence en tant que peuple libre sera réalisé. Aujourd’hui, il est de notre devoir de récupérer par tous les moyens ce droit anéanti par l’Algérie française puis confisqué par l’Algérie arabo-intégriste.

          Les récents bouleversements que connaît le monde conforte notre démarche et légitime toute action en faveur de la liberté d’un peuple comme le nôtre. L’Occident et les États puissants de par le monde doivent prendre en considération le combat de la Kabylie pour vivre debout, et qu’on cesse de croire qu’il n’existe chez nous que des fantômes.

          La force de notre aspiration à vivre en tant que peuple libre est désormais irrépressible. Elle a été forgée par des années, des décennies, des siècles et des millénaires de lutte contre toutes formes de colonialisme et d’asservissement par un quelconque pouvoir qui nous soit étranger. Nous connaissons l’ampleur des sacrifices que cette entreprise exige mais nous sommes tous prêts à les consentir.

          Que peut l’Etat algérien contre notre volonté de nous libérer de son joug ? Rien ! Il ne peut plus nous tuer puisque nous sommes déjà morts ! Notre propre mort est dans ces humiliations, ces dénis, cette occupation militaire avec ses bavures récurrentes et ses bombes incendiaires sur nos oliveraies et nos forêts, ce sabotage économique, ce génocide culturel que nous subissions impuissants jusque-là face à notre ennemi, le pouvoir algérien et ses supplétifs.

          Les kabyles de services doivent se débarrasser de toute cécité politique et réfléchir à deux fois avant de continuer dans la voie du déshonneur.

          Notre adhésion et notre soutien aux JRK sont des plus déterminés jusqu’à l’achèvement total du projet libérateur que portent aussi des structures et des instances kabyles avec courage et abnégation.

          La Voix de la Kabylie Libre a également un message en direction des militantes et militants sincères du FFS et du RCD et à tous les kabyles éreintés par une politique visant à chasser le kabyle jusqu’au dernier :

          Aucune bête n’accepte de mourir sans livrer bataille. La résistance est inscrite dans nos gènes, notre ADN. Elle est aussi en vous et nous sommes convaincus que vous rejoindrez nos rangs au moment décisif. Même les policiers et les militaires kabyles qui sont toujours suspectés d’adhésion au combat de leur patrie d’origine finiront par nous rejoindre. Par contre, tous ceux qui se prêteront au dangereux rôle de la trahison finiront par le regretter. Lorsqu’un peuple se soulève il commence toujours par ses traîtres. A méditer sérieusement.

          Notre engagement ne souffre d’aucune vanité ni ambiguïté. Bien au contraire, il s’appuie sur l’histoire d’un peuple qui était libre et qui est déterminé à le redevenir

          « La liberté du peuple Kabyle est un droit, la défendre est un devoir. »

          Vive la Kabylie libre.

          La Voix des Kabyles Libre. LA VKL 05/10/2012


          SIWEL 051508 OCT 12

           



           

           

           


          • Beauceron Fulbert de Chartres 12 avril 2014 20:32

            Les ancêtres des kabyles faisaient partie de l’afrique proconsulaire romaine, un des joyaux de l’empire. Ils ont donné des empereurs dont Septime Sévère. C’est une population constituée à l’époque en grande partie de vétérans des légions romaines. Ce territoire fut aussi le berceau de la théorisation du christianisme avec St Augustin et Tertullien, kabyles tous deux. Il est regrettable que la période française de l’Algérie n’est pas pris en compte ces réalités et que le décret Crémieux ait concerné certains et pas les autres.


            • Vipère Vipère 12 avril 2014 20:44

              Fulbert

               

              Très pertinent de rappeler qui était ST AUGUSTIN, voir article ci-dessous :

               

               

               

              Saint-Augustin : un algérien, kabyle, berbère chrétien

              Saint-Augustin, l’homme qui a le plus façonné LA PENSEE de l’homme occidental moderne est un algérien amazigh, kabyle, berbére.

              Saint-Augustin a énormément donné pour la préservation de sa religion et des coutumes chrétiennes dans cette ville millénaire. :

              Augustin d’Hippone (Aurelius Augustinus), ou saint Augustin, né à Thagaste (Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354, mort le 28 août 430 à Hippone (Annaba, Algérie), était un philosophe et théologien chrétien, évêque d’Hippone, et un écrivain romain d’origine berbère.

              Saint Augustin est l’un des Pères de l’Église latine et l’un de ses 33 Docteurs. Sa fête est célébrée le 28 août, anniversaire de sa mort. Sa tombe se trouve à Pavie.

              Comme Saint Cyprien et les innombrables martyrs nord-africains, qui ont préféré être mis à mort plutôt que d’adorer de faux dieux ou des pierres, comme les Saintes Félicité et Perpétue, Saint Augustin est considéré comme un personnage très important dans le développement du christianisme en Afrique du Nord et, d’un point de vue philosophique et théologique, en occident dont l’Agérie faisait alors partie culturellement et spirituellement.

              L’influence de Saint Augustin est marquée à travers les âges, depuis Paul Orose jusqu’à Paul Ricœur, en passant par Anselme de Cantorbéry, St Thomas d’Aquin, Pascal, Luther, Calvin, Hannah Arendt, etc.

              Elle fut immense sur toute l’histoire de l’Église en Occident et imprégna toute la réflexion philosophique et théologique médiévale.

              Les ouvrages de l’algérien kabyle Saint Augustin ont défini les conceptions modernes de la liberté et de la nature humaine.

              Rappelons aussi que Martin Luther, père de la réforme protestante était un moine augustin. Luther et Calvin se sont appuyés sur les écrits de Saint Augustin pour revenir à la Bible et au salut par la foi seule.

               


              • Vipère Vipère 12 avril 2014 21:11

                 

                 

                Le premier Pape Saint GELASE 1er était un pape d’origine kabyle ! 

                 

                 

                 

                 

                Saint Gélase 1er, un pape d’origine kabyle, par l’Abbé Vincent Serralda

                La Saint Gelase est célébrée tous les 21 novembre

                 

                Saint-Gélase 1er, 49ème pape, est né en Kabylie.
                Il ne fut pape que durant quatre années, mais ses enseignements sur le péché originel, sur la double nature, humaine et divine, du Verbe et sur la primauté du Siège Apostolique ont marqué dans l’histoire de l’Eglise.
                Une vingtaine de lettres authentiques, un sacramentaire qui regroupe les formules liturgiques de l’Eglise latine, un traité des deux natures en Jésus-Christ et une soixantaine de « canons » sont l’œuvre qu’il nous laisse.

                Le pape Gélase 1er interdit les fêtes « Lupercales » en 496, fêtes romaines de printemps consacrées au dieu Pan, dieu des bergers d’Arcadie et les remplaça par la commémoration du martyr de Saint-Valentin qui devint la fête des amoureux.

                Gélase fait carrière dans le clergé de Rome et devient même le conseiller, d’ailleurs écouté, du pape Félix III.
                Il lui succède sur la chaise de Saint Pierre le 1er mars 492. Le début de la renaissance du droit canonique peut être fixé à l’élection de Saint-Gélase 1er.
                Dès les premiers temps de son pontificat, il manifeste la haute conscience qu’il a de ses droits et de ses devoirs. Sa prudence et sa fermeté dans le gouvernement de l’Eglise, son activité de théologien et d’écrivain, le font remarquer entre tous ses prédécesseurs de la seconde moitié du VIè siècle, et ses mérites font évoquer Saint-Léon 1er le Grand (461).

                De Tertullien, il a le goût de la controverse et aussi les talents, la verve et la vigueur. Il est intraitable par devoir et par nature. Gélase affirme avec noblesse les droits du pouvoir spirituel dans une lettre à Anastase, empereur de Byzance : « il y a, auguste empereur, deux pouvoirs principaux pour régir le monde : l’autorité sainte des pontifs et la puissance royale. Des deux, celle des prêtres est d’autant plus importante qu’ils doivent, dans le jugement divin, rendre compte au Seigneur des rois eux-mêmes ».

                C’est ainsi que ce Berbère rétablit l’ascendant du Pape devant l’autorité des empereurs, non seulement dans son temps, mais aussi pour les siècles à venir.

                A la différence de Saint-Léon, il ne parle pas d’union des pouvoirs, et la pensée gélasienne s’explique sans doute par la personnalité de son auteur.

                Les Hérésies sont là

                Cependant, politiquement et religieusement, les temps sont difficiles.

                Sous la conduite de Théodoric les Ostrogoths viennent de s’établir en Italie et Rome obéit à un prince arien.

                En Occident les sectes renaissent de leurs cendres. L’Hénotique, cet abus de pouvoir de l’empereur Zénon de Constantinople, qui prétendait régenter la foi et qui voilait l’enseignement du concile de Nicée sur la divinité et la nature humaine du Christ, continue d’être en vigueur.
                 Ramener l’Eglise d’Orient à l’unité romaine,
                 Maintenir partout l’intégrité du dogme, l’indépendance de l’Eglise, la pureté des moeurs chrétiennes,
                 Tenir tête aux Byzantins insoumis, aux hérétiques et aux demeurants du paganisme, telle est la tâche assumée par le pape Gélase avec un zèle infatigable.

                Sans relâche, pendant un règne d’un peu plus de quatre ans, Gélase écrit des livres, tient des synodes en 495 et 496, enseigne, reprend, veille sur la discipline ecclésiastique.

                Il laissera après lui le modèle d’un Pape savant, administrateur, zélé et pieux. Ses lettres reflètent sa physionomie avec un particulier éclat. Leur nombre reste exceptionnellement élevé pour la brève durée de son pontificat. On en compte pas moins de quarante-trois auxquelles s’ajoutent quarante-neuf fragments ou témoignages de lettres perdues, puis vingt-neuf autres lettres ou fragments nouveaux qui seront ensuite découverts dans un manuscrit du British Museum à Londres, et publiés en 1885 à Leipzig. Ce sont, pour la plupart, de courts billets, d’une forme élégante et concise, qu’on dirait imités des lettres familières des anciens.

                Certaines se rapportent aux affaires de l’Illyricum qui, relevant de l’Empire d’Orient pour les questions civiles, est alors rattaché au Saint-Siège pour l’administration ecclésiastique. D’autres concernent la discipline du clergé et, bien qu’elles visent des circonstances particulières, elles se trouvent applicables d’une manière générale.

                Un travailleur acharné

                Un bref regard sur quelques-unes des directives de Gélase suffit à nous montrer l’ampleur de son action, à laquelle se joint un souci particulier du détail :

                 interdiction faite aux évêques de se rendre à la cour de Ravenne sans l’autorisation pontificale ; de réclamer des clercs d’autres diocèses ; instauration d’un contrôle pontifical strict de la gestion temporelle des évêques ;
                - jugement des prélats dilapidateurs auxquels un administrateur est imposé, ainsi qu’aux évêchés en vacance de siège. Rappel des évêques d’Italie et de Sardaigne au respect de la hiérarchie.
                - Défense renouvelée aux clercs de se livrer au commerce, de se marier, impossibilité à ceux insuffisament instruits d’être promus à l’ordre supérieur ; détermination du nombre de diacres selon l’importance de chaque ville (3, 5 ou 7) ;
                approbation par l’évêque du postulant aux ordres, alors que l’on procédait souvent par acclamation du peuple, et prescription au clergé d’effectuer lui-même l’enquête préalable.
                Droit assuré aux clercs, victime d’une sanction de leur évêque, de s’adresser directement au Pape. Interdiction aux diacres de consacrer la Sainte Hostie, pratique introduite sous les persécutions, et aux prêtres de conférer le sacerdoce sous peine d’excommunication.
                L’évêque seul également peut donner la Confirmation, réconcilier les pénitents, imposer le voile aux vierges consacrées ou aux veuves, consacrer une nouvelle église. - Déclaration contre l’exclusion perpétuelle des pénitents et des excommuniés qui sont invités à introduire dans l’année leur demande de pardon et de réintégration.


                • AmonBra AmonBraQ 13 avril 2014 08:53


                  C’est fou ces derniers temps le nombre de marocains, ou prétendus tels, qui s’intéressent aux algériens d’origine berbères . . .
                  Plutôt que de se préoccuper de la « liberté »des kabyles et autres berbères algériens, l’auteur ferait mieux de s’interesser davantage à la vie, la pensée et l’exemple du fabuleux rifain qu’était Abdelkrim El Hatabbi, dont la $ionissime monarchie chérifienne refuse à ce jour son exhumation dans son sol natal.


                  • charlotte 13 avril 2014 19:52

                    c’est pas possible de dire tant de betises et de contre verite dans un si petit article
                    cest un article de pure propagande
                    étant régulierement en Kabylie jai jamais entendu ce discourt
                    de toute facon le metissage est tel depuis toujours
                    qui peut dire qu’il est kabyle ou pas ?


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