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Accueil du site > Actualités > International > L’Iran ou le « Pays des Aryens »

L’Iran ou le « Pays des Aryens »

Depuis la conquête musulmane de la Perse en 637, mille ans se sont écoulés avant que la dynastie des Safavides ne soit la première d’une Perse indépendante.
C’est Ismaël 1er qui convertira le pays au Chiisme face à un Empire Ottoman Sunnite.
Mais la difficulté à unir le pays à cause de sa diversité ethnique offre une brèche aux menaces extérieures, notamment des Ouzbeks sur le flanc nord-est et des Ottomans au Caucase et en Anatolie.
En 1722, les tribus Afghanes finissent par l’emporter et signent la fin des Safavides. En ces temps, la Perse regroupait un large territoire, à savoir la totalité du Kurdistan, l’Irak actuel, l’Azerbaïdjan, l’Iran actuel, une partie de l’Ouzbékistan et une partie de l’Afghanistan.

Au 19ième siècle, les Qajars succèdent aux Salafides et marquent leur temps par le début de l’effritement territorial de la Perse. Ils réintègrent le concept du Shah, comme entité semi- divine en tant qu’ « ombre de Dieu sur terre ».
Les différentes guerres Iran / Russie amorcent, avec le concourt actif de la Grande Bretagne, le début de la perte des territoires.
Successivement, seront concédées les terres du Caucase au nord d’Araks, les territoires d’Asie centrale et seront définitivement entérinées les pertes Safavides de l’Herat et les territoires Afghans, lors du traité de Paris en 1857.

Mais le démembrement territorial de la Perse ne doit pas occulter l’événement majeur de ce début du 20ième siècle : l’adoption de la Constitution en 1906, suivi de la création du « Majles » (le Parlement), qui marque la fin de la période médiévale de la Perse.
Le Majles nomme Reza Khan Sardar Sepah, nouveau Shah d’Iran, sous le nom de Reza Shah Palavi. Ce dernier souhaite faire de la Perse une république selon le modèle d’Attatürk. Mais il se verra contraint d’abandonner son projet républicain sous la pression d’un clergé devenant de plus en plus présent sur la scène politique.

Le Shah demande à la communauté internationale de ne plus utiliser le mot « Perse » mais « Iran » pour désigner son pays, impose la tenue « Occidentale » pour les hommes et interdit le port du « voile » pour les femmes. En 1935, le Shah accélère le rythme de modernisation de son pays, multiplie les projets d’infrastructure, et projette à plein régime le modèle occidental sur toutes les couches de la société iranienne.

En ce début de Seconde Guerre mondiale, l’Iran se déclare neutre. Mais, par crainte de voire le Khuzestan et ses formidables réserves énergétiques tomber entre les mains des forces de l’Axe, la Grande-Bretagne et la Russie décident d’envahir le pays. Reza Pahlavi abdique et Mohammad Reza Pahlavi, son fils, devient le Shah d’Iran. Celui-ci signe un traité tripartite avec la Grande-Bretagne et la Russie, prévoyant un soutien de l’Iran aux alliés et un retrait progressif des deux grandes puissance à la fin de la guerre.
En 1945, la Grande-Bretagne et surtout la Russie ne respectent pas le traité et imposent à l’Iran de partager son pétrole via des entreprises mixtes à majorité étrangère. En 1953, Mossadegh, alors 1er Ministre, entreprend la nationalisation du pétrole iranien. Cette aventure sera écourtée par l’Opération « Ajax », orchestrée par les services Anglais et Américains. Elle aboutit à la mise à l’écart de Mossadegh mais surtout, par ricochet, à la création, sous l’initiative du Venezuéla et principalement de l’Iran de l’OPEP.
Tout comme son père, le Shah continue sa marche effrénée vers une occidentalisation tout azimut de son pays. Il perd le Bahreïn, terre Iranienne jusqu’en 1820, et continue d’occulter les spécificités ethniques que caractérisent l’Iran, au profit d’une occidentalisation devenue quasi obsessionnelle.
Finalement, après la décomposition de l’identité iranienne qui, en moins d’un siècle, perd plus de 60% de son territoire ainsi que son appellation persane et se retrouve otage du support occidental à sa survie, émerge une voix nouvelle appelant au retour des valeurs originelles de cette civilisation ancienne de plus de 5000 ans.

En 1979, par référendum, la révolution islamique met en place une République calquée sur le modèle Gaulliste avec une présidence forte. Cette même République, empêchée quelques années auparavant par le clergé, se voit aujourd’hui soutenue par les Mollah, principaux artisans du régime révolutionnaire. La constitution de 1906 est modifiée pour laisser le champ libre à l’installation du Clergé au pouvoir. La fin de la monarchie laïque est annoncée et le début de la République Islamique d’Iran, proclamé.

L’installation de cette République Chiite en inquiète plus d’un et à bien des égards. Au niveau régional, elle annonce, sans jamais le dire, le début de la « Reconquête » des territoires perdus. D’une part, l’Irak, mais surtout la Turquie et l’URSS d’autre part voient d’un mauvais œil ce régime des Mollahs. Et ils n’auront pas totalement tort, car dans la foulée révolutionnaire iranienne, on commence à observer des débordements au niveau de l’Afghanistan voisin.

En 1979, l’URSS décide alors d’envahir le pays rebelle, mais ne reçoit pas le soutien nécessaire des occidentaux, encore aveuglés par les fantasmes de la guerre froide ; pire ils arment et apportent toute la logistique nécessaire à ces étudiants révolutionnaires qu’on appelle les Talibans. Ce manque de clairvoyance coûtera très cher à l’Europe mais surtout aux Etats-unis.

En 1980, L’Irak envahit préventivement l’Iran avec le soutien implicite de la France, des Etats-Unis et … de l’URSS, plus pragmatique, qui reste la première puissance à réagir au « péril islamique ». L’Irak a de bonnes raisons de craindre cette déferlante Chiite du fait qu’elle abrite sur son territoire les deux principaux fiefs du Chiisme que sont Kerbala et Nadjaf. Car ne l’oublions pas, l’épicentre de la Perse avant la valse du « Grand jeu », se situe en très grande partie sur le territoire de l’Irak actuel.

En faisant un recours direct à la force armée, simultanément à l’instauration de la République Islamique, les principaux adversaires de l’Iran reconnaissent de facto l’illégalité des territoires confisqués à la Perse à la fin du 19ième siècle et au début du 20ième et la légitimité de sa « Reconquista ».

Les Etats-Unis, par mauvaise appréciation du contexte régional et surtout sous l’impulsion d’un patriotisme exacerbé par les attentats du 11/09, décident, de renforcer leur présence en Afghanistan, ce qui ne fait qu’enfoncer un peu plus ce pays sous le joug Iranien à terme et commettent la plus grande erreur géostratégique de ce 21ième siècle en envahissant et annihilant l’Irak Sunnite du régime Baasiste. L’Iran ne pouvait rêver mieux que de voir, finalement, quelqu’un d’autre faire le « sale boulot » à sa place. D’autant plus que l’Irak, majoritairement Chiite mais surtout ancien territoire Perse confisqué, se retrouvera naturellement en bout de course sous tutelle Iranienne.
Mais la désintégration de l’Irak soulève un problème encore plus complexe qu’est la résurgence du réflexe nationaliste Kurde. Celui-ci met en équation l’Irak, l’Iran mais surtout la Turquie. Par mimétisme ethnique mais surtout devant l’opportunité qui se présente, le Kurdistan Iranien et Irakien ne font plus qu’un, exacerbant la pression sur une Turquie, politiquement affaiblie par son désir d’intégration à l’Union Européenne et sa mise sous tutelle militaire Américaine.
Plus au nord, la Russie continue de déployer des efforts et des forces pour contrôler un Caucase largement sous influence idéologique Islamique et emprunt de velléités indépendantistes.

Finalement, sans avoir jamais eu à déclarer la guerre à un pays tiers, ou à intervenir directement dans un conflit voisin, l’Iran a réussi à redessiner sur la carte, l’ombre de l’ancienne Perse. Loin d’être gagnée, cette « Reconquête » n’a pu se faire que par l’accumulation successive d’erreurs et de maladresses des ex-puissances occupantes.
La Perse, du haut de son histoire, a toujours eu une révolution d’avance sur ses pays voisins et sait que, très certainement, cette bataille qui l’oppose aux pays qui l’avaient jadis castrée, est en passe d’être gagnée. Mais encore, cette victoire, faudra-t-elle pouvoir la préserver.

Dans l’histoire moderne, les conquêtes ont pu être pérenniser parce que le pays victorieux possédait dans son arsenal une arme capable de terrifier tout éventuel agresseur. Au 21ième siècle, cette arme est la bombe atomique, seule machine de destruction remettant au même seuil de nuisance un petit pays de six millions d’habitants face à un autre d’une population largement supérieure.
C’est cette équité dans le rapport des forces qui terrifie les ex-puissances issues de la Seconde Guerre mondiale, étant donné que seuls le rééquilibrage et le juste partage des richesses sauraient être garant de la paix dans le monde.
Alors, l’Iran, dans l’objectif de sanctuariser ses anciens territoires confisqués, a décidé de se lancer dans l’acquisition de cette Arme et plus largement dans la maîtrise des technologies de l’atome. La possession de l’arme atomique par un pays comme l’Iran, qui plus est, sous régime Islamique, déchaîne les réactions les plus inattendues et notamment de la part des pays occidentaux.

Mais, pour étayer plus précisément notre raisonnement, ouvrons une parenthèse sur cette notion de « pays occidentaux ». Celle-ci représente un concept sémantique très vague et dans les faits, souvent utilisé comme synonyme de l’Assemblée Générale « blanche » des Nations- Unies, hors de son carcan Onusien soit comme le clan des grandes puissances mondiales, d’ascendance « Euro-judéo-chrétienne ».

Cela nous éclaircit d’avantage sur la position insulaire d’un pays dirigé par une minorité Chiite en Islam, quasi-seule théocratie dans un monde qui s’affiche majoritairement laïque.
Cela ne fait aucun doute, aussitôt que les Iraniens auront la bombe, soit ils s’en serviront soit ils la vendront à des organisations terroristes. En outre, il ne fait également aucun doute pour personne, que le Président Iranien est un fou, un aliéné mental, prêt à déclencher l’apocalypse dès qu’il en aura la capacité. Tout cela peut prêter à sourire, mais croyez-moi, cela résume les propos dits et redits sans relâche par les dirigeants de la « communauté internationale » et allègrement amplifiés par leurs médias respectifs. Tout ce discours est bien évidemment corroboré par nos vidéo-experts, tout frais du jour, à qui l’on prête par la bonne fortune de l’événement, un microphone et 3 minutes d’antenne.

Non, sérieusement, il ne serait envisageable d’utiliser la bombe ni de la brandir. Le symbole de destruction finaliste représenté par l’arme atomique ne tolère pas la moindre faille dans le dispositif politique du pays qui la détient. Le pays qui entretient un projet nucléaire militaire l’entoure du plus grand secret car justement le principe même de dissuasion repose plus sur la peur que sur le réel danger de l’arme. On pourrait parler d’arme psychotique à grande échelle.
Et c’est justement ce que les grandes puissances ne souhaitent pas partager avec un pays « comme d’Iran », capable de potentialiser, à la demande, cette arme en l’associant à ses sous-traitants de la guerre. Imaginez donc un instant l’impact de l’association : arme psychotique, terrorisme et islamisme dans l’esprit du simple contribuable des pays de l’alliance occidentale ?
Reste la crainte, impensable, de voire cette puissance passer à un statut d’égal qui obligerait à négocier plutôt que de sanctionner ! C’est toute cette logique de « paix », construite à base de sanctions, blocus, isolement et autres actions militaires directes, actuellement orchestrée par les alliés et les Etats-Unis en tête, qui serait à revoir.

L’Iran et Israël ne sont pas ennemis, peut-être même ont-ils un ennemi commun. Mais l’acceptation par les « alliés » d’un Iran nucléaire entraînera automatiquement et sans préalable, une ou deux puissances Sunnites dans le sillon du feu de l’atome. Ce ricochet régional initié par l’Iran et sa course à l’Arme suprême doit absolument être enrayé car il sonnerait définitivement le glas du « Grand jeu », commencé par les Anglais et les Russes en cette fin du 19ième siècle.


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16 réactions à cet article    


  • sentinelle 3 octobre 2009 12:22

    @ l’auteur

    votre article est tres bon, jusqu"a la moitié du texte, puis part en sucette.....la deuxieme partie est un tissus de conneries......prenez du repos , ou faites court vous y gagnerez en credibilité....salam


    • chat noir chat noir 3 octobre 2009 14:27

      C’est un peu fort le café que de comparer l’invasion militaire de l’Europe par les nazi et le financement de centre chiite par l’Iran dans des pays musulmans à minorité chiite ..... vous ne trouvez pas ? Vous trouvez semblable la mort de millions de personne et l’offense faite à quelques dirigeants sunnites qui ne veulent surtout pas que leur peuple face la même chose que le peuple iranien et renversent leur monarchie corrompue ?

      Pour rappel, le Koweit a financé le programme chimique irakien qui a servi à gazer 60.000 iraniens. On ne peut pas attendre mieux de ce pays.


    • abdelkader17 3 octobre 2009 13:12

      "En 1979, l’URSS décide alors d’envahir le pays rebelle, mais ne reçoit pas le soutien nécessaire des occidentaux, encore aveuglés par les fantasmes de la guerre froide ; pire ils arment et apportent toute la logistique nécessaire à ces étudiants révolutionnaires qu’on appelle les Talibans. Ce manque de clairvoyance coûtera très cher à l’Europe mais surtout aux Etats-unis."

      Manque de clairvoyance pas du tout, bien au contraire fruit d’une politique cohérente et consistante à utiliser tour à tour l’islamisme radical comme allié et repoussoir.La cia et les états unis ont utilisé par l’intermédiaire du renseignement militaire Pakistanais et du soutien des pétro dollars des monarchies du golfe persique, des brigades de djihadistes internationaux pour combattre le communisme sous bannière islamique,premier acte de l’implosion de l’URSS et du triomphe mondial du libre marché.
      Les mercenaires internationaux et les talibans ont été utilisé après le retrait des soviétiques en Afghanistan contre les membre de l’alliance du nord de Massoud groupe tout aussi sanguinaire malgré l’image diffusée dans les médias occidentaux,l’instauration d’un pouvoir religieux relativement stable faisait les affaires des consortiums de l’énergie Anglo saxon(unocal), en quêtes des marchés et des énormes ressources en gaz et en pétrole de l’Asie centrale.
      La seconde phase,la destruction du socialisme de marché dans les balkans,l’implosion de la mosaïque Yougoslave, l’aide logistique de l’otan aux groupes armés islamiques venant en aide aux bosniaques,même sanction au Kosovo avec le soutien au groupe terroriste de l’UCK ,la guerre humanitaire n’existe pas elle est le paravent à la recherche d’intérêts profanes.
      l’installation de la plus grande base permanente dans la région (Bondsteel )en est une preuve éclatante.
      On se tourne actuellement vers le Caucase et la mise sous orbite occidental des anciennes républiques soviétiques ,Pourquoi le pouvoir russe s’acharne-t-il à laminer la Tchétchénie ? En soi, ce petit territoire d’à peine 20.000 km2 a peu d’intérêt pour un pays potentiellement aussi riche que la Russie, si ce n’est quelques puits de pétrole. Cependant, sa situation géographique lui confère une importance stratégique de premier ordre . Traversé dans sa partie sud par la haute chaîne du Caucase, il constitue une barrière naturelle avec le monde arabe. Au nord, la vaste plaine de Grozny est un couloir majeur de transit entre la Mer Caspienne et la Mer Noire, qui relie Moscou à la Méditerranée. En résumé, la Tchétchénie n’est ni plus ni moins pour la Russie qu’une marche défensive, protégeant une voie de passage destinée à devenir la colonne vertébrale du réseau énergétique russe.


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 octobre 2009 22:42

        Ceci dit les Tadjiks de feu Ahmed Shah Massoud sont chez EUX contrairement aux Talibans - mercenaires au service des officines pakistanaises - et leur comportement bien que innaceptable pour nous n’est pourtant pas abject pour la région ...


      • abdelkader17 4 octobre 2009 11:49

        @Alois
        au service de la cia,L’isi n’était que le paravent aux activités contrôlés par les états-unis.
        Les tadjiks de Massoud étaient tout aussi fanatiques, seulement la presse occidentale dont la spécialité est la désinformation s’est bien gardée de le diffuser.


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 4 octobre 2009 22:21

        En attendant, fanatiques ou non, il y avait ( et on le fait encore ) moyen de discuter sérieusement avec les Tadjiks de Massoud tandis qu’avec les Talibans c’est impossible : on ferait mieux de soutenir des gens comme les combattants de Massoud et de les laisser régler le problème « à l’Afghane » en les soutenant correctement au lieu d’envoyer nos soldats au casse pipe dans cette région ... ce serait beaucoup plus efficace sur tous les plans !

        D’après ce que j’ai lu, ils n’ont absolument pas confiance dans le gouvernement de Karzai et ils pensent qu’il ne tiendra pas longtemps ...


      • Ali 3 octobre 2009 14:03

        bonjour
        le président élu Ahmadinejad est un homme extrêmement lucide et claivoyant
        les pays qui le désigne comme le mouton noir sont ceux qui de tous temps imposent leur dictat et tracent les frontières
        on ne dira jamais assez que les yankees sont des fouteurs de merde et sont partout ou il y a un conflit impliqués militairement que se soit par leur armée ou par l’immonde blackwater, que leurs crimes de guerres ne sont pas comptabilisés et que leurs criminels de guerre coulent des jours heureux
        je suis un admirateur inconditionnel d’Ahmadinejad qui revendique pour son pays tout ce que les autres posèdent et qui comme Chavez autre mouton noir conduit son pays au socialisme d’ou la contestation comme au Vénézuéla
        on nous a fait voir lors de l’élection présidentielle une iranienne brandissant une banderolle « ou est passé mon vote » !!! si je me promène avec une telle banderolle doit-on destituer Sarkko !! Ahh ces média !!
        et de dire si les iraniens ont la bombe ils vont l’utiliser !! ils n’auront pas bouger le petit doigt qu’ils seront pulvériser
        quant au terrorisme ce pays pas plus que l’Irak de Saddam n’a été impliqué dans aucun attentat
        que de foutaises pour simplement s’accaparer les richesses des pays qui veulent vendre et non plus brader leurs ressouces
        si guerre il y a je souhaite que l’Iran se défende vaillament et pulvérise la verrue infecte du monde occidental Incha Allah
        je termine en rappelant les ves vers de José Maria de Hérédia

        comme un vol de gerfauts hors du charnier natal
        routiers et capitaines partaient
        ivre d’un rêve héroïque et brutal

        pour les européens RIEN N’A CHANGE


        • ELCHETORIX 3 octobre 2009 14:44

          @ ali , bonne analyse que je partage .
          à l’auteur , merci pour l’historique de la PERSE ; donc la république islamique de l’IRAN est en droit de récupérer le BARHEIN et autres territoires avoisinants .
          Quant à l’arme nucléaire , que l’état sioniste commence à reconnaitre son arsenal militaire nucléaire et que cet arsenal soit détruit , comme l’arsenal de toutes les puissances nucléaires militaires du monde , car le monde ira nettement mieux , sans ces armes de destructions massives .
          Puis , lorsque les grandes puissances s’occuperont de leur peuple et n’imposeront plus leur ultra-libéralisme destructeur de la planète , ainsi que l’appauvrissement du plus grand nombre de l’humanité , en occident comme ailleurs , le monde pourra espérer une ère de paix et de prospérité pour chaque humain de cette terre.


          • chat noir chat noir 3 octobre 2009 14:57

            Il faudrait qu’on arrête un jour de considérer la bombe nucléaire comme l’arme ultime. Pour rappel, de l’anthrax militaire vaporisé à une altitude moyenne sur une ville comme Tel Aviv fera plus de mort qu’une bombe nucléaire de 12.5 kt (source CSIS) Par ailleurs, toujours selon la même source, l’Iran maitrise assez bien l’anthrax militaire et a finalisé le développement de système de dispersion aérienne sur des missiles balistiques ( mais aussi des drones). Rien n’empêche ce pays de lancer une attaque bio/chimique sur un pays X ou en fournir des groupes « sous traitant » et leur fournir un parapluie « biologique ». Oui rien n’empêche tout ça, si ça ne serait que la responsabilité étatique et le retour de bâton d’une telle attaque est à 100% fatal, même pour un régime qu’on considère comme fou, fanatique, extrémiste, islamiste (biffez la mention inutile).
            Par ailleurs, je suis étonné de voir que l’auteur connait aussi bien l’Iran/ La Perse et son histoire mais oublie rapidement les pouvoirs limités du Président de la république qui ne peut ni décider de la politique étrangère, ni lancer la guerre, ni faire la paix. On est loin, très loin du modèle gaulliste là.
            La politique iranienne (du moins sur le plan international) relève plutôt de l’art (je vais m’expliquer) que de la folie. Les iraniens ont toujours été de redoutables joueurs d’échec, ils ont joué très finement un jeu d’échec avec l’administration Bush et s’en sont sorti haut la main en évitant habillement les sanctions paralysantes, l’action militaire et la guerre médiatique. L’évolution du discours des néo con est plus que révélateur, alors que jusqu’en 2005, on parlait d’abandon totale de toutes les activités nucléaires, soutien au terrorisme, on a fini avec un discours type négociation sans condition, droit à l’Iran à l’enrichissement et une reconnaissance de facto de leur puissance régionale. Obama reprend une partie d’échec en position de Pat, c’est un vrai fruit empoisonné que laisse Bush à Obama. Concrètement, sur le terrain, l’Army se retrouve couteau sous la gorge en Irak et en Afghanistan, l’économie mondiale est toujours titubante et ne résistera pas à une autre crise pétrolière.

            L’auteur, il ne vous êtes pas passer par la tête que la réaction iranienne puisse être légitime ?
            Après avoir été envahi par une alliance de fortune anglo soviétique, s’être fait renversé son premier ministre nationaliste, avoir subi une dictature militaire soutenu par l’occident, s’être fait imposer une guerre de 8 ans, ayant laissé 1 millions de morts dont 60.000 gazés et avoir subi 30 ans d’embargo économique...... vous ne pensez pas que la méfiance iranienne vis à vis de nos « exigences » soit compréhensible ?
            Pouvons nous vraiment plaindre le peuple allemand, humilié par le traité de Versailles, de s’être jeté dans les bras d’un fanatique ? Pouvons nous plaindre le peuple iranien méprisé depuis 60 ans, humilié et trainé dans la boue, de prendre leur destin en main et dire NON à notre politique unilatérale ?

            Chat Noir

            Vous salue


            • Internaute Internaute 3 octobre 2009 16:14

              Le titre est une bêtise. Les aryens ont effectivement peuplé l’Iran bien avant que n’apparaisse les iraniens actuels lesquels n’ont pas beaucoup de rapport avec eux. Leur trace se retrouve dans l’origine des religions et dans le sud du pays où se pratique le rite zorastrien. Trés curieusement on trouve des sculptures de toute beauté trés anciennes représentant l’aigle ailes ouvertes et regardant de côté repris par les allemands et, si mes souvenirs sont bons, des croix gammées. Ce qui est intéressant de noter est la modernité du style de ces décorations millénaires. Le titre associe et limite les aryens (c’est à dire les blancs européens actuels) avec les iraniens ce qui est une imposture. C’est comme dire que les arabes qui peuplent aujourd’hui l’Egypte sont les descendants des egyptiens antiques. Il y a surement eu quelques mélanges mais sans plus.


              • chat noir chat noir 3 octobre 2009 17:02

                Iran vient du perse antique Iran Shahr (Eyran Shahr) qui signifie « le pays des Aryens » . Je pense que c’est plutôt à ça que l’auteur faisait allusion et pas à l’origine éthnico raciale des habitants actuels de l’Iran qui n’ont d’Aryens plus que le nom.
                Mais j’avoue que l’article est plutôt frustrant, l’auteur nous ramène à penser que l’Iran a été dépossédé de son empire légitime mais qu’on doit empêcher qu’il récupère son dû parce que son président est un fou (Sic)


              • manusan 3 octobre 2009 17:33

                article qui tente de justifier la position pro-nucléaire iranienne avec une argumentation difficile à suivre.

                Les arguments pro-nucléaire iraniens, sont dans l’ensemble mauvais puisqu’il se concentre sur l’Israël ou plus généralement l’occident. Il suffirait juste de parler du voisin, le Pakistan.

                Le Pakistan, c’est entre 60 et 100 ogives nucléaires, des vecteurs, c’est-à-dire de missiles, ayant déjà démontrés leur efficacité lors d’essais multiples et réussis. Et surtout, un programme sur le plutonium enrichi, donc des bombes ultra -puissantes et dévastatrices. Avec un voisin aussi blindé, c’est tout à fait justifiable que l’Iran désire son programme de dissuasion nucléaire.

                Le conflit occident/musulman, c’est de la poudre au yeux.


                • ELCHETORIX 3 octobre 2009 20:15

                  c’est pour celà que la dénucléairisation de tous les pays concernés serait plus que nécessaire .Il y a aussi l’INDE et la CHINE qui sont concernées.
                  Puis l’argent dépensé à cet « effet » , serait bien plus utile pour le développement de tous les peuples du monde.
                  bonne analyse du post précédent ? QUANTà L’AUTEUR , SI JE PUIS ME PERMETTRE, UN AUTRE TITRE aurait été plus judicieux .


                  • frédéric lyon 4 octobre 2009 01:29

                    Les Perses sont incontestablement des Indo-Européens, donc des « Aryens », et leur langue actuelle descend directement du Perse « Avestique » qui était une langue très proche du Sanskrit, qui est la langue indo-européenne la plus ancienne que nous connaissons (avec le Hittite).


                    La langue Perse moderne a évolué au cours des siècles, si bien qu’aujourd’hui la langue moderne qui est restée la plus proche des langues indo-européennes les plus anciennes sur le plan de la syntaxe est.........le Lituanien !

                    Le problème de l’Iran actuel (« Le Pays des Aryens ») est qu’il abrite des minorités Turques (notamment Azeris et Turcmènes) très importantes.

                    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 4 octobre 2009 22:28

                      Le Lituanien fait partie du groupe linguistique Balto - Slave : les peuples issus de ce groupe linguistique sont ils les Aryens les plus purs ?


                    • lechoux 7 octobre 2009 13:14

                      L’Iran est un pays pétrolier qui propose son pétrole à la vente en Euros, comme feu l’Irak.

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