La pseudo-pandémie actuelle est le meilleur support de la frayeur mondiale pour développer de nouveaux marchés
« Il n’existe aucune preuve que le vaccin contre la grippe soit capable de prévenir ou de diminuer la maladie. Ses fabricants savent bien qu’il ne sert à rien, mais continuent néanmoins à le vendre », estime le Dr Anthony Morris, virologiste qui fut chef du contrôle des vaccins à la FDA. Nombreux sont ceux qui en sont avertis, aussi l’industrie pharmaceutique doit-elle trouver de nouveaux moyens de vendre ses vaccins à tout le monde.
Le plus efficace est la peur. Mais la peur doit s’appuyer sur quelque base et une « pandémie » est le meilleur support de la frayeur mondiale. Aussi, depuis plusieurs années, on nous répète que nous sommes menacés de mort par une « pandémie » de grippe aviaire, ce qui fait vendre les vaccins de la grippe saisonnière. Or, actuellement, c’est la grippe porcine qui a déclenché une véritable « pandémie », non de grippe mais d’hystérie.
Il ne faut pas oublier que ce n’est pas la première fois que règne une telle panique. Ainsi, en 1976, la première épidémie de grippe porcine s’est produite à Fort Dix, dans le New Jersey, où quelque 200 soldats ont été contaminés et certains en sont morts.
Le président Gerald Ford s’était alors fait vacciner à grand renfort de publicité devant les caméras de la télévision américaine, ce qui avait entraîné la vaccination de plus de 40 millions de personnes. Cependant, on dénombra très rapidement 700 morts, dont 30 « inexpliqués » chez des gens âgés dans les heures qui suivirent l’injection, et plus de 565 cas de paralysie type Guillain Barré, 1 300 réactions adverses telles que de sévères complications neurologiques, des maladies de Parkinson, des inflammations articulaires et de multiples scléroses.
La campagne, qui avait duré dix semaines, fut aussitôt suspendue, mais les dommages se sont élevés à 3,5 milliards de dollars.Quant à la " pandémie " tant redoutée, elle n’arriva jamais, et le grand public a oublié ce scandale.
Actuellement, nombre de virologues se demandent comment il se fait que l’épidémie actuelle apparaisse au moment même où la compagnie pharmaceutique Baxter International vient d’admettre qu’un vaccin expérimental a été contaminé par le virus H5N1 de la grippe aviaire. Ce mélange de virus de la grippe humaine H3N2 et de virus de la grippe aviaire H5N1 qui n’étaient pas correctement identifiés a été envoyé à une firme autrichienne qui a expédié des portions du mélange à des sous-traitants en République tchèque, en Slovénie et en Allemagne. C’est le sous-traitant tchèque qui s’est aperçu du danger et le Laboratoire national de microbiologie du Canada a alerté l’OMS.
D’après Alois Stöger, ministre de la Santé autrichien, 72 kilos auraient été contaminés. Comment ce laboratoire peut-il avoir « par accident » introduit les deux virus H5N1 et H3N2, dans le matériel vaccinal, alors que ce mélange de souches, appelé réassortiment, est l’une des deux manières de créer un virus pandémique ? D’autant que Baxter a adhéré à un ensemble de protocoles destinés à éviter la contamination par croisement viral.
Dans l’éventualité où une personne exposée au mélange serait infectée simultanément par les deux souches, elle pourrait servir d’incubateur à un virus hybride capable de se propager facilement d’un humain à un autre car, si le H5N1 ne contamine pas facilement les humains, le H3N2 en est capable.
Le laboratoire, qui a agi comme une organisation de terrorisme biologique envoyant des virus mortels à travers la planète, s’en est tiré en disant simplement : « Désolé, c’est une erreur ! »
On s’est bien gardé de nous signaler que Baxter Pharmaceuticals a déjà été impliqué dans quelques graves scandales. En 1996 des composants contre l’hémophilie ont été contaminés, toujours « accidentellement » par le VIH, et injectés à des dizaines de milliers de personnes et, récemment, une substance contaminante non identifiée, responsable de 19 décès aux États-Unis – sans compter des centaines d’accidents graves – a été découverte dans des lots d’héparine du même laboratoire, qui a évidemment nié sa responsabilité. Cela n’a guère empêché l’OMS de lui commander un vaccin contre le virus H1N1.
Ce n’est pas, non plus, la première fois qu’on laisse s’échapper des virus d’un laboratoire. En 2005, un fabricant américain de kits utilisés dans les laboratoires pour tester leurs capacités de détection avait associé des ampoules du virus H2N2 à des milliers de kits de test. Cette erreur, découverte aussi par le Laboratoire National de Microbiologie du Canada, avait conduit les autorités du monde entier à un branle-bas de combat pour récupérer et détruire les ampoules contenant le virus.
Ces exemples nous permettent de juger de la compétence et du sens de la responsabilité de certains fabricants de médicaments.
Toutefois, depuis plus de huit ans, le virus H5N1 n’a jamais manifesté le moindre signe de mutation qui permettrait la transmission entre mammifères. « Le virus H5N1 a amplement eu le temps de muter ou de se réassortir avec des gènes d’un virus de grippe humaine, mais rien de tel ne s’est produit », rassure le Pr Peter Palese, chef du Département de Microbiologie à l’Ecole de médecine du Mount Sinai à New York.
Actuellement, le virus de la grippe porcine n’est pas plus virulent (et peut-être moins) que les virus saisonniers qui ont sévi ces dernières années. Il lui manque une certaine protéine, présente dans le virus de 1918 et dans celui de la grippe aviaire H5N1 pour être un redoutable tueur.
Le chercheur australien Adrian Gibbs, l’un des créateurs du Tamiflu®, a déclaré que ses investigations indiquent que ce virus a échappé au laboratoire qui l’a créé. Il est loin d’être le seul chercheur qui estime que le virus H1N1, qui comporte des souches très différentes, porcine, aviaire et humaine, ne peut être que le fruit d’une manipulation génétique. (cf. Australian Vaccination Network, Inc. / PO Box 177 / BANGALOW / NSW / 2479 Australia).
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