La Syrie et le rapport du MIT
Laurent Fabius a réagi avec morgue à une question posée de manière impertinente, il est vrai, par un journaliste de l'Agence Info Libre lors des mardis de l'ESSEC. (1)
Il est rare d'entendre autant de mensonges et de contrevérités en si peu de secondes et de voir ensuite cette réponse applaudie par l'assemblée. S'agit-il de basse flagornerie devant un ministre pourtant peu compétent en matières internationales (2) ou s'agit-il plutôt d'un manque de conscience des étudiants présents ? Peu importe, une impression de malaise ressort de la vue de ce document mis en ligne et une mise au point est, me semble-t-il, nécessaire pour rétablir la vérité.
Un retour sur l'attaque au gaz toxique du 21/08/2013.
Plusieurs roquettes chargées de gaz toxique s'abattent le 21 août, à partir de 2 h 30 du matin, sur la Ghouta orientale qui est tenue par les rebelles syriens. Les gaz font plusieurs centaines de victimes civiles, peut-être plus d'un millier. (3) Des photos, des vidéos et des témoignages sont publiés le jour même sur Internet et suscitent l'indignation dans le monde entier. (4 )
Pour la plupart des observateurs, la responsabilité de l'Armée de Bachar al Assad ne fait aucun doute. Elle serait la seule à posséder ce type d'armes alors que l'autre camp n'a ni la capacité d'en fabriquer, ni celle d'en acquérir.
Les médias occidentaux ne tardent pas à rappeler que Bachar al Assad a franchi la ligne rouge qui avait été tracée par Barack Obama et qu'une intervention militaire est dorénavant plus que probable.
Vladimir Poutine et beaucoup d'analystes plus prudents se montrent sceptiques quant-à la responsabilité de Bachar al Assad dans cette attaque. Ils ne voient pas quel avantage tactique Bachar al Assad pourrait tirer d'un massacre de civils et ils constatent que le résultat stratégique est catastrophique. Le président syrien aurait dû être le dernier des idiots pour commettre une telle faute.
Des analyses plus approfondies font apparaître un certain nombre d'anomalies dans les images diffusées. L'uniformité de l'âge des enfants, leurs mines sereines et l’absence de leurs mères semblent suspects à certains qui soupçonnent déjà une mise en scène mais sans vraiment convaincre la majorité des commentateurs.
Les réactions politiques.
Barack Obama condamne mais semble hésitant à faire intervenir ses militaires. La France, suivie par le Royaume-Unis, prend la première initiative en contactant le président des États-Unis pour l'assurer du soutien de son armée en cas d'intervention sur le modèle libyen.
Le mot « punir » est imprudemment lancé (5) et la machine de guerre se met en branle.
Les populations des trois pays concernés s'opposent massivement à cette opération et le premier à renoncer est David Cameron pour le Royaume-Uni. Il n'a pas obtenu l'accord de la Chambre.
Barack Obama, sous la menace d'une procédure de destitution en cas d'entrée en guerre sans l'accord du Congrès, est finalement obligé de le demander sans être sûr que le vote sera en sa faveur, c'était même plutôt l'inverse qui était le plus probable.
La France reste alors seule, affreusement seule, avec tous les regards du monde braqués sur elle. Peu de gens en France, et surtout pas les médias, se demandèrent comment ce pays pouvait entrer en guerre sans résolution des Nations Unies et sans même une autorisation de son propre parlement. Est-ce une anomalie française qu'un homme seul, fût-il Président de la République, puisse décider de l'entrée en guerre de la France contre un pays qui ne l'a même pas menacé. C'est assez angoissant et en tout cas, je pose la question.
Le coup de maître de Vladimir Poutine.
Il se résume en une phrase : enlever l'objet du litige de la scène de combat.
Bachar al Assad renonce à son arsenal chimique qui lui était de toute façon inutile dans le cadre de la guerre en cours et, de ce fait, il ne pourra plus être accusé de l'utiliser. C'était le coup que personne n'attendait mais qui avait sans doute été préparé avec Barack Obama lors du G20 de Saint-Pétersbourg.
Cette initiative mit fin aux préparatifs de guerre et permit aux États-Unis de ne pas perdre la face.
Les semaines et les mois suivants.
Dès le départ, aucune preuve irréfutable ne fut avancée, ni par un camp, ni par l'autre.
Les enregistrements présentés par l'Administration étasunienne proviennent de l'écoute des communications syriennes et ne sont certainement pas fiables. Sans compter toutes les manipulations possibles pour justifier une entrée en guerre, les exemples historiques sont nombreux : guerre du Vietnam (6), guerre du Kosovo (7), guerre d'Irak (8) etc.
Les cartes des impacts prises par les satellites étasuniens ne sont pas déclassifiées. Elles sont cependant une des preuves essentielles de l'accusation contre le régime syrien.
Vladimir Poutine signe un article dans le New York Times le 11 septembre.
Les inspecteurs de l'OIAC confirment que c'est bien des agents chimiques qui sont responsables des morts du 21 août mais il leur est interdit de chercher d'où provenaient les tirs.
On se rappelle aussi que Carla del Ponte avait accusé les rebelles d'avoir utilisé des gaz neurotoxiques dans les environs d'Alep au printemps 2013 (9).
Pierre Piccinin, libéré en septembre après une éprouvante captivité, affirme que les rebelles sont responsables du massacre suite à une conversation entendue par hasard (10).
Il y a des témoignages de rebelles qui affirment avoir transporté des engins suspects.
Assez curieusement, tous ces témoignages sont occultés par les médias comme s'il y avait une vérité honteuse qu'on doit absolument cacher pour rester crédibles.
Malheureusement pour eux, les digues cèdent les unes après les autres et de plus en plus de gens changent d'opinion. Les médias traditionnels ne sont aujourd'hui plus lus que par les derniers irréductibles qui par paresse ou par conviction politique ne veulent pas voir la vérité. Ils restent, avec les grandes masses populaires, fidèles aux discours des médias traditionnels et ne peuvent pas croire que ces derniers puissent mentir.
L'analyse du MIT du 14 janvier 2014.
Ici, il s'agit d'une analyse d'un très grande qualité qui ne pourrait être démontées que par d'autres spécialistes de même niveau s'il s'en trouve. Il est évident qu'aucun journaliste n'est compétent pour critiquer cette étude sur le plan technique. Voila pourquoi, les médias, surtout français, préfèrent ne pas en parler.
Je vais seulement la décrire dans les grandes lignes en avouant humblement que je ne suis pas capable de déchiffrer tous les calculs et toutes les formules qui ont conduit les auteurs de ce rapport à ces conclusions. La version originale a été publiée en ligne en anglais et tout le monde peut en prendre connaissance. (11)
La première chose à savoir est qu'il s'agit d'une étude technique faite par des scientifiques.
Les considérations politiques viennent ensuite infirmer les déclarations de John Kerry ou sont des demandes d'amélioration du fonctionnement des services de renseignements.
Les principales pièces qui ont servi à élaborer cette étude sont : les photos et les mesures des roquettes qui ont été rapportées par les inspecteur de l'OIAC ou qui ont été publiées sur Internet, les plans qui ont été fournis par l'administration Obama et les descriptions de données satellitaires également fournies par l'administration Obama.
Conclusions.
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Les roquettes improvisées utilisées le 21 août avaient une portée de 2 km.
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Une évaluation indépendante de l'ONU est en accord exact avec ce résultat.
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Cela indique que ces roquettes ne pouvaient pas avoir été tirées à partir d'une zone tenue par les forces gouvernementales.
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Ce renseignement erroné aurait pu conduire à une action injustifiée.
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Quelles que soient les raisons de ces erreur flagrantes, la source de ces erreurs doit être trouvée.
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Si la source de ces erreurs n'est pas identifiée et si la procédure qui a mené cette erreur n'est pas corrigée, un futur désastre politique a de grandes chances d'un jour de se produire.
Cette analyse date maintenant de plus de quatre semaines et aucune autorité scientifique ou politique n'a mis sa validité en doute excepté Laurent Fabius.
En se permettant de balayer cette analyse d'un revers de main comme il l'a fait, Laurent Fabius témoigne de son ignorance totale de ce qu'est le MIT. A moins qu'il ne s'agisse d'une dernière tentative désespérée de maintenir sa crédibilité. Dans les deux cas et tôt ou tard, cela lui reviendra en pleine face et il devra alors avoir le courage de prendre ses responsabilités.
L'analyse reprend ensuite diverses déclarations faites par John Kerry le 30 août et le 3 septembre dans lesquelles il prétend :
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Notre communauté du renseignement a soigneusement examiné et réexaminés les informations au sujet de cette attaque.
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Conscients de l'expérience de l'Irak, nous ne répéterons pas ces erreurs.
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Nous avons pris des mesures sans précédent pour déclassifier et rendre les données disponibles pour que toutes les personnes puissent juger par elles-mêmes.
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Nous savons d'où les roquettes ont été lancées et à quel moment.
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Nous savons où elles ont atterri et quand.
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Nous savons que les roquettes sont venues des zones contrôlée par le régime et sont tombées seulement dans les quartiers contrôlés par l'opposition ou contestés.
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Pendant quatre jours, ils (note personnelle : qui ?) ont bombardé le quartier afin de détruire des preuves , bombardant bloc après bloc à un taux quatre fois plus élevé que ce qu'ils avaient fait au cours des 10 derniers jours.
John Kerry dit ensuite qu'il a une grande confiance dans les renseignement de son pays et que Barack Obama prendra une décision conforme aux intérêts des États-Unis sans tenir compte de l'ONU où un veto de la Russie serait prévisible.
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Nous avons une carte, la preuve physique, montrant chaque point d'impact géographique et c'est concret.
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Nous avons la preuve physique de l'endroit où les roquettes sont tombées et quand.
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Nous sommes certains que l'opposition n'a pas les armes et la capacités pour effectuer une frappe de cette ampleur.
La Maison blanche avait aussi publié un communiqué le 30 août sur son site qui reprend les mêmes affirmations (12). Il ajoute aussi que les mesures par satellite permettent de définir de manière très fiables les points de lancement des fusées à quelques fractions de kilomètre près. Des cartes sont publiées comme preuve de l'implication de Bachar al Assad.
La réponse des analystes du MIT.
Les analyses du rapport du MIT affirment que ces déclarations et ces publications sont incompatibles avec les faits objectifs basés sur les lois de la physique.
Importante observation de base. Une roquette se comporte comme un ballon.
Son altitude la plus élevée dépend de sa forme aérodynamique, du poids de l'ogive et de la quantité de carburant. Le poids du corps de la roquette et la traînée aérodynamique ont peu d'influence sur sa portée.
C'est l'altitude la plus élevée qui détermine la portée de la roquette.
Cela signifie que l'interprétation technique donnée par les renseignements étasuniens POURRAIT NE PAS ÊTRE CORRECTE.
Un des auteurs du rapport a aussi affirmé sur RT que les satellites peuvent déterminer un tir, sa direction grâce au panache de fumée mais pas l'impact parce que ce genre de fusée artisanale n'expose pas en touchant le sol et n'émet donc pas de flash détectable.
Il reste également un autre mystère. Pourquoi le type de fusée qui a été utilisé dans l'attentat n'a pas été déclaré par le gouvernement syrien dans le cadre de son arsenal d'armes chimiques quand il a accepté de le détruire ? Les inspecteurs de l'OIAC chargés de la mise en œuvre de l'accord n'ont pas non plus découvert de telles fusées dans les stocks des forces gouvernementales.
Le MIT et les auteurs de l'analyse.
Le Massachusetts Institute of Technology (13) est une des grandes Institutions universitaires privées de recherches des États-Unis qui a son siège à Cambridge.
L'Université est traditionnellement connue pour la recherche et l'enseignement des sciences physiques et l'ingénierie et depuis plus récemment aussi dans d'autres sciences.
Les chercheurs du MIT ont travaillé sur des ordinateurs, des radars et le guidage inertiel pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide.
Une centaine de prix Nobel sont sortis de cette université ainsi qu'un grand nombre de personnalités connues. Richard Feynman, Buzz Aldrin, Paul Krugman, Ben Bernanke, Benjamin Netanyahu, Kofi Annan, David Miliband etc. etc.
Les deux auteurs de l'analyse sont :
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Theodore A. Postol. (14) Professeur et expert en sécurité nationale, en science, technologie et société au MIT. Il est auteur ou coauteur de nombreuses études sur les armes balistiques et notamment sur le bouclier anti-missile.
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Richard Lloyd. (15) Il a travaillé deux décennies pour Raytheon (16), une entreprise d'armement spécialisée dans les système de défense et dans l'aérospatiale. Il a écrit deux livres sur la conception de l'ogive. Il travaille maintenant pour Tesla laboratories (17), une entreprise d'Arlington, en Virginie, spécialisée dans les technologies de pointe et qui mentionne le rapport du MIT dans son site de présentation. C'est aussi un ancien inspecteur de l'ONU.
Quelques observations.
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Pourquoi Bachar al Assad aurait utilisé des fusées artisanales alors qu'il a toute une panoplie de missiles de génération récente ? C'est un peu comme si on possédait des fusils-mitrailleurs de derniers modèles mais qu'on utiliserait un vieux pistolet à poudre pour attaquer. C'est absurde !
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La fabrication d'agent hemotoxiques n'est pas complexe (18). Le plus difficile est de se procurer les éléments pour le fabriquer en cas d'embargo. La technique de dispersion par pulvérisation est plus complexe mais elle n'a pas été utilisée dans l'attaque chimique de la Ghouta orientale.
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Des techniciens irakiens sunnites (de l'époque de Saddam Hussein) peuvent avoir été recrutés par les insurgés. Il avait aussi été question de dissimulation d'armes chimiques irakiennes en Syrie il y a une douzaine d'années. Il est à remarquer que les types d'armes utilisés sont du même type que ceux utilisés durant la guerre Iran-Irak (1980 - 1988).
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Il faut aussi savoir que des islamistes ont mis la main sur des armes chimiques en Libye.
Ces trois derniers points ne semblent pas avoir été pris en compte dans les accusations unidirectionnelles contre Bachar al Assad.
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Les États-Unis ont placé des détecteurs près des dépôts d'armes chimiques syriennes depuis longtemps. Dès qu'un camion s'en approche, ils sont avertis. C'est ce qui s'était d'ailleurs passé en décembre 2012. Barack Obama avait alors directement mis Bachar al Assad en garde contre l'emploi de gaz contre les rebelles. Une grande quantité de gaz a été employée lors de l'attaque du 21 août mais les détecteurs n'ont senti aucun mouvement près des dépôts d'armes chimiques. Bizarre !
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Certains Services occidentaux sont parfaitement capables, techniquement et intellectuellement, de fabriquer un scénario pour arriver à manipuler des populations et leurs dirigeants pour qu'ils prennent des décisions conformes à leurs intérêts. Ils l'ont déjà fait à maintes reprises.
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Le rapport du MIT a été plus largement diffusé aux États-Unis et notamment par le New York Times qui est arrivé à la conclusion que ce n'est pas le régime de Bachar al Assad qui est responsable de l'attaque chimique.
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Dans ce cas, il est plus que probable que le prince Bandar ben Sultan est mêlé à cette histoire. Il se trouve actuellement au États-Unis et il semble être tenu pour responsable de l'échec actuel des Saoudiens par le roi Abdallah.
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Les États-Unis détiennent un coupable en cas d'évolution rapide de la responsabilité de l'attaque chimique vers les rebelles avec par exemple des révélations de nouvelles preuves dans les prochaines semaines ou les prochains mois.
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Des recherches plus pointues remonteraient vers la responsabilité de Zahran Alloush (19), mais restons au conditionnel.
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Le MIT ne mettrait pas sa crédibilité en jeu en publiant une analyse peu fiable en son nom. Les analystes eux-même ne se risqueraient pas à publier un rapport qui ne reposerait pas sur des calculs plusieurs fois vérifiés. Il en va de leur carrière et de leur réputation.
Une hypothèse horrible.
Une cinquantaine d'enfants alaouites ont été enlevés dans de villages du nord de la Syrie, près de Lattaquié dans les semaines précédant le drame. Leurs familles auraient reconnu leurs enfants parmi les petites victimes qu'on a vu en vidéo. (20) (21)
Des terroristes seraient responsables de leur exécution et auraient organisé une mise en scène macabre pour encore davantage émouvoir les opinions publiques. Si cette hypothèse était correcte et si elle pouvait être démontrée grâce à des tests ADN quand l'AAS aura repris le contrôle de la Ghouta orientale, cette annonce aura l'effet d'un tsunami pour les médias de masse occidentaux qui auront manqué de clairvoyance jusqu'au bout. On peut déjà remarquer une certaine prise de distance de certains médias mais malheureusement très peu en France.
Conclusion.
Le rapport ne met pas formellement fin à l'accusation contre Bachar al Assad. Il est un élément très lourd qui fait à présent clairement pencher la balance de l'autre coté.
Il est actuellement beaucoup plus probable que l'attaque chimique soit venue des rebelles terroristes pour provoquer une intervention aérienne occidentale en leur faveur.
Mon sentiment, et c'est ma conclusion, est que Barack Obama n'est pas dupe. Il est très attentif à l'image que lui, le premier président afro-américain des États-Unis, laissera dans l'Histoire et il ne voudrait pas que son nom soit associé à une tragique erreur comme son prédécesseur.
Il sait depuis le début qu'il y a une pression de certains Services de son Administration pour un nouvel engagement militaire des États-Unis au Moyen-Orient.
Il a de très forts doutes quant à la fiabilité des renseignements qu'il reçoit de ces Services.
Le Pentagone, qui est hostile à cette intervention massive, le pousse plutôt à continuer le déploiement beaucoup plus stratégique vers l'Extrême-Orient.
Les États-Unis n'ont plus la capacité de gérer deux conflits de grandes ampleurs en même temps et comme les alliés ne sont pas en mesures de combler le vide tout seul, l'objectif est d'obtenir le plus de gain ou de perdre le moins de positions au Moyen-Orient grâce à des négociations politiques tout en continuant à entretenir l'insécurité dans la région pour que des adversaires géopolitiques n'occupent pas le vide.
(1) https://www.youtube.com/watch?v=y_rKaalu81c
(2) Laurent Fabius n'a jamais occupé de fonction en rapport avec la politique internationale durant toute sa carrière. Le poste de Ministre des Affaires étrangères qu'il a obtenu est son premier bain dans la diplomatie internationale. Cela semble être une récompense à son soutien à François Hollande lors de la campagne présidentielle.
(3) http://www.liberation.fr/monde/2013/08/22/la-ghouta-autopsie-d-un-massacre_926478
(5) Il n'y a aucun traité international qui autorise une intervention militaire pour « punir »
(6) http://fr.wikipedia.org/wiki/Incidents_du_golfe_du_Tonkin
(7) http://www.mondialisation.ca/le-massacre-serbe-de-racak-n-a-jamais-eu-lieu/12232
(8) http://reflets.info/on-aimerait-tant-pouvoir-croire-les-democraties/
(13) http://en.wikipedia.org/wiki/Massachusetts_Institute_of_Technology
(14) http://en.wikipedia.org/wiki/Theodore_Postol
(15) http://www.linkedin.com/pub/richard-lloyd/31/120/628
(16) http://fr.wikipedia.org/wiki/Raytheon
(18) http://www.un.org/fr/disarmament/wmd/chemical/science.shtml
(19) http://the-arab-chronicle.com/zahran-alloush-biographie/
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