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Le cas de ces jeunes esclaves sexuelles du Burundi

Le 20 septembre, l’ONG canadienne Justice & Equity, par la voix de sa présidente Florence Boivin Roumestan, a véritablement heurté l’opinion publique burundaise en faisant éclater au grand jour un scandale de jeunes esclaves sexuelles sur l’ensemble du pays. C’est tout simplement édifiant.

L’information a fait l’effet d’une bombe à Bujumbura, la capitale du Burundi, mais pas seulement. L’organisation non-gouvernementale Justice & Equity a investigué un mois durant sur l’ensemble du territoire burundais, et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce qu’elle a découvert est effrayant : un trafic sexuel se déroule à grande échelle au pays du lac Tanganyika et concerne majoritairement des filles mineures.

Âgées entre dix et seize ans, ces demoiselles sont enrôlées dans les contrées les moins aisées du Burundi, pour être convoyées vers les grandes villes et être installées dans des établissements où se pratique la prostitution, aussi bien aux environs de la capitale que près d’autres villes importantes du pays. Madame Boivin Roumestan s’est indignée contre la prolifération de cette activité peu reluisante.

En plus de ces jeunes filles victimes de la paupérisation, les proxénètes, qui sont parfois encore à l’école, recrutent également des élèves et étudiantes. Et aucune d’elles n’a la hardiesse de briser le tabou, car selon l’ONG, ces filles sont soumises à de nombreux châtiments corporels et moraux : elles sont frappées, souffrent de faim et sont donc forcément sous le joug de leurs « propriétaires ».

La population du Burundi était-elle dans le déni ? Ou ignorait-elle réellement cet épouvantable phénomène ? Toujours est-il qu’en début de semaine, c’est l’équivalent français de la Brigade de Protection des Mineurs qui s’est exprimée et a confirmé les allégations de Justice & Equity, ajoutant que c’était une activité qui existe depuis plusieurs années maintenant et également que les malfrats avaient extrêmement bien organisé leur sale besogne.


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20 réactions à cet article    


  • gaijin gaijin 3 octobre 2013 12:29

    histoire de garder un peu de foi en l’humanité peut être un accident de clic .......
    ( parfois au trakpad ça m’arrive )


  • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 4 octobre 2013 10:00

    LES AFRICAINS N ONT PAS LE CHOIX UN EMPLOI A 80 HEURES SEMAINE POUR 100 EUROS

     MOIS ( VOIR EMPLOYES DES DIPLOMATES ET DES EXPATRIES °)sans secu et retraite.

    OU LA PROSTITUTION........ DONC RETOUR A L ESCLAVAGE....SOIT IL SEXUEL !!!!!!!!!!!!!!

    TOUT CELA EST FAIT PAR LA FRANCE-AFRIQUE ET LE NAIN EURO-AFRIQUE


  • Robert GIL ROBERT GIL 3 octobre 2013 13:09

    malheureusement, le probleme de la prostitution depasse largement les frontieres.

    voir : PROSTITUTION : ALORS, ON FAIT QUOI ?


    • amiaplacidus amiaplacidus 3 octobre 2013 13:44

      La prostitution consentie ? On ne fait rien.

      En revanche, le proxénétisme, on lutte avec bien plus de vigueur que ce qui est fait en France.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 octobre 2013 15:16

      Interdire le proxénétisme ne fait que remplir les prisons inutilement alors que si on l’encadrait par des lois qui stipulent que le proxénète doit payer lescotisations sociales des prostituées qu’il emploie et qu’il ne peut pas prélever plus de 25 pour cent de ce que ses prostituées gagnent et qu’en plus les prostituées ont 20 ans pour réclamer leus arrirés on aurait déjà fait un grand pas pour régler le problème.

      Au lieu de cela, on garde la tête dans le sable en pensant que l’interdiction pure et simple règle le problème alors qu’il est très clair que les mafias organisées et hyper violentes profitent de l’illégalité tandis qu’un régime légal du proxénétisme favoriserait un système rnettement plus respectueux des prostituées.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 octobre 2013 15:19

      Et évidemment vérifier que les prostitué(e)s soient réellement volontaires et majeures pour exercer cette activité désagréable.

      Mais il me semble que cela allait de soi.


    • Abdalaye Abdalaye 3 octobre 2013 15:37

      Mais comment pourrait-on encourager ou cautionner un tel système ? C’est de la folie.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 octobre 2013 16:14

      Tout ça c’est des postures moralisatrices hypocrites et archaïques d’origine le plus souvent religieuses qui font que le proxénétisme illégal se porte très bien et que de ce fait les prostitué(e)s sont privées de recours devant les tribunaux quand il y a un problème avec leur proxénète.

      C’est comme quand les USA ont prohibé l’alcool dans les années 1920 : ça a fait la fortune d’Al Capone .

      Il vaut infiniment mieux encadrer légalement le proxénétisme plutôt que de laisser faire la loi de la jungle tout en remplissant stupidement les prisons qui sont déjà pleines à craquer et laisser les prostitué(e)s aux griffes de truands sans foi ni loi.


    • Robert GIL ROBERT GIL 3 octobre 2013 18:09

      voici un dexieme point de vue sur ce probleme qui souleve souvent les ...passsions, pourrait-on dire :

      voir : PROSTITUTION, ON LEGALISE OU ON PENALISE ?


    • davideduardo davideduardo 4 octobre 2013 05:54

      comme beaucoup d autres sujets le choix de la legalisation et de l encadrement serait bien moins nuisible que la posture moralisante definitive.


      Quand des moeurs sont acceptés en nombres par la population, il faut se faire une raison et les accepter quitte a faire un travail de conseil et d orientation :

      l alcool, le canabis, l IVG, la prositution....

    • gaijin gaijin 4 octobre 2013 07:29

      soit on pénalise et on fait réellement ce qu’il faut pour que ça cesse
      soit on légalise et on contrôle
      les positions moralisatrices genre : 
      on dit que c’est mal on pénalise et on détourne pudiquement les les yeux
      c’est de la merde !


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 3 octobre 2013 15:21

      Ceci étant dit, il me semble quen Asie du Sud Est c’est quasiment la même chose : on propose aux familles pauvres de fournir un job aux filles qui pourront de la sorte aider financièrement leur famille et elles se retrouvent à se prostituer pas forcément volontairement.


      •  C BARRATIER C BARRATIER 3 octobre 2013 16:49

        Nos pays « avancés » offrent aussi sur les trottoirs des capitales des gamines venues d’aileurs, et nos gouvernants stauskaniens n’y changent rien malgré moult déclarations.

        Le problème vient des hommes, peu ou pas sanctionnés. Phénomène culturel, mauvais héritage des religions. Phénomène de dépendance des hommes ou de la famille.
        Voir en table des news :

        Femmes : Obsessions et union sacrée de religions contre elles

         http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=229


        • davideduardo davideduardo 4 octobre 2013 06:00

          cela sort un peu du sujet, mais je n ai jamais bien compris 


          pourquoi les gauchistes refusent la vente de son corps contre monnaie pour ces prostituées, mais l acceptent pour ces actrices porno au nom de « la liberté sexuelle »

          ou que beaucoup acceptent l idée qu une femme vende son uterus au plus offrant.

        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 3 octobre 2013 18:38

          Bonjour Abdalaye,

          cette jeune fille qui se penche à la vitre en tenue fine ne mérite pas d’être traitée de pute, par contre, elle consentirait sans aucun doute de quitter son pays et sa condition au bras d’un inconnu qui lui promettrait un foyer tel que la télé permet d’en voir. C’est le rêve qui passe par la tète et les jambes de toutes ces beautés sexotiques, partir, franchir l’écran se réveiller à Paris...


          • Abdalaye Abdalaye 3 octobre 2013 21:01

            Sur cette photo, bien sûr, je ne garantit aucunement que la fille soit burundaise ou prostituée ;) C’est une illustration simplement


          • Jelena XCII 3 octobre 2013 20:19

            Le Canada qui vient de découvrir qu’il existe des réseaux de prostitution en Afrique ? Ah bah mince alors... Et à l’Est il ne se passe rien ? Non ? Pourtant la majorité des putes que ce soit à Paris, Londres ou Berlin sont blanches, mais je suppose qu’il est encore trop tôt pour que les « ONG » dénoncent la misère qu’il y a à l’Est.

            Pas faire de l’ombre au libéralisme, ça risque d’effrayer ceux de l’Ouest...


            • Ruut Ruut 4 octobre 2013 08:28

              C’est comme en France avec les étudiantes pour payer leur loyer.


              • cathy30 cathy30 6 octobre 2013 12:10

                la prostitution noire prend de plus en plus d’empleur dans le monde :

                http://www.afrik.com/prostitution


                • Hervé Hum Hervé Hum 6 octobre 2013 14:17

                  Abdalaye, il y a trois niveau de prostituton selon moi.

                  Le 1er niveau est la prostitution forcée, aussi appelé esclavage sexuel. Faisant de tout client un complice du proxénète esclavagiste, mais aussi un violeur sur personne « pré-contrainte ».

                  Le 2ème niveau est la prostitution dites économiques. Soit les personnes qui se prostituent pour nourrir leur famille. Cette prostitution ne peut tendre à disparaître qu’en fonction de l’évolution sociale et économique.

                  Enfin, le dernier niveau est la prostitution dites épicurienne. Il existe des personnes qui aiment tout simplement le fait de se prostituer. Cette prostitution représente l’extrême minorité, mais dans un pays démocratique n’a pas lieu d’être interdite, car cela tient du droit de chacun à disposer de son corps librement (alors que les deux autres cas sont soumis à une contrainte).

                  Donc, dans une société humaine fondé sur les droits de chacun, le 1er niveau doit être combattu par les armes et condamné durement. Autant le proxénète que le client. Le 2ème niveau dépendant de la conjoncture économique, celui doit être combattu par l’amélioration des conditions sociales et économiques, mais en aucune manière par la force. Cette prostitution doit donc être légalisée. Tout comme la dernière, qui elle est réductible seulement par la volonté des prostitué(e)s.

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