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Le coup du niqab, péripétie électorale au Canada

Au Canada, au cours des prochaines élections fédérales du 19 octobre 2015, le chef du Parti Conservateur (PCC) Stephen Harper (56 ans) sera probablement réélu avec une majorité relative au Parlement d’Ottawa.

Le chef du Parti Libéral (PLC,) Justin Trudeau (44 ans), a enlevé à celui du Nouveau Parti Démocratique (NPD), Thomas Mulcair (60 ans), le rôle de remplaçant potentiel.

Ce dernier, favori des sondages en août, semble avoir tiré les marrons du feu au bénéfice de son rival Justin Trudeau. Une polémique sur le niqab explique cette situation.

Le 19 octobre 2015, Stephen Harper sera probablement reconduit à la tête du Canada, cette fois avec un gouvernement minoritaire.

De nouvelles élections seront rapidement convoquées, entrainant au préalable son remplacement par une forte personnalité, celle de Jean Charest, ancien Premier Ministre libéral du Québec qui sera alors de retour dans son Parti Conservateur d’origine.

Sinon, le Canada sera dirigé par un nouveau gouvernement libéral, lui aussi minoritaire, avec comme Premier Ministre Justin Trudeau. Ce qui restera du NPD devra l’appuyer sous peine de se déliter rapidement. Et là aussi, de nouvelles élections suivront.

Au pouvoir à Ottawa en janvier 2006, le premier ministre Stephen Harper, élu en 1993 par la droite radicale à Calgary, capitale pétrolière de l’Alberta, est sous la menace de son jeune adversaire libéral de centre gauche, Justin Trudeau. 
 
Novice, ce dernier bénéficie néanmoins de l’expérience de l'appareil politique fondateur de l'État canadien moderne actuel, bilingue, devenu un acteur majeur sur la scène mondiale au cours des années 70. 

L’effondrement électoral de leur rival, le troisième homme, Thomas Mulcair, chef du NPD, a ouvert leur possibilité de gouvernement minoritaire en perdant lui-même toute chance de l'emporter suite à un événement politique d'apparence mineure mais qui fera date.

Pour contrer la prédominance que le NPD avait dans les sondages cet été, les stratèges du PCC ont mis un scène un coup politique gagnant, "le coup du niqab".

Résultat : l’électorat fédéral du Québec, favorable au NPD depuis 2011, s'est désagrégé en offrant ainsi au PCC les quelques sièges supplémentaires nécesssaires à sa victoire, en tempérant la remontée du PLC, devenu le seul rival pour gouverner, et en provoquant une petite résurrection de son meilleur ennemi, le Bloc Québécois indépendantiste.

Au final, est éliminée la possibilité de former un gouvernement fédéral influencé par les spécificités du Québec défendues par un groupe parlementaire puissant issu de cette province et propulsé par ses électeurs à Ottawa.

L’élimination du favori des sondages du mois d’août, le « troisième homme », Thomas Mulcair, a été si rapide que l’expression « coup du niqab » s’apparente à celle de « coup du lapin » pour illustrer comment casser les vertèbres cervicales d'un animal politique bondissant vers la victoire.

Jamais, dans l’histoire des sondages électoraux canadiens, une chute d’intentions de vote n’a été si rapide et durable.

En conséquence, les nombreux députés québécois du NPD, élus en 2011, se sentent trahis par leur chef dont le comportement personnel a fait dérailler le train de leurs ambitions.

Tout s’est passé comme si Thomas Mulcair avait consenti à cette élimination quand il s’est violemment opposé à la récente volonté symbolique affirmée par Stephen Harper d’interdire le port du voile intégral par une islamiste radicale au cours de sa prestation de serment de citoyenneté.

Thomas Mulcair, ancien ministre libéral provincial de l’environnement du Québec du Premier Ministre Jean Charest, devenu ensuite chef du Nouveau Parti Démocratique (NPD) au printemps 2011, a immédiatement chuté dans les sondages.

Son soutien principiel à cette islamiste, revendiqué avec emphase comme signe de liberté culturelle, a stupéfait tous ceux qui allaient voter pour lui.

Thomas Mulcair s’est ainsi mis volontairement en porte-à-faux avec son électorat québécois, source de l'essentiel de sa députation de 2011. Ce même électorat, à l’origine d’une législation provinciale quasi-unanime contre les signes religieux, voit soudainement l'appui intéressé et tactique de Stephen Harper se heurter à l'opposition du chef du NPD. 

Cette législation provenait de l’action de l’ancien gouvernement libéral provincial de Jean Charest appuyé autant par les souverainistes que les autonomistes, eux-mêmes encore plus restrictifs.

L'interdiction du niqab, demandée de manière tactique par Stephen Harper, refusée ensuite par les tribunaux canadiens pour des motifs techniques, serait, selon Thomas Mulcair, une atteinte à la liberté des femmes en matière de choix vestimentaire. Au Québec, on y voit l'imposition de comportements salafistes sectaires.

Cette erreur politique du NPD fondée sur une argutie juridique confuse lui a aliéné sa base électorale principale, celle du Québec, depuis longtemps hostile à cette pratique de soumission islamiste imposée à partir de l'Arabie saoudite.

La source du problème est une islamiste pakistanaise radicale, Zunera Ishaq, qui refusait de retirer son niqab pour une cérémonie de prestation de citoyenneté, y compris dans la procédure d’identification préalable effectuée par une policière, en privé.

L’islam traditionnel ne fait pas du port du niqab une obligation religieuse pour les femmes. Seule des sectes intégristes le font pour des fins de propagande politique. Le NPD a donc défendu une pratique sectaire en plein débat électoral.

Cette prise de position étrange, surtout pour un parti membre de l’Internationale socialiste, a pris la forme d’un suicide politique en direct. Suivi d’un désaveu de Thomas Mulcair dans ses propres rangs effrayés par l’effondrement de son électorat au Québec.

Cette déclaration, aussi virulente qu’empesée, de Thomas Mulcair (« Angry Tom » pour certains) a révulsé ce très récent et instable électorat francophone du Québec, celui qui refuse carrément le port du voile intégral dans le service public. Et cela, en parfait accord avec un vote unanime de l’Assemblée Nationale des députés provinciaux du Québec.

En dehors du Québec officiellement francophone, au vu du faible nombre de personnes concernées par le port du niqab, la tolérance est une règle soutenue par la jurisprudence d’un État qui se définit comme terre d’accueil pour une immigration multiculturelle par ailleurs bien contrôlée aux frontières. Mais les choses ont changé depuis Daech.

Le niqab a provoqué l’effondrement de l’électorat du NPD au Québec et l’a disqualifié comme porteur d’un gouvernement alternatif à Stephen Harper dans le reste du Canada. Les analystes politiques en feront un cas d'école pendant longtemps.

Cherchant à limiter les dégâts électoraux de ses déclarations, Thomas Mulcair n'a pas vu ensuite qu'il s'enfonçait au contraire dans le ridicule quand il a déclaré « se sentir inconfortable » avec le niqab.

Voile intégral qui bien sûr n'est jamais imposé à un homme.

Cela a fait fuir ses partisans qui y ont décelé, après enquête, de la rouerie rondouillarde assumée depuis longtemps à l’encontre des lois qui ont fait du français la langue officielle du Québec. On s'est souvenu soudain que Thomas Mulcair refusait leur promulgation pour défendre contre elles les droits, dits minoritaires, de l’anglais au Québec. 

Tous les Québécois ont ainsi découvert la continuité de ses arguties juridiques et, en conséquence, du caractère autoritaire centralisateur, voir totalitaire de la direction centrale anglophone du NPD pour les imposer à tous ses membres et à son électorat.

Cette prise de position de Thomas Mulcair est de fait reliée à un système de pensée qui voit le monde comme un assemblage de minorités cornaqué par un pouvoir central indiscutable.

On pourrait y voir la reprise inconsciente du schéma britannique colonial de peuplement du Canada que le Québec a rejeté pour lui substituer ses propres variables culturelles du vivre ensemble.

Comme la gestion de la citoyenneté relève uniquement du pouvoir fédéral d'Ottawa, la fragilité juridique du Québec en la matière a été compensée par une approche culturelle vigilante.

C'est le coeur du fédéralisme asymétrique actuel. D’où la répulsion immédiate engendrée par les déclarations approbatrices de Mulcair sur le niqab.

La sérieuse sélection canadienne des immigrants par quotas écarte pourtant une poussée intégriste islamiste externe. Le phénomène des conversions est bien plus important au Canada.

Les sources principales de l’immigration, valorisée comme multiculturelle, et répartie annuellement par quotas, sont les Philippines, la Chine, l’Inde et l’Iran. Le Pakistan figure ensuite et sous haute surveillance. Aucun de ces États ne pose de problèmes à l'intégration de ses anciens ressortissants au Canada.

L’immigration francophone musulmane connaît un grand succès au Canada. Elle se dirige principalement vers le Québec. Ses aspirations laïques sont liées à sa forte qualification professionnelle.

Au Québec, la volonté de protéger la langue française rapproche l’opinion publique des perspectives laïques issues de France avec des quotas drastiques fondés sur l’appartenance linguistique.

Imaginer ouvrir les frontières canadiennes, comme le fait actuellement l’Allemagne au nom de toute l’Union européenne, sans aucune procédure de sélection préalable, est inimaginable au Canada.

C’est sur le récif du particularisme québécois, construit sur la déconfessionnalisation tranquille des années 60/70, que Thomas Mulcair, habitué aux joutes juridiques multiculturelles, a ramené son parti aux marges du pouvoir fédéral.

Il a ainsi effacé la percée électorale réalisée par son très populaire prédécesseur québécois, feu Jack Layton, au printemps 2011. S’est éloignée aussi la possibilité de transformer rapidement le personnel politique du pouvoir fédéral.

Le coup du niqab aura des effets à long terme sur l'absence de renouvellement de ce personnel politique parlementaire au sein du gouvernement fédéral.

La prise du pouvoir par le NPD aurait amené le Canada à partager un schéma d'alternance politique classique en Angleterre, en Australie et en Nouvelle Zélande.

In fine, le Canada va revenir à l'opposition qui lui est spécifique entre Parti Conservateur et Parti Libéral. L'insertion du Québec dans le jeu politique fédéral passera donc par une dispersion dans tous les partis fédéralistes, sans en privilégier un en particulier, tout en conservant une minorité tribunicienne indépendantiste avec le Bloc Québécois dirigé par Gilles Duceppe.

Pour respecter une volonté d'équilibre non écrite, cette fluidité, qui permet le passage d'un parti à un autre, ouvre la voie au remplacement de l'anglophone Stephen Harper par le francophone Jean Charest à la tête du Parti Conservateur à Ottawa, en 2016 ou 2017 dans un contexte mondial où le Canada devient le centre du libre-échangisme.

Ancien Premier Ministre libéral du Québec, Jean Charest, selon des sources bien informées, sera de retour dans son parti conservateur d'origine avec une fort appétit pour gérer ce Canada libre échangiste. 

 


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14 réactions à cet article    


  • Dave342 10 octobre 2015 09:04

    Malheureusement, cet article contient une bonne dose de désinformation. 


    Je ne m’arrêterai que sur la description de Zunera Ishaq comme étant une « islamiste radicale » selon l’auteur. Je ne sais pas ce qu’il entend par là, mais cette description évoque pour moi une personne qui chercherait à imposer sa religion aux autres, peut-être même violemment. 

    Or il suffit de lire les commentaires de la jeune femme après son assermentation pour comprendre qu’il n’en est rien. Les voici.

    « C’était très émouvant et je ressentais cet amour que j’ai pour le Canada lorsque j’ai lu le serment. »

    « Je n’aurais jamais imaginé que ça puisse devenir une question qui divise la communauté. C’était un peu douloureux pour moi. Je n’avais jamais eu cette image du Canada. Je rêvais de vivre ici librement en choisissant ce que je veux porter. »

    « J’avais le sentiment d’être ici dans le meilleur pays du monde et j’étais très fière de faire partie de la communauté canadienne, mais c’est un peu douloureux et décevant cette situation créée par le gouvernement canadien, qui selon moi n’est pas saine pour la communauté canadienne et ses valeurs. »



    • César Castique César Castique 10 octobre 2015 19:00

      @Dave342


      « ...selon moi n’est pas saine pour la communauté canadienne et ses valeurs. »


      Personnellement, je peine à concilier ma vision des valeurs canadiennes avec le confinement de la femme en marge de la société, qu’induit le niqab et tout son contexte obscurantiste.

    • César Castique César Castique 10 octobre 2015 20:06

      @OMAR


      Si vous vous parvenez à concilier la séquestration vestimentaire de la femme avec l’égalité homme-femme, j’attendrais vos explications avec impatience.


      Mais je sais bien qu’elles ne viendront jamais.

    • Dave342 10 octobre 2015 20:28

      @César Castique

      Je ne cherche pas à entrer dans un débat sur le niqab, pas plus que sur les habitudes vestimentaires des religieuses catholiques ou des femme et des hommes de certaines sectes chrétiennes et juives.

      Je souligne simplement que le « journaliste » qui a écrit cet article ne s’est peut-être pas suffisamment soucié de la véracité des faits avancés, ce qui est quand même primordial quand on qualifie une autre personne d’« islamiste radicale ».

      Autre exemple (c’est loin d’être a seule inexactitude) : l’article affirme qu’elle « refusait de retirer son niqab [...] pour la procédure d’identification préalable effectuée par une policière, en privé ». Je ne sais pas d’où il tire cette information, mais à peu près tous les médias disent exactement le contraire. D’ailleurs l’intéressée le dit elle-même dans une lettre publiée dans le Toronto Star, où elle explique qu’elle ne refuse jamais d’enlever son niqab quand c’est exigé pour des raisons de sécurité ou d’identification, et qu’elle le fera sans objection avant la cérémonie de citoyenneté pour se faire identifier :


      J’encourage d’ailleurs tous ceux qui seraient intéressés de connaître le point de vue de Mme Ishaq elle-même à lire cette lettre (en anglais), où elle se montre très éloquente, et on découvre les raisons de son choix de porter le niqab. Ce n’est pas ce qu’on pourrait penser si on ne s’est jamais intéressé à écouter les femmes (en Occident) qui portent le niqab elles-mêmes. Elle y soutient notamment que :

       « Pour moi, la valeur canadienne la plus importante est d’être la personne que choisis d’être. Pour moi, cela reflète mieux ce que cela signifie d’être Canadienne que ne le font les vêtements que je porte. »

    • César Castique César Castique 11 octobre 2015 10:11

      @Dave342

      « Je souligne simplement que le « journaliste » qui a écrit cet article ne s’est peut-être pas suffisamment soucié de la véracité des faits avancés... »



      C’est délicat. Attendons donc la mise au point de l’auteur, le cas échéant, avant de nous faire une opinion sur les faits. 


      Vous écrivez vous-même « à peu près tous les médias disent exactement le contraire ». Or lorsqu’on sait le poids du politiquement correct dans les médias et que ce politiquement correct induit une bienveillance active à l’égard des brassages de population et du multiculturalisme, ça rend circonspect.


      Nous sommes aussi fondés à nous demander si la dame est effectivement l’auteur des lignes qu’elle a signées dans le Toronto Star, où si on lui complaisamment tenu la main pour livrer des propos bien articulés.


      Mais quoi qu’il en soit, on ne peut éviter le débat de fond sur le cas de ces immigrées débarquant dans un pays et se réclamant de ses valeurs, tout en mettant entre elles et leurs semblables, une tenue-repoussoir qui n’est ni plus ni moins qu’un rejet de l’environnement humain au sein duquel elles prétendent s’installer.


      Les moindres des paradoxes n’est pas de voir le soutien que leur apportent des gens qui se font, par ailleurs, les champions de l’ouverture aux autres.


    • Dave342 11 octobre 2015 17:04

      @César Castique

      Je vois que vous en avez contre les femmes qui portent un niqab.

    • César Castique César Castique 11 octobre 2015 20:09

      @Dave342

      « Je vois que vous en avez contre les femmes qui portent un niqab. »


      J’en ai avec tous les gens qui, à Rome, refusent de faire comme les Romains, parce qu’aujourd’hui, ils s’excluent délibérément de la communauté, et demain, quand ils s’estimeront numériquement assez forts et psychologiquement très supérieurs, ils lui feront la guerre. Pourquoi se gêneraient-ils ?

    • Byblos 12 octobre 2015 05:29

      @César Castique
      L’explication ? Elle est simple. « La séquestration vestimentaire », c’est dans VOTRE tête, pas dans la réalité. Je vis au Canada depuis près de 50 ans. La première fois que j’y ai vu des femmes portant le niqab, c’était dans un village québécois nommé Hérouxville.

      Elles y étaient allées en groupe expliquer au maire du patelin justement qu’elles étaient parfaitement à l’aise dans leurs vêtements, qu’elles n’avaient jamais subi l’excision et que lui-même pauvre ignorant, n’avait nullement le pouvoir d’adopter un règlement municipal pour interdire ladite excision, ce pouvoir relevant du parlement fédéral.
      Ces dames -quatre ou cinq si je me souviens bien- étaient TOUTES des universitaires, dont deux au moins étaient de souche québécoise.
      À les voir faire la réplique à cet ignorant à la télévision, c’était plutôt lui qui semblait SÉQUESTRÉ dans ses préjugés.
      Un peu comme vous, si vous voyez ce que je veux dire.

    • César Castique César Castique 12 octobre 2015 09:31

      @Byblos

      « Un peu comme vous, si vous voyez ce que je veux dire.  »


      Absolument, mais ça ne rend pas votre propos plus pertinent. Il n’est pas inutile, en l’occurrence, de connaître les diverses acceptions du terme « séquestration » ( P. anal. ou au fig. Fait d’être isolé ou de s’isoler, de se maintenir à l’écart de quelque chose.)


      Que ces Belphégor femelles se trouvent bien dans leur séquestration, c’est leur affaire, pas la mienne, et si c’étaient vraiment des universitaires, allez savoir, et bien nous serions en présence d’universitaires créationnistes, ce qui démontre que les études supérieures ne protègent de rien ni ne garantissent rien.


      La question de fond, la seule qui m’intéresse,c’est que, dans ma civilisation, on montre son visage à ses semblables – à ses « contraires » aussi, au demeurant – et on voit leur visage. Les femmes ne se cachent pas des hommes, elles parlent librement avec eux, dans la rue, au travail, au café ou n’importe où ailleurs. On appelle cela la liberté.


      A partir de cette même liberté, ces personnes font ce qu’elles veulent, c’est leur droit le plus strict du moment que c’est toléré par la loi, exactement de la même manière que c’est mon droit de les considérer comme des étrangères absolues et, l’Islam étant ce qu’il est - une religion totalitaire et conquérante -, comme des ennemies potentielles, aussi capables qu’un homme de se faire exploser devant une école à l’heure de la sortie, dans un bus bondé ou dans un centre commercial.


      Vous vous souviendrez de moi, la première fois que cela se produira. Parce qu’il y toujours une première fois.


    • Dave342 13 octobre 2015 03:55

      @César Castique

      Vous dites : « On appelle cela la liberté. »

      Selon elle, la liberté, c’est d’avoir le choix entre porter son niqab et l’enlever.

      Selon vous, c’est qu’elle soit obligée de l’enlever.

      C’est sûrement signe qu’on raisonne mal quand on se sent obligé de retourner un mot pour qu’il signifie son contraire.

    • César Castique César Castique 13 octobre 2015 07:33

      @Dave342« 


       »Selon vous, c’est qu’elle soit obligée de l’enlever.« 

      Eeeuuh... Vous êtes sûr ?

      Moi, j’ai l’impression d’avoir écrit :

       »A partir de cette même liberté, ces personnes font ce qu’elles veulent, c’est leur droit le plus strict du moment que c’est toléré par la loi..."

      Je vous demanderai donc de vérifier votre source, svp.

    • Dave342 13 octobre 2015 15:08

      @César Castique


      Vous avez un discours qui se réclame de la liberté, mais qui exige son contraire en fait.
      La liberté, ce n’est pas qu’on fasse ce qu’on veut « du moment que c’est toléré par la loi ». C’est que la loi tolère qu’on fasse ce qu’on veut tant qu’on n’enfreint pas les droits des autres.

      C’est très simple, mais ça vaut la peine de le répéter.

      Je vous fais remarquer que pour parvenir à votre supposée liberté, vous prônez qu’on enlève à ces femmes la liberté de choisir comment s’habiller. 

      Par exemple, imaginez qu’on force tout le monde à sortir de chez lui à 18 heures du soir pour « parler librement avec les hommes dans la rue, au travail, au café ou n’importe où. On appelle cela la liberté. » 

      Vous pouvez sortir tous les arguments que vous voulez, mais il faut vous rendre compte que vous pervertissez le sens de la liberté si vous vous réclamez d’elle.

    • César Castique César Castique 13 octobre 2015 15:31

      @Dave342

      « ...vous prônez qu’on enlève à ces femmes la liberté de choisir comment s’habiller. »


      Désolé, je suis marié, alors je sais comment on agit dans ces cas-là :

      - Vous avez raison ! ;-)

    • Wald 10 octobre 2015 17:30

      Très bon, un article qui explique très bien les particularités du Québec. Intéressant.

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