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Accueil du site > Actualités > International > Novembre 1917, Novembre 1967, Novembre 2012 : La tragédie palestinienne (...)

Novembre 1917, Novembre 1967, Novembre 2012 : La tragédie palestinienne continue

« Le problème que Gaza pose à Israël est qu'il ne va pas s'évaporer - en dépit du grand désir d'Israël de le voir s'évaporer. Gaza est le rappel constant de la dépopulation de la Palestine en 1948, de la folie de l'occupation de 1967, et des nombreux massacres qui ont été perpétrés depuis (...). »

Yousef Munayyer de la Fondation de Jérusalem / Centre Palestinien

Une nouvelle fois les armes se sont tues. Enfin ! Cependant, cette paix armée est provisoire dans l'attente du prochain conflit. Les racines de ce conflit plongent leur histoire dans deux récits : le récit biblique avec la terre promise il y a 3000 ans par Dieu aux « Banou Israël », « Les enfants d’Israël » et le récit politique d'un certain Balfour, lord de son état et, accessoirement ministre de sa Gracieuse Majesté, un certain 2 novembre 1917. Dans cette contribution, nous voulons pointer du doigt trois événements qui eurent lieu en novembre et qui segmentèrent la tragédie palestinienne.

Qui sont ces Palestiniens qui refusent de disparaître ?

Les Palestiniens sont 10 millions et connaissent une importante diaspora. Plus de 4 millions d'entre eux ont le statut de réfugiés, suite à l'exode palestinien de 1948 et à la guerre des Six Jours. 2,6 millions vivent en Jordanie, 1,2 million en Israël, 500.000 sur le continent américain, tandis que le reste est réparti dans le Monde arabe. Seuls 3,7 millions vivent dans les « territoires palestiniens » (Bande de Gaza, Cisjordanie et Jérusalem-Est). Le Conseil national palestinien a proclamé l'indépendance d'un État de Palestine le 15 novembre 1988 à Alger, mais n'est pas reconnu par l'ONU (bien que la déclaration soit, elle, « prise en compte » par la résolution 43/177 de l'Assemblée générale des Nations unies, votée le 15 décembre 1988. Le 7 juillet 1993, les accords dits d'Oslo sont signés et établissent un accord de principe entre Israël et les Palestiniens représentés par l'OLP. Ils arrêtent le principe d'une future autonomie palestinienne à Jéricho et à Gaza. Le 13 septembre 1993, en présence du président Bill Clinton, Yasser Arafat et Yitzhak Rabin signent une déclaration élaborée à Oslo qui aboutit à la reconnaissance mutuelle de l'OLP et d'Israël Depuis, plus rien...

Les résolutions des Nations unies ignorées par Israël

Citons sans être exhaustif toutes les résolutions votées par le Conseil de sécurité et l'Assemblée des Nations unies. Aucune de ces résolutions n'a été appliquée. Il a fallu d'une seule résolution arrachée par la France, la 1703, pour que quelques mois après El Gueddafi soit lynché et que le chaos s'installe durablement en Libye loin des puits de pétrole qui eux se portent bien... 29 novembre 1947 : l'Assemblée générale de l'ONU adopte à la majorité des deux tiers la résolution 181 qui partage la Palestine en un État juif et un État arabe et place Jérusalem et les Lieux Saints « sous régime international ». Exil des Arabes de Palestine. Printemps 1948, 70 à 80% des... Résolution 181 de l'Assemblée générale de l'ONU (29 novembre 1947) : plan de partage de la Palestine. Résolution 194 de l'Assemblée générale de l'ONU (11 décembre 1948) : droit inaliénable au retour des Palestiniens. Résolution 237 du Conseil de sécurité de l'ONU (14 juin 1967) : retour des réfugiés palestiniens. Résolution 242 du Conseil de sécurité de l'ONU (22 novembre 1967) : illégalité de l'occupation des territoires envahis lors de la guerre de 1967.

Après la guerre d’autres résolutions furent prises et là aussi sans effet, citons : Les Résolution 2649 de l'Assemblée générale de l'ONU (30 novembre 1970) : légitimité de la lutte des peuples assujettis pour recouvrer leurs droits par tous les moyens. Résolution 3236 de l'Assemblée générale de l'ONU (22 novembre 1974) : droits inaliénables du peuple palestinien. Résolution 3379 de l'Assemblée générale de l'ONU (10 novembre 1975) : qualification du sionisme. Résolution 3240/B de l'Assemblée générale de l'ONU (2 décembre 1977) : journée de solidarité avec le peuple palestinien. Résolution 446 du Conseil de sécurité de l'ONU (22 mars 1979) : illégalité des colonies de peuplement dans les Territoires occupés. Résolution 478 du Conseil de sécurité de l'ONU (20 août 1980) : illégalité de l'annexion de Jérusalem. Résolution 46/86 de l'Assemblée générale de l'ONU (16 décembre 1991) : retrait de la qualification du sionisme. Résolution 1397 du Conseil de sécurité (13 mars 2002) : appel à la création d'un État palestinien. Résolution ES-10/15 de l'Assemblée générale de l'ONU (20 juillet 2004) : illégalité du Mur construit dans les Territoires occupés.

La Déclaration de Balfour du 2 novembre 1917

Tout commence pour la période « récente » avec la Déclaration de Balfour pour service rendu à la couronne par le chimiste Chaim Weizmann, né en Russie en 1904, il s'installe en Grande-Bretagne et devient sujet de la couronne. Il s'investit dans l'effort de guerre britannique durant la Première Guerre mondiale. En 1916, il met au point un procédé de fabrication de l'acétone, pour la fabrication d'explosifs TNT pour les Alliés. La déclaration est la suivante : « Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l'établissement en Palestine d'un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays. » On le voit, les Palestiniens qui sont autochtones ne sont que des collectivités non juives, sous-entendus des minorités. C'est la première pierre du calvaire palestinien qui dure depuis 95 ans.

La résolution 242 du 22 novembre 1967 du Conseil de sécurité des Nations Unies

La résolution 242 est une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU qui a été votée le 22 novembre 1967 suite à la guerre des Six Jours. L'ONU se réfère régulièrement à ce texte dans d'autres résolutions adoptées sur la question israélo-palestinienne. À l'issue de la première guerre israélo-arabe, aucun accord de paix n'a été signé entre Israël et les pays arabes voisins et le problème des réfugiés palestiniens reste sans solution. Pour rappel, le 5 juin 1967, Israël lance une attaque surprise contre l'Égypte puis attaque la Jordanie et la Syrie. En six jours, elle prend le contrôle du Sinaï de la bande de Gaza, de la Cisjordanie dont Jérusalem-Est et du plateau du Golan. Israël entame une politique d'annexion et d'expulsions à Jérusalem, en Cisjordanie et au Golan, et recherche une solution globale « sur la base de la reconnaissance des faits accomplis depuis 1948 ».(1)

Déjà les médias occidentaux mirent en oeuvre avec une rare partialité leur soutien à Israël en présentant cette guerre de six petits jours en hébreu la guerre des Six-Jours (en hébreu : Milkhemet Sheshet HaYamim) que l´on peut traduire par « l´épopée des six jours » en arabe (Melhamet Sitet Ayam) ce qui explique la parenté araméenne des deux langues , est qualifiée de guerre des « Six Jours » pour bien montrer la supériorité écrasante d'Israël face à tous les pays arabes réunis. Les médias occidentaux -et notamment français- prennent alors fait et cause pour Israël face aux Arabes. Cette thèse de l'agression arabe n´est plus guère défendue. Menahem Begin l´admit en 1982 « Nasser n'a pas choisi d´attaquer Israël, Israël a choisi d´attaquer Nasser ». Pour le général israélien Matityahou Peled : « La thèse selon laquelle le génocide était suspendu sur nos têtes en juin 1967, et qu´Israël combattait pour son existence physique, n´était qu´un bluff. » (2)

C'est le combat juste du petit David provoqué par le grand Goliath encore un récit mythique qui justifiera par la suite chaque guerre d'Israël (Raisins de la colère, Plomb durci, le dernier en date Colonne de nuée, traduit par Pilier de défense). Les Arabes humiliés, resserrent les rangs lors du IVe Sommet de la Ligue arabe, c'est le « triple refus de Khartoum » les « trois non » : 1. Pas de paix avec Israël, 2. Pas de reconnaissance d'Israël : 3. Pas de négociation avec Israël. Ces mêmes chefs d'Etat qui, pour la plupart, font actuellement assaut d'allégeance pour ne pas déplaire à Israël.

La résolution 242 du Conseil de sécurité est adoptée le 22 novembre 1967 à la majorité absolue des 15 membres « Le Conseil de sécurité, (...) Soulignant l'inadmissibilité de l'acquisition de territoires par la guerre et la nécessité d'œuvrer pour une paix juste et durable permettant à chaque État de la région de vivre en sécurité, soulignant en outre que tous les États membres, en acceptant la Charte des Nations unies, ont contracté l'engagement d'agir conformément à l'Article 2 de la Charte :

 Affirme que l'accomplissement des principes de la Charte exige l'instauration d'une paix juste et durable au Proche-Orient qui devrait comprendre l'application des deux principes suivants : a. Retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés au cours du récent conflit ; b. Fin de toute revendication ou de tout état de belligérance, respect et reconnaissance de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'indépendance politique de chaque État de la région et de son droit de vivre en paix à l'intérieur de frontières sûres et reconnues, à l'abri de menaces ou d'actes de violence.

Une autre lecture due à la version anglaise provient de l'ambiguïté née d'une subtile différence entre les textes anglais et autres (français, espagnol, arabe, chinois) qui parlent de retrait « des » territoires occupés en français et « « withdrawal of Israel armed forces from territories occupied in the recent conflict » ; (« de » territoires occupés). Les gouvernements israéliens veulent seulement prendre en compte cette dernière version parce que dans une acception limitative, elle leur permettrait éventuellement de conserver certains territoires occupés. Le Conseil de sécurité n'a depuis pas pris de résolution « interprétative » qui aurait levé l'ambiguïté entre les versions linguistiques. Par exemple, la résolution 476 du 30 juin 1980 indique dans sa version française que le Conseil de sécurité « [r]éaffirme la nécessité impérieuse de mettre fin à l'occupation prolongée des territoires arabes occupés par Israël depuis 1967, y compris Jérusalem » avec la locution « of Arab territories ».

Les massacres et la trêve de Gaza du 21 novembre 2012

Pour arriver à cette trêve sans revenir longuement sur la genèse de l'affaire, tout a commencé le 14 novembre avec l'assassinat par un drone de Ahmed Jabari, chef de la sécurité du Hamas pourtant garant depuis 5 ans de la trêve Hamas-Israël. Le 17 novembre, selon le quotidien Haaretz, le ministre de l'Intérieur israélien Eli Yishai déclarait à propos de Gaza : « The goal of the operation is to send Gaza back to the Middle Ages. Only then will Israel be calm for forty years. » (« Le but de cette opération est de renvoyer Gaza au Moyen Âge. Alors seulement, nous serons tranquilles pour quarante ans. »).

Nous ne sommes pas étonnés outre mesure si l'on apprend que même certains intellectuels israéliens deviennent des Terminator des faibles ! Ainsi pour l'écrivain israélien A. B. Yehoshua, connu pour ses prises de position en faveur de « la paix » : « Le temps est venu pour Israël d'admettre que Gaza est un ennemi. Et d'agir en conséquence : cesser de fournir de l'électricité et de faire passer de la nourriture. Déclarer officiellement que nous sommes en état de guerre et agir en conséquence. Je pense que la paix ne peut pas se faire avec Gaza. Avec le gouvernement de l'Autorité palestinienne, il y a moyen de discuter : nous pouvons négocier le gel des implantations et le retour aux frontières de 1967. Mais Gaza ne relève pas de l'autorité du gouvernement palestinien, Gaza c'est une autre histoire. » (3)

On le voit, même les « colombes » israéliennes préfèrent des dirigeants sans épaisseur qui n'arrêtent pas de supplier en vain. Il a fallu 5 morts Israéliens dont 3 civils, 165 morts Palestiniens dont beaucoup d'enfants, des centaines de blessés et des traumatisés à vie, pour qu'Israël accepte d'arrêter le massacre.

Pourtant, d'autres personnalités lucides et même des hommes de religion juifs israéliens ont tenu à rappeler les termes originels de cette confrontation. « Soyons clairs, écrit le rabbin Brant Rosen, cette tragédie n'a pas commencé avec les Qassams. Elle n'a pas commencé avec l'élection du Hamas. Et elle n'a pas commencé avec « l'instabilité » qui a suivi le retrait israélien de Gaza. (...) Non, tout cela n'est que le dernier chapitre d'une saga beaucoup plus longue qui a commencé en 1947-48 quand des dizaines de Palestiniens ont fait l'objet d'un nettoyage ethnique qui les a chassés de leurs villes et de leurs villages des plaines côtières et de basse Galilée pour les parquer dans une minuscule bande de terre au bord de la Méditerranée. La majorité d'entre eux était clairement en trop grand état de choc pour réaliser ce qui était en train de leur arriver. Certains ont essayé de rentrer chez eux et ont été tués sans sommation. D'autres ont résisté en faisant des raids à l'intérieur de l'Etat nouvellement déclaré d'Israël. Parfois, ils ont réussi, mais le plus souvent ils ont échoué. De toute façon, Israël a décidé très tôt qu'il répondrait à chacune de ces attaques de représailles par une démonstration écrasante de force. Et ces attaques de représailles et ces démonstrations écrasantes de force militaire se sont poursuivies jusqu'à aujourd'hui. » (4)

Enfin, une énième trêve est signée ! Le ministre égyptien des Affaires étrangères a annoncé mercredi 21 novembre qu'une trêve avait été conclue entre Israël et le Hamas palestinien. Le cessez-le-feu est entré en vigueur à Gaza le 21 novembre à 20 heures. Les principaux points du texte sont : Israël doit mettre fin à toute offensive territoriale, maritime ou aérienne contre la bande de Gaza, y compris les incursions territoriales et la liquidation d'individus. Toutes les factions palestiniennes doivent mettre fin à toutes les attaques lancées de la bande de Gaza contre Israël, y compris les tirs de roquettes et toutes les attaques le long de la frontière. La trêve prévoit l'ouverture des points de passage, la facilitation du mouvement des individus et du transport de marchandises et la fin des restrictions de mouvement des habitants et des liquidations d'habitants dans les zones frontalières.

Notons que le même jour, mardi dernier, en vertu de la politique bien connu du fait accompli, le ministre de l'Intérieur israélien avait annoncé la construction de 1100 logements dans le quartier de colonisation juive de Gilo, à Jérusalem-Est occupée. Il fallait sans douter secouer l'inertie dont font montre les Européens face à l'arrogance d'Israël qui, dans le même temps, où Israël réclame des Palestiniens de reprendre les négociations, elle poursuit assidûment la construction des logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie occupées

La création de l'État palestinien, aux termes des Accords d'Oslo, aurait dû intervenir en décembre 1998 selon l'accord de septembre 1993 de Washington. Nous en sommes loin. Le 24 septembre 2011, le président Mahmoud Abbas demande officiellement à la tribune des Nations unies l'adhésion de l'État palestinien à l'ONU La demande a été rejetée.

Le 29 novembre 2012, Abbas récidive, il compte revoir ses ambitions à la baisse, il demande uniquement un statut à l'ONU de non-membre style Vatican. Les Etats-Unis sont contre et l'ont fait savoir. Sur quoi tout cela va déboucher, nous n'en savons rien. Ce qu'il y a de sûr c'est que la colonisation continue ; près de 350.000 colons sont installés sur les territoires occupés et ne comptent pas les quitter. Il ne restera rien aux Palestiniens.

Plus grave, on aurait pensé à un Etat binational de tout ses citoyens sans apartheid comme l'avait proposé Hannah Arendt ou Martin Buber. Rien de cela car Israël se veut un Etat juif, ce qui veut dire qu'à terme, même les Arabes israéliens n'ont pas vocation à rester dans un Etat juif, ce qui ouvre la porte à une autre Nakba.. Est-ce ainsi que les Hommes vivent ?

1. La Résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies. Encyclopédie Wikipédia
2. http://www.lexpressiondz.com/chroniques /analyses_du_professeur_chitour/42925-L%E2%80%99humiliation-des-arabes.html
3. A.B. Yehoshua:La Repubblica. Propos recueillis par Francesca Caferri 22 novembre 2012
4. http://www.legrandsoir.info/le-rabbin-brant -rosen-parle-de-l-attaque-contre-gaza.html

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger enp-edu.dz


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16 réactions à cet article    


  • Yves Dornet 26 novembre 2012 10:21

    Israël se veut un Etat juif, ce qui veut dire qu’à terme, même les Arabes israéliens n’ont pas vocation à rester dans un Etat juif

    ces arabes reconnaissent ils Israël ?


    • ETIENNE 26 novembre 2012 15:46

      et c’est bien là l’archaïsme de cet État, ce qui le rapproche de l’Arabie Sahoudite ou du Swaziland et l’éloigne d’emblée du respect des Droits de l’Homme. D’où l’intérêt de le dissoudre au profit d’un Etat plus universaliste, moins exclusif, moins raciste dans son essence


    • Andreï 26 novembre 2012 11:56

      En parlant de massacres, pendant que l’aggression prenait chemin sur GAZA, notez bien que les rabbins ultra orthodoxe et les soldats de tsahal dansaient et se réjouissant lorsqu’un Palestinien (femme enfant bébé) mourraient assassinés sous les bombes.

      1917-2012, le massacre continue. Le nouvel Hitler s’appelle Israël.


      • Yves Dornet 26 novembre 2012 21:13

        ils devaient être contents pour les martyrs sacrifiés par le hamas...la paradis est un concept partagé entre les uns et les autres, non ?


      • leypanou 26 novembre 2012 12:04

        @chems eddine Chitour :

        "Les Arabes humiliés, resserrent les rangs lors du IVe Sommet de la Ligue arabe, c’est le « triple refus de Khartoum » les « trois non » : 1. Pas de paix avec Israël, 2. Pas de reconnaissance d’Israël : 3. Pas de négociation avec Israël. Ces mêmes chefs d’Etat qui, pour la plupart, font actuellement assaut d’allégeance pour ne pas déplaire à Israël." : vous les voyez humiliés vous ? Vous ne devez pas être nombreux à les voir humiliés. La population, en très forte majorité peut-être, mais les dirigeants, certainement pas.

        Quels résultats a obtenu la Ligue Arabe jusqu’à maintenant ? Je ne vais pas tous les citer, mais seulement quelques-uns : le démantèlement de la Lybie avec asservissement de ses puits pétroliers aux intérêts étrangers, démantèlement du Soudan sous prétexte de protection des droits de l’homme et de prévention de génocide même si le dirigeant soudanais n’est pas un saint, avec l’aide d’acteurs médiatiques probablement naïfs mais dont je ne suis pas sûr, présence massive de militaires étrangers dans les eaux du Golfe ainsi que de bases militaires dans des pays qui n’ont d’indépendants que le nom, aucune avancée dans le droit du peuple palestinien avec Gaza où 1,5 million de personnes vivent dans une prison à ciel ouvert où tout ce qui entre et qui sort, aussi bien les hommes ou les marchandises sont au bon vouloir de l’autorité d’occupation, aucune avancée dans les gels des territoires occupés depuis les Accords d’Oslo avec un A Blair dont on se demande bien à quoi il sert, etc, etc.

        Alors, le qualificatif d’humilié est pour le moins bizarre. Tant que l’on se contentera de mots, le problème restera le même aussi bien maintenant que dans 1000 ans et ce n’est pas la reconnaissance d’un état bidon à l’ONU demandé par M Abbas qui va changer quoi que ce soit. En attendant, le peuple gazaoui meure à petit feu (dixit l’ancien président des Etats-Unis J Carter).


        • hervé06 26 novembre 2012 14:52

          Patie 1 (sur 2) de mon commentaire, trop long pour être posté d’une traite !


          Pas certain que cette histoire n’ait commencé qu’en 1917...

           

          Lord Balfour écrivait alors à Lord Rotschild, lequel avait déjà entrepris ses acquisitions immobilières en terre de Palestine auprès de l’empire ottoman finissant, lequel les avait récemment « cadastrées »... 

           

          D’où venait cette famille, anoblie en Angleterre depuis peu ? D’Allemagne... Et depuis quand, historiquement parlant, celle-ci débuta son ascension (Amshel Bauer, le fondateur de la dynastie, juif allemand de la Judestrasse de Francfort, prêteur puis financier du Lander de Hesse, et ses 5 fils tous fondateurs des branches des banques européennes, sans compter ses filles, mariées aux fils des familles des autres grandes banques européennes - Montefiori, Worms,...-) : depuis la fin du XVIIIème siècle...

          Le sionisme, à l’origine de cet actuel Etat israëlien, né en Europe (Bielorussie, Pologne, Ukraine, Allemagne...) du fruit des réflexions d’intellectuels dont beaucoup se calquaient socialement dans le moule des élites des pays où ils vivaient (influencés par « Les Lumières »...,), moule fort différent des préceptes de vie rabbiniques qui perduraient dans leurs communautés d’alors, ne serait rien sans ces financements d’origine... 

           

          On cite souvent les pogroms (russes sous Alexandre III puis Nicolas II - dont l’Ukraine et la Biélorussie actuelles -, mais aussi parfois polonais) de la fin du XIXème siècle comme étant à l’origine : un, de l’antisémitisme, deux, du développement de l’idée majeure du retour à Sion chez les intellectuels juifs européens (voire américains quand nombre d’entre eux y immigrèrent), mais le volet « financier » de la communauté juive européenne fut bien plus précoce à travailler sur ces visées-là que les activistes sionistes eux-mêmes (en 1897, au 1er congrès sioniste de Bâle, les clans se divisaient quant au territoire où devait être créé cet Etat Nation seul espoir d’un développement durable dans un monde de Nations pour ces communautaristes juifs sionistes : la terre de Palestine n’était pas le seul territoire où il était alors envisagé de s’établir...on parla d’Argentine, d’Ouganda...).

           

          Cette alliance initiale entre financiers juifs et activistes sionistes (incluant les intellectuels) fut ce qui donna consistance à ce mouvement revendicatif du retour et de l’établissement au Moyen Orient. 

           

          La grande majorité de la (des ?) communauté juive européenne (askhénaze parlant yiddish), mais aussi séfarade d’Afrique du Nord ou de Perse, voire mizrahie (communautés établies déjà en Palestine) n’étaient nullement séduites par ce projet d’un retour de tous à Sion. 

           

          Les propos qu’un Hertzl, et d’autres aussi de cette époque, purent tenir et dont il reste trace aujourd’hui, manifestaient souvent d’un profond dédain pour la partie de sa communauté qui se perpétuait dans une Tradition que lui-même (Hertzl) jugeait rétrograde, peu évolutive, et condamnée à devoir encore et toujours subir brimades et vexations si rien ne venait à la changer en profondeur... Hertzl fut l’archétype du Juif non religieux : son projet, non religieux, méritait-t-il vraiment d’être appelé Juif ? 

           

          En parallèle à ce petit rappel historique, il ne faut pas non plus occulter les évènements russes de 1917 (et même dès avant, en 1905) : le bolchevisme naissant (autre théorie fameuse, aux visées de libération Internationaliste du monde ouvrier du joug du capital, de l’aristocratie, et des bourgeois), où d’autres intellectuels de confession juive (il y avait certes aussi des russes, ainsi que des militants des pays alors satellites de la culture russe comme la Géorgie, une partie de la Pologne, des tchèques, quelques allemands, etc... Les archives historiques de l’époque attestent cependant que les juifs composaient 65 à 80 % au moins de tous les Conseils décisionnels divers créés à la suite d’Octobre 1917).

          Quand Trotsky s’envole pour New York dans les années fin 1910/début 1920, c’est en partie pour trouver des financements, et il y parvient... Là aussi, l’influence de la partie « financière » de la communauté juive mondiale (ici, américaine) a une incidence majeure sur la marche future des choses : quid de cette Union soviétique socialiste républicaine sans cette manne, dans une Europe dont les pouvoirs alors établis voient d’un très mauvais oeil cette chienlit-là... ?

          L’idéal bolchevique est-il d’obédience juive religieuse, avec sa lutte de classes et son désir de l’internationaliser, ou n’est-il, à l’instar de l’idéal sioniste, qu’une idée laïque développée par des individus laïcs, ces deux idéaux ne devant leur existence qu’à l’apport initial d’une finance juive diasporique elle-même par nature plus laïque que religieuse (en tous cas au sens des valeurs hébraïques anciennes, tel que celle condamnant la soumission au Veau d’Or…) ?

           

          Alors, certes, à présent, il y a ces quelques millions d’individus juifs israëliens qui vivent sur cette terre de Palestine, qui y ont développé un pays au summum de la modernité dans tout un tas de domaines, comme l’agronomie et l’agriculture, les nano-technologies, l’informatique de pointe et les communications, le développement d’armes hautement technologiques, la finance, l’hydrologie, le nucléaire (civil ?), … Le tout mu et structuré autour d’institutions très efficaces, avec plus ou moins le consentement et l’apport de toute la communauté juive israélienne (voire arabe israélienne pour quelques uns de ceux qui y résident, et bénéficient des bienfaits que leur apportent ces acquis-là).


          • hervé06 26 novembre 2012 14:53

            Partie 2 :


            Certes, pour les natifs d’après 1948 (les  sabras) il s’est greffé à la culture des kibboutz celle de la Shoah, fort instrumentalisée, à dessein.

            On ne peut pas toujours en dire ce que l’on souhaite (notamment en France où la loi Gayssot s’est ajoutée tout au sommet de la pyramide législative, celle-ci préalablement née pour empêcher tout accroissement d’un antisémitisme de mauvais aloi).

            Il faut pour en parler rester dans les ornières de l’Histoire, pourtant plus lénifiante sur quelques uns de ces aspects qu’évolutivement enrichissante (quand les Alliès eurent connaissance des camps de concentration ? qu’en était-il exactement des accointances germano-anglosaxonnes dans les financements et le management des landers industriels du Reich, voire de certains de leurs projets – recherches « médicales », marché unique, sciences aérospatiales,…- , qui perdurèrent pourtant sous d’autres noms après 1945 ? qu’est-ce qui motiva chez les alliés cet abandon à Staline de toute l’Europe orientale ?... )

             

            Pourtant, des aspects de cette période, comme l’Accord de Transfert (le Haraatva), signé début 1933 entre le parti sionisme allemand et le IIIème Reich allemand, et d’autres accords moins célèbres mais eux aussi contractés ultérieurement dans d’autres pays européens sous joug nazi, éclairent d’une autre lumière l’évolution de l’idéal sioniste.

             

            Tout comme l’histoire d’un autre Accord, non signé celui-là, voulu par Eichmann – nous sommes en 1944 - lors de l’invasion de la Hongrie, qui contacta en ce sens l’émissaire hongrois de l’Agence Juive, Yoel Brand, pour lui proposer un deal (exfiltration de 100 000 juifs hongrois en Palestine contre achat de marchandises allemandes) : il l’envoya alors mander l’accord auprès de l’état major de l’Agence Juive basé en Palestine, que celui-ci  n’obtint non seulement pas, mais qui lui valut d’être intercepté en Turquie, puis nterrogé de nombreuses semaines par les services anglais mandataires, pendant que s’opérait concomitamment le nettoyage ethnique des juifs de Hongrie par les nazis… Notre représentant sioniste hongrois (Yoel Brand), arrivé quand même en terre de Palestine quelques semaines après sa détention aux fins d’interrogatoire par les anglais, découvrit que nul là-bas ne se chargea dans l’intervalle de faire vivre le projet proposé ; mieux, même, il fut promptement enterré, y compris dans les poubelles d’un Israël naissant quand vint le procès d’Eichmann en 1953, où notre Yoel Brand voulut dévoiler sa version des faits vécus, et se retrouva en butte à toutes les persécutions possibles pour le faire taire (séduction, menaces, etc…), ce qu’ils ne parvinrent toutefois pas à faire totalement, les livres écrits ne s’étant pas « envolés » (juste remisés dans l’arrière boutique de l’histoire…).

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            Pour en revenir à l’Accord de Transfert germano-sioniste, un de ces volets, outre l’aspect économique « émigration contre achats de marchandises allemandes, par ailleurs boycottées dans le monde », aboutit à ce que dès 1933, les sionistes allemands obtinrent du Reich le droit de construire des camps d’entrainement pour les futurs kibboutzim (une quarantaine de camps, au départ), cela sur le sol allemand même. Le drapeau sioniste flottait en toute légalité sur ces camps situés en territoire allemand. L’un deux existait encore en Mars 1942…

            L’auteur (Edwin Black, juif américain) du livre en traitant, interviewé ici par un rabbin, lors d’une émission littéraire américaine récente (2009), en relate mieux que moi les différents aspects.

             

            /nemesistv.info/video/BNDGUK829XW2/interview-edwin-black-1-2-le-contrat-de-transfert-vostfr-the-transfer-agreement" target="_blank">http://nemesistv.info/video/BNDGUK829XW2/interview-edwin-black-1-2-le-contrat-de-transfert-vostfr-the-transfer-agreement

             

            Les motivations que prête Edwin Black aux sionistes signataires du Haavara peuvent s’admettre.

            Il est toutefois permis d’en envisager d’autres que celle, choisie par lui, d’avoir agi « avec préscience, tels les seuls visionnaires de ce qui était en train de se jouer, avec la sensation de surcroît de devoir agir avec un révolver sur la tempe ».

             

            Car, en effet,

            ·  Quand on apprend que le signataire du traité, début 1933, était Haim Arlozoroff (juif allemand d’origine russe né en 1899, émigré en 1905 à Berlin) – assassiné quelques mois plus tard, en juin 1933 à Tel Aviv), sans qu’on n’ait jamais su par qui, mais avant la promulgation de cet Accord intervenue le 10 août 1933 - , lequel dans ses jeunes années (1917/18) eut une liaison passionnée avec la future Madame Magda Goebbels (mariage en 1931), alors amie de lycée de sa sœur ; déjà imprégné de l’idéal sioniste, il parvint à lui inculquer son enthousiasme, tant et si bien qu’elle faillit même se convertir au judaisme…

            ·  Quand on apprend que Rudolph Eichmann, en charge plus tard de la « solution finale », parlait lui-même l’hébreu, qu’il avait appris, connaissait parfaitement l’œuvre de Theodor Hertzl, et voyait dans cet idéal de race juive « nouvelle » tel qu’abondé par les sionistes un projet digne d’admiration…

            ·  Quand on lit des textes publiés dans les journaux sionistes allemands de l’époque de la promulgation des lois de Nuremberg, en 1935, trouvant dans ces dernières le terreau pour convaincre leurs coreligionnaires en confession d’adhérer à ce sionisme d’où le mariage mixte et l’assimilation étaient fortement bannies, en prévision de la création d’une race future de nouveaux juifs en terre de Palestine…

             

            On ne peut totalement ignorer ces convergences d’alors entre le sionisme et l’idéal aryen qui naîtra en Allemagne dans les années ayant suivi le traité de Versailles de 1918…

            La finance juive diasporique ne pouvait elle non plus ignorer tous ces états de faits…

             

            N’auraient-t-ils pas, conjointement, délibérément laissé supprimer ces millions de victimes juives européennes, non sionistes, comme le prix à payer pour la réussite du projet sioniste :

             

            un :

            élimination des parias et des « pouilleux » – propres termes d’Hertzl, puis de Jabinotsky en 1945, à l’encontre de ces hébreux traditionnalistes et rétrogrades qui vivaient dans les communautés et ghettos d’Europe- qui risquaient de contaminer les pionniers kibboutzim

            deux :

             les survivants de cette tentative nazie d’extermination, délestés par la force de leurs anciennes attaches européennes, produiront le flot notoire et nécessaire à l’implantation définitive du peuple juif en terre de Palestine

             

            Je sais bien combien ma conclusion est accusatrice.

             

            Mais toute l’histoire, de la création du sionisme à nos jours, tend à corroborer ce vol de la vraie histoire des Juifs (incluant la conversion des Khazars au VIIème siècle chère à Arthur Koestler - car il faut appeler un chat un chat, et il n’y a pas de honte à ce qu’une communauté religieuse s’agrandisse par la conversion -, ou le nettoyage ethnique de la Palestine en 1947/48 tel que l’a amplement illustré Illan Pape – ) au profit d’une secte : les sionistes, lesquels ont perverti l’esprit des Israëliens nés là-bas depuis 1948, voire nés ailleurs aussi pour nombre de sympathisants appelant Aliya un colonialisme d’un nouveau genre, « démocratiquement » inique et barbare à l’encontre de tout ce qui n’adhère pas à leur vision historique mensongère…

             

            Le monde de demain sera celui où les juifs sincères et réellement empreints des valeurs hébraïques se soulèveront contre le paganisme sioniste qui les a peu à peu soumis à ses diktats en modifiant leur conscience…Puisse le futur y parvenir (même si malheureusement, j’en doute…)


            • exocet exocet 26 novembre 2012 15:47

              La Palestine, 10 millions d’habitants, dont Gaza 1.6 millions.

              Si l’on regarde les cartes successives de cette région du Monde, on voit la partie réservée aux Palestiniens qui a fondu comme neige au soleil, avec la Cisjordanie mitée par les colonies.

              Aujourd’hui, Gaza, ce sont 1.6 millions d’habitants entassés sur 360 kilomètres carrés.

              Une grande partie de la population juive d’Israel en a assez des conflits, nous dit-on, et voudrait bien que leur gouvernement trouve une solution finale au probleme Palestinien.

              J’en appelle donc aux représentants d’Israel sur ce forum, comme par exemple Yves Dornet, pour nous expliquer ce que pourrait être cette « solution finale », attendu que les Palestiniens, même en les privant de nourriture, on ne pourra pas éternellement les faire rétrécir.

              D’autant que, les opérations comme plomb durci ou pilier de defense, si elles font des blessés et éclopés par dizaines de milliers, ne font généralement « que » 1000 à 2000 morts, et ce n’est pas suffisant pour une « solution finale » satisfaisante.

              Merci de nous éclairer.


              • non667 26 novembre 2012 16:50

                pour faire court :

                l’antisémitisme n’est pas apparu sous hitler mais date logiquement depuis la naissance du judaïsme ( plus de 4500 ans ) comme en témoigne son histoire , la bible (ancien testament ) !

                il est une réaction naturelle d’autodéfense des nations face  a l’agression (par leur arrogante réussite ...) interne d’une communauté étrangère .

                exemple  : déjà 1000 ans avant J-C- pharaon  voyant les juifs prendre le pouvoir en Égypte décida de génocider cette communauté en tuant les nouveau nés mâles  d’où moïse sauvé des eaux , d’où la fuite d’Égypte d’ou la pâque juive principale commémoration etc.......................... d’où la Shoah  !

                les juifs ne savent pas ce qu’est le judaïsme vu de l’exterieur ,n’admettent pas par calcul ou par égocentrisme  l’impression qu’ils font sur les autres non juifs (shoa =gentilles victimes innocentes = elles peuvent tout se permettre ! ) !

                alors les non juifs= goïm ) que savent -ils du judaïsme ??? rien !

                 résumé pour les non juifs en bref :
                 le fondement du judaïsme démarre au CHAPITRE XVII de la genèse  qui établi une relation EXCLUSIVE  entre dieu et LA DESCENDANCE  d’ABRAHAM (l’épisode d’ismaël est révélateur à ce sujet )
                c’est donc une religion singulière :ethnique (raciale au sens le plus étroit du terme !) mais aussi une « race » droit du sang (par la mère pour être plus sûr ) mais aussi une politique communautaire .
                que les chrétiens et les musulmans,prône l’universalisme , contestent l’exclusivité (élection :peuple élu par dieu !) ne change rien au fait que pour les juifs ce soit ça ! s’ils là nient ils s’excluent de facto de l’alliance fondamentale ORIGINELLE ET ÉTERNELLE .

                dieu leur à promit d’en faire un peuple supérieur ,un peuple de rois !

                -pour ce faire il ne faut pas rester entre juifs car forcément il y aurait des juifs rois et des frères esclaves d’où la DIASPORA (dictée par dieu : 400ans d’exil ! )

                 bien que le judaïsme soit une déclaration de guerre au reste du monde (goïm )il ne s’agit pas non plus pour eux de conquérir les autres peuples par la force à 1 contre 1000 on ne peut s’imposer durablement ! (des siècles ) mais par la ruse (complot )

                 la solution est donc de s’introduire dans les autres peuples ,d’y vivre caché comme des COUCOUS , comme des D.S.K. qui tout les matins se demande ce qu’il peut faire pour israël !, leurs intérêts communautaires passant avant .celui des pays d’accueil même si celui -ci doit en mourir , ils sont toujours prêt à le quitter (or ,diamant.... ,relais ) !

                -le sionisme : nécessité pour les juifs d’avoir une terre
                 1° - base de repli en cas de « Shoah » et en cas de poursuites judiciaires,fiscale ..etc..
                 2°- siège de l’état -major de la politique mondiale juive .  (bibi )
                 - rappel religieux de la solidarité ( alya ) communautaire qui aurait tendance à s’estomper/se dissoudre avec la paix et la tolérance dans le monde , d’ou rappel appuyé a la Shoah , au rn +lhlpsdnh (un petit coup ,un petit coup de Carpentras , un petit coup de faux attentats (de 9-11 ), déformation de propos pour les rendre " antisémites«   »négationnistes «    »exterminationnisme " ( almaïnejad ) ....etc ..

                 3°lieu sécurisé  de rassemblement ,de synthèse ,d’exploitation de toutes les informations scientifiques (nucléaires ) ,techniques ,économiques, politiques ...etc... transmises par les espions D.S.K. infiltrés dans tout les points stratégiques du monde entiers .(monika lewinski ! )

                diaspora ou sionisme ? le problème est réglé : les 2 mon colonel !

                la diaspora assure le financement et la sécurité d ’israël (en 1967 la guerre des 6 jours n’aurait pu être gagné sans la complicité /aide (militaro-financière des usa )

                le sionisme assure la perpétuation du judaïsme !

                mais voilà tant va la cruche à l’eau qu’a la fin elle se casse , et à force de trop en faire (palestine ) et avec la crise , le complot QUADRI- MILLÉNAIRE INTRINSÈQUE au judaïsme risque d’être découvert , surtout qu’avec internet la chape de plomb installée par les merdias à leur ordres va se fissurer . et la riposte revenir . !

                il serait temps pour eux de s’intégrer dans l’universalisme en acceptant les mariages mixtes (= renier leur religion , le 1 °  commandement !)


                • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 26 novembre 2012 18:11

                  Merci à l’auteur pour son rappel historique extrêmement révélateur du foutisme d’Israël à l’égard de l’ONU et de la lâcheté des politiciens internationaux qui laissent « pisser » comme on dit, au détriment du peuple palestinien qui a droit à l’intégralité de sa terre et à un Etat, bien sûr.

                  Merci à Hervé06 et non667 d’avoir fait le travail indispensable de mise en contexte critique de cette histoire incroyable qui est en train de faire et de devenir l’histoire mondiale.

                  Pour ceux qui sont encore comme je le fus il n’y a pas si longtemps, complètement ignares sur la question, il y a là une belle série de portes d’entrées pour le dessous des cartes de l’histoire.

                  Il faut en profiter car ça ne va peut-être pas durer.

                  En effet, ceux qui ont les cartes en main pourraient bien les abattre très bientôt pour sifller la fin de la partie, avec un Nouvel Ordre Mondial dont la capitale serait Jerusalem (Attali en jubile d’avance sur publicsenat.tv).

                  Il faut suivre Alain Soral, Pierre Hillard, le cheick Imran Hosein (je crois), voir aussi le film 1932 de Larouche. Bon, je sais c’est court dirons certains, mais je suis débutant dans ce registre et ça devrait bien aller aux débutants.

                  Pour finir, remerciements tout spéciaux à non667 sur son aperçu ultra synthétique qui montre l’éternel retour du schéma victimaire dans l’histoire juive.
                  Je croiis que la clé de tout est ici.
                  Pour autant qu’on l’associe avec la question de la création monétaire...
                  Car tout ça a rapport avec l’origine sacrificielle des cultures humaines, cultures religieuses donc (cf. René Girard et sa violence et le sacré ou des choses cachées depuis la fondation du monde). Mais bon là nous plongeons dans la nuit des temps et comme dirait l’autre, c’est une autre histoire...qu’on ne peut conter ici !


                  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 26 novembre 2012 18:16

                    @ non667

                    Puisqu’on y est, si vous aviez des références documentaires solides par rapport à cette histoire constamment « victimaire » des juifs, je serais extrêmement intéressé !
                    Merci d’avance


                  • non667 26 novembre 2012 23:09

                    à luc-laurent
                    si vous aviez des références documentaires solides
                     je regrette mais ma synthèse/caricature n’est pas tirée d’études ou de livres .
                    j’avais seulement entrepris (par désœuvrement et curiosité ) de lire mot à mot la bible, ce que j’ai fait jusqu’au chapitre XVII de la genèse (une bombe atomique politique ) sur lequel je suis tombé en arrêt . j’ai parcouru le reste en diagonale en une demi heure puis j’ai réfléchi aux implications de ce chapitre en analysant /reliant par la suite tout les faits évènements juifs a partir de ce chapitre en toile de fond . ce qui me donne l’explication logique de tout ! notamment le problème israëlo-palestinien conséquence directe de l’épisode d’Ismaël !!


                  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 1er décembre 2012 01:59

                    Merci, c’est tout de même une information solide. Je vais aller lire ça de près !


                  • Yves Dornet 26 novembre 2012 21:11

                    Ils suffit de savoir que les Israélites sont de souche Cananéenne pour comprendre le sens de l’histoire de cette région.

                    @ hervé06, c’est vrai...trop long
                    @ non667, menteur, c’est trop long aussi smiley

                    bonne soirée 


                    • non667 26 novembre 2012 23:21

                      à yves
                      @ non667, menteur,,
                       c’est trop court comme argument ! ou ai-je écrit un mensonge ?

                      par contre je vous reconnais une cohérence sincère  : vous êtes nationaliste (sioniste ) pour israël mais aussi pour la France contrairement à la plupart de vos coreligionnaires !


                    • Yves Dornet 26 novembre 2012 23:41

                      ICI : pour faire court  smiley

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