« [Les maux économiques dont nous souffrons] s’en iront parce qu’en tant qu’Américains nous avons maintenant la capacité [...] de faire ce qu’il faut pour préserver ce dernier et plus grand bastion de liberté.
Dans la crise actuelle, l’Etat n’est pas la solution à notre problème ; l’Etat est le problème. »
(« The economic ills we suffer] will go away because we as Americans have the capacity now [...], to do whatever needs to be done to preserve this last and greatest bastion of freedom.
In this present crisis, government is not the solution to our problem ; government is the problem. »)
« Eh bien, mon premier instinct n’était pas de déployer un énorme plan de l’Etat. Mon premier instinct était de laisser faire le marché, jusqu’à ce que je réalise, une fois informé par les experts, l’ampleur qu’avait prise le problème. »
(« Well, my first instinct wasn’t to lay out a huge government plan. My first instinct was to let the market work until I realized, upon being briefed by the experts, of how significant this problem became. »)
On pourrait en rire. D’ailleurs on aurait tort de s’en priver, mais à condition de ne pas en rester là.
Rappel des faits les plus marquants des dernières semaines.
Sur fond de collapsus bancaires (pour l’instant, le 15 septembre, rachat de la 3e banque d’affaires à Wall Street, Merryl Lynch, faillite le même jour de la banque d’affaires Leymann Brother, puis le 25 septembre faillite de la plus grosse caisse d’épargne américaine, Washington Mutual, puis le 29 septembre rachat de Wachovia, la 4e banque américaine).
Sur fond d’injections massives de liquidités depuis le 15 septembre dans les marchés monétaires par la Réserve fédérale, ainsi que par les grandes banques centrales d’autres pays (plusieurs centaines de milliards de dollars prêtés et plusieurs autres centaines annoncées, on n’est plus dans l’injection, on est dans la perfusion).
Sur fond de changement de statut des deux dernières grandes banques d’investissement américaines (Goldman Sachs et Morgan Stanley sont devenues le 21 septembre de simples holdings bancaires, pouvant accéder au soutien financier de la Fed en échange de plus de contrôle).
Rappel, donc des faits les plus marquants :
- Le 7 septembre : mise sous tutelle gouvernementale, par le biais de la Federal Housing Finance Agency, agence fédérale ad hoc, des deux géants du refinancement hypothécaire Fannie Mae (Federal National Mortgage Association) et Freddie Mac (Federal Home Loan Mortgage Corporation), et annonce par le Département du Trésor (le ministère des Finances américain) d’un plan de sauvetage qui pourra atteindre 200 milliards de dollars. Ces deux sociétés privées assurent une sorte de service public (Government Sponsored Enterprise), elles facilitent le crédit en rachetant les prêts aux établissements de crédit, et sont ainsi détentrices ou garantes de plus de 40 % de l’encours du crédit immobilier américain.
- Le 16 septembre : prêt de 85 milliards de dollars par la Réserve fédérale (la Fed, la banque centrale américaine) à AIG (American International Group, le premier groupe d’assurance américain), avec en contrepartie une prise de participation de 80 % de l’Etat américain au capital de la société. AIG garantit notamment nombre d’établissements bancaires contre les risques de défaillance des crédits. Le Trésor a annoncé dans la foulée, le 18 septembre, qu’il allait émettre pour 100 milliards de dollars de titres pour soutenir la Fed dans ses efforts.
- Le 19 septembre : annonce par l’administration Bush d’un gigantesque plan de sauvetage global du système financier. Il s’agit d’octroyer au Département du Trésor, en concertation avec la Réserve fédérale, la capacité de créer un fonds spécial (Troubled Asset Relief Program ou TARP), visant à racheter aux établissements financiers les actifs illiquides qu’ils ont accumulés, et qui plombent le monde de la finance.
Ça va coûter jusqu’à 700 milliards de dollars.
Pour cela, il faut une loi donnant des pouvoirs exceptionnels au Trésor. Henri Paulson, secrétaire au Trésor, et Ben Bernanke, président de la Fed, tentent depuis de convaincre le Congrès. Mais le Congrès est quand même gêné de sauver Wall Street aux frais des contribuables américains, à cinq semaines des élections (le 4 novembre prochain, les électeurs américains seront en effet appelés non seulement à choisir leur président, mais aussi à renouveler tous les sièges de la Chambre des représentants ainsi qu’un tiers du Sénat).
Si bien que le texte de l’Emergency Economic Stabilisation Act 2008 (loi d’urgence sur la stabilisation de l’économie) a été rejeté le 29 septembre par la Chambre des représentants (par la faute des républicains, dont près des deux tiers ont voté contre). Bon, un accord devrait intervenir sous peu, moyennant quelques aménagements.
En attendant, en réaction au rejet de cette intervention massive de l’Etat, les bourses de la planète virent au rouge. Avec le Dow Jones qui dévisse de près de 7 % le 29 septembre, Wall Street accuse la plus grosse baisse de tous les temps. Vous vous rendez compte, les places financières qui attendent l’intervention de l’Etat en faisant dans leurs pantalons, ce n’est pas beau ?
Ma parole, il va falloir que le FMI et la BM volent au secours des Etats-Unis. De la même manière qu’ils se sont portés au secours des pays du Sud en difficulté ces vingt-cinq dernières années. Comment faisaient-elles, déjà, nos chères institutions de Bretton Woods ? Ah oui, elles contraignaient les pays à des politiques dites d’ajustement structurel : « Libérez-vous de la bureaucratie, du subventionnisme, du protectionnisme, débarrassez-vous de vos structures d’Etat, privatisez, dérégulez, favorisez le libre-échange, réduisez les dépenses publiques... ». Le FMI devrait gronder grave Oncle Sam ! Comment ça, il le félicite, par la voix de son directeur général, Dominique Strauss-Kahn, dans un entretien au Financial Times le 22 septembre ? « Les mesures courageuses [bold steps] que viennent de décider les Etats-Unis sont les bienvenues » ?
J’ai du mal à comprendre, c’est trop fort pour moi...
En attendant, sur le vieux continent aussi, les Etats commencent à voler au secours des établissements financiers. Le 28 septembre, le gouvernement britannique s’est résolu à nationaliser les prêts de la banque Bradford & Bingley, soit quelque 63 milliards d’euros. Le 29 septembre, les gouvernements du Benelux se sont résolus à sauver le bancassureur belgo-néerlandais Fortis en lui apportant quelque 11,2 milliards d’euros ; le gouvernement allemand s’est associé à plusieurs banques publiques et privées pour accorder un plan de crédit de 35 milliards d’euros à Hypo Real Estate, banque spécialisée dans le crédit immobilier ; les gouvernements français et belge ont fait savoir qu’ils étaient prêts à apporter leur aide à la banque franco-belge Dexia...
Les néo-libéraux de droite et de gauche nous serinaient que la mondialisation (c’est-à-dire la dérégulation des échanges commerciaux et financiers à l’échelon de la planète), qui va de pair avec la financiarisation (c’est-à-dire la mainmise sur le développement des entreprises d’un actionnariat qui ne peut qu’imposer toujours plus de profits à court terme), est un phénomène naturel, comme la gravitation, sur lequel la politique n’a pas de prise.
Ces événements nous rappellent que le capitalisme financier n’est pas apparu par enchantement, mais qu’il est le fruit de choix politiques délibérés, mis en œuvre par des dirigeants comme Ronald Reagan et Margaret Thatcher, et relayés par les institutions financières internationales.
Et ils nous démontrent surtout que les Etats peuvent décider d’exercer leur contrôle. Pour ça, il a fallu que l’Etat le plus puissant de la planète soit poussé dans ses retranchements de prêteur en dernier ressort envers les géants de la banque et de l’assurance. Dame, tant qu’il ne s’agissait que de simples citoyens bêtement confrontés à la précarité de leur emploi, à la perte de leur logement ou à la hausse du coût des matières premières, il fallait que ces braves gens s’y fassent !
Ce mois de septembre sera-t-il le 11-Septembre de Wall Street ? Je préfère dire - en tout cas espérer - qu’il sera pour le capitalisme financier ce qu’a été pour le marxisme-léninisme la chute du Mur de Berlin, qui annonçait l’implosion de l’Union soviétique.
En tout cas, dorénavant, le prochain qui me dit qu’on ne peut rien contre la main invisible du marché, je lui fous la mienne sur le museau.
Bien sûr, notre ami Adam Smith ne connaissait pas la titrisation, les subprimes ou les credit default swaps.
La métaphore de la main invisible, si elle apparaît dans La Richesse des nations (1776), son ouvrage de référence d’un point de vue économique, se trouvait une première fois dans l’ouvrage plus philosophique La Théorie des sentiments moraux (1759). L’auteur s’y s’émerveille sur un mode panglossien, mais sans l’ironie voltairienne, de l’ordre naturel du monde qui fait que, sans le faire exprès, les riches « partagent avec les pauvres le produit de toutes les améliorations [qu’ils suscitent] » et « sont conduits par une main invisible à opérer presque la même distribution des choses nécessaires de la vie que celle qui aurait été opérée si la terre avait été répartie en portions égales entre tous ses habitants ».
Petite devinette, à propos de Voltaire : de quand date Candide ou L’Optimiste ?
Gagné, 1759 aussi !
A chacun ses Lumières.
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De toutes façons, le chaos est devant nous, notamment pour les Américains.
Alors, il serait absurde, et surtout criminel, de sauver d’abord les prédateurs de Wall street, avant de s’enfoncer dans une période que je prévois très difficile pour tous les autres.
Il faut les laisser "crever" (les plus motivés pourront même les y aider).
On pourrait par exemple, dresser la liste de ceux qui nous incitent a etre "solidaire" de la crise des amrchés actuels.
Dresser la liste de ceux qui veulent piocher dans les livrets A pour soutenir une faillite provoquée par Wall-street. Cela permettrait peut etre a certains de comprendre enfin qui est qui et qui sert vraiment NOS interets.
Je m’incruste là pour rappeller qu’Adanm Smith était employé de la compagnie des Indes britannique dont l’objectif étéit de piller les ressources dans des colonies ou autres puis de les ramener en angleterre pour les transformer en produits qui repartaient pour être vendus dans les colonies ou autres.
Pour cela il a inventé le concept de libre-échangisme (qui est tout sauf libre, plutôt esclavagiste) et de main-invisible du marché qui masque en réalité la main britannique.
Notre auteur, qui se présente lui-même dans son Cv comme "Praticien hospitalier" est très gentil de venir ici nous expliquer la crise financière !!
Il est sûrement très qualifié pour ça.
Voici les dernières nouvelles du front :
Les Bourses mondiales remontent depuis hier, et encore aujourd’hui, à toute allure.
Le Plan Paulson sera amendée dans la bonne direction, il y sera attaché un paquet de diminutions des taxes sur les particuliers et sur les entreprises afin de soutenir la consommation. Il n’y a pas de meilleurs moyens de rendre du pouvoir d’achats au particuliers, et des capacité d’investissements aux entreprises, que de diminuer les impôts.
Le montant total des remises d’impôts est estimé à 100 Milliards de Dollars.
Enfin, la garantie apportées par l’Etat sur les dépots des particuliers et des entreprises dans les banques sera portée de 100,000 à 250,000 Dollars, ceci afin de souligner la confiance dans la solidité du système bancaire de la part des autorités publiques.
L’opposition conjointe des Sénateurs Démocrates, et surtout Républicains, au plan qui leur a été présenté il y a deux jours se traduit par une grande victoire pour les contribuables et pour les entreprises Américaines.
Dans une société démocratique, un individu sévissant dans le secteur medical peut très bien s’exprimer sur des sujets financiers.
Chacun est apte à juger de la pertinence de ses arguements et de le critiquer si besoin est.
Dans une société technocratique, en effet, seuls les "spécialistes" auraient légitimement le droit de parole.
Mais vu la pertinence et la durabilité de l’opinion des "spécialistes" si on les confronte a eux meme a dix ans d’intervalle, on ne va pas se contenter de leurs seuls avis.
Mais dans les deux sociétés, juger un homme a priori sur son CV, sans ecouter ses arguments, relève de la betise pure et simple.
Moi je juge sur pièce et pas sur les etiquettes affichées.
Je peux très bien ecouter un type qui signe Lyon, et penser qu’il pourrait signer TelAviv...
> Notre auteur, qui se présente lui-même dans son Cv comme "Praticien hospitalier" est très gentil de
> venir ici nous expliquer la crise financière !!
Oh, je n’explique pas la crise (je ne suis qu’un modeste praticien), je me contente de la constater, et de constater les solutions proposées, et je les commente. C’est tout. Je laisse le soin aux experts comme vous de nous narrer en détail les effets pervers de la titrisation...
> Il est sûrement très qualifié pour ça.
Pour constater, vi vi, comme tout citoyen peut le faire.
> Voici les dernières nouvelles du front :
> Les Bourses mondiales remontent depuis hier, et encore aujourd’hui, à toute allure.
Non non, pas aujourd’hui, faut suivre
> Le Plan Paulson sera amendée dans la bonne direction,
...[SNIP]...
> L’opposition conjointe des Sénateurs Démocrates, et surtout Républicains, au plan qui leur a été
> présenté il y a deux jours se traduit par une grande victoire pour les contribuables et pour les
> entreprises Américaines.
La presse américaine, moins naïve que vous pour le coup, parle d’« édulcorants » (sweeteners). Et si le projet de loi gonfle donc à vue d’oeil en nombre de pages, le fond du problème et sa logique de résolution sont toujours strictement identiques.
Etrange ceci dit que les 2 organismes qui sont largement à l’origine de la crise actuelle (Fanny Mae et Freddy Mac) aient été créés par Rossevelt pour sortir de la crise de 29...
le plus déplorable dans cette histoire de crise démente est bien entendu la passivité des populations concerné
aux usa,au lieu de racheter des "produit toxiques" ils auraient dû racheter les maisons des millions d’américains jetés à la rue,leurs faire payer un loyer,et ainsi éviter souffrance et gabgie.
au moins en union soviétique les gens étaient descendus dans la rue.pour finir d’abattre le système
C’est simple à comprendre : la politique, c’est la violence, la coercition. Le marché, c’est la complexité qui s’auto-organise. Pas mieux que la vie, simplement, mais pas plus mal. Vous pouvez regrettez que nous n’avons pas des dents parfaites. Mais vous pouvez aussi considérer que les os du tympan sont dérivés d’une côte des reptiles. C’est comme ça, c’est tout, cela est l’exaptation.
J’ai entendu à la radio qu’en Belgique, on estimait le coût de la crise à 7200 euro/tête.
Il me vient des questions... Fortis nationalisé en un we, Dexia en quelques heures, ce sont 11 milliards d’euro qui sont passé à travers.
Je sais qu’on me dira que finalement, l’Etat a en quelque sorte investi puisqu’il a des actions et qu’une fois que ça va se relever, ce sera bingo. Il est vrai que l’Etat a même mis 2 euro de plus par action qu ele cours boursier !!!
Mais, l’Etat n’yant jamais de thunes, à qui emprunte-t-il ?
Ne s’agit-il pas d’une vente internationale d’actifs pourris maquillés qu’on force les états à acheter en leur finançant la somme ?
En somme, on vient de nous donner une dette en héritage, à bon taux probablement pour racheter des produits dont personne ne voulait.
Lorsque les gens iront chercher leur blé et se rendront compte que les banques prêtaient 10 à 12 fois leurs avoirs, on fera comment ?
Une guerre ? On devra en plus taper sur la gueule de gens qui ne nous ont rien fait ?
Nous devons nous unir. Créer des banques P2P, innover !!!
SE REVEILLER AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD !!!! BORDEL DE MERDE, ILS N’EPARGENT PERSONNE (c’est le cas de le dire...)
faut-il être expert financier pour pouvoir porter un jugement sur la crise financière ?
quand je vois où nous conduisent ces "experts" je pense qu’il faut rester modeste sur leur compétences...et qu’ils devraient même faire profil bas !.. ces guignols !
je ne suis pas expert financier ! vous l’avez compris mais si le libéralisme est aussi bon que cela, pourquoi doit-il avoir recours à l’état quand il a fait des conneries ? il devrait se l’interdire , il devrait assumer seul les conséquences de ses actes, ce qui serait une preuve de grande maturité ! mais biensur comme ils "jouent " avec l’argent des autres cela semble difficile !
Sarkozy qui devait redorer la "valeur travail" (comme si on avait attendu qu’il soit là pour bosser !) devrait s’il était cohérent avec lui même (hi ! hi ! hi !) prendre des mesures pour sanctionner ceux qui gagnent beaucoup d’argent en ne faisant rien d’autre que d’acheter ou vendre des actions pendant que d’autres transpirent dans des usines en ne servant que de "variable d’ajustement" ...pour messieurs les actionnaires..
Ces guignols du libéralisme ont-ils réfléchi de savoir s’ils pourraient-il survivre dans un monde sans entreprise ?
je reste convaincu que le libéralisme est la "fumisterie" du siècle ! c’est surtout ce qui permet de mettre à plat tout le social, pour le reste, la concurence n’existe pas non plus ...partout c’est la "douce entente" sur les prix....
la concurence : autre "fumisterie"
lire à ce sujet le livre remarquable " la libre concurence en procès" de Jean Marie GOGUE (éditions L’Harmattan)
à propos d’emmanuelle Mignon...
j’ai souvenir d’une conférence faite par Jean Peyrelevade qui tout d’abord soulignait qu’il n’y a pas d’autre forme possible d’organisation de l’économie que le capitalisme. L’économie de marché constituant la seul machine sans substitution possible.
toutefois il soulignait que " il faut comprendre que le système ne s’autorégule jamais.. ;croire que les marchés puissent s’autoréguler est une vue de l’esprit".. !
la machine économique souffre de graves dysfonctionnements nécéssitant un certain nombre de réglage...qui s’ils ne sont pas fait, il y a un moment ou ces dysfonctionnement la conduira "droit dans le mur"... !!! (nous y sommes).
Il est bon de savoir que selon la BRI (Banque des Réglements Internationaux) 3 200 milliards de $ sont échangés quotidiennement sur le marché des devises..ainsi le marché monétaire est le plus grand marché du monde...toutefois SEULS 5% (cinq pour cent) des ces sommes servent à l’achat ou la vente de produits ou de service par les Etats ou les entreprises... !
l’immense majorité sert donc à la recherche "effrénée" de plus-values...ainsi donc le marché monétaire est un immense "casino spéculatif" ou interviennet les banques les hedges funds et autres fonds spéculatifs ou non.
Tant que les règles du jeu ne seront pas changées sur ces marchés....TOUS les PLANS PAULSON ou autres seront voués à l’ECHEC.... ! (or il ne semble qu’aucune mesure quelconque ne soit prise à cet égard...mis à part les ventes à découvert sur les financières...les anglo-saxons refusant la régulation...voir mon article TIR DE BARRAGE CONTRE LA REGULATION de 2007... !)
ainsi donc le plan PAULSON ne sera qu’un feu de paille... !