Sharkuterie fine : une affaire de prédateurs ?

T’inquiète pas Yohan.

"Quand Lerma faché, lui toujours faire ainsi"...

Bon à part ca , j’ai une idée.

Si on dressait ces grands requins blancs, qui ne sont pas marteau (ou citrons, mais ca donne soif), pour attaquer, à la place de nos commandos de marine, les filbustiers du bateau d’Argo de l’autre jour (celui qui est piraté en Somalie).

Pas une bonne idée, ca ?

Y a des jours, je me demande si je ne vais pas finir Ministre de l’Intérieur.....

@Sandro,

Faire attaquer mon rafiot par des requins citrons ? Non mais t’as fumé du chichon ou quoi Sandro ? Moi qui te croyais mon pote. Tu me mets dans le même sac à vomi que les pirates de Somalie ? Tiens y sont où ces cons ? Ils font durer ? Ils profitent de la croisière ?

Moi, à part les femmes (et encore pas souvent) que veux tu que je sois capable d’aborder ? Et quand ça arrive, j’suis pas le GIGN... Je fais dans le sobre, le bar du Concorde Lafayette, le soyeux, le salon de thé du Mutécia... Le chic, le classieux, quoi !

Tiens. La dernière fois que j’ai essayé de sauter sur un gonzesse d’hélicoptère à la sortie de chez Castel avec des grapins et des lunettes de vision nocturne, j’ai fini au poste. J’’étais fin beurré. J’ai eu beau gueuler que je m’entrainais à la lutte anti-piraterie rue Princesse, ils m’ont gardé une nuit les cognes.

C’est là que j’ai connu des mecs qui faisaient le contraire des pirates. Au lieu de détourner un bateau avec des blacks, eux, ils détournaient des blacks avec un bateau. L’arche de Zoé qu’il s’appelait leur canot. Un jour, je te raconterai...

Ah ça tu peux être sûr qu’ils l’ont payée sur le forfait, ces abrutis. Bizarrement en tôle, ils chantaient tous "C’est un fameux forçat fin comme un oiseau, Idriss et Breteau..."

Ca m’a paru louche !

Argo,

Pas d’offense , je parlais juste de dresser des requins téléguidés à manger du pirate, pour économiser les pertes humaines de nos valeureux pandorres en cas d’assaut. On envoie bien des drones quand c’est trop dangereux pour les pilotes et leur merveilleuses machines qui valent un Kerviel et demi....

Pour le Concorde Lafayette, tu me déçois. Trop de nazes et de VRP en goguette ;

Le Lutecia.. Ah, tu me fais mal , là. Le mutisme persitant d’une belle italienne au bar du Mutecia et sa reluctance ( comme disent les anglais) à me montrer sa chambre et le reste, m’est resté planté dans le coeur....

Mais on s’écrit toujours, ca fait 15 ans. Platonique, littéraire. Y a que ca qui dure.

Sinon, j’aimais bien le chocolat chaud dans sa timballe d’argent au jardin d’hiver du Crillon, au son de la harpe. Mais il parait qu’il y a plus de harpe, ni la harpiste, qui était douée.

On vieillit, j’te dis. Toi, tu vois pas, parce que t’es Cap Hornier....

Sinon, le Raphael, c’est le plus discret.

Nous rajeunit pas , tes histoires....

T’as raison le Concorde, c’est surfait. Le Raphael, oui. Mais je les aime tous, Prince de galles, Bristol, Georges V... Tous. Y’a plus de harpe au Crillon, Y’a Jean François Piège au piano, ça compense un peu.

Dès fois, je vais au bar des palaces et je rêve que je suis le GIGN et que je délivre des otages en Somalie. Je mate les créatures qui défilent, je les imagine prisonnières des pirates… Et en même temps j’sirote ma p’tite bière, je rêve que je suis le GIGN et que je les délivre… en Somalie, à Malacca. Et la suite… la rigolade. Dans les palaces, ce qu’il y a de bien, c’est qu’on a le temps de fantasmer.

Mais de chambres, je veux dire des vraies, avec des lits grands comme un appartement, des peignoirs blancs épais comme des matelas, du caviar et des fleurs sur la table, j’en ai pas connu beaucoup... Moins que de boxons en tasmanie, en tout cas...

Un article, oui. J’en ferai un sur les shadoks (1968, 40ème anniversaire).

Le titre, ca sera "Sarkozy, les shadoks et pomper plus pour pomper plus". L’idée c’est de résoudre un problème de la physique moderne assez trappu auquel seuls les shadoks et leur pompe à cosmogol 999 et peut être plus récemment le lapin Duracell s’étaient attelés : Le mouvement perpétuel (en politique) ou " comment concevoir un système qui peut fonctionner indéfiniment à partir d’une seule impulsion initiale ? ".

Ce sera ma pierre à la science, même si je pense pas que ça me vaille le prix Nobel. Dans un style shadok, avec les devises et tout. J’ai les grandes lignes dans la tête, y’a plus qu’à écrire. Samedi ou dimanche j’aurai le temps de faire ça.

Sinon, j’aimerais bien faire un article sur les boxons en Tasmanie ou en Terre de feu dans les canaux de Patagonie, avec des histoires de marins hirsutes, de voiles gelées, de terres qui fument, de nuées ardentes, dans le genre rude, 50ème hurlants, vents monstrueux, froid ardent... Rude mais épique... Quand t’as lu ça tu te dis que finalement t’es pas si mal, serré au chaud dans le métro à l’heure de pointe. Mais bon, je sais pas si ce sera accepté.

"la nuit je mens, je prends des trains à travers la plaine

la nuit je mens, je m’en lave les mains"....( A. Bashung/ Jean Fauque")

Argo, toi qu’est Cap Hornier, qui tutoie les horizons, qui traite directement avec l’infini.

Fais nous un article sur le mer, la vraie, toi qui sait que quoi que ca cause.....

T’as raison Sandro, il est bien le dernier Bashung.

Un article sur la mer, pourquoi pas ? Faut que je me souvienne, c’est vieux. Le Cap Horn, je ne l’ai jamais vu, nous on passait par Panama (c’est beau aussi), les deux autres oui, Aiguilles et Leeuwin.

Même si Leeuwin, c’est pas du tout le plus sud de l’Australie, c’est le South cape au sud de la Tasmanie ou encore plus bas le South cape sous l’ile Stewart, sous la nouvelle Zélande, mais personne n’y va jamais, ni Sarkozy, ni Breteau, ni le Dalaï Lama, ni Frank Dubosc, même pas PPDA (c’est dire).

Faudrait faire un truc sur les grands explorateurs du XVI siècle, Magellan, et surtout des XVIII et XIX, les Cook, Bougainville, D’entrecastreaux, Lapérouse, Bligh (celui de la Bounty), D’Umont Durville, Nicolas Baudin. Mais c’est plus un article, c’est un livre (il y a leurs mémoires et déjà beaucoup de livres). Et la flibuste ! les corsaires !

Moi c’est à cause de ces affaires que j’avais choisi la navigation et la marine marchande. Et des vieux, en Corse. Ils revenaient de la Chine, du Tonkin, cousus de piastres et d’aventures, et inventaient le soir, pour nous gamins, des histoires à te donner envie d’aller jusqu’à la lune.