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Washington et Bogota contre Hugo Chávez

Washington et Bogota contre Hugo Chávez

Salim Lamrani

L’hostilité de l’administration Bush à l’égard du gouvernement vénézuélien a marqué un nouveau pas le 19 janvier 2008 avec les déclarations du « tsar antidrogue » états-unien John P. Walters. En effet, lors d’une visite en Colombie, ce dernier a accusé le président Hugo Chávez « d’être en train de se convertir en un grand facilitateur du trafic de cocaïne vers l’Europe et d’autres endroits de l’hémisphère ». Cette nouvelle attaque contre le plus populaire des leaders latino-américains, loin d’être gratuite, fait partie de la stratégie de diabolisation de l’administration bolivarienne orchestrée par la Maison-Blanche afin de justifier une action plus radicale contre le Venezuela. Désormais, Washington et Bogota tentent de lier le Venezuela au trafic international de drogue afin de ternir l’image du président Chávez1.

Attaques contre le Venezuela

Quelques jours plus tard, le 24 janvier 2008, le ministre colombien de la Défense Juan Manuel Santos a déclaré qu’au moins trois chefs des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) vivaient au Venezuela, sans fournir de plus amples détails. Au même moment, le vice-président colombien Francisco Santos a accusé le maire de Maracaibo Gian Carlo Di Martino de fournir des armes à la guérilla colombienne et plus précisément à l’Armée de libération nationale (ELN), en se basant sur une vidéo qui s’est révélée être fausse. Loin de faire marche arrière, ce dernier a même affirmé que l’élu vénézuélien serait capturé et emmené en Colombie2. Pour sa part, Di Martino a dénoncé « un montage qui dévoile le plan des États-Unis [...] et du gouvernement colombien de provoquer un processus de déstabilisation à la frontière vénézuélienne3 ».

Les services de renseignement colombiens ont également accusé le Venezuela de fournir des munitions aux Farc et à l’ELN, suivant les déclarations du Département de la Défense des États-Unis4. L’opposition vénézuélienne a emboîté le pas à Washington et Bogota. Une ancienne responsable du Bureau national antidrogue (ONA), Mildred Camero, a déclaré que des supposés narcotrafiquants étaient « protégés par les autorités vénézuéliennes et qu’ils agissaient avec une liberté absolue5 ».

Le point commun entre toutes ces accusations est l’absence absolue de preuves ou de faits concrets étayant les diverses déclarations. Le président Chávez a dénoncé les manœuvres colombiennes et états-uniennes. « J’alerte le monde à ce sujet : l’empire nord-américain est en train de créer les conditions pour générer un conflit armé entre la Colombie et le Venezuela », a-t-il souligné. « En moins d’une semaine le chef des forces armées de l’empire s’est rendu en Colombie [suivi par] le tsar antidrogue qui a dit que j’étais un ‘grand facilitateur’ du narcotrafic », a-t-il ajouté, fustigeant par la même occasion les déclarations du ministre colombien de la Défense6.

Le président du Nicaragua Daniel Ortega a également mis en garde la communauté internationale contre le danger représenté par l’actuelle campagne destinée à lier le Venezuela au trafic de drogue. « Les États-Unis sont en train d’utiliser le territoire colombien [...]. Il s’agit d’un pays qui est militairement occupé par les États-Unis, pour essayer de détruire cet espace qui est en train de s’ouvrir en Amérique latine », a-t-il noté. « Nous espérons que le peuple colombien pourra freiner l’attitude de son gouvernement afin qu’il ne commette pas la folie de provoquer une confrontation7 ».

Alvaro Uribe et la Drug Enforcement Agency impliqués dans le trafic de drogue

En réalité, le seul haut dirigeant à être impliqué dans le trafic de drogue est le président colombien Alvaro Uribe, comme le souligne une source au-dessus de tout soupçon : un rapport d’intelligence du Département de la Défense des États-Unis de septembre 1991 détaille les relations de ce dernier avec le cartel de Medellín et les paramilitaires. Ce document confidentiel liste 104 « délinquants, assassins, trafiquants et avocats suspects » dont « Alvaro Uribe, homme politique et sénateur colombien consacré à collaborer avec le Cartel de Medellín ». Le rapport ajoute que « Uribe a été lié à [...] des activités narcotiques aux États-Unis [...], il a travaillé pour le Cartel de Medellín et est un ami proche de Pablo Escobar Gaviria8 ».

Un mémorandum élaboré par l’avocat du Département de la Justice des États-Unis Thomas M. Kent révèle également que l’Agence de lutte contre la drogue (Drug Enforcement Agency - DEA), qui fait partie du Département de la Justice, a régulièrement collaboré avec les narcotrafiquants colombiens et les paramilitaires et que ses fonctionnaires « sont des agents corrompus dans la guerre contre la drogue ». Ce document constitue un réquisitoire implacable contre la DEA et affirme, entre autres, que de nombreux fonctionnaires sont à la solde de criminels colombiens, qu’ils sont complices d’assassinats d’informateurs et directement impliqués dans le soutien des opérations de blanchiment d’argent des escadrons de la mort. Le mémorandum ajoute également que les agents corrompus jouissent de la protection des plus hautes instances gouvernementales9.

Le mémorandum de Kent, daté du 19 décembre 2004, s’est basé sur les déclarations d’agents de la DEA en Floride écartés du service pour avoir osé dénoncer les cas de corruption. Selon l’avocat états-unien, ces derniers ont fait face à « des risques terribles pour leurs carrières et leur sécurité, ainsi que la sécurité de leurs familles » pour avoir révélé « les noms de ceux qui sont directement impliqués dans l’activité criminelle à Bogota et aux États-Unis10 ».

D’après Kent, un agent de la DEA a été impliqué dans une activité criminelle en collaborant avec les escadrons de la mort de l’organisation paramilitaire Autodefensas Unidas de Colombia (AUC), responsable de plusieurs milliers d’assassinats. Le mémorandum expose « son implication dans le blanchiment d’argent pour les AUC ». Loin d’être traduit en justice, ce même agent a été promu et « s’occupe désormais de nombreuses enquêtes de stupéfiants et de blanchiment d’argent ». L’avocat affirme que les fonctionnaires du Département de la Justice ont classé l’affaire compromettante sans suite. « En juin 2004, la OPR [Office of Professional Responsability, qui est une branche de la DEA] et la DEA [...] ont demandé à mon agent chargé du cas de leur fournir toutes les informations [...]. Une semaine plus tard, l’enquête sur le blanchiment d’argent fut close11 ».

Le mémorandum de Kent détaille également trois cas impliquant des agents de la DEA en Colombie. Les fonctionnaires en question ont participé à une conspiration visant à assassiner des informateurs qui sont passés aux aveux. « Ils ont effectué d’étonnantes révélations au sujet des agents de la DEA à Bogota. Ils ont affirmé qu’ils avaient été assistés dans leurs activités narcotiques par les agents. Ils ont allégué de manière spécifique que les agents leur fournissaient des informations sur les enquêtes et d’autres activités en Colombie », a écrit l’avocat. Les agents de Bogota ont ensuite rencontré l’informateur auteur de la confession. « En sortant de la réunion, il fut assassiné », affirme le mémorandum. « D’autres informateurs [...] qui ont travaillé avec le groupe de la DEA en Floride ont également été assassinés. Chaque assassinat a été précédé d’une demande d’identification de la part d’un agent de la DEA12 ».

Les agents de la DEA à Bogota ont également empêché plusieurs informateurs de se rendre aux États-Unis pour témoigner. Alors qu’ils étaient chargés de s’occuper de leur voyage, les fonctionnaires de Bogota ont procédé à leur arrestation. Le mémorandum souligne que « les informateurs ont été détenus neuf mois alors que fusaient les accusations. Une fois que l’on a pu démontrer que les agents à Bogota mentaient, les informateurs ont été libérés. L’un des informateurs a été enlevé et assassiné à Bogota, où il se cachait13 ».

Par ailleurs, les agents de la DEA en Colombie ont empêché un informateur de rencontrer des agents venus de Floride dans le cadre d’une enquête les concernant. Ils n’ont d’ailleurs pas lésiné sur les moyens. « Un agent de Bogota qui s’est rendu à Washington a affirmé cette fois que l’informateur était un pédophile. L’enquête fut mise de côté. L’agent fut sollicité pour étayer son affirmation mais il n’a plus apporté aucune preuve14 ».

La légitimité morale de Washington et de Bogota mise à mal

Les révélations de l’avocat Kent sont accablantes aussi bien pour la Colombie que pour les États-Unis et mettent à mal leur légitimité morale pour s’ériger en donneurs de leçons. Quant au président Uribe, le rapport du Département de la Défense est implacable à son égard et démontre son implication dans le crime organisé et le trafic international de drogue.

Uribe n’est pas le seul haut responsable colombien à être impliqué dans le trafic de stupéfiants. Un général de l’armée colombienne à la retraite, Pauselino Latorre, ancien commandant des services de renseignement, ainsi que son neveu Leobardo Latorre, lui-même ancien procureur de l’unité anti-narcotique du Parquet ont été arrêtés en janvier 2008 pour blanchiment d’argent à hauteur d’un million de dollars et association avec les mafias de la drogue. Ils avaient élaboré un système pour envoyer des quantités substantielles de cocaïne (dix tonnes par mois) non seulement aux États-Unis, mais également en Europe et en Afrique15.

Une réalité différente

Il convient de rappeler certains éléments indispensables au sujet de la problématique du trafic de drogue et de faire la lumière sur la campagne de discrédit lancée par Washington et Bogota contre le Venezuela. En effet, le plus grand producteur de cocaïne et le plus important consommateur de cette substance au monde n’est pas le Venezuela, mais la Colombie. Ensuite, les États-Unis restent le plus important consommateur de drogues de la planète et n’ont jamais agi contre les institutions financières impliquées dans le blanchiment d’argent en provenance du trafic de drogue16.

L’administration Bush essaye de faire croire au monde que le Venezuela serait devenue la plaque tournante du trafic de drogue dans le monde. Le Département d’État a d’ailleurs placé, pour la troisième année consécutive, le pays dans la liste des nations ayant échoué dans la lutte contre le trafic de drogue. Cependant, le rapport mondial sur les drogues des Nations unies de 2007 contredit ces affirmations :

« Les expéditions vers l’Espagne transitent fréquemment, semble-t-il, par le Venezuela, le Brésil et un certain nombre d’autres pays, dont l’Équateur, la République dominicaine, l’Argentine et - c’est là une tendance nouvelle - le Mexique. Depuis deux ou trois ans, toutefois, la principale nouvelle tendance est l’expédition de cocaïne en Afrique de l’Ouest, généralement le long des côtes du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau et des îles Canaries, ainsi que dans d’autres pays situés le long du golfe de Guinée, dont le Ghana, la Côte-d’Ivoire, le Togo, le Nigeria et, plus à l’ouest, la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria, en vue d’une livraison ultérieure en Europe17 ».

Par ailleurs, le Venezuela est reconnu pour sa lutte active contre le trafic de drogue. Depuis la rupture de la collaboration avec la DEA en 2005, les autorités bolivariennes sont passées de 43,25 tonnes saisies en 2004 à 77,52 tonnes en 2005. Au Venezuela, la DEA s’était rendue coupable d’activités conspiratrices et d’espionnage en faveur de l’opposition putschiste. La DEA a également bafoué à maintes reprises la législation vénézuélienne en procédant à l’arrestation de plusieurs individus, alors qu’il s’agit d’une compétence exclusive des autorités du pays. Caracas avait dénoncé « une flagrante violation de la souveraineté nationale » et une mise « en danger de la sécurité et de la défense de la nation18 ».

Enfin, il est difficile d’accuser les autorités vénézuéliennes d’attentisme ou d’immobilisme dans la lutte contre le trafic de drogue. En effet, selon le Bureau national contre les drogues (ONA), en 2007, 57 tonnes de drogues et 53 avions ont été saisis sur le territoire national. Treize laboratoires de production de cocaïne ont été détruits à la frontière colombienne ainsi que 60 pistes d’atterrissage clandestines. En outre, 126 autres pistes sont en passe d’être démantelées. Plus de 178 tonnes de substances chimiques ont été saisies ainsi que 23 immeubles, 25 embarcations, 18 avions, 53 fermes et 106 véhicules utilisés dans cette activité criminelle. Le Venezuela a également procédé à l’extradition de trois individus vers la Colombie en mars et avril 2007, répondant favorablement à une demande du Département administratif de sécurité (DAS) de ce pays. Un citoyen états-unien a également été déporté, suite à une demande de Washington19.

Le Venezuela a investi 480 millions de dollars dans l’installation de radars permettant de contrôler l’espace aérien national, et plus particulièrement la frontière avec la Colombie. Plus de 380 fonctionnaires des services de la sécurité de l’État sont employés à plein dans la surveillance des éventuels trafics illicites et l’analyse des images satellites pour détecter les cultures illicites. En décembre 2007, pas moins de 14 survols de la zone frontalière ont été effectués20.

Les institutions internationales telles que les Nations unies, mais également l’Organisation des États américains ont salué les efforts vénézuéliens dans la lutte contre le trafic la drogue, notamment au niveau de l’utilisation du système interaméricain des données uniformes sur la consommation des drogues, l’application de programmes de prévention, la réalisation d’enquêtes nationales, la création d’un registre national de substances chimiques à contrôler, la promulgation de la loi organique contre le crime organisé, l’éradication systématique des cultures de drogues et la ratification de plusieurs conventions internationales de lutte contre les drogues21.

Ainsi, le rapport 2007 de la Commission interaméricaine pour le contrôle de l’abus de drogues (CICAD) reconnaît les efforts réalisés par le Venezuela. Caracas a également signé 50 accords bilatéraux avec 37 pays concernant la lutte contre le trafic de drogue. Le Bureau national anti-drogues a été distingué pour son efficacité par la plupart des pays de la région et également par des nations telles que l’Espagne, le Royaume-Uni ou les Pays-Bas 22.

Le gouvernement bolivarien a également élaboré une stratégie nationale pour lutter contre le trafic de drogue en construisant trois aéroports à Maracaibo, Margarita et La Guaira qui seront les seuls points d’entrée et de sortie pour les avions privés et permettront ainsi d’exercer un meilleur contrôle du flux aérien. Un système d’identification (IFF) a été mis en place et permet de suivre la trace des avions qui entrent illégalement dans l’espace aérien du pays. Un réseau national anti-drogues a également vu le jour et implique l’ensemble des services sociaux de la nation. Caracas a enfin lancé un plan quinquennal (2008-2013) innovateur pour rendre plus efficace la lutte contre le crime organisé avec notamment un meilleur contrôle des voies maritimes et aériennes23.

Il sied de rappeler que les États-Unis, qui prétendent mener une guerre mondiale contre le trafic de substances illicites et qui accusent le Venezuela de manque de coopération dans ce domaine, ont empêché le gouvernement bolivarien d’acquérir des avions espagnols indispensables à la surveillance des frontières, car ces derniers contenaient des composants états-uniens. Washington a également interdit au Brésil de vendre 24 avions Tucanos à Caracas pour les mêmes raisons, alors qu’ils devaient être employés dans la lutte anti-drogues. Enfin, l’administration Bush a décidé de retirer deux radars de surveillance qui se trouvaient sur le sol vénézuélien24.

La double morale de Washington et les menaces de Bogota

Comme cela est aisément constatable, la Maison-Blanche ne dispose guère d’autorité morale pour stigmatiser le Venezuela sur la question de la lutte contre la drogue. La crédibilité de Washington se retrouve fortement ébranlée et c’est la raison pour laquelle les appels du Département d’État et de son porte-parole Thomas A. Shannon à reprendre le dialogue à ce sujet avec le Venezuela ne peuvent pas être pris au sérieux25.

De plus, Caracas n’a jamais fait preuve d’ambiguïté à ce sujet et s’est, au contraire, montré très clair : « Le narcotrafic est une activité criminelle aux conséquences immorales et tragiques. Il produit des millions de dollars pour les cartels de la drogue, mais détruit physiquement et moralement des millions d’êtres humains qui peuplent la terre. La lutte contre le narcotrafic est une obligation éthique26 ».

Hugo Chávez a réitéré sa mise en garde contre une éventuelle offensive colombienne contre le Venezuela. Ses soupçons ont de plus été confirmés par les services de renseignements des pays de la région27. Il a annoncé la mise en état d’alerte des forces armées car il « est possible que la Colombie se prête à une action militaire contre le Venezuela, mais elle le regretterait pendant cent ans28 ». « J’accuse le gouvernement colombien de conspirer, agissant comme une marionnette de l’empire états-unien, et d’envisager une provocation militaire contre le Venezuela29 ». De son côté, Washington a nié une telle possibilité30.

Lors d’une réunion avec les familles d’otages colombiens, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Nicolas Maduro, a réitéré son souhait de maintenir des relations cordiales et pacifiques avec la Colombie et à apporter modestement sa contribution en faveur de la libération de tous les otages et de la paix. Les Farc viennent d’ailleurs d’annoncer la libération unilatérale de trois nouvelles personnes31.

La campagne de désinformation lancée par la Maison-Blanche et relayée par Bogota n’a d’autre but que de ternir l’image du gouvernement vénézuélien. En effet, Washington n’accepte pas de voir une nation du sous-continent s’affranchir de sa tutelle et revendiquer son indépendance.

Notes

1 The Associated Press, « Venezuela rechaza acusación de zar antidrogas de EE.UU. », 21 janvier 2008.

2 Agencia Bolivariana de Noticias, « EEUU crea condiciones para generar conflicto entre Venezuela y Colombia », 26 janvier 2008.

3 Agencia Bolivariana de Noticias, « Di Martino : El video es un montaje », 26 janvier 2008.

4 Gonzalo Guillén, « Acusan a Chávez de suministrar balas a las FARC y el ELN », El Nuevo Herald, 21 janvier 2008.

5 The Associated Press / El Nuevo Herald, « Ex jefa antidrogas denuncia apoyo a narcos en Venezuela », 4 février 2008. Voir également The Associated Press / El Nuevo Herald, « Denuncian protección de narcos en Venezuela », 3 février 2008.

6 The Associated Press / El Nuevo Herald, « Chávez : EEUU propicia conflicto armado Colombia-Venezuela », 26 janvier 2008.

7 Ibid.

8 Agencia Bolivariana de Noticias, « EEUU conoce vínculos del presidente de Colombia con el narcetráfico y el paramilitarismo », 23 janvier 2008.

9 Agencia Bolivariana de Noticias, « DEA colabora con narcos y paramilitares en Colombia », 25 janvier 2008.

10 Bill Conroy, « Leaked Memo : Corrupt DEA Agents in Colombia Helps Narcos and Paramilitaries. Internal Justice Dept. Document Alleges Drug Trafficking Links, Money Laudering and Conspiracy to Murder », The Narco News Bulletin, 9 janvier 2006. http://www.narconews.com/docs/ThomasKentMemo.pdf (site consulté le 10 février 2008).

11 Ibid.

12 Ibid.

13 Ibid.

14 Ibid.

15 Agencia Bolivariana de Noticias, « General y ex fiscal colombianos arrestados por pertenecer a mafia de la droga  », 25 janvier 2008.

16 Agencia Bolivariana de Noticias, « Discurso del Embajador Jorge Valero, Viceministro para América del Norte y Asuntos Multilaterales y Representante Permanente de Venezuela, ante el Consejo Permanente de la OEA », 23 janvier 2008.

17 Office contre la drogue et le crime, 2007, rapport mondial sur les drogues, Nations Unies, 2007, p. 81. http://www.unodc.org/documents/wdr/WDR_2007/wdr2007_french_web.pdf (site consulté le 10 février 2008).

18 Agencia Bolivariana de Noticias, « Discurso del Embajador Jorge Valero, Viceministro para América del Norte y Asuntos Multilaterales y Representante Permanente de Venezuela, ante el Consejo Permanente de la OEA », op. cit.

19 Ibid.

20 Ibid.

21 Ibid.

22 Ibid.

23 Ibid.

24 Ibid. Voir également : The Associated Press / El Nuevo Herald, « Venezuela instalará nuevos radares para combatir narcotráfico », 24 janvier 2008.

25 Néstor Ikeda, « EEUU invita otra vez a Venezuela a ir al diálogo », The Associated Press / El Nuevo Herald, 23 janvier 2008.

26 Agencia Bolivariana de Noticias, « Discurso del Embajador Jorge Valero, Viceministro para América del Norte y Asuntos Multilaterales y Representante Permanente de Venezuela, ante el Consejo Permanente de la OEA », op. cit.

27 Agencia Bolivariana de Noticias, « Présidente advierte que Colombia pudiera estar preparando ofensiva contra Venezuela », 3 février 2008.

28 The Associated Press / El Nuevo Herald, « Chávez : Militares en alerta ante posible amenaza de Colombia », 2 fevrier 2008.

29 Jorge Rueda, « Chavez : Colombia Plans ‘Aggression’ », The Associated Press, 26 janvier 2008.

30 The Associated Press / El Nuevo Herald, « Subsecretario de EEUU descarta conflicto armado Venezuela y Colombia », 23 janvier 2008.

31 Agencia Bolivariana de Noticias, « Canciller Maduro reiteró el compromiso del Gobierno de Venezuela con la paz », 5 février 2008.

Salim Lamrani est enseignant, écrivain et journaliste français, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Il a notamment publié Washington contre Cuba (Pantin : Le Temps des Cerises, 2005), Cuba face à l’Empire (Genève : Timeli, 2006) et Fidel Castro, Cuba et les Etats-Unis (Pantin : Le Temps des Cerises, 2006).

Il vient de publier Double Morale. Cuba, l’Union européenne et les droits de l’homme (Paris : Editions Estrella, 2008).



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50 réactions à cet article    


  • Lambert85 Lambert85 14 février 2008 13:39

    S’ils avaient voulu se débarrasser de ce pitre de Chavez ils l’auraient fait depuis longtemps !


    • Trashon Trashon 14 février 2008 14:09

      Je dirait plutot si les usa avaient réèlement voulu se débarrasser de la coke colombienne on en trouverait pas à chaque coin de rue de nos villes


    • wesson wesson 14 février 2008 16:21

      "S’ils avaient voulu se débarrasser de ce pitre de Chavez ils l’auraient fait depuis longtemps ! "

      Irak, subprimes, l’ouragan en Louisiane, ...

      ne jamais sous-estimer l’incompétence du gouvernement états-unien


    • pissefroid pissefroid 14 février 2008 15:04

      Je crois qu’il faut absolument prendre cet appel au sérieux. En effet les états-unis n’arrivent pas à accepter que le vénézuela soit indépendant. De plus la richesse pétrolière du pays fait saliver le complexe financier, industriel et militaire étasunien. Les responsables étasuniens ont été capables de détruire 3 tours chez eux pour assouvir leur besoin de puissance. Il faut les freiner dans leur démarche criminelle. Hugo chavez n’est peut-être pas un très grand démocrate mais la richesse pétrolière est mieux redistribuée par lui que par les responsables pétroliers précédents.


      • Philou017 Philou017 14 février 2008 15:55

        Peut-on se débarrasser du pître Lambert85 ?

        PS : Définition du Pitre (Média Dico) : bouffon, plaisantin, polichinelle, turlupin, baladin, histrion, pantin, clown, zouave [fig], auguste, guignol, paillasse, comique, idiot, singe, imbécile.


        • Philou017 Philou017 14 février 2008 16:25

          Un article clair sur les vérités de la propagande Colombiano-Etasunienne. Merci à l’auteur.


          • jako jako 14 février 2008 16:29

            Juste pour info un article connex de Morice qui est bien intéressant à mettre en paralléle :www.agoravox.fr/article.php3

             


            • Yltes 14 février 2008 19:03

              Pardon mais je ne vois pas en quoi cet article dont la majorité des sources proviennent de l’agence de presse bolivarienne, qui, comme son nom l’indique est l’agence de presse de propagande de la révolution Bolivarienne de Chavez , constitue quoi que soit de crédible ou ferait office de preuves faces aux dénégations de Chavez devant l’implication de son gouvernement dans le traffic de drogue provenant de Colombie. 

              Libre à vous de soutenir cet Orang outang mais profiter du peu d’informations et d’’interêts de la presse française face aux événements sud américain est une escroquerie car tout ce qui pourrait contredire votre article se trouve sur des sites en Espagnol.

              On sait parfaitement que bon nombres de baron colombiens de la drogue et des Farcs sont réfugiés sur le territoire venezuelien car contrairement à la Colombie là ils ne risquent pas de se voir extradés vers les USA ! Il y a donc vraiment de quoi rire devant cette tentative de désinformation visant à nous présenter Chavez comme une blanche colombe luttant contre le narco traffic ,comme le prouve si bien son soutien aux Farcs, contrairement au vilain crapaud Uribe à la solde de Bush.

              Votre article est tout aussi indigeste que doit l’être pour les Vénezueliens l’émission de télé dominicale de votre dieu Chavez : "Alo Presidente" uniquement à sa gloire et qui dure 4 heures !

              Je laisse quand même quelques liens en français pour ceux que cela intéressent et qui souhaitent s’informer à d’autre sources que celles de l’extrême gauche :

              http://www.latinreporters.com/venezuelapol26012008.html

              http://www.latinreporters.com/venezuelapol08012008.html

              http://jacquesthomet.unblog.fr/

               

              Lire la suite ▼

              • Yltes 15 février 2008 12:41

                Je vous retourne vos amabilités car vous utilisez un argumentaire que moi non plus je ne trouve pas du tout convaincant.

                Ainsi vous prétendez « Ce n´est pas l´article qui doit être crédible en soi, mais l´auteur »
                Elle est bien bonne celle là ! Je suis désolée je ne connais pas l’auteur de cet article et d’ailleurs je ne souhaite pas le connaître par contre je suis en droit de me demander d’où il tire ces sources pour pondre les affirmations qui étayent son article.
                 
                De même façon vous vous autorisez sans plus d’explications à écarter les sources du site espagnol Latin reporters et le blog de Jacques Thomet ancien rédacteur en chef de l’AFP qui a longtemps exercé en Amérique latine sans justifier un seul instant vos propos : « en listant des liens vers des contenus fallacieux, mensongers, calomniateurs » où sont vos preuves et en quoi Jacques Thomet auteur lui aussi d’articles et de livres tout aussi excellents serait moins crédible que l’auteur de cet article que vous défendez ?
                 
                D’autre part c’est à tort que vous me prêtez des propos racistes si j’ai fait allusion à l’Orang Outang cela n’a rien à voir avec ses origines indigènes (lui et moi avons les mêmes !) mais plutôt à cause de son comportement qui manque singulièrement de finesse et du fait des insultes et diatribes qui ne cessent de sortir de sa bouche et que j’estime effectivement très peu civilisées. (Cependant j’avoue que le terme est pas sympa et peut prêter à confusion « je m’excuse, je suis désolée si j’ai pu choquer quelqu’un… »)
                 
                De même vous n’avez pas compris mon commentaire sur le peu d’informations de la presse française, ce que j’essaie de dire c’est que tout personne qui lit la presse quotidienne en Espagnol comme je le fais et en particulier la presse colombienne connaît parfaitement les affaire sud Américaines car elle peut y lire tous les jours des articles où des ex guérilleros dénoncent les trafics qui se trament à la frontière de la Colombie et du Venezuela. aussi bien au niveau de la drogue que des armes La presse française ne peut suivre ces événements au jour le jour trop occupée qu’elle est à suivre le feuilleton de Sarkoland où à moins qu’il ne s’agisse du cas spécifique d’Ingrid Betancourt
                Voici par exemple une preuve le 2 février 2008 Wilber Varela, surnommé "Jabon", le "Savon » le dernier baron colombien de la drogue a été retrouvé assassiné au Vénézuéla et bien pour trouver cette info dans la presse française faut vraiment faire une recherche j’ai fini par dénicher l’info sur RFI et Cyber presse donc ne déformez pas mes propos en laissant croire que je prends les gens pour des cons.
                 
                Enfin vous aussi vous devriez essayer de m’expliquer comment se fait il que deux principaux chefs de Farcs "Simon Trinidad" (nom de guerre de Juvenal Ricardo Palmera) et "Sonia" (Omaira Rojas Cabrera),se trouvent actuellement extradés aux Etats-Unis et que les récupérer font partie des conditions demandés par les Farcs pour libérer Ingrid Betancourt. Donc apprenez cher monsieur que toute personne impliqué dans le trafic de drogue ou l’enlèvement de ressortissant Américains en Colombie selon des accords passés entre les 2 pays est susceptible d’être extradés au USA. Donc je ne vois donc pas en quoi il y a lieu de s’étonner comme vous le faites de l’implication des USA dans des affaires purement colombienne. ???
                 
                Selon vous je défends ouvertement Uribe je suppose donc que pour ce crime je dois au moins mériter le même sort que les otages détenus en Colombie ?
                Enfin le clou final " Chavez ne soutient pas les Farcs" laissez moi rire c’est tout aussi crédible que lorsque ce dernier soutient que "les Farcs ne séquestrent pas !".
                Vous vous décrédibilisez totalement et tout seul avec ce propos j’en resterai donc là c’est déjà bien trop long.
                 
                Quelques autres liens :
                 
                ps : j’espère que les sauts de ligne des paragraphes seront respectés.
                 
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              • Yltes 15 février 2008 12:42

                Raté pour les sauts de ligne


              • phiconvers phiconvers 14 février 2008 20:15

                E voir en effet les sources de ce pensum et le passif de celui qui l’a commis, il y a des raisons de se méfier...

                Chavez comme nouvel horizon des (extrême) gauchistes en mal d’idole. Je reviendrai en détail sur cette propagande dans le courant du WE.


                • Basebou Basebou 15 février 2008 01:50

                  Si tu pouvais t’abstenir de tes habituelles inepties mon cher phiconvers, tout le monde t’en serait reconnaissant


                • phiconvers phiconvers 16 février 2008 19:25

                  Basebou, je vous propose une petite résolution de carême : cessez d’intervenir sur les sujets que vous ne connaissez manifestement pas : ça nous fera des vacances et limitera l’impact à nos yeux du spectacle de votre totale absence de crédibilité. Merci et bon courage !


                • anny paule 14 février 2008 21:35

                  "Qui veut noyer son chien, l’accuse de la rage"... dommage qu’on ait mis au placard, dans nos "écoles modèles" des vieux classiques du genre La Fontaine !

                  Quoiqu’il en soit, ceux qui ne sont pas dans le sens de la marche "imprimée" par les E U , ceux qui possèdent, de surcroît, des richesses pétrolières qui pourraient leur échapper ne sont à l’abri de rien !

                  C’est malheureusement le cas de ce pauvre Hugo Chavez qui a tenté une autre redistribution des richesses (ça, c’est un crime de lèse magesté !), dont le pays possède du pétrole (ça, c’est très, très mauvais quand les E U n’en tirent pas les bénéfices directs !), qui, de surcroît respecte son peuple (mais, dites-moi, ça existe encore, un peuple ? La seule existence qui lui soit reconnue est celle de travailler pour que ceux qui vivent de son travail s’enrichissent , s’enrichissent, et s’enrichissent encore... dans l’optique des E U et de l’U E qu’on nous impose !)...

                  Pauvre H Chavez, mal barré ! Alors, on lui met la drogue sur le dos... pour ne pas reconnaître ce qu’il a tenté de faire... et pour que ceux auxquels ça rapporte puissent engranger de dollars sans qu’on mette trop le nez dans leurs "petites affaires" !

                  Pas beau du tout, le beau monde qui prétend piloter cette planète !


                  • deejay 15 février 2008 00:57

                    les colombiens qui parlent de traffic.....

                    Encore un peu et george W.B. va nous dire que les usa ne torturrent personne...

                     

                    Chavez, démocrate ou pas, n’a rien à envier à ces 2 pays niveau saloperies.

                     

                     


                    • Basebou Basebou 15 février 2008 01:48

                      Je partage l’avis de deejay,

                      En matière de saloperies en tous genres, les USA et le gouvernement colombien figurent tout en haut du classement.


                      • FYI FYI 15 février 2008 16:47

                        C’est comme si vous me disiez que ces pays voyous (les US & la GB) tentent de salir la Russie en accusant Poutine d’emprisonner ces opposants .... mais que suis-je tête en l’air, ils le font déj@

                        Les 2 dirigeants qui gênent la clique voyou des VRP des marchés financiers sont CHAVEZ & POUTINE, maintenant que ces pays leurs font la morale, ça me dépasse...


                        • wesson wesson 17 février 2008 23:51

                          Comme vous avez raison de parler de la russie de poutine, et de l’Angleterre, avec le presupposé que en russie, on y embastilles plus facilement.

                           

                          La législation des 2 pays est assez signifiante. Le nombre de jour de détention possible avant inculpation :

                          Russie : 5 jours (c’est d’ailleurs le nombre de jour ou Kasaparov a été "écarté", avant les élections en russie)

                          Angleterre : 28 jours

                          Et qui c’est t’y qui envisage de doubler ce délai ??? L’Angleterre bien entendu !

                           

                          Alors question de morale, il se pourrait bien que la Russie et son "affreux" Poutine en ai bien à remontrer à nos grands "démocrates"


                        • Yltes 15 février 2008 17:31

                          Voici un lien qui rejoins ma pensée sur les relations douteuses qu’entretient Chavez avec le trafic de drogue :

                          http://www.cf2r.org/fr/notes-actualite/le-venezuela-centre-distributeur-de-la-drogue-colombienne.php

                           


                          • wesson wesson 18 février 2008 00:02

                            ahhhh, le Centre Français de Recherche sur le Renseignement..., un machin de plus d’où évidemment il ne peut sortir que la vérité sans considération partisannes.

                             

                            Mais quelle prestigieuse référence, pour démontrer quoi déjà ? Ah oui, que Chavez est un horrible narco-trafiquant, j’avais oublié.

                             

                            Que dire ... un lien vers une feuille de chou inconnue, écrite par des barbouzes ou supposées tels, votre absence totale d’argumentation ... je ne suis pas vraiment convaincu.

                             


                          • Bleu Montréal 15 février 2008 17:48

                            Bravo Monsieur Lamrani pour cet article.

                            Autre fait : Alvaro Uribe était le préféré de Pablo Escobar du cartel de Medellin (selon Virgina Vallejo, anciene maîtresse de Pablo Escobar).

                            Et après tout ceci, on veut blanchir Monsieur Uribe, n’est-ce pas Yltes ou Phiconvers ?

                            Au final, c’est toujours le même objectif pour les USA qui lorgnent sur la manne pétrolière vénézuélienne : trouver une excuse pour déstabiliser le Vénézuéla, ou pour attaquer et se réapproprier la manne pétrolière qu’ils avaient avant Chavez, par le biais de leurs multinationales pétrolières.

                             

                             


                            • Yltes 16 février 2008 01:27

                              Décidemment vous n’avez pas de chance en ce moment je dispose d’assez temps afin de démonter les thèses d’extrême gauche colportées par cet article.

                              Donc reprenons, en dépit des tentatives de destabilisation et de dénégation de Monsieur Maugis, je réitère : la fameuse Agence Bolivarienne de Presse, qui serait selon eux une source incontestable.Cet article n’est qu’un instrument de propagande proche de l’idéologie des Farcs, elle ne peut donc en aucune manière être valable en tant que source d’ information fiable et crédible afin d’étayer les thèses de cet article. Pour s’en rendre compte Il suffit à toute personne en quête de vérité et soucieuse de chercher l’origine réelle des informations de taper les mots clés sur Google afin de s’en rendre compte...

                              Selon monsieur Maugis les liens auxquels je je me réfère sont "fallacieux et mensongers" , surtout j’imagine lorsqu’en l’occurence ils dénoncent les difficultés actuelles du Venezuela quant à l’approvisionnement des produits de première nécessité .

                              Je me suis donc amusée à aller consulter une source soi disant fiable citée dans cet article comme celle de El NuevoHerald : En date de ce jour je tombe donc par hasard sur cet article dont j’ai pris la peine de vous faire la traduction, car comme je l’ai déjà signalé je doute que vous trouviez ce genre d’informations dans la presse française :

                              Chapeau : Envoi de militaires pour cause de saccages dans le village natal de Chavez :

                              Une centaine de policiers et miltaires ont été envoyés dans le village natal du président Chavez après que des habitants aient saccagés un marché, du fait de la rareté de certains aliments. Pedro Mosqueda, secrétaire chargé de la sécurité de l’état a annoncé jeudi, l’envoi de centaine de militaires et policiers dans cette localité afin de veiller à la sécurité dans les rues et éviter de nouveaux saccages dans les commerces. Il a déclaré que la mesure à été décrétée mercredi après qu’un groupe d’habitants en colère aient saccagé le marché d’état local afin de protester contre la rareté de certains aliments.

                              Cela fait plus d’un an que le Venezuela est confronté à des problèmes de pénurie alimentaire comme la viande, le lait, le sucre, le riz , le café, les oeufs, la farine, le pain et les légumes. Les commerçants ont attribués cette pénurie aux contrôles stricts des prix et des taux de change imposés par le gouvernement depuis 5 ans et l’attente de dollars destinés à l’importation. Mosqueda a justifié le renforcement de la vigilance de Sabaneta sur 550 km au sudest de Caracas alléguant le fait que les autorités ont découvert l’existence de " groupes de déstabilisations qui veulent... lutter contre les commerçants asiatiques" qui cherchent à prendre le contrôle de la majorité du commerce local".

                              A la question de savoir si les autorités ont identifiés ces "groupes de déstabilisation" qui seraient responsables de ces saccages" Mosqueda a accusé "les partis d’oppositions qui chercheraient à inciter les foules". " Ils cherchent à déstabiliser le gouvernement... il ajoute en outre " on peut comprendre la situation du fait qu’il s’agit du berceau natal du président Chavez " ( C’est bizarre cela me fait penser aux déclarations de Fillon d’aujourd’hui face aux problèmes de Sarko !)

                              Il a signalé en outre que la situation à Sabaneta est "normale" mais a convenu que la vigilance policière se maintiendra dans les rues afin " de protéger les commerces asiatiques afin qu’il ne vienne à l’idée d’ aucun fou de se mettre à saccager ".

                              publié le 15 février 2008

                              Super ...tout va bien dans le paradis Bolivarien de monsieur Chavez .Mais là il va être difficile pour vous messieurs d’extrême gauche de contester les faits alors que je je n’ai fait que m’approvisionner aux mêmes sources que les vôtres à la différence près que vous vous gardez bien de colporter ce genre d’infos !

                              source en espagnol :

                              http://www.elnuevoherald.com/167/story/160681.html

                               

                               

                               

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                              • Basebou Basebou 16 février 2008 01:46

                                Et tout va bien en Irak : près d’un million de morts depuis les années 90 (embargo, deux guerres d’Irak et occupation sanglante du pays avec d’inombrables crimes de guerre à la clé).

                                super,,, tout va bien avec le paradis américain, les grands amis de la démocratie façon napalm et bombes à fragmentation

                                 


                                • mi2nmi 16 février 2008 13:22
                                  Le documentaire Coup d’État contre Chavez (Arte, 2004) ou The revolution will not be televised ou encore Chávez, the film, réalisé par Kim Bartley et Donnacha O’Briain, a été tourné alors que les deux réalisatrices préparaient un documentaire sur le président Hugo Chávez au Venezuela. Elles se trouvaient à l’intérieur du palais présidentiel quand fut déclenché, le 11 avril 2002, le coup d’État conduit par les propriétaires des chaînes privées, les cadres de la compagnie pétrolière du Venezuela, ainsi qu’une poignée de dirigeants militaires avec le soutien, entre autres, des États-Unis, de l’Espagne, de la Colombie et du Salvador. Le film présente la chronologie du putsch et la mobilisation des millions de Vénézuéliens qui entraina le retour au pouvoir d’Hugo Chávez 48 h après le début du coup, grâce à la garde présidentielle.

                                  Ce documentaire a obtenu, entre autres, deux prix au Grierson documentary awards anglais en 2003.

                                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Chavez%2C_le_film



                                  Chavez (MVR) est élu en 1998 dès le premier tour avec 57 % des voix, en 2000 avec 59,5% des voix (et en 2006 avec 63 % voix toujours dès le ... Tout » premier tour) Le 12 avril 2002, un coup d’État est organisé contre le Parlement élu et la coalition au pouvoir(MVR,Podemos,PPT,MEP,PCV). Il est préparé par les cadres de la compagnie pétrolière du Venezuela, ainsi que par des dirigeants militaires, avec la complicité des propriétaires des chaînes privées de télévision et de l’ambassade des États-Unis à Caracas. Une manifestation de l’opposition organisée et fomentée par les médias privés se dirige vers le palais présidentiel de Miraflores. Au niveau du pont "Llaguno", de mystérieux snipers postés sur les édifices alentours ouvrent le feu sur la foule, faisant 15 morts tant du coté de l’opposition que du coté des partisans de Chavez. Dans la soirée, un groupe de militaires demande à Hugo Chávez de démissionner, mais il refuse. Cependant Chavez accepte de quitter Miraflores suite à un ultimatum du commandement militaire putchiste menaçant de faire exploser le batiment avec tout le personnel à l’intérieur. Hugo Chávez est arrêté et emmené dans un lieu secret et un nouveau gouvernement autoproclamé est mis en place. Pedro Carmona, président de la chambre de commerce du Venezuela, en prend la tête. Il a été reçu, quelques temps auparavant, à la Maison Blanche et par le Premier ministre espagnol, José Maria Aznar. Quelques États, notamment les États-Unis et l’Espagne, reconnaissent le nouveau régime, en poussant leur ambassadeur respectif à se rendre auprès de Pedro Carmona. Le lendemain, malgré un ’black out’ médiatique établi par les putschistes en place, a lieu une manifestation massive de la population de Caracas. La junte militaire en place y répond par une répression policière féroce faisant 60 morts et plus de 300 blessés. Malgré tout Carmona est renversé par la puissance du mouvement populaire, et le vice-président Diosdado Cabello assume l’intérim de la présidence, jusqu’à ce qu’Hugo Chávez soit localisé, puis libéré. Ces événements sont filmés par des journalistes d’une chaîne irlandaise Radio Telifís Éireann, qui étaient sur place pour tourner un reportage sur le programme d’Hugo Chávez.

                                  Document video ici :
                                   
                                   
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                                  • phiconvers phiconvers 16 février 2008 19:21

                                    Comme promis, et malgré l’hostilité probable de la plupart des fans de l’auteur (à en juger par les évaluations des rares commentaires « dissidents »), je reviens sur ce long article, un peu poussif et totalement marqué d’un parti pris pro-Chavez et pro-FARC.

                                     

                                    L’auteur, appelons-le Hugolâtre, parle de son idole comme du « plus populaire des leaders latino-américains ». Il se fonde sans doute sur les sondages nationaux et régionaux et se trompe donc, Chavez étant largement en-deça d’Uribe ou de Lula. Uribe, le réactionnaire honni ici, peut se flatter, six ans après son accession au pouvoir, de recueillir plus de 75 % d’opinions favorables. Même l’opposition le reconnaît (et s’en désole d’ailleurs, ce qui est bien humain !).

                                     

                                    Parlons maintenant du processus de déstabilisation à la frontière vénézulienne, et plus largement de la menace que ferait peser la méchante Colombie sur le pauvre Venezuela :

                                    - nul ne nie qu’il y a des effets du conflit colombien dans les zones frontalières, et que les groupes armés, en particulier les FARC, utilisent le territoire vénézuélien comme base arrière et comme plateforme d’exportation de cocaïne. C’est pour cela qu’il faut se réjouir du renforcement de l’armée colombienne, qui reprend progressivement le contrôle du territoire national colombien. Cette louable et nécessaire tâche est entravée par la complaisance que les groupes armés, et en premier lieu les FARC, trouvent en territoire vénézuélien. Chavez, en disant son respect pour le combat de cette organisation terroriste, a montré que la bienveillance atteignait le sommet de l’Etat (http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/20083/venezuela-reconnaissance-politique-des-farc_87212.html, http://jacquesthomet.unblog.fr/2008/01/12/la-gauche-de-colombie-denonce-le-soutien-du-venezuela-aux-farc/ …)

                                    - A aucun moment, Uribe n’a évoqué l’hypothèse d’un conflit avec le Venezuela. Faisant preuve d’une remarquable réserve, malgré les insultes de Chavez, malgré ses menaces et son ingérence invraisemblable dans les affaires intérieurs colombiennes, le président colombien appelle au calme. Les Colombiens sont pourtant remontés et prêts à en découdre contre ce bolivarisme envahissant.

                                     

                                    En bon gauchiste, vous commencez par fustiger le « Département de la Défense des Etats-Unis », au début de votre manifeste, parce qu’il a fait état de livraison de munitions aux FARC et à l’ELN par le Venezuela. A peine plus loin, exhumant un vieux rapport pourtant coté « non confirmé » du même Département de la Défense des Etats-Unis, vous parlez de « source au-dessus de tout soupçon ». Ben voyons, faut pas se gêner…

                                     

                                    Vous citez avec admiration Ortega, le sandiniste qui a multiplié par cent le budget de la défense et inondé d’armes l’Amérique centrale dans les années 80, avec l’aide de l’URSS, et qui ose parler d’occupation militaire de la Colombie par les Etats-Unis. Vous n’ignorez sans doute pas que la loi américaine restreint le nombre de militaires américains en Colombie à 800 hommes : c’est un peu juste pour occuper un pays de plus d’un million de km²…

                                     

                                    Suivent de longs développements extraits d’un rapport d’un certain M. Kent, avocat. Au risque de vous surprendre par ma capacité à faire preuve de nuance (vertu que vous ignorez très manifestement), je pense que les Etats-Unis s’y prennent en effet très mal dans la lutte anti-drogue, et qu’il y a eu, en particulier sous l’ère Clinton, une véritable duplicité, dont la Colombie plus que tout autre pays, a fait les frais. On a demandé à Bogota de réaliser une grande purge, qui a été largement opérée [notamment en matière de lutte contre le blanchiment, cf la fameuse « liste Clinton », contrairement à ce que vous avancez], mais les Etats-Unis semblent avoir été plus soucieux de récupérer une partie de l’argent sale que de régler le problème. Et, contrairement à ce que vous prétendez, les Américains (et non les Colombiens) sont, et de loin, les premiers consommateurs de cocaïne dans le monde. Cela étant dit, je constate également que les Etats-Unis, au contraire de l’Europe, ont massivement investi pour lutter contre la drogue et que ces efforts ne sont pas complètement vains, en ce qui concerne la Colombie tout du moins. Je vous renvoie aux statistiques de l’ONUDC, que vous avez manifestement mal lues. Et tous les services de lutte contre les stups dans le monde sont confrontés à des cas de corruption et utilisent des indics qu’ils protègent parfois ou balancent quand ça leur convient. Ne faites donc pas la vierge effarouchée et ne concluez pas trop vite sur la DEA.

                                     

                                    Vous ne parlez pas une seule fois du rôle central joué par les FARC dans la production et l’exportation de cocaïne dans le monde. Ce simple fait décrédibilise votre long pensum. Dites-moi que vous n’êtes pas enseignant en France, je suis effondré par vos insuffisances et votre dramatique partialité, qui n’a pas sa place dans l’enseignement (mais bien plutôt dans la jungle ou dans les cercles bolivariens dont vous devez être une idole !)

                                     

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                                    • moebius 16 février 2008 22:49

                                      les dictatures ne sont plus ce qu’elle étaienttout fout le camp, les idées et tout... C’est la drogue, le petrole et les maffias qui ont corrompus ces nobles idéaux désinteressés

                                       


                                      • phiconvers phiconvers 17 février 2008 11:08

                                         Un article du NYTimes sur la popularité fléchissante de Chavez :
                                        http://www.nytimes.com/2008/02/09/world/americas/09venez.html?pagewanted=1&_r=3


                                        • wesson wesson 18 février 2008 00:15

                                          ou, comment après la surprise d’un référendum perdu de peu et de cette défaite immédiatement reconnue, on prépare l’opinion internationale à l’idée que Chavez n’est plus populaire dans son pays.

                                           

                                          quand à la popularité d’Uribe, disons que on meurs assez facilement dans son pays dès lors que l’on est pas assez d’extrème droite...


                                        • phiconvers phiconvers 18 février 2008 21:50

                                          Présupposé idéologique, infondé, nul et non avenu. Etudiez le vote des Colombiens de l’étranger si vous doutez à ce point de la capacité des Colombiens de l’intérieur à exprimer le fond de leur pensée...


                                        • moebius 17 février 2008 22:12

                                          ..et quand Obama par exemple sera hostile a Chavez..ou chavez par exemple hostile à Obamas...en fait c’est la réthorique Chavez- Bush qui est en train de sauter...

                                           


                                          • Yltes 17 février 2008 23:01

                                            Le hasard faisant bien les choses je tombe aujourd’hui sur cet article de l’hedomadaire Semana intitulé :

                                            LE FRONT EUROPEEN DES FARCS

                                            Il s’agit donc d’une enquête d’un journaliste basé à Berlin afin de démontrer le nombre croissant de sites Web entièrement dédiés à la diffusion de la propagande des Farcs. C’est un article très long , faute de temps je me bornerais donc à ne faire que la traduction qui concerne directement les sources de cet article.

                                            "A ce jour il y a plus de 30 représentations officielle des Farcs en Europe. Ils forment la colonne vertébrale des opérations de cette guerilla sur le continent. [...]

                                            Il sont 5 objectifs : premièrement, développer une campagne politique en faveur des Farcs et contre le gouvernement colombien à travers une diffusion permanente d’accusation contre celui-ci. Deuxièmement chercher un moyen afin d’augmenter la pression de l’Union Europèenne sur le gouvernement d’Uribe afin de l’obliger à accepter l’accord humanitaire sous les conditions des Farcs. Troisièmement persuader les gouvernements de l’UE d’éliminer les aides militaires, sur la base de dénonciations des liens entre la Force Publique Colombienne et les milices d’autodéfense. Quatrièmement réaliser et assister à des évenements pour faire du prosélystisme qui leur permettent de diffuser aussi bien leur idéologie comme leur propre version de l’histoire colombienne. Et enfin cinquièmement participer ou à défaut inflitrer des organisations idéologiquement proche de la pensée des Farcs et les user comme plateforme. [...]

                                            Semana a donc découvert qu’il y au moins 23 site Web basés sur des serveur de 7 pays Européens et qui sont quotidiennement visités par au moins 30000 personnes. Les exemples les plus clairs sont les sites des Farcs qui fonctionnent depuis des serveurs suisse et Espagnol et qui sont administrés depuis Lausanne et Bilbao. Celui del frente Antonio Nariño sur un serveur espagnol et administré en suisse, le portail de la Coordinadora Continental Bolivariana et son Agence Bolivarienne de Presse sous serveur Italien et la page du mouvement Bolivarien pour la nouvelle Colombie sous serveur Britannique. [...]

                                            Cependant ni les donations, ni les pages Internet ni les agences de presse "alternatives", ni les effusions publiques de Chavez n’ont pu changer le verdict actuel les Farcs sont des terroristes. [...]"

                                            Voili voiloù

                                            http://www.semana.com/wf_InfoArticulo.aspx?idArt=109423

                                             

                                             

                                             

                                             

                                             

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                                            • wesson wesson 18 février 2008 00:19

                                              Nous voici bien loin du traffic de drogue imputé à Chavez ...

                                               

                                              Eclairez-moi. J’ai souvent lu dans dans l’Agence Bolivarienne de presse que le ciel est bleu. Cette officine de propagande ne pouvant, selon vos dire, que mentir, dois-je en conclure que le ciel n’est pas bleu ?

                                               

                                               


                                            • phiconvers phiconvers 18 février 2008 21:52

                                              Merci Yltes pour ce lien. L’article montre en effet que les soutiens des FARC (et de Chavez, qui sont souvent les mêmes) sont peu nombreux, que dis-je, ultra-marginaux quoique très bruyants...


                                            • tvargentine.com lerma 18 février 2008 00:38

                                              Les USA commence à comprendre que leur puissance est en perte de vitesse et à l’image de la France ,doit accepter qu’en Amérique,d’autres pays disposent d’une puissance économique qui ne demande qu’a s’exprimer (Vénézuela,Bresil,Argentine...)

                                              La manière de cette frange réactionnaire de voir en Chavez un diable démontre qu’ils n’ont pas compris qu’en Amérique,un mur de Berlin aussi était tombé et que les USA ne sont les leaders

                                              Chavez est un président élu,qui méne une politique de redistribition des richesses entre les tres riches et les tres pauvres et cela prend du temps de construire un Etat moderne de type européen

                                              BUSH aura été une vrai catastrophe pour le monde libre

                                               


                                              • antireac 18 février 2008 02:57

                                                Certes vous avez compris les EU sont les leader mais chavez est bien un dealer dans tous les sens du terme.


                                              • Lisa SION 2 Lisa SION 21 février 2008 00:09

                                                 

                                                une réflexion purement géostratégique, doublée d’une écoute attentive des informations d’origines diverses, permet de détecter deux infos, complètement contradictoires, venant s’entrechoquer dans le flot des dépèches, et cela, sans avoir éveillé l’attention d’aucun journaliste de métier :


                                                 

                                                Le Président colombien offre cent millions de dollars à tout guérilléros qui voudrait bien trahir les F.A.R.C. , alors que, si cela se trouve, ces derniers ont pris des quantités d’otages qui, en valeur accumulée, atteindrait pour rançon, l’équivalent de ces cent millions de dollars.


                                                 

                                                Ne sommes nous pas arrivé à ce terrible paradoxe que l’Etat colombien refuse de payer les rançons demandées pour libérer les otages, mais accepterait d’offrir autant aux traitres ennemis.


                                                 

                                                Mais, quels pourraient être les enjeux qui mèneraient à un tel infernal paradoxe ?

                                                Que peut bien cacher un aussi grossier manège ?

                                                Où se situe exactement le catalyseur maléfique d’un tel embroglio, et quel est vraiment cet arbre qui cache la forêt amazonienne.
                                                 

                                                Comment aborder ce territoire, premier producteur de la plus réputée des drogues mondiales, et assurer son transport et sa dissémination internationale sans éveiller le doute ?

                                                Comment arpenter cette jungle inextricable sans attirer l’attention ni craindre d’être soupçonné de trafic ?

                                                Quelle organisation peut, de façon efficace, assurer la livraison sûre et garantie, aux millions d’addicts, inconnus ou célèbres, accros à la cocaîne, de par le monde entier ?

                                                Qui a le pouvoir de survoler cette zone, de toutes parts...à part...


                                                 

                                                ...L’ARMEE ?


                                                 

                                                ... Y A QU’A LUI DEMANDER A LA GRANDE MUETTE !


                                                 

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                                                • Yltes 21 février 2008 18:05

                                                  Les Farcs ne réclament pas de rançon pour libérer les otages. Pour l’échange "humanitaire" ils ont 3 principales revendications :

                                                  1/ L’échange contre 500 guerilleros prisonniers. Aucun problème pour le gouvernement colombien où plutôt si, ces guerilleros ne semblent pas si désireux que ça de retourner au combat dans la jungle...

                                                  2/ Récupérer 2 de leurs chefs extradés aux USA : c’est une négociation en cours avec les USA pour récupérer leur ressortissants.

                                                  2/ La démilitarisation d’un immense territoire comprenant 2 villes peuplées de civils et dans lesquels ils exigent de rentrer avec les armes. C’est essentiellement ce dernier point qui est non négociable pour Uribe. Il veut bien leur accorder un territoire le temps de l’échange mais sans population civile et sans armes. Tant que le 2 parties ne trouveront pas un terrain d’entente sur ce point malheureusement pour les otages la négociation restera au point mort.


                                                  • Mr Mimose Mr Mimose 26 février 2008 20:37

                                                    Chavez est fou !

                                                    Cette bonne manne pétrolière qui hier encore profitait à ces bons vieux retraités américains bien gras dans leurs villas de floride, qu’est-elle devenue ?

                                                    Partie en pure perte à construire des hopitaux, à fournir des soins gratuit aux plus pauvres des vénézuéliens , salauds de pauvres, savent plus rester à leur place !

                                                    Manquerait plus que ça arrive en france, des salauds de pauvres qui demanderait à liliane betancourt (héritière de l’Oréal) une partie de ses 17 milliards d’euros de sa fortune personnelle.

                                                    Qu’on les laissent tranquilles les riches !

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