Les journalistes sont-ils indépendants ?
Plusieurs quotidiens ont publié une pub de la Société des journalistes des Echos, contre le rachat éventuel du journal par le groupe LVMH. « L’indépendance, ce n’est pas du luxe », affirment les journalistes du quotidien économique « menacé d’être racheté » par le groupe de luxe dirigé par Bernard Arnault. La SDJ interpelle ironiquement différents PDG pour savoir s’ils continueraient de lire un quotidien économique racheté par leur principal concurrent et à lui accorder du crédit en ce qui concerne leur propre secteur d’activité.
Alors que devraient penser les patrons (et les citoyens) sur les conditions d’indépendance des autres groupes de presse ? Les journalistes de TF1 sont-ils crédibles quand ils parlent de leur propriétaire (Bouygues) qui détient aussi Bouygues construction (BTP), Axione (constructeur et opérateur de réseaux), Colas (routes), Bouygues immobilier ? Sont-ils crédibles quand ils n’enquêtent pas sur Bouygues alors qu’ils évoquent les travailleurs au noir dont on sait que le secteur de la construction est le principal utilisateur ? Ou quand ils évitent d’évoquer les bonnes affaires de leur patron dans les pays sous dictature comme en Turkménistan ?
Les journalistes du Figaro, du Journal du dimanche, de LCI, TF6, TV Breizh, TMC, de Métro, du Journal des finances, Valeurs actuelles, Spectacle du monde, sont-ils crédibles quand ils parlent (ou évitent de parler) de leur propriétaire - majoritaire ou minoritaire - (groupe Dassault) qui détient aussi Dassault aviation, Dassault Falcon Jet, Dassault Falcon Service, SABCA, Sogitec, Dassault systèmes, Société de véhicules électriques, Immobilière Dassault, Artcurial, Dassault aviation - ou de leurs concurrents ?
Les journalistes du Journal du dimanche, Paris Match, Elle, Première, Corse matin, La Provence, Nice-Matin et Var-Matin, L’Alsace, La Dépêche du Midi, Le Monde, Le Parisien, L’Équipe, le groupe Marie Claire, sont-ils crédibles quand ils parlent (ou évitent de parler) de leur propriétaire - majoritaire ou minoritaire - (Lagardère) et de ses filiales EADS (Eurofighter, Ariane, Airbus, Eurocopter...) - ou de leurs concurrents ?
Quelles garanties d’indépendance sont données aux journalistes de Libération quand ils parlent (ou évitent de parler) de leurs propriétaires Edouard de Rothschild, Carlo Caracciolo, Pathé, Suez ?
Les journalistes du Point, de L’Agefi et d’Actifs sont-ils crédibles quand ils parlent (ou évitent de parler) de leur propriétaire - majoritaire ou minoritaire - (groupe Pinault) et de ses filiales Fnac, Conforama, Redcats, La Redoute, Yves-Saint-Laurent, Gucci, Boucheron, Balenciaga - ou de leurs concurrents ?
Les journalistes Canal+, i-Télé, et des 17 chaînes thématiques du groupe sont-ils totalement libres d’enquêter et de dire toutes vérités sur leur patron Vivendi et ses filiales Universal Music, SFR, Vivendi Games - ou de leurs concurrents ?
Et les journalistes du groupe Bolloré (Matin Plus, Direct Soir, Direct 8) : quelles garanties ont-ils pour enquêter librement sur Gaumont, Havas, AGF Vie, Groupama qui le détiennent en partie ou en sont des filiales ?
Et les chaînes et les radios publiques par rapport à l’Etat ?
Tous ces journalistes ont-ils des garanties semblables à celles que réclament aujourd’hui ceux des Echos ? Ne courent-ils pas le risque pourtant, eux aussi, d’être en conflit d’intérêt en permanence sur de multiples sujets du fait qu’ils appartiennent à ces grandes entreprises ?
68 réactions à cet article
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on m’a rapporté qu’on les retrouve dans les lits des hommes politiques
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Si les problèmes d’indépendance, de neutralité et d’impartialité se réduisaient à quelques flirts de journalistes et de politiques ! Mais les choses vont beaucoup plus loin. Elles touchent, à la fois, des intérêts beaucoup plus profonds et des secteurs beaucoup plus vastes. Des domaines plus importants, d’ailleurs, que la presse elle-même.
Peut-on demander aux journalistes d’être indépendants si déjà l’Etat, les ministres, les politiques... ne le sont pas ? Les médias ne font que suivre la tendance. Pas seulement ceux qu’évoque l’article, mais même ceux qui se disent « citoyens » ou « alternatifs ».
En ce moment, il y a une réforme des universités en perspective. Qui la mène ? Une dame qui est à la fois mariée avec un directeur général adjoint d’Imerys et fille du président de Bolloré Télécom. Deux groupes très directement concernés par la haute technologie et qui, de ce fait, ont certainement des intérêts stratégiques dans le domaine de la recherche et des universités. Valérie Pécresse a été nommée juste après le scandale du voyage de Sarkozy à Malte aux frais de Bolloré et de son groupe.
Qui a parlé, en mai dernier, des liens entre Pécresse et Bolloré, dans le but de dénoncer les risques de confusion d’intérêts ? A l’époque, personne. La presse a gardé le silence, bien sûr. Mais la « gauche », qui aurait pu capitaliser l’affaire avant le premier tour des législatives, s’est tue et à la place a été voir Sarkozy. Côté directions syndicales, pareil. Il y a eu un grand silence jusqu’à la semaine dernière, où on a vu passer ces deux articles :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=189 L’opposition de Monsieur le Président et la loi d’autonomie des universités
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=196 Valérie Pécresse devrait démissionner du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Les deux articles ont été censurés par un site dit « gauche de la gauche » comme Bellaciao. Pourquoi ? Et le deuxième a eu droit à des attaques très virulentes de la part d’un internaute qui se dit cégétiste et proche du PCF. Comprenne qui pourra, ou alors on ne nous dit pas tout. Mais vous voiyez que je n’ai pas eu besoin d’aller chercher comme exemple la presse à Bolloré.
En tout cas, les têtes visibles des médias, du monde politique, des banques et des multinationales, de la coupole de l’Etat... se retrouvent tous dans une série de cercles de « rencontres transversales ». Par exemple, le Siècle dont parlait un article de lundi :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26454
Pour le Siècle, il y a ce lien :
http://www.strategies.fr/archives/1365/136504901/management_14_le_pouvoir_a _la_table_du_siecle.html
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J’avais oublié : le PCF et la CGT ne sont pas absents des réseaux et « think tank ». Voir le site de Confrontations Europe :
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Universitaire
Effectivement, je crois qu’on peut envoyer à P.Herzog les paroles de la chanson célèbre à juste titre de Dutronc :
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu’un seul geste
Je retourne ma veste, je retourne ma veste
Toujours du bon côté
Ca s’appelle « L’opportuniste », naturellement.
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A distinguer quand même groupes et patrons de presse, bel et bien inféodés, du journaliste lambda qui n’en peut mais, même s’il n’épouse pas la ligne...
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Dans le privé, celui qui « ne marche pas droit » se fait virer. C’est ce qui arrive au journaliste qui « n’écrit pas dans le bon sens » ou qui aborde des sujets « qu’il ne faut pas ».
C’est ce qu’adviendra de la « liberté académique » si les universités sont privatisées ou, tout simplement, rendues plus « autonomes ».
En réalité, on cherche à faire taire, dans tous les domaines, tous ceux qui pourraient dire quelque chose. Le privé et les « coupoles autonomes » sont le meilleur gendarme du système.
Quant à la Justice, on a bien étouffé l’affaire d’Outreau au cours de la campagne présidentielle et depuis. C’est que les politiques aussi, on sait les faire taire.
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Pour l’affaire d’outreau la presse a au moin au temps de responsabilité que la justice.
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Il est bon de rappeler tout ça... La presse française est de moins en moins indépendante mais ça ne semble déranger que très peu de monde dans ce pays. Les journalistes des Echos médiatisent le sujet mais pourquoi tous les journalistes de ces groupes de presse ne font-ils pas une véritable action ? Comment a-t-on pu en arriver là ?
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« Comment a-t-on pu en arriver là ? » Comment en sont-ils arrivés là vous voullez dire ? à force de ne pas chercher à comprendre, ils n’ont pas compris ce qu’il leur est arrivé ...
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Non, bien sûr, les médias français ne sont pas indépendants. Le site de l’ESJ est très bien, mais je me permets toujours de conseiller à ce sujet « la forêt des médias » :
La presse française n’est pas indépendante, mais elle est encore libre. Encore que ... Des abus récents du « recel de viol de secret d’instruction » montrent que l’on peut en finir avec cette liberté génante.
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Libre ? Voir l’oeuvre d’Henri Laborit, chapitre inhibition.
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Bonjour.
Ta réflexion est pertinente entre indépendance et liberté. Il y a un certain nombre de mots que j’ai rayé de mon vocabulaire, car ils datent d’une époque où les hommes se croyaient maitre de leur destin. La connaissance des mécanismes biologiques nous démontre même que nous ne disposons pas du libre arbitre, mais c’est une autre affaire. Je crois effectivement que l’indépendance journalistique n’existe pas plus que l’objectivité. Ce que nous qualifions d’indépendance n’est que le pourcentage plus ou moins marqué de la tolérance de celui qui les (emplois), des convictions propres à chaque journaliste et rédaction et la faculté de se vendre.
L’aptitude à émettre un commentaire sur un événement est bien naturellement subordonné à sa propre histoire, elle-même issus d’un mode de pensé culturel. Ceci n’empêche pas la capacité à l’auto critique et à l’analyse pertinente, ni aux commentaires engagés lorsque l’on dispose de convictions affichées. L’essentiel est de ne pas tromper le lecteur ou l’auditeur.
Il y a encore un espace de liberté qui permet de faire dire à d’autres tout le mal que l’on peut penser de celui qui vous muselle parce qu’il vous emploi. Mais dans la lutte pour la diffusion de l’information qui est l’outil par lequel l’on façonne le comportement et les idées des individus, il n’y a que chez les modernes chansonniers sous le couvert de la satire que l’espace de liberté est le plus large, malgrés quelques avatars.
Le contrôle de l’information à toujours fait partie de la convoitise des dirigeants, et ne pas museler les journalistes en dehors de leur propre auto censure est une éthique en voix de disparition pour raison de scoops financiers et d’intérêts dogmatiques.
il faut se rappeller que lors de l’ivention de l’imprimerie c’est la bible qui à été édité en premier. Ne pas oublier que Lénine est à l’origine de la désinformation, blanche, rouge, noire. Se rappeller que le mensonge du Pésident Bush a été relayer par bien des journalistes.
mais qu’il existe aussi des journalistes sans frontière.
Cordialement.
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Les journalistes ne sont pas indépendants, vu qu’ils sont à 95% de gauche...
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je partage tout à fait ! mais ce n’est pas bien vu de dire cela n’est ce pas !
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« Les journalistes ne sont pas indépendants, vu qu’ils sont à 95% de gauche. »
C’est Bush qui vous le dit (bouche cousue..), qui n’a jamais lu le Figaro, le Point, etc...
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« Gauche » « droite »... Voir plus haut mon commentaire de 18H34 .
Le monde politique forme une corporation solidaire qui se rencontre, ensemble avec des PDGs, hauts fonctionnaires, patrons de la presse, etc... dans toute une série de cercles transversaux.
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Voilà qui ne manque pas de piquant ! Les journalistes, « à 95% de gauche », alimenteraient de leurs plumes des journaux à 95% de droite si l’on en juge par la diffusion OJD des PQN et PQR ainsi que des hebdomadaires d’information. C’est là une triste méconnaissance de la condition des journalistes, soutiers de l’information, salariés de base lorsqu’ils ne sont pas réduits à la peu enviable condition de prétendus indépendants. Il fait peu de doute que, jouissant d’une formation intellectuelle généralement supérieure, les journalistes comme leurs semblables avocats, cadres bancaires, médecins, consutants..., professent généralement des idées dites « avancées ». Il n’empêche que pas plus que ces semblables - j’omettais bien involontairement les enseignants - ils ne détiennent les rênes de leur entreprise. A-t-on oublié aux « Echos » cette tradition de la presse financière qui voulaient que les plumes soient rémunérées de discrètes enveloppes lors des assemblées générales ? Fondateurs des AGEFI - il en subsiste encore deux aujourd’hui - les frères Bolleck ont acquis leur respectabilité à force de servilité ! Voudrait-on aujourd’hui que l’histoire bégaie ? Si, et seulement si, les patrons de presse sont des hommes de plume nous disposerons de journaux de qualité. Tel « Le Monde » des origines. Ou, exemple unique en Europe, qu’on l’aime ou l’abhorre, « Le Canard Enchaîné ». Enfin que les lecteurs cessent de se lamenter, les auditeurs de pleurnicher, les téléspectateurs de pester contre l’ineptie de la soupe médiatique qu’on leur réchauffe. Aujourd’hui, compte avant la pertinence, l’audience.
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Le journalisme en France à montré son visage lors du référendum sur le TCE.Le redoutable unanimisme sans fard à été à la hauteur de la demande des commanditaires et il me semble curieux que les mêmes journalistes aient peur de perdre une liberté qu’il aurait du utiliser hier.
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faut il encore le rappeler ? oui effectivement, les journalistes sont à 95% à gauche !
en cela effectivement on peut conclure sans contestation possible, qu’ils ne sont pas objectifs, fortement influençés, donc au bout du compte , dependant de cette idéologie !
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Répéter 1000 fois que 95% des journalistes sont de gauche devrait transformer cette assertion fumeuse en une vérité établie ????
Ca ressemble furieusement aux techniques de propagande de Goebbels....
Ca sort d’où que 95% seraient de gauche ? Ils seraient tenus de déclarer leur choix politiques et cela serait dûment consigné dans un grand registre national ??
Arlette Chabot, Patrice Duhamel, Jean-Pierre Elkabbach, Claire Chazal, Jean-Pierre Pernaud etc. seraient de gauche ? Et aussi Michel Drucker grand ami de M Sarkozy et compagnon de ses balades à vélo ? et aussi David Pujadas ? Et aussi Marie Drucker et Béatrice Schoenberg ? Et aussi les journalistes du Figaro, du Point, etc. ?
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« Ne courent-ils pas le risque pourtant, eux aussi, d’être en conflit d’intérêt en permanence sur de multiples sujets du fait qu’ils appartiennent à ces grandes entreprises ? »
Effectivement, ils courent ce risque, mais cela n’explique pas tout quant à l’indépendance des journalistes.
Bien entendu, il existe des censures politiques et économiques, mais ce serait très insuffisant que de dire que la télévision est manipulée par ses annonceurs et ses actionnaires. Ce sont là des choses si grosses que même la critique la plus élémentaire les perçoit. Ce dont il est question ici, c’est de choses plus subtiles, et, par la force des choses, beaucoup plus dangereuses.
Extrait d’une reprise détaillée du contenu de l’ouvrage Sur la télévision de Pierre Bourdieu, la suite : http://meshumeurs.blog.20minutes.fr/archive/2006/03/26/sur-la-television-par-pierre-bourdieu.html
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Yvance77 4 juillet 2007 15:32C’est pour cela qu’il est conseillé de se rabattre sur une saine lecture à savoir « Le canard enchainé ».
Unique journal au monde à ne jamais avoir eu d’annonceurs dans ses feuilles et ce depuis plus de 90 ans.
Hormis la période d’occupation ou ils n’ont pu exercer ce métier, les journalistes de cet hebdo, même s’ils ne sont pas parfaits, méritent respect pour la mise en lumière de nombreuses affaires et touchant tous les bords politiques et économiques.
A mettre entre les mains des plus jeunes ; en rendant sa lecture obligatoire, dans les cours d’éducation civique réactivés, dès la 6eme.
Quitte à rêver ...
Excellent article
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Sans compter que la presse ecrite en France est subventionnee
Les aides directes de l’Etat
Depuis 2001, l’Etat intervient en faveur de la presse dans quatre domaines (39 millions d’Euros en 2002) :
* L’aide à la diffusion afin de diversifier le circuit de distribution (portage) et de le moderniser (subvention à l’aménagement des magasins)
* L’aide à la presse à faibles ressources publcitaires (comme La Croix ou L’Humanité)
* Les fonds de modernisation de la presse quotidienne et assimilée, destiné aux entreprises éditant au moins un quotidien ou un hebdomadaire régional d’information politique et générale. Cette subvention est financée par un compte d’affectation spéciale au budget (taxe sur hors média)
* Fonds spécial destiné à aider la presse dans sa diversification multimédia sous forme d’avances remboursables ou de subventions plafonnées.
Rappel : Classement mondial de la France au palmares de Reporter Sans Frontiere pour la liberte de la Presse : 30eme
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Bulgroz 4 juillet 2007 16:49+
La presse bénéficie d’un taux réduit de TVA de 2,10 %
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Les messageries de presse, les dépositaires, les diffuseurs et les vendeurs colporteurs sont dispensés de TVA.
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Les aides à la presse (aides directes et indirectes, si l’on y compte par exemple l’abonnement de l’Etat à l’AFP) se montent aujourd’hui à plus de 1,5 milliards d’euros.
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Bulgroz
Si la presse n’était pas ainsi soutenue, vous ne pourriez pas lire Le Point chaque semaine. La Presse n’existerait plus depuis longtemps...
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Un seul conseil : tenir compte de celui que vous donne Forest Ent plus haut...
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Bulgroz 4 juillet 2007 19:54Zen,
Vous êtes effarant, je ne fais que dire la réalité fiscale et vous me tombez dessus avec des procès d’intention.
Ai je dit qu’il fallait stopper les aides à la presse ? Non.
Vous ai je dit que j’ai lu, une seule fois, le Point ? Non, mais vous l’affirmez, vous savez sans doute mieux que moi.
Sachez Zen que je ne lis aucun magazine hebdomadaire tel le Point, L’express, Obs...
Mais je lis beaucoup et j’achète beaucoup quotidiennement, j’aime toucher le papier, je ne sais si c’est votre cas.
Pouvez vous, Zen, fonctionner sans faire de procès d’intention ?
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Anto... le classement de la France est 35m pour la liberté de la presse, en chute libre depuis 2002 (de la 11em a la 35em place), plus pour l’activité de la justice contre els journaliste que la collusion politicards/journaliste-patron de presse Faudra suivre son évolution entre 2007 et 2012
ET je crois en effet que le monde s’en fiche un peu...
http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=638
Extrait :
« La France (35e) perd cinq places depuis l’année dernière et vingt-quatre places en cinq ans. La multiplication des perquisitions au sein de médias et des mises en examen de journalistes est un réel sujet de préoccupation pour les organisations professionnelles et les syndicats. Par ailleurs, l’automne 2005 a été particulièrement difficile pour les journalistes français. Plusieurs d’entre eux ont été agressés ou menacés lors du conflit syndical né de la privatisation de la SNCM, en Corse, et pendant les violentes manifestations dans les banlieues françaises, en novembre. »
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En effet des posts sont supprimés sans que l’on sache pourquoi pour tous.
De plus, ces disparitions rendent parfois difficile la lecture des posts car les réponses aux posts supprimées, elles sont maintenues
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Pour être independants, les journalistes devraient , en premier lieu, être libérés des dogmes d’une part et de leur égo d’autre part.
Ils pouraient déjà appliquer la vieille régle ; « les faits sont sacrés, le commentaire est libre ».
Ensuite, ils pouraient, mais c’est leur faire injure de le dire, éviter de ne juger que par le prisme de leurs opinions politiques.
Enfin , il serait interressant qu’ils cessent cette posture de « sachant » et de victime supposée.
Les journalistes, a de rares exceptions près, ne sont pas plus des paranguons de vertu que des dépositaires de la Vérité .
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Question de bac philo, votre titre... En plus pragmatique, les journalistes des Echos, pourtant bien renseignés en matière d’organisation économique, ne pourraient-ils pas proposer un CONTRAT à leur éventuel acheteur, qui garantirait explicitement leur intégrité éditoriale ? Bernard Arnaud, qui investit toujours dans des projets à haute valeur ajoutée, doit penser aujourdhui que celle des Echos est à renégocier...
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exact c’est d’autant plus bizarre que ces « hommes d’affaires » investissent subitement sur une planche pourrie la presse ecrite
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Tous ces gros pontes de la phynance n’ont rien d’altruistes. Alors s’ils investissent dans un secteur à faible rendement, c’est qu’ils veulent, via une presse aux ordres, faire passer les bons messages dans tous les cerveaux disponibles.
Le pognon, le fric, le pèze, il n’y a que ça de vrai !
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A part quelques journaux indépendants taxés « extrèmistes » ou « caricaturaux », la presse comme la télé sont à la botte du pouvoir en place. Sarko sait que ces outils de propagande sont indispensables à la mise en place de son programme, d’où les pressions actuelles sur certains journaux et l’arrêt de programmes télé. Les journalistes sont condamnés à l’autocensure pour conserver leur place : C’est la dictature médiatique ! l’épisode de la vidéo de Sarko au G8 non reprise par les télés et les grands médias (ou si peu), alors que son « potentiel marchand » était énorme, ou plus récemment le silence sur la CB « argent public » de Cécilia montrent l’emprise du pouvoir en place sur les médias français. Autocensure et propagande économique et gouvernementale, tel est le destin du média français dans l’ère de Sarko. Le vrai journaliste est indépendant...ou le deviendra.
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Les journalistes sont independants et si tout se passe comme prevu le Pere Noel viendra fourrer vos pantoufles le 25 decembre.
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Ils sont aussi indépendants que notre justice c’est dire......
Ce n’est pas une critique comment voulez vous faire autrement quand on sait qui sont leurs patrons, les journalistes sont comme nous tous ils ont besoin de vivre !
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La critique est aisée et j’en ferai une dans un prochain message. Mais si nous voulons qu’un autre monde sopit possible, un autre monde en tout cas que l’horreur économique des commanditaires de lerma, il nous faut proposer de l’utopie viable et enviable.
donc quelle solution proposer, même si nous savons que le gouvernement actuel régie par les valeurs de convoitise, domination et égoïsme, ne les méttra pas en oeuvre ?
On veut que les journalistes soient indépendants ? Il faut donc que leurs employeurs le soient. Pour cela il faut que leur gestion ne dépende pas des amis de Bolloré et des patrons qui payent lerma à intervenir sur agoravox. La gestion est dirigée par le conseil d’administration.
Au vus de ce qui se passe au monde, de l’expérience de Libération à ses débuts, et de l’expérience d’entreprises autogérées que je connais, je propose comme solution que soit définit par la loi un statut d’entreprise de presse avec quelques règles simples.
1°) Un titre et un seul par entreprise.
2°) L’entreprise de presse est gérée par un conseil d’administration composé à majorité absolue de représentants élus par le personnel sur listes nominatives
3°) une association de lecteurs abonnés peut être constituée. Elle possède des représentants minoritaires au CA.
4°) les investisseurs extérieurs ont des représentant minoritaires au CA.l’idéal serait qu’il n’y ai pas d’investisseurs extérieurs. On peut exiger de tout embauché qu’il achète à son embauche définitive un paquet d’actions minimal (à définir) pour qu’il s’associe aux risques du journal.
Les partisants du capitalisme dominant et dominateur dirons qu’il n’est pas bien que les actionnaires extérieurs soient minoritaires et que ceux qui ont investit doivent avoir autant de voix que de gros sous investits. C’est justement ce que l’on doit éviter si on veut une presse indépendante. Un investisseur institutionnel intelligent comprendra que de toutes façons s’il veut que le journal ait des lecteurs il est bon qu’il soit indépendant. Il comprendra que les membres du personnel tiennent à leur outil de travail, ou simplement à leur travail et ne mettrons pas le journal en faillite exprés. Cet investisseur aura de toutes façons déjà beaucoup (trop) de pouvoir grace au chantage du retrait de ses billes.
En fait l’idéal serai que cet investisseur institutionnel soit remplacé par un collectif d’employés et de lecteurs qui mettant chacun une petite somme dans le capital auront le journal qu’ils aiment.De nombreux journaux militants de touts bords politiques vivent ainsi, sont créatif et informatifs. Des journaux d’ONG associatives, comme le secours catholique, l’ACAT, le CCFD, sont excelaments informés sans pub ni investissements de marchands de luxe ou d’armes.
Ils sont généralement rentables.
En fait pour avoir des journaux de bon niveau, indépendants, on a pas besoin des investissements des World Company.
Pour avoir de bons journaux il suffit d’avoir de bon lecteurs. C’est peut être ça qui manque.
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J’ai écris quelques articles pour la presse linuxienne. Quand il s’agissait d’interview de gourous du logiciel libre, je faisait relire systèmatiquement l’article par le dit gourou.
Je part du principe qu’il est plus qualifié que moi et que donc il saura détecter les erreurs et contre sens. c’est sa parole qui est intéressante. pas la mienne.Il m’est arrivé lors d’actions militantes pour les logiciels libres d’être interviewé à mon tour.
Quand j’ai évoqué cette méthode, sans l’imposer ni même la réclamer, les journalistes ont directement refusé, au nom de la liberté de la prtesse, considérant que ma relecture sur ce sujet qu’ils découvraient était une forme de censure.
Il paraît que le cas est assez généralDepuis je m’ammuse à guetter dans la presse les articles sur les sujets que je maîtrise, pour vérifier que la non vérification, l’à peu prés, les termes mals employés sont la règle.
Les journalistes, la majorité des journalistes, aurait des progrès à faitre en matière de sérieux et de crédibilité.
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J’oubliai de signaler le lien vers un article de mon site qui décrit ces libres entreprises qui fonctionnent bien en démocratie.
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Je voudrais quand même relever une ânerie (pardonne-moi) dans le commentaire de lord smith. Tu dis vouloir dissocier la taille de l’investissement et le nombre de part.
Mais ça revient concrètement pour certains actionnaires à payer pour rien. Comme un don ou cadeau à l’entreprise.
Naiveté de ces gens qui croient que l’argent tombe du ciel...
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[quote] Utopie : un statut favorisant l’indépendance de la presse. par Tab (IP:xxx.x70.82.162) le 4 juillet 2007 à 22H00
Je voudrais quand même relever une ânerie (pardonne-moi) dans le commentaire de lord smith. Tu dis vouloir dissocier la taille de l’investissement et le nombre de part. Mais ça revient concrètement pour certains actionnaires à payer pour rien. Comme un don ou cadeau à l’entreprise. Naiveté de ces gens qui croient que l’argent tombe du ciel... [/quote]
Je ne veux pas réduire le nombre de parts, d’accés aux bénéfices, mais le nombre de voix. je veux que le nombre de voix des investisseurs extérieurs soit minoritaire par rapport à celui des représentant du personnel.
Je veux dissocier l’argent et le pouvoir de décision. Cela peut rebuterdes investisseurs. Ben tant mieu. On s’en passera. d’excelents journaux s’en passent déjà. ils sont peut être moins colorés que d’autres, mais au moins aussi interessants
Naîvetés de ces gens qui pense qu’une société libérale-fasciste peut amener la liberté...
Naïveté de ceux qui pense que parce qu’on est à gauche on pense que l’argent tombe du ciel...
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Nous avons Radio France et France Télévisions, pourquoi ne pas créer un équivalent dans la presse. Des journaux financés par ce que l’état verse actuellement aux groupes de presse privés et qui, à mon sens est une aberration
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Le site du journal : http://www.alternatives-economiques.fr/
Effectivement ce journal vaut le coup d’être signalé.
Merci.
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Une petite carte qui montre a quel point les medias sont independants http://www.leplanb.org/documentation/cartePPA-juin2006_l.pdf
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Dans le même genre, une carte qui relie les quatres principales majors de l’industrie musicale (AOL Time- Warner, BMG, Sony, et Vivendi Universal) au complexe militaro industriel.
http://nomatterwhatyouheard.blogspot.com/mapofevilinvert.jpg
Une petite « erreur » cependant, EMI n’est pas une filiale de AOL Time- Warner mais est une major à part entière.
De plus, cette carte à été publiée en 2002, depuis Sony et BMG ont fusionné en 2004 s’appellant désormais Sony BMG.
Liste des majors du disque : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_majors_du_disque
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Yoda, bonjour
J’avais déjà eu l’occasion de voir ce tableau, mais je ne retrouvais plus la source. C’est opportun de l’avoir signalée. Bon complément à l’étude de Forest Ent...
Amicalement
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Pour moi cette carte confirme qu’il faudrait une loi disant :
un titre <-> un société de presse
Mais je conçois que le gouvernement actuel et l’UMP s’y opposent de toutes leurs forces.
Ils ont trop l’amour du pouvoir et le souhait de contrôler l’opinion.
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Un jour un gourou des systèmes unix-BSd a dit à propos du diagramme de filiation historique des unix et BSd entre eux : ça ressemble surtout à un plat de spaghetis !
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La lecture indispensable sur le sujet :
« les nouveaux chiens de garde » de Serge Halimi, Novembre 2005, 6 EUR pour 2h de lectures edifiantes sur les medias francais.
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@ Bulu
Oui, à mettre entre toutes les mains...
On peut aussi consulter le site de l’Observatoire des medias ,Acrimed...
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Pour ceux que ça intéresse, j’ai publié une analyse assez poussée du métier de journaliste (dont je fais partie) dans mon livre « L’Information responsable ; un défi démocratique », éditions ECLM (2006).
Je tente d’expliquer pourquoi la presse ne peut plus aujourd’hui remplir ses missions fondamentales. Je fais également des propositions constructives, dont celle de créer un Conseil de presse pour traiter les plaintes des lecteurs.
Cette dernière idée s’est même concrétisée par la création d’une association dans ce but. Les journalistes, les éditeurs et le public sont invités à travailler ensemble sur ce thème. Des infos sur cette démarche sur : http://apcp.unblog.fr
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@ Le Furtif
Bien sûr, mon fils
@ L’auteur
Merci pour le lien.. à déclarer d’utilité publique !
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Au fond des choses, aucun journaliste n’est structurellement libre ! Il dépend du journal qui lui verse le salaire. Il est soumis au contraint économique (chercher des commandes) lorsqu’il est pigiste. Il est sous la « pression » immatérielle de l’actionnaire, etc. etc.
Il n’est libre que dans son travail guidé par sa conscience, son professionnalisme, son éthique. Il peut parfaitement libre d’écrire ce qu’il veut à condition d’être soutenu par sa rédaction, par ses collègues. OUI le journaliste peut être libre et indépendant s’il est courageux, s’il veut et s’il accepte d’en payer le prix. La preuve : les journaux, TV anglo-saxons (GB et USA) sont investis par les fonds de pension et autres actionnaires industriels, cela ne les empêche pas d’avoir la liberté éditoriale.
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« La preuve : les journaux, TV anglo-saxons (GB et USA) sont investis par les fonds de pension et autres actionnaires industriels, cela ne les empêche pas d’avoir la liberté éditoriale. »
Vivant dans un pays anglo-saxon j’ai plutôt le sentiment de voir la démonstration du contraire avec une belle régularité.
Ils suivent fidèlement l’air du temps et collent aux attentes de leur clients. Si un sujet ne fait pas encore consensus et fait l’objet de constestations : silence, si le même sujet devient plus tard l’objet d’un consensus majoritaire alors on fonce. C’est tout et leur indépendance se résume à celà : satisfaire le client (lequel malheureusement, comme partout, n’évalue pas sa satisfaction à la qualité de l’info mais au fait qu’elle lui plaise).
Exemple typique : la guerre d’Irak. Au départ appui massif au discours du gouvernement, guère de doute quant à tout ce qui pouvait légitimement susciter des interrogations : il faut y aller. Une fois qu’il y a consensus sur le fait que c’est mal emmanché, qu’il y a eu des manipulations etc., là haro sur le baudet, en meute.
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Bois-Guisbert 5 juillet 2007 12:28Je tente d’expliquer pourquoi la presse ne peut plus aujourd’hui remplir ses missions fondamentales.
Pourriez-vous préciser ce que sont ces missions fondamentales ? Et en fonction de quel lectorat ?
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- La première mission de l’information journalistique est de fournir au public des informations fiables (c’est-à-dire vérifiées et recoupées), neutres (élaborées sans a priori, sans privilégier telle ou telle source), complètes (exposant les points de vue divers et contradictoires ; situées dans leur contexte), afin que le lecteur puisse se faire par lui-même une opinion et mieux comprendre le monde.
- La deuxième mission est d’éveiller les consciences (et non de les endormir) sur les sujets difficiles mais majeurs (santé, responsabilité politique, etc.), d’alerter sur les dysfonctionnements des pouvoirs, sur les grandes dérives (corruption, intérêts masqués, etc.), sur les injustices...
- Les autres missions - représenter une catégorie socioculturelle ; divertir (sport, mode, people...) - sont plutôt assez bien assurées actuellement par les médias.
Je parle essentiellement de la presse écrite et des journaux TV d’information générale.
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Bois-Guisbert 5 juillet 2007 23:40Je crains que vous ne surestimiez gravement l’immense masse des consommateurs d’informations.
Vous leur prétez des exigences qualitatives qu’ils n’ont pas, et des griefs qui ne sont l’apanage que d’un tout petit nombre d’entre eux...
Cette masse recherche dans les médias la confirmation de ce qu’elle pense. Lorsqu’elle la trouve, elle loue le journaliste, lorsqu’elle ne la trouve pas, elle le blâme et l’insulte.
Rien ne pourra jamais corriger cette attitude primaire...
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Je ne surestime pas le public : c’est vrai qu’il recherche souvent confirmation de ce qu’il pense.
Mais je crois aussi à l’intelligence des gens. Précisément, le rôle d’un bon journal est aussi de savoir prendre ses lecteurs à rebrousse-poil, le cas échéant. C’est comme dire la vérité à un ami : il nous en est toujours reconnaissant, à la longue. Mais cela demande du coeur et de la persévérance...
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Ooops, je me suis trompé d’endroit ! Je recommence :
Excellent article. Trés riche en étant trés condensé. Félicitation !
Voici une réflexion :
A moins que je me trompe, la presse a été rarement faite de journaliste indépendant ! La création d’un journal est souvent basé sur l’idée d’influencer les masses.
A ce que je sache, le Figaro a toujours été de droite et libération de gauche ! Ah si, j’oubliais l’humanité !
Et, plus lointain, Revenons à l’affaire Dreyfus et la loi sur la séparation de l’église et de l’état. On ne peut pas dire qu’il y a indépendance des journalistes.
Aux états unis c’est encore pire : un journal était créé par un grand Baron de l’industrie pour avoir une influence sur les masses (le film « citizen Ken » basé sur des faits pas tout à fait imaginaire est un bon exemple).
Cette situation je la regrette. En ce qui me concerne, je ne peux plus regarder le journal de TF1 sans entendre sarkozy dans l’oreillette du présentateur, et je regarde celui de la 2 avec méfiance car j’ai l’impression qu’il partage la même source d’information. Pour ce qui est du pseudo journal de Canal... les guignols sont mieux informés et plus crédibles.
Mais, il y a peut-être quelque chose de nouveau : il y a de plus en plus conscience de ces dérives. Il suffit de voir les difficultés financière du monde et de Libération, Le Figaro que ne décolle pas.
Heureusement, il existe encore une presse, bien que trés limité et a lire avec l’esprit critique, comme « Marianne » ou « Le canard enchaîné » qui marche et est florissante.
Sans oublier les blogs qui se développent et qui sont parfois mieux informés que les journalistes eux mêmes.
Ce que l’on a vu avec Sarkozy ces derniers temps n’est que la représentation, limite caricaturale, du vrai visage de la presse. Cette même presse qui nous vendait le TCE et le bien fondé de nouvelles réformes (régression) tel le CPE et le CNE. Car la presse fonctionne en vase clos, c’est un petit monde où tout le monde se connait et, où on s’échange les mêmes informations avec le même degré d’objectivité et de contrôle.
On pourrait encore en ajouter une tartine... Ok, j’arrête
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Les journalistes sont-ils indépendants ?
Visiblement non ! Ils n’ont pas le courage d’oser une quelconque résistance au système d’argent plus que jamais menaçant !
Les journalistes font le jeu des accumulateurs de capitaux illégitimes soutenus par les politiques pourries, le monde du travail en général est ainsi victime d’un chantage permanent qui brandit les contraintes d’une mondialisation batarde de l’argent...c’est plus qu’un cercle vicieux, c’est le serpent qui se mord la queue !
MOHAMMED.
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D’ailleurs, ils ne parlent pas encore de la bulle immobilière qui commencent son travail de sape depuis quelques mois maintenant !
De la part de TF(Bouygue), on ne peut en attendre d’avantage !!
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Bonjour la Mangouste !
Les élections finies, les journalistes ne parlent même pas des mille promesses faites par Sarkozy ! Moi je vous dis que les journalistes sont complices de ce système, certains par faiblesse et d’autres par profit !
On ne peut pas dire aujourd’hui que la France est celle dessinée par Nicolas Sarkozy lors de la lecture de ses différentes dissertations ô combien développées et embellies par les médias de la Désinformation !
« La rupture » est-elle tellement tranquille qu’on ne l’observe pas ? Allez donc comprendre celui qui accusait les autres d’immobilisme !
Et vous journalistes ou ceux qui prétendent l’être, qu’attendez vous pour informer les gens au lieu de les endormir, on est déja proche de la nouvelle échéance électorale ! Le temps passe vite, vous ne trouvez pas ?
« La première mission de l’information journalistique est de fournir au public des informations fiables (c’est-à-dire vérifiées et recoupées), neutres (élaborées sans a priori, sans privilégier telle ou telle source), complètes (exposant les points de vue divers et contradictoires ; situées dans leur contexte), afin que le lecteur puisse se faire par lui-même une opinion et mieux comprendre le monde. »... Précise la Mangouste (IP:xxx.x98.86.229) le 5 juillet 2007 à 14H29.
Sans démontrer la fiabilité, sans aucun besoin de vérifier ni de recouper les phrases en lambeaux, sans faire des déclarations sur l’honneur et sans pointer du doigts des sources plus ou moins privilégiées et enfin sans aucun risque de tomber dans des contradictions à cause justement de la profusion de la Désinformation, on peut tout simplement dire au lecteur fatigué par tant de bla bla que la France est à l’arrêt !
MOHAMMED.
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On peut toujours prendre la liberté d’écrire ou de montrer ce que l’on veut.
Il suffit de savoir qu’on ne tardera pas à le payer.
Daniel Schneidermann, au « Monde » puis avec ASI est bien plaçé pour le savoir...
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Regardez attentitevement les journaux de F2 ou F3 lorsque les journalistes interrogent des hommes politiques des partis principaux UMP, PS. Rarement de questions qui fâchent aucune insistance lorsque le politicien ne répond pas à la question qui le gêne, de l’obséquiosité, de l’ennui tant l’interview est convenu... pitoyable !
Quand Sarko gueule (Ex a F3), ils ramènent tous leur queue entre leur jambe et se prosternent.
Comparez avec le traitement réservé aux politiciens de petits partis, sans pouvoir. Plus incisif, voir ironique. De vrais lâches !
Allez voir maintenant sur BFM, LCP/PS comment les jeunes journalistes interrogent ces mêmes hommes politiques. Ils sont carrément plus osés, insistent plus, ne lèchent que rarement les bottes, ils en veulent, sont motivés, ça se voit... MAIS ils sont jeunes, ils ont le temps d’apprendre, surtout que les grands politicards les plus vicelards les évitent et préfère TF1, F2,F3 où ils sont mieux choyées
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Edit > Gilles
C’est vrai que sur BFM ils ont les dents longues. Et c’est même paradoxal dans la mesure où on pourrait les étiqueter comme étant au service du pouvoir de l’argent. Comme quoi, l’esprit des entrepreneurs et vrais « boss » est finalement plus ouvert et transparent que celui de ceux qui n’en ratent pas « une » pour leur reprocher leur soi-disant égocentrisme glauque.
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En tout cas,si tous les corps de métier travaillaient de la même façon que la majorité des journalistes ,la vie serait un vrai enfer !Imaginons par exemple un pain fabriqué pour une élite ,son gout ,sa texture allant dans le sens de personnes à ne pas offusqué,quelle horreur.Le canard enchainé esr un « pain » qui pourrait plaire à tous,mais beaucoup n’apprécient plus que le pain industriel...
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spartacus (IP:xxx.x44.12.28) le 7 juillet 2007 à 20H19
« On peut toujours prendre la liberté d’écrire ou de montrer ce que l’on veut. Il suffit de savoir qu’on ne tardera pas à le payer. »
Spartacus a bien sûr raison mais la vie est un choix : Ou on lutte ou on s’aligne. De toute façon comme disent les Arabes, nous allons tous mourir un jour ! Faire son devoir est donc la meilleure manière de remplir sa mission ici-bas !
DANTONcul (IP:xxx.x8.229.142) le 8 juillet 2007 à 21H22
« Un journaliste indépendant est un journaliste au chômage »
J’espère que DANTONcul n’a pas raison ! Si cela est la loi du moment chercher donc à comprendre son corollaire : Tous les journalistes en places sont soumis ce qui est gravissime ! Le phénomène de la Désinformation serait-il irréversible ? Elle va où l’humanité ?
Tout le monde a l’air de sous-estimer la fonction des journalistes ! Les journalistes ne gouvernent pas mais les autres gouvernent grâce ou à cause des journalistes ! Sans le préambule des journalistes et sans leurs rhabillages les discours politiques n’auraient aucune portée car ils sont généralement vides !
Sans le Grand Refus, sans la contestation le Monde s’affaisse et s’écroule. Il ne peut y avoir de structure sans superstructure !
MOHAMMED.
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