• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Médias > MédiasTox, un outil pour évaluer la toxicité des médias

MédiasTox, un outil pour évaluer la toxicité des médias

De la même manière qu’il existe des organismes de mesure de la pollution de l’air, comme Airparif en Ile-de-France, on pourrait inventer MédiasTox, un organisme chargé de mesurer la toxicité des médias. Les médias les plus invasifs que sont la télévision et la radio seraient bien sûr les premiers "mesurés". Les présentateurs télé ont d’ailleurs déjà commencé une démarche d’auto-évaluation, puisqu’ils informent souvent ainsi : "attention, les images suivantes peuvent heurter la sensibilité des jeunes téléspectateurs". Mais il s’agirait d’aller plus loin, en mesurant l’impact des informations sur le moral des personnes qui y sont soumises. Une démarche d’utilité publique, donc, qui pourrait permettre de faire diminuer la consommation d’antidépresseurs, de produits addictifs tels que l’alcool et le tabac, voire, de manière plus générale, la surconsommation induite par l’état de stress...
 
A titre personnel, je n’aime pas trop les messages un peu hypocrites du style : "fumer tue", ou "évitez de grignoter entre les repas". Mais, s’ils sont une manière d’évacuer les problèmes et de dire en quelque sorte, "je m’en lave les mains", ils peuvent peut-être chez certains provoquer une prise de conscience. De la même manière, avant les flashs infos, on pourrait peut-être passer des messages du style : "l’abus d’informations anxiogènes peut provoquer des états de stress ou une aggravation d’états dépressifs, chez l’enfant comme chez l’adulte". Cela permettrait peut-être de faire baisser le trou de la Sécu.
Par ailleurs, un site qui évaluerait l’anxiété générée par les informations sur une échelle de 1 à 10 permettrait à chacun de regarder des flashs infos ou d’écouter la radio en toute connaissance de cause, en sachant ce qui l’attend et donc, en renforçant plus ou moins ses propres défenses.
 
Et la liberté de la presse, dans tout ça ?
 
Il s’agit effectivement du point le plus délicat. MédiasTox serait un instrument, rappelons-le, de mesure et non de contrôle de la toxicité de l’information, à savoir que l’organisme n’aurait aucun droit de préconisation d’aucune sorte pouvant porter atteinte à la liberté de la presse. La toxicité serait évaluée a posteriori de chaque journal, afin que l’organisme ne puisse s’arroger des droits sur l’information supérieurs à ceux du citoyen.
 
Mais, même ainsi, les médias eux-mêmes, en découvrant la toxicité des informations qu’ils délivrent, pourraient être tentés de s’autocensurer. Là n’est pas le but recherché, il ne s’agit pas non plus de fermer les yeux sur les drames du monde ni de faire l’autruche. Les journalistes devront s’en tenir à ce qu’ils faisaient avant, ni plus ni moins. 
 
Pour ce qui est de la mesure de la toxicité de l’info sur Internet, cela semble beaucoup moins praticable, mais Internet est aussi un média qui peut s’autoréguler, des sites comme Hoaxbuster le prouvent.
 
Après, vous me direz, comment déterminer ce qui est toxique de ce qui ne l’est pas ? De par les informations traitées, bien sûr, mais aussi de par la manière dont on les traite. Des termes comme "alarmant", "anormal", "préoccupant", "inquiétant", "crise", "choquant", sont des termes anxiogènes. Il ne s’agirait pas de les interdire, bien au contraire, mais que l’organisme les repère pour les faire entrer dans le champ de son évaluation. L’organisme pourrait tenir un compte de ces termes, mais uniquement à titre justificatif, pour qu’il puisse expliquer pourquoi il a évalué la toxicité de tel journal à 9 sur 10 par exemple.
 
Je sais déjà que l’on va malgré tout me reprocher de vouloir porter atteinte à la liberté de la presse, à laquelle je suis profondément attaché, je sais que l’on va me dire que les dons pour les réfugiés d’Haïti n’auraient pas été si importants si les journaux n’avaient fait une telle audience, que vouloir afficher des informations susceptibles de dissuader les gens d’avoir recours aux médias, c’est faire acte d’anti-citoyenneté, que les journalistes sont les premiers défenseurs des droits de l’homme et qu’ils le payent souvent de leur vie à l’étranger... Je sais tout cela. Il n’empêche, l’information n’est pas neutre, et son impact dans notre vie quotidienne est bien réel. Il importe de mesurer au mieux cet impact pour pouvoir protéger ne serait-ce que les personnes les plus fragiles.
 

Moyenne des avis sur cet article :  2.68/5   (19 votes)




Réagissez à l'article

37 réactions à cet article    


  • Charles Martel Charles Martel 29 avril 2010 10:51

    les medias, et internet en fait intégralement partie, sont anxiogènes. plusieurs études l’ont démontré.

    il faut savoir se déconnecter de ces blabla incessants.


    • zelectron zelectron 29 avril 2010 10:57

      Y a-t-il un angélisme de gauche et une toxicité de droite ou le contraire ?


      • shadok71 shadok71 29 avril 2010 11:48

        C’est une blague cet article ?
        Je croyais au départ que ça allait traiter de l’intox, eh ben non ! au contraire !

        Les sujets importants sont généralement anxiogènes. Dissuader le gens de s’en informer c’est les infantiliser.
        On voudrait mettre en place une dictature on ne si prendrait pas autrement...
        Si on ne veux pas d’infos anxiogenes on regarde les bisounours, mais on ne prétend pas s’informer.
        Il me semble qu’il y avait pas mal d’autre chose à dire sur la liberté de la presse dans notre pays :
        La france est classée en 43e position par Reporters sans Frontières

        http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com/article-classement-mondial-de-la-liberte-de-la-presse-la-france-en-43e-position-49270233.html


        • anti-oligarchie anti-oligarchie 29 avril 2010 17:56

          reporter sans frontière qui lui meme est financé par la CIA (selon eux même)


        • mathieuS 30 avril 2010 05:12

          Le problème n’est pas de fermer les yeux devant une information dérangeante.. d’ailleurs l’information pure n’est jamais mauvaise... c’est la frénésie médiatique qui la rend détestable, anxiogène et qui créer les psychoses... le but premier du journaliste est de trouver et de révéler la vérité sans prendre partie... or ce n’est absolument pas ce qui se passe aujourd’hui.. on nous fournit l’information à travers des miroirs déformants, on nous donne une connaissance sous UN unique angle de vue... et on veut faire de l’audience alors on attire l’attention du public par une information CHOC !

          Ce qu’il faut changer c’est la façon de présenter l’information ; il faut revoir l’essence même de ce qui fait le journalisme aujourd’hui... je crois...


        • finael finael 29 avril 2010 11:55

          Qui définira ce qui est « toxique » et ce qui ne l’est pas ?

          La vie de tous les jours n’est-elle pas « toxique » ?

          Voudriez-vous que l’on nous présente le monde comme un Eden idyllique ?


          • Philou017 Philou017 29 avril 2010 12:06

            On se demande dans quel monde vivent les journalistes, puique l’auteur en est un. Il se pose la question du caractere anxiogène de l’information. Comme si il découvrait que la presse superficielle et aguicheuse aime le spectaculaire, l’émotionnel et donc adore le drame, les accidents et catastrophes, et les mauvaises nouvelles qui font frémir.

            Donc l’auteur s’inquiète « des personnes les plus fragiles. » Débat secondaire, hors de propos sans aucun recul, ni profondeur. Par contre, il lâche innocemment :
            « Je sais déjà que l’on va malgré tout me reprocher de vouloir porter atteinte à la liberté de la presse, à laquelle je suis profondément attaché. ».

            Mon pauvre vieux, de quelle liberté de la presse parlez-vous ? Vous ne savez pas que la presse a été formatée par les financiers pour délivrer une information conformiste, limitée à une info-news superficielle, privilègiant le spectaculaire et l’immédiat, entretenant des liens étroits avec les oligarchies de notables, ayant abandonné toute neutralité pour célébrer et légitimer constamment les options économique choisies par les pouvoirs en place ?
            Que les enquêtes, la pluralité de l’info et des intervenants est absente, que le politiquement et économiquement correct règnent en maitres ?

            Il n’y qu’à voir l’affaire de la Grèce et autres pays Européens en déshérence, soigneusement minimisée par les médias depuis des mois, ainsi que l’étendue de la crise qui va avec, pour comprendre que la presse n’est plus qu’un organe d’anesthésie de tout débat intelligent.

            Mr le journaliste, je vais vous en apprendre une bien bonne : il n’y a guère plus que les journalistes pour croire à la liberté de la presse.


            • Emmanuel Guillot Emmanuel Guillot 29 avril 2010 15:52

              Découvrir, non. C’est un lieu commun de dire que la presse est anxiogène. Ce qui est moins commun, c’est de vouloir le mesurer.

              Après, dire que c’est hors de propos, sans recul ni profondeur d’affirmer que des personnes peuvent être névrosées, conditionnées ou fragilisées par ce nuage toxique d’informations incessant, basé comme vous le dites sur le couple émotion/audimat, c’est une affirmation péremptoire non argumentée. Il faudrait une grande enquête pour connaître exactement l’impact de la sphère informationnelle sur le taux de suicide, sur le nombre de dépressions, etc.

              Quant à la liberté de la presse, évidemment que la presse n’est pas libre. La liberté absolue n’existe pas. L’objectivité non plus.


            • Nycolas 29 avril 2010 16:01

              Tout à fait, et cela est également valable dans le domaine de l’écologie, de la médecine, et j’en passe... Seule l’idéologie dominante passe par les médias, le reste est presque systématiquement filtré arbitrairement et sans examen critique approfondi comme du spam...

              Dans ces conditions, entendre parler de la liberté de la presse fait pour le moins sourire. Sa liberté de ne relayer que le discours officiel dans tous les domaines, on peut très bien vivre sans.


            • Nycolas 29 avril 2010 16:03

              PS : mon message plussoyait celui de Philou, évidemment.

              Dire que son affirmation est non argumentée est un peu chose facile, ne suffisant pas à balayer l’idée, par ailleurs, tant cela transpire, et se vérifie toujours, depuis au moins plusieurs décennies.


            • Nycolas 29 avril 2010 16:09

              Et j’ajoute (désolé pour le triple post, du coup), que parler du caractère forcément non absolu de la liberté de la presse est une tarte à la crème par excellence, et consiste à botter en touche. On s’habitue à ces manières de fuir le débat de fond, dans le milieu journalistique (cf. les propos de Mélenchon à ce sujet).

              Non seulement la presse n’est pas absolument libre, mais elle n’est absolument pas libre (et encore moins indépendante). Je pense que la nuance mérite que l’on insiste.


            • Emmanuel Guillot Emmanuel Guillot 29 avril 2010 17:09

              A ce sujet la lecture des Nouveaux chiens de garde, de Serge Halimi, reparu en 2005, reste toujours une saine lecture.

              Mais je rappelle que l’objet de l’article n’était pas d’évaluer le degré d’indépendance (ou de servitude, puisque c’est sans doute le terme le plus approprié) des médias, mais bien de se doter d’un outil pratique pour aider les gens à prendre du recul par rapport aux médias. Il apparaît bien au regard des commentaires que la première étape serait de prouver scientifiquement l’impact des médias sur la population.

              Par exemple, en prenant une population consommatrice d’antidépresseurs, et en évaluant si la coupure, la déconnexion de la sphère informationnelle engendre une surconsommation d’antidépresseurs ou le contraire, ou bien s’il n’y a aucun changement notable. S’il n’y a aucun changement, je veux bien reconnaître que je me suis trompé.


            • Philou017 Philou017 29 avril 2010 17:22

              EG : "Découvrir, non. C’est un lieu commun de dire que la presse est anxiogène. Ce qui est moins commun, c’est de vouloir le mesurer.Après, dire que c’est hors de propos, sans recul ni profondeur d’affirmer que des personnes peuvent être névrosées, conditionnées ou fragilisées par ce nuage toxique d’informations incessant, basé comme vous le dites sur le couple émotion/audimat, c’est une affirmation péremptoire non argumentée. Il faudrait une grande enquête pour connaître exactement l’impact de la sphère informationnelle sur le taux de suicide, sur le nombre de dépressions, etc."

              J’ai dit que c’est hors de propos, car vous prenez un épiphénomene, le coté anxiogène, d’un phénomene bien plus important, le formatage de la presse-info spectacle. Comme s’il s’agissait d’une derive secondaire qu’il s’agit de mesurer et qui n’a pas de rapport avec le formatage et le contenu de l’info telle qu’elle est..
              A mon avis, on ne peut pas séparer le coté anxiogène des choix de sujets, du formatage, de l’orientation de l’info. Décontextualiser le sujet revient à le déformer.

              Ceci dit, le sujet n’est pas inintéressant. La presse jouant constamment sur l’émotionnel et le spectaculaire, donc rapporte systématiquement les drames et accidents. Présentés de façon brute et sans recul, ils peuvent donc être anxiogènes. Mais ce débat n’a pas vraiment d’intérêt si on ne l’élargit pas aux contenus.

              Quant à la liberté de la presse, évidemment que la presse n’est pas libre. La liberté absolue n’existe pas. L’objectivité non plus."

              Non, il ne s’agit pas d’objectivité, mais d’une orientation uniforme et formatée qui en fait une propagande de fait. Votre point de vue est celui de quelqu’un qui n’a pas encore réfléchi au problème. Vous êtes donc au bon endroit, sur Agoravox, pour vous poser les bonnes questions.


            • sheeldon 29 avril 2010 18:56

              "Par exemple, en prenant une population consommatrice d’antidépresseurs, et en évaluant si la coupure, la déconnexion de la sphère informationnelle engendre une surconsommation d’antidépresseurs ou le contraire, ou bien s’il n’y a aucun changement notable. S’il n’y a aucun changement, je veux bien reconnaître que je me suis trompé."

              alors d’après vous les antidépresseurs viennent du fait que les gens regardent la télé qui est violente si j’ai bien compris ( enfin les médiats ) , mais qui vous dit que les rythmes de travail des français d’en bas n’en sont pas et beaucoup plus responsable ? qui vous dit que les rapports sociaux dans le monde professionnel n’en est pas plus responsable ? qui vous dit que le lobbying incessant des visiteurs médicaux chez les médecins n’en sont pas responsable ? etc......

              en fait rien car vous n’en savez rien du tout !

              juste comme ça chez raison d’agir il n’y a pas que halimi , marie bénilde avec on achète bien les cerveaux est a lire aussi !


            • Emmanuel Guillot Emmanuel Guillot 29 avril 2010 20:27

              "mais qui vous dit que les rythmes de travail des français d’en bas n’en sont pas et beaucoup plus responsable ? qui vous dit que les rapports sociaux dans le monde professionnel n’en est pas plus responsable ? qui vous dit que le lobbying incessant des visiteurs médicaux chez les médecins n’en sont pas responsable ?"

              La réponse est simple : les médias viennent toucher les gens chez eux, quand ils se lèvent le matin, le soir, pendant leur temps de repos. Bref, quand ils sont désarmés. On ne va pas tout leur mettre sur le dos, mais ils constituent une caisse de résonance, un facteur aggravant de stress qui existe déjà par ailleurs, et même un provocateur de stress là où il n’existe pas.

              Souvenez-vous par exemple de la blague d’Orwell à la radio disant que les extra-terrestres avaient débarqué. Et de la réaction du public.

              L’argument bisounours, l’infantilisation, on peut aussi le retourner en se disant qu’il s’agirait plutôt de retirer aux gens leur dose de biberon d’info quotidienne pour, au contraire, les rendre un peu à eux-mêmes et leur permettre des jugements un peu plus adultes. Ça éviterait peut-être qu’ils élisent certaines personnes qui jouent sur la peur pour obtenir des votes...


            • Emmanuel Guillot Emmanuel Guillot 29 avril 2010 20:30

              Enfin, quand je dis « retirer leur biberon », je voulais plutôt dire : leur permettre d’ouvrir un peu les yeux pour qu’ils fassent d’eux même le choix de retirer le biberon de leur bouche.


            • sheeldon 30 avril 2010 07:53

              la blague d’orwell mdr

              orson welles  !!!! il y a des moments ou l’inculture fatigue ! et vous avez fait une école de journalisme c’est dire le niveau !!!!! ( et si vous alliez au bout des choses vous en trouveriez des infos sur cette « blague » !!!!! )

              laissez le bon george ou il est et relisez le !!!!! il a une toute autre approche de son métier que vous !

              vraiment vous êtes médiocre , si vous voulez des études sur les conditions de travail et l’abus de médocs j’ai !!!!!!

              quand a la propagande elle fonctionne et bien , ll n’y a qu’a vous lire  ! un vrai petit mouton dans l’air du temps qui pond un article sur un sujet sans même y adjoindre une note ou une étude qui étaye ses propos  !

              c’est du journalisme d’éditocrate au mieux !

              http://www.youtube.com/watch?v=4wf5TPVz56A

              http://www.avoixautre.be/spip.php?article2281


            • sheeldon 30 avril 2010 08:36

              vous m’avez chauffé

              alors vu que vous parlez de hamili ( que vous n’avez pas compris ) il faut vous ouvrir les yeux sur une littérature complète car il y a du boulot avec vous !

              marie bénilde on achête bien les cerveau raison d’agir !

              libération de sartre a rotchild

              sur la télévision

              médiats en campagne acrimed

              les évangélistes du marché

              l’opinion ça se travaille ( halimi je suis pas sûr que vous les ayez tous lu ;o) )

              verbicide

              storytelling

              et surtout pour vous les éditocrates !

              et on pourrait continuer de la sorte un bon moment ( je vous signale que j’écris cela de tête  ! )

              on ne vous pas attendu pour lire sur la critique des médiats ( pour être clair je crois que j’ai lu toute la collection raison d’agir par exemple !!! ) et j’aurais aussi pu parler de ramonet , chomsky et de tellement d’autres !

              lisez travaillez et vous serez peut-être un journaliste ( si vous voulez travaillez dans la grande presse oubliez et continuez de la sorte !!! ) , vraiment ces écoles a fabriquer du journalisme elles apprennent quoi a la fin ?????

              c’est dangereux car ce monsieur est l’avenir de la profession , ça fait peur !!!!!

              le plus drôle serait que vous ayez lu tout cela et que vous me fassiez cet article ci-dessus . rire jaune !

              une dernière chose pour le consensus allez ailleurs que sur agoravox ici vous y trouverez des extrémistes comme moi qui vous rentrerons dedans a la suite d’article du même genre , et quand vous vous défendez vérifiez vos sources ( mdr le béaba de première année ) !!!!!!

              vous êtes très sûr de vous et franchement il n’y a pas de quoi !

              http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/Autre-contenu/Les-dossiers-Lyoncapitale/Souffrance-au-Travail/Caisse-d-Epargne-l-ecureuil-epargne-des-antidepresseurs


            • Emmanuel Guillot Emmanuel Guillot 30 avril 2010 23:37

              Je ne suis sûr que d’une chose, c’est que je ne sais rien. Il est vrai que le canular n’était pas d’Orwell mais d’Orson Welles. Mais justement, c’est parce que je ne sais rien que j’ai besoin de savoir.

              Donc, s’il y a des études qui ont déjà été menées et qui concernent la relation médias/consommation de psychotropes, même si ces études prouvent l’innocuité absolue des médias, tant de par les sujets qu’ils développent (puisque, rappelons-le, les rédacteurs en chef interviennent aussi bien sur les choix de sujets que leur hiérarchisation) que par l’angle développé ou les mots employés, que par le choix des images ou des témoignages, que par les choix, aussi, effectués au montage, je serais curieux, en effet, de pouvoir les consulter. N’hésitez pas à m’envoyer les références...


            • sheeldon 11 mai 2010 11:08

              http://www.newsandtech.com/dateline/article_f3a45be0-4717-11df-aace-001cc4c03286.html

              vous pouvez mettre n’importe quel chef de journal avec ce genre d’actionnaires !!!!!!!!

              et c’est pas mieux en france !

              rédacteur en chef mdr



              • tinga 29 avril 2010 13:33

                Une naïveté presque émouvante si elle n’était aussi grave au regard de la profession de l’auteur, la presse est toxique, comme à peu près tout ce que propose l’industrie de l’armement, mais l’auteur semble oublier de se poser la question importante, à qui appartient la presse...


                • Emmanuel Guillot Emmanuel Guillot 29 avril 2010 15:56

                  Justement, je ne veux pas tomber dans la polémique. Il ne s’agit pas de polémiquer, cet article vise à une prise de conscience, et pourquoi pas, à initier un outil de mesure qui pourrait être bien pratique. La vrai pollution, c’est celle de la sphère informationnelle sans recul, invasive, et qui a tendance à conditionner les gens.


                • Luc Paul ROCHE Luc Paul ROCHE 29 avril 2010 21:28

                  Un outil de mesure... pourquoi pas un outil de diagnostic pendant que vous y êtes ? Mesure, diagnostic, évaluation, audit, les beaux termes que voilà : tous les libéraux les emploient pour justifier les réformes !!


                • Traroth Traroth 29 avril 2010 14:21

                  Cet article marque l’apparition d’un nouvel argument : si les médias nous informe de moins en moins, c’est por notre santé. Pour notre bien, en fait !

                  En matière d’hypocrisie, on touche au sublime !

                  http://traroth.blogspot.com/2010/04/une-utilite-pour-les-journaux-gratuits.html


                  • Luc Paul ROCHE Luc Paul ROCHE 29 avril 2010 21:25

                    En effet !!

                     smiley


                  • sheeldon 30 avril 2010 17:28

                    si vous aimez ce lien a lire : http://www.homme-moderne.org/raisonsdagir-editions/catalog/hazan/lqr.html

                    la propagande du quotidien très bon :)


                  • johnford johnford 29 avril 2010 17:38

                    D’éviter tout ce qui l’informe ne protégera pas le citoyen français de la dépression ; l’informer efficacement pour lui permettre de comprendre pourquoi son environnement est aussi merdique serait déjà mieux.
                    Le perdre dans des divertissements médias qui le détachent du réel ne fera qu’empirer les choses. Les divertissements doivent avoir lieu dans la rue : des bals, des fêtes, en bref des choses gratuites ou presque et qui n’incitent pas à consommer plus que de raison, des choses qui disparaissent donc.


                    • Luc Paul ROCHE Luc Paul ROCHE 29 avril 2010 21:24

                      J’approuve ce commentaire.


                    • sheeldon 29 avril 2010 18:36

                      le journalisme au pays des bisounours !


                      • Luc Paul ROCHE Luc Paul ROCHE 29 avril 2010 21:23

                        Article assez ahurissant.

                        D’une part il y a le flou sur l’idée même de ce qui est toxique et anxiogène.

                        D’autre part, à ce compte-là, on va tuer dans l’œuf toute possibilité de militantisme, militer pour une cause, c’est, la plupart du temps, regarder l’horreur en face (demandez à ceux qui militent contre l’exploitation, ou contre les exactions institutionnelles, ou contre les mafias, ou contre l’oppression, ou contre la torture, etc... L’idée même qu’un info sur telle ou telle horreur soit toxique sous-entend qu’on n’a plus vraiment le droit de parler de cette horreur.

                        Et puis il y a une sorte de courage qu’il faut valoriser aussi. Les militants sont bombardés d’infos et d’images anxiogènes, cela ne signifie pas qu’ils vivent plus dans la peur que le beauf moyen qui se voile la face sur les réalités du monde. Parfois regarder l’horreur en face, c’est aussi une manière de s’endurcir.

                        Mais enfin je vais cliquer un vote positif sur cet article ; il me fait un peu rigoler !

                         smiley


                        • renato666 1er mai 2010 10:35

                          Bonjour


                          Mon sentiment, ce n’est pas qu’il faut ignorer la réalité des horreurs du monde qui nous entoure, mais de prendre conscience que les médias, pour des motifs essentiellement économiques, et avec la fallacieuse prétention de nous « informer », vont puiser essentiellement dans les évènements négatifs pour mieux servir leur besoin d’audimat que l’addiction au négatif alimente le mieux.
                          Il y a simplement tromperie sur la marchandise : les médias dans leur démarche actuelle vendent d’abord et avant tout de la peur par pure démarche commerciale, alors qu’ils prétendent d’abord et avant tout nous informer.

                        • Emmanuel Guillot Emmanuel Guillot 1er mai 2010 15:07

                          Je suis d’accord, il ne s’agit pas de faire l’autruche, juste de prendre de la distance. En école de journalisme, on apprend à faire de « l’incitatif » à « vendre » son papier au rédacteur en chef afin de pouvoir le vendre au public. On est complètement dans une démarche commerciale, dès le début.

                          Et effectivement, à force de parler de négatif, on finit par aimer ça. L’œil pétille, on devient cynique, on se met à cultiver un goût pour le morbide... On devient défaitiste : forcément, comment croire au positif quand on valorise à ce point le négatif ? Les journalistes sont les premières victimes de la manière dont ils traitent les informations, même si ce sont des victimes consentantes.


                        • curieux curieux 29 avril 2010 21:56

                          L’information est imposée dans toutes les merdias. Il ne faut plus regarder la télé ou la radio, ni lire la presse.
                          Il suffit d’aller chercher l’info sur les bons sites sur Internet. Mais quel pourcentage le fait ?


                          • slipenfer 29 avril 2010 23:52

                            Les médias donnent des informations :
                            Au sens étymologique, l’information est ce qui donne une forme à l’esprit
                            Elle vient du verbe Latin informare, qui signifie «  »donner forme à« ou »se former une idée de".

                            donner forme à :c’est faire devenir (autre),changer, modifier (en)

                            modifier c’est :
                            altérer, améliorer, amender, bouleverser, changer, corriger, défaire, façonner,
                             frelater, influer, métamorphoser, modérer, rectifier, refondre, réformer, remanier,
                             renouveler, reprendre, réviser,révolutionner, toucher, tourner, transposer,
                            travestir, varier, transformer.

                            transformer c’est : (je prend que celui-la)
                            adapter, aggraver, agrandir, altérer, améliorer, arranger, assimiler,
                            augmenter, bouleverser, chambarder, chambouler, commuer, confectionner,
                             contrefaire, corriger, défigurer, déformer, déguiser, dénaturer, digérer,
                             diminuer, élaborer, ériger, façonner, faire, fausser, innover,
                            métamorphoser, moderniser, muer, pétrir, rectifier, réduire, refondre,
                             réformer, remanier, renouveler, rénover, renverser, retourner,
                             révolutionner, toucher, tourner, traiter, transfigurer, transmuer,
                            transmuter, transposer, transsubstantier, travestir, truquer, varier,
                            changer

                            on peu dire l’information c’est mettre en forme.
                             et mettre en forme c’est déformer. 

                            On voit plus clairement l’espace dans lequel évolue les journalistes,
                            et toutes ces tentations si excitante.

                            source http://dictionnaire.sensagent.com/informer/fr-fr/
                                http://fr.wikipedia.org/wiki/Information


                            • slipenfer 30 avril 2010 00:45

                              quelle descente
                              tu palpes pour la pub ?


                              • renato666 30 avril 2010 15:50

                                Bonjour

                                Très bonne idée je trouve , les médias étant de mon point de vue globalement toxiques pour la santé mentale des individus.

                                Le souci, pour moi, c’est que le caractère anxiogène des médias est aujourd’hui la condition indispensable à leur survie, et l’addiction qui en découle et qui nourrit l’audimat et les parts de marché qui sont leur objectif prioritaire doit être quotidiennement satisfaite.
                                Et à ce jeu, comme ils communiquent essentiellement sur le mode émotionnel, ils sont contraints à augmenter régulièrement la dose pour qu’elle reste efficace .
                                D’où la plongée dans le « people » à tous les niveaux, les infos d’ordre privé, le trash, les infos non vérifiées récupérées sur internet, etc...
                                Sans parler des programmes où se cotoient quotidiennement polars, émissions judiciaires et autres « toute la vérité... » à longueur de journée, les médias télévisés devenant les succursales de «  Voici », de « Détective », des journaux à scandales en général.

                                Difficile aussi, je pense, de lancer une telle opération de santé publique, tant les milieux financiers et politico-médiatiques sont dépendants et intéressés par ce systême d’intox et de contrôle de l’info.
                                Quant au téléspectateur, il suffirait de lui demander de ne pas allumer la télé, mais en supposant même qu’il soit conscient de son état, qui va lui donner « sa dose » quotidienne de négatif ?

                                Une seule lueur d’espoir pour moi, l’arrivée d’internet qui, même s’il peut engendrer des phénomènes d’addiction lui aussi, reste quand même un espace de liberté qui ne présente pas le caractère hautement toxique des médias traditionnels.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès