Ruquier, Foresti, Mira : 3 appels à assassiner Trump sur le service public !
Samedi 25 février 2017, dans "On n'est pas couché" sur France 2, l'animateur Laurent Ruquier s'est livré à une nouvelle diatribe contre Donald Trump, « le seul Donald dont on aimerait qu’il soit abattu pour cause de grippe aviaire ».
« S'il continue comme ça, a poursuivi le présentateur, la CIA ne devrait pas tarder à lui organiser une petite balade en décapotable à Dallas », pour qu’il y finisse ses jours comme John Fitzgerald Kennedy, qui y fut assassiné en 1963, officiellement par le seul Lee Harvey Oswald.
« Dire de but en blanc que Trump est con serait réducteur », a renchéri Ruquier. « C’est pas faux mais c’est réducteur. Il est aussi incompétent, raciste, misogyne, vulgaire et menteur, là au moins, c’est déjà plus complet. »
Et de conclure ainsi : « Les Américains, hélas pour eux, sont donc en train de se rendre compte que le danger pour les Etats-Unis, ce n’était pas les musulmans, les Mexicains ou les Noirs, mais le gros Blanc qui a été élu à la tête du pays. »
Quatre dérapages et une immunité totale
Si l'on synthétise cette intervention, on y trouve :
1/ un appel au meurtre
2/ un recours à ce que les médias appellent ordinairement une "théorie du complot" (l'idée que JFK a été assassiné par la CIA)
3/ une floppée d'insultes
4/ une forme de stigmatisation raciale (Trump étant haineusement qualifié de "gros Blanc").
Toutes ces attitudes sont fermement condamnées par les acteurs du système médiatique... sauf, comme dans le cas présent, lorsqu'elles servent à attaquer un ennemi politique.
Quiconque, sur une grande chaîne de télévision, aurait souhaité à demi-mot l'assassinat de Barack Obama ou d'Hillary Clinton aurait suscité un immense tollé médiatique.
Quiconque aurait, dans une autre circonstance, repris à son compte l'idée que JFK a été victime d'un complot intérieur de l'État profond américain aurait immédiatement été traité de "conspirationniste".
Quiconque, parmi nos journalistes et autres animateurs, aurait osé traiter de "conne" Hillary Clinton se serait fait sèchement taper sur les doigts.
Quiconque, enfin, aurait qualifié Barack Obama de "gros Noir" (sur un ton pas très aimable) aurait eu du souci à se faire avec la levée de bouclier prévisible de tous les éditorialistes et autres associations antiracistes.
Ici, aucun risque. En dépit d'une vague de protestations sur Twitter et d'un sondage édifiant de Valeurs actuelles, le CSA reste silencieux. Conspiracy Watch, si prompt à dégaîner, n'a toujours pas dénoncé la dérive "conspirationniste" de Laurent Ruquier.
L'animateur jouit bel et bien de la plus totale impunité, comme l'a remarqué le journaliste Clément Weill-Raynal :
Tout est permis à @Francetele ? Lorsqu'il s'agit de Donald Trump - et de quelques autres....- l'impunité semble être la règle... pic.twitter.com/2QCIgxicgt
— Clément Weill-Raynal (@CWeillRaynal) 26 février 2017
Le 19 mars 2015, Dieudonné avait pourtant été condamné à 22.500 euros en jours amende pour une "blague" assez proche, dans laquelle il regrettait, sur le mode "humoristique", que Patrick Cohen, journaliste à France Inter, ait échappé aux chambres à gaz (vidéo ici) :
"Tu vois, lui, si le vent tourne, je ne suis pas sûr qu'il ait le temps de faire sa valise. Quand je l'entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz... Dommage."
La condamnation avait certes eu pour motif la provocation à la haine raciale, ce qui ne pourrait pas être retenu contre Ruquier. Il n'empêche, l'abjection demeure. Dieudonné regrettait qu'un homme n'ait pas pu être tué. Ruquier, lui, espère qu'un homme sera prochainement tué.
Médiocratie : Laurent Skywalker contre la "pensée merdique"
Laurent Ruquier n'a certainement pas la moindre conscience du caractère problématique de sa conduite, parce qu'il est persuadé d'incarner les forces du Bien, en lutte contre celles du Mal. Il se rêve en "Laurent Skywalker" contre "Donald Darth Vador". Et, à défaut de manier un sabre laser, il lance à travers le petit écran ses vannes de cour de récréation.
Laurent Ruquier semble avoir le même niveau de réflexion que la comédienne Marina Foïs, qui, en décembre dernier, déclarait au sujet d'Eric Zemmour, ancien chroniqueur de Ruquier :
"J'en veux beaucoup aux médias qui donnent trop la parole aux gens qui portent un discours de merde et qui sortent des bouquins débiles pour véhiculer de la merde. Je pense que la pensée merdique, c'est comme l'humidité, ça pénètre, ça infuse, et il faut absolument empêcher l'infusion. C'est de ça que j'aimerais parfois protéger mes enfants : y a des pensées qu'ils n'ont pas besoin de connaître."
Laurent Ruquier, avec ses armes de "vanneur", tente à son petit niveau de stopper "l'infusion" de "pensées merdiques", et, du même coup, de se faire pardonner d'avoir donné la parole, durant cinq ans, à un diffuseur particulièrement efficace de "discours de merde".
Son exceptionnelle ascension sociale (10.000 euros par émission, soit 40.000 euros par mois, pour ne parler que d'ONPC) doit sans doute beaucoup à ce qu'il incarne à merveille la figure du "médiocre" dépeinte par le philosophe Alain Deneault dans son livre La Médiocratie :
"Le système encourage l'ascension des acteurs moyennement compétents au détriment des super compétents ou des parfaits incompétents. Ces derniers parce qu'ils ne font pas l'affaire et les premiers parce qu'ils risquent de remettre en cause le système et ses conventions. Le médiocre doit avoir une connaissance utile qui n'enseigne toutefois pas à remettre en cause ses fondements idéologiques. L'esprit critique est ainsi redouté car il s'exerce à tout moment envers toute chose, il est ouvert au doute, toujours soumis à sa propre exigence. Le médiocre doit « jouer le jeu »."
Ruquier joue le jeu à fond, tout particulièrement en cette période électorale, où on l'a déjà vu à l'oeuvre, avec ses camarades de jeu Yann Moix et Vanessa Burggraf, en train d'humilier un "petit candidat" à l'élection présidentielle, Philippe Poutou :
Séquence consternante d'une élite hilare sur la question des licenciements et qui ne se cache même plus pour humilier Philippe Poutou. #ONPC pic.twitter.com/Dd9Dax3a6s
— Antoine Lévèque (@Antoine_Lvq) 26 février 2017
Lamentables indécents gloussements @ONPCofficiel @VanessaBurggraf face à @PhilippePoutou sur un sujet pas drôle du tout : les licenciements
— Philippe Bilger (@BilgerPhilippe) 26 février 2017
Il n'est pas inutile de rappeler que, l'émission étant enregistrée, cette séquence lamentable aurait pu être coupée. Mais nos aristocrates aiment jouir sans entraves, et il est si bon de rire à gorge déployée sur le dos des licenciés...
"J'ai décidé que Trump allait se faire descendre !"
Le 25 février, la comédienne Florence Foresti, jadis lancée sur le devant de la scène par Laurent Ruquier, était l'invitée de l'émission "Thé ou café" sur France 2. Elle aussi a fait part, en toute décontraction, lors de la séquence du "dos à dos", de son désir de voir Trump assassiné :
- Catherine Ceylac : Est-ce que vous avez déjà souhaité la mort de quelqu'un ?
- Florence Foresti : Je crois pas, sincèrement je crois pas... Si, Trump ! Mais je pense qu'il va se faire descendre. J'ai décidé qu'il allait se faire descendre.
Florence Foresti souhaite la mort de Donald Trump pic.twitter.com/AYBZXiYZxR
— Romain P. (@Shyzzen) 27 février 2017
Question suivante :
- Catherine Ceylac : Un tue-l'amour rédhibitoire ?
- Florence Foresti : La bêtise.
No comment.
Un peu plus tard dans la séquence, alors qu'on lui demande quel service elle n'aimerait pas rendre, elle a cette invraisemblable réponse (comme si elle était encore hantée par ses propos sur Trump) :
"J'aimerais pas avoir à tuer quelqu'un, je serais bien emmerdée, ça je saurais pas faire. Il paraît que c'est très dur de tuer quelqu'un en plus, je veux dire d'ôter la vie c'est dur, hein, je crois, ça se fait pas comme dans les films, parce qu'on tient à la vie apparemment."
La comédienne était-elle dans son état normal lors de cet entretien ? Car, à qui viendrait-il à l'esprit de déclarer à la télévision qu'il n'aimerait pas avoir à tuer quelqu'un si on le lui demandait, que ce serait bien emmerdant, parce qu'il paraît que c'est difficile de tuer et qu'apparemment les gens tiennent à leur vie ? et surtout à qui viendrait-il à l'esprit qu'on puisse lui demander un tel service ?
Permis de tuer : leur morale et la nôtre
Les récents "dérapages" de Ruquier et Foresti en rappellent un autre. Déjà, le 10 novembre 2016 sur France Inter, le chroniqueur Pablo Mira avait rêvé tout haut à un prochain assassinat de Donald Trump, avant son investiture :
"Trump c’est le candidat qui redonne aux Américains l’espoir, l’espoir qu'il soit assassiné avant son investiture."
L'avocat Gilles-William Goldnadel, se souvenant de ce précédent, a fait remarquer sur Twitter le "deux poids deux mesures" dont les médias font encore preuve dans cette affaire :
Mira sur Fr Inter, Ruquier sur Fr 2 . Spécialité service public d'appeler à l'assassinat.S'il s'agissait dObama le type flingué de suite . https://t.co/MpSxNTC0su
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) 26 février 2017
Il n'aura échappé à personne que Laurent Ruquier, Florence Foresti et Pablo Mira ne sont pas connus pour être des partisans de la peine de mort. Ce sont tous des "progressistes", des "humanistes" qui (en théorie) aiment tout le monde, respectent la vie de chaque être humain... à quelques exceptions près, on le voit.
Les principes moraux qu'ils brandissent, à commencer par le respect de la vie d'autrui, ne sont manifestement pas universels. Ils ne semblent valoir que pour les hommes qui partagent leurs valeurs et leurs causes. On est loin de l'impératif catégorique kantien. Plus proche de la vision de Léon Trotsky dans son essai Leur morale et la nôtre :
"Si un révolutionnaire faisait sauter le général Franco et son état-major, on doute que cet acte puisse susciter l'indignation morale, même chez les eunuques de la démocratie. En temps de guerre civile, un acte de ce genre serait politiquement utile. Ainsi dans la question la plus grave — celle de l'homicide — les règles morales absolues sont tout à fait inopérantes. Le jugement moral est conditionné, avec le jugement politique, par les nécessités intérieures de la lutte."
Trotsky justifiait l'usage de la violence du moment que celle-ci était mise au service de la « cause prolétarienne ». Dans notre cas, Ruquier et consorts ne sont certes pas au service de la cause prolétarienne... Ils sont néanmoins bel et bien engagés dans une lutte de classes, du côté de la seule classe qui mène aujourd'hui activement cette lutte : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait. Mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et qui est en train de la gagner », rappelait en 2005 le milliardaire Warren Buffett.
Immigration & antiracisme : "religion capitaliste du XXIe siècle" ?
Pour comprendre cette proposition, saugrenue au premier abord, il faut rappeler le motif fondamental qui justifie chez Ruquier, Foresti et autre Mira leur haine de Trump. Au-delà du sexisme, de la vulgarité et de quelques mensonges, c'est bien le discours circonspect du président des États-Unis sur l'immigration qui leur hérisse le poil, et qui lui a d'ailleurs valu, le 25 février, les remontrances de Warren Buffett.
Mais si de riches hommes d'affaires défendent l'ouverture totale des frontières et une immigration sans limite, ce n'est pas pour les mêmes raisons que nos hommes de médias et autres saltimbanques. Les premiers ont des raisons économiques (de l'ordre de l'infrastructure), les seconds des raisons morales (de l'ordre de la superstructure).
Chacun sait qu'on ne défend pas une guerre, face à l'opinion publique, en invoquant la richesse d'un sous-sol à exploiter, ou des ressources énergétiques à contrôler, mais plutôt la démocratie à exporter et les droits de l'homme à défendre contre un tyran sanguinaire. De la même manière, on ne défend pas l'immigration massive au nom du profit, ou de la lutte de classes que l'oligarchie mène contre le prolétariat, mais au nom de principes inattaquables, sauf à passer pour un salaud : l'humanisme, l'antiracisme, la solidarité, l'ouverture...
Laissons la parole, pour approfondir ce point, au philosophe marxiste Francis Cousin (ses vues sont certainement contestables, notamment pour leur aspect systématique, mais paraissent néanmoins avoir quelque pertinence). Voici ce qu'il déclare dans un entretien à l'Agence Info Libre :
"Il faut se dire ce que nous disait Marx et ce que disait Debord : si le capital a fait de l'immigré sa marchandise-spectacle, sa marchandise vedette, s'il est promotionné comme un produit de premier choix, au cinéma, avec Intouchables, s'il est positionné dans toutes les entreprises du Medef avec les chartes de la diversité, il faut que les gens comprennent que le capital ne valorise que ce qui le valorise. Le capital ne met en spectacle que la défense de ce qui le défend. Donc le capital, aujourd'hui, dans le mouvement tyrannique de son despotisme, s'il met en valeur le migrant, ce n'est pas parce qu'il est attaché au bien des hommes, c'est parce qu'il voit dans les hommes des biens qu'il va rentabiliser.
Donc le chaos migratoire, aujourd'hui, est la forme supérieure de l'armée de réserve telle que Marx l'avait positionnée, et il faut l'analyser du point de vue de la lutte des classes. (...) Il existe aujourd'hui une lutte de classes mondiale, entre la classe capitaliste et le prolétariat universel. (...) Du point de vue de la lutte des classes, (...) pourquoi l'immigré est-il la marchandise vedette du spectacle de la marchandise ? Parce que, dans le cadre de l'armée de réserve, il va effectivement permettre d'avoir une main d'oeuvre qui va casser les coûts, et qui, compte tenu de sa temporalité ancestrale immobile, est à des années-lumières du Communard révolutionnaire qui veut abolir l'argent."
Citons-le encore, dans un entretien sur Meta TV, où il marque sa différence avec l'analyse de certains penseurs d'extrême droite, qui, selon lui, ne comprennent rien au fond du problème :
"Les banlieues ouvrières, il y a 40 ans, disaient "abolition du salariat". Les banlieues aujourd'hui disent "donnez-nous de l'argent". Donc ce qu'il faut comprendre, c'est que, aujourd'hui, nous sommes en domination totalement réalisée du capital. Plus rien n'échappe à la logique du capital.
Donc si l'immigration, à travers les dispositions de discrimination positive, les chartes de l'immigration, est devenue le coeur stratégique du capital, ce n'est pas par hasard. C'est que l'immigration est aujourd'hui la clé de voûte d'un remplacement de population qui doit casser les luttes de classes.
Alors il y a un certain nombre d'auteurs qui parlent de "remplacement", mais ils parlent de "remplacement" sur des bases complètement débiles. Le capital ne veut pas remplacer les Blancs parce qu'il veut mettre des gris, des jaunes ou des bleus. Il s'en fout le capital. Il veut remplacer des populations, parce que les populations antérieures étaient radicales et subversives.
Donc il ne peut pas y avoir de critique du capitalisme sans une critique radicale de l'immigration, mais il ne peut pas y avoir non plus de critique radicale de l'immigration sans une véritable critique radicale du capitalisme. (...) Et donc tous ceux qui gueulent contre l'immigration sans voir les luttes des classes, ils n'ont rien compris ! Le coeur du problème de l'immigration, c'est la lutte des classes. (...)
Ce que le capital veut effectivement supprimer, c'est le Communard ouvrier radical qui, en mai 1968, à des millions d'exemplaires, a conspué Séguy à l'usine de Billancourt en disant "On ne veut pas reprendre le boulot, nous ce qu'on veut, c'est un autre monde". L'autre monde, il est consubstantiel à la conscience radicale de la paysannerie européenne, qui l'a transmise à la classe ouvrière européenne. (...)
La radicalité subversive, qui nous ouvre la porte de la tradition primordiale communiste, elle est génériquement, elle est ontologiquement enracinée dans notre être générique, dit Marx, l'être générique européen qui découle de ces marches germaniques qui ont fait péter l'empire romain et qui ont constitué à travers les communaux une lutte de classes permanente et radicale qu'on n'a jamais vue ailleurs de par le monde. (...)
L'antiracisme est la religion capitaliste du XXIe siècle, pour, par le "grand remplacement", tuer définitivement la lutte des classes, et faire de nous des immigrés, au sens où l'histoire radicale migre de notre corps. L'immigration, ce n'est pas seulement des immigrés qui viennent ici, c'est une immigration conceptuelle et générique qui nous fait sortir de notre propre histoire. Combien de jeunes Français "de souche", aujourd'hui, connaissent l'histoire des groupes radicaux qui, de la Première Internationale à la Commune de Paris, ont défendu le projet radical de l'émancipation humaine ?"
"Une déjection intestinale du pouvoir de la marchandise"
En bref, la logique du capital réclame une immigration de plus en plus importante. On pourrait dire que les hommes d'affaires (tel Buffett) en sont conscients, tandis que les animateurs médiatiques (tel Ruquier) et les artistes adhèrent de manière irréfléchie à la morale, voire à la religion que génère, pour se justifier aux yeux du plus grand nombre, le système économique.
Il est d'autant plus facile d'accepter ces justifications qu'on ne souffre pas de l'ordre économique et social. Ceux qui en souffrent le plus auront, en revanche, tendance à le contester, en "pensant mal".
Le clergé médiatique (composé de privilégiés à l'abri de toute souffrance sociale) a alors un rôle déterminant pour dissuader le peuple (souffrant et récalcitrant) de s'entêter dans ses "mauvaises pensées". D'où le règne des Ruquier, Foresti et autre Mira, leurs outrances, leurs intimidations, leurs menaces rieuses, qui, derrière le rire, laissent de plus en plus apparaître les crocs (ceux des intérêts supérieurs qu'ils défendent, même à leur insu).
Au fond, s'il y a tant de "discours de merde" dans les médias, pour parler comme Marina Foïs, des discours de toutes sortes, c'est qu'il est de l'essence même des médias d'en produire. C'est en tout cas la conclusion que nous suggère Francis Cousin :
« Les médias ne sont pas un [quatrième] pouvoir. Les médias, pour parler comme Marx, sont une déjection intestinale du pouvoir de la marchandise. Ce sont des immanences de la marchandise. Il n'y a pas d'autonomie médiatique. Le médiatique est consubstantiel au fétichisme de la marchandise dans sa marche en avant. (...) Les médias ne sont que le dernier spasme, comme dit Marx, de cette "merde de l'économie politique". »
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