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Accueil du site > Actualités > Politique > ADP, FDJ : ces privatisations totalement injustifiables

ADP, FDJ : ces privatisations totalement injustifiables

Décidément, la macronie ose tout. Car vouloir privatiser aujourd’hui alors que la France emprunte à taux négatifs n’a aucun sens économiquement. Bruno Le Maire se raccroche alors à un discours des années 1980 complètement faux. Voilà pourquoi il est essentiel de poursuivre la mobilisation pour le Référendum d’Initiative Populaire afin de s’opposer à la vente d’ADP.

 

Appauvrissement de la France, constitution de rentes
 
Les privatisations que Macron poussait déjà quand il était ministre et veut réaliser comme président n’ont absolument aucun sens. Pourquoi donc vendre des actifs de la France quand notre pays reçoit de l’argent pour nous prêter, même à 10 ans ? Les quelques milliards glanés seront doublement perdant : nous perdrons d’une part les dividendes, significatifs, de ces entreprises publiques, ainsi que la rémunération aujourd’hui accordée par les marchés pour avoir l’honneur de nous prêter. Si la France avait emprunté à des taux plus élevés que le taux de dividende, l’argument financier pouvait encore avoir du sens. Mais ici, la réduction de la dette est contre-productive financièrement…
 
En outre, ces privatisations posent bien d’autres problèmes. En réalité, parce qu’elles reviennent à vendre au privé des monopoles publics, cela revient finalement à constituer de nouvelles rentes privées juteuses, un contre-sens complet pour le service public fondamental que représente la gestion du premier aéroport du pays, par lequel passe des dizaines de millions de passagers. En outre, le cas des autoroutes a bien montré comment une telle rente est exploitée, au détriment de la collectivité, avec des suppressions massives d’emploi, qui pèse lourdement sur nos finances publiques, alors même que notre pays souffre d’un chômage de masse. La privatisation, c’est la fin de l’intérêt général.
 
Et cela est particulièrement préoccupant pour ces deux nouvelles cibles. En effet, l’addiction aux jeux peut provoquer des drames. Ne vaut-il pas mieux garder dans le giron de l’Etat un tel commerce, pour en assurer une gestion pas seulement mercantile ? La privatisation de la Française Des Jeux, c’est laisser faire un commerce qui devrait pourtant être strictement encadré, et renoncer au moyen d’agir dans le futur. Vendre ADP est proprement effarant après le fiasco de la vente de l’aéroport de Toulouse et revient à abandonner le contrôle d’une de nos principales frontières, d’une vitrine majeure de notre pays, qui ne sera plus qu’un actif à rentabiliser toujours plus, le profit passant avant tout.
 
Voilà pourquoi il est critique, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, de soutenir et signer le référendum d’initiative populaire sur la privatisation d’ADP, un moyen « de reprendre la main sur l’économie  » de notre pays, comme le dit Coralie Delaume au FigaroVox. Trop de média passent sous silence cette initiative majeure qui permettrait de bloquer ce projet de privatisation, qui a déjà réuni près d’un million de signatures. Mais il y a encore beaucoup de chemin à faire pour y arriver. Aussi, il est nécessaire de poursuivre la mobilisation dans les prochaines semaines alors même qu’une majorité de la population est opposée à ce projet. Une telle issue affaiblirait considérablement Macron.
 
Et remettre en cause le charcutage des actifs publics par la macronie est d’autant plus essentiel qu’elle a toujours des projets plus aberrants les uns que les autres dans ses cartons, tel le nouveau découpage d’EDF, dénoncé par Jean-Michel Quatrepoint dans Marianne. Le combat pour ADP est fondateur dans la mise en échec de Macron : voilà pourquoi il faut absolument se mobiliser.

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33 réactions à cet article    


  • Sparker Sparker 30 octobre 2019 10:01

    Macron à raison,tout le monde s’en fout, le référendum ADP est très révélateur de l’intérêt politique des français en général.

    C’est le moment de passer en force tant que les moutons broutent ou rêve de brouter la belle herbe du voisin plus riche que la leur.

    Et en même temps « la politique » est devenue un spectacle permanent en gros titre dans les journaux et c’est gavant, bien des gens ont autre chose à foutre que de s’inquiéter de ADP et FDJ.

    La politique politicienne est une niche sociétale qui n’intéresse qu’une minorité.

    La cinquième république permet ça, Macron en profite et il y arrivera.

    Votre combat est honorable mais ne vous faites aucune illusions...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 octobre 2019 12:10

      @Sparker
      Que vient faire la Ve République dans cette affaire ?
      La Grèce, où tout est à vendre, les ports, les télécoms, les aéroports et les îles, fonctionne avec la Constitution de la Ve République ?

      Le Gouvernement Tsipras a fait mieux que Macron, il s’est associé à un Parti nationaliste, l’ANEL, qui ressemble beaucoup au FN.
      Mais cela n’a jamais dérangé la France Insoumise.


    • Eric F Eric F 30 octobre 2019 17:48

      @Fifi Brind_acier
      Ce ne sont en effet pas nos institutions qui sont en cause, mais l’application de la feuille de route du libéralisme mondialisé, dont le crédo est le désengagement de l’état dans le domaine économique.


    • Le421... Refuznik !! Le421 30 octobre 2019 21:12

      @Sparker
      L’une des règles de base du capitalisme est de privatiser tout ce qui gagne du fric en touchant sa com’ au passage, d’une façon ou d’une autre, et de garder public tout ce qui en perds...
      Ensuite, si on se fait lourder, on se recycle dans une des boîtes qu’on a aidé !!
      Facile.
      L’avantage de « la société civile » sur la haute administration, c’est que le lobbying est érigé en maître !!
      Mais pas grand monde n’a remarqué...
      Pourtant, une grande majorité de gens du gouvernement ont été dans les grandes sociétés.
      Exemple le plus amusant, Muriel Pénicaud.
      Elle est DRH, elle licencie, elle vends ses actions qui ont de fait grimpé, personne ne moufte et hop !! Ministre du Travail... Génial, non ??


    • Sparker Sparker 30 octobre 2019 21:56

      @Le421

      Eh oui, c’est une bonne affaire la cinquième république, ou une autre de son style lobbyiste.
      Mais bon à part se prendre les pieds dans le tapis, je ne vois pas comment ça peut changer sans changer de république et de constitution.
      De ce que je vois et entend ou plutôt n’entend pas autour de moi, ça passe bien au dessus des têtes, Macron n’a qu’à se baisser.
      Pas encore de printemps français...


    • Sparker Sparker 31 octobre 2019 09:51

      @Cadoudal

      Un coup de chiffon rouge et le Catroudbal répond au quart de tour... la classe...


    • Traroth Traroth 31 octobre 2019 18:45

      @Cadoudal
      J’imagine que vous avez renoncé il y a longtemps à l’idée d’avoir la moindre crédibilité. Ce qui veut dire que vous utilisez Agoravox comme défouloir. Je trouve dommage que les administrateurs du site vous laissent faire...


    • capobianco 1er novembre 2019 11:30

      @Fifi Brind_acier
      «  Mais cela n’a jamais dérangé la France Insoumise. »
      Toujours fidèle au poste pour la propagande anti FI !!! Vous devriez ralentir çà commence à se voir ...


    • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 30 octobre 2019 10:36

      Les flux et reflux des nationalisations et privatisations sont le reflet du rapport de force entre les forces productives et le capital.

      Les privatisations commencent souvent par des petits morceaux de l’entreprise publique : filiales ou minorité du capital. Mais quand le mouvement est enclenché, le privé devient vite boulimique et dévore même les services publics selon le slogan : « nationalisation des pertes, privatisation des profits ».

      Le front populaire est assez timide n’a privatisé que les usines d’armement en août 1936 et les chemins de fer un an plus tard en créant la SNCF, et c’est le GPRF qui a lancé le plus grand mouvement de nationalisation en France en s’appuyant sur les décisions du programme du CNR : instauration d’une véritable démocratie économique et sociale impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie.

      Mais l’intégration de la France à l’UE et sa soumission aux directives des « commissaires » s’est soldée par un retour au privé de Saint Gobain, CCF, Paribas, Suez, Rhône Poulenc, Péchiney, Usinor-Sacilor, du CIC, Crédit du Nord et Thomson. La plupart de ces fleurons ont disparu, phagocytés et démembrés par des multinationales étrangères, laissant des dizaines de milliers de salariés sur le carreau.

      Aujourd’hui, c’est le cœur des services publics qui devient la cible : France Télécom, GDF, une partie d’EDF, et Air France, ainsi que des « bijoux de familles » comme les autoroutes et ce n’est bien sûr pas dans l’intérêt de la majorité de la population. Juste dans celui de quelques très riches « compatriote » qui ont su démanteler la cohésion populaire.


      • CN46400 CN46400 1er novembre 2019 12:57

        @Séraphin Lampion
        Attention, en 37 ce sont les patrons des compagnies privées de chemin de fer qui ont demandé la nationalisation, avec indemnisation sur 50 ans...
        Tant que l’industrialisation de la France a été en expansion, les entreprises nationalisées, avec des tarifs préférentiels, parfois inférieurs au coûts de revient, boostaient les profits industriels. Quand la classe bourgeoise a abandonné l’industrie, elle a cherché des profits stables dans les activités naguère nationalisées en plumant les consommateurs tout venant.


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 octobre 2019 12:16

        C’est la Commission européenne qui demande de privatiser les biens publics.

        Elle appelle cela « des recettes exceptionnelles pour diminuer le ratio de la dette ».

        C’est joliment dit, en novlangue européenne, non ?

        Sans demander notre avis, cela va de soi, alors que ces biens nous appartiennent, puisqu’ils ont été financés par nos impôts.

        Et qu’ils seront bradés à prix d’amis.

        On peut appeler cela une spoliation, non ?


        • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 30 octobre 2019 12:50

          @Fifi Brind_acier

          On peut lire sur Wikipedia :

          « Pierre Moscovici, né le 16 septembre 1957 dans le 15e arrondissement de Paris, est un homme politique français. Il est commissaire européen depuis le 1er novembre 2014.

          Membre du Parti socialiste, il est député européen entre 1994 et 1997 puis entre 2004 et 2007, période au cours de laquelle il est vice-président du Parlement européen. Il est ministre chargé des Affaires européennes entre 1997 et 2002 dans le gouvernement Jospin. Il est élu député du Doubs en 1997, en 2007 et en 2012. De 2008 à 2012, il préside la communauté d’agglomération du pays de Montbéliard (PMA).

          Directeur de campagne du candidat socialiste François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012, il est nommé ministre de l’Économie, des Finances et du Commerce extérieur en mai 2012 dans le gouvernement Ayrault I, puis ministre de l’Économie et des Finances en juin 2012 au sein du gouvernement Ayrault II. »

          Avec des « socialistes comme ça, pas besoin de libéraux !


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 octobre 2019 13:43

          @Séraphin Lampion
          Les autres Commissaires européens ne valent pas mieux, sauf les Allemands, qui entendent bien continuer à défendre leurs intérêts.

          Car l’ Allemagne, cette fois a fait fort, elle a réussi à caser un maximum de Commissaires allemands, et quand ils viennent d’un autre pays, ils sont soigneusement encadrés.... par des Allemands !


        • Eric F Eric F 30 octobre 2019 18:18

          @Fifi Brind_acier
          En 2003-2004, l’Allemagne était dans une situation économique plus précaire que n’était alors la France. Le choix a alors été fait par les gouvernements allemands de trouver le meilleur avantage à tirer du Marché Unique européen élargi, fut-ce au prix de la création de secteurs socialement précarisés pour les activités à faible valeur ajoutée économique (les forteresses industrielles conservant le modèle rhénan). L’électorat social-démocrate a d’abord tiqué, mais l’électorat de la droite libéral s’est élargi et a conservé durablement la majorité.
          Il est clair que ce « modèle » a été en ligne de mire du macronisme, qui déplore ce qu’il considère comme une moindre adaptabilité de la société française. Mais on peut constater que les principes qui régissent l’UE sont plus en phase avec le tissu et les pratiques économiques et les mentalités de l’autre côté du Rhin que du nôtre, à quoi s’ajoute votre juste remarque sur la défense des intérêts nationaux par les représentants de ce pays dans les instances de l’Union (ce que faisaient aussi les britanniques avant d’en sortir ...non sans avoir quelque peu dénaturé la maison)


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 octobre 2019 19:26

          @Eric F
          Surtout que l’ euro, c’est le mark pour toute la zone euro.
          Sauf pour les exportations allemandes, pour qui l’euro était bien plus faible par rapport au $, que s’ils avaient gardé le mark. Je parle au passé, parce que les choses sont en train de se gâter pour l’industrie allemande.


        • Le421... Refuznik !! Le421 31 octobre 2019 08:29

          @Séraphin Lampion
          Le scandale lorsque François DELAPIERRE l’avait traité de « salopard ».
          Évidemment, le problème était qu’en tant que proche de Mélenchon, il disait forcément des conneries.
          Dit par d’autres, ça passe.


        • CN46400 CN46400 1er novembre 2019 13:04

          @Fifi Brind_acier
          En Allemagne comme en France, et dans le reste de l’UE, c’est la classe bourgeoise qui commande, et qui fait partout valoir ses intérêts. Les commissaires mettent en musique les décision prises par les chefs d’états à l’unanimité...


        • gerard JOURDAIN 30 octobre 2019 13:14

          ahhh .. ;la France étatiste..la France assistanat...

          depuis Colber , on ne s’en est pas remis de la France providentielle.

          elle doit tout ; administrer tout ;gérer tout ; sauver tout ; ...et bientôt...empêcher de mourir pour tous....

          circulons.. ;pays inintéressant.


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 30 octobre 2019 13:52

            @gerard JOURDAIN
            Et oui, c’est ainsi. La France ne s’est pas construite récemment, comme l’ Italie ou l’Allemagne. L’État français a 800 ans, il a été mis en place par la Monarchie, et s’est occupé de tout, des services publics comme des manufactures.

            Et les Français trouvent cela très bien. Il suffit de les écouter, chaque fois qu’un problème apparait, ils se tournent vers l’ Etat : « Que fait l’ Etat ? », « l’Etat doit faire... » etc

            C’est ce qui fera éclater l’ Union européenne : la diversité des pays, avec chacun son histoire, sa culture, sa langue, son économie, ses préférences géopolitiques, ses intérêts etc

            Comme disait de Gaulle : « On ne fait pas d’omelette avec des oeufs durs ! ».


          • Le421... Refuznik !! Le421 31 octobre 2019 08:30

            @gerard JOURDAIN
            Y’a plein de boulot aux States ou à la City...
            Bon voyage.
            A moins que vous n’y soyez déjà !!  smiley


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 octobre 2019 10:33

            @le421

            Nos z’élites politiques et économiques ont honte de la France !

            Et ils méprisent la France en tant que Nation.

            Ils pensent en anglais et ne jurent que par le libre marché.

            Il faut bien comprendre ça, car cela explique leur mépris des « déplorables » , des Gilets jaunes et des sans dents.


          • Eric F Eric F 30 octobre 2019 17:55

            La question de la fin de certains monopoles publics n’est pas en tout ou rien, par exemple on a tous bénéficié de l’ouverture à la concurrence des télécoms : les prix sont bas tant pour le mobile que pour l’internet, et les services progressent (4G, haut débit, etc.) -certes la maintenance est parfois « limite », mais la disponibilité de service est globalement meilleure qu’à l’époque du « 22 à Asnières »-.
            Mais les aéroports internationaux sont un monopole d’infrastructure publique liée à l’aménagement du territoire (ils desservent une région sans concurrence). J’ai signé la pétition pour le référendum dès le début, mais le nombre de signatures est très insuffisant.
            Concernant la FDJ, il semble que plus que la question du désendettement public, c’est une question de concurrence (du reste, le monopole est déjà caduque via internet). La pub pour la privatisation rappelant le contexte de la création en faveur des blessés de la première guerre mondiale est d’un rare cynisme, puisque c’est le profit seul qui est visé par les investisseurs. Les usagers (si on peut appeler ainsi les joueurs) n’ont rien à y gagner, ni bien sur la collectivité nationale.


            • Dudule 30 octobre 2019 23:50

              C’est très, très discutable, que l’on ait bénéficié de la privatisation des télécoms.

              En fait, je pense que c’est complètement faux.

              Les entreprise de téléphonie mobile et d’internet empochent de gros bénéfices, alors qu’un service public se vend en gros à prix coûtant. Beaucoup de nos oligarques on fait fortune dans les télécoms. De plus, les entreprises privés se tirent la bourre à coup de pubs, et ce n’est pas gratuit, loin de là, et le consommateur paye la pub.

              En plus le fait qu’il y a plusieurs opérateurs entraîne une redondance des équipements à tous les niveaux, de la boutique commerciale aux installations techniques, donc une augmentation énorme du coût de fonctionnement par rapport à un monopole public.

              Sans compter que les collectivités locales payent souvent les équipements haut débit ou 4G dans les cambrousses ou ailleurs, et les opérateurs privés empochent les bénefs. Donc on paye une bonne partie des infrastructures des opérateurs privés avec nos impôts.

              Cerise sur le gâteau, les opérateurs privés se sont plusieurs fois fait gauler la main dans le sac pour entente illicite sur leurs tarifs... Donc ils nous ont fait payer (et nous font encore payer) beaucoup, beaucoup plus cher qu’un monopole public.

              C’est un argument en faveur des privatisations que j’ai entendu souvent, les télécoms. C’est un argument facile parce que la plupart des services de communication modernes n’existaient pas au moment de la privatisation. Donc, on ne peut pas comparer. Mais on peut réfléchir un peu et s’apercevoir que c’est du bidon.

              Tout ce qu’on peut comparer, c’est que France Télécoms, en ce qui concerne la rapidité de remise en état des lignes défectueuses et la qualité du service, c’était autre chose que la merdasse des hotlines d’aujourd’hui, pour ceux qui s’en souviennent. Les problèmes étaient résolus dans la journée et on attendait pas des heures au téléphone avec une musique de m...de.


            • Le421... Refuznik !! Le421 31 octobre 2019 08:34

              @Eric F

              mais la disponibilité de service est globalement meilleure qu’à l’époque du « 22 à Asnières »-.

              J’ai noté aussi qu’il était plus facile de reculer avec un SUV et sa caméra de recul couplé au radar qu’avec une simple Renault 8...
              Le progrès est passé par là, et la privatisation n’y est pas pour tout.

              Ceci dit, la disponibilité du service client Orange, si elle est correcte chez vous, c’est un sacré coup de bol !!


            • Dudule 31 octobre 2019 12:07

              L’ouverture au capital de FT, c’est en 1997. C’est à dire qu’on l’avait transformé de service public en machine à cash bien avant cette période

              La restructuration de FT, ça commence au milieu des années 90.

              Donc, avant l’apparition massive du téléphone mobile et d’internet.

              Par rapport à quelle période avait vous vu une baisse des tarifs ?


            • Dudule 31 octobre 2019 13:10

              @Yaurrick

              Et oui, mais comme je le disais, il n’y a pas de comparaison possible.

              Vous pensez, avec des arguments, que la privatisation de FT a amené une baisse des tarifs, je pense avec des arguments que non, mais factuellement rien ne permet de nous départager.

              Parce que le développement exponentiel des télécommunications n’avait pas commencé, ou à peine, quand FT était public.


            • CN46400 CN46400 1er novembre 2019 12:44

              @Yaurrick
              Du temps de FT l’abonnement était bimestriel et pas mensuel. Combien de km de génie civil ont ont financé les opérateurs privés actuel, y compris Orange....


            • jmdest62 jmdest62 31 octobre 2019 07:40

              en privatisant , Macron , Lemaire , Darmanin et leurs petits camarades sont en train de préparer leur avenir ==> le petit « nid douillet » qui les accueillera après leur passage « aux affaires ».

              Méthode de corruption indirecte , maintes fois dénoncée mais toujours en vigueur.

              @+


              • Le421... Refuznik !! Le421 31 octobre 2019 08:36

                @jmdest62
                Pudiquement, on appelle cela « le pantouflage ».
                Mais il paraît que dans le « nouveau monde », c’est fini !!
                Sans déconner... smiley


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 octobre 2019 10:40

                @jmdest62
                le petit « nid douillet » qui les accueillera après leur passage « aux affaires ».

                Ceux qui ont bien servi leurs maîtres se retrouvent souvent dans des grandes banques.. Les privatisations, c’est plus grave que ça.

                « Aéroports de Paris, on privatise les profits après avoir socialisé les pertes » Par Jacques Sapir


              • sicome 31 octobre 2019 13:02

                impossible de signer le système se bloque !!!


                • Vincent Lastier 31 octobre 2019 16:28

                  Il faut éviter à ADP le scandale de la privatisation ratée de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Pour en savoir plus sur celle-ci, il faut lire « L’empreinte du Dragon » de Jean Tuan chez CLC Editions. L’auteur, observateur attentif de la Chine depuis longtemps et journaliste spécialisé en transport aérien, a choisi la forme du roman. Il révèle la réelle personnalité de l’actionnaire chinois, les raisons de sa disparition après avoir acheté 49.9% des actions et le rôle du MSS (les redoutables services secrets chinois). Les derniers exemplaires sont disponibles sur Amazon.fr, fnac.com, Decitre.fr, Babelio.com et sur commande en librairie.

                  • Jackson Lamb, des tocards vous êtes ! Duval 31 octobre 2019 20:46

                    Vendre un aéroport c’est aussi abandonner la maîtrise d’une frontière .
                    Donc peut-on vendre une frontière ?
                     smiley

                    Macron plonge la France dans une récession, puisqu’il vend tout ce qui est possible et +....

                    Il va plus loin que les gouvernements Grec,Allemand,Britannique .....
                    Sans jamais l’avoué ouvertement, lorsque les français vont s’en apercevoir le réveil sera difficile ....

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