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Accueil du site > Actualités > Politique > Crise sociale et identitaire en Guadeloupe

Crise sociale et identitaire en Guadeloupe

Depuis le 20 janvier la Guadeloupe vit au rythme d’un conflit social paralysant le pays. En effet 52 organisations de toutes tendances sont vents debout contre la vie chère. En filigrane, il y a la question du pouvoir local et donc de l’autonomie.

Dans les rues une grande manifestation, dont l’ampleur rappel ceux des années 80, trois milles selon la police et dix milles selon les organisateurs, s’est déroulée hier.

Des barrages ont été érigé notamment sur le pont de la gabarre reliant les deux principales ’îles de l’archipel, la Grande-Terre et la Basse-Terre. Aujourd’hui l’un des principaux centre commercial a été bloqué et la zone industriel de Jarry a été désertée par ces salariés.

En marge de ses manifestations des heurts entre les jeunes et la police sont à dénombrer. S’ils sont regrettables, le contexte guadeloupéen, avec une population jeune touchée par largement par le chômage, fournit un début d’explication.

Quelques éléments du contexte pour comprendre cette mobilisation.

Durant trente ans le Bureau de Migration des Dom (BUMIDOM) a assuré à la France la main d’œuvre nécessaire dans l’administration sur les postes non qualifiés. La Poste, la RATP, la SNCF et surtout les hôpitaux ont en été les grands bénéficiaires. L’ampleur du phénomène était tel qu’Aimé Césaire avait parlé de génocide par substitution. Aujourd’hui ont estime la population d’origine antillaise à 400 000 en Île-de-France alors que la population de la Guadeloupe et la Martinique est d’environ 800 000 habitants.

Depuis la fin des trente glorieuses et le ralentissement de l’économie française," l’exportation" de la jeunesse guadeloupéenne ne touche plus que les plus diplômés qui tentent leur chance en France Hexagonale aux USA ou au Canada. Les moins diplômés viennent grossir le rang des chômeurs en France quelques temps mais rentrent rapidement en Guadeloupe. Ceux qui ne sont pas dans la fonction publique sont abonnés aux bas salaires. Le tissu des PME et surtout des TPE offrant des salaires au niveau du SMIC.Ce n’est donc pas un hasard si l’une des revendications du collectif est la guadeloupéanisation des cadres.

D’autre part durant ces dernières années des entreprises européennes se sont installées en Guadeloupe en faisant venir leurs salariés d’Europe au détriment des jeunes locaux. L’administration d’Etat ne donne pas l’exemple, la quasi-totalité des cadres sont originaires de la métropole alors que le nombre de grands diplômés guadeloupéens ne cesse d’augmenter.

L’import-export et la grande distribution autres secteurs économiques sont tenus par les békés qui ont des pratiques sociales qui ne facilitent le dialogue social. Et chaque année lors des NAO (négociatons annuelle obligatoire) c’est l’occasion d’un grand bras de fer avec les syndicat dont l’UGTG.

Le statut départemental de la Guadeloupe qui lui assure l’égalité sociale est aussi un des principaux freins à son développement économique. Si la quasi-totalité des acteurs sociaux économiques s’accordent sur l’inadéquation du statut départemental sa traduction politique tarde à se mettre en place.

En effet, en 2003 la majorité des partis politiques, allant de la droite avec à tête Lucette Michaux-Chevry une proche de Jacques Chirac aux indépendantistes, s’étaient accordés sur un " projet guadeloupéen" qui prévoyait une assemblée une assemblée unique et un statut d’autonomie. La fédération locale du parti socialiste français a fait campagne contre pour des raisons d’opportunisme politique en focalisant le débat sur la personnalité de Lucette Michaux-Chevry alors très impopulaire.

La tactique fonctionnât très bien et la population rejeta le projet par référendum avec plus de 70% de contre. Mais problème politique demeure. En Martinique et en Guyane les élus ont opté pour un statut d’autonomie et un référendum devrait être prochainement organisé.

Ce qu’il y a de nouveau, aujourd’hui, c’est le nombre des organisations qui sont dans ce collectif qui va bien plus loin que les organisations syndicales et politiques. En effet le monde associatif et culturel est aussi largement représenté dans ce collectif contre l’exploitation. De 35 organisations et le collectif est passé à 52. Mais la vraie nouveauté c’est le soutien populaire. Après trois jours de blocages la population soutien le collectif. Le collectif réclame des négociations avec l’Etat, le Medef et les collectivités locales sur un projet de société pour la Guadeloupe.

Le cahier revendicatif du collectif est le suivant :

NIVEAU ET CONDITIONS DE VIE

- Un relèvement immédiat et conséquent d’au moins 200 €, des bas salaires, des retraites et des minima sociaux afin de relancer le pouvoir d’achat, de soutenir la consommation des produits guadeloupéens et plus généralement la demande.
- Le relèvement immédiat du SMIC, des salaires du secteur privé, des traitements de la fonction publique, du minimum vieillesse, des minima sociaux.
- Un salaire minimum guadeloupéen calculé sur le coût réel de la vie en Guadeloupe.
- Création d’un bureau d’études ouvrières, chargé de calculer l’évolution des prix des produits réellement consommés par les travailleurs.
- Réductions d’impôts fondées sur la justice fiscale.
- Baisse significative de toutes les taxes et marges sur les produits de première nécessité et sur les transports.
- Baisse des taux de la taxe sur les carburants.
- Suppression de la taxation des produits locaux

Logements

- Gel des loyers pour une période indéterminée et pour l’année 2009 l’annulation de l’augmentation de 2,98%
- L’arrêt des saisies immobilières des propriétés des guadeloupéens et restitution des biens
- Un plan quinquennal pour résorber l’habitat insalubre
- Un vaste programme de construction de logements sociaux et intermédiaires.

Environnement

Contamination des terres par la chlordécone :
- Définition de mesures sanitaires pour protéger les populations des zones contaminées ;
- Indemnisation des victimes professionnelles et civiles.

Transports

- Mise en place d ‘un véritable service de transport des usagers.
- Engagement d’un audit indépendant sur les modalités de constitution des Groupements et d’attribution des marchés ;
- Révision des conditions d’exécution des marchés envers les usagers (abris bus, arrêts matérialisés, gares routières, poteaux d’indications des horaires de passage des bus)
- Réhabilitation et indemnisation des Transporteurs déclarés ‘’clandestins’’
- Révision des conditions d’exécution des marchés par les groupements vis-à-vis des transporteurs (mise en fonction de la billetterie, fixation du prix à verser par chaque sous-traitant en fin de mois)

2 - EDUCATION

- Mise en place dans l’immédiat d’un moratoire de 4 ans en ce qui concerne la réforme du recrutement des enseignants, le temps de permettre la mise en place par l’U.A.G. des masters de professionnalisation et les sorties des premières promotions.
- Acter dans ce cadre un plan de titularisation des contractuels pour palier les besoins de recrutement.
- Maîtrise de la gestion des postes et des personnels en Guadeloupe pour mettre en place une politique de l’emploi et de la formation conforme à nos besoins.
- Disposer d’un pouvoir décisionnel en matière de programmes, d’orientation, d’éducation de gestion des ressources, de la mise en place d’un plan de titularisation des personnels contractuels et des contrats aidés.

3 - FORMATION PROFESSIONNELLE

- Création d’une structure assurant un véritable service public de la formation professionnelle : le CRFP ne constituant pas une réponse à la hauteur des enjeux.
- Augmentation des fonds alloués à la formation professionnelle - Minimum 100 millions d’euros.
- Création de filières de formation professionnelle liées à tous les secteurs stratégiques pour le développement de la Guadeloupe et adaptées à nos réalités avec production de référentiels spécifiques (Agriculture, Environnement, Energies renouvelables,...)
- Plan de formation obligatoire dans toutes les entreprises et particulièrement dans les entreprises de moins de 10 salariés.
- Mise en place d’un dispositif d’accompagnement et de formation pour un chômeur ou un travailleur dans le cadre de la création d’activité.
- Création d’un Fonds d’urgence pour la formation professionnelle alimenté par les remboursements des trop perçus de la SARA.

4 - EMPLOI

- Priorité d’embauche pour les Guadeloupéens.
- Embauche obligatoire de Guadeloupéens dans toutes les entreprises qui bénéficient d’aide publique.
- Mise en place d’un avenant régional à la prochaine convention Unedic en vue d’améliorer et d’élargir les conditions d’indemnisation du chômage en Guadeloupe : revalorisation des allocations de chômage en montant et en durée (moins du ¼ des chômeurs de Guadeloupe ont droit à ce jour à l’ARE).
- Respect de l’obligation de recrutement des Travailleurs Handicapés
- Arrêt de la déprogrammation des fonds de la formation professionnelle
- Ouverture des financements de la formation professionnelle à tous les chômeurs et non plus uniquement aux seuls indemnisés au titre de l’ARE & instauration d’un crédit annuel de formation pour chaque chômeur.
- REHABILITATION DU FONDS SOCIAL de l’ex ASSEDIC pour les situations individuelles.
- Limitation du CDD à 6 mois renouvelable une fois, à l’issue du renouvellement, embauche du salarié.
- Limitation du recours aux sociétés d’intérim à 5% des contrats du secteur marchand.
- Embauche prioritaire à l’issue d’un contrat en alternance.
- Obligation d’embauche des travailleurs handicapés au lieu du paiement de la pénalité prévue par la loi.

Contre les LICENCIEMENTS
- Participation des représentants des salariés dans les instances dirigeantes de l’entreprise avec voix délibératives.
- Plan social, reclassement et formation obligatoire quel que soit le nombre de licenciés et l’effectif salarié de l’entreprise.
- Réintégration de droit des licenciés pour faute, suite à la décision de justice ne confirmant pas la faute et systématisation du droit à la réparation.
- Remboursement par l’entreprise des aides publiques perçues en cas de licenciement économique.

5 - DROITS SYNDICAUX ET LIBERTES SYNDICALES

- Obligation d’un Accord de Branche ou d’Entreprise avant toute autorisation de travail le dimanche
- Mise à disposition d’une Maison des Syndicats à Jarry
- Négociation d’un Accord de Branche et Interprofessionnel sur l’exercice du droit syndical, la représentativité, la représentation de Branche, l’emploi
- Régularisation des travailleurs en situation irrégulière.
- Négociation de Convention Collective dans tous les secteurs.
- Renforcement de moyens des Inspecteurs et Contrôleurs du travail.
- Mise en place et respect du comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail dans toutes les entreprises.
- Mise en place de délégué du personnel dans toutes les entreprises d’au moins 5 salariés.
- Représentation des syndicats de Guadeloupe dans les entreprises et les organismes paritaires, (ASSEDIC-Sécurité Sociale-CAF- AGEFOS-PME-FONGECIF...)
- Liberté de participation de syndicalistes extérieurs au Comité d’Entreprise et aux Négociations Annuelles Obligatoires
- Extension systématique des Accords Collectives de Guadeloupe à l’ensemble de l’archipel,
- Reconnaissance du 27 Mé, jour férié, chômé et payé.
- Droit à l’organisation de formation syndicale ouverte à toutes les organisations syndicales de Guadeloupe.
- Budget formation alloué aux syndicats dans le cadre de la formation syndicale
- Annulation et Arrêt des poursuites pénales en matière d’action syndicale.

6 - SERVICES PUBLICS

Création et préservation de véritables services publics dans les secteurs stratégiques (eau, transport, énergie électrique et fossiles, traitement des déchets, prévention et sécurité civile, crédit...) au service de la population et des besoins économiques du pays, comprenant au sein des instances dirigeantes des représentants des usagers et des travailleurs.

- TRANSPARENCE sur la fixation des prix de l’eau, des transports, des carburants, des loyers, du gaz, de l’électricité, des nouvelles technologies de l’information et de communication
- Baisse immédiate de 50 centimes du prix des carburants
- Baisse du prix de l’eau, du prix de transport de passagers, du prix des communications.

EAU
- Distribution de l’eau en qualité et en quantité sur l’ensemble du territoire.
- Fixation d’un prix unique sur l’ensemble du territoire.
- Facturation en fonction de la quantité réellement consommée.
- Remplacement du réseau vétuste (plus de 50 ans).
- Révision du mode de calcul de l’assainissement des eaux usées.
- Suppression de la majoration de 12 € pour retard de paiement.

SANTÉ

- Ouverture des négociations portant sur l’équilibre de l’offre de soins entre le Public et le Privé, entre Etablissements Privés et sur l’ensemble du territoire ;
- Résorption des déficits structurels des Hôpitaux ;
- Engagement des procédures pour la reconstruction du CHU ;
- Révision du système d’évaluation des budgets dans le public et le privé.

7 - PRODUCTION

Volet Agricole

- Maintien et aménagement du foncier agricole (eau d’irrigation, voiries, téléphone, électricité) afin de créer des entités de production viables et en constante recherche d’autonomie.
- Finalisation de la mise à disposition des 32 hectares de terre pour la réalisation du projet porté par « Kè a Kanpech ».
- Maintien du traitement des dossiers collectifs par les SICA et Groupements de producteurs.
- Exonération de la taxe foncière au profit des exploitants agricoles sur l’ensemble du territoire.
- Suppression des taxes sur les engrais, désherbants, semences, aliments de bétail et gasoil etc.., destinés à la production agricole.
- Paiement des aides aux agriculteurs.
- Prise en compte de la valorisation de tous les co-produits issus de l’agriculture comme partie intégrante de la richesse produite par l’exploitation agricole (ex : bagasse pour l’énergie etc..).
- Mise en place de mécanismes fiscaux et douaniers pour développer la préférence guadeloupéenne.

Volet Pêche

- Suppression immédiate de toutes les taxes perçues sur les matériels, révision du coût des intrants.
- Révision immédiate du texte concernant les exonérations au titre de l’URSSAF pour les marins pêcheurs embarqués seuls.
- Mise en place d’un plan de formation des professionnels et des jeunes aux différentes activités de la pêche, aux acquisitions des techniques de capture nouvelles, aux utilisations de matériel électronique embarqué, aux techniques de conservation et de vente.
- Traiter les problématiques, conditions de vente en gros et au détail réalisé par les marins pêcheurs, produits d’importation, groupements d’intérêt économique, organisation des producteurs.
- Traiter les problématiques d’aménagement portuaire, points d’avitaillement, zone d’entretien des navires, zone de stockage des matériels.
- Mise en place d’une plate-forme de rencontres et d’échange avec les professionnels de la Caraïbe.

8 - AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET INFRASTRUCTURES

La maîtrise foncière

- Fixer à 50 000 ha la surface agricole incompressible sous forme de ZAP (Zone Agricole Protégée) et mise en place d’une commission d’évaluation et de contrôle annuel.
- Favoriser l’installation des jeunes diplômés sur des exploitations viabilisées (350 dossiers en attente).
- Protection du patrimoine écologique de la Guadeloupe (forêt, mangrove,…)
- Arrêt de toutes spéculations immobilières et de la discrimination privant les Guadeloupéens du droit à l’accession à la propriété dans leur pays.
- Arrêt d’implantation de nouvelles stations services
- Arrêt de l’implantation et de l’extension des grandes surfaces
- Arrêt définitif du projet d’implantation d’un circuit automobile « Vigie Gate » à Anse Bertrand.
- Publication de tous les baux passés par les collectivités locales avec des particuliers et/ou des structures privées, à propos de la mise à disposition des terres achetées par ces dites collectivités

Un développement équilibré du territoire

- Rééquilibrage des territoires pour harmoniser l’organisation, la complémentarité et la répartition des activités sur l’ensemble du pays.
- Renforcement de pôles secondaires complémentaires aux pôles principaux (Région Pointoise et Basse Terre).
- Redynamisation des bassins de vie par le développement économique d’activités de terroir (exemples : agro-transformation, pêche…).
- Dynamiser et valoriser les îles en s’appuyant sur leur identité culturelle.
- Redynamiser les quartiers et les bourgs susceptibles de développer l’emploi de proximité.

Les infrastructures

- Dynamiser l’habitat social au travers d’un recensement des besoins égalitaire et concerté (Région – Etat- Mairie).
- Réaliser un recensement des besoins en logements, établissements scolaires, crèches, équipements sportifs, maisons de quartier afin d’y pourvoir par-delà toute prétention politicienne et électoraliste.
- La création d’une pépinière artisanale et agricole qui serait la vitrine de nos produits du terroir
- Le développement urgent de réseaux de transport secondaires : maritime, inter-iles, intercôtiers..
- Mise aux normes parasismiques de tous les établissements et infrastructures publics (écoles, hôpitaux, ponts…)
- Arrêt du projet d’implantation du port en eaux profondes.

9- Cultures

- Prise en compte dans la programmation des medias de la langue et de la culture guadeloupéenne par la présence de représentants des associations culturelles dans les conseils d’administration.
- Favoriser le développement d’entreprises et associations d’insertion culturelle.
- Réhabilitation des lieux de mémoire populaire par l’adressage (non a lari).
- Création d’un institut culturel « Papa Yaya » à Capesterre Belle Eau.

10- Arrêts des injustices

- Rachat par les Collectivités du patrimoine foncier de Kalenda en vue de la création d’une unité hôtelière de luxe et du reclassement des salariés licenciés d’Anchorage et Kalenda.
- Restitution du patrimoine (financier, mobilier et immobilier) des mutuelles liquidées en Guadeloupe.
- Dessaisissement de l’administrateur provisoire (M.BORGAT) du dossier des mutuelles.
- Domiciliation des paiements de France Télécom, EDF…, dans les banques installées en Guadeloupe.
- Poursuites pénales pour les infractions relevant d’abus de position dominante, d’entente illicite et de publicité mensongère.
- Poursuite contre les Responsables des massacres de mai 67 à Pointe à Pitre et réparation des préjudices aux victimes et ayant-droits.
- Transparence et baisse des coûts des services et des taux pratiqués par les banques et par les établissements de crédit.
- Priorité et facilité d’accès au marché et aux aides publiques pour les entreprises Guadeloupéennes.
- Arrêt des abominations à l’encontre des travailleurs étrangers.
- Résolution de tous les conflits en cours.

La teneur du cahier revendicatif demande la convoction d’une sorte de Grenelle sur la situation de la Guadeloupe car certaines vont bien au délà des compétences des collectivités locales et du préfet de région représentant l’Etat.

Les membres du collectif ne s’en cachent pas ils veulent aller vers un pouvoir local plus fort. Cela sonne comme un camouflé pour la politique du socialiste Victorin Lurel président du conseil régional qui déclarait récemment, qu’une évolution statutaire vers l’autonomie à l’instar de ce qui se prépare en Martinique et en Guyane, n’est pas à l’ordre du jour en Guadeloupe.


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38 réactions à cet article    


  • guad 27 janvier 2009 17:05

    Bonjour,

    Article interessant mais peut être pas complet. Il faut dire que l’UGTG qui est un des principaux syndicats organisteur de ces greves n’est pas la uniquement pour protéger les travailleurs.

    Derrière cette facade, l’UGTG est avant tout un groupe extemiste et raciste qui prone l’indépendance de la guadeloupe.

    Hors ils veulent montrer qu’un grand nombre de la population soutient cette grève, ce qui est totalement faux, mais les syndicats térorrisent les gens qui veulent travailler pour faire vivre leur commerce. Si ces personnes vont à l’encontre de cette grève imposée pr force, il y a des représailles contre eux (menaces, casses des locaux,...).

    Bref ce n’est pas de la démocratie mais du terorrisme de la part des syndicats.

    guad


    • guad 27 janvier 2009 17:19

      Bonjour,

      Je ne suis pas en accord avec vos propos :

       Il faut préciser que l’UGTG qui est un des principaux syndicats organisteur de ces greves n’est pas la uniquement pour protéger les travailleurs.

      Derrière cette facade, l’UGTG est avant tout un groupe extemiste et raciste qui prone l’indépendance de la guadeloupe.

      Vous dites :la population soutien le collectif, mais je dirais plus que la population est contrainte de soutenir le collectif car les syndicats térorrisent les gens qui veulent travailler pour faire vivre leur commerce. Si ces personnes vont à l’encontre de cette grève imposée pr force, il y a des représailles contre eux (menaces, casses des locaux,...).Bref ce n’est pas de la démocratie mais du terorrisme de la part des syndicats.


      Vous dites :ce collectif contre l’exploitation, c’est vraiment exagéré d’utiliser le terme exploitation, ce n’est plus l’esclavage et on en est vraiment tres loin. Le niveau de vie est tout de même tres bon en guadeloupe, il suffit de regarder Haiti pour se rendre compte que c’est un paradis en guadeloupe au sujet de la qualité de vie.

      Oui il y a des problemes en guadeloupe, oui la guadeloupe subit la crise de plein fouet, mais cette situation est la même dans tout les pays (c,est une crise internationale). Mais ce n’est pas une raison d’intaller la terreur dans ce contexte deja fragile



      guad


      • italiasempre 27 janvier 2009 19:37

        Bonjour Guad,
        je suis absolument d’accord avec vous.

        Cet article reprend les poncifs les plus basiques de l’UGTG antirépublicaine.
        Or, plus personne n’y croit et encore moins ici aux Antilles. Que monsieur Bicep aille faire un tour sur le site du France-Antille, qu’il jette un coup d’oeil au forum et il verra comment la population active soutient ce mouvement !

        "En effet, en 2003 la majorité des partis politiques, allant de la droite avec à tête Lucette Michaux-Chevry une proche de Jacques Chirac aux indépendantistes, s’étaient accordés sur un " projet guadeloupéen" qui prévoyait une assemblée une assemblée unique et un statut d’autonomie. La fédération locale du parti socialiste français a fait campagne contre pour des raisons d’opportunisme politique en focalisant le débat sur la personnalité de Lucette Michaux-Chevry alors très impopulaire."

        Ce que vous dites est faux monsieur.
         Les Guadeloupéens ont eu peur de perdre les avantages et la protection que garantit l’Etat Français ( là encore, un tour dans l’île et vous serez vite fixé) d’autant plus qu’ ils n’ont aucune confiance en leurs elus locaux.
        Le seul qui sort du lot est Victorin Lurel.
        Bref, mais quel article propagandiste !


      • BICEP BICEP 28 janvier 2009 02:31

        La contradiction est est normale. Cependant attachons nous aux faits.
        Le samedi 24 janvier la manifestation a rassembé 25 000 persones dans les rues de Pointe à Pitre soit 5% de la population de l’archipel, ramené à la popuation de la France Hexagonale cela donnerait 3 millions de manifestants dans les rues de Paris. Je suis convaincu que les organisateurs de la manifestation du 29 janvier à Paris sigeraient tout de suite pour une telle affluence.

        Et convenons que quelque soit le degré de persuation du collectif lyannaj kont pwofitasyon, ce n’est pas sous la contrainte que l’on fait descendre 25 000 persones dans les rues.

        En vérité, l’observateur éclairé remarquera que la Guadeloupe est l’un des département français ou le taux de syndicalisation est élevé bien supérieur à la France métropolitaine. Il remarquera aussi que les elections professionelles ont donné les résultats suivants :
        UGTG : 51,67%
        CTU : 8,57%
        CGTG : 19,89%
        FO : 7,24%
        CFDT : 5,35%
        CFTC : 3,61%
        UNSA : 2,16%
        FSU : 1,4%

        Tous ces syndicats sont membres du collectif auxquelles il faut ajouter le principal syndicat de l’enseignement en Guadeloupe le SPEG, les principaux syndicats des paysans, les mouvements culturels très populaires tels que Aky yo ou Voukoum et des partis politiques (PCG, Les Verts, ANG, UPLG, Convention pour une Guadeoupe nouvelle) . Trois des parlementaires guadeloupéns ont dit comprendre la colère de la population.

        L’obervateur éclairé serait autorisé à penser qu’il y a, là, un mouvement social conduit par des syndicats élus démocratiquement par les salariés guadeloupéens, soutenu par le monde de la culture, des artistes, des intellectuels et une partie de la classe politique.

        Des intellectuels le philosophe Dohomay ou encore l’historien Jean-Pierre Sainton critiquent des aspects du mouvement mais soulignent une mobilisation et implication sans précédent du peuple guadeloupéen. Pour le philosophe nous assistons à la naissance de la socièté civile guadeloupéene. Et si, il y a quelqu’un qu’on ne peut accuser de conivence intellcetuelle avec les indépendantistes, c’est bien lui. Il avait on s’en souvient pris position pour le non lors du référendum de 2003 sur le changement de statut.

        Et en définitive, nonobstant ses idées préconcues, l’observateur éclairé à l’analyse des faits en conclurait qu’il se passe quelque chose en Guadeloupe qui fera date dans son histoire.


      • guad 28 janvier 2009 11:18

        Oui peut être que ces grèves feront datesdans l’histoire de la guadeloupe mais malheureusement pas de manière positive, les syndicats signent peut être en ce moment la fin de la prospérité en guadeloupe.

        Si vous trouvez que cela est positif pour notre ile, c’est vraiment dommage.

        L’UGTG et son président devrait vraiment avoir honte, ils osent dire qu’ils servent les guadeloupéens et la guadeloupe, franchement ils se foutent vraiment de nous, mais ce qui est pire c’est que des gens comme vous, visiblement, les soutiennent.

        guad


      • italiasempre 28 janvier 2009 11:28

        .. Cependant attachons nous aux faits. Oui Bicep, attachons nous aux faits :
        25000 personnes ? 


        La police parle de 3000 manifestants, l’UGTG de 10000... ce qui fait croire que, allez comptons large, il devait y avoir à tout casser 5000-6000 personnes, dans la plus grande partie des gens de la fonction publique ;
        Vous savez Bicep comment cette grève a été presentée au peuple Guadeloupéen ?
        Comme un mouvement de rébellion contre la vie chère. 
        Qui peut nier actuellement que la vie soit particulièrement chère en Guadeloupe ?
        Mais quel "observateur eclairé" peut croire un instant qu’une paralysie TOTALE de l’ile pendant plus de 10 jours résoudra ce problème ?
        Quel "observateur eclairé" ne comprend pas que l’UGTG a une visée politique (prédatrice et mortifère pour la Guadeloupe) bien différente de ce qu’il présente au peuple Guadeloupéen ?


      • guad 28 janvier 2009 11:48

        Puis juste pour terminer, vous voulez des faits et des choses concrètes :

        Je connais plusieurs personnes qui après être parti en métropole ou ailleurs, comptent revenir en guadeloupe afin de créer leur propre entreprise.

        Beaucoup d’entre eux se posent de plus en plus la question si c’est vraiment un choix judicieux d’être chef d’entreprise aux antilles.

        Déja que c’est pas évident en métropole, mais si on y ajoute des grèves à répétition et surtout un climat social désagréable, on risque de perdre beaucoup de jeunes entrepreneurs (guadeloupéen ou autres) qui peuvent créer des emplois en Guadeloupe.

        Encore un fois, tout ce grabuge ne risque pas de servir la cause de la guadeloupe et des guadeloupéens.

        Guad


      • italiasempre 27 janvier 2009 20:30

         Mais la vraie nouveauté c’est le soutien populaire. Après trois jours de blocages la population soutien le collectif.

        Il faudrait plutot dire que c’est à coup de baton que le collectif soutien la population...


        • Le péripate Le péripate 27 janvier 2009 22:20

           Bon, si je comprend bien, les 400 000 antillais qui travaillent en France ne le feraient pas au détriment des locaux, mais les entreprises qui travaillent aux Antilles t qui n’embauchent pas d’Antillais le feraient au détriment des locaux ? Expliquez moi ça, c’est très intéressant, non ?


          • manusan 28 janvier 2009 06:51

            aprés 3000 ans d’esclavagisme c’est normal que .... tu vois .... hein .... bon ... on est d’accord quoi.


          • Cascabel Cascabel 28 janvier 2009 13:07

            Les organisteurs de manifs ne sont pas les seuls a aimer gonfler les chiffres.

            3000 ans d’esclavage aux Antilles, yep ...


          • italiasempre 28 janvier 2009 13:38

            Bonjour Cascabel smiley
            C’est comme pour Morice, c’est le clavier qui fourche. Il faut lire 30.000..


          • Cascabel Cascabel 28 janvier 2009 14:31

            Bonjour Italia

             smiley

            On ne peut pas trop leur en vouloir : taper sur un clavier avec une camisole de force, forcément ça fourche de temps à autre.


          • manusan 28 janvier 2009 15:00

            j’hésitais avec 3 millions d’année en fait, mais bon enterrons la remarque de Péripate, ça fera plus politiquement correct, disons qu’on va appellez ça "préférence régionale".

            comme ça tout le monde est content.

            Et à haiti ça va comment ? parfait nickel, on rêve de se marier avec un guadeloupéen.


          • Cascabel Cascabel 29 janvier 2009 06:42

            Le pb c’est qu’ils sont vraiment barges les momo and co. Pour être clair, oui trois millions d’années auraient bien marqué le coup. En plus comme c’est l’age de l’humanité...


          • JONAS JONAS 27 janvier 2009 22:54

            Dommage que les dites associations, deviennent muettes aux moindres cyclones ou ouragans !

            La France est bonne pour payer, payer les allocations braguettes, etc.

            Donnons leur l’indépendance, et dans 1 an, ils immigreront tous chez nous !  smiley

            C’est beau les " Droits de l’Homme ", surtout lorsqu’ils deviennent, les :

            " Droits de l’homme, à vivre aux dépends des autres…. ! " smiley

             

            Mais, celui qui pense cela, ne peut-être qu’un fasciste !

            Fasciste ! Pour ceux pour lesquels le travail est facultatif, et qui font de ceux qu’ils accusent de fascismes, leurs esclaves !

            Surtout lorsqu’ils regardent les retenues sur leurs bulletins de salaires et le montant de leurs impôts !

            A toutes les bonnes âmes qui font la charité avec l’argent des autres, avec la philosophie de leurs portes monnaies….. !  smiley


            • Pourquoi ??? 28 janvier 2009 07:38

              Le beurre, l’argent du beurre et... les cuisses de la crémiére ?

              Mais prenez donc votre indépendance !!! Mais totale, y compris économique.

              Pas sûr que vos fonctionnaires, payés le double de nos fonctionnaires et avec des billets d’avion gratuits pour venir en vacances en métropole, apprécient.

              L’UGTG est un syndicat raciste qui menace de faire grêve si un zoreille est titularisé dans la fonction publique.
              Pas sûr non plus que vos hommes politiques, corrompus jusqu’à l’os, apprécient de ne plus pouvoir défiscaliser leurs grosses villas du Gosier !


              • perdigal 28 janvier 2009 09:01

                Il est indéniable qu’il existe un racisme avéré en Guadeloupe , tout comme aux Antilles en général...Vous ne pouvez faire acune remarque à votre personnel sans entendre:Nous ne sommes plus des esclaves...depuis quelques années l’industrie hôtelière est en baisse croissante en Guadeloupe comme aux Antilles, et ceci vient du fait que les pays francophones ou autres sont lassés de la qualité des prestations fournies par la main d’oeuvre locale.Etonnez vous ensuite que certains employeurs préfèrent embaucher du personnel "zoreille"(venu de métropole)


                • HELIOS HELIOS 28 janvier 2009 10:48

                  En tout cas, pour savoir ce qu’il se passe en guadeloupe, il vaut mieux regarder BBC world que n’importe quelle chaine française, même celles qui font "rayonner" la France : black out total sur ce qu’il se passe sur l’ile... dés fois que ce soit contagieux....


                  • totogore 28 janvier 2009 11:59

                    Bonjour,

                    Mince alors je suis oblige d’admettre que le peripate souleve une belle contradiction dans votre discours.
                    La situation de la Gouadeloupe m’est inconnu , pouvez-nous , pragmatiquement nous en dire plus . La seule chose que je sais , par une breve experience de tourisme d’un membre de ma famille, c’est qu’il existe effectivement un bon gros racisme anti "zoreille". Je crois qu’il faut aller jusqu’au bout des ces idees : c’est a dire clamer haut et fort son racisme des blancs, reclamer son independance, mais de fait refuser toute aide lors de catastrophes naturelles, ne pas demande d’allocs, de rmi. Soyez coherent. Et puis j’entend ca et la parler de natif , ohoho mais les natif n’etaient-ils pas une tribu indienne ( marakawa ?) bien avant l’esclavagisme ?


                    • guad 28 janvier 2009 12:17

                      Bonjour,

                      Historiquemment la Guadeloupe était peuplée d’indiens (les Arawaks) qui ont été envahis par d’autres indiens (les caraibes). Ces derniers ont a leur tour été exterminés par les premiers colons.

                      Puis il y a eu le commerce triangulaire, ou des colons ont ramenés des eclaves noirs venus d’afrique.

                      De ce fait les "Béké" (ancêtres des colons) et les esclaves noirs venus d’afrique ont peuplé les antilles en même temps.

                      De ce fait un antillais noir et un antillais blanc sont tout les deux aussi guadeloupéen l’un que l’autre si on parle du moment ou ils se sont établies dans les iles.

                      Donc le discours qui dit que "c’est notre pays", en parlant des noirs et totalement faux d’un point de vue historique.

                      guad


                    • guad 28 janvier 2009 12:27

                      bonjour,

                      Historiquement,la guadeloupe était peuplée par des indiens (les Arawaks) puis exterminés par d’autres indiens venus du sud (Les Caraibes).

                      Ensuite les colons sont venus et ont àleur tour exterminés les indiens Caraibes.

                      Puis il y a eu le commerce triangulaire qui a fait que des esclaves noirs et des colons blancs ont peuplés les iles.

                      De ce fait, un "béké ( ancêtre des colons) et les noirs antillais (ancêtre des esclaves) sont arrivés en même temps, sur une certaine période.

                      Souvent on peut entendre des extrémistes noirs dire que c’est leur pays, ce qui est faux d’un point de vu historique, un blanc pays et un antillais noir sont autant antillais l’un que l’autre (ni plus, ni moins)

                      ^Guad


                      • guad 28 janvier 2009 12:31

                        excusez les répétitions mais des fois j’ai l’impression que le message passe pas donc je réécris et puis finalement les deux textes se retrouvent l’un apres l’autre.
                        Désolé

                        guad


                        • mandrier 28 janvier 2009 12:35

                          Bonjour,
                          J’estime comme beaucoup de Francais, qu’il est grand temps de donner l’indépendance totale à la Guadeloupe et à la Martinique.

                          Cela comporterait de nombreux avantages pour ces deux iles.
                          Bien sur, il faudra alors leur accorder le même statut qu’au Sénégal et autres anciennes colonies : cristallisation des pensions et des retraites par exemple.

                          La même mesure est à accorder à la Réunion et à Mayotte.

                          C’est certain alors que vos talents pourront être mis à contribution pour accroitre les richesses de votre ile qui bien sur est pillée depuis trop longtemps par les colonialistes français.


                          • janequin 28 janvier 2009 12:53

                            La Guadeloupe est certainement d’une utilité stratégique indéniable pour la France. Il nous faut donc mettre le prix pour nos ambitions.

                            Il me semble que le tissu économique progresse, mais cette progression est freinée par un manque d’infrastructures, tout du moins de transports en commun et de desserte ADSL. En dehors des organismes de décision ou de recherche qui possèdent des débits élevés, celui-ci plafonne à 512k aux environs des principales communes.

                            Au vu de la dangerosité des routes guadeloupéennes, un des investissements essentiels serait d’étudier la création d’un tram train, par exemple de St François à Basse-Terre. La difficulté vient de la sismicité du terrain et de la traversée des monts Caraïbes.


                            • faxtronic faxtronic 28 janvier 2009 13:29

                              quelles ambition ??????????????


                            • janequin 28 janvier 2009 14:11

                              Je parle de l’ambition française de maintenir une présence forte dans cette région du monde.


                            • domtom98845 28 janvier 2009 13:12

                              Pauvre bicep, on ne peut que s’extasier devant autant de naïveté en lisant cette liste de revendications à la Prévert. J’ai l’impression de lire un cahier de revendication d’une section syndicale de base de l’UGTG en Guadeloupe, de l’UMTG en Martinique ou de l’UTG en Guyane. Petite remarque sur les dirigeants de ces trois syndicats : ce sont tous des fonctionnaires qui ironie du sort sont payés par l’état français, en tant que permanent syndicaux, pour monter des mouvements de grève. C’est cela la démocratie.
                              Ces trois syndicats, (affiliés à la CGT) ont une doctrine commune ; on ne fait pas grève pour défendre des travailleurs ou des des droits, mais pour déstabiliser un territoire en vue de faire passer des idées (indépendantistes). Ces mouvements ne sont donc en aucun cas destinés à améliorer la situation du commun des mortels guadeloupéen, et c’est ce que l’on présente au guadeloupéen de base, mais servent à stigmatiser la population contre des boucs émissaires : l’état français descendant des esclavagistes, les métropolitains qui prennent l’emploi des locaux, les béké qui contrôlent la distribution. Mais que dire des milliers d’haitiens qui vivent en Guadeloupe, eux aussi descendants d’esclaves, immigrés clandestins sous payés utilisés pour toutes les basses besognes... Je ne vois apparaître nul part dans le cahier de revendication leur demande de régularisation.
                              En conclusion les guadeloupéens doivent défendre leur identité créole, mais ne doivent pas céder ce fond de commerce à l’UGTG. En effet ces gens là disent défendre l’identié guadeloupéenne, alors qu’ils sont manipulés de l’extérieur par des groupuscules d’extrême gauche, qui voudraient recréer en Guadeloupe un lieu d’expérience politique.....


                              • italiasempre 28 janvier 2009 14:34

                                Bonjour domtom,
                                commentaire que j’approuve dans l’ensemble sauf dans sa conclusion. Je ne crois pas du tout que l’UGTG soit manipulé par des groupes d’extrême gauche ( et Dieu seul sait à quel point je suis anticommuniste), je penche plutôt pour les cols blancs antillais -avocats, médecins, notaires etc- dont est issue traditionnellement toute la caste politique guadeloupéenne.
                                Ces gens savent parfaitement qu’ils récupéreront la gestion de l’ile et surtout celle de l’argent qui continuera d’ affluer - parce que, et il faut bien le rappeller, ils veulent l’autonomie, pas l’indépendence -une fois que l’Etat Français aura accordé ce statut tellement convoité.
                                Et là il y aura de quoi s’amuser.


                              • snoopy86 28 janvier 2009 15:09

                                Bonjour Italia

                                Je vois que tu connais bien la Guadeloupe....

                                J’ai moi-même, il y a longtemps, vécu plus d’un an à Vernou-Petit-Bourg et travaillé à PaP

                                Apparemment rien n’a changé....

                                Ils veulent le pouvoir et l’argent de la métropole. "Ils" ce ne sont peut-être pas seulement les politiciens locaux. Il y avait et il y a sans doute encore une "oligarchie" locale qui touchait sa dime sur tout ce qui rentrait et sortait de l’Ile et tout ce qui s’y investissait. De beaux scandales avaient éclaté fin des années 70...

                                Combien de familles tiennent-elles l’économie locale ?


                              • italiasempre 28 janvier 2009 16:03

                                Bonjour Snoopy,

                                Cest drôle parce que j’habite aussi à Petit Bourg et je travaille à Pointe à Pitre.

                                Effectivement, l’économie est toujours parasitée par cette oligarchie que tu as du connaître autrefois.

                                A propos, sais-tu que le nouveau maire de Pointe à Pitre s’appelle toujours Bangou ? 
                                Après 42 ans d’Henry on a maintenant Jacques, l’héritier ..tiens, je vais faire plaisir à l’auteur de l’article maintenant


                              • snoopy86 28 janvier 2009 16:27

                                J’étais là-bas du temps du père....

                                L’autre figure locale de la gôche-langouste s’appelait Hégésippe Ibéné...


                              • BICEP BICEP 28 janvier 2009 16:28
                                DROITS SYNDICAUX ET LIBERTES SYNDICALES

                                 Obligation d’un Accord de Branche ou d’Entreprise avant toute autorisation de travail le dimanche
                                 Mise à disposition d’une Maison des Syndicats à Jarry
                                 Négociation d’un Accord de Branche et Interprofessionnel sur l’exercice du droit syndical, la représentativité, la représentation de Branche, l’emploi
                                 Régularisation des travailleurs en situation irrégulière.
                                 Négociation de Convention Collective dans tous les secteurs.
                                 Renforcement de moyens des Inspecteurs et Contrôleurs du travail.
                                 Mise en place et respect du comité d’hygiène, de sécurité et de conditions de travail dans toutes les entreprises.
                                 Mise en place de délégué du personnel dans toutes les entreprises d’au moins 5 salariés.
                                 Représentation des syndicats de Guadeloupe dans les entreprises et les organismes paritaires, (ASSEDIC-Sécurité Sociale-CAF- AGEFOS-PME-FONGECIF...)
                                 Liberté de participation de syndicalistes extérieurs au Comité d’Entreprise et aux Négociations Annuelles Obligatoires
                                 Extension systématique des Accords Collectives de Guadeloupe à l’ensemble de l’archipel,
                                 Reconnaissance du 27 Mé, jour férié, chômé et payé.
                                 Droit à l’organisation de formation syndicale ouverte à toutes les organisations syndicales de Guadeloupe.
                                 Budget formation alloué aux syndicats dans le cadre de la formation syndicale
                                 Annulation et Arrêt des poursuites pénales en matière d’action syndicale.


                              • italiasempre 28 janvier 2009 16:33

                                Et surtout un peu plus d’argent



                              • Cascabel Cascabel 28 janvier 2009 16:52

                                 smiley  smiley  smiley


                              • jackass 28 janvier 2009 17:49

                                NON , l UGTG ne prone pas l independance d ailleurs qu en ferait il si ce n est de transformer
                                la guadeloupe en un nouveau haiti dans les trois ans qui suivrais
                                Cette ile ne produit RIEN ... !!!
                                La seule source de revenue possible etait le tourisme et il l ont flingue complet ...
                                cultiver la terre rappel de mauvais souvenirs .. la peche , tous les fonds sous marin
                                sont devastes , il n y plus un poisson ( je suis marin pecheur )
                                Le general avait repondu au chantre de la negritude , Mr Cesaire , l autonomie jamais
                                part contre l independance , je signe demain ... renvoye dans ses 22 car Cesaire
                                l independance il n en voulais pas ....
                                any way je vis dans ces iles depuis 30 ans et ai pose mon sac a Antigua depuis 15 ans
                                j y ai ma maison mon buisness et la nationnalite ... nous sommes independant depuis
                                1981 et avons pus nous en adapter chose impossible pour les confetis de l empire francais


                                • snoopy86 28 janvier 2009 19:22

                                   " Priorité d’embauche pour les Guadeloupéens. 

                                  J’ai déjà lu quelque chose comme ça dans un programme.

                                  N’était-ce pas chez Le Pen ?

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