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Accueil du site > Actualités > Politique > Guaino grand invocateur de la République, ses principes et ses lois refuse (...)

Guaino grand invocateur de la République, ses principes et ses lois refuse de répondre à la police !

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Henri Guaino est convoqué par la police judiciaire pour avoir déclaré que le juge Gentil a "déshonoré un homme, les institutions, la justice". Cette convocation s’impose après la plainte déposée par l’Union Syndicale des Magistrats pour "outrage à magistrat et discrédit jeté sur une décision de justice".

Le 23 avril il avait envoyé aux députés de son groupe un courriel accompagné d'un projet de lettre ouverte au procureur de la République. Dans ce courriel il leurs demandait de signer cette lettre que le journal "Le Monde" s'est procuré. (voir document joint)

PDF - 20.7 ko
Lettre Ouverte a Monsieur Le Procureur de La Republique

Il invitait les destinataires à prendre à leur compte les propos litigieux en ces termes : "Comme lui, nous affirmons que le juge, par cette décision, 'a déshonoré un homme, a déshonoré les institutions et a déshonoré la justice'. Nous entendons assumer individuellement et collectivement toutes les conséquences de ces propos qui sont désormais les nôtres, si vous deviez les considérer comme constitutifs d'un délit". Le désir de Henri Guaino était ainsi "d'obliger le parquet à poursuivre pour outrage tous les signataires [de la lettre ouverte] dans le cas où il déciderait, au mépris de tous les grands principes de notre République, que le délit d'outrage à magistrat est constitué".

Il avait demandé à Pierre Charon, sénateur de Paris, de convaincre ses collègues de la Haute Assemblée d’apporter leur soutien.

A sa grande joie, suite à ce courriel, il a été rejoint dans sa croisade par une bonne moitié du groupe UMP à l'Assemblée. Parmi les signataires figurent Jean-François Copé et ses principaux soutiens, comme Christian Jacob, Michèle Tabarot ou Claude Goasguen. D'autres poids lourds du parti, comme Xavier Bertrand ou Benoist Apparu, font également partie des signataires. Les fillonistes, eux, sont moins nombreux, à l'exception notable de Laurent Wauquiez. (Vidéo BFM TV).

Samedi 11 mai, Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate (UMP) potentielle à la mairie de Paris, a elle pris ses distances, appelant les politiques à la "retenue" face aux juges. Un autre élu UMP, Thierry Solère a lui ironisé : "Je n'ai pas signé, il faut bien que la moitié des députés UMP puisse apporter des oranges à l'autre !"

Dans un communiqué publié également samedi, le Parti socialiste, par la voix de sa porte-parole Laurence Rossignol, déplore que "la droite sarko-copéiste tente, une fois de plus, d'impressionner les magistrats". "La contestation des urnes par la rue, l'abus de pouvoir que constitue l'injonction de parlementaires aux juges, les atteintes répétées à la laïcité sont autant de pointillés qui tracent une ligne politique dangereuse pour la République et ses valeurs. Une ligne politique qui favorise la connivence et de la porosité aux thèmes du Front national", poursuit le texte.

Henri Guaino pense pouvoir ralentir la procédure engagé contre lui et estime désormais que s'il est poursuivi, ses collègues devront l'être aussi. Ce qui n'est pas l'avis de l'USM. "Juridiquement, le délit d'outrage est constaté à partir d'un comportement individuel. Seule la personne qui a prononcé les propos incriminés peut être poursuivie", assure Christophe Régnard, président du syndicat. Le délit d'outrage à agent public qui lui est reproché est passible de six mois de prison et de 7 500 euros d'amende.

L’enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance sur la personne. Henri Guaino confirme qu’il a reçu un courrier de la police pour une prise de contact. Par l'intermédiaire de son avocat, Me Dupond-Moretti, il a contacté la brigade et a déclaré : "A priori, je n’ai pas l’intention de répondre aux questions de cette brigade de répression de la délinquance à moins qu’on n’y aille à 100 députés, confie l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy. J’en fais une affaire de principes. C’est la souveraineté du peuple qui est en cause dans cette affaire. La justice a autre chose à faire, et la police encore plus."

Sauf que la souveraineté du peuple n'a pas grand-chose à voir ici. Il s'agit avant tout du respect du Code pénal. En refusant de déférer à la convocation, Henri Guaino violerait le Code pénal.

Mais notre ami Guaino est allé plus loin dimanche dans l'émission "C Politique" sur France 5, il a cité l'affaire Dreyfus et a évoqué le propos de l’ancien avocat général Philippe Bilger qui, dans le Parisien-Dimanche, a qualifié de "détestables" ses "insultes" et de "lamentable" le soutien que lui ont apporté samedi une centaine de députés UMP. (Voir la vidéo en cliquant ICI)

L'ex-avocat général avait déclaré que "les insultes d’Henri Guaino sont détestables. Le soutien que lui apportent ces (105) députés est lamentable.On veut intimider les magistrats (...) Il est possible que d’autres affaires surgissent des tréfonds du précédent quinquennat. Dans cette perspective, pour cette droite-là, rien n’est plus dangereux qu’un magistrat courageux et indépendant".

On se souvient d'un Henri Guaino qui, à tout bout de champ, aime à invoquer la République, ses principes et ses lois. Alors n'est-il pas plutôt étonnant qu’il veuille, aujourd'hui s’y soustraire…  ?

 

Sources : La Dépêche, Le Parisien, Le Figaro

 


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45 réactions à cet article    


  • Luc le Raz Luc le Raz 13 mai 2013 15:28

    « La justice a autre chose à faire, et la police encore plus. » Bizarre qu’il n’ait rien dit de ce genre lorsqu’une secrétaire d’État (rires) a porté plainte auprès de la justice qui a débouchée sur une convocation de cette même brigade à l’encontre d’une landaise qui avait osé écrire « hou, la menteuse ! ». Probable que la justice et la police n’avait personne d’autre à fouetter à l’époque.

    « cette décision, ’a déshonoré un homme, a déshonoré les institutions et a déshonoré la justice ».
    Non Monsieur, c’est vous qui vous déshonorez.


    • Fergus Fergus 13 mai 2013 19:57

      Bonsoir, Luc.

      En effet, s’il y en a un qui « déshonore la république », qui « salit la France », c’est bien Guaino, et avec lui tous ceux qui ont signé la lettre ouverte au procureur de Paris.

      Quand un parti comme l’UMP s’élève au dessus des institutions, c’est la démocratie et la nation qui sont en péril !


    • spartacus spartacus 13 mai 2013 16:14
      Cette génération de fonctionnaires « intouchables » et « non critiquables », parce que de gauche.
      On se demande pourquoi ces gens traitent les autres de cons, et de l’autre sont « outragés ».

      Révélateur de cette gauche propagandiste qui phagocyte les services public.
      Cette justice de gauche qui se tape des « cons de droite » au lieu des assassins. 
      Cette Education nationale de gauche qui crée des associations « Alter-Mondialistes », et inculque le Marxisme dans le cerveau des enfants, au lieu de les instruire correctement.

      Guaino a raison ! On a le droit de dire qu’un magistrat déshonore la justice. 

      La liberté d’expression est un droit inaliénable, la judiciarisation des propos est une menace contre la démocratie. Une forme de totalitarisme.

      • Le chien qui danse 13 mai 2013 17:06

        « la judiciarisation des propos est une menace contre la démocratie. Une forme de totalitarisme ».

        Opopop... nous avons une clique à sarko qui se prend pour les rois du monde et de la france. Ces types ne supportent pas qu’on les prennent pour des citoyens lambda donc justiciable, ils sont l’élite...
        Ca n’est qu’une saute d’orgueil mal placée et trahissant une mentalité d’aristo intouchable, ni plus ni moins.
        Normal que guano trinque, il n’a pas à juger une décision de justice justifiée, de plus pour défendre un ex président qui n’est pas dieu.

        Aucune vergogne, vous raclez tout ce que vous pouvez, vous êtes bien comme eux qui se croient les possédant du peuple. Mais vous n’êtes rien, personne n’a besoin de vous, mais vous par contre...

        Là encore spartacus vous tapez à coté, mais on a l’habitude...


      • Pyrathome Pyrathome 13 mai 2013 19:17

        Le négrier Spartacus vient défendre la pègre et la mafia.....


      • CASS. CASS. 14 mai 2013 06:41

        nen cette gauche socialo la n’inculte pas le marxisme staline et lénine khazars elle inculque les bauer rothschildiens khazars, pour que la liberté d’expression soit il faudrait commencer par supprimer la loi gayssot par exemple. La France n’est pas et plus une démocratie, vous devriez le savoir spartacus.


      • CE DEBILE DE GUAINO PLEIN DE TICS n’aurait jamais du etre élu député QUE MME TAUBIRA MRS VALLS ET BARTOLONE le fassent remplacer..il est indigne d’étre député.INDIGNE

        comme ils sont 105 hors la loi qu’on LES VIRE ET QU ON NE GARDE 472 DE DEPUTES C EST BIEN SUFFISANT POUR ASSISTER DE TEMPS EN TEMPS AUX DEBATS


      • @spartacus avez vous retiré votre ADHESION A VIE ET VOTRE CARTE A L UMP-F....HAINE, ?????


      • QUE 472...372...OU MEME 172 CA SUFFIRAIT AMPLEMENT on doit faire des économies de

         boni.........menteurs


      • la république est trop bonne GUAINO ET LES 105 DOIVENT ETRE DEMIS DE LEURS MANDATS..ETANT HORS LA LOI.

        pour vous aussi spartacus elle est trop bonne...« la liberté d’expression est peut etre un doit inaliènable mais devrait etre trestreinte pour les CONS » comme guaino ou vous....


      • Endeavour 17 mai 2013 05:25

        « Aristo » ? Mais savez-vous d’où vient Guaino ? Rien moins qu’un aristo. Bien moins sans doute que la plupart de ces juges sortis de la bourgeoisie, qui se croient au-dessus des lois, qui ont démontré indécemment leur politisation insupportable, donc leur partialité avérée, avec leur « mur des cons », caricature de ce que l’on a souvent constaté. Comment leur faire confiance ?


      • gege061 gege061 19 mai 2013 15:19

        Si la liberté d’expression est un droit inaliénable, point de vue que je partage totalement, pourquoi alors vouloir faire taire un syndicat ?
        D’autre part si vous êtes un démocrate comment considérez vous l’intrusion dans un lieu privé avec publication d’un bien privé ?


      • devphil30 devphil30 13 mai 2013 16:43

        Sarko dégagé par une mise en examen

        Guenant dégagé par une vente bidon de tableaux
        Guaino dégagé par des propos anti republicain
        Copé va dégagé car il n’est pas net vis à vis de Takkiedine 

        Vivement qu’il balance celui la car on va voir des têtes tombées 

        Enfin un peu d’air pur en perspective 

        Philippe 



        • marco1960 15 mai 2013 19:01

          Tout à fait raison Devphil30, le problème en revanche est que Takkiédine balancera que si celui-ci a la certitude d’être inquiété pour ses propres casseroles !!! On sait bien qu’ils se protègent tous mutuellement...


          Pendons haut et court tout ces escrocs d’égout, j’appelle ces gens des « sacs a merde » 


        • Yohan Yohan 13 mai 2013 17:11

          Pourquoi devrait-il s’expliquer à la police ?. S’il dit « merde aux juges gauchistes et à leur patronne », c’est clair non. Qu’est-ce qu’il peut dire de plus à la police ? Si c’est interdit de dire merde à ceux qui le méritent, qu’on le condamne. 

          Clair aussi qu’il est plus facile pour cette "justice bisounours et retors de chercher des poux aux élus de droite qu’aux mafieux corses et aux dealer marseillais. 


          • Pyrathome Pyrathome 13 mai 2013 19:19

            Si c’est interdit de dire merde à ceux qui le méritent,

            MERDE !! vtff... smiley


          • Traroth Traroth 13 mai 2013 23:23

            Merci, Yohan, de montrer ainsi à la face du monde votre ignorance de la procédure pénale. Mais je ne suis pas certain que ça intéresse grand monde, en fait...


          • sam turlupine sam turlupine 14 mai 2013 13:06

            Par Yohan (---.---.---.41) 13 mai 17:11


            Clair aussi qu’il est plus facile pour cette "justice bisounours et retors de chercher des poux aux élus de droite qu’aux mafieux corses et aux dealer marseillais.

            Ben voyons !
            La justice, contrairement à ce qu’elle était sous Sarko le kondukator, fait, pour une fois son boulot. A preuve : ce qui arrive à l’abruti de Cahuzac, rattrapé par la patrouille.

            On espère qu’il en sera de même pour Guaino, Guéant, Woerth, Lagarde, et Sarkozy : pour toutes les magouilles dans lesquelles ils ont trempé, avec un sentiment de totale impunité.

            A propos, Yohann, on ne t’a pas entendu gueuler après la justice "bisounours et retors (?) sur l’affaire Cahuzac ? Un oubli ? smiley


          • JFR77 15 mai 2013 13:46

            « dealer marseillais »


            Vous parlez de la BAC13, je suppose ? ^^

          • Mania35 Mania35 20 mai 2013 10:56

            Pas de chance Yohan, le juge Gentil n’est pas de gauche mais de droite (c’est la raison pour laquelle il a récupéré le dossier Sarkozy). D’une manière générale la justice est majoritairement à droite.

             


          • vachefolle vachefolle 13 mai 2013 18:20


            Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.

            C’est un droit constitutionnel.

            Donc si aujourd’hui on condamme gauino pour ses propos, alors c’en est fini de la liberté d’expression.

            VIVE LA DICTATURE DES MAGISTRATS DE GAUCHE


            • BlackMatter 13 mai 2013 22:15

              Puisque vous parlez de constitution, peut-etre ne connaissez vous pas la notre qui reprend la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 :

              Article XI

              La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.

              Et c’est pas de chance, le cas Guaino semble déterminé par l’article 434-25 du code pénal :

              "Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l’autorité de la justice ou à son indépendance est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende."


            • Bracam Bracam 13 mai 2013 18:52

              « La liberté d’expression est un droit inaliénable, la judiciarisation des propos est une menace contre la démocratie. Une forme de totalitarisme. »


              et 

              « Donc si aujourd’hui on condamme gauino pour ses propos, alors c’en est fini de la liberté d’expression.

              VIVE LA DICTATURE DES MAGISTRATS DE GAUCHE »

              C’est franchement comique. C’est franchement inquiétant. SI je m’exprime en ces termes sous un gouvernement de droite, mon cas ne fait aucun doute : anarcho staliniste au moins, ennemi du droit, bon pour la corde. Je trouve que l’opposition ne convient pas à la droite, qui se retrouve à glapir comme un vulgaire extrémiste de gauche vu par la droite décomplexée d’il y a bien peu de temps. On ne sait décidément plus à quel pourri de politique se vouer, de nos jours. Seul le discours, quel que soit le bord pourvu qu’il soit dans « l’opposition », reste strictement comparable, insultant, stupide, invoquant des « droits » qui sont pourtant soumis à quelques règles au moins de correction. 

              Je dois dire que le prétendu droit de ne pas répondre à une convocation de police est une véritable merveille de mépris pour le peuple et les institutions. Quant au fait de se cacher derrière des dizaines de signataires jouant la lutte des classes, et pas n’importe laquelle, de classe, je qualifierait volontiers ce comportement de lâcheté, doublant l’insulte faite aux citoyens respectueux de la loi ou soumis par force à celle-là. 

              Totalitaires de gauche et de droite, même doctrine, même guerre contre le peuple.



              • paul 13 mai 2013 18:52

                Rends toi Riri ! Tu es cerné, tu n’habites plus au château !

                Tu risques au minimum :
                article 78 du Code de procédure pénale : être emmené par la force publique pour comparaitre
                article 63 du même Code : mise en garde à vue pour les besoins de l’enquête .

                 lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2013/05/13/le-p-tit-guaino-gonfle-ses-biscoteaux.html 


                • redredsir 13 mai 2013 21:43

                  Superbe votre lien Paul, ce Gilles Devers écrit « vachement » bien, un régal drôle-ment instructif.


                • redredsir 13 mai 2013 19:04

                  Tout ça est gravissime pour la démocratie,pour le respect des institutions républicaines.
                  La neutralité n’existe pas sans doute, mais certains hommes travaillent à la respecter, y compris jusqu’à certains journalistes...
                  Des magistrats de droite, ça n’existe pas ? sont-ils tous déontologiquement irréprochables ?
                  Là n’est pas directement le sujet, mais j’observe que les élus de gauche ne prétextent jamais la chasse aux sorcières pour s’en sortir, eux...
                  Si discrimination il y a, elle est avant tout de classe, droite/gauche confondues.
                  Môssieur Guaino, traité de « factieux » par David Assouline (avant Valls il me semble), ne réagit même pas à cette infamie, il sait sans doute que le mot est quasi inconnu du non-politique.
                  Pourtant, être qualifié de factieux est un summum !
                  http://www.cnrtl.fr/definition/factieux
                  C’est que son intérêt n’est justement pas à l’analyse et à la comparaison de son comportement, môssieur tente un putsch judiciaire par le biais médiatique.
                  Il sait la plupart des médias soucieuse de son lectorat, donc peu encline à la complexité , voire carrément ignorante, vendons alors de l’info facile...
                  Je me souviens d’une époque pourtant pas si lointaine où le mot était l’injure suprême !

                  Môssieur Guaino fait d’une pierre deux coups : conforter sa nouvelle place médiatique d’ex-rond-de-cuir célèbre pour sa négritude historique... et bien sûr défendre son maître.
                  C’est le parfait factotum, dans toute la splendeur du lèche-botte.

                  Môssieur se revendique gaulliste ? et pourquoi pas christique tant qu’à faire ?
                  J’attends avec impatience qu’il ne réponde pas à sa convocation policière, on va rire, qu’il y aille ou pas d’ailleurs.
                  Pourvu que nos instances fassent preuve d’autant de détermination à punir cet olibrius qu’elles en ont à ramasser les petits délinquants...


                  • BOBW BOBW 14 mai 2013 08:26

                    Qu’il aille plutôt ...se faire voir chez les Grecs !


                  • Wendigo Wendigo 13 mai 2013 19:56

                    « Guaino grand invocateur de la République, ses principes et ses lois refuse de répondre à la police ! »

                     

                     ils se la jouent caillera à l’ump maintenant , ils niquent la police et les juges, comment ils ont tourné la veste, la vie de moi ...

                     

                    Ziva riton nique leur leur parent n°2 !

                     

                     


                    • gege061 gege061 19 mai 2013 15:28

                      A quoi correspond une telle attitude ?
                      Selon moi :
                      avec la mort virtuelle de l’UMP ( Merci sarkozy) incluant les trucages lors de l’élection de son Président,
                      avec l’absence flagrante de programme,
                      avec l’adoption du mariage pour tous, voila bien un occasion de diviser un peu plus les francais et de tenter de se refaire une santé.

                      Vous voyez une autre raison ?


                    • leypanou 13 mai 2013 22:01

                      Dans d’autres pays, c’est par contrainte de corps -on n’aurait jamais vu DSK menotté par exemple en FRANCE-, c’est-à-dire menotté qu’il serait allé à la convocation.

                      Mais c’est vrai qu’on est en France, pays des droits de l’homme, où les « puissants » ont un traitement plus que spécial.


                      • CASS. CASS. 14 mai 2013 07:04

                        PFF parceque vous trouvez que le modéle us est un bon modéle, en tout cas bush par ex. n’est toujours pas en tôle ni à la cpi et pourtant aux us hein il y en a un sacré paquet qui devrait être à la CPI ici c’est pareil et pourtant.. la France n’a plus rien à voir avec les droits de l’homme


                      • leypanou 14 mai 2013 21:32

                        Où est ce que j’ai écrit que le système us est un bon exemple ? J’ai pris un exemple précis où des puissants peuvent être menottés et pas le système. POINT. Apprenez à lire avant d’écrire n’importe quoi.


                      • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 14 mai 2013 03:16

                        Comparution immédiate, mandat de dépôt et fouille anale. 

                        Ensuite il aura le droit de prendre une douche avec ses nouveaux amis.  smiley

                        • Blé 14 mai 2013 05:29

                          Guaino a commis une erreur. Ce n’est pas le juge Gentil qui a pris une décision mais un collège de trois magistrats. Alors pourquoi s’en prend il uniquement au juge Gentil ? Pourquoi cette préférence ?

                          Une chose est sûre, son ami le « Petit » va peut-être devoir rendre des comptes au sujet de sa dernière campagne présidentielle, étant son porte plume, Guaino ne va pas pouvoir prétendre qu’il ignore tout des magouilles du « Petit » comme Hollande a voulu nous faire croire qu’il ignorait les magouilles de Cahuzac. Et les 105 qui l’ont suivis, oublient qu’ils sont payés par les contribuables qui espèrent un autre comportement de leur part que de donner du crédit à un homme qui n’en n’a plus.


                          • sam turlupine sam turlupine 14 mai 2013 11:40

                            En droit, la faute de Guaino est largement avérée. Insulte à magistrat, tentative d’intimidation de la justice.
                            Il doit être jugé pour ça, et condamné.
                            S’il refuse de répondre à une convocation légitime de la police, il ne reste lus qu’à l’y emmener de force, menotte aux mains, et le mettre en garde à vue. (je ne voudrais pas rater ça !)

                            Cette oligarchie de droite, qui a, depuis qu’elle est au pouvoir, pris l’habitude d’avoir la justice à sa botte, contre tout principe républicain (indépendance de la justice : principe de la séparation des pouvoirs) ne supporte pas que celle-ci fasse son vrai travail à son encontre : raison de plus pour elle d’aller au bout de son travail.

                            Guaino est un factieux, de même que la centaine de députés UMP venant pleurnicher après leur illégitime impunité.

                            Derrière Guaino, et sa berlusconerie, il y a également Guéant, et surtout Sarkozy.
                            Que toutes ces crapules finissent en taule, et justice sera faite.

                            Guaino en poster géant sur le mur des cons !
                             smiley


                            • BA 14 mai 2013 11:45

                              Mardi 14 mai 2013 :

                              Affaire Guéant : un virement suspect en provenance de Jordanie.

                              D’où provient l’argent repéré lors des perquisitions au cabinet et au domicile de l’ex-ministre de l’Intérieur ? L’Express révèle que l’ancien ministre de l’Intérieur a reçu un virement de 25 000 euros, versés depuis la Jordanie.

                              Claude Guéant, Muammar Kadhafi et Nicolas Sarkozy, à Tripoli, en juillet 2007. Le financement de la campagne présidentielle de 2007 est désormais au coeur de l’enquête dont l’ex-secrétaire général de l’Elysée fait l’objet.

                              Claude Guéant ne répond plus. Pris dans la tourmente des révélations du Canard enchaîné concernant des mouvements de fonds sur ses comptes, l’ancien ministre de l’Intérieur a choisi de ne plus s’exprimer. Et de ne plus se perdre dans des déclarations maladroites mettant en péril sa défense. Il réserve désormais ses explications aux juges d’instruction Serge Tournaire et René Grouman. Elles risquent d’être longues, au regard du résultat des perquisitions effectuées, le 27 février, au domicile et au cabinet d’avocats de l’ex-ministre.

                              Comme L’Express peut le révéler, les trouvailles des policiers et des juges ont été nombreuses et intrigantes. Elles ont commencé d’une manière pour le moins inattendue. Quand, le matin du 27 février, les enquêteurs débarquent avenue George-V au cabinet de Me Guéant, ils viennent perquisitionner dans le cadre de l’affaire Tapie. Le rôle de Claude Guéant dans l’arbitrage rendu en faveur de l’homme d’affaires est l’objet de leurs investigations. Sur place, ils découvrent des indices en liaison avec une autre enquête explosive portant sur un éventuel financement illégal de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007, par la Libye du colonel Kadhafi.

                              Les juges s’emparent d’abord de deux notes manuscrites à en-tête du ministère de l’Intérieur. Ces documents évoquent des relations régulières entre Claude Guéant et plusieurs personnes connues du régime libyen : les hommes d’affaires Zyad Takieddine - avec lequel il est fait mention d’un dîner -, Alexandre Djouhri et l’avocat Robert Bourgi. Un téléphone portable de l’ancien ministre est également saisi.

                              Ces découvertes provoquent alors deux perquisitions, ordonnées par le parquet de Paris, l’après-midi du 27 février, au même endroit et au domicile de l’avocat. Cette fois, la prise est encore meilleure. La consultation des comptes bancaires à la BNP de Claude Guéant dévoile l’existence d’un virement de 500 000 euros en provenance de Malaisie. Pour justifier ce montant, l’ex-ministre déclare avoir vendu en 2008 deux tableaux d’un petit maître flamand du xviie siècle, Andries Van Eertvelt (1590-1652).

                              L’Express est en mesure d’indiquer qu’un autre virement suspect a été découvert à la même occasion. Il s’agit cette fois d’une somme de 25 000 euros versée depuis la Jordanie, à l’origine inexpliquée. L’attention des juges est également retenue par des factures payées en liquide à partir de 2002. Le volume de celles-ci augmente singulièrement entre 2007 et 2009. Dès la perquisition, Claude Guéant fait référence à des primes de cabinet. Celles-ci ayant vu leur régime modifié depuis le début de 2002, l’explication laisse les enquêteurs sceptiques. Pourtant, c’est celle que réitérera l’ex-secrétaire général de l’Elysée lors de ses nombreuses interventions médiatiques. Chaque fois, il prend soin de préciser qu’en tout état de cause ces sommes n’ont rien à voir avec la Libye et un éventuel financement politique.

                              Pourtant, l’examen du portable de Claude Guéant permet la découverte de numéros répertoriés en lien direct avec la Libye. Y figure celui de Moussa Koussa, chef des services de renseignement du colonel Kadhafi, aujourd’hui réfugié au Qatar. On y trouve aussi « Zyad », le prénom de Takieddine, et le patronyme de Djouhri. Ce dernier, proche de Guéant depuis 2006, a eu plusieurs conversations avec lui peu de temps avant la perquisition. Enfin, quelques mots manuscrits se réfèrent à plusieurs rendez-vous avec Zyad Takieddine et Alexandre Djouhri, toutefois sans précision de date.

                              L’ancien ministre ne s’attendait sans doute pas à ce qu’une telle tempête judiciaire s’abatte sur lui. Depuis sa défaite aux élections législatives en juin 2012, il s’est replié sur le développement de son cabinet d’avocats, notamment en direction de l’Afrique. En fait, ses ennuis ont pour origine les déclarations à la justice de Takieddine. Ce riche intermédiaire libanais a longtemps fait profiter Claude Guéant de son volumineux carnet d’adresses au Moyen-Orient et en Libye, comme l’attestent les documents saisis en perquisition. Mais les relations entre les deux hommes ont viré au noir, lorsque Takieddine a soupçonné son interlocuteur de lui jouer un mauvais tour. Le 5 mars 2011, il est arrêté, de retour de Libye, à l’aéroport du Bourget, avec 1,5 million d’euros en liquide. Pour lui, la désagréable surprise est signée Guéant. Dès lors, il ne cesse de proférer des menaces à l’encontre du ministre et de Nicolas Sarkozy.

                              En juin 2012, il confirme aux policiers l’existence d’un soutien occulte en 2007, tout en n’en apportant pas la preuve. En décembre 2012, devant le juge Renaud Van Ruymbeke, qui l’interroge dans le cadre du volet financier de l’enquête Karachi, il précise ses accusations, en visant plus particulièrement Claude Guéant. Takieddine mentionne les visites à Paris de Bachir Saleh, un proche de Kadhafi, surnommé « le Caissier ». Selon lui, trois sociétés françaises auraient obtenu près de 100 millions d’euros à l’occasion des commémorations, en septembre 2011, de l’arrivée au pouvoir du Guide libyen, sans avoir pourtant effectué de prestations réelles. Il dénonce le fils de Claude Guéant comme l’un des bénéficiaires de cette manne.

                              Ces déclarations troublantes sont transmises au parquet de Paris par le juge Van Ruymbeke, qui n’est pas saisi de ces faits. Une nouvelle audition est alors organisée, le 5 février 2013. Takieddine ne cède rien. Selon lui, la Libye de Kadhafi a bien aidé le candidat Sarkozy, et Claude Guéant supervisait personnellement ces opérations. Ce dernier, d’après l’intermédiaire libanais, aurait même été le destinataire des versements à Genève, via Bachir Saleh et l’ancien Premier ministre libyen Al-Baghdadi al-Mahmoudi, extradé de la Tunisie vers son pays d’origine en juin 2012. Une fois de plus, l’homme d’affaires n’apporte pas de preuve indiscutable à ses dires.

                              Afin de vérifier le bien-fondé de ces fracassantes accusations, le procureur lance une série de commissions rogatoires internationales à destination de la Libye, du Qatar, de la Tunisie et de la Mauritanie. Mais c’est le croisement inattendu des dossiers Tapie et Libye qui rallume les projecteurs sur le cas Guéant, lors de la première perquisition du 27 février. Après une réflexion de plus d’un mois et demi, le parquet décide finalement l’ouverture d’une information judiciaire confiée à Serge Tournaire et René Grouman, le 19 avril, pour "abus de biens sociaux, faux et usage de faux, trafic d’influence, corruption active et passive et blanchiment".

                              Les amitiés de Claude Guéant vont-elles lui coûter cher ? Car Zyad Takieddine risque de ne pas être le seul dans le viseur des juges. Au regard des éléments déjà rassemblés, ils se pencheront aussi sur le cas d’Alexandre Djouhri et de l’avocat Robert Bourgi, bien connu pour ses réseaux africains. Celui-ci n’a-t-il pas la maladroite habitude de se prévaloir, lorsqu’il est entendu par les policiers, de ses liens avec l’ancien ministre de l’Intérieur ?

                              Quant à « Alex » Djouhri, il n’a pas besoin de revendiquer cette amitié. Claude Guéant en a fait lui-même publiquement état à maintes reprises. En dépit de sa réputation quelque peu sulfureuse, il trouve l’homme « très séduisant ». "Je l’aime bien. Je le vois à peu près tous les mois. Il connaît la terre entière et il est d’une grande réflexion", nous confiait le ministre de l’Intérieur en 2011. A l’origine proche des cercles chiraquiens et de Dominique de Villepin, cet homme de 54 ans toujours très élégant, vivant entre Londres et Genève, a réussi l’exploit de faire son trou dans la Sarkozie. Djouhri a mis au service de ses nouveaux amis ses relations internationales, en particulier avec la Libye.

                              L’ex-secrétaire général de l’Elysée a pour sa part su convaincre Nicolas Sarkozy qu’il gagnait à être connu, à tel point que l’homme d’affaires est devenu un visiteur régulier du Château pendant le quinquennat. Comme le montrent les agendas de l’ancien président de la République, dont L’Express a eu connaissance, au moins quatre rendez-vous ont été organisés : le 6 juin 2007, le 31 octobre 2008, le 12 octobre 2009 et le 4 juin 2010. Ces rencontres, en général d’une trentaine de minutes, avaient été précédées par un premier rendez-vous avant la victoire présidentielle, le 8 février 2007. Quelle pouvait bien être la teneur de leurs conversations ?

                              Naguère tout-puissant, Claude Guéant - que l’on surnommait à l’Elysée le « Cardinal » - s’apprête à vivre des temps difficiles. Préfet jusqu’au bout des ongles, le ministre de la police n’avait pas la réputation d’un homme d’argent. Mais les dernières découvertes laissent apparaître une part d’ombre, contrastant avec l’image du haut fonctionnaire austère au service de l’Etat. Le voilà contraint de s’expliquer. Il n’est pas certain qu’il puisse s’en sortir avec la vente des tableaux et les primes de cabinet...

                              http://www.lexpress.fr/actualite/societe/affaire-gueant-un-virement-suspect-en-provenance-de-jordanie_1248480.html



                              • ETTORE ETTORE 14 mai 2013 12:34

                                Tout cela fait une belle chaîne, forgée de doutes et de certitudes en tout genres.

                                Mais puisque ils se sont tous enchaînés pour être solidaires......
                                qu’on en profite pour rouvrir un bagne et les y conduire.

                                • Le421... Refuznik !! Le421 14 mai 2013 15:40

                                  C’est maintenant que l’on va voir si la justice fait correctement son travail.
                                  Guaino mérite largement ses six mois de taule pour avoir incité nombre d’élus à le suivre sur la critique ouverte des décisions de justice.
                                  7500€, je me doute que pour ce genre de gazier, ça doit représenter un paquet de clopes !!
                                  Les six mois au « zonzon », ça devrait le calmer. Si on pouvait aussi supprimer les quartiers VIP dans les prisons tant qu’on y est. A quatre dans 20M2, ça le changerais de l’Elyzée...


                                  • Bulgroz 14 mai 2013 17:10

                                    Toujours aucune nouvelle de l’origine des 7 millions d’euros dont a pu disposer le fils Fabius pour s’acheter un appartement alors qu’il n’est pas imposable ?


                                    • Le421... Refuznik !! Le421 14 mai 2013 19:22

                                      Plus de nouvelle de l’hippodrome de Compiègne, de « Mamie Zinzin », etc, etc... On parle de qui dans cet article ?? Ah oui !! Parlons d’autre chose.
                                      N’oubliez pas :
                                      Les erreurs des autres ne pardonnent en aucun cas nos propres turpitudes.

                                      Et ce n’est pas deux « Ave » et trois « Pater » à l’église le Dimanche qui permettent de recommencer de plus belle le Lundi.
                                      Sauf pour certains catholiques qui ne le sont « pas très »...


                                    • chmoll chmoll 15 mai 2013 09:13

                                      comment ça :: henri envoi chier les gaziers !!?? pas un ne la ramène ??

                                      zont l’compteur à gaz constipés ? vite un enfant !!!


                                      • mortelune mortelune 15 mai 2013 09:45

                                        Je rêve d’un jour ou ces gens qui se croient au dessus des lois soient mis dans un grand, un énorme sac avec ceux qui Spartacus, Yohan, vachefolle et bien d’autres fous furieux et qu’ils soient jetés à la mer pour qu’enfin nous puissions passer moins de temps à les lire ou écouter. C’est vrai que ces nasillions n’en finissent pas de pourrir la vie des honnêtes gens et qu’ils nous cassent les pieds en même temps que les oreilles. 


                                        • bien dit@mortelune

                                          je propose pour tous ces voyous de la « république » de réouvrir le BAGNE DE CAYENNE ET D’ EN FAIRE UN BAGNE POUR POLITIQUES CUMULARDS LOBBYISTE ET CORROMPUS

                                          -et de réduire l’assemblée a 100 députés.1 par département
                                          - 0 sénateur
                                          -6 ministres
                                          -3000 présidents de communautés des communes au lieu de 36600 maires( de plus ces communautés existent en DOUBLONS )

                                          LA LIE DE NOTRE SOCIETE EST REPRESENTEE PAR LES POLITICOS BANKSTEROFOOTEUXSHOWBUSINESS


                                        • franc 16 mai 2013 16:28

                                          Dans un certain sens Guaino a à la fois tord et raison ,il a tord de ne pas respecter la loi suivant le principe de légalité et raison de protester ou de critiquer contre une décision de justice suivant le principe de légitimité ,car il est légitime de critiquer ou contester une décision de justice quelle qu’elle soit en raison du principe constitutionel de la liberté d’opinion et d’expression ,et que tout homme et y compris donc les juges peuvent être dans l’erreur voire commettrent eux m^mes des fautes de nature délictuelles ou criminelle en condamnant des innocents inconsciemment ou m^me consciemment ,et en m^me temps malgré cette légitimité être en tord d’avoir commis une infraction en ne respectant pas une loi voté par le parlement e national , ;il y a donc là un hic ou une contradiction pour les hommes politiques .

                                           

                                          et cette contradiction se trouve dans les mauvaises décisions poliltiques de faire des lois à tout va et déraisonnables ne respectant pas le principe de raison .Les hommes politiques comme mr Guaino aurait dû abolir cette loi à mon avis mauvaise car abusive ou excessive d’interdiction de toute critique ou de remise en cause d’une décision de justice quelconque quand ils avaient le pouvoir et non pas de laisser les choses en l’état qui condamne les petites gens qui réclament leur innocence sans réagir ,et quand ça leur touche eux directement ou seleurs proches de protester voire d’enfreindre la loi m^me qu’ils ont voté ;quand c’est les gens d’en bas qui sont touchés , ils ont insensibles et dans l’indifférence et quand c’est eux gens d’en haut qui sont touchés ils poussent des cris d’orfraie et sortent de leur gonds ,ce n’est pas très digne et respectables .

                                           

                                          c’est comme pour la loi sur les insultes que je trouve absusive et excessive et donc qu’il n’y a pas lieu d’être car allant au delà de la loi du talion ,car si une insulte peut être punie pénalement il ne peut l’être que par un blâme ou une insulte envers la personne qui l’a proférée ,et au maximum un toute petite amende ,et qui à mon avis devrait être abolie comme des centaines d’autres lois inutiles ou nuisibles voire m^me scélérates comme cette loi qui empêche toute personne de se fabriqer un abris de fortune contre les affres de l’intempérie,ou encore la loi scélérate d’internement abusif en asile psychiatrique sans jugement suivant l’arbitraire d’une personne ayant une autorité publique ,c’est pire que les soi-disant asiles psychiatriques staliniens ,on enferme ici toute personne qui tout simplement produit un gêne quelconque ,c’est extrèmement grave et criminelle comme loi ,et je m’étonne qu’un gouvernement socialiste ne l’ait pas déjà abolie

                                           

                                          Mr Guaino donc aurait dû abolir avant cette loi d’interdiction de critiquer une décision de justice plutôt que d’enfreindre cette loi ,c’est le retour du baton d ela justice immanente.

                                           

                                           


                                          • BA 19 mai 2013 10:44

                                            - En France, deux clans se font la guerre au moment de l’élection présidentielle de 1995 : le clan Balladur-Sarkozy est en guerre contre le clan Chirac-Villepin.

                                             

                                            - Pour se financer, le clan Balladur-Sarkozy signe un accord secret avec les dirigeants du Pakistan, contrat lié à la vente de trois sous-marins au Pakistan (contrat Agosta). Le clan Balladur-Sarkozy fait verser des commissions occultes vers le Pakistan. En échange, il reçoit des rétrocommissions occultes, qui serviront à financer la campagne de Balladur.

                                             

                                            - Edouard Balladur perd l’élection présidentielle de 1995.

                                             

                                            - Jacques Chirac, aussitôt élu président de la République, ne veut pas qu’un membre du clan Balladur-Sarkozy soit candidat à l’élection présidentielle de 2002. Jacques Chirac décide donc de faire cesser le financement occulte du clan Balladur-Sarkozy.

                                             

                                            - Dès 1995, Jacques Chirac demande à son ministre de la Défense, Charles Millon, de violer l’accord secret qui avait été conclu entre le clan Balladur-Sarkozy et le Pakistan.

                                             

                                            - Dès 1995, Jacques Chirac demande à Charles Million de faire cesser les versements des commissions occultes vers le Pakistan, et donc par conséquent de faire cesser les rétrocommissions occultes qui revenaient vers la France.

                                             

                                            Question du juge Renaud Van Ruymbeke : Pourquoi avoir mis fin à ces commissions ?

                                             

                                            Réponse de Charles Millon : Quand il y avait des doutes on arrêtait. Pour le contrat pakistanais, au vu des rapports des services secrets et des analyses qui ont été effectuées par les services du ministère, on a eu une intime conviction qu’il y avait rétrocommissions. Cela a été le cas des contrats Agosta et Sawari II.

                                             

                                            Question du juge Renaud Van Ruymbeke : Pourquoi ces deux contrats ?

                                             

                                            Réponse de Charles Million : Parce que l’on est arrivé à des conclusions positives, on a acquis une intime conviction sur ces deux contrats en particuliers.

                                             

                                            http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/politique/20101117.OBS3095/exclusi f-affaire-karachi-ce-qu-a-dit-charles-millon-au-juge.html

                                             

                                            - Les dirigeants pakistanais sont furieux de voir la France violer l’accord secret. Les dirigeants pakistanais commencent des négociations avec la France pour qu’elle reprenne le versement des commissions occultes vers le Pakistan. De 1995 à 2002, Jacques Chirac refuse de reprendre le versement des commissions occultes.

                                             

                                            - 5 mai 2002 : mauvaise nouvelle pour les dirigeants pakistanais, Chirac est réélu. Les dirigeants pakistanais comprennent qu’ils ne toucheront plus jamais un seul euro. Trois jours après la réélection de Chirac, 8 mai 2002, attentat de Karachi.

                                             

                                            - Cette affaire a causé la mort de 14 innocents lors de l’attentat de Karachi (11 morts français, 3 morts pakistanais).

                                             

                                            - Cette affaire est l’équivalent du Watergate.

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