La « Méritocratie », si on se place sur un plan subjectif, il faut avouer que le terme n’est pas particulièrement beau, ce qui fait dire à certains qu’il s’agit d’un barbarisme, à d’autres d’un néologiste, il n’en est rien puisque l’on trouve sa définition dans beaucoup de dictionnaire et pour donner exemple, voici une définition prise au hasard : Système dans lequel le mérite détermine la hiérarchie.
Voilà qui est succinct et bien résumé, mais apporte sans ambigüité tous les éléments nécessaires à la compréhension de ce concept. Concept étudié, disséqué par nos philosophes et sociologues, et pas des moindres parmi lesquels Pierre Bourdieu qui, dénonçant là une forme de « violence symbolique », mettra l’accent sur le coté inégalitaire de cette conception de nos sociétés. Il ne fut pas le seul, d’autres en abordant le problème différemment, comme Rawls, prôneront la désindividualisation du mérite. Comme on le voit le sujet a agité les sphères pensantes qui souvent ont dénoncé les abus de ce concept dans les sociétés libérales. Cependant il s’avère que dans nos sociétés ultralibérales cette théorie est de plus en plus à la mode et fait recette chez nos dirigeants qui se gargarisent du mot mérite.
On sait que se fut Napoléon qui fut l’un des premiers à s’appuyer sur ce principe, il est donc pas étonnant de voir se multiplier dans une France, où le Chef de l’Etat s’inspire outrancièrement de l’empereur, des bonifications, des avantages en fonction du mérite.
Déjà, une profusion de récompenses sanctionne les bons et loyaux services d’individus soi-disant méritoires. Parmi ceux-ci on voit pousser à la boutonnière de certains le poireau triomphant du mérite agricole, le ruban bleu du mérite national classé au rang de « mérite distingué » et que l’on voit de façon abusive orner les robes de la magistrature, que dire de la légion d’honneur décernée à tout va ce qui en a galvaudé la quintessence, bref une profusion de récompenses dont l’abus devient parfois comique, mais qui semble-t-il flatte l’égo d’individus qui se croit indispensable à la marche en avant du monde.
Mais il s’agit là d’agapes car la propension à vouloir tout régir par le capitalisme et propulser l’ultra libéralisme met à la pointe de l’actualité la mise en avant de cette notion. Alors, on voit naître sous divers prétextes, plus ou moins bons d’ailleurs, car par exemple si on regarde superficiellement on ne peut pas dire que la bourse au mérite soit a priori une mauvaise chose puisque soi-disant conçue pour aider les étudiants modestes, mais aussi on va voir les fonctionnaires payés au mérite, et là ce n’est pas la même chose car l’on rentre de plein pied dans un système inégalitaire. C’est comme si en embauchant le matin le chef de service après avoir mis tout son petit monde en rang gueule pour ouvrir les hostilités : « Que le meilleur gagne ! ». Seulement voilà, les dés sont pipés.
En effet, la culture du résultat est obsolète tant déjà dès le départ les inégalités ne mettent pas les candidats sur le même plan. Je ne m’étendrai pas sur ce sujet car chacun aura compris qu’il est évident que par exemple le milieu social dans lequel on a été élevé peut être à l’origine un handicap. On peut aussi supposer que l’orientation d’un individu l’empêchera de s’exprimer n’étant pas à la place qui laisserait épanouir ses aspirations profondes, ainsi de suite, si on se base sur le respect humain on en ressortira tout un panel de raisons négatives à l’encontre de la méritocratie. Il n’empêche que le capitalisme continue à magnifier cette notion qui sert bien ses intérêts uniquement tournés vers le profit. Le « travailler plus pour gagner plus » de Sarkozy est donc dans la droite ligne de cette façon de voir nos sociétés. Mais il a aussi apporté de la dangerosité sur le maintient de nos libertés en mettant au pinacle dans la police la culture du résultat complètement impliquée dans la méritocratie. C’est donc un état d’esprit nauséabond dans cette course au résultat, à la rentabilité que l’on veut instaurer pour promouvoir ce qui va servir d’éléments moteur à l’embellie du capitalisme. Nous ne pouvons pas accepter que ce genre de pratiques entretiennent une chape de plomb suspicieuse, un combat qui pourrait devenir sans foi ni loi pour subsister, améliorer l’ordinaire en quelque sorte.
Il s’agit donc là d’un concept totalement imbriqué dans nos sociétés capitalistes. D’ailleurs Obama ardent défenseur du libéralisme a fait récemment l’éloge du mérite. L’exemple venant d’en haut il y a peu de chance que dans l’état actuel des choses l’on remette en question ce principe tout à fait inégalitaire.
Mais si l’on a une autre conception de l’humanité, si le productivisme n’est plus une priorité, si le matérialisme inconditionnel n’est plus une obsession, si une décroissance soutenable est envisageable pour rééquilibrer les richesses dans le monde, la notion même de hiérarchisation par le mérite devient alors un concept totalement hors sujet. A la limite, une notion qu’il faut combattre intellectuellement afin de contrer ceux qui voudraient universaliser le capitalisme. Passer d’un monde hiérarchisé à un monde de partage sera à n’en pas douter une source d’équité et de bonheur pour tous les peuples et pour chaque individu d’où qu’il vienne et où qu’il aille. C’est ce dont vers quoi nous devons concentrer nos efforts…
Donc à chaque instant faisons prévaloir les valeurs humaines de chaque individus en rendant dérisoire la notion de compétitivité.
Je reviens néanmoins pour expliciter mon commentaire.
Le machin rentier warren buffet est un dieu aux US car, même pendant qu’il dort, il gagne des millions.
Notre rêve à tous, n’est-ce pas : être riche, et encore mieux, gagner de l’argent sans presque rien faire.
La liste des dieux de la nouvelle mythologie est là : http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_milliardaires_du_monde_en_2008
Il faut tout de même savoir que pour devenir rentier, il faut être trés intelligent. En plus d’être un rapace qui n’hésitera jamais à tuer l’autre. Aux US, on dit : "Ce n’est pas personnel. C’est pour affaire."
Un milliard de gens, notamment en Afrique crèvent de faim... ??? What’s the problem ???
Vous devinez le tableau : tout se mesure à l’argent et le fin du fin est de vivre dans des guettos pour riches.
La base de l’article, pas meilleure que l’auteur, noie la réflexion dans le fait que l’exploitant (celui qui vit sur le dos du travail de l’autre), a lancé la "méritocratie".
Hors, depuis bien longtemps, les gens de valeur pas assez rapaces savent que les richépuissants ont intérêt à les exploiter. L’intérêt est réciproque. Tout bètement.
Ai-je parlé de prostitution... ? Ce n’est pas loin, en effet.
Ai-je parlé de corruption.... ? Ce n’est pas loin, en effet.
Ai-je parlé de servage........ ? Ce n’est pas loin, en effet.
Ai-je parlé pour ne rien dire... ? A vous de dire selon vos valeurs profondes.
La méritocratie c’est juste le synonyme d’aristocratie.
Et à l’inverse de l’idée de l’accession à la classe supérieur en devenant méritant, ca peut faire accepter l’idée de classe supérieur dirigeante...
Tout ca en mettant en parallèle les actions de cette classe supérieur pour quel assure son héridité (moin d’impot sur les héritages et pour les riches)
Et
Le fait qu’ils bloquent tout ascenceur social ( ou moyen d’acceder a la ’classe supérieur’ , ce qui est d’ailleur l’opposé de méritocratie ? on fait tout et son inverse)
On remarque que l’action et l’opposé des paroles et du sens du mot meme méritocratie.
Je veux bien que la méritocratie n’existe que sur le papier mais je n’ai pas compris le lien que vous faites avec le capitalisme. Vous associez les deux parceque vous n’aimez ni l’un ni l’autre mais on a du mal à y voir d’autre raison plus tangible.
Si l’on applique pas la méritocratie alors on applique le népotisme, le déli de bonne gueule et les pulsions personnelles.
Quand vous arrivez à cette conclusion « ..si une décroissance soutenable est envisageable pour rééquilibrer les richesses dans le monde, la notion même de hiérarchisation par le mérite devient alors un concept totalement hors sujet. » j’espère que vous envisagez bien les conséquences. Par exemple, dans les blocs opératoires on pourrait confier l’opération à quelqu’un qui en a déjà raté une bonne dizaine au lieu de choisir le meilleur chirurgien sur des critères professionels. A ce rythme la décroissance sera vite faite.
La méritocratie sera toujours injuste et partielle mais il vaut mieux garder ce système.
pour moi aussi , pas mieux que la méritocratie.
le capitalisme, c’est l’argent qui appelle l’argent à des gens qui se dorent au soleil.
et maintenant, je viens de le comprendre, comme l’a si bien dit quelqu’un que je sais plus qui sait, c’est la privatisation des gains et la nationalisation des pertes
Ce commentaire résume l’amalguame souvent fait entre compétences, qualifications et la notion de mérite. Ce ne sont pas choses comparables
Nos sociétés démocratiques se sont construites sur l’idéal méritocratique et le principe d’égalité des chances. La croyance forte était que l’augmentation du niveau des études conduisait à une amélioration de la position sociale par rapport à celle de ses parents. Ce qu’on résume souvent par l’image de l’ « ascenseur social ». Mais la massification modifie sensiblement la donne. Le décalage entre la qualification des emplois et la qualification des individus aussi, les inégalité sociales ne permettrons donc pas à chacun d’avoir la même chance pour atteindre le même niveau de compétences, donc le concepte de la méritocratie est injuste.
Bon, on va reprendre :
"Ce commentaire résume l’amalguame souvent fait entre compétences, qualifications et la notion de mérite. Ce ne sont pas choses comparables"
Va falloir expliquer, là.
Je vais prendre mon exemple, c’est le simple et le plus con.
J’ai acquis une grosse expérience de l’entreprise. Ca, c’est à ranger dans la rubrique : savoirs.
Comme je ne suis pas trop idiot, j’ai appris à me servir de ce savoir et avoir de bonne idées : ça, c’est essayer de ne pas être trop bête.
Je n’ai pas eu trop de difficultés à devenir ingénieur. Quelque part, aucun mérite. Enormément de gens pourraient faire pareil.
Maintenant, j’ai un doute.
Un énorme doute sur votre explication sur le mérite, entre autres....
Mais je ne doute pas que vous me répondiez. Vous montreriez que lorsqu’on vous contrarie, cela vous est bénéfique, car vous tenez compte de l’autre et pouvez lui donner la part de savoir qui lui manque.
J’ai écrit savoir. Tout dépend, comme toujours, comment on l’utilise.
C’est bien là qu’il y a un probléme car on ne parle pas de la même chose. J’ai comme l’impression que bien rentré dans le système de la pensée unique vous manquez d’ouverture d’esprit pour envisager que se soit différent. A mon avis, que cela vous plaise ou non, il est inutile de continuer ce débat stérile et "improductif", suivant l’expression qui je pense est souvent utilisé dans votre milieu...
Votre réponse me conforte dans l’appréciation qu’ont tous mes collègues de moi. Mon patron, je m’en fous : il a besoin de moi. Ils doivent certainement aussi critiquer mon manque d’ouverture d’esprit
prenez un paysan breton qui produit des artichauts....
l’intermédiaire
le grossite
le détaillant
et le consommateur ... qui gagne le plus ???
celui qui produit ou l’intermédiaire qui n’a investi que dans 2 téléphones de bureau ???
qui a transpiré le plus ???
cherchez l’erreur...
notre système ne reconnait pas celui "qui gratte" ...il reconnait celui qui fait fortune.... en faisant bosser les autres !!!
et il y en a marre que notre Sarko prenne tout le monde pour des fainéants.....qu’il demande à ceux qui sont licecnciés en ce moment s’ils ne préfèreraient pas continuer à travailler, il leur avait pourtant promis de pouvoir travailler PLUS ???
mon père était ouvrier d’usine, il n’avait pas de santé, il travaillait dans les courants d’air, il a perdu un oeil au boulot et comme on disait à l’époque "élevé 4 gosses" dont certains avaient aussi peu de santé que lui.. et pas de sécurité sociale à l’époque, il faisait 3 jardins, 40 lapins et des poules... nous n’avons manqué de rien !!!.. il a trimé toute sa vie... pour finir avec.... une petite maison payée en partie avec un petit héritage et sa pension d’invalidité !!
ah s’il avait léché le cul de ses chefs, il aurait pu prétendre devenir contremaître !!
c’est ce qu’aujourdhui les DRH appellent "démarche compétence !!!
alors les leçons de morale ça me gonfle !
allez demander aux gars de chez Total ce qu’ils ont fait d’exceptionnel pour avoir de bons résultats ces dernières années ?? ont -ils transpiré plus que d’habitude ??? non, simplement le prix du pétrole qui s’était envolé : voyez la supercherie !!!! où est la méritocratie ???
jusqu’à maintenant je croyais qu’il fallait avoir de bonnes notes pour "mériter" le poste de Président de la République ...même plus vrai !!!
Mais il s’agit là d’agapes car la propension à vouloir tout régir par le capitalisme et propulser l’ultra libéralisme met à la pointe de l’actualité la mise en avant de cette notion (la méritocratie)
Vous attribuez la méritocratie au libéralisme ce qui est une erreur fondamentale. Où diable êtes vous aller pêcher que les libéraux étaient des méritocrates ??
La gauche et la droite étatistes sont de ferventes adeptes de la reconnaissances du "mérite" alors que les libéraux sont justement ceux qui critiquent le plus cette notion.
Les libéraux considèrent que le marché libre (sans monopole et sans privilège) rémunère spontanément ceux qui rendent service aux autres, c’est à dire que le marché est mécaniquement altruiste alors que la rémunération au mérite peut se réveler en inadéquation avec les services rendus.
En d’autres termes il n’y a pas de "valeur travail" inconditionnelle que l’on pourrait incorporer dans le prix d’un produit (Marx). Pour les libéraux modernes et notamment l’école autrichienne, la valeur d’un travail ou d’un bien varie géographiquement et temporellement en fonction de l’intérêt que d’autres lui portent.
Pour résumer, les libéraux sont pour une société dans laquelle la valeur des produits de son travail ne se mesure qu’en fonction de l’intérêt que d’autres lui portent. On est très loin de la méritocratie !
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Faudrait ne pas utiliser de faux arguments, J’ai écrit : ultra-libéralisme, et il me semble que c’est l’un des dogmes des USA et qui sont par conséquence de farouches défenseurs de la méritiocratie ; A mon avis il faut se renseigner, ouvrez votre moteur de recherche à méritocratie et allez sur les forums où il est question de la méritocratie étasunienne. j’ai comme l’impression que ça gêne que l’on aborde ce sujet et que l’on en dénonce les méfaits.
Ou avez-vous vu que le marche est fondamentalement altruiste ???
Il est amoral et se meut suivant la loi de l’offre et de la demande. Si la notion de meritocratie peut ( 1% des cas) aboutir a une justice sociale, le marche remunerera ceux qui le comprennent le mieux.
C’est tout a fait exact. Sur le meme principe, votre femme lorsqu’elle est enceinte devrait rester debout dans le metro. Chacun devrait venir chez vous pour y prendre ce qu’il veut. Vous ne pouvez pas etre paye apres avoir travaille car votre boss ne veut plus.
Si vous constater les effets d’une morale ainsi que de ses ramifications, ne pensez vous pas qu’elle soit plus reduite dans ses options que le chiffre que vous avancez ?
[intonation naïve] Ben, moi, la méritocratie me fait peur parce que j’ai peur de ne pas être à la hauteur malgrè mes efforts...
En plus, je ne connais pas le barême... [/intonation naîve]
Si le mérite avait la moindre valeur dans le système capitalisme qui sévit aujourd’hui en Europe et aux USA, alors on assisterait en ce moment à la plus vaste campagne de licenciements de PDG, directeurs de banques et autres managers qui ont mené leurs entreprises à la faillite... Pire, on verrait se suicider les plus honnêtes des politiques et partir en lousdé les autres qui comme eux n’ont pas vu venir le renversement de conjoncture et qui, pour les pires d’entre eux, se pavanaient encore, il n’y a pas plus de six mois avec des Rolex ou autres gourmettes inconvenantes des beaufs bling bling.
Mais le mérite n’est reconnu que pour les valets, pas pour ceux qui dirigent.
"L’Avenir est à celui qui a des salariés ...qui se lévent Tôt"... ¨(Anomyme.)
La finalité du capitalisme...c’est le communisme... !!!
L’Economie dîte Libérale...issue du Capitalisme a enfanté des Oligôpoles....avec le soutien des Etats... !!!
Prenons la France.....
Combien de concurrents à Air France pour se rendre aux Antilles... ??
Etes vous sûr que les Distributeurs vendent à "Prix coûtants" le carburant....en Espagne le carburant est en moyenne 10 centimes d’€ moins cher que nos Grandes surfances....Combien de concurrents à Total... ?? Combien restent-ils de pompistes indépendants... ??
Trouvez-vous facilement un garagiste Indépendant "Multi-Marques"... ??
Nos paysans...., nos viticulteurs, ne sont-ils pas saignés par les 6 Grands de la Distribution... ? et sans l’aide de la PAC combien d’agriculteurs seraient morts....asphysxiés par les centrales d’achats... ??
La téléphonie mobile et les Abonnements pour le Net....sont-ils vraiment en libre concurrence... ???
Canal + est devenu la seule chaine "Cryptée"....
La liste est non exhaustive pour démontrer que la Finalité du Capitalisme qu loue la "Libre Concurrence" est un Leurre... !!!
Vous tuez une personne ...vous êtes un assassin...
Vous tuez dix personnes ...vous êtes un tueur en série...
Vous "Tuez " cent concurrents...vous êtes un Capitaine d’Industrie...et vous aurez la Médaille du
M eilleur E xterminateur (qui a ) R éussi (à) I mposer (ses) T arifs (aux) E tres Humains..
Le mérite a une définition admise par les linguistes et on en trouve la définition dans les dictionnaires.
Il y a des gens qui ont pour seul mérite d’être nés dans un milieu aristocratique, ils héritent de la richesse de leurs ainés, d’une certaine culture, d’un capital symbolique qui permet de mettre une distance entre "eux" et les "autres".
Un enfant d’ouvrier qui fait des études de médecine risque de se sentir un peu isolé parmi les autres étudiants qui sont en grande majorité d’origine sociale très aisée finacièrement et culturellement.
Aussi, on ne trouve pas beaucoup d’enfants d’ouvriers dans les facs et ni dans les grandes écoles.En 2003, ils étaient en moyenne 2%.
Malgré tout, quand il y en a , ils doivent travailler à coté de leurs études car ils estiment ne pas devoir être une cgarge trop lourde pour leurs parents.
Pour un patron,petit ou grand, un salarié ne "mérite" pas d’être payé, il est toujours trop cher au regard de ce qu’il rapporte (cependant il y a toujours des exceptions),c’est ce que nous entendons à longueur de journée, en Guadeloupe, les salariés ont réussi à s’unir pour se révolter car ceux qui vivent bien ont le "mérite" d’être blancs et ceux qui les font vivre par leur travail n’ont pas mérité d’être blancs.
Le mérite est du même ordre que le "bien" ou le "mal", pour une même définition, il y a une multitude d’interprétations selon le point de vue où l’on se place.Quel était le mérite de Bush pour accéder à la tête des U S A ?
Si on compare le parcours d’Obama et de Bush, le mérite du premier est-il comparable au second ?
Quel est le mérite du Nain ? Il a su se vendre à des hommes politiques qui l’ont aidé dans son ascension politique. Aujourd’hui, il a quelques problèmes face aux enseignants chercheurs, aux médecins, aux enseignants des établissements publics, etc..., etc.... son inculture prônée comme un gage de liberté se retourne petit à petit contre lui.
votre article anti méritocratie me laisse perplexe, je pensais naivement jusqu’alors qu’on agitait cette "notion" au nez des français les plus récents et des autres pour laisser croire qu’on allais dévérouiller l’accès a des postes décisionnel aux "méritant" par leur travail.
Ce qui est une manière de contourner l’accusation permanente issue de la société d’en bas de racisme, népotisme, énarchie, tyrannie, duopole, etc... De cet en bas où on est plus en phase avec newton et les pommes qui tombent qu’avec darwon et une quelconque théorie de l’évolution.
Bref, la méritocratie, c’est un mot bidon, volontièrement laisser sans définition ni doctrine précise, qui laisse entendre que le patron a le droit d’embaucher qui il veut, puisque c’est lui qui détermine qui a le profil a l’embauche, et qui est méritant dans son entreprise.
Cela sert la réthorique sarkozyste qui veut libérer "les forces du travail" alors qu’il n’a pas compris que le mal est plus profond, sans meme chercher la crise et la mondialisation.
cela sert de chiffon rouges aux mouvement identitaires qui cherchant a imposer leur différences comme opprimée pour forcer les barrages a l’embauche, y voient une porte entrouverte.
Cela sert a utiliser le sentiment nationaliste de l’extreme droite en mal de reconnaissance pour les inciter a participer a l’effort, le coté bravoure pour la patrie reconnaissante du courage et du mérite, etc...
cela sert a rabaissé dans la soumission ceux qui se savent sans compétences ni mérites immédiatement remarquable, et donc finalement obligé de vendre leur docilité et de miser sur leur enfants en espérant que le mérite ne change pas de "valeur réel" entre temps,
cela sert aux privilégiée qui ont notoirement des facilités d’accès aux meilleurs diplomes d’en faire le mérite avec lequel elle justifie leurs positions et ainsi se décompléxer,
cela sert a des profs pour croire encore un peu a l’utilité de leur travail a former l’avenir et non des chomeurs, sous employés, etc... surtout en banlieue,
Et cela sert a vendre de l’espoir suffisament flou en guise du " projet de société" si vite oublié aprés l’élection parce que la France n’est pas "prête",
et maintenant en période de crise, lorsque l’emploi est une denrée rare, faire autoritairement changer les règles de la concurence a l’embauche entre Français, reviens a déclencher des crises qui font rapidement basculer vers une hausse importante de la haine identitaire, on peu vouloir tuer dans ce genre de crise lorsque l’avenir de ses enfants est en jeu.
entre le sentiment de ne pas avoir eut le job parce qu’enfant d’immigré et le sentiment de ne pas avoir eut le job parce qu’on est pas assez coloré et sans association identitaire pour se pleurer victime, le dosage d’une régle du jeu impartiale et mutuellement accépter entre les 2 est quasi impossible a faire en période de crise ou tous les coups sont permis.
Méritocratie : un truisme, un rideau de fumée ou une remise en cause des droits de l’Homme ?
Un truisme : que le mérite soit récompensé est une évidence absolue du même ordre que travailler plus pour gagner plus. Qui prétendrait baisser le salaire de quelqu’un qui travaille plus longtemps ? personne et pourtant... la délocalisation n’est-ce pas cela ? la réduction du salaire différé (déremboursement santé, allongement de durée de cotisation retraite, etc...)n’est-ce pas aussi cela ?
Ne pas récompenser quelqu’un qui a fait un effort ou qui n’a pas rechigné devant des exigences professionnelles proches de l’inhumanité, quoi de plus scandaleux et pourtant..., c’est devenu la norme pour le patronat et les principaux actionnaires.
Un rideau de fumée : parler de méritocratie c’est masquer l’origine sociale dominante de la réussite en mettant en exergue des cas de réussites isolées issus de milieux défavorisés. Ce n’est pas parce que une Dati ou un beur ont réussi à faire carrière qu’on peut parler d’un progrès de justice sociale et d’une réduction des in égalités. On pourra observer de plus que ce que la pensée dominante nomme « mérite » dans ce cas là, c’est presque toujours une réussite individuelle et entreprenariale, sont méritants ceux qui ont rejoint le capitalisme même si souvent il s’agit de « tout petits » capitalistes, il ne faut tout de même pas prétendre jouer dans le même camp.
Une remise en cause des droits de l’Homme : la méritocratie, c’est l’argument récurrent des privilégiés pour cantonner le peuple dans les réussites individuelles et exceptionnelles. C’est un moyen de se prémunir des classes « dangereuses » en apprivoisant quelques uns d’entre eux qui deviennent l’emblème de la réussite. Ainsi sont stigmatisées les luttes collectives et les solidarités au profit de l’ambition individuelle érigée en vertu.
La société est considérée comme une arène de compétitions individuelles et non plus comme un espace dans lequel la solidarité et le respect des droits garantissent à chacun la dignité humaine.
Un dénommé JULIEN COUPAT....ça vous rappelle quelque chose ?
Est-ce qu’iI avait vraiment mérité :
1) De se retrouver en taule ?
2) D’y passer tout ce temps ?
Je sais, c’est "hors-sujet", mais dans le monde actuel, où on a une déferlante de "Fils DE.. et Filles DE..." (- on nous promet même que le fils de Not’Président sera pt’êt’bien Not’président à son tour... au secours !-)... c’est tout votre article qui est un peu "hors-sujet", non ?
Il faut aller chercher derrière l’être humain le ridicule et le dérisoire, pour donner du sens à l’absurde.
L’absurdité de la vie et de la condition humaine, l’absurdité de la guerre, des révolutions inutiles et des drames qui s’ensuivent et qu’on oublie si facilement, l’absurdité des conventions sociales, de l’obscurantisme de l’argent et de l’apparence futile, l’absurdité des préjugés de tous bords, des certitudes politiques absolues et de l’aveuglement fanatique, l’absurdité du gouffre d’incompréhension entre les êtres humains.
C’est l’histoire de deux invasions qui se sont produites sur la terre au 19ème siècle.
La première, celle de chenilles bleues qui fuyaient leur planète dévastée par la surconsommation, l’égoïsme, le chacun pour soi et la pollution : les extraterrestres bourgeois.
La deuxième, celle de fourmis rouges qui fuyaient leur planète dévastée par l’incurie, les gaspillages et la pénurie chronique : les extraterrestres communistes.
Pour le malheur des hommes, ils ont réussi à en parasiter certains et à leur inculquer leur comportement, leur modèle de société respectif et leur affrontement absurde et stérile.
Qui va gagner ?
C’est à découvrir dans “ un monde rouge ou bleu ” : contre le pouvoir de l’argent, contre le pouvoir de l’endoctrinement, pour sortir les Français de leur bocal.
Quand je lis les articles d’Agoravox j’ai l’impression que nous sommes gouvernés par des nuls , méritants peut etre ,performants surement pas si on lit la grande majorité des rédacteurs. Nous serions donc dans une nullocratie.
Ce terme, meritocratie, est d’ailleurs utilisé à contre sens car on valorise en fait le résultat sans accorder d’importance de l’aspect meritant de celui qu’il l’a obtenu.
Il est le reflet d’une mouvance qui ne veut pas s’ evaluer sur ses performances , généralement mesurables sans ambiguité et préfère biaiser en introduisant cette notion de mérite qui ne signifie pas grand chose.
Le merite est le cadeau de consolation de ceux qui ont peur de parler de performance.
A la fin du mandat tous le monde pourra évaluer si les objectifs fixes dans le programme électoral ont été tenus ou non. Ce sera la mesure de la performance
Cesera plus ou moins temperépar les eventuelles difficultées imprevues qu’il aura rencontre cela permettra d’évaluer le merite.
L’election a un poste ne signifie pas etablir une rente de situation. Le chef de l’etat se doit de gerer correctement le pays. Faire des mouvements et proclamer des propos peremptoires tout en ayant aucun resultat si ce n’est celui d’avoir ete elu n’ aidera le pays ni a s’elever, ni a sortir de la crise.
Vous avez ete gerant d’entreprise alors comment recompensiez-vous les salaries meritants ? Donniez-vous une prime "pour tout le monde" ou valorisiez-vous les qualites de chacun pour faire avancer votre entreprise ?
Sur votre texte, l’election de Sarkozy fut majoritaire et sans faute. Desormais, il appartient a chaque francais d’assumer la consequence de ses actes. Il etait des le depart un fumiste et un ambitieux, personne n’a jamais releve son lien avec le cercle concorde ( implique dans le blanchiment d’argent), les media se taisent a ce sujet. Vous devez neanmoins vous attendre a d’autres pitreries et abus de langage qui caracterise le personnage.
J’ajoute que citer Bourdieu pour un gerant d’entreprise est malvenue : il etait communiste.
Les recompensent qui pleuvent sur les bons et loyaux sujets sont des faits du prince si caracteristiques du president que vous avez elu. A quoi vous attendiez-vous ?
Quant aux recompenses au merite, elles ne sont pas choquantes lorsque l’individu travaille dur. Voir un oisif remunere est tout autant voire davantage facheux.
Je ne vois pas en quoi être gérant d’entreprise empêche d’être communiste, ce résonnement est totalement abscons. Autre erreur, dire que Bourdieu était communiste est une inexactitude, s’il fit référence au marxisme quelque fois cela ne vous autorise pas à le cataloguer....
Si vous etes communiste, pourquoi ne pas avoir mis en pratique l’ideologie qui sous-tend votre raisonnement ?
A ce titre, vous auriez pu collectiviser votre entreprise, notemment en prenant un salaire identique aux autres salaries, en prenant des avantages identiques a vos subalternes ...
De tels propos viennent agreablement aux oreilles des buzzers, mais ne trouvent aucun echo sur le terrain. Chacun se bat pour sa petite personne sans aucun ideologie que celle de son bien etre et de son futur. La chose est somme toute normale. Il est cependant mensonger et malhonnete d’afficher une etiquette d’humanisme et de partage lorsque l’on ne respecte aucun de ces concepts.
Par ailleurs, il est tout aussi malhonnete intellectuellement de pretendre vouloir faire changer le monde au crepuscule de sa vie lorsque l’on agit toute sa vie dans un schema de pensee si proche des financiers corrompus que l’on stigmatise actuellement.
Sur la question du pouvoir, il n’y a pas d’équivoque possible. Il ne faut pas le conquérir mais le renverser, le dissoudre. Le plus tôt sera le mieux.
La loyauté est souvent le prétexte invoqué par la hiérarchie lorsque les attitudes individuelles ne correspondent plus à sa logique de domination. Des phrases comme "un employeur doit pouvoir compter sur la loyauté de son personnel" procèdent d’une rhétorique destinée à faire admettre à l’individu que ses intérêts sont indiqués par un objectif extérieur dans lequel il doit se projeter.
Vous parlez de méritocratie et de Napoléon,
et bien soit, je suis fier de voir que c’est cela qui a permi à un fil de petits Corses de Dominer l’Europe !
Où vois t on pareille ascencion ?
Et entre noblesse monarchique et noblesse d’Empire, mon choix est vite fait !
Il y a un lieu que je connais assez bien où le mérite n’est pas du tout apprécié en fonction de ce méprisable productivisme : c’est la fonction publique. Là pour mériter une récompense (genre promotion de poste ou avancement amélioré) il ne faut surtout pas vouloir être trop efficace ni faire trop de zèle risquant de faire de l’ombre à son supérieur hiérarchique. Il faut au contraire éviter de dénoncer les vices et gabegies du système … mais bon, on ne va tout de même pas se plaindre de compter parmi les privilégiés disposant d’un emploi à vie sans être obligé de démontrer son utilité.
...sauf qu’en dehors de tout productivisme, de toute obligation de rentabilité et de "méritocratie", les entreprises privées, désintéressées de bénéfices et de croissance, ne dégageraient pas non plus la fiscalité nécessaire à l’Etat pour payer ses fonctionnaires… c’est qu’il faut bien mettre un minimum d’essence dans le moteur pour le faire tourner…..
la récompense de l’effort et du travail Nicolas Sarkozy n’avait pas manqué de rappeler que ses ministres se devaient aussi d’être « exemplaires », notamment dans la nomination des hauts fonctionnaires. !!!
libéraux ne sont pas des méritocrates...ils sont unqiuement des donneurs de leçons ..sans êtres capables d’être exemplaires...je dirai même mieux, ils ne s’appliquent surtout pas les règles qu’ils préconisent au autres, c’est là la supercherie que je dénonce !!!
je reviens sur les collaborateurs de chez Total : ils doivent être très méritants car du 2/01/2009 au 8/3/2009, le prix du SP 95 à fait + 9.9 % !!!,
... les actionnaires s’en réjouissent déjà !!! pourtant cela ne fait pas la une du Figaro !
savez vous comment j’appelle le Figaro ?, l’Humanité des riches .....(faut bien faire plaisir à ses clients en mettant tout sur le dos des autres) :
Figaro : salauds de pauvres, c’est de leur faute si les riches ne sont pas assez riches !!
l’Humanité : salaud de riches, c’est de leur faute si les pauvres sont de plus en plus pauvres
la seule différence c’est que dans le 2ème cas... c’est vrai !!!
le seul reproche c’est que le modèle préconisé ne fait pas recette !!
désolé camarades !!!
mais le Sarkozysme fait de moins en moins recette aussi !!!!