La mort du social-libéralisme
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La gauche française est arrivée au pouvoir, en 1981, au moment précis où la vague néo-libérale commençait à déferler sur le monde. Avec le recul, on se dit que Mitterrand a gagné trop tard. Aurait-il été élu à la présidentielle précédente que tout aurait pu être différent, pour la France comme pour l’Europe. Le « monarque républicain » a souvent été présenté comme un notable florentin, tacticien et corrompu. Ce n’est pas l’avis de Jean-Pierre Chevènement, qui, dans son dernier livre[1], le décrit comme un homme sincère et j’avoue avoir été convaincu. Trop marqué par les deux guerres mondiales, il s’était toutefois convaincu que le glorieux passé de la France se trouvait désormais derrière elle. Ceci est l’un des éléments qui expliquent les dérives européistes et néolibérales des socialistes français. Mais surtout, je crois qu’en 1981, plus aucun changement radical ne pouvait être porté sans l’assentiment des couches moyennes supérieures. Or, celles-ci s’étaient converties au néolibéralisme, avant même qu’il n’apparaisse sous la forme de cette idéologie structurée et cohérente que nous connaissons. Et pas seulement en France ; dans tout l’occident[2].
On peut formuler l’hypothèse que l’Europe aurait du résister davantage, les peuples qui la constituaient étant pour la plupart très imprégnés de la culture de l’économie mixte. Mais obsédé par l’invention d’une Europe capable de stériliser les tendances agressives des peuples, le rassembleur d’Epinay aura finalement été celui grâce à qui le néolibéralisme anglo-saxon aura pu pénétrer facilement sur le continent européen. Là se situe l’erreur majeure d’un homme politique qui avait incontestablement une stature d’homme d’état. Initialement, les allemands ne partageaient pas les conceptions de Mitterrand et, en particulier, ils ne voulaient pas de l’Euro. Quelle divine surprise cela a dû être pour les tenants français de la soumission aux diktats des marchés, Jacques Delors en tête ! Car la France s’annonçait d’emblée capable d’être particulièrement rétive à cette soumission. Beaucoup moins libérale que les Etats-Unis ou la Grande Bretagne, elle était éprise de liberté, mais aussi d’égalité. Moins détruite physiquement que l’Allemagne, mais démoralisée par sa piteuse défaite, De Gaulle, en suscitant la mise en place d’une véritable économie mixte efficace, basée sur un nouveau pacte social, lui avait redonné sa fierté et sa place dans le monde. Il en avait fait aussi la seule nation d’Europe capable d’équilibrer l’Allemagne.
Ce travail de plus de 30 ans a été jeté à bas par la construction européenne telle qu’elle s’est pratiquée. Le ralliement au thatchérisme des couches moyennes supérieures, qui composaient déjà la base de l’encadrement de tous les grands partis de France – et particulièrement du PS – avait néanmoins besoin d’un enrobage idéologique à destination des couches sociales qui allaient être sacrifiées. C’était un besoin particulièrement urgent pour les responsables socialistes français, alors aux affaires. Mais curieusement, il a mis du temps à se construire. Les dirigeants socialistes étaient embarrassés par le passé et l’idéologie très progressiste du PS, qui ne pouvait, tel quel, accepter le revirement programmé. Ni l’Angleterre, ni les Etats-Unis n’ont connu en effet de véritables partis issus du monde du travail comme le PS ou le PC français[3]. Ils ont donc adopté une peu glorieuse tactique de contournement du problème. D’abord en affirmant qu’il fallait faire une pause dans les réformes et ouvrir une parenthèse, dite « libérale », afin de ne pas coaliser toutes les forces contre soi. Il ne s’agissait que de mettre un genou à terre pour se reposer, avant de reprendre le combat. Rien n’avait changé dans les discours. Aux tribunes, on continuait à tenir un langage bien typé « PS », très à gauche et revendicatif.
Evidemment, le combat n’a jamais repris. Le temps passant et la réalité devenant dure pour le monde du travail, il fallait bien trouver des batailles de diversion, histoire de faire croire qu’on s’intéressait à autre chose qu’au rendement de ses SICAV monétaires. Trois thèmes ont été usées jusqu’à la corde : premièrement l’Europe ; deuxièmement les droits de l’homme ; troisièmement les droits sociétaux.
Commençons par les deux derniers, assez secondaires finalement. Pour mettre un peu de contenu dans les discours politiques, on s’est entiché d’une multitude de causes, puisées un peu partout sur la planète ; tout était bon à prendre, du moment que ça nous éloignait de la réalité française. A toute minorité brimée ou que ce soit dans le monde, ont aurait élevé un monument. Je ne dis pas d’ailleurs que ces causes ne méritaient pas d’être défendues. Mais reconnaissons que ça n’avait pas grande portée. On peut dire et redire que les chinois ne sont pas gentils avec les tibétains, ça ne change pas grand-chose pour les intéressés. C’était l’idéologie du « droitdelhommisme », aux limites vites atteintes : quand on pouvait éventuellement faire quelque chose, on se résignait, en fait, à tolérer les dictateurs en place. Quel gouvernent français, de droite ou de gauche, s’est soucié des peuples tunisien, algérien ou marocain ? On avait là une explication toute prête : « ces peuples ne sont pas doués pour la démocratie. C’est dur à dire, mais ils n’ont le choix qu’entre le chaos ou des dictatures fortes. ». Sous entendu : « pour eux, comme pour nous, mieux vaut encore le dictateur ». Moyennant quoi ils sont en train de se libérer eux-mêmes, sans jamais avoir reçus l’aide concrète des défenseurs brevetés des droits de l’homme.
La même logique à présidé à l’établissement de diverses postures concernant des questions sociétales : défense des homosexuels, droit de vote des immigrés, lutte contre le « fascisme » lepéniste, droits des femmes, exigence de régularisation de tout immigré « sans papiers », etc. Là encore, je ne dis pas que ces causes ne méritaient aucune attention de notre part. Je dis qu’elles ont servi de cache sexe à l’abandon du monde du travail, précipité dans le chômage, la déqualification, la flexibilisation. Accessoirement quand même, ces « luttes » de nantis ont abouti souvent à défendre sans nuances tous les sectarismes et tous les communautarismes ainsi que, indirectement bien sûr, l’immigration clandestine ; tout en ignorant superbement les questions de sécurité posée par les bataillons d’anciens ou nouveaux immigrés en état de misère économique, sociale et morale...
Mais le vrai gros morceau, c’est l’Europe. Ah ! L’Europe. En ton nom, combien de couleuvres nous a-t-on fait avaler !
Beaucoup de socialistes d’aujourd’hui, acteurs ou non d’hier, peu importe, font mine de s’en prendre aux « marchés », ces instances toutes puissantes, incontrôlables et totalement dénuées d’intérêt pour les peuples qu’ils font souffrir. « Comment ! Mais Sarkozy ne fait rien ! C’est scandaleux ! Ah si c’était nous… »
Si c’était eux, ils n’auraient rien fait du tout non plus. Tout au plus auraient-ils été moins vulgaires que l’actuel locataire de l’Elysée. Car ils ne veulent réformer ni l’Europe, ni l’Euro. Ils n’ont pas changé et ils ne renient rien. Pourtant, au nom de l’Europe, qu’ont-ils fait d’autres que du thatchérisme ? Dernièrement encore, ils défendaient, dans leur grande majorité, le projet de traité constitutionnel, rejeté par une écrasante majorité de français. Ils étaient en bonne compagnie avec les dirigeants des entreprises du CAC 40, les banquiers, les hommes politiques de la droite et du centre, les télévisions, les radios, presque tous les médias écrits… Examinons rapidement ce que nous devons aux socialistes français :
1983 : Politique de la « désinflation compétitive » de Jacques Delors (le papa de Martine) dont la pièce maîtresse fut la suppression de l’indexation automatique des salaires sur les gains de productivité. Résultat : les salaires n’ont plus jamais bougé et les gains de productivité ont été intégralement transformés en profits pour les actionnaires.
1984 ; Jacques Delors prend la tête de la commission européenne et concocte, dans le dos des français, le fameux « acte unique ». Il sera présenté aux ministres socialistes en 1985, comme s’il s’agissait d’un simple document de dispositions techniques, sans véritable portée politique.
1987 : la droite, revenue au pouvoir, ratifie l’acte unique, préparé par Delors. 300 directives, des centaines de pages pour décrire un énorme programme de déréglementation complète de l’économie : libéralisation des mouvements de capitaux, privatisation des services publics, la concurrence érigé en principe… Faut-il rappeler que ce texte a été adopté par tous les parlementaires, de droite comme de gauche, à l’exception des communistes ? [4].
1989 : sous la pression de Khol, les socialistes français abandonnent la clause d’harmonisation fiscale préalable à la libéralisation des mouvements de capitaux. La déréglementation est désormais totale.
Les socialistes français ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Après 1989 ils ont soutenu activement la conclusion du traité de Maastricht (dont la moitié des français ne voulaient pas) et participé à la mise en place de l’Euro. Par l’ensemble de ces mesures, ils ont ouvert la voie aux délocalisations industrielles et à la domination des marchés. Tandis que Jacques Delors évoquait l’Europe sociale, qui devait suivre mais dont nous n’avons jamais vu la couleur, on appliquait en pratique des politiques très proches de celles de Reagan et de Thatcher.
Plus grave encore, il n’était plus possible de revenir en arrière, de changer de politique. Les institutions communautaires devenaient seules maîtres de toutes les décisions essentielles, privant les citoyens de leur droit de changer de politique par leur vote. L’Europe, telle qu’elle s’est construite, est non seulement d’inspiration ultralibérale mais aussi anti-démocratique.
Le véritable enrobage idéologique du social-libéralisme est venu tardivement (1999-2000) et a été concocté par les anglais Blairs et Giddens, théoriciens de la « troisième voie ». Cette idéologie consistait à accepter le postulat de l’efficience supérieure des marchés sur l’action des états. En conséquence elle condamnait l’état providence et le souci d’égalité des vieilles social-démocraties, tout en refusant aux états la prétention d’intervenir dans l’économie. Elle nous exhortait à ne pas tenter de sauver à tout prix les vieilles industries mais au contraire à les laisser mourir de façon à laisser la place aux nouvelles activités, du secteur tertiaire bien sûr. En ce sens, la troisième voie, autre nom du social-libéralisme, est bien un libéralisme. Mais elle prétendait aussi avoir une sensibilité pour la question sociale. Elle affirmait qu’en laissant libre cours à l’action des intérêts privés on gagnait certes en efficacité mais on pouvait aboutir au renforcement d’inégalités qu’il fallait alors corriger. Faisons au moins crédit aux socialistes français d’avoir créé le RMI et la CMU et aux travaillistes anglais d’avoir quelque peu restauré les services publics, notamment la santé et l’éducation, devenus vraiment défaillants sous l’effet du thatchérisme. Enfin, la « troisième voie » prétendait également donner des réponses aux aspirations minoritaires ou sociétales. On retrouve ici le glissement opéré progressivement par les socialistes français des questions sociales aux questions sociétales.
Rappelons nous le succès rencontré auprès des élites françaises par le blairisme et sa « troisième voix ». Il est vrai que durant les 10 années qui ont suivi le renoncement, si la vie était dure pour les salariés les moins qualifiés, l’ensemble des couches moyennes bénéficiaient des changements. C’était l’époque où quiconque avait un peu d’argent à placer en SICAV monétaire en obtenait un rendement exceptionnel. La bourse ne cessait de grimper, de grimper…
Cette euphorie durant laquelle tout ce que l’occident comptait de foyer un peu aisé se retrouvait dans l’adoration du veau d’or a cessé d’exister définitivement en septembre 2000, lorsque le réel a repris ses droits en faisant éclater la « bulle technologique ». Par la suite, les crises financières localisées se sont succédées à un rythme rapide et si les revenus d’une très petite minorité ne cessaient d’augmenter sans aucun frein, la situation des couches les plus populaires s’aggravait considérablement tandis que les revenus des couches moyennes commençaient à stagner. Jusqu’à la crise généralisée de 2008, qui dure encore aujourd’hui – et qui durera tant que les politiques n’auront pas décidé de reprendre le contrôle des marchés financiers.
Aujourd’hui, 30 ans après le début du cycle néo-libéral, on constate l’épuisement total de ce modèle : croissance faible ou nulle ; crise généralisée de la dette ; désindustrialisation profonde des nations occidentales ; déplacement de la puissance économique de l’occident vers les pays émergeants (Chine, Inde, Brésil…) ; affaiblissement considérable de la nation porteuse du projet néolibéral, les Etats-Unis, qui a cessé d’être l’hyperpuissance d’hier pour devenir finalement une grande puissance parmi d’autres.
En Europe, le constat est encore plus accablant. Enfermées dans une conception de l’union aux processus de décision kafkaïens, paralysées par une construction monétaire rigide, les nations de la zone euro (à l’exception de l’Allemagne[5]) conjuguent crises démocratiques, crises sociales, croissance nulle ou faible, endettement, déficits budgétaires, désindustrialisation massive, chômage de masse… Bravo Jacques Delors !
On croyait s’être enrichi alors que nous avons vécu à crédit durant des années. Une civilisation presque millénaire, la notre, devra désormais, au mieux, partager le pouvoir avec d’autres civilisations, au pire se résigner à décliner doucement et disparaître. Tout dépend des choix qui seront faits dans les 10 ans qui viennent.
Pour en revenir à nos sociaux-libéraux, que leur reste t-il ? La feuille de vigne qui masquait leur lâche abandon s’est envolée avec la crise. Ils se retrouvent à poils, sans rien pour cacher leur nudité. Car leur modèle ne faisait illusion que tant qu’il y avait encore un petit peu à distribuer. Or, aujourd’hui, néolibéraux et sociaux-libéraux n’ont rien d’autre à proposer que les coups de bâtons et les purges. Comme dit Chevènement dans son dernier livre, « il n’y a plus de grains à moudre ». De plus, les sociaux-libéraux français, tout comme leurs homologues européens, n’ont plus de base sociale. Ouvriers et employés, encore nombreux, ne votent plus pour eux depuis longtemps. Les couches privilégiées préfèrent la droite, si elles ont le choix. Quand aux couches moyennes « moyennes », elles se détachent en masse. Rien d’étonnant à cela : elles sont maintenant touchées de plein fouet par la crise et elles réalisent avoir été dupées. Le résultat catastrophique de Lionel Jospin aux présidentielles de 2002 (il n’avait même pas réussi à passer le premier tour) a été le premier grand coup de bâton des électeurs sur les têtes socialistes. Il y en aura d’autres. Ce grand parti ne semble pas toutefois en état de réagir et de proposer une alternative pour regagner les couches populaires perdues. Il persiste dans ses errements et ses conflits de personnes, comme un poulet à qui on a coupé la tête.
Personne n’aura perdu de vue que le dernier représentant encore debout du mouvement social libéral est Dominique Strauss-Kahn. Vous me direz que selon les sondages, DSK, remporterait haut la main l’élection présidentielle et donc que je me suis trompé ci-dessus… Je me contenterai de faire les remarques suivantes :
Premièrement, si Sarkozy a bien servi les possédants (bouclier fiscal, réformes des retraites, privatisation des services publics, allègement de l’état), sa lune de miel avec les français est terminée depuis longtemps. Le couple est en instance de divorce et la droite n’a pas de candidat de rechange. Les privilégiés se diront que Sarko étant fini, DSK ferait finalement une bonne alternative. Il ne serait probablement pas la docile courroie de transmission de leurs intérêts qu’aura été l’ancien maire de Neuilly, mais il ne touchera ni à l’Euro, ni à l’Europe. Et puis son étiquette socialiste aidera à faire avaler la potion amère qu’on réserve aux français. Vous pouvez être certains que dans les prochains mois, tout ce qui compte de conservatisme chantera les louanges de DSK. Sondages après sondages, il sera donnée gagnant et les médias de tout bord le monteront en épingle. Bref, il ne sera pas le candidat de la gauche, mais de la droite.
Deuxièmement : les sondages, même quand ils ne sont pas tripatouillés, n’arrivent plus à saisir le vote populaire. Rappelons nous que quelques jours avant le premier tour de la présidentielles de 2002, tous les sondeurs donnaient Le Pen autour de 12 %. Résultat final : pratiquement 17%. Tout peut encore arriver.
Troisièmement : à un peu plus d’un an des présidentielles, on annonce déjà Marine le Pen à près de 20% au premier tour. Or, elle commence à peine sa campagne. Et les thèmes qu’elle a choisis (fin de l’Europe néolibérale, sortie de l’Euro, protectionnisme économique, régulation de l‘immigration, sécurité…) ont tout pour faire un carton. Beaucoup de ces thèmes auraient dus être pris en compte par la gauche. Au contraire, ils ont été abandonnés au FN. N’est-il pas triste d’entendre dire par Marine Le Pen, ce qui est tout à fait vrai, que « lorsqu’un service public est privatisé, la qualité baisse et les prix augmentent ? » Ce ne serait pas plutôt aux socialistes de tenir ce discours ? Nul doute que Marine, qui sent bien moins le souffre que papa, jouera les troubles fêtes dans cette campagne.
Quatrièmement : l’état de déliquescence de la droite est tel qu’une chèvre pourrait battre Sarkozy. Cela pourrait donner l’idée aux français de choisir un autre candidat que DSK au premier tour. Encore faudrait-il qu’il y ait un candidat valable. Chevènement, peut-être ?
Aujourd’hui, en Europe, le suffrage universel est neutralisé. Le peu de pouvoir qui n’a pas été abandonné au marché l’a été à des institutions européennes bureaucratiques, inamovibles, et irresponsables devant les électeurs. En France, les institutions politiques, les partis cadenassés et les médias aux ordres (pour la plupart) concourent à ce que les candidats ayant une réelle chance de gagner appartiennent tous au système. Si demain les députés étaient élus à la proportionnelle, la plupart des hommes politiques actuels seraient balayés comme des fétus de paille. DSK sera peut-être le prochain président de la république. Dans ce cas, il le sera avec une légitimité faible et sera confronté à la même France rétive qui ne voulait pas de la réforme des retraites. On lui souhaite bien du courage.
[1] « La France est-elle finie ? », Fayard. Ce livre riche et touffu rencontre un succès imprévu. Tant mieux pour Chevènement dont la voix, qu’on l’aime ou pas, mérite d’être entendue.
[2] Pourquoi les couches moyennes supérieures, qui dans les années 70 prônaient le rejet du capitalisme impérial et l’autogestion, se sont-elles rendues à l’adversaire ? Ceci est une question essentielle à laquelle sociologues et historiens devront un jour apporter une réponse. Mon hypothèse (provisoire) est que les couches ouvrières ne voulaient pas de changement. J’y reviendrais dans un prochain article.
[3] Ils ont bénéficié en revanche d’un syndicalisme puissant
[4] Chevènement explique dans son livre que la plupart des parlementaires ne comprirent rien à ce texte indigeste, d’autant qu’on se garda bien de leur expliquer ce a quoi il allait servir.
[5] J’ai expliqué, dans un article publié sur Agoravox, les raisons de la résistance allemande
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