La tentation démagogique
Je m’inquiète, je m’inquiète. Chaque apparition de Sarkozy, ces temps derniers, nous montre une nouvelle orientation de sa campagne au gré des vents qui tournent.
Finies, les affirmations radicales sur l’air de la rupture qui me convenaient plutôt bien. Taxé de libéral tout à fait injustement par les experts du rasage gratuit pour lesquels ce qualificatif est un gros mot, le voici qui s’emploie à corriger, à atténuer et à redresser une ligne pourtant bien peu dogmatique. En témoignent ses interventions passées chez Alstom, ses opérations vérité sur les prix dans la grande distribution ou ses commentaires lors de l’affaire Mittal. Sarkozy aime trop le pouvoir pour être authentiquement libéral. Mais afin que nul n’en ignore, le voici désormais transformé en crasse interventionniste étatique, modèle archéo-gaulliste-social. Pire, ne voilà-t-il pas qu’il s’engage dans la trace des escarpins de Ségolène en s’en prenant à la BCE, et plus particulièrement à son gouverneur J.-C. Trichet ? L’ euro trop fort serait la cause du désastre ambiant...Vieille ficelle anti-européenne française plutôt effilochée et qui ne trompe plus que les innocents, dont il est vrai qu’ils ont également le droit de vote. La question de la parité euro-dollar, si elle peut entamer la compétitivité de certains secteurs industriels à forte valeur ajoutée industrielle, engagés dans une compétition frontale avec leurs concurrents US (Airbus, Areva, Alstom etc...), n’a qu’une influence marginale sur nos secteurs traditionnellement exportateurs en zone dollar, comme nos produits de luxe, de même que sur nos échanges intra-européens. Notre agriculture est tellement subventionnée qu’elle n’en a cure. Le dollar cheap a, par contre, l’avantage de diminuer le coût de nos importations extra-européennes, notamment celui de l’ énergie, et de protéger nos actifs des OPA des entreprises américaines. Tout en facilitant les nôtres sur eux . Elle ne saurait dans tous les cas être la cause principale des délocalisations, tant l’écart entre le prix du travail en France et celui qui est pratiqué dans les pays émergents est immense. En dollars ou en euros. Sarkozy le sait bien. On ignore par contre ce que sait Madame Royal. Mais au moins on sait ce qu’elle croit. Se souvient-elle des reproches à peine voilés que nos gouvernants adressaient au prédécesseur de M. Trichet, Wim Duisemberg, qualifié de libéral hollandais irresponsable par ceux-là mêmes qui n’en pouvaient plus d’attendre que J.-C. Trichet soit affranchi de ses casseroles crédit-lyonnaises, pour le voir enfin nommé à la tête de la BCE ? On se réjouissaient d’avoir un Français aux manettes pour faire en douce nos petits réglages fins, en injectant une petite inflation de rien du tout ici ou là, une toute petite dévaluation de temps en temps, enfin des méthodes classiques et éprouvées pour gérer nos indices et financer nos incommensurables déficits ?
Eh bien justement, J.-C. Trichet n’a pas été nommé à la place qu’il occupe avec cet ordre de mission. Il fait ce qu’il a à faire, point. Et il se tait, comme il sied aux responsables de haut rang qui n’ont pas de compte à rendre à des candidats, dont les effets de menton ne s’adressent qu’à des moulins à vent. Mais je m’inquiète, je m’inquiète. La campagne sera encore très longue et les doses qu’il faudra injecter au junky malade et saturé de promesses, pour le faire planer un peu, risquent de s’avérer massives, ce qui rendra le sevrage encore plus pénible. D’autant que si Sarkozy s’y met, on risque vraiment l’overdose.
35 réactions à cet article
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La désinformation n’est elle pas l’opium du peuple, qui en est devenu si accro qu’il ne peut plus s’en passer. Et puis, la substance est servie par de si séduisants marchands d’illusions. Comment résister !
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Bonjour ,
« ... nouvelle orientation de sa campagne au gré des vents qui tournent ... »
- Oui , et une autre girouette vient de se rallier au camp SARKOZY ... ( du P.R.G. à l’U.M.P. ) via Doc Gynéco ... ou Jean Louis Borloo ... ???
- http://fr.news.yahoo.com/21122006/202/bernard-tapie-penche-actuellement-plutot-du-cote-sarkozy.html- Quoiqu’il en soit , TAPIE , c’est le label de probité qui manquait à SARKO ... et , surtout , comme tout le Monde le sait ... , TAPIE est un nouveau pauvre ......
- http://www.denistouret.net/constit/Borloo.html -
« Vieille ficelle anti-européenne française plutôt effilochée et qui ne trompe plus que les innocents, dont il est vrai qu’ils ont également le droit de vote » Personnellement, je ne m’en prendrais précisément pas à eux, mais aux gouvernants et aux médias qui sont incapables - à de trop rares exceptions prés - de faire le minimum de pédagogie nécessaire pour faire comprendre l’Economie.
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Et oui c’est comme dans le temps ou le politique disait du mal du paysan aux mineurs et du mal des mineurs aux paysans. à cette époque point de télé.Le maintenant est différent mais avec un peu d’adresse on arrive au même résultat. BB
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Sarko se reconvertie dans le comique => (Le monde) que plus personne ne serait obligé de dormir sur le trottoir s’il était élu à l’Elysée. C’est le retour de supermenteur ?
Ce commentaire est à la hauteur de nos élites. Je m’en excuses
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Article inutile !
Sarkozy inquiète des gens et doit réexpliquer sa pensée. Sarkozy ne cède sur rien si on écoute bien ses discours. Simplement ne pas se renier ne signifie pas ne pas être pragmatique.
Il y a bien un problème avec les patrons voyous qui partent avec des parachutes dorés alors qu’ils ont mis leurs groupes en difficulté, il y a un problème avec la BCE qui se fout pas mal de la croissance quand la Fed américaine doit donner les orientations de sa politique devant le Congrès US tout en gardant son indépendance...
Même les Etats-Unis, pourtant taxés d’ultralibéraux, ont règlementé l’attribution des stock-options et des parachutes dorés...
Bref, ne pas se renier sur le travail, les 35 heures ne signifient point ne pas être pragmatique.
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Sauf que malheureusement SARKO n’est plus crédible dans son discours sur les PATRONS VOYOUX, la BCE AUTISTE, ...etc....
La raison est fort simple en campagne pour l’OPA sur le pouvoir que détient démocratiquement son camp depuis 2002, SARKOSI a dévoilé sa VRAI NATURE.
Ce n’est pas celle d’un « pragmatique ». D’ailleurs quand il veut dire « pragmatique », c’est pour expliquer qu’il « colle a la réalité du moment ». Ce qui est très , très bien pour un gestionnaire.
Mais un gestionnaire, ce n’est certainement pas ce qui est necessaire au pays face au constat de la situation et à l’agressivité de la mondialisation. Au lieu d’un gestionnaire il nous faut un STRATEGE.
Un STRATEGE fait fi de la réalité du moment. Ce n’est pas un pragmatique. C’est un BATISSEUR.
Qu’à donc batit SARKOSI ? Sur quel trajectoire s’inscrit son oeuvre ?
1/ L’oeuvre accomplit : SARKOSI a déjà construit la désunion de son camp et la reconstruction du PS. Avec quelques petits coup tordus à l’aide de ses réseaux il ne s’est pas privé des nombreux croches-pieds au gouvernement de la FRANCE pour apparaitre la FUTURE SOLUTION.
2/ La trajectoire : Il faut écouter le VRAI SARKOSI. Le vrai SARKOSI, c’est celui qui est libre quand il va à WASHINGTON en Septembre 2006, quand il se rend chez BAROSO à la même époque. Sa trajectoire est simple à comprendre et se résume ainsi. + Alignement ATLANTIQUE selon la doctrine « BUSH », + Europe supranationale du TRAITE CONSTITUTIONNEL rejeté par la peuple FRANCAIS, + Destruction de la CONSTITUTION de la REPUBLIQUE FRANCAISE voulut par DE GAULLE et ratifier par le PEUPLE FRANCAIS. Constitution qui garanti la stabilité de nos institutions selon les principes de séparation des pouvoirs issu de l’Histoire de FRANCE. + ...... etc....etc....etc....
Aujourd’hui on nous présente le SARKO « civilisé », celui qui promet tout et son contraire.
Bref son désir de POUVOIR à tout prix est sa FOLIE. C’est jamais BON. SARKO, il faut vite passé dessus. C’est le pantin de la clique de l’époque du VRAI SARKOSI. Le SARKOSY de l’ultra-libéralisme appuyé par le MEDEF, le STAR SYSTEME, la lobbotomisation, la jobbardise, .... etc....
SARKO n’étant pas encore désigné par son camp, les choses restent possibles.
Côté SEGOLENE, les jeux ont été fait dans les REGLES. Les SOCIALISTES ont choisit. C’est trop tard.
Et visiblement ce que je comprends c’est qu’il est sur et certain qu’on continueras à voir le cortège des rachats d’entreprise, des délocalisations, du chomages « camouflés » des plus anciens, des promesses « père noellesques » pour les plus jeunes, et ....... de l’augmentation de la CSG, de l’augmenation des dépenses ABYSSALES du budgets d’une éducation nationales qui ne fait que constater que ses echecs autant dans l’instruction que dans l’éducation, ... etc....et l’EUROPE SUPRANATIONALE. Bref là aussi, il n’y a rien de vraiment nouveau dans leur IDEOLOGIES.
POURRIONS NOUS AVOIR LA CHANCE D’AVOIR DES GENS SERIEUX. S’ils ne sont pas drôle, personnelement je m’en fout. Il nous faut quelqu’un de sérieux, efficace, probe, intègre et STRATEGE. Car dans le contexte MONDIALE, il nous faut un STRATEGE (C’est à dire quelqu’un qui à une vision de la FRANCE et une vision du MONDE dans son sens le plus GRAND)
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L’Euro est mal utilisé parce que mal approprié. En effet il couvre une surface trop vaste avec des disparités trop grande, cela c’est une évidence, venez me démontrer le contraire ches experts en économie. Il va de soi aussi que son rapport au dollars peut influencer l’économie, reste à savoir en quelles proportions. Dans tous les cas, le soucis vient aussi et surtout du fait que les frontières de l’Europe sont grandes ouvertes à toutes les marchandises, ce qui n’est pas le cas aux états-Unis, qui sont protectionnistes, quant à la Chine, elle ne peut qu’être gagnante avec ses salariés surexploités...
Je ris toujours d’entendre le terme OPA « hostile », je ne vois pas ce qu’une OPA a d’hostile ou d’amicale, en tous les cas aux états-Unis, quand l’acheteur nbe leur convient pas, ils disent simplement « non ».
Bill, un innocent...
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Pourriez-vous nous donner la référence exacte du discours de Sarko contre la BCE ? Il ne nous semble pas qu’il ait embrayé le pas à Ségo sur ce sujet, sinon ce serait décevant de sa part ! Autant la critique de la BCE est injuste (ce sont les Etats qui, par leurs déficits abyssaux, font monter les taux d’intérêt), autant la critique de la finance internationale est justifiée : combien de mauvaises décisions sont-elles prises par des investisseurs qui ne connaissent rien au métier dans lesquel ils investissent ?
En revanche, parler d’intervention de l’Etat dans l’économie semble parfaitement légitime : aucun Etat au monde n’a la folie de laisser faire, ce serait la plus sûre façon de se suicider. Il n’est pas interdit d’imaginer une action intelligente de l’Etat : dans l’affaire Alstom, Sarko précisément a sauvé un géant français et fait réaliser à l’Etat une sacrément bonne affaire financière, puisqu’il a revendu ses parts plus cher qu’il ne les avait achetées. Il faut avouer que cela ne se passe pas toujours aussi bien, DSK s’étant fait totalement rouler par Lagardère dans la privatisation de l’Aérospatiale.
L’Etat comme les collectivités locales ont un rôle décisif à jouer pour rendre leur territoire attractif pour les capitaux et aussi pour protéger leurs industries. La gauche comme la droite l’admettent. Malheureusement pour les manichéens, la différence entre droite et gauche est plus subtile que celle entre « libéraux » et « marxistes ». L’action publique a en effet progressé en finesse depuis le XIXe siècle ! Mais il faut effectivement beaucoup de pédagogie pour faire comprendre ces nuances.
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J’aime beaucoup ce commentaire qui insinue discrétement l’incompétence de la gauche à travers DSK, économiste reconnu, et très clairement le talent de Sarkozy, avocat de formation, qui après être passé au Ministère de l’Economie a réussi une grande réforme : la donation Sarkozy, qui en sa qualité de grand économiste a vu tout de suite l’intérêt nécessaire pour le renflouement du déficit public et en AUCUN CAS une mesure démagogique, car il est bien connu que supprimer des impots est la meilleure façon de renflouer les caisses. Et puis ce serait oublié la vente des autoroutes (peut on encore parler de vente ?) pour 12 milliards d’euros alors qu’un rapport parlementaire les a évaluées à 24 milliards d’euros et que ce même rapport expliquait que les autoroutes rapporteraient 40 milliards d’euros les 20 prochaines années.
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de toute façon il est grillé Sarko....et je crois qu’il sait que cela va étre dur face à Ségo,il n’a pas droit à l’erreur.....(impossible dans une campagne présidentielle... !) les français veulent du changement,une femme à gauche sera très tentant.....(psychologiquement !)
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Ben votre exemple prouve bien qu’il ne s’agit pas des compétences de la droite ou de la gauche pour les privatisations, mais plus une question de personnes... DSK étant éliminé, on peut tout espérer de Ségo, mais on ne peut pas enlever à Sarko le coup d’Alstom. Pour les autoroutes, je crois que c’est plus Breton qui a foiré.
Quant à cette question de l’impôt sur les successions, son caractère démagogique est votre opinion. C’est vrai aussi que Berlusconi a fait cela. Mais, d’une part, c’est beaucoup moins démagogique que la baisse de l’impôt sur le revenu, et d’autre part c’est beaucoup plus juste : l’abattement d’impôt est plafonné (seuls en bénéficient les premiers 200 000€ de la succession je crois), du coup cela profite essentiellement aux petits propriétaires :
cette classe moyenne inférieure qui n’est pas seulement l’objet des séductions politiciennes, mais qui a vraiment le plus souffert de la mauvaise gestion de notre système social, puisqu’elle est frappée par la stagnation du pouvoir d’achat et le chômage. Faire attention à elle est plus justice que démagogie !
Pour nos amis sceptiques, faire de la com’ est surtout réservé à ceux qui ne sont jamais au pouvoir : c’est si facile de critiquer et de se poser en parangon de vertu et d’efficacité. Ceux qui ont été au pouvoir depuis 10 ans ont beau communiquer, ils peuvent rendre des comptes... qui ne sont pas si mauvais qu’on veut le laisser croire (à condition de regarder les personnes, je veux dire Ségo et Sarko, et pas les gouvernements, plus sujets à l’erreur faute de bon pilote dans l’avion).
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Bienvenu dans la « real politik » !
Mais rassurez-vous, N. Sarkozy et S. Royal ne présentent pas de projets, ils font de la com’, en fonction des sondages d’opinion, et surtout de l’opinion de leur électorat.
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Haro sur l’Euro.
C’est la grande mode actuellement, Ségolène Royal en a parlé, de Villepin aussi, et Sarkozy y va également de sa diatribe.
Tout est de la faute de la BCE qui est accusée de mener une politique de l’euro fort, ce qui nous gêne pour exporter.
C’est vrai que pour 2006, nous allons avoir un déficit commercial autour de 30 milliards d’euros, ce qui est beaucoup.
Mais dans le même temps, avec la même monnaie, l’euro fort, les Allemands vont avoir un excédent commercial de 170 milliards d’euros.
Chercher l’erreur.
Dans notre beau pays, c’est toujours plus facile de trouver un bouc émissaire à nos faiblesses, que de rechercher ce qui nous plombe à l’export et ailleurs, comme le chômage qui ne baisse pas aussi vite que dans les pays anglo-saxon, par exemple.
En ce qui concerne le chômage, par contre l’Allemagne n’est pas mieux lotie, mais eux vont prendre des mesures que nous sommes incapables de discuter, simplement, chez nous, avec nos syndicats politisés et ne représentant que 8,5 % de la population active.
C’est justement, peut-être le fait d’être politisé, plutôt à gauche, qui fait qu’ils sont si peu représentatifs. Les français faisant de moins en moins confiance aux hommes politques de toutes tendances, pourquoi feraient-ils plus confiance à des syndicats politisés.
Quant-au discours de Sarkozy, il devient de plus en plus un discours électoraliste qui va finir par ressembler à celui des deux autres, Ségolène Royal et Bayrou, en se Mitterrandisant/Chiraquisant pour faire du social.
Attention,à vouloir ratisser tellement large, le rateau risque de casser et les électeurs se reporter encore plus sur le FN, qui comme le canard de Robert Lamoureux, ,n’est toujours pas mort et court toujours.
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QUELLE DEMAGOGIE, Mme ROYAL HOLLANDE, la petroleuse est de retour, elle parle, radote, dit tout et son contraire, elle vitupére, elle assome, elle se pavane , elle n’a aucune architecture intellectuelle, elle tourne comme la girouette au gré des vents poitevins, elle est d’une démagogie grossière et scandaleuse !! Mme ROYAL sera battue par l’extreme gauche et par ses amis fabiusiens qui preparent Mélenchon ! Mme ROAL , aux orties de MELLE !!!!!!!!!!!!!!!
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Sarkozy devient pathétique, il a toujours pris les français pour des cons mais là le problème pour lui c’est que ça commence à se voir. Il y a quelques jours il a proclamé un « magnifique » discours avec de longs trémolos dans la voix, sur « la France qui souffre », il s’est indigné du comportement des patrons-voyous, des profits records des multinationales ainsi que des délocalisations. On ne peut qu’être d’accord avec lui, le problème c’est que lorsque l’on a des amis comme Martin Bouygues, Arnaud Lagardère, ou encore un frère qui était numéro deux du MEDEF il n’y a encore pas si longtemps, on n’est pas vraiment crédible dans le rôle « d’Arlette La Rouge » protectrice du droit des travailleurs et pourfendeuse du « Grand Capital » ... Après « Sarko le Facho » voici « Sarko le Trotsko », ça en devient presque comique ...
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Justement dans l’affaire Alstom Sarkozy a plumé Bouygues : il lui a revendu Alstom beaucoup plus cher que l’Etat français ne l’avait payé.
C’est idiot et violent de parler de démagogie : c’est vous qui seriez les premiers à cracher sur Sarkozy s’il prenait la défense du grand capital. Il est tellement facile de promettre le plein emploi et l’interdiction du licenciement ! Tellement facile de gueuler contre nos patrons qui ne nous récompensent pas assez de nos immenses efforts ! C’est plutôt cela la démagogie !
Tout cela, ce sont de faux débats, avec comme seul but de ne pas aller au fond des choses ! Les vraies questions sont occultées lorsqu’on se focalise sur les discours rapportés par les médias, les phrases imprécises et sorties de leur contexte... et il est alors facile de discuter à l’infini dans le vide.
Vous feriez mieux d’aller lire les programmes du PS et de l’UMP avant de monter sur vos grands chevaux : ils sont en ligne, contrairement à celui du FN (pour Laguiller j’avoue ne pas avoir eu le courage de chercher). Pour Bayrou je ne vois pas l’intérêt de lire un catalogue de bonnes intentions partagées par tous, mais enfin ça doit aussi être en ligne.
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hé Comité Cicéron, on est d’accord c’est pas la peine de t’offusquer pour rien. Ce que je voulais dire c’est que jusqu’à preuve du contraire Sarkozy propose un programme économique d’inspiration libérale, lorsqu’il propose de supprimer les 35 heures, de supprimer l’ISF ou de diminuer les droits de succession il ne se contredit pas et reste dans sa logique libérale. Mais lorsqu’il pousse des grands cris d’effroi devant les dérives de certains patrons, et qu’il va visiter une usine dans le Nord en déclarant que s’il est élu il défendra les ouvriers contre les délocalisations, je suis désolée mais il n’est plus crédible et il est démago. Je ne partage par les idées de Lutte Ouvrière, mais Arlette Laguillier paraît plus à même de défendre le « prolétariat » que Sarkozy, qu’il se contente de draguer l’électorat de Lepen il n’a pas pas besoin de se ridiculiser d’avantage en essayant de séduire les électeurs d’extrême-gauche.
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Pardon de m’entêter, mais je ne vois pas où est la démagogie à dire que le gouvernement français continuera d’intervenir contre les délocalisations : croyez-vous vraiment qu’il existe un gouvernement pour dire « c’est bon, OK, on est mauvais, les entreprises partent, c’est normal ».
A peu près tous les candidats à la présidentielle partagent les mêmes objectifs : lutter contre les délocalisations, réduire le chômage, réformer la sécu. Le vrai débat porte sur les moyens. Mais comme l’opinion se laisse conduire par des médias peu sérieux, surtout concernant les candidats sérieux, il faut parfois rappeler les objectifs pour ne pas se laisser vampiriser par les vrais démagogues.
Pour les SDF (remarque ci-dessous), Sarko n’a pas dit qu’il n’y aurait plus de SDF, mais qu’il n’y aurait plus de SDF sur le trottoir : c’est ce qu’a fait Bush aux US en finançant des lits dans les associations d’accueil aux gens de la rue (surtout mais pas seulement religieuses). Ca n’a rien de démagogique, c’est un peu populiste mais ca n’a rien d’irréaliste, même s’il restera toujours les SDF qui ne supportent pas d’avoir un toit sur la tête (voir les expériences vécues au Samu social).
Ne nous laissons pas embarquer par les effets de manche des médias !
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Super il a plumé un patron d’une entreprise et d’un groupe FRANCAIS.
Savez-vous s’il peut plumer, ceux qui nous plument avec leur FOND DE PENSION, pour prendre le pouvoir dans nos entreprises. Prendre ce pouvoir pour les décortiquer totalement ou en grande partie, et ce à coup de ré-organisation « bidon », prendre les clients, prendre les savoirs faires, vendre les meubles et immeubles, et jeter les colaborateurs pour sortir des ratios à 2 chiffres.
Savez-vous s’il peut plumer, ceux qui nous plument avec leur FOND DE PENSION, pour prendre le pouvoir sur nos institutions et notre République qui ne vit que de nos IMPOTS issu pour une grande partie de notre CONSOMMATION, donc des profits de ces entreprises qui en délocalisant ont un POUVOIR d’ajustement.
Savez-vous s’il peut plumer, ceux qui nous plument avec leur FOND DE PENSION D’ETAT ETRANGER (Carlyle, ....), pour prendre le pouvoir sur nos institutions et notre REPUBLIQUE, afin de disposer de nos enfants à SOUHAIT pour leurs funestes entreprises.
Il est maintenant soi-disant contre les PATRONS VOYOUX, certes mais lesquels ????
Moi je suis déjà contre les POLITICIEN(EN)S CONS. C’est déjà un bon début.
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EXCELLENTISSIME !!!!!!!!!!
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EXCELLENT Mr lyago2003 !!!!
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A l’auteur
Cet article vient à point en ce qui me concerne . Je m’étais fait les mêmes réflexions en me rasant ces derniers matins .
Mon dernier motif d’agacement vis à vis du candidat Sarkozy qui jusqu’à maintenant me convenait plutot bien est sa déclaration à propos des SDF . Dans deux ans plus de SDF , Pfuiiit , comme ça ! Cela me rappelle terriblement les déclarations du candidat Jospin en 2002 . Plus de Jospin mais des SDF oui !
Il est vrai que pour faire de la politique il faut d’abord être élu mais quand même , à vouloir plaire à ses adversaires politiques il risque fort de perdre ceux qui attendent autre chose de lui que de la médiocratie de base.
vive la république quand même .
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Sarko est le politique le plus dangereux de France.
Avec lui c’en serait fini de la laïcité (il a écrit dans un livre qu’il voulait supprimer la loi 1905).(Voir le lien http://www.fairelejour.org/article.php3?id_article=698)
Avec lui les riches ne seront jamais assez riches et les riches jamais assez bénis de Dieu. Avec lui les pauvres sont systématiquement culpabilisés : c’est de leur faute si tout va mal et s’ils sont pauvres ; ils ne travaillent pas assez et ils gagnent encore trop d’argent.
Des très riches et une masses de déshérités pour leur servir de faire-valoir : le monde de Sarko, c’est le Tiers-monde + les ténèbres théocratiques de notre moyen-âge.
Avec lui, d’une manière tout aussi matérielle, ce serait le début de la libanisation de la France, avec des communautés ethniques qui seraient représentées sur le plan national par des représentants religieux.
Pour l’instant lui et ses copains de Neuilly rêvent de visiter la banlieue comme on fait des safaris en terre sauvage : pour l’instant, d’ailleurs, cela ne lui a pas tellement réussi.
Espérons que plus rien ne lui réussisse, à lui et aux siens !
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Démagogie ? Sans aucun doute ! M. Sarkozy un jour est ultra-libéral, ami des étatsuniens, l’autre jour il pourfend les patrons voyous. Un jour il se préoccupe des pauvres, pour ensuite parler de karchériser (ou le contraire). Bref, c’est tout et n’importe quoi. Mais cela n’est pas propre à M. Sarkozy, même s’il excelle dans ce genre d’exercice. En fait tous les candidats, peu ou prou, pratiquent le même genre de gymnastique. Après tout, on sait bien que les promesses électorales n’engagent que ceux qui y croient.
Non, ce qui me parait bien plus important et franchement dangereux, c’est l’instabilité caractérielle de M. Sarkozy. Comment pouvons-nous envisager de confier le bouton du feu nucléaire à une personne qui ne peut pas maitriser ses nerfs à la moindre contrariété ? À une personne qui injurie une assemblée de fonctionnaires de police parce que tout ne se passe pas comme il le souhaite dans les banlieues ? Voilà ce qui me parait bien plus important que de polémiquer sur la BCE, puisque, de toute façon, on ne peut pas, dans le monde moderne, adopter une position supposée valable durant 5 ans !
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Ce que raconte le sarcome n’a pas d’intérêt. Ca fait 5 ans que l’UMP est au pouvoir. On a vu.
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@ l’auteur
Votre réaction en ce qui concerne l’overdose de promesses me parait totalement justifiée, mais malheureusement, et je ne pense pas que ce soit une exclusivité française, c’est un peu la règle en période électorale.
Sur la parité euro-dollar, moi qui suis indépendant comme vous, je peux vous dire que c’est un véritable handicap. Quand on passe en quelques années d’un dollard légèrement supérieur à 25% de baisse... C’est une baisse qui se répercute directement sur votre chiffre d’affaire quand vous vendez - c’est mon cas - sur le marché américain.
En dehors de raisons techniques et technocratiques, la politique de l’euro fort est aussi défendue par des européens qui voient là une façon d’affirmer la puissance économique de l’Europe, et qui ne soucient pas vraiment des conséquences sur le terrain.
S’il faut s’inquiéter de la démagogie des candidats, je suis plus inquiet quand Sarkozy veut régler le problème des SDF en deux ans, que quand il veut s’en prendre aux choix de la BCE.
Et sur le terrain démago, une Ségolène qui affirme ouvertement quand on lui demande son avis, « qu’elle pense comme les français »... Difficile de faire mieux en la matière. Prochaine étape : le smic à 3000 euros et les vacances de six mois par an obligatoires pour tout le monde.
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Non, non, Dragoncat, la prochaine étape, après « Sarkozy contre la pauvreté », c’est le futur discours qu’il fera à Menton ou à Antibes, où il annoncera qu’il est contre la mort, que s’il est élu, il boutera la mort hors de France, et que dans les deux ans, plus personne ne sera obligé de mourir.
En attendant qu’il fasse un discours où il dira qu’il est contre le cancer, que dans deux ans... etc.
Il pourrait aussi bien être farouchement opposé à la connerie, mais là, ça lui ferait perdre des voix.
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@Dragoncat Je ne nie pas que des entreprises européennes puissent être mises en difficulté dans la zone $ du fait de l’ Euro fort.Je dis simplement hélas qu’elles sont plutôt minoritaires en quantité et en valeur, l’essentiel de nos échanges (re-hélas) étant intra-européen. Certes l’ Euro fort rend les importations venant d’ Asie par exemple encore moins chères. Mais re-re-hélas, la différence des coûts de main d’oeuvre est telle que cet argument est secondaire. Donc, et je crois que nous serons d’accord, à quelques exceptions près, dont je regretterais que vous fassiez partie, ce ne sont pas les parités € vs $ qui expliquent les délocalisations. Par contre je trouve grave de le laisser croire aux gens. Une fois de plus c’est la faute de l’ Europe...
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@ l’auteur.
Sur ce point nous sommes d’accord. De toute façon, l’Europe devenait une nécessité pour éviter une trop grande « balkanisation » de notre économie, du fait des différentes monnaies etc. Et il est évidemment simpliste et démagogique de coller sur l’Europe tout ce qui ne fonctionne pas, et de décerner des médailles à la France pour tout ce qui fonctionne. Mais c’est du comportement politique de Chirac que l’on parle, là.
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Les français sont décidemment trop accros aux sarkoleptiques ! puisse la trève de Noël sevrer quelques concitoyens............
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Je viens d’aller relire le discours complet de Sarpoléon : il y a vraiment à boire et à manger, si je puis dire... Allez-y c’est plein d’enseignements sur l’art des promesses et des grands constats « courageux ». Quand on compare à son action réelle à lui et aux gouvernements de son parti depuis 5 ans, on reste perplexe.
« Contre le communautarisme » (!), « l’assistanat généralisé est une capitulation morale » (assistanat généralisé à qui ? Vous vous sentez assisté, vous ?), « la surévaluation de l’euro est une erreur », bref, de tout, chacun y trouvera son bonheur. Quant aux futurs analystes du sarkozisme, je leur souhaite bien du courage...
A noter aussi qu’il dit « je veux que d’ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid ». Dont on peut déduire que si on dort par terre mais qu’on ne meurt pas, c’est OK.
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Oui , beaucoup de bruit pour rien ...
- le conseiller de SARKOZY en matière sociale s’est déjà exprimé très clairement sur le sujet :
- http://media.putfile.com/Balkany-dit-quil-n-y-a-pas-de-pauvres-en-France -
bjr,vous avez certainement raison avec une analyse comme la votre,c’est ce que vous croyez,mais seulement vous me faites peur.... !
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Si nos parlementaires commençaient par le début, c’est à dire balayer devant leurs portes ! Il m’est également insupportable d’entendre les promesses de gens qui sont dans les milieux politiques depuis plus de vingt ans et qui n’ont jamais appliquer l’adage « gouverner c’est prévoir » et maintenant ils sortiraient notre pays de la m.... qu’ils ont contribués à nous y faire patauger. Sarko et ses promesses à 2 balles . Ségo qui attend les propositions du peuple ! non mais on est en plein délire ! C’est avec des personnes comme celles -ci que l’on doit espérer s’en sortir ? La gabegie de nos parlementaires << Bonjour, La République « vache à lait », ou l’avènement d’une nouvelle classe de privilégiés : les députés et les sénateurs En effet, leur utilité, sous ce régime présidentiel autocratique, est quasi nulle. De surcroît, leur appartenance à un parti les oblige à une discipline qui réduit leur rôle à la fonction de godillots. La plupart du temps, l’Assemblée nationale offre le spectacle lamentable de bancs désertés. Tout juste ces parlementaires servent-ils de caution démocratique à la république « bananière » française. Nous payons donc incroyablement cher ces 923 parlementaires nationaux qui n’ont aucune obligation de résultats, et qui siègent au sein d’assemblées devenues de simples chambres d’enregistrement des lois décidées par le gouvernement. Autre aberration scandaleuse : le budget propre au parlement, soit 800 millions d’euros en 2005, échappe quasiment à tout contrôle, sous prétexte de préserver l’indépendance du pouvoir législatif par rapport aux autres pouvoirs, notamment exécutif !
Les élus français sont beaucoup trop grassement payés par rapport à leur utilité ou leur efficacité. A titre de comparaison, proportionnellement la France entretient, à grand frais pour les contribuables, 2 fois plus de parlementaires qu’en Allemagne et 7 fois plus qu’aux Etats-Unis ! La France a-t-elle les moyens de se payer ces parlementaires de luxe, plus occupés à défendre leurs intérêts propres que ceux de leurs concitoyens ? Certainement non !
Ce que gagne chaque parlementaire
- 80 à 90% des 1.001 parlementaires actuels, soit 577 députés nationaux, 78 députés européens et 346 sénateurs (ils étaient 321 jusqu’à l’année dernière...) sont des cumulards qui gagnent 25 à 30.000 euros par mois, voire davantage !
En tant que député, il perçoit 21.434 € par mois (140.609 francs) :
- à titre personnel, le député empoche au moins 12.881,39 € ( 84.501 francs)
- dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 € (incluse une indemnité de fonction de 1.340,44 € non imposable)
- dont indemnités de frais de mandat de 6.112 € (non imposable)
- crédits collaborateurs (1) : 8.553 €En tant que sénateur, il perçoit 21.420 € par mois (140.518 francs) :
- à titre personnel, le sénateur empoche au moins 13.219,65 € (86.720 francs)
- dont indemnités parlementaires brutes de 6.769,39 € (incluse une indemnité de fonction de 1.340,44 € non imposable)
- dont indemnités de frais de mandat de 6.450,26 € (non imposable)
- crédits collaborateurs (1) : 6.894,51 €
- subvention mensuelle groupe politique : 1.306,36 €(1) Crédits « collaborateurs » : un parlementaire peut recruter y compris des membres de sa famille (épouse, enfants, proches parents, etc...). Une bonne partie d’entre eux ne s’en privent pas !
A ces montants s’ajoutent de nombreux autres avantages ou « facilités » :
- frais de transport gratuits,
- téléphone et courrier gratuits,
- internet gratuit,
- frais d’hôtel remboursés 100 € (656 francs) par jour, etc...=> Le sénateur bénéficie d’emprunts immobiliers jusqu’à 152.000 € (1 million de francs) au taux ridiculement bas de 3% sur 18 ans.
=> Le député bénéficie de prêts immobiliers, jusqu’à 76.225 € (500.000 francs) à des taux dérisoires : 2% sur 10 ans. => Une allocation mensuelle d’aide au retour à l’emploi : 5.257,78 € !!! A l’instar du système prévu pour les anciens ministres, les anciens députés non réélus aux élections générales peuvent prétendre jusqu’à l’expiration du sixième mois qui suit la fin de la législature à une allocation d’aide au retour à l’emploi qui leur assure, compte tenu des rémunérations d’activité ou de retraites qu’ils perçoivent par ailleurs, un revenu brut mensuel égal à l’indemnité parlementaire de base. Cette allocation est ensuite réduite progressivement. => Une retraite à taux plein après 20 ans de cotisations seulement. Un député peut prendre sa retraite à 55 ans. Cette pension est cumulable avec les autres retraites.
=> 50% des revenus des parlementaires échappent à l’impôt.
Les autres sources de revenus des parlementaires
- L’indemnité mensuelle de conseiller général ou régional, de 1.435 à 2.511 € (9.411 à 16.470 francs), suivant les régions ou départements. Un fauteuil de vice-président donne droit à une majoration de 40%...
- L’indemnité mensuelle de maire, ou adjoint (40% du montant) : 610 € (4.000 francs) pour une commune de moins de 500 habitants, 2.500 € (16.400 francs) pour une ville de 5.000 à 10.000 habitants, 3.228 € (21.176 francs) pour une ville de 20.000 habitants, 5.201 € (34.117 francs) pour une ville de 100.000 habitants ou plus...
- L’indemnité mensuelle de président de conseil régional ou général : 5.165 € (33.880 francs), avec, en plus, un appartement de fonction luxueux, une voiture de forte cylindrée et chauffeur de maître...
- L’indemnité mensuelle de président de communauté de communes : 75% de l’indemnité de maire ou adjoint...Cumul des mandats, une affaire juteuse !
Bien que la loi du 25 février 1992 limite le cumul des indemnités à une fois et demie le montant de l’indemnité parlementaire de base, ce qui porte le maximum perçu en cas de cumul à 7.886,67 € nets (51.736 francs), celle-ci ne représente qu’une partie des émoluments. Le cumulard reste largement gagnant en dépassant très souvent les 15.000 euros (100.000 francs) mensuels avec les indemnités complémentaires diverses (indemnité de résidence, de fonctions, de secrétariat, de collaborateurs, sans compter les multiples avantages en nature et autres facilités (courrier, téléphone, transports, etc...).
Utilisation scandaleuse des sommes excédant le plafond des cumulards
Contrairement à ce que la logique voudrait, au lieu de rester dans les fonds publics, le surplus, au delà du plafond de 7.886,67 €, est redistribué par le cumulard lui-même, à sa discrétion, à ses copains élus du même parti ou de la même assemblée. Les parlementaires contournent ainsi, le plus « légalement » du monde, la limitation des revenus qu’est censée imposer la loi sur le cumul des mandats. Députés et sénateurs confondus auraient fait encaisser à leur parti, grâce à ce système de financement occulte, plus de 50 millions d’euros en 2004.
Il est loin, très, très loin, le temps où les parlementaires français, désintéressés, faisaient de la politique mûs par la seule passion de servir leur pays et leurs concitoyens. Aujourd’hui, être élu député ou sénateur est une affaire juteuse. D’autant plus lucrative qu’elle n’empêche pas (ou presque) de cumuler d’autres revenus provenant de divers mandats locaux ou fonctions exécutives. Une nouvelle caste de privilégiés ponctionne donc la République sans vergogne, pendant que 10 millions de Français tirent le diable par la queue et que des millions d’autres peinent à joindre les deux bouts.
300 millions d’euros (2,6 milliards de francs) : c’est l’économie annuelle que l’Etat pourrait réaliser en supprimant le Sénat. De Gaulle, en 1969, avait contesté son utilité...
(Sources : Budget 2005 des assemblées parlementaires. Contribuables Associés. Assemblée nationale. Sénat. Enquête NCO 1997)
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