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Accueil du site > Actualités > Politique > Le crépuscule suffisant du bloc central
#40 des Tendances

Le crépuscule suffisant du bloc central

Les premiers jours du gouvernement Bayrou ne risquent pas d’arranger l’image du bloc central. Rien ne semble fonctionner dans ce temps deux gouvernemental post dissolution, de la constitution de l’équipe, à la gestion des premiers dossiers, en passant par l’intervention présidentielle, le tout sur fond d’une actualité bien morne. Pourquoi changer une équipe et une méthode qui perdent ?

 

L’erreur système de la macronie

Devant l’impasse de leur politique, révélée par un dérapage budgétaire unique par temps aussi calme, les dirigeants du bloc central pourraient un peu se remettre en cause. En outre, quelques virages stratégiques permettraient de détourner l’attention des basses manœuvres politiciennes à l’œuvre actuellement, avec tous ces présidentiables qui mènent des stratégies purement personnelles de manière égoïste. François Bayrou pensait-il gagner un quelconque crédit à tordre le bras de Macron pour prendre Matignon. Bien sûr, l’impopularité du président pouvait être une circonstance positive, mais même pas : le patron du Modem est devenu le Premier ministre avec la cote de confiance la plus basse. S’il a obtenu ce qu’il voulait, aux forceps, il n’a pas gagné la moindre considération des Français.

Pire, en choisisant de se rendre à Pau pour un conseil municipal à l’agenda qui semblait moins prioritaire que celles qui s’accumulent sur son bureau parisien, particulièrement avec la catastrophe traversée par Mayotte, il a donné une mauvaise image de lui, très tôt. Sa place n’était pas à Pau le 16 décembre, mais à Paris et refuser de voir cette grosse erreur le ramène à l’arrogance typique de ce bloc central. Pour couronner le tout, longtemps après, quand il est finalement venu à Mayotte, face aux questions sur le retour du téléphone, Bayrou a trouvé pour seule réponse le déploiement de point Starlink, ignorant les efforts colossaux d’Orange qui avait déjà rétabli 75% de la couverture, au lieu de 25%. Ce faisant, il s’est attiré de nombreux commentaires négatifs, jusque de la part de cadres et dirigeants de l’opérateur…

Et ce ne sont pas les ministres qui l’accompagnaient qui allaient arranger les choses. Face à des enseignants désemparés exprimant leurs besoins de manière forte, Elisabeth Borne, la nouvelle ministre de l’éduction nationale, a coupé court aux échanges, sans montrer la moindre compassion, pour passer à la prochaine étape de son déplacement. Mais la vidéo de cet échange tourne, accentuant encore la distance qui existe entre cette équipe et les Français. Bien sûr, le passage de Darmanin à la justice, en complément de Retaileau à l’intérieur, semble mettre fin à l’opposition entre les deux ministères et pourrait faire penser à un vrai virage sécuritaire. Mais l’ancien locataire de Beauvau est avant tout un homme de postures et de communication, et non un homme d’action, comme le montre son bilan calamiteux… Sans résultats, les Français pourraient bien ne pas être tendres avec ces ministres qui parlent si fort…

Cerise sur le gâteau, Emmanuel Macron s’est invité sur nos écrans le 31 décembre, dans un format modernisé et toujours plus communiquant. Mais les effets de forme rappellent que le fond n’y est pas. Le président s’est transformé en commentateur de l’actualité, y compris celle dont il n’était pas responsable. Et, faute de prise recul et de remise en question, il sonnait comme un disque rayé, avec un nouveau pseudo mea culpa, bien léger, et une nouvelle ouverture, non explicite, au référendum. Ce président semble totalement usé et dépassé et ses injonctons à l’unité sont à contre-temps complet. Qu’a-t-il vraiment fait pour rassembler PS et LR dans son équipe gouvernementale ? Il se contente d’injonctions moralisantes à rejoindre un radeau de la méduse qui se dirige vers une grosse tempête sans changer de direction…

La fin d’un règne présidentiel peut venir plus tôt que sa fin de mandat. C’est ce qui était arrivé à François Mitterrand, dont le crépuscule avait commencé avant même la très lourde défaite de 1993. Macron semble prendre la même direction : lui et son équipe ne pourront que gérer les affaires courantes d’ici à 2027 sans se remettre véritablement en question. Tourner la page n’en sera que plus facile…


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18 réactions à cet article    


  • ETTORE ETTORE 11 janvier 13:36

    Vous je ne sais pas, ce que vous en pensez, mais les derniers discours de Macronoeud, tiennent plus du rébus psychédélique, que, d’une information importante, valable en communication.

    J’en suis même à me demander, si l’utilisation massive d’une IA, n’est pas responsable du décalage verbal, qui inonde l’écran, sans pour autant, dépasser la vitre de la dalle lumineuse.

    Le discours du Nouvel An, tenait plus de la frite cuite sans huile, que d’une allocution présidentielle !

    C’est tout juste si, il ne fournissait pas le savon , pour qu’on lui frotte ses orteils fourchus....

    Le dernier « soli-loque » qui a été adressé aux Africains, tient de la démesure liée à la montagne de schnouf, à portée de narines !

    Où, tout est, collé, cité, mélangé, malaxé, régurgité, en bouillie, plus que vomitive, et dont on peut se demander, si son intelligence à vouloir surpasser l’IA éditrice, n’est pas le point culminant, d’une frénésie égocentrique, plus du tout maîtrisée, ni par lui, ni par ses conseillers ( qui ont du baisser les bras, devant ce monument psychiatrique ) 

    Les Africains doivent désormais savoir, que si la France les à occupé ( sans forcément s’occuper d’eux) il serait bien venu, de leur part, de faire preuve d’un minimum de courtoisie, et dire « MERCI » au grand « blanc moutmouté  » qui à tant fait pour les libérer, de toutes leurs négritudes civilisationnelles .

    Remarquez, rien ne dit qu’on ait pas échappé, à une première version des faits, qui eut consisté, à faire comme d’habitude, par cette personne, c’est à dire...

    Mettre genou à terre, et se frapper la poitrine, en reconnaissance des fautes éternelles, commises par ce pays, ’ qui n’as pas d’histoire, autre que, celles qui lui causent du tort) et dont lui, digne serpillère de cette même « Histoire », se fait fort d’effacer les crissement des craie-dules, sur son tableau à dé-CONfitures.


    • juan 11 janvier 15:49

      Rien qu’à voir la tête du « président » on sent un individu conscient de son ambition hors de ses compétences. Il laissera la France plonger dans l’abime par rancœur en raison de son échec. Ce môssieur qui prétendait emmerder les 25% de Français qui ne se sont pas laissés manipuler par la clique des pourris de ARNmessager, se retrouve maintenant haïs par 84% des gens, c’est la rançon de son action criminelle contre notre État ! 


      • LeMerou 11 janvier 18:32

        @Laurent Herblay

        Bonjour,

        « accentuant encore la distance qui existe entre cette équipe et les Français »

        Parce que vous avez constaté qu’un jour, même lointain cette distance fut courte ?

        Il y eu la reconstruction d’après guerre, l’industrialisation puis les grands travaux, les progrès technologiques ayant rendus plus aisé la vie des Français. Vint ensuite des gouvernements technocratiques successifs, n’ayant qu’un but le pouvoir suprême et perdurer sous les ors de la République très conciliante avec eux.

        Vint aussi l’Europe, ou dans le couple Franco-Teutons l’un à bien ba... l’autre, avec une facilité déconcertante, il faut dire aussi qu’un « technocrate » devant la réussite d’un autre, ne cherche pas à faire mieux, mais à copier.

        Ils étaient tous mût par une vision à 7 ans, puis à 5 maintenant, c’était le début d’une décadence du Pays, par la très courte vision du devenir du Pays, même si quelques progrès sociaux firent leur apparition, mais à quel prix.

        Nous le constatons aujourd’hui les hommes politiques qui siègent à l’assemblée, ne sont préoccupés que par l’élection présidentielle de 2027, soit dans deux ans tout de même. L’actuel n’est qu’un moment pénible ou il ne faut pas commettre d’imper.

        Alors entre temps, il faut simplement donner le change, de la politique spectacle pour ne pas décevoir son électorat chèrement acquis. Faire croire que l’on se préoccupe du sort des citoyens, en prenant des postures absurdes dans l’hémicycle, évidemment chacun se rejetant la faute à coup de grandes phrases, employant des mots grandiloquents comme République, Républicain, Démocratie même et j’en oublie sûrement.

        C’est un triste spectacle auquel nous assistons, est ce que nous nous en rendons bien compte, je ne pense pas vraiment. C’est vrai qu’ils ont fini par lasser le citoyens, pourtant ils ont une clique votant pour eux me direz vous. Certes cette clique n’est pas attachée au devenir du Pays, mais à leur intérêt personnel, les avantages qu’ils pourraient tirer en cas de victoire de leur champion sans se soucier des autres, les perdants, les vaincus.

        L’unité de la Nation Française pour son devenir n’existe plus selon moi, tuée par l’explosion de l’individualisme.

        Alors ont pourra converser, philosopher autant que l’on voudra, disserter sur la compétence de Pierre, Paul ou Jacques, la caste des parties détient le pouvoir, pas le peuple, elle ne le lâchera pas, malgré le sacro-saint appel aux urnes, les citoyens se déplaçant de moins en moins. Le jeux en est facilité.

        Toutefois, il faut se méfier d’une sorte d’anarchie naissante, préférant détruire ce qui est, nous présentant un avenir sans lendemain.


        • Panoramix Panoramix 11 janvier 19:12

          Macron vise depuis 2022 et surtout depuis la dissolution la constitution d’une ’’grande coalition’’ allant des écolos au conservateurs, dont le bloc central serait le pivot. Les tentatives d’attirer la ’’gauche modérée’’ ont échoué jusqu’ici, mais Bayrou a remis le couvert. Mais ce qu’il cèdera à la gauche sera rejeté par les conservateurs.

          Le recul de l’âge de la retraite est de nouveau le point chaud, mais Borne avait déjà cédé sur les carrières précoces permettant de partir dès que le quota de trimestres est acquis (dès 58 ans pour ceux qui ont eu une carrière continue depuis l’âge de 16 ans, cas rares, 60 ans pour ceux qui ont travaillé depuis 18 ans, etc.) 40% pourront partir avant 64 ans ...et les autres n’auront pas encore le nombre de trimestres...
          Actuellement déjà, l’âge moyen effectif de départ à la retraite est de 63,4 ans, autant abroger une loi sans véritables effets et renoncer à l’age pivot de 64 ans
          Notons que la butée va passer à 67 ans déjà avec la loi Touraine, oops pour les diplômés.


          • LeMerou 11 janvier 19:44

            @Panoramix
            « oops pour les diplômés ».

            De toutes façon depuis très longtemps, âge de sortie de l’école + annuités
            un Bac+5 à 23 ans au plus tôt et 43 années de travail = 66 ans 
            Boulot à 18 piges + 43 années de boulot = 61 ans = Ouverture de la carrière longue

            Ou est le problème ? La retraite pour tous à 100 % à 60 piges est une gigantesque illusion accompagnée d’une hérésie financière pour le financement, de même les retraites à points.
            La pyramide des âges est le problème, sans compter les années de start-up nation, les auto-entrepreneurs en tout genre, avec des carrières hachées, ils n’ont pas fini de descendre dans la rue quant ils vont s’apercevoir que leur idole les à eu jusqu’à l’os....


          • Panoramix Panoramix 11 janvier 19:55

            @LeMerou
            D’accord que 60 ans pour tous est irréaliste, mais on voit que les 64 ans sont largement dépassés pour certains.
            En fait l’exigence des 43 annuités est considérable, par ailleurs dans d’autres pays où les études en alternance sont davantage pratiquées, le comptage de l’ancienneté les intègre en partie. Une partie des années d’études à caractère directement professionnel devrait être pris en compte. En tout cas, imaginons un prof de 67 ans devant une classe de collégiens rebelles, il ne tiendra pas le coup !


          • LeMerou 12 janvier 06:27

            @Panoramix

            Bonjour,

            « imaginons un prof de 67 ans devant une classe de collégiens rebelles »
            Dans ce que vous citez, le problème n’est pas l’âge mais le comportement des élèves et aussi des moyens qui sont à disposition de l’enseignant pour faire cesser le trouble.

            Je pense qu’il faut préserver notre système par répartition il n’est pas parfait, il est évident qu’en l’état il ne peut plus subsister bien longtemps encore, du fait de l’augmentation de l’espérance de vie et d’une disparité des régimes.

            Ces deux facteurs, n’ont jamais réellement été pris en compte par nos « élites », sans cela nous ne serions pas dans les soucis du moment.

            L’augmentation de l’espérance de vie à un double impact, sur le plan des finances, sur le financement des retraites, mais aussi sur la santé, car vivre vieux, voir très vieux, fini inéluctablement par coûter en soins. Tout le monde hélas ne vivant pas âgé en bonne santé s’éteignant brutalement dans son lit, sans avoir fait appel aux soins. 

            Le deuxième facteur sont les multiplicités de régime, dont nous voyons bien quels sont ceux positifs et ceux en négatifs sur leur financement pour des raisons connues. Je trouve indécent de vouloir faire payer certains, pour maintenir des acquis, qui certes étaient peut être justifiés à une époque, mais ne le sont plus. Il devrait être d’une aisance redoutable, de faire un tableau recettes/dépenses par régime, de le présenter aux jugement des Français en amont d’une réforme des retraites.
            Ceci ferait comprendre que les deux derniers mots ornant le frontispice des bâtiment publics sont un peu floués.

            Evoquer ce qui se passe ailleurs, est toujours délicat, car entre en jeu les modèles de retraites, des coûts de la vie et les mentalités propres aux habitants et d’autres choses qui nous sont insidieusement cachées. 

            Un seul et unique régime fonctionnant par répartition est ce qu’il nous faut.

            Toutefois, un autre facteur en jeu aussi et non des moindres, le système était fonctionnel ou à l’équilibre, lorsque la population « travaillante » était majoritairement « ouvrière », beaucoup de cotisants avec peu d’espérance de vie au de là de la retraite.
            Tout à progressivement changé, par « des grandes orientations idéologiques » sur le devenir du Pays, dans un premier temps je dirais pourquoi pas, mais le système des retraites du moins son financement n’a pas été transformé pour y répondre. c’est donc de l’inconséquence ou incompétence (au choix) politique.
            Entrer dans la vie « active » tardivement car bardé de diplômes ne fait qu’accentuer le problème du financement évidemment, cette transition à été trop rapide, sans compter le fait d’une volatilité de l’emploi, qui tend à augmenter par le fameux « mondialisme » entraînant de fait des variations négatives des les « recettes »
            Le même bardé de diplômes non reconnu par les institutions Françaises par orgueil mal placé, sont tout aussi efficaces mais à un coût bien moindre et sont donc le choix des entreprises (en plus il est à noter, que les « mouvements sociaux » sont quasi absent.)

            Le système des retraites ne se résume pas qu’aux pensions versées, qu’à son coût comme ont veux nous le faire croire. Cela serait trop simple.
            Le problème actuel est que les versements sont plus élevés que les recettes, c’est un souci ponctuel, certes important, au fur et à mesure que les années passent, il se résorbe par la disparition des bénéficiaires et cela sera assez massique.
            Le problème sera, pour ceux qui entrent sur le monde du travail, ou qui y sont depuis peu ou à moitié de leur fameuses « cotisations ». La pyramide des âges, n’ayant pas la pointe dans le même sens que celle de l’emploi en exagérant.

            Nous avons à faire à des comptables politiquement parlant, en plus des comptables nul, je dirais des tripoteurs de chiffres et dans le budget du Pays, il y a deux lignes qui faut réduire, Retraite et Santé.
            Trop longtemps par lâcheté et visions électorales nous avons donné dans un social effréné augmentant la dette, hélas il n’y a pas que ces deux facteurs.

            L’état grand « pourvoyeur », l’état « providence » n’a fait que s’endetter pour répondre avec noblesse d’âme (électorale), dépensant sans compter, faisant la politique de l’autruche se disant ça ira mieux demain, la croissance magique reviendra (comme les marrées ou les oiseaux migrateurs) et nos écarts seront comblés ou auront moins d’impacts.

            Ben non !

            Nous sommes au pied du mur ! Coincés, car d’un coté nous n’avons plus sous, nous dépensons de trop, les recettes sont d’une variabilité subie et il faut assumer la « Providence » dont les bénéfices électoraux sont indéniables.
            Il est aisé de comprendre qu’ils cherchent le changement dans la continuité, notons que le changement est basé pour compenser la fameuse « croissance » financièrement sur une augmentation des taxes et autres, sur les mêmes catégories sociaux professionnelles et non là, ou il serait juste de le faire.

            La France devient désormais riche en dettes !  

            Cernés de toutes part,par des agences de notation, l’Europe aussi, nos politiques sont confrontés à une réel problème. Il faut dépenser moins c’est inéluctable ! Donc diminuer grâces et coûts fonctionnels ( je ne parle même pas des investissements nécessaire pour ne pas que le Pays retombe au moyen âge...).

            Ils sont d’abord joués, démontrant à coups de chiffres que « L’Etat » diminue son coût de fonctionnement, en fait un transfert de dépenses aux régions, départements. 
            Diminution constante en plus, fait notable qui nous est jeté au visage en guise de preuve (par le fait d’une diminution des subventions directes accordées surtout).

            Le pouvoir de la Capitale rejetant le problème chez les autres ! c’est ce que l’on appelle de l’égalité fraternelle... Aux autres de se débrouiller avec ces derniers, à eux de gérer les troubles inéluctables. 
            J’ai été effaré par l’adulation des masses devant la suppression d’un des impôts bien connu, à la naïveté grave, succède la colère par l’augmentation compensatrice de celui reste. C’était tellement évident que c’était indécent. Le tout accompagné d’un hyprocrite,
            « Mais ce n’est pas l’état qui est responsable, c’est eux, regardez ce que je vous ait accordé.....c’est à eux que vous devez vous adresser » et pas un des « interviewés’ pour lui dire la vérité.

            Bref, tout ça nous éloigne des retraites, de l’âge de départ, etc... Il est vrai que que pour nos »élites" technocratiques indéboulonnables, un système de retraite par capitalisation est un moyen de diminuer fortement une des lignes du budget, tant pis pour les conséquences associées, le problème à été évacué ailleurs, chez les cotisants.

            Votre retraite est misérable, mais vous n’aviez qu’à cotiser plus, mon brave ! Cela ne vous rappelle rien ?


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 13 janvier 13:34

            @LeMerou « La retraite pour tous à 100 % à 60 piges est une gigantesque illusion accompagnée d’une hérésie financière pour le financement »

            POURQUOI ?
            un départ après 60 ans (comme la remise en cause des 35h) conduit a avoir PLUS de monde sur le marché du travail
            Hors nous ne savons pas utiliser tout le potentiel actuel de main d’oeuvre (seulement 24M d’actifs sur 30M en age de travailler)

            Et pourtant les 30M consomment !

            Pourquoi permettre à 6M de consommer via des aides sous de multiples formes (chomage, RSA, etc) alors qu’ils pourraient produire. Cela ne coûterait pas plus cher, mais cela serait plus sain !
            En effet pourquoi les seniors au boulot et les plus jeunes au chômage ?
            Ne serait-il pas plus logique de permettre à un jeune de produire et à un senior d’arrêter le job ?


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 13 janvier 13:41

            @LeMerou @Panoramix « 60 ans pour tous »
            je suis aussi contre le «  »60 ans pour tous" pour respecter la liberté de ceux qui veulent terminer plus tard, contre aussi un age légal, un age pivot ou un mini de temps de cotisation (partisan de la liberté individuelle), mais il me semble stupide de vouloir absolument prolonger la durée de carrière de certains (c’est à dire maintenir de la main d’oeuvre en place) alors que l’on ne sait déjà pas utiliser toute la main d’oeuvre disponible (seulement M d’actifs sur M d’actifs potentiels)


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 13 janvier 13:45

            @LeMerou "« imaginons un prof de 67 ans devant une classe de collégiens rebelles »

            s’il les maitrise à 59ans, cela devrait être plus facile pour lui de les maitriser à 67, que pour un tout jeune qui débute sans aucune formation pratique !
            Mais pas une raison suffisante pour le maintenir à son poste s’il souhaite arrêter smiley


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 13 janvier 13:54

            @LeMerou "Il devrait être d’une aisance redoutable, de faire un tableau recettes/dépenses par statut, de le présenter aux jugement des Français en amont d’une réforme« 

            une suggestion :

            • division de la population en 3 catégories, les jeunes, les actifs, les seniors.
            • reprendre la chanson de G Brassens »l’age ne fait rien à l’affaire", le revenu moyen est égal pour les 3 catégories, donc partage global de la richesse nationale en 3 parts au prorata des effectifs
            • pour les jeunes, répartition du global jeunes en part égale au nom de l’’égalité des chances (pour se former, educ nat incluse)
            • pour les actifs, répartition du global actifs en fonction du service rendu (grille des rémunérations à revoir et détailler)
            • pour les seniors, répartition du global sénior au prorata des cotisations versées pendant leur période active.

          • suispersonne 13 janvier 15:25

            @lecoindubonsens
            Pouvez vous expliquer par quel mécanisme le départ en retraite à 60 ans augmenterait l’effectif de ceux qui sont sur le marché du travail ?


          • lecoindubonsens lecoindubonsens 13 janvier 17:18

            @suispersonne « par quel mécanisme le départ en retraite à 60 ans augmenterait l’effectif de ceux qui sont sur le marché du travail »

            sans doute un malentendu, c’est l’inverse, le report de l’age de la retraite augmente cet effectif


          • rogal 12 janvier 10:24

            E.M. de plus en plus meurtri : C.O. le menace avec férocité.


            • hans-de-lunéville 1 12 janvier 10:35

              @rogal
              c’est qui C.O ?


            • rogal 12 janvier 14:27

              @hans-de-lunéville 1
              Un oxyde carabiné.
              Voir AV.tv.


            • suispersonne 13 janvier 15:34

              On peut anticiper que

              l’insignifiant inégalitaire autoritaire éborgneur giflé -qu’ils viennent me chercher« -,

              dit »le beauf d’école de commerce« ,

              dit »le pire président de tous les temps",

              outre qu’il nous a largement démontré être un zéro au carré,

              partisan forcené de l’Assistanat Majuscule de ces feignants,

              les zaxionnères et les milliardères,

              qui nous coûtent 17 mille fois le total du rsa,

              se prépare aux pleins pouvoirs article 16,

              comme l’a annoncé un fétide modême.


              • Nicolas36 15 janvier 17:41

                Deux remarques : 

                Depuis l’élection législative de 2022 et encore plus depuis la dissolution, la France n’est plus gouvernée. On dispose d’un faux semblant de hiérarques institutionnels qui sont là pour la forme mais qui sont privés de toutes formes de pouvoir exécutif . 

                Le problème pour la caste politico médiatique sera qu’en cas de pérennité de cette situation , les citoyens finissent par découvrir qu’ils peuvent se débrouiller sans eux. 

                Ce qui ne manquera pas de se produire si Bayrou se ramasse d"ici peu ce qui est probable.

                Les inquiétudes sont exclusivement le produit de la classe politico médiatique qui serait déstabilisée si la situation de faux semblant perdure. 

                Pour le reste les annonce de catastrophe imminente , on risque de les attendre longtemps. Tout cela est du bluff et de l’intimidation et cela commence à se voir. 

                Pour le reste au sujet du débat ici , il est assez triste que le principal sujet soit celui des retraites. C’est un signe de la débâcle de la société Française quant l’unique préoccupation est celle de quitter l’activité professionnelle pour aller planter ses choux au frais de la communauté. 

                Ce type de débat en dit long de la décrépitude des mentalités . Un pays individualiste, narcissique et nihiliste qui admire le serpent qui se mord la queue. 

                Pour être un peu cynique : que l’on prenne une pelle et creusons notre trou comme ça cela sera fait et on n’en parlera plus. 

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