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Commentaire de LeMerou

sur Le crépuscule suffisant du bloc central


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LeMerou 12 janvier 06:27

@Panoramix

Bonjour,

« imaginons un prof de 67 ans devant une classe de collégiens rebelles »
Dans ce que vous citez, le problème n’est pas l’âge mais le comportement des élèves et aussi des moyens qui sont à disposition de l’enseignant pour faire cesser le trouble.

Je pense qu’il faut préserver notre système par répartition il n’est pas parfait, il est évident qu’en l’état il ne peut plus subsister bien longtemps encore, du fait de l’augmentation de l’espérance de vie et d’une disparité des régimes.

Ces deux facteurs, n’ont jamais réellement été pris en compte par nos « élites », sans cela nous ne serions pas dans les soucis du moment.

L’augmentation de l’espérance de vie à un double impact, sur le plan des finances, sur le financement des retraites, mais aussi sur la santé, car vivre vieux, voir très vieux, fini inéluctablement par coûter en soins. Tout le monde hélas ne vivant pas âgé en bonne santé s’éteignant brutalement dans son lit, sans avoir fait appel aux soins. 

Le deuxième facteur sont les multiplicités de régime, dont nous voyons bien quels sont ceux positifs et ceux en négatifs sur leur financement pour des raisons connues. Je trouve indécent de vouloir faire payer certains, pour maintenir des acquis, qui certes étaient peut être justifiés à une époque, mais ne le sont plus. Il devrait être d’une aisance redoutable, de faire un tableau recettes/dépenses par régime, de le présenter aux jugement des Français en amont d’une réforme des retraites.
Ceci ferait comprendre que les deux derniers mots ornant le frontispice des bâtiment publics sont un peu floués.

Evoquer ce qui se passe ailleurs, est toujours délicat, car entre en jeu les modèles de retraites, des coûts de la vie et les mentalités propres aux habitants et d’autres choses qui nous sont insidieusement cachées. 

Un seul et unique régime fonctionnant par répartition est ce qu’il nous faut.

Toutefois, un autre facteur en jeu aussi et non des moindres, le système était fonctionnel ou à l’équilibre, lorsque la population « travaillante » était majoritairement « ouvrière », beaucoup de cotisants avec peu d’espérance de vie au de là de la retraite.
Tout à progressivement changé, par « des grandes orientations idéologiques » sur le devenir du Pays, dans un premier temps je dirais pourquoi pas, mais le système des retraites du moins son financement n’a pas été transformé pour y répondre. c’est donc de l’inconséquence ou incompétence (au choix) politique.
Entrer dans la vie « active » tardivement car bardé de diplômes ne fait qu’accentuer le problème du financement évidemment, cette transition à été trop rapide, sans compter le fait d’une volatilité de l’emploi, qui tend à augmenter par le fameux « mondialisme » entraînant de fait des variations négatives des les « recettes »
Le même bardé de diplômes non reconnu par les institutions Françaises par orgueil mal placé, sont tout aussi efficaces mais à un coût bien moindre et sont donc le choix des entreprises (en plus il est à noter, que les « mouvements sociaux » sont quasi absent.)

Le système des retraites ne se résume pas qu’aux pensions versées, qu’à son coût comme ont veux nous le faire croire. Cela serait trop simple.
Le problème actuel est que les versements sont plus élevés que les recettes, c’est un souci ponctuel, certes important, au fur et à mesure que les années passent, il se résorbe par la disparition des bénéficiaires et cela sera assez massique.
Le problème sera, pour ceux qui entrent sur le monde du travail, ou qui y sont depuis peu ou à moitié de leur fameuses « cotisations ». La pyramide des âges, n’ayant pas la pointe dans le même sens que celle de l’emploi en exagérant.

Nous avons à faire à des comptables politiquement parlant, en plus des comptables nul, je dirais des tripoteurs de chiffres et dans le budget du Pays, il y a deux lignes qui faut réduire, Retraite et Santé.
Trop longtemps par lâcheté et visions électorales nous avons donné dans un social effréné augmentant la dette, hélas il n’y a pas que ces deux facteurs.

L’état grand « pourvoyeur », l’état « providence » n’a fait que s’endetter pour répondre avec noblesse d’âme (électorale), dépensant sans compter, faisant la politique de l’autruche se disant ça ira mieux demain, la croissance magique reviendra (comme les marrées ou les oiseaux migrateurs) et nos écarts seront comblés ou auront moins d’impacts.

Ben non !

Nous sommes au pied du mur ! Coincés, car d’un coté nous n’avons plus sous, nous dépensons de trop, les recettes sont d’une variabilité subie et il faut assumer la « Providence » dont les bénéfices électoraux sont indéniables.
Il est aisé de comprendre qu’ils cherchent le changement dans la continuité, notons que le changement est basé pour compenser la fameuse « croissance » financièrement sur une augmentation des taxes et autres, sur les mêmes catégories sociaux professionnelles et non là, ou il serait juste de le faire.

La France devient désormais riche en dettes !  

Cernés de toutes part,par des agences de notation, l’Europe aussi, nos politiques sont confrontés à une réel problème. Il faut dépenser moins c’est inéluctable ! Donc diminuer grâces et coûts fonctionnels ( je ne parle même pas des investissements nécessaire pour ne pas que le Pays retombe au moyen âge...).

Ils sont d’abord joués, démontrant à coups de chiffres que « L’Etat » diminue son coût de fonctionnement, en fait un transfert de dépenses aux régions, départements. 
Diminution constante en plus, fait notable qui nous est jeté au visage en guise de preuve (par le fait d’une diminution des subventions directes accordées surtout).

Le pouvoir de la Capitale rejetant le problème chez les autres ! c’est ce que l’on appelle de l’égalité fraternelle... Aux autres de se débrouiller avec ces derniers, à eux de gérer les troubles inéluctables. 
J’ai été effaré par l’adulation des masses devant la suppression d’un des impôts bien connu, à la naïveté grave, succède la colère par l’augmentation compensatrice de celui reste. C’était tellement évident que c’était indécent. Le tout accompagné d’un hyprocrite,
« Mais ce n’est pas l’état qui est responsable, c’est eux, regardez ce que je vous ait accordé.....c’est à eux que vous devez vous adresser » et pas un des « interviewés’ pour lui dire la vérité.

Bref, tout ça nous éloigne des retraites, de l’âge de départ, etc... Il est vrai que que pour nos »élites" technocratiques indéboulonnables, un système de retraite par capitalisation est un moyen de diminuer fortement une des lignes du budget, tant pis pour les conséquences associées, le problème à été évacué ailleurs, chez les cotisants.

Votre retraite est misérable, mais vous n’aviez qu’à cotiser plus, mon brave ! Cela ne vous rappelle rien ?


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