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Le mystère des syndicats

D’Air France à Sea France, l’actualité dite « sociale » semble s’épuiser dans la question syndicale. Beaucoup de Français se posent légitimement de lourdes questions sur la légitimité, la portée et l’efficacité de l’action syndicale en France. Afin de clarifier cette question, il est indispensable d’une part de faire un retour sur l’histoire et, d’autre part, de s’interroger sur la nature du syndicalisme. Ce sont les clefs indispensables pour décrypter le mystère des syndicats.

L’intérêt d’un court récit de l’histoire syndicale en France depuis la Révolution est de comprendre l’extraordinaire émiettement et balkanisation qui expliquent, pour partie, la faiblesse actuelle du syndicalisme français.

Quand moins de 8 % de la population active est syndiquée et, en outre, émiettée entre huit grandes centrales syndicales et plusieurs dizaines de plus petites, on comprend que la violence de certaines méthodes est la conséquence d’une faiblesse structurelle. Un doberman (le syndicalisme allemand ou anglais) a-t-il besoin de mordiller les mollets afin qu’on s’aperçoive de son existence ? Un caniche oui. On ne surprendra que ceux de nos internautes qui connaissent peu ce sujet en rappelant que l’interdiction des syndicats est l’œuvre de la Révolution. Après une longue période d’une gestation difficile, une loi de 1884 consacre l’existence des syndicats. La C.G.T. est créée en 1895. Mais, dès ce Congrès de Limoges, derrière une unité factice, trois tendances se font jour :

- d’une part les réformistes,
– d’autre part la fraction révolutionnaire,
– enfin les anarcho-syndicalistes.

De 1895 à nos jours, l’histoire du syndicalisme français est, pour l’essentiel, à peu de choses près, l’histoire du déchirement idéologique profond entre ceux pour qui l’action syndicale est, strictement syndicale et ceux pour qui l’action syndicale ne prend une signification et une portée que dans l’action politique.

En 1906, la Charte d’Amiens consacre la suprématie des réformistes. Mais la révolution bolchévique de 1917 bouleverse la donne et aboutit, en 1921 et 1922 à la première scission de la C.G.T.

C’est alors la naissance de la C.G.T.U. d’obédience communiste, aujourd’hui disparue. C’est l’actuelle C.G.T. qui a pris le relais et le drapeau de ce courant. Peu avant 1936, c’est la première réunification de la C.G.T. mais elle ne résiste pas au Pacte germano-soviétique. Les syndicalistes se divisent profondément devant le gouvernement de Vichy. Certains s’illustreront dans la Résistance. Tels les Français ils seront peu nombreux. D’autres choisiront Vichy. Tels les Français ils seront plus nombreux. La plupart choisiront d’attendre le sort des armes. Tels les Français ils seront innombrables. Sous l’impulsion du général de Gaulle, et dans l’unité superficielle d’une libération aux allures de guerre civile, les syndicats, dits de tendance ouvrière, vont se réunifier. Cette alliance contre-nature entre les courants révolutionnaires et réformistes durera, évidemment, l’espace d’une rose – ou presque –.

Les grandes grèves de 1947 sont l’occasion d’une nouvelle scission. Les minoritaires de la C.G.T. créent la C.G.T. – F.O. Le tableau pour arriver à aujourd’hui doit rappeler la naissance en 1919 de la Confédération française des travailleurs chrétiens. C’est de cette branche qu’à l’issue d’un grand processus d’entrisme, l’aboutissement en sera en 1964, la création de la Confédération française démocratique du travail. Le tableau prend forme lorsqu’on ajoute la création, en 1944, de la Confédération générale des cadres devenue depuis lors, par élargissements successifs, la Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres. Le refus du recentrage de la C.F.D.T. amorcé en 1979 a conduit la fraction « écolo-révolutionnaire » à créer Solidaires, Unis, Démocratiques. (S.U.D). Enfin, l’U.N.S.A. (Union nationale des syndicats autonomes) s’est beaucoup renforcée par le départ en vagues successives de nombreux militants anti-communistes de F.O désorientés du « gauchissement » de leur syndicat qui a suivi le chemin inverse de la C.F.D.T.

Le paysage serait fort incomplet si on passait intégralement sous silence l’existence de syndicats autonomes et corporatifs. Demandez, par exemple, aux voyageurs d’Air France leur opinion sur le S.N.P.L. (Syndicat national des pilotes de ligne). Je gage que vous serez bien reçus !!! Nous n’avons pas oublié dans cette trop rapide description ni le syndicalisme enseignant, ni le syndicalisme patronal. Mais le but était, dans ce premier article, de comprendre les raisons de l’émiettement suicidaire du syndicalisme français. Les causes du reste n’en sont pas médiocres puisqu’il s’agit, dans la mouvance syndicale, d’examiner la traduction spécifique d’une maladie bien française. Les Français aiment, par-dessus tout l’idéologie, accessoirement la division. Cet attrait sans limites pour la discussion politique entraîne par raffinements successifs la création de multiples chapelles à l’intérieur d’un même ensemble. Mais comme chez les Gaulois chacun veut être chef de tribu, jusqu’au risque du ridicule, séparations et scissions se multiplient à l’infini.

Mais en quoi consistent exactement les aspects de la demande de syndicats ? Comment l’offre y répond-elle ? Quelle est la vraie nature de l’entrepreneur du bien syndical ? Dans l’article de la semaine prochaine, nous tenterons d’apporter les réponses permettant d’éclairer le mystère des syndicats.

Serge Schweitzer - News of Marseille


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15 réactions à cet article    


  • miha 16 janvier 2012 11:50

    Les syndicat, surtout les « gros » et seulement leurs cadres, sont inclus dans le « tous pourris »... surtout depuis le fiasco de la protestation contre la régression des retraites de 2010.

    Quand ce n’est pas « tous pourris », c’est « tous vendus ».

    En sont-ils conscients ?


    • nadiaaouassi nadiaaouassi 16 janvier 2012 15:39

      Nos syndicats mystérieux tout comme nôtre justice ,notre police ....nos partis polItiques .....aux pratiques pas trés catholique.Un mal bien français !!!!

      http://lamemejusticepourtous.unblof.fr


      •  C BARRATIER C BARRATIER 16 janvier 2012 16:43

        Etonnant article qui laisse dans le mystère les plus puissants syndicats : MEDEF, FNSEA, qui ont dicté depuis CHIRAC la politique intérieure et extérieure de la France à nos gouvernements aux ordres. Surtout avec SARKOZY d’ailleurs.

        Ils sont hyper riches ces syndicats, et leurs adhérents étant tous imposables ils obtiennent des remises d’impôt considérables sur leurs cotisations (66 %), alors qu’ouvriers et employés, souvent non imposables ne reçoivent aucun cadeau de l’Etat par leur cotisation.

        Nous avons toute une série d’articles partout sur les trésors des syndicats (des châteaux de la CGT, de la RATP...etc). Pensez donc, seuls les patrons ont droit à des châteaux ! Où serait l’égalité républicaine ? Sait on que ces châteaux furent acquis à une époque où personne n’en voulait, au prix d’une villa...sauf qu’on pouvait ensuite y installer des bureaux, des séminaires sans payer une location hôtelière. Il y a là même une grande cuisine, et des chambres pour les gens de loin : Scandaleux ces flux financiers qui échappent aux patrons du CACA 40.
        Sous couvert d’information, cet article rejoint la curée qui s’attaque à tout ce qui est issu de la Révolution et de la République..

        Les syndicats de salariés sont de fait très performants, redoutés par les petits chefs prêts au harcellement, ils sauvent littéralement de leur tentation de suicide chaque jour des milliers de salariés. Les patrons les redoutent. Ils ont obtenu de nombreux retraits de lois scélérates comme le CPE....un sous SMIC pour les jeunes.

        Les syndicats regroupent des adhérents suivant des sensibilités diverses, à l’opposé d’un totalitarisme, ce qui ne les empêche pas de réussir presque l’impossible, dans l’unité.

        Les syndicats d’actifs se continuent dans des organisations de retraités qui sont liés aux actifs. La retraite qui reste aux Français vient de leur action. Voir par exemple la richesse de la feuille de route d’une très grande fédération de retraités en trouvant dans la TABLE DES NEWS l’article :
        « Fonction publique : la feuille de route de la FGRFP »

        http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=53




        Tout y est : accès aux soins, fiscalité, niveau de vie, valeurs sociales et républicaines.



        • Arafel Arafel 16 janvier 2012 17:58

          Dans l’administration de mon mari, ce sont les « représentants syndicaux » qui ne savent même plus ce que veut dire travailler, qui représentent ceux qui sont tous les jours au charbon.
          Sauf que les « représentants syndicaux, ne bossent plus la nuit, ne bossent plus les dimanche et jours fériés, prennent leur congés quand bon leur semblent, touchent des heures sup sans en faire au prétexte qu’ils sont lésés parce que ils sont représentants syndicaux, ne savent plus ce que c’est le stress du poste de travail..des planqués, quoi !!
          En gros, ce sont ceux qui n’ont pas vu un poste de travail depuis des années et des années, pour certains même qui feront leur carrière de cette manière, qui viennent parler de la »souffrance« des salariés.
          Et ne parlons pas du »coup de pouce« que peut donner son mandat, à un »représentant syndical« .
          Et tout cela en étant élus par une minorité de salariés, même pas 50% de votants au total, partagés entre plusieurs syndicats.
          Autrement dit, les syndicats »majoritaires ne représentent même pas 10 %, mais ils se disent « majoritaires ».
          Il est temps que cela cesse.


          • TSS 16 janvier 2012 18:18

            Et tout cela en étant élus par une minorité de salariés, même pas 50% de votants au total

            , partagés entre plusieurs syndicats.

            Qui vous empeche de voter,cela vous evitera de beneficier d’avantages obtenus

             par les delegués sans avoir levé le petit doigt... !!


            • arobase 16 janvier 2012 18:46

              «  : MEDEF, FNSEA, qui ont dicté depuis CHIRAC la politique intérieure et extérieure de la France à nos gouvernements aux ordres. Surtout avec SARKOZY d’ailleurs »


              les salariés payent leurs reprentants syndicaux par leur propre sueur. les patrons du médef sont aussi des permanents payés par les salariés grâce à leur travail. ils abandonnent leurs usines à leur adjoints salariés pour exercer leur lutte de classe et c’est le personnel qui fait tourner la boite ! 

              pas cons les patrons, petits et grands , tous syndiqués sans exception, les cafetiers, les notaires, les taxis, même les agriculteurs ! même les flics !  ils se défendent !

              les salariés eux le sont à 8% à cause de la trouille, ou le lèche botte ! ou la mentalité d’esclaves !

              qui les empêchent ? leurs représentants leurs déplaisent ? qu’ils les remplacent, qu’ils se présentent etc.... non on préfère râler mais empocher les avantages obtenus par ceux qui sacrifient leurs carrières.

              pauvre peuple de moutons qui répètent en boucle les slogans que leur sussurent les nantis, les esclavagistes, ténardiers de toute sorte...
              s’ils croient être forts tous seuls....

              dans ma boite de 49 personnes, le recrutement à été gelé à vie pour ne pas obéir à l’obligation d’avoir un comité d’entreprise (50 salariés). !! faut le faire !

              • reprendrelamain reprendrelamain 16 janvier 2012 18:49

                 Les syndicats ouvriers sont du pain béni pour le patronat et le gouvernement puisqu’ils pensent et parlent à la place des travailleurs.


                • TSS 17 janvier 2012 00:27

                  Les syndicats ouvriers sont du pain béni pour le patronat et le gouvernement puisqu’ils pensent et parlent à la place des travailleurs.

                  Fort heureusement ! car si il n’y avait que les travailleurs , vu le courage qui les caracterise

                  les patrons n’auraient que peu (pas) d’occasions de discuter !!


                • lahalle 16 janvier 2012 19:15

                  Hola... Un connaisseur.
                  La Charte d’Amiens consacrerait ’« la suprématie des réformistes »... qui aurait été une des tendances de la CGT...
                  Je comprends que vous ayez intitulé votre article « le mystère des syndicats » ; car leur histoire semble bien en être un pour vous...
                  Avez-vous seulement lu la Charte d’Amiens ???? Non, alors la voici :

                  « La CGT groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat ».Le Congrès considère que cette déclaration est une reconnaissance de la lutte de classe, qui oppose sur le terrain économique les travailleurs en révolte contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression, tant matérielles que morales, mises en œuvre par la classe capitaliste contre la classe ouvrière. Le Congrès précise, par les points suivants, cette affirmation théorique : dans l’œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers, l’accroissement du mieux-être des travailleurs par la réalisation d’améliorations immédiates, telles que la diminution des heures de travail, l’augmentation des salaires, etc. Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme : d’une part il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste, et d’autre part, il préconise comme moyen d’action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd’hui groupement de résistance, sera, dans l’avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale.Le Congrès déclare que cette double besogne, quotidienne et d’avenir, découle de la situation des salariés qui pèse sur la classe ouvrière et qui fait, à tous les travailleurs, quelles que soient leurs opinions ou leurs tendances politiques ou philosophiques, un devoir d’appartenir au groupement essentiel qu’est le syndicat.Comme conséquence, en ce qui concerne les individus, le Congrès affirme l’entière liberté pour le syndiqué, de participer, en dehors du groupement corporatif, à telles formes de lutte correspondant à sa conception philosophique ou politique, se bornant à lui demander, en réciprocité, de ne pas introduire dans le syndicat les opinions qu’il professe au dehors. En ce qui concerne les organisations, le Congrès déclare qu’afin que le syndicalisme atteigne son maximum d’effet, l’action économique doit s’exercer directement contre le patronat, les organisations confédérées n’ayant pas, en tant que groupements syndicaux, à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors et à côté, peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale ».

                  Si vous l’aviez lu, vous auriez sûrement remarqué la phrase que j’ai soulignée et qui avait pour vocation de séparer activité politique et activité syndicale. C’est cette motion qui a été plébiscitée au détriment de la motion dite « Guesdiste » qui voulait associer le combat syndical et les activités politiques socialistes...

                  Cette motion représente la victoire de... l’anarcho-syndicalisme... C’est à dire d’un syndicalisme « qui place le syndicat comme forme naturelle d’organisation des classes ouvrière et paysanne, et refuse le principe de parti unique comme vecteur politique de la transformation sociétale ».

                  Le terme a été depuis pas mal galvaudé et on confond volontiers ( et volontairement ?) anarcho-syndicalisme et syndicalisme se revendiquant du milieu anarchiste

                  Quand au « courant réformiste » s’il en existait un, ce n’est pas au sein de la CGT de l’époque qu’il faut le chercher, mais plutôt dans les rares syndicats chrétiens créés suite à l’encyclique « Rerum Novarum » du pape Leon XIII en 1891...

                  Je vous laisse la responsabilité de vos propos quant à l’attentisme des syndicalistes durant la seconde guerre mondiale... Je suis sûr, qu’entre beaucoup d’autres, les descendants des cheminots cégétistes sauront les apprécier à leur juste valeur... Je vous signale, cependant, qu’avant les lois Sarkozistes, un syndicat ne pouvait être déclaré représentatif que s’il avait eu une attitude correcte durant l’occupation...

                  .


                  • alain_àààé 16 janvier 2012 20:36

                    l article est bien fourni mais je pense avec un ami d écrire eventuellement un livre sur le syndicats car c est un fait qu il y a ceux qui se syndique pour soit etre protégé par celui ci et ils sont beaucoup mais pour les petits chefs comme chéreque et le responsablede FO c est a qui sera le meilleur pour courir et tromper les travailleurs avec le patronat de plus ses pettits chef touchent plus de 6000e par mois .ne c onnaisse rien du travail dans les entreprises.les ordures de chéréque ou de notat pour la c h d t n ont fait qu imposer leur point de vue qui est le point de socialiste enfin les petits réponsabable régional ou départemental ne pense qu a leur carriere c est un fait dans l administration.
                    je voudrais quand méme ajouter que pour la C G T leurs membres dont leur famille ont payé trés cher que s il quitter les grands groupes industriels etc. ne retrouvaient pas de travail et d etre oblige de changer de régions voir de pays


                    • arobase 16 janvier 2012 21:30

                      tapez très fort sur les syndicats, les patrons seront ravis car tout leur travail consiste à vous emmener à le faire.


                      le medef en sera très satisfait, et quand le médef est satisfait, les salariés ont du soucis à se faire.

                      surtout ne vous syndiquez pas, restez bien seuls dans votre coin, vous serez plus puissants et vous laisserez aux autres le soin de décider de votre avenir.

                      ainsi quand l’état ou les patrons discutent avec les « partenaires sociaux » pour décider de votre sort, vous êtes exclus du dialogue et sans votre soutient, les syndicats n’auront pas la force de s’opposer aux puissant. ils obtiendront peu, donc vous aussi.

                      gens non syndiqués, les perdants , c’est vous !

                      • piquecul 17 janvier 2012 08:50

                        Bien vu !

                        La force des syndicat est inversement proportionnelle à leurs militants. Un syndicat n’est pas une société d’assurance si vous voulez voir aboutir vos revendications PARTICIPEZ !

                        Vous avez le choix, vous battre pour vos intérêts ou vous soumettre à leurs intérêts. Croyez en mon expérience, il n’y a pas d’hésitation au M.E.D.E.F, ils savent très bien où se trouve leur intérêt. 


                      • arobase 16 janvier 2012 21:37

                        comme ils n’osent pas supprimer les 35 heures, bientôt les patrons seront autorisés à négocier entreprise par entreprise la durée du travail.


                        dans l’entreprise X, beaucoup de syndiqués, combatifs, vous ferez 35 heures.
                        dans l’entreprise Y peu de syndiqués , donc faible opposition, le patron imposera 39 heures payées 35.
                        et il faudra les faire !

                        à vous de voir.

                        • Observateur 17 janvier 2012 09:37

                          En France, il y a 10 à 20 fois plus d’adhérents aux syndicats qu’aux partis politiques et ce sont ces derniers qui gouvernent en fustigeant ces premiers. Cherchez l’erreur !


                          • hauteville 19 janvier 2012 09:58

                            Pour les salariés qui dénigrent les syndicats qu’ils connaissent dans leur entreprise, - et ils sont bien placés pour le faire, il est temps qu’ils se regroupent à quelques uns pour créer un syndicat correspondant à leur voeux, dont ils s’occuperont, bénévolement peut être en faisant par ailleurs leur travail. J’ai connu cela dernièrement et le nouveau syndicat bosse bien...mais il est à son tour très critiqué...par d’autres qui devraient aussi faire leur syndicat.
                            Il faut toujours bien faire et le faire savoir, en sachant que personne ne fera jamais l’unanimité.

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