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Accueil du site > Actualités > Politique > Législatives 2024 (22) : qui au perchoir ?

Législatives 2024 (22) : qui au perchoir ?

« Plaçons notre espérance dans la capacité de nos responsables politiques à faire preuve de sens de la concorde et de l’apaisement dans votre intérêt et dans celui du pays. Notre pays doit pouvoir faire vivre, comme le font tant de nos voisins européens, cet esprit de coalition et de dépassement que j’ai toujours appelé de mes vœux. » (Emmanuel Macron, le 10 juillet 2024).

La situation politique est particulièrement désordonnée : les électeurs ont refusé de donner une majorité à l'un des trois grands pôles de la vite politique, mais la plupart des partis politiques refusent de l'admettre. Ainsi, les uns pensent qu'ils ont gagné alors qu'ils ne représentent que 32% de la représentation nationale, les autres se croient confortés dans l'objectif de ne pas se mettre au travail et d'attendre tranquillement les mains dans les poches un an de désordre et de blocage dans l'optique d'une élection présidentielle qui, pourtant, les sanctionnerait sévèrement pour leur manque d'esprit de responsabilité.

Heureusement que le Président Emmanuel Macron a recadré un peu les choses. On ne peut pas dire qu'il a voulu influencer les parlementaires, vu qu'il a attendu quatre jours avant de rappeler que, d'une part, la volonté populaire s'est exprimée pour s'opposer très clairement à un gouvernement d'extrême droite, et d'autre part, qu'on le veuille ou pas, qu'on le déplore ou pas, aucun bloc actuel (ni le NFP ni le bloc macroniste) n'est en mesure, aujourd'hui, de diriger le gouvernement de la France.

Le Président de la République a donc choisi de prendre son temps, ce qu'a également souhaité le Président du Sénat Gérard Larcher qui, en passant, a confirmé qu'il n'était absolument pas candidat à Matignon, passer les Jeux olympiques et paralympiques, se donner un horizon de quelques semaines, avec une obligation de résultat pour la rentrée parlementaire du début octobre 2024 (ouverture de la prochaine session ordinaire).

En fait, il n'a pas choisi de prendre son temps, mais il a laissé aux groupes parlementaires le temps nécessaire pour trouver une solution viable pour gouverner le pays. Après tout, sans évoquer l'expérience des pays voisins dont certains mettent six mois voire quinze mois à trouver une introuvable coalition, c'est bien normal que cette situation inédite demande un peu de temps de maturation auprès des acteur politiques.

Certes, Emmanuel Macron aurait pu jouer au plus stupide avec la nouvelle farce populaire (NFP) : nommer un membre du NFP pour faire le programme du NFP. Déjà, le premier problème : qui ? Peut-être que nous aurons un nom ce vendredi 12 juillet 2024, ou à la fin du week-end ? Les cardinaux sont plus efficaces : enfermez-les jusqu'à ce qu'ils trouvent une solution ! Mais même uni, même avec un nom de chef, le NFP est voué, dans sa tentative de déni démocratique particulièrement criant, à l'échec : seuls 32% des députés le soutiendraient et une motion de censure serait immédiatement votée. Un gouvernement exclusivement NFP ne tiendrait pas plus de deux jours. La question est donc : faut-il qu'Emmanuel Macron nomme un gouvernement qui n'aurait aucune chance ou préfère-t-il attendre, dans l'intérêt des Français, qu'un vrai gouvernement, appuyé sur une vraie majorité, même relative, puisse gouverner ?

Ce jeudi, le site Atlantico a titré ainsi sa une : « La France atteinte de la maladie de la gauche folle ». Avec ce chapeau : « Irréalisme économique, déni de réalité régalienne, complaisance pour les décoloniaux et l’islamisme, radicalité préférée à la culture de gouvernement… la gauche française donne sans doute dans le romantisme mais elle accumule les contre performances électorales tout en parvenant à le nier grâce à sa domination médiatique. » (article politique de Jean Petaux et Virginie Martin). Même Jean Quatremer a trouvé, sur LCI, que les journalistes en faisaient un peu trop dans le récit mélenchonesque d'une supposée victoire électorale du NFP.

Après la lettre aux Français, les dirigeants du NFP, en particulier Olivier Faure, n'ont pas bougé d'un iota leur position indéfendable : il faudrait proposer aux députés des cours d'arithmétique. On sait très bien que plus on attend, plus l'extrême droite en fera ses choux gras. Le déni est une phase du deuil, le deuil de n'avoir pas gagné, et même pire, que personne n'a gagné : après viendra le temps de l'action. C'est, je l'espère, par une maturation rapide pour que les dirigeants du NFP mais aussi de LR puissent prendre pleinement conscience qu'aucun bloc ne peut gouverner seul. Les faits sont têtus.

Toutefois, les choses peuvent aller plus vite par nécessité. D'une part, d'ici au 20 juillet 2024, nous aurons la répartition exacte des députés dans leur groupe politique repectif. À partir de là, les rapports de force seront actés. Mais d'autre part, les nouveaux députés vont devoir s'installer, installer le bureau, les commissions, etc. Généralement, cela se fait à la proportionnelle, la majorité (quand elle est vraiment majorité) prend le perchoir (la Présidence de l'Assemblée Nationale), les présidences des commissions sauf la présidence de la commission des finance laissée à l'opposition. En 2022, il était déjà difficile de définir l'opposition : était-ce la gauche ou le RN ? Le RN considérait qu'il était le groupe d'opposition le plus important mais les insoumis considéraient que la Nupes était plus nombreuse. Résultat, Éric Coquerel a été élu président de la commission des finances.

Certains à gauche, notamment parmi les élus écologistes, voudraient faire un barrage à l'extrême droite dans les postes au sein de l'Assemblée. Ce n'est pas très responsable. En 2022, il y a eu une vice-présidente FI et deux vice-présidents RN de l'Assemblée. Avec un groupe plus imposant, le RN devrait au moins retrouver le même nombre de postes à responsabilité (qui n'ont pas grand-chose à être politisés, sauf le perchoir, puisqu'il s'agit de faire fonctionner l'Assemblée).

Bien sûr, le premier acte des nouveaux députés, à l'ouverture de la nouvelle législature, le jeudi 18 juillet 2024 dans l'après-midi, ce sera l'élection du Président de l'Assemblée Nationale. La séance sera présidée par le doyen d'âge, José Gonzalez, député RN réélu de 81 ans dans la dixième circonscription des Bouches-du-Rhône, qui était déjà le doyen en 2022.

Au contraire des autres postes, le perchoir est d'une responsabilité extrêmement politique et cruciale, surtout dans une Assemblée aussi confuse que celle-ci : d'une part, le futur Président (ou la future Présidente) reste maître, avec le gouvernement, de l'ordre du jour, d'autre part, la manière de mener les débats sera très importante dans la nouvelle Assemblée, et aussi la capacité ou non à sanctionner des députés qui promettent, pour certains d'entre eux, de dépasser largement le respect qu'on pourrait être en droit d'attendre pour leurs collègues (c'était déjà assez irrespectueux dans la précédente législature et cela risque d'être pire aujourd'hui).

Le mode de scrutin est assez simple : pour les deux premiers tours, il faut être élu à la majorité absolue, au troisième tour, la majorité relative est suffisante. Ce signifie qu'il faudra sans doute trois tours pour élire le successeur de Yaël Braun-Pivet. Si chaque bloc, y compris le quatrième, plus petit, celui des députés LR (appelé Droite républicaine), présentait un candidat à chaque tour, le NFP pourrait remporter le perchoir au troisième tour. Mais je doute que, justement, les députés LR puissent accepter, par passivité, de laisser un député NFP présider l'Assemblée. On pourrait alors imaginer, du moins au troisième tour, un accord implicite bloc central et LR pour faire passer un député qui serait équilibré et modéré dans l'animation de l'Assemblée. On peut aussi imaginer (cela s'est fait) que le groupe RN, dès le deuxième tour, se retire du scrutin, sachant qu'il ne gagnerait pas, et laisse la situation se décanter avec les autres groupes politiques. Auquel cas un accord bloc central et LR (autour de 220-230 députés) pourrait faire obtenir la majorité absolue des voix dès le deuxième tour.

On voit bien sur un vote très concret l'intérêt qu'auraient les députés LR de se mettre d'accord avec le pôle central. Il y a d'ailleurs une forte probabilité pour que la Présidente sortante, Yaël Braun-Pivet, se présente pour sa succession et comme elle n'a pas démérité, ce qui n'était pas évident dans la situation de 2022 (et sera encore moins évident en 2024), il serait judicieux de profiter de son expérience. Probablement d'ailleurs qu'elle aura le soutien de Gérard Larcher, qui l'avait déjà soutenue dès le premier tour dans la cinquième circonscription des Yvelines (aucun candidat LR ne s'était présenté, mais il y avait eu un ex-LR soutenu par le RN, Jacques Myard qui a été qualifié pour le second tour dans une triangulaire).

Beaucoup de candidatures se sont plus ou moins déclarées. La difficulté des potentiels candidats, c'est de se présenter assez tôt pour s'imposer et convaincre leurs collègues que leur candidature est naturelle et évidente, mais pas trop tôt pour ne pas être carbonisés trop vite. Dans les starting-blocks, on peut citer l'écologiste doctrinaire Sandrine Rousseau (a priori, il vaudrait quand même mieux une personnalité moins clivante et acceptée de tous), le journal "L'Opinion" citait aussi la présidente du groupe EELV Cyrielle Chatelain, mais je suppose que les deux ne seraient pas candidates à la fois. À gauche, on peut aussi citer Éric Coquerel (la présidence de commission incite à une candidature au perchoir, c'était le cas de Yaël Braun-Pivet qui a été présidente de la commission des lois de 2017 à 2022), et l'ancien Président de la République François Hollande. Si ce dernier était élu, ce serait un retour éclatant dans la vie politique et en même temps, une situation très étrange, un peu Troisième République. Même Valéry Giscard d'Estaing n'aurait pas réussi un tel retour sur la scène nationale.

Si on peut imaginer Sébastien Chenu briguer le perchoir pour le compte du RN, chez les LR, Annie Genevard, vice-présidente sortante de l'Assemblée, serait apparemment intéressée, et Charles de Courson, le doyen d'ancienneté des députés (élu depuis 1993, il y a trente et un ans), malgré son élection très serrée cette fois-ci (je dirais même miraculeuse), aurait des raisons de prétendre au perchoir, lui qui a su agréger une convergence des oppositions à l'occasion d'une motion de censure contre la réforme des retraites.

L'enjeu de cette désignation est important. Le Président de l'Assemblée Nationale est élu pour cinq ans, ou plutôt, pour la durée de la législature, c'est-à-dire jusqu'aux prochaines élections législatives, dissolution ou pas dissolution. Cela signifie qu'il sera un acteur stable de la vie politique dans une période où l'instabilité risque de pointer son nez. Par ailleurs, c'est une fonction qui a beaucoup de responsabilités (par exemple, la nomination d'un prochain membre du Conseil Constitutionnel en février 2025, là encore instance cruciale avec une Assemblée si morcelée), et qui a beaucoup aussi d'avantages matériels et honorifiques : siégeant à l'hôtel de Lassay, le Président de l'Assemblée peut multiplier les conciliabules pour arriver à la construction d'une majorité d'action.

Personne, aujourd'hui, ne peut raisonnablement dire quelles sont les chances des uns et des autres. On peut imaginer que le RN, et LR, par exemple, n'ont aucune chance pour le perchoir, et que cela va se décider entre le NFP et le pôle central (dont ferait partie Charles de Courson, bien qu'anti-macroniste). Mais il y a encore une chance et de multiples occasions pour que cela évolue, surtout du côté de la gauche selon les personnalités vaguement pressenties dans un gouvernement hypothétique du NFP. Ce sera la première épreuve de nos amis députés élus ces 30 juin et 7 juillet 2024.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (11 juillet 2024)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Législatives 2024 (22) : qui au perchoir ?
Législatives 2024 (21) : marche sur Matignon ?
Lettre aux Français par Emmanuel Macron le 10 juillet 2024 (texte intégral).
Législatives 2024 (20) : le poison du scrutin proportionnel.
Législatives 2024 (19) : quel possible Premier Ministre pour une impossible majorité ?
Législatives 2024 (18) : la fin du cauchemar Bardella (pour le moment).
Résultats du second tour des élections législatives du 7 juillet 2024.
Fake news : la scandaleuse manipulation politique du RN.
Législatives 2024 (17) : rien n'est joué dimanche prochain !
Législatives 2024 (16) : la question de dimanche prochain.
Législatives 2024 (15) : les promesses n'engagent que ceux qui y croient !
Législatives 2024 (14) : la revanche des gilets jaunes ?
Législatives 2024 (13) : fortes mobilisations au premier tour.
Résultats du premier tour des élections législatives du 30 juin 2024.
Appel aux sociaux-démocrates.
Éric Le Boucher : la France va plutôt bien (27 juin 2024).
Législatives 2024 (12) : un isoloir, ce n'est pas un cabine d'essayage !
Législatives 2024 (11) : front, rassemblement, union nationale, barrage, consignes de vote...
Législatives 2024 (10) : il était une fois Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard.
Législatives 2024 (9) : Emmanuel Macron et son n'ayez-pas-peur !
Interview d'Emmanuel Macron à Génération Do It Yourself le 24 juin 2024 (podcast intégral).
Lettre aux Français d'Emmanuel Macron le 23 juin 2024 (texte intégral).
Législatives 2024 (8) : la bataille de Matignon.
Le programme aux élections législatives du 30 juin 2024 d'Ensemble pour la République (document à télécharger).
Législatives 2024 (7) : Ensemble pour la République.
Législatives 2024 (6) : Nicolas Sarkozy et François Fillon bougent encore !
Législatives 2024 (5) : le trouble de Lionel Jospin.
Législatives 2024 (4) : l'angoisse de Manuel Valls.
Législatives 2024 (3) : François Hollande dans l'irresponsabilité totale !
Législatives 2024 (2) : clarification ou chaos ?
Législatives 2024 (1) : vaudeville chez Les Républicains.
Sidération institutionnelle.
Élections européennes 2024 (4) : la surprise du chef !
Résultats des élections européennes du dimanche 9 juin 2024.

 


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24 réactions à cet article    


  • Robert GIL Robert GIL 12 juillet 09:23

    Le tout c’est que l’on est un gouvernement qui soit capable de faire autres choses que de vaines promesses ... pourtant il y a tant a faire et se n’est pas trés compliqué !


    • pasglop 12 juillet 10:33

      @Robert GIL
      C’est bien joli mais comment on fait pour modifier la Constitution, qui dit entre-autres ceci dans l’article 55 :

      "Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l’autre partie."


    • Moi ex-adhérent 12 juillet 10:13

      Le LFI a 73 députés pro-Hamas, ils peuvent faire un groupe indépendant, le PS 69 députés pro-CGT aussi, le triomphe devrait être modeste.

      Le RE dispose de 103 députés pro-Guerre à la Russie

      Les Républicains ont 52 députés pro-Macron va-t-en guerre et 13 pro-Bardella, la situation la moins confortable pour établir une feuille de route claire et ambitieuse, et surtout redonnant espoir aux adhérents


      • Octave Lebel Octave Lebel 12 juillet 11:15

        @Moi ex-adhérent

        Joli synthèse de toutes les bêtises récoltées ici au fil des commentaires ces derniers jours. On dirait le début d’un éditorial de CNEWS qui comme souvent s’arrête en plein vol.

        Ben justement Bardella s’est appliqué à jouer à cache-cache avec ses électeurs avant les votes, on se demande bien pourquoi, le petit souffre-douleurs, qui a eu toute l’exposition qu’il voulait avec les sondages qui vont bien, justement dans les médias où des milliardaires que nous subventionnons au passage avec l’obligation de respecter un cahier des charges, lui ont fait la courte échelle.

         

         « Bardella devrait leur donner des vraies raisons pour en vouloir vraiment au RN, »

         

        Bardella et compagnie , chiche, allez-y pour une fois. Dans la lumière.


      • Octave Lebel Octave Lebel 12 juillet 11:16

        @Octave Lebel

        RN et Macronie – Alliance et roucoulades autour de dîners mondains (11 juillet 2024)

         https://linsoumission.fr/2024/07/11/diners-secrets-rn-macronie 

        « Dans un article paru ce mardi soir, Libération révélait des dîners secrets entre l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, le ministre des Armées Sébastien Lecornu et… les chefs du Rassemblement National, Marine Le Pen et Jordan Bardella. »

        « Ce qui est moins connu, c’est que les négociations ont lieu depuis des mois, en secret… avec l’extrême droite. Au centre de ces dîners aux chandelles, un proche conseiller d’Emmanuel Macron : Thierry Solère. Dans son appartement du IXe arrondissement de Paris, ce sulfureux homme de droite, homme de réseau, sert de passerelle entre la droite macroniste et le RN en vue de 2027. »

         


      • Octave Lebel Octave Lebel 12 juillet 11:22

        @Octave Lebel

        Je répète ce post parce que, les médias n’ayant pu vraiment le cacher, l’ont signalé pour être tranquilles et éviteront le traitement de la répétition caricaturale à l’infini qu’ils réservent à d’autres.Petite compensation sûrement jugée excessive par certains, on se demande bien pourquoi.Je crois que c’est utile et je vais continuer.


      • Fergus Fergus 12 juillet 12:01

        Bonjour, Moi ex-adhérent

        « Le LFI a 73 députés pro-Hamas »

        Vous mentez délibérément !
        Il y a peut-être quelques députés pro-Hamas à LFI  hélas ! , mais la grande majorité des élus sont pour la défense des droits des Palestiniens

        Des droits mis en cause par la politique mise en oeuvre par le gouvernement Netanyahou (+ les extérmistes religieux Ben Gwir et Smotrich) : d’un côté l’épuration ethnique en Cisjordanie ; de l’autre les dérives géniocidaires à Gaza
        Bref, rien à voir !


      • Aristide Aristide 12 juillet 12:11

        @Fergus

        Pour être précis, si les propos des dirigeants de LFI ont du poids, il n’est pas faux de dire que pour LFI, le mouvement gazeux : le Hamas est une organisation de résistance non terroriste. Cela ce sont les propos et les écrits tenus depuis le 7 octobre 2023. 


      • Aristide Aristide 12 juillet 12:26

        @Octave Lebel

        Vous avez un petit pois dans la tête !!! Soutenir dans le même temps l’influence des sondages sur les résultats en arguant que Bardella aurait eu une exposition par ce fait. On voit le résultat !!!

        D’ailleurs, vous ne manquez pas de manipuler les chiffres, le coup de la moyenne du nombre d’électeurs moyen RN et LFP au second tour en divisant les voix par nombre de circonscriptions !!!! Quand on sait que la taille des circonscriptions varient dans des proportions de 1 à 3.
        Un simple calcul de premier tour est suffisant. 577 circo :18.954 au RN et 15.589 au NFP

        Idem pour la participation, un record et toujours le même score pour LFI !!! 


      • @Aristide
        Oui il n’a peur de rien et surtout pas du ridicule smiley smiley


      • @Octave Lebel
        "On dirait le début d’un éditorial de CNEWS qui comme souvent s’arrête en plein vol.

        "

        Diotes ces derniers temps je vous entend bien plus parler de cnews que moi de France inter
        vous aimez vous torturer ? (syndrome du mazochisme gauchiste)
        ou vous y prenez gout ? smiley smiley


      • Octave Lebel Octave Lebel 12 juillet 12:38

        @Aristide

        Qui va croire que vous ignorez que la droite et l’extrême-droite israélienne ont subventionné dans un premier temps le Hamas islamiste afin de déstabiliser le Fatah laïc de Yasser Arafat smiley


      • @Octave Lebel
        C’est sur que sio libé le dis , c’est le missel du gauché , c’est telé z de la menagere, c’est ce qu’est « le kapithal » du gauchiste Du « Meinkamf »du l’Ukkronazi

        Les uns parfois soutinnent les autres c’est rigolo non ?
         
        Vous vous échangez les bouquins de temps à autre pour y recuperer des nouvelles idées dedans que vous n’avez pas testées ?


      • Aristide Aristide 12 juillet 14:19

        @Octave Lebel

        Qui va croire que vous ignorez que la droite et l’extrême-droite israélienne ont subventionné dans un premier temps le Hamas islamiste afin de déstabiliser le Fatah laïc de Yasser Arafat

        Effectivement, les partis de droite et extrême droite en Israël avaient toutes les mauvaises ou bonnes raisons de privilégier le mouvement le plus extrémiste pour éviter la mise en œuvre d’un plan de paix. Pour continuer son entreprise de colonisation de la Cisjordanie, retarder toutes les discussions sur une sortie de ce conflit, etc ...

        Que le gouvernement actuel soit responsable pour une part de ce qui est arrivé le 7 octobre est incontestable.

        Cela n’enlève en rien le caractère terroriste du mouvement du Hamas.

        Cela n’enlève rien au fait que LFI se refuse à le qualifier de cette manière et continue à le traiter de mouvement de résistance…


      • chantecler chantecler 12 juillet 11:23

        Salut !

        Tiens, un peu dans le sujet,(entre autres premiers ministrables et retour sur élections) une vidéo intéressante, à sud radio , que je viens de regarder ...

        Cool ? pas vraiment !

        Compacte...

        Parfois surprenante ...

        Pas stupide à coup sûr !

        https://www.youtube.com/watch?v=iq3jsOURLCA&list=PLaXVMKmPLMDQe5oKZlhHutOQlGCq7EVU4&index=31


        • @chantecler
          Ouhlala on commence à quitter les voies de la raison de France inter et de Libé pour echouer sur Sud Radio c’est un coup à finir sur Cnews

          Regardez ce qui arrive a Tatave il fais une de ces pubs pour Cnews ^^


        • Octave Lebel Octave Lebel 12 juillet 12:18

          Sinon, rien de bien nouveau sur le fond. Le pays est en crise et ceux, aidés de leurs héritiers, qui en sont responsables, ayant participé plus ou moins à l’installer et l’aggraver à travers leurs différents mandats depuis le début de ce siècle, sont en lambeaux. Toujours partant pour nous proposer un patchwork (on fait ce que l’on peut avec des lambeaux) de leurs ambitions, calculs et ruses dont le ciment est censé être la diabolisation, à nouveau, alors qu’hier, ils en partageaient les thèmes et les éléments de langage, de l’extrême-droite qui décidément rend toujours service lorsqu’il s’agit de protéger l’oligarchie qui se cache derrière la démocratie représentative. Avec pour seul objectif central et vital celui-là, de tenter la énième mise en garde-à-vue et déclaration d’interdiction de séjour à l’encontre d’un rassemblement du pays autour des fondements de l’action et de la responsabilité politique. Un programme clair, articulé, planifié, équilbrant les ressources et les recettes, de mise en œuvre d’une réforme urgente et ambitieuse. À l’opposé du sauve-qui-peut en cours dont la meilleure défense sont les apparences auxquelles les médias s’efforcent de nous faire croire avec leurs capacités à nous ranger et diviser comme des supporters de clubs sportifs et les éternels combines institutionnelles que permettent des institutions chargées de tenir les citoyens à distance d’une authentique représentation et implication démocratique.

          Ce programme est l’expression du changement sociétal en gestation dans notre société qui traverse toutes les couches sociales et qui nourrit et porte le mouvement LFI dans un rassemblement sociologiquement  transversal et intergénérationnel.LFI composante indispensable du changement et qui doit donc être sacrifié. Ses adversaires ont parfaitement compris la logique, l’efficacité et la cohérence qui structurent le programme social, économique et politique du NFP qui découle du travail mené depuis longtemps et qui a abouti au 640 propositions de la NUPES en espérant bien sûr encore l’arrêter. L’étape actuelle en train d’être franchie est celle qui nous mène, sous des apparences confuses où se révèlent comme toujours le véritable engagement des uns et des autres, dans un mouvement chaotique duquel participent les médias, vers une démocratie citoyenne.


          • Aristide Aristide 12 juillet 12:29

            @Octave Lebel

            À ce point d’aveuglement, c’est pathologique… Chassez ce réel que je ne voudrais voir !!!!


          • @Aristide
            Bah c’est tatave ^^
            Le seul point ou il vois juste...
            c’est qu’il risque de se retrouver cocu comme d’ab
            T’a des clients comme ca , t’a 3 choix de produits dans une boutique c’est systématiquement vers le plus foiruueux qu’il s’orientent avec le grand sourire de « j’ai fais une affaire » et qq jours apres lorque le produit périmé ne reponds pas a ses promesses, il déchante, mais il reste fidele la prochaine bouze de la meme cremerie il va y retourner en etant encore cucu (boucle recursive sans fin)


          • Octave Lebel Octave Lebel 12 juillet 12:26

            Rappel 1

            Nouveau Front Populaire – Le comparateur du collectif « Nos Services Publics » donne son programme largement gagnant (27 juin 2024)

             

            https://linsoumission.fr/2024/06/27/nouveau-front-populaire-comparateur

             

            Nouveau Front Populaire. « Est-ce que le prix de l’énergie va encore augmenter ? Est-ce que mon enfant aura un professeur dans chaque matière toute l’année ? Est-ce que j’aurai un médecin près de chez moi ? Est-ce que mes impôts vont augmenter ?  »

            À toutes ces questions, le collectif de hauts fonctionnaires de l’État et des collectivités territoriales, « Nos services publics », ont répondu selon les programmes des différents partis politiques pour les élections des 30 juin et 7 juillet prochains. Ses membres ont passé au peigne fin toutes les propositions des différentes forces politiques en matière de fiscalité, d’éducation, de santé, de justice, de sécurité ou encore d’énergie. Un objectif ? Montrer « comment les 4 grands blocs politiques répondent à quelques questions simples qui impactent nos vies ».

             


            • Octave Lebel Octave Lebel 12 juillet 12:27

              Rappel 2

              Les programmes économiques du Front Populaire et du RN passés au crible par Esther Duflot, prix Nobel d’économie, 24/06/24,5mn)

              https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-biais-d-esther-duflo/les-programmes-economiques-du-front-populaire-et-du-rn-passes-au-crible-5977593

               « Les programmes économiques du Front Populaire et du Rassemblement National suscitent de nombreux commentaires et opinions parmi les économistes. Détaillé et chiffré pour le Front Populaire, flou pour le RN, ces programmes reflètent les valeurs fondamentales de chaque parti.

              le RN présente un programme encore flou, mais où le cœur des économies proposées se fait aux dépens des allocations sociales pour les pauvres et des immigrés, pour financer les réductions d’impôts sur les successions et la cotisation foncière des entreprises. Leur proposition aux électeurs, essentiellement, c’est “essayez nous, on est les seuls qui restent”, et aux patrons, de télégraphier qu’ils ne feront rien de radical, mais couperont dans la dépense publique.

              Le front populaire, joue le jeu du pragmatisme : il y a une liste précise de mesures échelonnées, un chiffrage des recettes et des dépenses, qui sont plus ou moins en phase. La proposition fiscale s’appuie sur des constats qui sont largement partagés, notamment celle que le système fiscal en place n’est pas assez redistributif. Mais il ne faut pas se faire d’illusion sur les détails, le programme s’est fait (par force) en trois jours ».


              • Aristide Aristide 12 juillet 12:33

                @Octave Lebel

                Extrait 

                Au-delà des milliards, il n’y a rien dans la discussion qui porte sur l’impact attendu des différentes mesures. Je me pose des milliers de questions. Pour donner quelques exemples, quel serait l’effet d’indexer les bas salaires sur l’inflation sur la résilience de l’emploi face aux chocs  ? Une fois la réforme des retraites abrogée, va-t-on remettre à plat le système des caisses multiples, pour le refondre de manière plus juste et plus efficace ? Les cantines gratuites et les classes à 19 pour tous sont-elles vraiment des mesures égalitaires ? Quels effets de relance peut-on raisonnablement attendre ?

                Avec de tels soutiens, je serais moins optimiste à votre place, mais bon, vous ne voyez pas le réel et vous n’entendez que ce qui vous confirme ce que vous croyez ...

              • Octave Lebel Octave Lebel 12 juillet 12:42

                Des réponses claires concernant la mise en œuvre du programme du NFP (8/07/24-38mn)

                https://melenchon.fr/2024/07/08/jean-luc-melenchon-invite-sur-lci-avec-amelie-carrouer

                Si les caricatures de JLM vous inquiètent, écoutez-le et faites le point. Il y beaucoup d’informations à récupérer que l’on ne trouve pas ailleurs.

                Sujets : La dynamique en cours : Origine et développements. Pourquoi et comment appliquer un programme, comment nommer et diriger un gouvernement, comment financer des dépenses nouvelles avec les ressources que nous avons, pourquoi et comment responsabiliser les députés qui tiennent leur légitimité et responsabilité du vote de leurs concitoyens .Un rappel intéressant sur la loi de proportionnelle départementale mis au point en 1986 par Pierre Joxe, ministre de l’Intérieur.

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