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Accueil du site > Actualités > Politique > Massacre des bouquetins : lettre au Président de la République

Massacre des bouquetins : lettre au Président de la République

Après le massacre injustifié de 220 bouquetins (espèce protégée par la France et par l'Europe), les moyens financiers et humains semblent désormais réunis pour saisir la justice. Mais les démarches engagées dureront plusieurs mois, et pendant ce temps, les bouquetins du Bargy continueront à être tués (l'ordre d'abattage est valable un an). Dès le printemps 2014, le Préfet pourrait aller jusqu'à ordonner une éradication totale de l'espèce sur le massif (il en a déjà fait la demande). Compte tenu de la situation d'urgence, voulant surmonter la lenteur administrative, la situation a été exposée au Président de la République à travers cette lettre dont le poids est accru par notre pétition (lien).

Consécutivement à la pétition lancée le 11 octobre 2013, la Présidence de la République a accusé réception de la lettre ouverte suivante le 29 octobre :

Objet : Lettre ouverte. 7049 citoyens demandent l’arrêt de l’abattage des bouquetins dans le massif du Bargy en Haute-Savoie.

Monsieur Le Président de la République,

 Après avoir été éradiqué du territoire français au XIXème siècle, le Bouquetin des Alpes a pu être réintroduit dans quelques massifs. Aujourd’hui, sa population est estimée, en France, à seulement une dizaine de milliers d’individus. Encore fragile, ce paisible animal, à la stature majestueuse, est devenu emblématique des montagnes.

 Sur le plan européen, la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel protège le Bouquetin des Alpes. Sur le plan national, l’arrêté ministériel du 23 avril 2007 stipule que l’abattage du Bouquetin des Alpes est interdit sur tout le territoire métropolitain et en tout temps. Malgré ces protections, l’arrêté préfectoral n°2013274-0001, signé le 1er octobre 2013 par le Préfet de Haute-Savoie, ordonne l’abattage des bouquetins de cinq ans et plus, dans le massif du Bargy. Valable un an, cet ordre d’abattage est consécutif à la découverte, en avril 2012, d’une souche de Brucella, bactérie responsable de la brucellose, dans le lait d’une vache. Depuis cet événement, des investigations ont été conduites, et ont permis de détecter la présence de brucellose chez une minorité de bouquetins du Bargy.

 Le 4 septembre 2013, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) a publié un avis relatif aux « mesures à prendre sur les bouquetins pour lutter contre la brucellose dans le massif du Bargy ». Dans ce rapport, les experts « s’interrog[eaient] sur la réalité de l’urgence (et notamment d’une mise en œuvre [d’un plan d’abattage] avant la fin de l’année 2013) ». Ils « insist[aient] sur l’importance d’un temps scientifique avant la mise en œuvre de mesures de gestion », et regrettaient « que cette saisine leur ait été confiée assortie d’un délai très court conjugué à un contexte d’incertitudes épidémiologiques ». La population des bouquetins du Bargy est peu connue, et les statistiques sérologiques disponibles sont très approximatives. C’est donc dans « un paysage de connaissances très incomplet » que la décision a été prise de tuer tous les individus de cinq ans et plus.

 Les experts affirment que « le risque de transmission de la brucellose des bouquetins aux cheptels domestiques reste minime ». La contamination d’un cheptel domestique par des bouquetins « qui s’est produite en une unique circonstance sur 12 ans de cohabitation animaux domestiques - faune sauvage (…) correspondrait plutôt à un évènement de type accidentel et exceptionnel. » Ainsi, en automne 2012, l’absence d’infection chez les 211 troupeaux éventuellement exposés a été démontrée. Les experts évoquent plusieurs solutions alternatives à l’abattage massif, choix risqué à plus d’un titre, dont la vaccination, l’application de mesures de biosécurité (tenir les troupeaux à l'écart des zones de pâture des bouquetins est peu contraignant : « les contacts rapprochés entre bouquetins et ruminants domestiques sont en effet rares ») ou encore l’abattage ciblé sur les animaux séropositifs ou cliniquement suspects.

 L’ANSES conclut que son « analyse ne permet pas de confirmer la nécessité de mettre en œuvre dans l’urgence les actions d’abattage envisagées », et déclare avoir besoin de données complémentaires pour se prononcer sur l’efficacité des différentes mesures.

 S’appuyant sur le rapport de l’ANSES, reflet d’une expertise scientifique indépendante et pluraliste, la commission faune du Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) a rendu son avis le 11 septembre 2013. Elle « considère que si l’éradication du foyer de brucellose chez le bouquetin des Alpes dans le massif du Bargy s’avère indispensable, elle n’a nullement besoin d’être réalisée dans l’urgence. » Elle prend en compte « le fait que le risque de contamination tant pour l’Homme que pour les animaux domestiques (…) est extrêmement faible et que la filière du reblochon n’est absolument pas affectée par l’éventuelle présence de Brucella dans du lait pouvant être utilisé dans la fabrication de ce fromage, étant donné le fait que cette bactérie est inactivée durant le processus d’affinage du fromage (cf. saisine de l’ANSES N° 2012-SA-0115 en date du 31 octobre 2012) ». Demandé par le Préfet de Haute-Savoie, « l’abattage total et immédiat de la totalité des animaux appartenant à cette espèce sur le massif n’a pas été retenu (3 voix pour, 17 contre et 1 abstention) au profit d’un abattage partiel. » Concernant l’abattage partiel, la solution retenue par le CNPN (13 voix pour, 6 contre et 1 abstention), est l’abattage, sur une durée de trois ans, des seuls animaux séropositifs.

 Contrairement à la préconisation du CNPN, l’abattage ayant actuellement lieu dans le massif du Bargy ne vise pas les seuls bouquetins séropositifs (effectif estimé à 35% sur un échantillon représentatif de 54 animaux), mais les individus de cinq ans et plus (effectif estimé à 70%). En l’état actuel des connaissances, il existe, pour le CNPN, une solution plus satisfaisante à la mesure ordonnée ; ce qui remet en cause, d’après l’article L. 411-2-4° du Code de l’Environnement, les dérogations accordées aux interdictions encadrant le statut de protection du Bouquetin des Alpes qui ne peuvent être délivrées que s’ « il n’existe pas d'autre solution satisfaisante ».

 Compte tenu du statut national et européen de protection du Bouquetin des Alpes, et considérant la remise en cause, par les experts, de la pertinence de la situation d’urgence, il semble précipité d’avoir recours à un abattage drastique sans laisser le temps à l’ANSES d’évaluer les conséquences des différentes alternatives, d’obtenir un suivi sanitaire et populationnel approprié, et d’étudier la solution de la vaccination.

 Au moins 220 bouquetins ont déjà été tués en 28 jours (ce qui pourrait représenter entre 44 et 76% de la population du Bargy). Parmi les animaux abattus, une grand part d’individus n’est pas malade. En outre, comme le précise le CNPN, à distance de tir, l’estimation de l’âge des femelles s’avère extrêmement difficile. Pour Eric Weber, auteur de Sur les traces des Bouquetins d’Europe, à moins d’avoir les cornes en main, il est quasi impossible de connaître l’âge d’une femelle. De nombreux bouquetins sont donc probablement tués hors du cadre de l’arrêté préfectoral.

 C’est dans ce contexte que 7049 citoyens demandent « l’arrêt de l’abattage systématique des bouquetins du Bargy de plus de cinq ans », et l’abrogation de l’arrêté préfectoral n°2013274-0001 qui en découle. C’est dans ce contexte que 7049 citoyens expriment leur « désaccord avec toute décision ultérieure d’abattage de bouquetins dont le statut sérologique est soit inconnu soit négatif à la brucellose ». C’est dans ce contexte que 7049 citoyens expriment leur « attachement à la conservation du statut de protection des bouquetins, espèce interdite de chasse ».

 J’ai l’honneur, Monsieur Le Président de la République, de vous prier d’agréer l’expression de ma très haute considération.

 Matthieu Stelvio, Initiateur de la pétition Stop à l'abattage des bouquetins du Bargy.

 

Pétition : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Petition_Stop_a_labattage_des_bouquetins_du_Bargy

 

Texte et photos : MS. Sources et copie de l'avis du CNPN : http://lebruitduvent.overblog.com/

Contact : http://lebruitduvent.overblog.com/contact


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19 réactions à cet article    


  • Matthieu Stelvio Matthieu Stelvio 2 novembre 2013 12:56

    Il faut arrêter la psychose ! Nous avons cent mille fois plus de chances de mourir en nous faisant renverser par une voiture que de nous faire tuer par un reblochon contaminé par un bouquetin ! Et d’une, le risque de transmission de la brucellose des bouquetins aux vaches est plus qu’ « extrêmement faible », car ces espèces ne sont pas en contact (un cas bovin en 13 ans d’absence de vigilance, un cas sur 1300 troupeaux). Et de deux, même si par accident les vaches entraient en contact avec les bouquetins, la contamination d’une espèce à l’autre se produit vraisemblablement par le rarissime biais de l’ingestion d’aliments souillés par des produits d’avortement. Or, pour avorter, les bouquetins ont tendance à s’isoler dans des zones rocheuses peu accessibles aux autres animaux. Et de trois, sachant désormais que des bouquetins sont infectés, le risque de contact vaches – bouquetins devient encore plus faible du fait de la mise en place de règles de vigilance ! Et de quatre, si jamais le réel défiait les lois des statistiques, une vache contaminée peut ne pas être excrétrice de la bactérie ! Et de cinq, à présent, des contrôles bactériologiques sont effectués sur le lait ! Et de six, la bactérie est inactivée par le processus d’affinage du fromage (ou par la pasteurisation) ! (Et de sept, pour celui qui n’a vraiment, mais alors vraiment pas de chance, tout n’est pas perdu puisque, chez l’humain, la brucellose a un taux de létalité inférieur à 5% ; et ce, sans traitement ! Et de huit, les antibiotiques sont très souvent efficaces ! En somme, le risque représenté par les bouquetins pour la santé humaine est maîtrisable.


    Pourtant, plutôt que d’écouter des scientifiques indépendants (qui proposaient d’autres solutions), l’Etat, préférant céder à la psychose, a ordonné de tirer dans le tas ! Plus de 220 bouquetins, protégés et interdits de chasse, ont été tués en octobre 2013. L’arrêté est valable un an, les tirs vont se poursuivre  ; et le Préfet risque de renouveler sa demande d’abattage de l’ensemble des bouquetins du massif dès le printemps prochain.


    • Rensk Rensk 2 novembre 2013 13:12

      Un autre exemple ?

      La kératoconjonctivite infectieuse (cécité du chamois) affecte le bouquetin et le chamois. Elle est transmise par les moutons et les chèvres. La maladie est présente dans tout l’Arc alpin.

      L’agent pathogène est la bactérie Mycoplasma conjunctivae. Des recherches sont actuellement en cours pour mettre au point un vaccin destiné aux moutons pour lutter contre la cécité du chamois.


    • Matthieu Stelvio Matthieu Stelvio 2 novembre 2013 13:16

      La kératoconjonctivite infectieuse n’est pas la brucellose. Concernant la brucellose, je fais remarquer qu’il existe déjà un vaccin pour les caprins et les bovins.


    • Rensk Rensk 2 novembre 2013 13:23

      Oui, tu parlais d’une maladie ayant déjà un vaccin (a utiliser si vous voulez...) mais moi je parle d’une autre qui n’a pas encore de vaccin...

      C’est pourquoi mon introduction... « Un autre exemple ? »


    • Rensk Rensk 2 novembre 2013 13:06

      Comme ils sont protégés... il y a des lois...

      Ces dernières peuvent être adaptées afin de réguler le cheptel...

      1 Une planification des tirs n’est généralement requise que pour les colonies dont l’effectif est supérieur à 50 animaux.

      2 Les tirs doivent être planifiés de manière que les structures naturelles des classes d’âge et de sexe soient garanties à long terme (formulaire II).

      3 Les chèvres suitées en lactation sont à protéger.

      4 Les art. 8 et 12, al. 2, de la LChP sont réservés.

      ---

      Art. 8

      2 L’OFEV approuve les plans de tirs. Il peut émettre des conditions lorsque :1

      a.la planification des tirs n’a pas été effectuée conformément à l’art. 6 ;b.le contrôle de la planification des tirs fait apparaître des lacunes dans l’exécution du plan de tirs de l’année précédente ;c.les dégâts causés par les bouquetins contrarient des projets forestiers subventionnés par la Confédération et qui ont pour but de protéger les routes et les agglomérations contre les glissements de terrain, les crues ou les avalanches.
      Etc. etc.
      Suis sûr que votre préfet ne se base pas sur « rien »...

      • Matthieu Stelvio Matthieu Stelvio 2 novembre 2013 13:15

        Ces lois sont suisses. Le massif du Bargy est en France ; le Préfet de la Haute-Savoie doit se fier aux lois françaises et européennes, et non pas aux lois suisses.


      • Rensk Rensk 2 novembre 2013 13:28

        Je n’ai jamais dis le contraire... mais pourquoi n’allez-vous pas chercher dans votre pays les lois en vigueur sur lesquels le préfet s’est appuyé pour oser...

        Sachez que cette protection du bouquetin viens de Suisse, elle est appliquée même hors de l’Europe (nationaliste va). Il s’agit de la convention de Berne... qui s’applique aussi aux ours et loups... (= vous pouvez aussi aller voir cette convention sur le NET, rien ne vous empêche !)


      • Rensk Rensk 2 novembre 2013 13:35

        Tiens, et si vous regardiez de près ceci :

        Mise en œuvre plan de chasse (arrêté du 31.07.1989)

        qui date déjà de 24 ans !!!


      • Matthieu Stelvio Matthieu Stelvio 2 novembre 2013 13:45

        Le bouquetin est interdit de chasse depuis 1962, et la protection française du Bouquetin ne vient pas de Suisse (la Convention de Berne a adoptée en 1979). La loi française interdit l’abattage des bouquetins : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000649682 Des dérogations peuvent accordées s’ils n’existent pas d’autres solutions satisfaisantes : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do ;jsessionid=07FFF00A7CC168E55D1D43014CD5CCDA.tpdjo07v_3?cidTexte=LEGITEXT000006074220&idArticle=LEGIARTI000022495748&dateTexte=20131023&categorieLien=id Or

        Or, d’après l’Anses et le CNPN, il existe d’autres solutions satisfaisantes.
        Les lois suisses ne s’appliquent en France (et même si c’était le cas, les bouquetins ne contrarient pas des projets forestiers subventionnés par la Confédération suisse et qui ont pour but de protéger les routes et les agglomérations contre les glissements de terrain, les crues ou les avalanches.) Par ailleurs, les lois suisses ne sont pas la Convention de Berne. Et même si c’était le cas (ce n’est pas le cas), la France a le droit d’avoir des lois plus strictes que les règles de la Convention de Berne.

      • Rensk Rensk 2 novembre 2013 14:01

        Bla bla bla... /plus sévères) et c’est pourquoi vous avez encore des ours dans les Pyrénées (introduction de Russie)


      • @lbireo @lbireo 7 novembre 2013 02:28

        cela reste une espèce protégée, loi suisse ou pas, si il s’agit d’une espèce protégées au niveau de L’UE, la France doit se soumettre au droit européen.


      • alinea Alinea 2 novembre 2013 14:04

        C’ est une histoire de fous ! Il faudrait en connaître les raisons profondes ! ; rivalité de pâturages ? Allergie des éleveurs à tout ce qui est sauvage et qui les dépasse ?
        Des articles sur Agoravox, c’est bien ! mais inutile ! Les pétitions, c’est bien mais tout aussi inutile semble-t-il !
        La non violence, c’est bien, mais face à la violence aveugle, elle est risible aux yeux des abatteurs et de leurs commanditaires !
        Sur votre dernier article je vous disais déjà qu’on peut bien remuer ciel et terre, pendant ce temps-là on abat ! Cela ne coûte rien comparé à l’abattage des vaches qui méritent dédommagement ! On sait ce qu’il en fut du temps de la vache folle ; l’occupation des lieux est la seule manière, mais là, il faut trouver les volontaires !
        La brucellose se soigne dans tous les cas avec les antibios ; pas seulement « souvent » !
        Malheureusement je n’ai pas les moyens d’aller passer des jours ou des semaines en Savoie, mais ce n’est pas l’envie qui me manque !!
        Il faut remuer toutes les associations protectrices des animaux : les anti corridas par exemple, ça leur ferait sûrement du bien d’aller prendre l’air sain des montagnes !


        • Matthieu Stelvio Matthieu Stelvio 2 novembre 2013 14:11

          L’association FERUS soutient la pétition. D’autres associations la soutiennent également.

          Nous pensons avoir réuni les moyens financiers et humains pour saisir le Tribunal Administratif, mais pendant que la Justice travaillera, les bouquetins continueront à être abattus. Saisir la Justice peut permettre d’éviter que le Préfet ordonne l’abattage de tous les bouquetins du Bargy dès le printemps prochain.
          Il faut se mobiliser, mais je suis opposé à toute forme de violence. J’espère que ces lettres auront un impact ; c’est peut-être utopique de croire une chose pareille : nous verrons bien.

        • alinea Alinea 2 novembre 2013 19:25

          Matthieu : il existe des marches, des occupations qui se font en silence et qui s’appuient sur la non-violence ; contre le nucléaire il y en a eu tout plein ! Renseignez-vous ; on imagine mal une émeute sur les cimes mais on peut y être nombreux, chanter, jouer de la trompette ; je ne crois pas qu’il soit interdit de se promener en groupe en jouant de la trompette, dans la nature !


        • Matthieu Stelvio Matthieu Stelvio 2 novembre 2013 23:52

          Tout a été fait pour éviter les manifestations. Décision prise dans la plus grande des discrétions. Arrêté signé le 1/10. 197 bouquetins abattus le 2/10. Nous allons essayé de créer une mobilisation, mais ce n’est pas si facile. Les bouquetins ne revendiquent pas leurs droits. J’espère que nous serons nombreux, et j’encourage tous les personnes voulant s’investir à se manifester.


        • Croa Croa 2 novembre 2013 17:15

          Il y a peut-être plusieurs ouvertures pour une action en justice.

           Avez-vous pensez à l’abus de pouvoir ? (Lorsqu’un arrêté va contre une loi ; ça se plaide au tribunal administratif, lent mais gratuit sauf l’avocat facultatif.)

          Par ailleurs les chasseurs peuvent être attaqués directement en tant qu’ exécutants au pénal car l’arrêté n’annule pas les lois de protection : Tout ordre illégal ne peut être exécuté  : c’est valable dans le privé mais aussi dans l’administration et même dans l’armée ! Il suffit là de porter plainte : Lent et incertain car le parquet va bloquer l’affaire. Autre solution plus radicale : Citation directe mais il faut faire faire ça par un avocat.


          • Croa Croa 2 novembre 2013 17:24

            J’oubliais ! smiley

            Vous devriez confier le dossier à l’ASPAS, ils savent faire ! smiley


            • Matthieu Stelvio Matthieu Stelvio 2 novembre 2013 23:47

              Je suis déjà en contact avec eux. Il reste un peu moins d’un mois pour déposer un recours au Tribunal Administratif. Je vous tiens au courant, notamment par le biais du blog.


            • toine 16 avril 2014 13:40

              297 bouquetins de tuer une partis pourrisse a même le sol , certain récupère les cornes et les vendes en suisse , on nous die pas tous : provenance de la maladie : la chèvre (origine ), il vont tuer encore c’est prévus pour octobre 2014 , a la place :des moutons en pagaille sa rapporte en masse avec eux on est sur de rencontrer + de problème je vous laisse deviner ou vas cette vente de viande de moutons + les dégâts sur la montagne au nom du profit ,je vous invite a regarder ce qui se passe .

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