Mises en garde prospective contre un totalitarisme dernier cri
La science a effectué un pas de géant au cours de la seconde moitié du 20° siècle. Ce n’est que récemment que certaines découvertes scientifiques révolutionnaires commencent enfin à être vulgarisés bien que leur propagation soit lente et leur diffusion très peu médiatisée. Tout d’abord, l'Institut de technologie de Karlsruhe en Allemagne associé à plusieurs Centres de recherche d’Albany ont traversé une frontière que bon nombre d’entre nous auraient cru infranchissable. En effet, à partir d’un arsenal ultra sophistiqué, la pensée verbale d’un individu peut à présent être décodée. Pour cela, une machine spécifique est requise afin d’enregistrer avant de répertorier l’ensemble des ondes cérébrales provenant du cortex cérébral d’une personne. Ainsi, une fois décryptées, grâce à un support informatique relié au cerveau d’une personne, la marge d’erreur est quasiment nulle.
A son tour, Robert Knigth, professeur en neurologie à l’université de Californie à Berkeley, a démontré avec certitude que détecter la pensée visuelle d’un citoyen lambda est réalisable si l’on se munit d’appareil d’imagerie à résonnance magnétique (IRM) mêlé à du matériel informatique spécialement conçu pour ce genre de dispositif.
Dès lors, il n’est pas sans reconnaître que ces techniques exigent beaucoup de patience car elles sont extrêmement couteuses en terme de temps.
De son côté, le Docteur Delgado, en 1964, a posé des implants sous peau au niveau du crane d’un taureau. Les résultats sont relativement impressionnants dans la mesure où l’animal était piloté par le Docteur Delgado. Le comportement de l’animal était sous l’emprise des signaux radiaux émis par le chercheur. Le taureau n’était plus le maître de ses faits et gestes. Ainsi le Docteur Delgado, empêchait le taureau de foncer en direction du toréador.
Entre temps, les méthodes de contrôle de l’esprit ont évolué. Il n’est pas inconcevable qu’entre les années 60 et aujourd’hui des expériences aient été menées sur des cobayes humains.
https://www.youtube.com/watch?v=a6jRWqhFfhg
Entre temps des brevets scientifiques sont nés dans la discrétion la plus totale. Voici la liste sans doute non exhaustive et surtout à quoi correspond chaque brevet scientifique ;
- Brevet scientifique DE 10253433 A1 : date de dépôt ; le 11/11/2002
Classification européenne A61M21/00 ;
Thought transmission unit sends modulated electromagnetic wave beams to human receiver to influence thoughts and actions without electronic receiver / Unité de transmission de la pensée envoyant des ondes électromagnétiques modulées que des humains reçoivent pour influencer les pensées et actions (…)
https://www.google.fr/patents/DE10253433A1
- Brevet scientifique US 6011991 A : date de dépôt ; le 07/12/1998
Classification européenne A61B5/00B, A61B5/0476
Communication system and method including brain wave analysis and/or use of brain activity / système de communication et méthodes incluant l’analyse des ondes cérébrales et/ou l’usage des activités du cerveau
http://www.google.com/patents/US6011991
- Brevet scientifique US 3951134 A : date de dépôt ; le 05/08/1974
Classification européenne A61B5/05M, A61B5/00B3B, A61B5/0476
Apparatus and method for remotely monitoring and altering brain waves / appareil et méthode pour contrôler à distance et altérer les ondes cérébrales
https://www.google.fr/patents/US3951134
- Brevet scientifique US 6052336 A : date de dépôt ; le 01/05/1998
Classification européenne G10K15/02
Apparatus and method of broadcasting audible sound using ultrasonic sound as a carrier / Appareil et méthode de radio-diffusion audible utilisant des ultrasons comme un opérateur
https://www.google.fr/patents/US6052336
L’opacité de ces brevets suscite des vives polémiques car elle dénote l’impossibilité de se pencher réellement sur ces problématiques. Dans quelles conditions cette nouvelle artillerie va-t-elle se déployer et surtout quelle tranche de la population sera concernée, à quelles fins et avec quels effets ? Effectivement, en ne rendant pas public ces étonnantes découvertes scientifiques, et dont on ne connaît pas encore les retombées, comment peut-on évaluer les bénéfices apportés et/ou les risques encourus ? Le fait que le public n’ait pas été informé de ces avancées indique qu’il y a anguille sous roche. Pourquoi ne pas faire profiter la population de ces découvertes consistant à modifier les ondes cérébrales d'unindividu à distance, interagir de différentes manières avec quelqu'un en utilisant des ondes scalaires ou bien tout simplement exercer une influence sur les pensées et actions d’un individu ? Les scientifiques ainsi que ceux qui financent leur recherche craignaient-ils d’eventuels représailles de la part d’une société civile avertie ?
Sommes-nous prémunis contre la mise en place progressive et dégénérative d'une future police de la pensée imaginée par Orwell ? Qu’adviendra-t-il si ces découvertes tombent entre de mauvaises mains ? La science en elle-même ne tue pas. En revanche, sachant qu'il y a de l'inhumanité au sein de l'humanité, il est probable que certaines personnes se servent de ces travaux scientifiques en vue d’en faire un usage abusif risquent de menacer les Droits fondamentaux des citoyens. Or, aucun Etat n’est à l'abri d’un parti politique tyrannique, du moins en France. Après avoir accédé au pouvoir, le parti fraichement élu aura certainement également la mainmise sur l’Assemblée national du fait d’une inévitable majorité parlementaire depuis que les élections législatives ont lieu juste après les élections présidentielles. Sachant qu’en plus, en raison du bicamérisme inégalitaire, la Constitution accorde plus de poids à l’Assemblée national qu’au Sénat.
Dès lors, dans un régime parlementaire, des articles constitutionnels tels que l’article 49-3, ont été conçu de telle manière qu’un profond déséquilibre entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif subsiste en dépit de la révision de 2008 sensé rééquilibrer la balance.
De plus, la majorité parlementaire, le gouvernement et le chef d’Etat sont tous rattachés au même parti politique depuis que la cohabitation a été rendue presque impossible. Ainsi, en cas de vote de lois arbitraires émanant du parti issu de la majorité, « l’opposition », qui est terme spécieux car cette dernière ne peut plus bloquer une loi provenant d’une initiative gouvernementale, n’a plus son mot à dire en cas de désaccord. L’opposition se retrouve impuissante et affaiblie devant le toute puissance de la majorité parlementaire issue du même parti que les politicien à la tête des organes exécutifs, à cause, entre autre, de certains articles de la constitution. Le pouvoir n’est donc plus limité par une opposition parlementaire souvent récalcitrante dans la mesure où celle-ci ne dispose plus des armes juridiques nécessaire leur permettant d’émettre un quelconque holà. Quant au vote d’une motion de censure, celui-ci relève à présent d’un miracle si il est adoptée car la procédure est tellement contraignante qu’elle ne peut aboutir étant donné que la crainte d’engager la responsabilité du gouvernement est bien réelle puisque le président dissoudrait, par la suite, l’Assemblée national. Ce qui n’est pas le but recherché par les députés qui sont beaucoup trop attachés à leurs sièges.
Ainsi, que se passerait-il si, par exemple, un parti ultra conservateur comme le FN rentrait au pouvoir en 2017 ? Des mesures de sureté se succèderaient. La population subiraient malencontreusement des contrôles intempestifs de la part de l’Etat qui ne tarderait pas à devenir autoritaire. Le ministère de la défense et du ministère de l’intérieur seraient encore plus grassement financés par l’Etat qu’ils ne le sont déjà. La distribution des recettes, loin d’être un jeu à somme nulle, profiteraient d’abord à ces ministères là. Puis, quel sort serait réservé à la population si ce parti au pouvoir instrumentalisait les brevets scientifiques énumérées précédemment ainsi que la lecture des pensées de quelqu’un ? Les prédictions d’Orwell et de Huxley seraient du pipi de chat à côté du scénario catastrophique semblable à une épée de Damoclès au dessus de l’humanité.
Par ailleurs, nul besoin d’être un parti d’extrême droite pour prendre des mesures suspectes. La loi sur le service de renseignement de M. Valls émane d’un parti politique que le sens commun considère comme « modéré ». Cette loi au contenu beaucoup trop générale est révélatrice d’un besoin de sécurité de la part d’une population apeurée inutilement. Ce phénomène voulu et entretenu par nos élites dirigeantes et ses canaux d’information pour des raisons plus ou moins occultes voir occultées délibérément. Par conséquent, cette fameuse loi sur le service de renseignement permet de cibler, du fait de son contenu aussi flou que général, des activistes, des artistes subversifs ou des gens désocialisés pourtant inoffensifs. Cette loi ouvrant la porte aux décisions arbitraires a été légalisée par cette loi liberticide.
De plus, sous couvert du secret défense, d’innombrables abus seront dissimulés puisque les parlementaires ne sont pas habilités à entreprendre des contrôles sur pièce et sur place dans ce domaine mystérieux. Selon Montesquieu, le pouvoir arrête le pouvoir. En ce sens, si personne n’est là pour fixer des limitations à l’exercice de ce dernier, cela risque de déboucher sur des abus interminables.
Toujours, concernant le mythe de l’agent travaillant pour le compte des services de renseignement, Hollywood, grâce à la James Bond mania ne se gêne pas pour dresser un portrait mélioratif et mensonger du héros sexy sauvant la planète. Qu’en ai-t-il de la triste réalité ? Comment le savoir si ce n’est grâce à des actes de désobéissance civils émanant de rares lanceurs d’alerte tel que Snowden dont le reportage Citizen four donne à réfléchir à propos de la surveillance de masse.
Et qu’en est-il d’Envoyé spécial qui parle de « fabrique de terroriste » dans son reportage portant sur le FBI ? Des ancien indic’ ou cadre du FBI témoignent de certaines pratiques apocryphes au point de parler explicitement d’incitation, provocation à l’infraction voire même de techniques de manipulation perpétrés sur des citoyens sans histoire, désocialisés et fragiles du fait de leur situation précaire.
Ainsi, Machiavel et sa fâcheuse raison d’Etat, un des bréviaires de moult politiciens, ne devrait-elle pas se heurter à une réglementation moins laxiste ? Est-ce acceptable de créer de l’insécurité, comme nous le voyons avec effroi dans ce reportage d’Envoyé spécial, tout droit sorti d’un media traditionnel audiovisuel, dans le but de créer des mesures sécurisante d’emblée mais à posteriori ultra sécuritaire dans lequel l’individu renonce à de plus en plus de libertés au nom d’un sécurité qui se veut aliénantes et asservissante en plus d’être, quoiqu’on dise, quasi absolue ?
De plus, pour reprendre un jargon sociologique, la sécurité et la liberté sont corrélées négativement. Autrement dit, lorsque la sécurité accroît, cette dernière s’effectue en défaveur de nos libertés et vice versa. L’idée étant de trouver un équilibre relatif qui tend à faire prévaloir les libertés sur les principes sécuritaires car les principes de liberté doivent toujours primer sur les principes de sûreté et cela, au nom d’un intérêt commun convergeant vers l’épanouissement des citoyens. Dès lors, si l’inverse se produit, les citoyens subiraient les aléas d’un régime, au mieux autoritaire, au pire dictatorial. Qui peut satisfaire ses aspirations si on le prive de sa liberté de penser, de conscience, d’expression, de culte etc ? Or, en prenant comme modèle de référence, la pyramide des besoins de Maslow, un célèbre psychologue américain humaniste, qui développe l’idée selon laquelle il existe une hiérarchie des besoins et qu’à chaque besoin, se rattache des valeurs qui en découlent. Les besoins inscrits dans cette pyramide suivent un ordre de priorité. Si cet ordre n’est pas respecté, c’est-à-dire qu’à titre d’exemple, le besoin de sécurité est considéré aveuglement par un individu comme étant le besoin le plus important au point de négliger le besoin de s’accomplir, ils ne pourront accéder au bonheur. Ce qui sous entend donc qu’il y a, d’un point de vue philosophique, des sous valeurs subordonnées à des valeurs supérieurs. Les différentes valeurs ne peuvent être mises sur un pied d’égalité. On le reconnaît donc aisément l’existence de valeurs supérieures, à condition qu’elles répondent à certains critères objectifs, humanistes et universalisables. Ces valeurs supérieures, toujours vues sous un angle philosophique, constitueront un moteur amenant une évolution bénéfique plutôt qu’une régression, une involution. Ce n’est pas pour cela qu’il ne faut pas se soucier des sous valeurs. Le principe étant de leur donner moins d’importance car si on y attache un trop grand intérêt, elle peuvent nous desservir nous même et peut-être les autres. L’individualisme, à titre d’exemple, est une sous valeur car même si elle demeure une valeur essentielle, d’autres valeurs supérieurs auxquelles elles sont intrinsèquement liées, sont laissées pour compte. L’exploitant de gaz de schiste cherchant au nom d’intérêts égoïstes à sur-accumuler toujours plus de richesses matérielle alors qu’il pollue, à grande échelle, les nappes phréatiques, l’environnement en plus de mettre en danger la santé des personnes habitants à proximité en est donc la parfaite illustration.
De plus, en fonction des valeurs que défend un politicien, les mesures politiques vont varier. En ce sens, le polythéisme des valeurs est certes une source de divergences d’opinions mais apporte également son lot de conflits plus ou moins enracinés dans des croyances que chacun jugent bonnes pour lui. Il faut admettre que même si cette pluralité hétérogène de valeur enrichit un débat et qu’elle est non seulement révélatrice d’une mosaïque de vérités subjectivisées avec un petit v, mais en plus peut entretenir un relativisme stagnant. Celui-ci se noyant dans la sous maxime « tous les points de vue se valent » au nom d’une ou plusieurs valeurs assumées clairement ou complètement inavouées. Des valeurs peuvent, dès lors, entrer en contradiction comme c’est le cas, au sens large, du principe de liberté et du principe de sécurité.
Voici un fait objectif que j’ai estimé nécessaire d’évoquer car il entretient un lien plus ou moins discutable avec l’émergence de ces nouvelles technologies. En effet, l’on peut recenser, sur l’ensemble du bloc occidental, des centaines de personnes, issus de tous les milieux sociaux, qui se plaignent d’être victimes de harcèlement électromagnétique en réseau. Est-ce une info alarmante ou une intox supplémentaire qui pullule sur le web ? Est-ce une folie collective tout droit sorti d’un scenario de science fiction ou une réalité inquiétante ? Ces victimes prétendent, entre autre, que non seulement une sorte de réseau mafieux capte l’intégralité de leurs pensées verbales et visuelles mais en plus qu’ils sont capables d’en émettre, et sans leur consentement, dans leur psyché. D’après ces présumées victimes, un groupe d’individu, peu soucieux des Droits fondamentaux, modifierait leur humeur et leur infligeraient des ondes électromagnétiques à distance semblables à des brulures au laser.
En guise de conclusion, il parait indispensable que le monde de la science soit soumis à une phase de normalisation conforme aux principes de bioéthique. Ce qui semble aller de soi quand une activité scientifique fructueuse émerge. Moraliser la science ne signifie pas que le Droit bloque le champ des possibles d’un groupe de chercheurs mais plutôt que le législateur règlemente certaines pratiques pouvant potentiellement constituer un danger avéré pour nos Droits les plus essentiels.
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