Pour renverser les dominants...
...votons pour un petit perdant. Lequel ? on s'en fout, ce n'est pas important et le but n'est pas là, de toutes façons il ne passera pas au suivant, mais si tous les « petits » candidats accumulent des voix perdues pour le peloton de tête, terminé pour eux la fête !
Le pari est simplissime, bien plus aisé et moins dangereux que de chercher à convaincre un extrémiste, un intégriste ou pire, un frictionniste (1), de bien vouloir changer d'avis. On peut aisément arriver à persuader un abstentionniste, car on a aussi été les enfants indécis renonçant en pleine campagne, hésitants et indignes de parents engagés à gauche ou à droite. Les indécis sont encore des millions à ne pas savoir pour qui voter, jeunes ou moins, alors que bien des têtes de pioches, complètement figés sur le choix de toute une vie, ne seront plus jamais prêts à douter, quelle que soit l'actualité.
A l'heure où l'on peut observer comment les deux faces de la médaille du pouvoir ont le même projet, conserver ou se partager le pouvoir du sommet ou au bas le podium, il suffit de parier pour un arrêt sur la tranche, c'est osé j'en conviens mais... ...Un magicien peut y arriver comment fait il ? Il lui suffit de rassembler tout un réseau de soutiens à fédérer tous leur effort par le mental, et la pièce en trois actes reste debout à l'abouti de sa rotation. C'est pas magique, c'est télépathique, même plus, télépratique. Il suffit d'y croire. La démocratie, c'est pareil, si la majorité y croit, ça peut passer.
c'est comme ça que les hommes ont construit des châteaux incroyables au sommets de crêtes pyrénéennes. Ils se sont fédérés autour d'un promoteur capable de locomotiver et motobiliser tout un cercle ou une majorité. Conscients des risques d'invasion crées par la famine, ils se sont installés des greniers renforcés de barrières redoutables au sommets venteux déjà naturellement impraticables. Impossible n'est pas cathari. ( Qatari non plus mais, svp, plus loin. Passez votre chemin )
Les petits perdants ont cumulé le 21 avril 2002 près de 50 % des suffrages, il suffit donc d'approcher ce chiffre avec les neuf candidats perdants. Le premier tour tombe au milieu des vacances scolaires, entre les trois zones. Deux d'entre elles participeront déjà en leur absence à l'abstention. Le choix manque un peu, neuf perdants aussi téméraires que courageux, irrésistiblement prêts à hériter du bilan de NS... ? Tous, parmi ces dignes chevaliers ne sont pas systématiquement mus ou financés par l’intelligentsia actuellement au pouvoir, certains sont complètement indépendants de tout organe dominants en l'absence d'appareil. Il en est forcément au moins un ou deux qui roulent franchement pour nous. Ce sont les aiguilles dans la botte de foin.
Les plus petits candidats, Il en est au moins deux, hilares et joyeux lurons, que les trois oligarques auraient appelés macaques, alors qu'ils n'ont tout simplement rien à se reprocher. Au cours des seules minutes où ils débattent face au mur de l'incompréhension médiatique, Ils sont contraints, ou de ruminer leur passé, ou de concentrer leur programme économique, politique, social, international, législatif etc...en trois minutes. Ils restent confiants, savent qu'il ne passeront pas, mais sont là juste pour empêcher la grande lessiveuse de s'enrayer. Courageux mais pas rageux comme les représentants des raleurs.
Si ensuite notre Marine nationale arrive à cumuler vingt cinq points, six de plus que son vieux père, avec un tout autre capital sympathie et beaucoup plus de maîtrise du débat, ce qui n'est pas foncièrement impossible, cela ne fait pas d'elle une gagnante au deuxième tour. Il suffit donc au meilleur des suivants de friser ce score pour accéder au deuxième tour en face de notre Jeanne d'Arc version 2012 qui mène campagne sans accrocs ni vagues. c'est sans danger, de toutes façons elle ne gagnera pas. C'est sans danger mais juste un sérieux avertissement.
Et, si l'on veut bien accorder seize et quatorze points pour Mélenchon et Bayrou, plus dix autres points pour les cinq autres candidats verts et rouges, cela laisse plus que vingt cinq points pour le duo en tête à se partager de façon quasiment égale (?). En divisant ces points par deux, ce qui fait douze et treize pour le moins chanceux, et quinze dans le meilleur des cas, alors...tout est encore possible. UMP'PS, au pouvoir sans discontinuer depuis 1973, et Adieu clivage partisan !
A ce degré de pronostique fictif, à moins d'un mois du premier tour, pour savoir si le gagnant final roule vraiment pour les français, cela ne change rien pour lui. Il a intérêt à refuser la valise de billets ou de cocaïne pure, qu'on lui tendra de derrière le rideau et démissionner sur le champs, pour tout révolutionner ensemble et sans violence. Car, si le pouvoir échappe à la finance, c'est aussitôt le syndrome Kennedy sur les Champs Élysée. Personne ne mérite de mourir sur le trottoir de la plus commerciale avenue du monde...
D'où cette supplication, voter pour un petit, c'est le moindre des souhaits que permet la démocratie, voter pour un perdant, c'est renverser démocratiquement les dominants.
En tous cas, si je suis un jour président, j'introduis une chaîne 100 % Élysée, " transparence totale " jusqu'à extinction des feux, 6/22h, j'y fais bien sur interdire la pub et surtout les faits divers masquant au cours des campagnes électorales ?
(1) Le frictionniste a deux sens en un mot. j'excite et stimule pour faire monter l'électricité statique jusqu'à l'étincelle...ou je prends dans les bras pour dire je t'aime sans un mot. Au pire encore, il s'écrit en deux mots, le fric sionniste...
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