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Présidentielle : même les vaches sont mieux considérées que les petits patrons

Les petits patrons, les grands méprisés de cette présidentielle. Les chefs d'entreprises sont les guerriers du monde moderne. Mais en y regardant de plus près, ce sont les moins gradés d'entre eux " petits et moyens patrons " qui vont au feu tous les jours. Ce sont eux qui sont sur l’échelle et prennent d’assaut la forteresse. Ce sont eux qui prennent tous les risques, en mettant très souvent leurs biens personnels dans la balance. Nous devrions les considérer, et non pas les discriminer. Et pourtant…

Clin d’œil aux ouvriers, aux vaches, aux chèvres, aux poules, aux cochons, à ceux qui se lèvent tôt, à ceux qui ne se lèvent plus parce qu'ils n'ont plus d'emploi. À ceux qui font grève, à ceux qui ne peuvent pas. Clin d’œil aux enseignants, qui font dix huit heures par semaine et même parfois moins, selon le lieu dans lequel ils exercent. Le candidat Sarkozy vient de jeter un pavé dans la marre. Il propose aux enseignants une rallonge de 500 € pour 8 heures de travail supplémentaires (18 + 8.) Je suis persuadé que cette proposition va occuper tous les clans en lice et les médias pendant une bonne quinzaine de jours. 

Je connais personnellement plusieurs personnes qui très régulièrement font les dix huit heures, mais dans une seule journée. Et elles sont même très nombreuses dans toute la France. Vous me direz qu’il leur reste encore six heures pour se reposer ou pour occuper un autre emploi. 

Ces personnes sont pour la plupart des chefs d’entreprises. Ils dirigent de petites et de moyennes entreprises, celles qui créent le plus grand nombre d’emplois en France. Avez-vous déjà entendu un seul des candidats à la présidentielle parler d’elles ? Non. Tous les candidats ou presque se sont rendus dans une ou même plusieurs entreprises. Parfois moyennes, parfois petites, parfois très importantes. Jamais un seul n’a mit en avant le courage, la détermination, la pugnacité d’un seul dirigeant d’entreprise. Je peux vous affirmer qu’il en faut beaucoup et même plus. 

Non, ils préfèrent flatter, élection oblige, ceux ou celles qui représentent le plus grand nombre. Et même le "cul" des vaches". Pourtant les vaches, elles ne votent pas.

Pire encore, les patrons, petits, moyens ou grands (l’amalgame est quotidien) sont décrits comme des voyous, des profiteurs et j’en passe.

C’est un paradoxe bien français, on demande aux patrons de créer des emplois, mais en même temps on les méprise, on les accuse de tous les maux.

La France à besoin d’entrepreneurs, d’un très grand nombre d’entrepreneurs. De toujours plus d'entrepreneurs. Sans entrepreneurs, la France est foutue. Les entrepreneurs sont les guerriers du monde moderne. Ce sont les moins gradés d'entre eux " petits et moyens patrons " qui vont au feu tous les jours. Ce sont eux qui sont sur l’échelle et prennent d’assaut la forteresse. Ce sont eux qui prennent tous les risques, en mettant très souvent leurs biens personnels dans la balance. Nous devrions les considérer, et non pas les discriminer

Pour qu’ils aient quelques chances de réussir, il faut juste donner aux candidats à la création d’entreprises deux à trois petites choses. Tout d’abord, les mêmes droits qu'aux employés, en matière d’aide aux logements par exemple. Lorsqu’il débute, le dirigeant rogne obligatoirement sur son salaire (lorsqu'il en a un), une aide pour se loger, c’est primordial.

Mais le plus important reste le partage des outils permettant la création des richesses, en cassant, en brisant les monopoles. Aujourd’hui tous, je dis bien tous, les secteurs d’activités sont érigés en monopoles.  À leur tête, deux à trois groupes importants, parfois même un seul qui « absorbent » toutes les affaires, surtout les plus rentables : le gros arbre fait de l’ombre et empêche les autres de se développer. Et pour créer une forêt, un très grand nombre d’arbres est nécessaire : des petits, des moyens et des gros. Si malgré l’ombre une petite entreprise sort du lot, montre le bout de son nez, elle est aussitôt captée par la plus grosse. C’est ce qu’on appelle la croissance externe par l’acquisition. 

Dans la nature, le plus petit des éléments, doit être considérer au même titre que le plus gros, c’est la biodiversité. Les petites et moyennes entreprises sont les éléments indispensables de notre « biodiversité ». 

Un peu de considération, ne fait pas de mal. En France plus des deux tiers des emplois privés sont le fait de petites et moyennes entreprises, ça mérite un peu de considération. Les petits et moyens entrepreneurs, sont les acteurs incontournables, indispensables pour le redressement du pays. Sans eux rien ne sera possible. Sans entrepreneur pas d’emploi. Au lieu de parler de taxes, de charges et d’obligations nouvelles, il faut juste être avec eux.

Une dernière chose à se mettre en tête, les petits ou moyens patrons, veulent juste gagner leur vie. Les grands patrons veulent et doivent gagner de l’argent. Toute la différence est là.

Mesdames et messieurs les candidats, un peu de réalisme, un peu de courage, et moins de blabla.


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24 réactions à cet article    


  • jef88 jef88 1er mars 2012 10:19

    Une dernière chose à se mettre en tête, les petits ou moyens patrons, veulent juste gagner leur vie. Les grands patrons veulent et doivent gagner de l’argent. Toute la différence est là.

    Moi je dirais que c’est la première chose à se mettre en tête.....
    C’est vrai la pensée crypto-marxiste, qui domine dans notre gauche, diabolise les patrons et entretien (volontairement ?) une confusion entre la PME et le CAC 40.....

    Hors, dans les 30 dernières années qu’avons nous vu comme mesures pour soutenir les PME ?
    Rien, nada, que dalle !!

    Qu’avons nous vu comme mesures qui font crever les PME ?
    - le développement anarchique de la grande distribution aidée par les collectivités locales : j’achéte des terrains, j’y joint des communaux, je donne un permis de construire, ils payent une taxe professionnelle (et peut être un backchich ....mais c’est tabou)...
    - la grande distribution favorise les grosses unités de production (il faut passer par une « centrale » d’achats ey pouvoir fournir tous les magasins) donc mort aux petits producteurs
    - la grande distribution importe des produits à bas couts d’une part , de l’autre elle a été le démarreur des délocalisations ........

    Mais ce sont des gens très bien qui ont du fric, qui financent des campagnes éléctorales.... donc .... pas touche !!!!!


    • gogoRat gogoRat 1er mars 2012 11:02

      Une bonne et une mauvaise nouvelle concernant cet article : en matière de ressenti et de critique.
      Commençons par la bonne :

      •  l’approbation du souhait de casser les monopoles.
      "... Mais le plus important reste le partage des outils permettant la création des richesses, en cassant, en brisant les monopoles. Aujourd’hui tous, je dis bien tous, les secteurs d’activités sont érigés en monopoles ... "

      ( Seuls les US jusqu’ici ont casser des monopoles ... C’est en cassant AT&T qu’ils ont favorisé l’émergence de l’informatique familliale ! ... )

      • un grand merci pour l’effort d’identification de divervences structurelles sur le plan des motivations ( ou « valeurs » au sens large" ?) :
      "... Une dernière chose à se mettre en tête, les petits ou moyens patrons, veulent juste gagner leur vie. Les grands patrons veulent et doivent gagner de l’argent. Toute la différence est là."

      . . .

      • gogoRat gogoRat 1er mars 2012 11:39

        . . . et maintenant une critique défavorable à cet article :

        Comment des gens qui s’auto-élèvent au rang de « méritants » peuvent-ils à ce point se noyer eux-mêmes dans les mots qu’ils ont eux-même contribué à instrumentaliser ?
         Car ces gérémiades sont avant tout construites sur des effets de réthorique, et essentiellement sur l’imprécision, voire le dévoiement du vocabulaire employé !

        « ... 
        8 heures de travail supplémentaires ... »
         La notion de « travail » est-elle la même pour tous ? La grande supercherie n’est-elle pas d’utiliser ce mot pour renforcer une comptabilisation procédurière de temps, selon les seuls critères établis par le Droit du travail ? Il est certes plus à la portée d’un logiciel informatique de « résoudre » la question en comptabilisant des durées, ou en aidant à ajuster des paramètres de temps ... que de remettre en cause la nature même de ce « travail » !

        « ... plusieurs personnes qui très régulièrement font les dix huit heures, mais dans une seule journée ... »
         Même au sein des PME, il n’y a pas que les patrons qui « font » des heures, plus ou moins rémunérées". Ces patrons ne sont pas les seuls à assumer les responsabilités, à être rongés par les délais à tenir, par la nécessité d’inventer les solutions indispensables ...
         Pourrait-on comptabiliser les heures nécessaires à l’inspiration d’un pigiste, d’un écrivain, d’un compositeur artistique ... ?


        « .. Ils dirigent de petites et de moyennes entreprises, celles qui créent le plus grand nombre d’emplois en France. ... »
        « ...
        on demande aux patrons de créer des emplois ... »
         lorsqu’une entreprise est en mesure de faire appel à des nouvelles embauches, n’est-ce pas aussi grace aux efforts de tous ses salariés ?
         Lorsqu’une entreprise exploite un appel d’offre, a-t-elle créé le besoin qui lui permet de répondre à cette demande ? ...

        « ... 
        Les entrepreneurs sont les guerriers du monde moderne ... »
         idem : s’il est vrai qu’il y ait une situation de guerre (économique), les entrepreneurs sont-ils les seuls à monter au front ?
        ( Dans une guerre, quelle est la proportion de morts au combat entre gradés et troufions ? )

        « ... 
        Pour qu’ils aient quelques chances de réussir, il faut juste donner aux candidats à la création d’entreprises deux à trois petites choses.  ... »
         Chance : si c’est une question de chance, il faudrait alors arrêter de revendiquer du mérite !
         réussir : c’est une question de « valeurs » (ou de religion). Ici, le mot est ambigu et risque fortement de sembler contredire l’idée que les patrons « 
        veulent juste gagner leur vie ».

        " ...
        Dans la nature, le plus petit des éléments, doit être considérer au même titre que le plus gros, c’est la biodiversité. Les petites et moyennes entreprises sont les éléments indispensables de notre « biodiversité ». ..."
         Pourquoi alors oculter la nécessité de la même ’biodiversité’ au sein de l’entrepise aussi : le plus petit des éléments, doit être considérer au même titre que le plus gros ! ...

        « ... 
        En France plus des deux tiers des emplois privés sont le fait de petites et moyennes entreprises, ça mérite un peu de considération.... »
         Que représente ce « ça » : les seuls patrons ? !
        Ce n’est pourtant pas à un patron qu’on apprendra que la considération ne s’obtient pas par des gérémiades !



        • Dorzan Dorzan 1er mars 2012 13:07

          Des articles sur les « ouvriers méritants » je laisse cela aux candidats, c’est tous les jours, à chaque instant. Je ne vais pas revenir en détail sur votre message, je vais juste insister sur un point : sans petites et moyennes entreprises point de salut pour la France. Pour qu’il y ai des emplois, il faut d’abord des patrons, nier cela, c’est nier l’évidence.


        • jaja jaja 1er mars 2012 13:13

          « Pour qu’il y ai des emplois, il faut d’abord des patrons, nier cela, c’est nier l’évidence. »

          Pour qu’il y ait des emplois il faut qu’il y ait des entreprises qui devraient tourner sous la responsabilité des travailleurs qui peuvent très bien se passer des patrons. L’inverse n’est pas vrai.....


        • Dorzan Dorzan 1er mars 2012 13:58

          à JAJA

          « Pour qu’il y ait des emplois il faut qu’il y ait des entreprises qui devraient tourner sous la responsabilité des travailleurs qui peuvent très bien se passer des patrons. L’inverse n’est pas vrai..... »

          Et ils deviendraient à leur tour des « petits patrons » qui rencontreraient les mêmes problèmes,  comme celui de garantir chaque prêt bancaire sur leurs biens personnels et ceci dans le but de faire prospérer l’entreprise et de créer des emplois.  Si vous trouvez des travailleurs qui acceptent cette condition alors bienvenu dans le monde des petits patrons.

          Et oui, « les petits et moyens patrons » sont les véritables guerriers du monde moderne, et ils montent souvent au front sans armure, nier cela, c’est aussi nier l’évidence. 

          Désolé de vous contredire JAJA, mais la France à besoin d’entrepreneurs, de toujours plus d’entrepreneurs. C’est à cette seule condition qu’elle pourra refaire surface. Aujourd’hui on ne parle que d’augmentation d’impôts  et de charge, mais la France s’est enfoncée à cause des impôts et des charges, nier cela c’est encore nier l’évidence.


        • jaja jaja 1er mars 2012 14:06

          Vos évidences ne sont pas les miennes. L’autogestion n’a rien à voir avec le fait pour les travailleurs de devenir des patrons, petits ou grands. Déja dans la mesure où ils n’exploiteront personne et qu’ensuite, collectivement, ils peuvent se répartir toutes les tâches de droit divin qu’aujourd’hui les patrons s’octroient..... et qui consiste d’ailleurs souvent à déléguer....


        • Mycroft 1er mars 2012 14:18

          Ils peuvent aussi devenir des membres d’une grosse coopérative, qui, de par sa taille, mutualise les risques et les problèmes. Tout en mutualisant les bénéfices également.

          Si les petits patrons étaient moins individualistes, leur vie serait meilleurs. Ils font le choix d’être petit. Ils ont un pouvoir qu’ils pourraient choisir d’utiliser pour grossir, en échange d’une perte de contrôle.

          Comme le dit jaja, comme le dit très bien gogorat, c’est avant tout les employés qui font le travail. On a besoin d’entreprise, mais c’est un raisonnement ultra simpliste qui pousse à l’équation « entreprise=entrepreneur ». L’entreprise, c’est avant tout une structure. L’entrepreneur est, pour les TPE uniquement, juste en partie responsable du succès d’une entreprise (pour les grosses, voir les moyenne, il est très rarement responsable du succès, étant quasi systématiquement plus un poids qu’autre chose).

          Vos affirmation sont gratuites et témoigne d’une déifications des entrepreneurs qui sont assez vides d’arguments.

          Les petits entrepreneurs, c’est un peu comme la petite noblesse de 1789. Pas responsable des problèmes, vivant guère mieux que le peuple, mais condamné dans le lot. Sauf qu’il ne tiens qu’à eux de rejeter leur rang et de mettre leur épée à la poubelle.

          Le soucis de notre société, c’est justement la hiérarchie pyramidale sur laquelle l’entreprise est basée. On a besoin de spécialistes techniques (et croyez moi, ces derniers bossent tout autant que vos entrepreneurs, surtout si on tiens compte de la « densité » du travail, chose que vous ne prenez absolument pas en compte, notamment dans votre critique peu documenté et complètement gratuite du monde enseignant).


        • Dorzan Dorzan 1er mars 2012 15:44

          @ JAJA « Vos évidences ne sont pas les miennes »

          Les vôtres ne sont pas les miennes n’ont plus. L’autogestion trouvent rapidement ses limites surtout lorsqu’il n’y a plus personne pour s’engager financièrement. Et pour diriger et faire fonctionner une entreprise il est nécessaire de s’engager financièrement. Alors« vôtre »idée de mettre les tous patrons dehors c’est pas demain, et bien heureusement pour l’emploi en France.


        • Dorzan Dorzan 1er mars 2012 16:08

          @ à Mycroft

          Mutualiser les risques et les problèmes, ça n’existe pas, c’est juste une façon de se  déresponsabiliser. Allez-y créez les vos entreprises, et vos coopératives autogérées,  ou personne n’est responsable de rien, vous attendez quoi ? Non, vous attendez juste que d’autres prennent les responsabilités à votre place que d’autres s’engagent à votre place. C’est facile d’écrire quelques phrases toutes faites, c’est plus difficile d’agir en s’engageant vraiment. Et pour entreprendre, il faut s’engager.  Il n’y a pas d’entreprise sans engagement. L’entreprise privée « petites, moyennes et grosses » il est là l’avenir de la France, pas dans les palabres sans fondement.



        • Mycroft 1er mars 2012 18:11

          Encore un adepte de cette pseudo « responsabilité » dont on nous rabâche les oreille et qui ne sert à rien.

          Il n’y a pas de responsabilité, il y a ceux qui sont capable de trouver des solutions aux problèmes et les autres. La « responsabilité » c’est une ânerie inventé par certains pour ne pas avoir à régler les problèmes qu’ils sont capable de régler.

          Je n’ai pas de temps à perdre en organisation, mon bon monsieur, je suis une des rares (trop rares) personne à être capable de faire avancer l’état de notre pôle de connaissance technique et (avec mes collègues bien sur, mais quand on voit le mal qu’on a à recruter des gens de notre niveau, croyez moi, on est pas nombreux) de mettre en place, RÉELLEMENT des systèmes qui rendent service et sécurisent la vie de nos concitoyen. Parce que les vrais héors des temps modernes, c’est nous autres, informaticiens, électroniciens, mécaniciens, physiciens et j’en passe et qu’on a pas de temps à perdre dans des futilités non techniques. « prendre des risques » pour une entreprise, c’est bien joli, mais ce qu’il faut avant tout c’est « trouver des solutions aux problèmes des gens ». Et ça, c’est nous qui nous en chargeons.

          Une société sans entrepreneurs, c’est facile à envisager. Une société sans spécialiste techniques tombe dans la ruine. A force de glorifier le manager, l’entrepreneur, l’administratif, on a fini par dégouter les gens du technique. Dans tout l’occident. Étrangement, on peut constater une corrélation entre ce phénomène et notre déclin. Et, plus qu’une corrélation, je vois une causalité.

          Les entreprises coopératives, ça existe, et ça marche. Maintenant, oui, quand on a des capacités, on ne perd pas son temps à être administrateur. Ca, c’est bon pour ceux qui ont des difficultés, mais du temps à passer dans ces conneries.


        • Dorzan Dorzan 1er mars 2012 20:08

          @à Mycroft

          no comment


        • Croa Croa 2 mars 2012 08:39

          « Déja dans la mesure où ils n’exploiteront personne et... »

          Les petits patrons s’exploitent eux-mêmes !


        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 1er mars 2012 11:50

          Bonjour,je pense que votre constat est partagé aussi par une grande partie des employés de ce pays.Lorsque l’on a qu’un CAP en poche se mettre à son compte est souvent la seule façon de grimper un peu l’echelle sociale.La difficultée de plus en plus grande d’y parvenir particite grandement au moral en berne des classes non aisées .


          • iris 1er mars 2012 12:00

            des monopoles pour l’eau l’énergie les médicaments l’agriculture pour tout ce qui est essentiel à l’humain



              • foufouille foufouille 1er mars 2012 13:07

                la cgpme soutient bien le medef ?

                "Tout d’abord, les mêmes droits qu’aux employés, en matière d’aide aux logements par exemple. Lorsqu’il débute, le dirigeant rogne obligatoirement sur son salaire (lorsqu’il en a un), une aide pour se loger, c’est primordial."

                si le logement est dans le bail commercial, ca fait partie des charges
                sinon, pour eviter la confusion entre caisse et portefeuille, la CAF fait un petit abattement


                • gordon71 gordon71 1er mars 2012 13:17

                  la CGPME est surtout inexistante, étouffée et asphixiée par le MEDEF


                • sleeping-zombie 1er mars 2012 16:08

                  Hello,

                  Quelle diatribe...

                   Les entrepreneurs sont les guerriers du monde moderne. Ce sont les moins gradés d’entre eux « petits et moyens patrons » qui vont au feu tous les jours. Ce sont eux qui sont sur l’échelle et prennent d’assaut la forteresse.

                  ... On est en guerre ? ah bon ? contre qui ? et de quoi est constituée l’armée adverse ? et quel est l’enjeu de cette guerre ?
                  Parce que franchement, si c’est pour faire des métaphores guerrières, autant lire une article sportif.

                  Ensuite...
                  les petits ou moyens patrons, veulent juste gagner leur vie. Les grands patrons veulent et doivent gagner de l’argent. Toute la différence est là.

                  Comme tout le monde, ils veulent juste gagner leur vie. C’est évident. Mais la frontière entre juste gagner sa vie et vouloir et devoir gagner de l’argent, elle se situe où ? (ou à combien ?)

                  Continuons...
                  Je connais personnellement plusieurs personnes qui très régulièrement font les dix huit heures, mais dans une seule journée.

                  Moi aussi :) mais ça doit pas être les mêmes, vu que quand je leur parle un verre à la mains, ils me disent « tu sais, on dit qu’on bosse 12h par jour, mais dedans, il doit y avoir que 3 ou 4 heures de vrai travail, le reste c’est papoter avec un fournisseur, un client... d’ailleurs, 12h par jour de vrai labeur, c’est humainement pas possible ». 3h-4h par jour, ça rejoint la plupart des emplois de bureaux que j’ai pu cotoyer. Salariés comme patrons.

                  Enfin, en ce qui concerne les profs, 1h de travail sur le lieu de travail, c’est 2h-2h30 de boulot réel. Un cours ça se prépare, les copies se corrigent pas toutes seules, les conseils de classe aussi c’est du boulot etc... mais là c’est anecdotique par rapport au reste de l’article.

                  Mais bon. C’est vrai que les petits patrons sont pas considérés. Mais si on ne s’arrête pas aux promesses et qu’on regarde les vrais changements, on s’aperçoit que les ouvriers/employés sont pas mieux lotis. Quoi de neuf pour eux ces 15 dernières années ?

                  Pour finir, une ’tite question. Et la PME qui marche bien, qui as beaucoup de succès, qu’est-ce qu’on fait de son pognon quand il y en a beaucoup ? parce que si c’est le patron qui prend, il cesse d’être un sympathique créateur d’emploi pour devenir un gros con de patron profiteur. Si la PME essaiment et crée une chaine pour étendre sa formule, elle cesse d’être une sympathique PME pour devenir une saloperie de monopole-qui-étouffe-tout... C’est quoi la soluce ?


                  • Dorzan Dorzan 1er mars 2012 16:37

                    Bien sur que nous sommes en guerre, une guerre économique. Ouvrez les yeux, les grecs sont tombés, les espagnols, les portugais, les italiens ne sont guère mieux. Il vous faut quoi...

                    Une PME qui cesse d’être une sympathique PME, c’est tout simplement une PME qui s’est fait reprendre par un groupe qui bien souvent est un monopole. La solution, mais il n’y a pas un seul problème donc pas une seule solution. L’un des remèdes serait d’éviter que les grands groupes siphonnent tout. Pour cela il est nécessaire que les outils permettant de créer la richesse soient mieux réparti. Un autre remède serait d’arrêter de croire qu’en ajoutant des impôts, des taxes et des réglementations nous allons arriver à nous en sortir. Ajouter des impôts des taxes et des réglementations c’est juste bon pour décourager ceux qui ont encore un peu l’envie d’entreprendre. La solution est dans l’entreprise et l’imagination. Nos politiques, quels qui soient en sont totalement dépourvu.


                    • sleeping-zombie 1er mars 2012 17:09

                      Mes yeux sont ouverts. Je vois les victimes, mais pas les agresseurs.
                      Tombés, oui... mais contre qui ? et pourquoi ? Tu dis qu’on est en guerre, mais contre qui ?

                      Tu professes que les taxes, les impôts et les réglementations favorisent les monopoles, car décourage les entrepreneurs... mais un monopole actuel, c’est jamais qu’une ex-PME qui a prospéré. Il n’y a pas 2 mondes distincts, d’un coté les monopoles et de l’autre les PME


                    • Dunizel 1er mars 2012 17:12

                      Bonjour, et merci à l’auteur pour ce coup de gueule.

                      Je suis tout-à-fait d’accord avec votre analyse.

                      Il y a une différence de fond, un gouffre même, entre les entrepreneurs et les grands patrons.
                      Les « petits » patrons (n’y voyez pas insulte, je vous respecte bien plus que les loups aux dents qui raclent) mouillent la chemise comme on dit chez moi, ils sont au front, ils galèrent pour se sortir un salaire correct, ils développent des emplois locaux, se démènent avec leurs escomptes à 90 jours comme ils peuvent et en plus ils se font traire par les impôts.
                      Les « gros » PDG goinfrent leurs actionnaires pendant 2 ou 3 ans et touchent des sommes faramineuses même s’ils ont « dégraissé » l’effectif, appauvrit et asservi les salariés toujours présents (on reparle des suicides de salariés ?) et monopolisé l’économie réelle...

                      Ca me révolte.

                      Dont acte...

                      Vous pourriez faire un tour ici ou ou encore si je ne me trompe pas de vidéo, pour voir une autre voie possible. Il y a 1 seul candidat qui propose une sortie de la crise par le haut, par la relance de la croissance et de la consommation intérieure, où les petites entreprises pourraient refleurir.
                      Du reste, je vois dans les forums que beaucoup d’entrepreneurs rejoignent le mouvement.


                      • Croa Croa 2 mars 2012 08:55

                        « les petits ou moyens patrons, veulent juste gagner leur vie. »

                        Alors pourquoi n’ont-ils pas réagis pas lorsque les prix ont été dérèglementés ? (Années 80-90.)

                        La vérité c’est que les patrons veulent s’entre-dévorer parce que tous croient gagner. En fait c’est eux qui perdent le plus tout en y entraînant les salariés aussi : à ce jeux peu d’élu, énormément de perdants et la ruine pour tous. 

                        Je ne m’étendrais pas sur leurs jérémiades anti-« charges » et autres plaintes à la con alors qu’ils se détruisent entre eux.


                        • Dorzan Dorzan 2 mars 2012 10:16

                          Je ne vois pas ce que la dérèglementation des prix vient faire ici. Mais si les prix ont été déréglementés c’est au nom de la concurrence, et c’est une très bonne chose. 

                          En ce qui concerne les charges, je veux juste vous précisez que ce sont elles qui font l’emploi : plus les charges augmentent et plus les emplois s’éloignent. 

                          Il n’y aura pas de France forte sans de petites et moyennes entreprises fortes, qu’on se le dise. 

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