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Accueil du site > Actualités > Politique > PS à la Rochelle : Armistice et vieilles recettes

PS à la Rochelle : Armistice et vieilles recettes

Attendue avec gourmandise par l’ensemble des journalistes politiques, l’Université d’été du Parti Socialiste en aura sans doute déçu plus d’un : silence dans les rangs, tel était le message, largement respecté par les ténors du parti. Mais cette pause dans la guerre des chefs s’est faite au moyen d’un repli sur soi politique et idéologique qui augure de négociations difficiles avec ses alliés potentiels.

La contestée première secrétaire du PS était attendue au tournant : après l’échec des européennes, comment ne pas faire de l’Université d’été de la Rochelle le tombeau du Parti Socialiste… Il faut dire que l’expérience de l’année précédente avait été dramatique : entre petites phrases et coups de poignards, l’Université d’été 2008 du PS avait fait les délices des journalistes et de la majorité, et totalement déconsidéré le parti aux yeux de ses militants et électeurs.

Alors que le débat sur les alliances et les primaires pourrissaient la vie du PS depuis des semaines, Martine Aubry choisissait d’évacuer ces thèmes explosifs de la Rochelle dès son discours inaugural : les primaires ? Les militants trancheront en octobre. Les alliances ? Il suffit que nos alliés adhèrent au projet du PS, qu’ils nous soutiennent dans toutes les élections, qu’ils prennent leur carte PS en précisant « tendance Aubry » et bien sûr ils seront les bienvenus. Et de compléter ce discours par ce maitre-mot : la rénovation (pas de congrès du PS sans cet épithète essentiel), plus tard (2010, 2011…).

Les sujets qui fâchent ayant ainsi été prestement évacués, l’ensemble des ténors du parti socialistes pouvaient faire assaut d’amabilités entre-eux, dans l’espoir de redorer un peu l’image passablement écornée d’un parti politique uniquement réputé pour ses querelles internes. Et l’on allait donc ainsi pouvoir se concentrer sur le fond, sur ce fameux projet socialiste et sur ces idées novatrices d’un parti célèbre pour ses intellectuels.

Hélas, mille fois hélas. Si le discours de clôture de Martine Aubry ravira sans nul doute une majorité de militants traditionnels par son ancrage dans une vision très classique du Parti Socialiste, les électeurs en attente de rénovation justement auront eu la bizarre impression de revoir un épisode d’une vieille série des années 80 : emplois-jeunes aidés, prime (sous la forme d’un remboursement de TVA) aux ménages modestes, allocations familiales maintenues pour les enfants de plus de 20 ans, mise sous tutelle des entreprises qui délocalisent…

Les vraies idées innovantes, il aura fallu les chercher dans le discours de Vincent Peillon lors de la séance plénière « La crise, et après ? » : changer d’indicateurs afin de ne plus mesurer la croissance par le simple accroissement de richesse, soutien à la proposition de Pascal Lamy sur la nécessité d’une puissance publique internationale ayant pouvoir de sanctions, limitation des écarts de salaires de 1 à 30 dans les entreprises, création d’une fiscalité discriminatoire sur les plus-values boursières à court-terme, soutien à la proposition des écologistes de création d’une taxe Tobin pour financer les efforts des pays en voie de développement pour limiter leurs émissions de CO2… Toute une série de propositions compatibles avec les projets des écologistes et du MoDem, et qui pour cette même raison seront sans doute enterrées. Car après la « claque » donnée à toute idée d’accord avec le MoDem lors du discours inaugural de Mme Aubry, c’est un violent coup porté à la possibilité d’alliance avec les écologistes qui était adressé par les prises de positions socialistes contre la taxe carbone. La réponse de Cécile Duflot, qui intervenait lors d’une séance sur « Pensez l’avenir » était on ne peut plus claire : pour la secrétaire nationale des Verts, « la fiscalité écologique est une nécessité, et ceux qui s’y opposent sont des démagogues face au mur de la réalité ».

 

Le bilan de cette Université d’été pour le Parti Socialiste est donc mitigé. Une unité de façade a été retrouvée, et ni journalistes ni opposants de la majorité n’auront pu se faire les gorges chaudes des éternelles querelles de personnes, repoussées à plus tard. Les militants, longtemps déboussolés, auront retrouvé un discours et une vision traditionnelle du Parti Socialiste, plus proche des personnes défavorisées, et frontalement contre la politique de la droite. Mais la « rénovation » en a pris un sacré coup : comment continuer à parler de primaires « ouvertes » alors que ce sont les militants socialistes, et eux seuls, qui décideront de la procédure ? Comment dialoguer avec les écologistes avec un discours aussi divergent sur la fiscalité écologique ? Comment séduire ne fut-ce que les électeurs du MoDem, à défaut d’accord politique, quand les mesures proposées feraient exploser encore un peu plus la dette publique ? Afin de se protéger de la tempête, le Parti Socialiste de Martine Aubry s’est refermé sur lui-même comme une huitre. On se demande comment les « progressistes » du PS feront vivre leurs tentatives d’ouverture. L’expérience suggère qu’à remettre au lendemain les sujets qui fâchent, ceux-ci finissent toujours par vous revenir à la figure, au plus mauvais moment.

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24 réactions à cet article    


  • bernard29 bernard29 31 août 2009 12:20

    Pour la fiscalité écologique vous faites erreur mon cher Voltaire. !!!

    Vous dites ;

     La réponse de Cécile Duflot, qui intervenait lors d’une séance sur « Pensez l’avenir » était on ne peut plus claire : pour la secrétaire nationale des Verts, « la fiscalité écologique est une nécessité, et ceux qui s’y opposent sont des démagogues face au mur de la réalité ».

     

    Et justement elle n’est claire la Duflot. Elle voulu jouer les politiciennes, car le sujet n’était pas la fiscalité ecologique, mais la Taxe Carbone préconisée par Sarkosi.

    Et si vous voulez mon avis sur cette taxe carbone, la Duflot et Cohn Bendit se sont carbonisés. c’est Royal , suivie par le PS qui ont raison. On verra bien mais la suite sera sans doute intéressante. 

    Dire « il faut être pour la fiscalité écologique », c’est complétmeent débile. Il faut déployer les modalités de cette fiscalité et ensuite on discute. Les Verts sont des démagogues car ne travaillent plus que par slogans. C’est de l’irresponsabilité sociétale et de l’irrespect vis a vis des des citoyens.


    • mojo mojo 31 août 2009 13:03

      " comment continuer à parler de primaires « ouvertes » alors que ce sont les militants socialistes, et eux seuls, qui décideront de la procédure ? "

      Dois-je comprendre que tu souhaites que cela soit décidé dans le dos des militants, et que l’on serait censé l’imposer aux militants d’autres partis qui ne le souhaitent pas ?

      "Comment dialoguer avec les écologistes avec un discours aussi divergent sur la fiscalité écologique ?"

      Il n’y a pas de discours divergent, car le PS et les verts sont d’accords sur le principe d’une fiscalité écologique juste et efficace, et se prononcent contre celle qui est voulue par l’UMP (comme l’a fort justement noté Cécile Duflot là La Rochelle).

      "Comment séduire ne fut-ce que les électeurs du MoDem, à défaut d’accord politique ? "

      Pour le croire, Il n’y a que les naïfs et ceux qui n’ont rien compris aux différences idéologiques et stratégiques de ces 2 partis se situant de part et d’autre de la frontière droite/gauche.

      La réponse est donc très simple : il faut que la direction du modem le demande officiellement à la directions du PS. Autant te dire que Bayrou ne s’y risquera jamais (ce serait un suicide politique pour lui).

      Alors il faut arrêter de prendre les les électeurs du modem pour des idiots en prétendant que les dirigeants du centre droit seraient en mesure de faire des concessions programmatiques au PS.


      • Voltaire Voltaire 31 août 2009 13:14

        « comment continuer à parler de primaires « ouvertes » alors que ce sont les militants socialistes, et eux seuls, qui décideront de la procédure ? »

        Je ne souhaite rien... Mais je pense que les militants des autres partis seront moyennement contents d’apprendre qu’un éventuel système de primaire serait décidé par les militants du PS sans qu’ils soient eux aussi invités à en débattre...

        « Comment dialoguer avec les écologistes avec un discours aussi divergent sur la fiscalité écologique ? »

        Voici la réponse de Daniel Cohn-Bendit ce matin :

        Daniel Cohn-Bendit a jugé ce matin que les déclarations faites par le PS sur la taxe carbone étaient « ambiguës » et estimé que « la lutte contre la dégradation climatique ne peut pas attendre que la gauche arrive au pouvoir ».

        Estimant que « toute introduction d’une fiscalité écologique - et ça commence par la contribution climat énergie - est difficile », il a jugé nécessaire de « dire au gouvernement ’banco pour l’introduction de la fiscalité écologique’ ».

        « Discutons, mettons-nous autour d’une table, trouvons une possibilité qui soit socialement soutenable », a-t-il ajouté, soulignant que « la lutte contre la dégradation climatique ne peut pas attendre que la gauche arrive au pouvoir ».

        « Comment séduire ne fut-ce que les électeurs du MoDem, à défaut d’accord politique ? »

        Je ne suis pas sûr d’avoir compris votre commentaire, à part que votre avis est que le MoDem est à droite. Vous suggérez que comme le MoDem est à droite, il est inutile de penser discuter avec ses dirigeants et que ses électeurs ne voteront donc pas à gauche ? Cela ne semble pas être une position unaniment partagée au PS, ce qui explique min analyse sur les difficultés à venir au sein de ce parti.

         Source : AFP —>

      • bernard29 bernard29 31 août 2009 13:30

        Cohn Bendit dit
        « Estimant que « toute introduction d’une fiscalité écologique - et ça commence par la contribution climat énergie - est difficile »,

        Eb bien il a changé d’avis. la preuve que le débat avec ségolène Royal a porté . Puisque Cohn Bendit ne dit plus oui à la Taxe carbone, comme il l’avait fait au moment de la bisbille entre Royal-Duflot. 

         »ça commence par la contribution climat energie « .
         personne n’a dit le contraire. 

        il suffisait d’écouter C dans l’air de la semaine dernière ( je ne sais plus le jour) pour se rendre compte que les écolos du FNE ( partenaire du grenelle de l’environnement ) parlaient aussi »contribution climat energie« plutôt que »taxe carbone." Ils semblaient d’ailleurs désolés que les propositions BORLOO aient été évacuées ( où est ’il d’ailleurs ??) au profit de la taxe carbone.


        • Lili 31 août 2009 15:07

          Il y a une inattendue bouffée d’oxygène. On n’est plus perdu dans la nuit, de là à dire que l’aube rit....

          Bonne surprise : le décumul des mandats. Dans un parti d’élus c’est courageux.


          • mojo mojo 31 août 2009 15:27

            A l’auteur.

            ---------

            "Je ne souhaite rien... Mais je pense que les militants des autres partis seront moyennement contents d’apprendre qu’un éventuel système de primaire serait décidé par les militants du PS sans qu’ils soient eux aussi invités à en débattre..."

            Pourquoi créer un problème là où il n’y en a pas ?

            De même qu’au PS, les militants PCF Verts ou modem ne sont appelés à se prononcer : que sur les propositions assumées par leurs dirigeants ; et certainement pas sur celles d’un autre parti.

            Si les militants des partis compétiteurs du PS ne s’en plaignent pas, que demander de plus ?

            "Daniel Cohn-Bendit a jugé ce matin que les déclarations faites par le PS sur la taxe carbone étaient « ambiguës » et estimé que « la lutte contre la dégradation climatique ne peut pas attendre que la gauche arrive au pouvoir »."

            C’est une position isolée de Daniel Cohn Bendit, qui est bien conscient qu’il ne peut prétendre être exemplaire envers d’autres partis politiques, à partir du moment ou ses propres amis Verts ne sont pas tous d’accord avec lui pour faire aveuglément confiance à un Sarkozy (qui s’est distingué en pervertissant les accords de Grenelle).

            "Vous suggérez que comme le MoDem est à droite, il est inutile de penser discuter avec ses dirigeants et que ses électeurs ne voteront donc pas à gauche ? Cela ne semble pas être une position unaniment partagée au PS, ce qui explique min analyse sur les difficultés à venir au sein de ce parti."

            Je ne « suggère » pas que le modem est de droite, je te confirme que c’est une affirmation que j’assume.

            S’il s’agit de conforter les intentions que tu prêtes à ses militants de voter à gauche, je note que tu te gardes bien de nous dire pourquoi Bayrou ne se risque pas à entamer des pourparlers officiels avec les dirigeants du PS.

            J’ajoute qu’aucune représentation majoritaire au PS n’a contredit Martine Aubry quand elle a proposé une telle démarche à François Bayrou ; donc vu du PS pas de difficultés de ce côté là.


            • Voltaire Voltaire 31 août 2009 15:51

              @Mojo

              Je comprends fort bien que vous voyiez la vie en rose...
              Pour la réalité, je vous conseille cet article du Monde : http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/08/31/ps-angoisses-avant-la-renovation_1233804_823448.html


            • Hubert 31 août 2009 15:30

              @ Bolgroz

              Pour l’instant, je pense que c’est surtout Sarkozy qui est dans une situation difficile, si bien sûr l’opposition ne débat pas entre elle mais avec lui, ou plutôt avec François Fillon qui est chef du gouvernement et qui doit prendre position face à l’opinion et à ses électeurs sur un sujet majeur pour notre société.

              J’avais peur que le débat soit supporté par Rocard, mais là c’est sain, l’UMP est pour, les Verts et le Modem aussi, la gauche est contre.

              Arrêtons cette politique politicienne, si on est pour une réforme on le dit, et on dit à quelles conditions on est pour, même si elle est portée par le gouvernement. auquel on peut être par ailleurs opposé.


              • monbula 31 août 2009 15:31

                Il s’est rien à passer à La Rochelle .. Mon oeil.... !

                Ferrand, Valls, Peillon et les soutiens du Modem battus à La Rochelle

                https://mail.google.com/mail/?fs=1&source=atom&shva=1#all/1236f91e25e78ca3


                • monbula 31 août 2009 15:53

                  Le lien n"est pas bon au dessus
                  Il est là

                  http://www.rezocitoyen.org/spip.php?article6990


                • Senatus populusque (Courouve) Courouve 31 août 2009 15:53

                  Ou plutôt : Arsenic (au figuré) et vieilles dentelles.


                  • mojo mojo 31 août 2009 16:25

                    A l’auteur
                    ----------

                    Je note que tu t’abstiens de débattre sur les réponses que j’apporte à tes objections, et que ta pirouette sous forme de citation (réduite à des question internes du PS qui ne passionnent pas les foules), montre bien que tu es à l’image du désarroi bien compréhensible des militants du modem, qui étouffent sous l’étreinte mortelle que Sarkozy fait subir à Bayrou (bien aidé en cela par les traîtres du NC).

                    L’avenir du modem est bel et bien à rechercher auprès des des anti sarkozystes de droite, et certainement pas dans l’impasse d’une alliance avec le PS. 

                    C’est sans doute ce qui explique le silence de Bayrou et le recul de Marielle De Sarnez après son imprudente escapade dans un meeting socialiste.


                    • Voltaire Voltaire 1er septembre 2009 08:56

                      @mojo

                      Cet article est une analyse politique, pas une expression d’opinion politique personnelle qui n’intéresserait personne, et je n’écris pas d’articles pour défendre tel ou tel. J’ignore ce que pensent les militants du MoDem à ce sujet, il faudrait aller sur les blogs de ceux-ci pour le savoir.

                      Votre opinion sur la stratégie politique du MoDem est en revanche intéressante ; celui-ci est en effet tiraillé entre la possibilité de créer un grand courant d’opposition démocrate ou progressiste (modéré) ou celle de proposer une alternative de droite modérée vis à vis de la position très anglo-saxonne du gouvernement actuel. Il semble que c’est la première solution qui ait été choisie, pour deux raisons :

                      - la faiblesse de l’opposition à droite. Pour battre N. Sarkozy à droite, le parti de F. Bayrou aurait besoin d’alliés. Or, N. Sarkozy a effectivement fait le vide, toute velléité d’opposition étant immédiatement écrasée (on le voit à l’échec de N. Dupont-Aignant, à l’absence de création d ’un courant Villepiniste, au ralliement du MPF, à l’éviction de Mme Boutin, à la soumission du NC etc.).
                      - La présence à gauche de courants « progressistes » partageant des valeurs communes (courant Peillon-Colomb-Royal au PS, écologistes modérés tendance Cohn-Bendit). Il faut y ajouter la faiblesse de leadership à gauche, tandis que la droite est verrouillée.

                      Pour ces raisons, je pense que F. Bayrou approuvera la position de M. de Sarnez, qui permet aussi de diviser l’opposition. Le discours de M. Aubry lui permettra en revanche de se démarquer du socialisme traditionnel, qui aurait pu l’absorber s’il était devenu social-démocrate, et donc de continuer à incarner une alternative différente des socialiste et de l’UMP.


                    • mojo mojo 1er septembre 2009 10:40

                      A l’auteur
                      ---------------

                      Prétendre à la neutralité politique ne suffit pas à juger de l’impartialité d’une analyse politique ; y compris quand on désire s’affranchir du clivage gauche/droite (ce qui est en soi une attitude partisane).

                      Quoi que tu en dise, ceux que tu dénomme sous le vocable de « progressistes », revendiquent encore à ce jour l’appartenance à leur parti d’origine. Alors je veux bien que tu encourage ces « progressistes », mais pour paraphraser Martine Aubry à propos des "Anti Sarkozystes", je dirais que se prétendre en dehors des grosses écuries électorales ne peut pas tenir lieu de projet de société aux yeux des Français.

                      S’agissant de Marielle de Sarnez, elle a déjà fait une déclaration où elle explique qu’elle ne souhaite pas donner de suite à ses contacts socialistes, laissant ses amis ’progressistes" de gauche livrés à eux mêmes face à la broyeuse du PS. Cette rupture qui a n’en doutons pas l’aval de Bayrou, pèsera lourd quand on fera le bilan de l’échec du camp « progressiste », d’autant plus que Martine Aubry n’a pas raté l’occasion de fermer la porte du centre pour mieux ouvrir celle qui donne sur la gauche du PS.

                      Bayrou n’a pas de munitions idéologiques pour contrer à la fois Sarkozy et le PS, et il semble qu’il ait choisi à nouveau la voie qui l’a fait échouer jusqu’à maintenant, à savoir une stratégie de personnalisation du Modem sur son nom, basée sur une candidature de protestation. Reste à savoir comment l’apprécieront les militants du modem.


                    • Voltaire Voltaire 1er septembre 2009 14:49

                      @Mojo

                      Aucune analyse n’est totalement neutre ; je m’efforce d’être le plus objectif et honnête possible dans l’analyse des faits, je me documente de façon à ne pas être carricatural, mais bien sûr il y a toujours un certain biais.

                      Effectivement, le courant progressiste fait toujours bien parti du PS (ou des écologistes), cela explique je pense la position de MdS ; il serait un peu contradictoire de sa part de ne pas laisser à ces courants la primauté dans leur positionnement. D’une certaine façon elle (et les responsables du MoDem) ont déjà franchis leur rubicon, mais c’est quelque chose qui ne peut se faire que de façon personnelle.

                      Pour le reste, je pense que le raidissement à gauche de Mme Aubry arrangera F. Bayrou : si le PS avait accepté un dialogue ouvert avec le MoDem sur la base d’un consensus de valeurs, ce dernier aurait perdu une partie de son originalité électorale, et il aurait été logique à moyen terme qu’une fusion se fasse (personne ne vote pour le Nouveau Centre puisque celui-ci n’est pas différent de l’UMP : les électeurs préfèrent l’original à la copie), ce qui aurait compromis les chances de Bayrou d’être le candidat le plus crédible pour incarner une opposition à N. Sarkozy. En privilégiant l’alliance historique à gauche, le PS redonne une fenêtre politique au MoDem, qui représente un vote logique pour l’électorat modéré.

                       


                    • monbula 31 août 2009 16:36
                      Ferrand, Valls, Peillon et les soutiens du Modem battus à La Rochelle

                      par Gérard Filoche

                      lundi 31 août 2009

                      Olivier Ferrand est le porte-parole de Terra Nova, fondation pleine de pognon, sise aux Champs Elysées, soutenue par des grands groupes, il est le « Sarko boy », le « rapporteur général adjoint de la commission grand emprunt », nommé par l’Elysée. Et c’est lui qui vient prêcher l’alliance PS-Modem dans d’invraisemblables « primaires ».

                      Il prend le catastrophique exemple italien comme modèle, celui là même qui a fait mourir la gauche italienne et fait gagner Berlusconi. Celui où les leaders de la gauche ont cessé de se dire de gauche, où les socialistes ont cessé d’être socialistes et les communistes cessé d’être communistes, abandonnant un siècle d’histoire et de culture pour concurrencer sur leur terrain les singeries des télés berlusconiennes. Comme Valls qui ose dire dans Marianne qu’il ressent le beau mot de socialisme comme celui d’une « prison ».

                      Il est fort ce Sarkozy de placer un homme à lui pour essayer d’embringuer la gauche dans un pareil système. Appuyé par toute la presse sarkozyste, son “terre neuve” est présenté comme « le socialiste qui monte », il orchestre la tentative de trahison de la gauche par elle même. Il fait signer un texte pour des « primaires populaires » (pas des primaires de gauche, non… populaires) avec des Jean Peyrelevade, Azzouz Beggag, et autres histrions de droite, où les signataires ont le choix de cocher une case pour indiquer leur appartenance au Modem. Cela fait partie de l’opération de cet été : 1746 articles pro sarkozystes en trois jours, pour annoncer la “mort” du PS. Une campagne de presse de bourrage de crâne pour faire céder Martine Aubry et qu’elle renonce à l’alliance à gauche. Avec le “coup” de Marseille où Vincent Peillon et Manuel Valls ont tenté de faire se renier la gauche en l’alliant avec la droite, en ovationnant la représentante du successeur de Lecanuet, Giscard, Barre… Tous ceux-là voulaient nous fourguer la retraite à 67 ans, présentée benoîtement (« ceux qui voudront travailler 1 ou 2 ans après 65 ans devront pouvoir le faire… » a osé dire de Sarnez applaudie). Et c’est encore le même Ferrand qui vient essayer, après La Rochelle de ferrer les gogos sur France inter, lundi 31 août.

                      Mais il est battu, même si la presse feint de ne pas s’en apercevoir.

                      A la Rochelle, Martine Aubry a confirmé avec fougue le congrès de Reims : pas d’alliance avec le Modem, alliance à gauche toute ! A Nimes, Cohn-Bendit s’est minorisé parmi les Verts et Cécile Duflot a refusé l’alliance avec le Modem. Marie-Georges Buffet a confirmé le refus de toute alliance avec le Modem et Robert Hue, l’ami soudain de Vincent Peillon, ne représente aucunement le PCF. Ainsi, ni le PS, ni le PCF, ni les Verts, ni le PG, aucune force de gauche ne veut l’alliance avec le Modem.

                      Valls, Peillon, Ferrand font chou blanc et c’est bien soulageant.

                      On a entendu à La Rochelle, le responsable de l’université d’été socialiste, Emmanuel Maurel, défendre les 35 h et la retraite à 60 ans avant qu’il ne soit embrassé publiquement, sur l’estrade, par Martine Aubry défendant une autre « civilisation » que la société sarkozyste du fric et des traders. Oui, car Sarkozy ne prend pas de sanctions contre les banqueroutiers, forcément, ce sont ses meilleurs amis, ceux qui l’ont fait roi, il est le trader en chef à l’Elysée. Martine Aubry a énuméré les luttes de cet été, Nortel, Contis, Chaffoteaux, Heuliez,… et engagé le PS dans leur soutien. Elle a dénoncé la poll tax, ce nouvel impôt que Sarkozy veut faire payer aux ménages à défaut de le faire payer aux groupes comme Total. A La Rochelle, on a ré entendu Martine Aubry proposer une « maison commune » à construire, à gauche avec toutes les forces concernées et défendre les salaires, la protection sociale, la redistribution des richesses comme cœur d’un projet d’alternance à gauche. Et ça va mieux dans ce sens pour toute la gauche…

                      Gérard Filoche, membre du CN du PS, D&S, motion C, le lundi 31 août.


                      • monbula 31 août 2009 16:46
                        Non à des primaires PS-Modem
                        Posté dans Politique par Gérard Filoche le 27 août 2009

                        Les primaires, c’est comme la langue d’Esope, cela peut-être la pire et la meilleure des choses. Quelle est la base politique ? Quel est leur périmètre ? Quelle organisation ?

                        L’idée est stimulante s’il s’agit d’unir, de rassembler la gauche derrière un candidat qui fasse consensus sur un programme de transformation social. Dans ce cas-là, plus il y a de votants, plus il y aurait de chances que le candidat soit vraiment à gauche, plus le programme serait avancé, et plus il y aurait de chances qu’il soit en tête dés le premier tour - ce qui serait synonyme de victoire. Il ne faut pas avoir peur des masses de gauche, elles cherchent une issue à gauche, et 52 % des sympathisants du PS estiment eux-mêmes que leur parti n’est pas assez à gauche. (Le 1er décembre 2004 officiellement 42 % des adhérents du PS (en réalité une majorité) avait opté pour le « non » au TCE, mais 59 % de l’électorat socialiste avait voté « non » le 29 mai 2005 : on peut avoir confiance dés que la gauche est mobilisée).

                        1°) Mais ce qu’une pétition semble proposer en invitant et en associant le Modem à participer, ce sont des primaires Modem-PS : là c’est honteux, car c’est une manipulation pour associer la droite à la désignation du candidat éventuel de la gauche. Et c’est voué à l’échec d’avance car les militants du parti socialiste n’accepteront fort heureusement jamais de désigner un Bayrou comme candidat. Ils n’accepteront pas non plus que Jean Peyrelevade, ou Azzouz Beggag ministre de Villepin, choisissent leur candidat à leur place. Alors pourquoi les promoteurs de cette initiative appellent-ils le Modem à participer en prévoyant d’ors et déjà une « case » à cocher où ils s’identifient pour participer au vote en tant que tels ? Le Modem n’est pas dans le périmètre de la gauche mais dans celui de la droite.

                        2°) Le parti de gauche et le NPA ont annoncé qu’ils ne voulaient pas de ces primaires-là. S’il s’agit des primaires Modem-PS manipulées par la grande presse, on les comprend. Mais c’est étrange que ces deux partis qui souhaitent à juste titre rassembler un front de gauche, s’opposent à l’occasion de le faire au travers d’un débat et d’un choix au sein de la gauche !

                        Qu’ont-ils à craindre ? S’il s’agit d’un choix et d’une consultation organisée en commun par toutes les composantes de la gauche, toutes les garanties démocratiques peuvent être données. Si ce n’était pas le cas, ils pourraient se retirer à tout moment. Pourquoi ne pas saisir la perche ? Si toutes les composantes de la gauche participent, une chose est absolument certaine, le candidat ne sera pas « social-libéral », il se situera forcément au cœur de la gauche, sur une ligne acceptable par une large majorité de ses composantes ainsi rassemblées.

                        C’est facile à comprendre comme mécanisme : si chacun va à la bataille séparément, les voix les plus à gauche seront séparées des autres et le risque est donc que ce soit un “social-libéral” désigné au sein du seul PS qui se retrouve au deuxième tour. Ce ne sera pas le cas si chacun accepte de chercher un accord et un candidat commun dés le premier tour.

                        3°) Reste une dernière hypothèse, celle qu’une partie des socialistes semblent promouvoir  : à partir du moment où les autres composantes de la gauche refusent un débat préalable sur un programme puis un débat sur le candidat commun, alors on revient dans un schéma presque classique : ce qui est proposé est une «  primaire » entre candidats socialistes comme en 2007 mais “ouverte”. Est-on sûr que ce soit aussi mobilisateur ? N’est-ce pas plus incertain, plus dangereux ?

                        Car dans ce cas, l’intérêt est beaucoup plus limité de vouloir faire arbitrer par des non militants (combien ?) entre les multiples candidats qui surgiraient alors. Il y faudrait deux tours, beaucoup de palabres, et ce ne serait pas forcément plus probant ni plus enthousiasmant, que le choix raisonné et mûri d’un parti.

                        Dans tous les cas, il faut un débat sur le fond avant, ouvert lui aussi, pour ne pas voter sur des têtes sans programme.
                        Sans ce débat, tout vote serait démagogique. Personnaliser la politique, c’est dépolitiser les personnes.

                        Ensuite, il faut des garanties extrêmement sérieuses de non-manipulation par la presse et les médias, qui pousseraient n’importe qui à intervenir et à voter : que ce ne soit pas des gens de droite qui viennent arbitrer pour quelques euros et désigner le plus mauvais candidat. L’organisation doit être soigneusement débattu, les garanties démocratiques doivent être maxima, le financement doit être contrôlé.

                        Gérard Filoche, pour D&S, jeudi 27 août


                        • monbula 31 août 2009 17:06

                          « comment continuer à parler de primaires « ouvertes » alors que ce sont les militants socialistes, et eux seuls, qui décideront de la procédure ? »

                          C’est surtout la presse qui en parle. C’est tout.

                          Dites-moi ce que vient faire Olivier Ferrand et son Terra Nova ( la taupe à Sarkosy ) au parti socialiste.
                          Car votre article ne parle qu’en facade alors qu’en coulisse....


                          • Bulgroz 31 août 2009 19:58

                            En Seine Saint Denis, paradis du socialisme, du cumul et de la solidarité avec les plus faibles. 

                            Rémunérations brutes (hors indemnités) : 

                            Asensi François (PC) ; 9730€ ;député (7 008 €), maire du Tremblay (3 377 €), pdt syndicat d’aménagement SAPFA (1 404 €). Ecrêté.

                            Bartolone Claude (PS) ; 9730€ ;député (7 008 €), pdt. CG (5 441 €). Ecrêté.

                            Mahéas Jacques (PS) ; 9730€ ;sénateur (7 008 €), maire de Neuilly-sur-Marne (3 377 €), v.-pdt SEDIF (702€). Ecrêté.

                            Pajon Michel (PS) ; 9730 € ;député (7 008 €), maire de Noisy-le-Grand (2 776 €).

                            Le Roux Bruno (PS) ; 9635 € ;député (7 008 €), Cr gén. (2 627 €).

                            Braouezec Patrick (PC) ; 9480 € ;député (7 008 €), pdt. CA Plaine Commune (2 247 €), Cr mun. Saint-Denis (225 €).

                            Kern Bertrand (PS) ; 8884 € ;maire de Pantin (6 257 €), Cr gén (2 627 €).

                            Voynet Dominique (V) ; 8768 € ;sénatrice (7 008 €), maire de Montreuil (1 760 €). L’élue verte s’est fait attribuer la même indemnité qu’à ses adjoints, alors qu’elle aurait théoriquement droit à 6 042 €.

                            Guigou Élisabeth (PS) ; 8507 € ;députée (7 008 €), maire-adj. de Noisy-le-Sec (1 499 €).

                            Dilain Claude (PS) ; 8165 € ;maire de Clichy-sous-Bois (4 115 €), pdt CA Clichy-Montfermeil (4 110 €). Ecrêté.

                            Fourcade Michel (PS) ; 8039 € ;maire de Pierrefitte-sur-Seine (3 377 €), Cr gén. (2 627 €), v.-pdt CA Plaine-Commune (2 035 €).

                            Roger Gilbert (PS) ; 7805 € ;maire de Bondy (4 128 €), v.-pdt CG (3 677 €).

                            Guiraud Daniel (PS) ; 7617 € ;maire des Lilas (3 940 €), v.-pdt CG (3 677 €).

                            Popelin Pascal (PS) ; 7596 € ;v.-pdt CG (3 677 €), maire-adj. de Livry-Gargan (1 838 €), pdt Barrages-réservoirs de la Seine (1 979 €), v.-pdt SEDIF (702€).

                            Ségura Gérard (PS) ; 7457 € ;maire d’Aulnay-sous-Bois (4 128 €), Cr gén. (2 627 €), v.-pdt syndicat d’aménagement SAPFA (702 €).

                            Taïbi Azzedine (PC) ; 7429 € ;v.-pdt CG (3 677 €), maire-adj. de Stains (3 752 €).

                            Chevreau Hervé (Modem) ; 7357 € ;maire d’Epinay-sur-Seine (4 620 €), v.-pdt CA Plaine-Commune (2 035 €), v.-pdt SIPPEREC (702 €).

                            Constant Emmanuel (PS) ; 7309 € ;maire-adj. Noisy-le-Grand (2 840 €), v.-pdt CG (3 677 €), v.-pdt SIAAP (792 €).

                            Assassi Eliane (PC) ; 7233 € ;sénatrice (7 008 €), Cr mun. de Drancy (225 €).

                            Brard Jean-Pierre (DVG) ; 7233 € ;député (7 008 €), Cr mun. Montreuil (225 €).

                            Buffet Marie-George (PC) ; 7233 € ;Députée (7 008 €), Cr mun. Blanc-Mesnil (225 €).

                            Goldberg Daniel (PS) ; 7233 € ;député (7 008 €), Cr mun. de La Courneuve (225 €).

                            Valls Corinne (DVG) ; 7054 € ;maire de Romainville (3 377€), v.-pdte CG (3 677 €).

                            Ralite Jack (DVG) ; 7008 € ;sénateur.

                            Gatignon Stéphane (PC) ; 6755 € ;maire de Sevran (4 128 €), Cr gén. (2 627 €).

                            Bernard Josiane (PC) ; 6368 € ;maire-adj. de Bagnolet (1 899 €), v.-pdte CG (3 677 €), v.-pdte SIAAP (792 €).

                            Beaumale Michel (PC) ; 6163 € ;maire de Stains (4 128 €), v.-pdt. CA Plaine Commune (2 035 €).

                            Paillard Didier (PCF) ; 6163 € ;maire de Saint-Denis (4 128 €), v.-pdt. CA Plaine Commune (2 035 €).

                            Salvator Jacques (PS) ; 6135 € ;maire d’Aubervilliers (4 100 €), v.-pdt. CA Plaine Commune (2 035 €).

                            Poux Gilles (PC) ; 6114 € ;maire de la Courneuve (3 377 €), v.-pdt CA Plaine-Commune (2 035 €), v.-pdt du SEDIF (702 €).

                            Rouillon-Dambreville Jacqueline (PC) ; 6004 € ;maire de Saint-Ouen (3 377 €), Cr gén. (2 627 €).

                            Bagayoko Bally (PC) ; 5576 € ;v.-pdt CG (3 677 €), maire-adj. de Saint-Denis (1 899 €).

                            Yonnet Evelyne, épouse Salvator (PS) ; 4951 € ;maire-adj. d’Aubervilliers (2 061 €), Cr gén. (2 890 €).

                            Mignot Didier (PC) ; 4830 € ;maire du Blanc-Mesnil (4 128 €), v.-pdt syndicat d’aménagement SAPFA (702 €).

                            Peyge Catherine (PCF) ; 4781 € ;maire de Bobigny (3 377 €), pdte du SIPPEREC (1 404 €).

                            Everbecq Marc (PC) ; 4746 € ;maire de Bagnolet.

                            Troussel Stéphane (PS) ; 4694 € ;v.-pdt CG (3 677 €), v.-pdt SIAAP (792 €), Cr mun. de La Courneuve (225 €).

                            Calmat Alain (PS) ; 4620 € ;maire de Livry-Gargan.

                            Juste Carine (PC) ; 4474 € ;maire de Villetaneuse (2 439 €), v.-pdte CA Plaine Commune (2 035 €).

                            Amedro Alain (V) ; 4278 € ;Cr rég. (2 627 €), maire-adj. d’Aulnay-sous-Bois (1 651 €).

                            Ségura Gérard (PS) ; 4128 € ;maire d’Aulnay-sous-Bois (4 128 €).

                            Pereira Alda (PS) ; 4054 € ;maire de Noisy-le-Sec.

                            de Visscher Philippe (PS) ; 3998 € ;maire-adj. de Noisy-le-Sec.

                            Bourgain Michel (V) ; 3913 € ;maire de l’Île-Saint-Denis (1 878 €), v.-pdt CA Plaine-Commune (2 035 €).

                            Ardjoune El Madani (PC) ; 3865 € ;Cr rég. (2 627 €), maire-adj. de Tremblay-en-France (1 238 €).

                            Duffrene Sylvie (V) ; 3865 € ;Cr rég. (2 627 €), maire-adj. de Noisy-le-Grand (1 651 €).

                            Laporte Pierre (PC) ; 3804 € ;v.-pdt CG (3 677 €), adm. Sogaris (127 €).

                            Hanotin Mathieu (DVG) ; 3677 € ;v.-pdt CG.

                            Mery Serge (PS) ; 3677 € ;v.-pdt CR.

                            Nègre Jean-Charles (PC) ; 3677 € ;v.-pdt CG.

                            Legrand Martine (PS) ; 3659 € ; cr rég. (2 627 €), maire-adj. du Pré-Saint-Gervais (1 032 €).

                            Aounit Mouloud (DVG) ; 2888 € ;Cr rég.



                            • ZEN ZEN 31 août 2009 20:17

                              Bulgroz
                              Profession : comptable



                              • Bulgroz 31 août 2009 20:36

                                Parmi les nécessiteux :

                                Dray Julien (PS) ; 9730 € ; député (7 008 €), v.-pdt CR (3 676 €). Ecrêté.


                                • brieli67 31 août 2009 22:46

                                  @ auteur Volterreux 


                                  Une Université d’été Ce n’est pas un Congrès ! 
                                  Décidément la Substance/Eminence grise du Moudem n’a aucune culture de Parti.

                                  Choppe Toi le Manifeste et rejoins nous dans le Lubéron le 11 12 & 13 à Apt.

                                  Spécial Marcel Z le camarade à vélo carburant au Gewürz ! Santé !

                                  • Voltaire Voltaire 1er septembre 2009 11:39

                                    A titre personne, je partage assez votre opinion sur la différence nette entre le système à deux tour Français et celui à un tour américain ou italien. Il me semble que cette histoire de primaire n’est qu’un artifice pour tenter le problème de leadership au PS, et les conditions posées par le PS pour que des « alliés » y participent sont tellement exclusives et conditionnelles qu’elles n’ont d’ouvertes que le nom. J’ai peur pour le PS que ce grand débat ne fasse « flop ».

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