A l’auteur
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Prétendre à la
neutralité politique ne suffit pas à juger de l’impartialité d’une
analyse politique ; y compris quand on désire s’affranchir du clivage
gauche/droite (ce qui est en soi une attitude partisane).
Quoi que tu en
dise, ceux que tu dénomme sous le vocable de « progressistes »,
revendiquent encore à ce jour l’appartenance à leur parti
d’origine. Alors je veux bien que tu encourage ces « progressistes »,
mais pour paraphraser Martine Aubry à propos des "Anti
Sarkozystes", je dirais que se prétendre en dehors des grosses
écuries électorales ne peut pas tenir lieu de projet de société
aux yeux des Français.
S’agissant de
Marielle de Sarnez, elle a déjà fait une déclaration où elle
explique qu’elle ne souhaite pas donner de suite à ses contacts
socialistes, laissant ses amis ’progressistes" de gauche livrés
à eux mêmes face à la broyeuse du PS. Cette rupture qui a n’en
doutons pas l’aval de Bayrou, pèsera lourd quand on fera le bilan de
l’échec du camp « progressiste », d’autant plus que Martine
Aubry n’a pas raté l’occasion de fermer la porte du centre pour
mieux ouvrir celle qui donne sur la gauche du PS.
Bayrou n’a pas de
munitions idéologiques pour contrer à la fois Sarkozy et le PS, et
il semble qu’il ait choisi à nouveau la voie qui l’a fait échouer
jusqu’à maintenant, à savoir une stratégie de personnalisation du
Modem sur son nom, basée sur une candidature de protestation. Reste
à savoir comment l’apprécieront les militants du modem.