Qu’est-ce que le Mal ? Mon courrier à Céline Bara
Le site d’Egalité & Réconciliation (E&R, pour les intimes, personnes soucieuses de se (ré)informer et de dépasser les clivages imposés par le système UMPS et plus largement celui de l’EMPIRE, cf. Comprendre l’Empire, A. Soral, éd. Blanche) relayait il y a peu une information des plus insolites : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Toujours-plus-loin-le-parti-du-MAL-9695.html.
Qu’est-ce que le MAL ?
Le M.A.L, comprenez le Mouvement Anti Théiste et Libertin est un « parti » dirigé par l’actrice de X Céline Bara et son époux et cousin, Cyrille Bara.
Notez que je n’ai pas employé le terme « politique » à dessein, car je ne considère pas que faire la synthèse de ses déviances psychiques et sexuelles suffit à exister politiquement. Cependant, Céline prétend au politique et tente de travestir ses pratiques privées en mouvement de libération social, qui plus est révolutionnaire : reprise de l’imagerie révolutionnaire, et - nous ne somme pas à un blasphème près - l’Internationale d’Eugène Pottier.
Quelles sont ses idées ?
Ni plus ni moins qu’une affirmation du droit à la perversion qui, jusqu’à preuve du contraire, n’est pas interdite à condition de la pratiquer en privé et entre adultes consentants. C’est là que le bât blesse, puisque les époux Bara voudraient imposer leur vision de la vie réductrice et mercantile à autrui considéré comme objet de satisfaction et non comme un individu qui a droit à la dignité. C’est ainsi que son projet prône : le droit inconditionnel à l’avortement, à l’adoption par les homosexuels, à toutes les drogues mises en vente libre sur le marché, à l’euthanasie et au suicide assisté, ainsi que la mise en place d’une politique de l’enfant unique, de l’interdiction de toutes pratiques religieuses, etc.
cf. Le projet du MAL : http://www.antheiste.com/programme.htm
Il apparait clairement que Céline pratique ici le mélange des genres et se propose de rassembler les déviances pratiques et idéologiques véhiculées par notre société libérale marchande. Le tout habillé d’une prétendue subversion, alors que ces mêmes idées sont monnaie courante chez nos élites décadentes.
Au fait de ce constat, je me propose de lui dédier un courrier dans lequel je m’applique à déboulonner tant ses idées que sa posture. Je vous livre mon courrier tel qu’envoyé, sans coupe ni rajout :
« Votre mouvement (MAL, le bien nommé) est un modèle de syncrétisme bigot mêlant diverses croyances païennes aussi improbables que contradictoires.
En voici, pèle-mêle, parmi les résolutions stipulées par ce qui vous tient lieu de projet :
Prôner le mariage homosexuel c’est au « mieux », niant toute forme de transcendance, reconnaitre sa force de cohésion sociale. C’est ériger le couple en tant qu’entité structurante de la société et lui donner par le droit, un poids juridique privilégié pour permettre la vie commune de deux êtres, communion de vie pour l’entraide dans le Travail (grand « T »), le maternage et l’éducation des enfants.Il s’agit du rôle historique du mariage, qui est la convergence de données biologiques primordiale (comme la dissymétrie de la sexualité issue de la distinction bien réelle entre hommes, XY et femmes, XX et du développement qui en découle, celui de deux « genres » d’individus dissemblables) et de données culturelles toujours biologico-dépendantes.Ce rôle historique du mariage est constaté en tout lieux, ne variant que peu au gré des cultures, et de tout temps, variant encore moins au cours des époques malgré l’évolution des paradigmes scientifiques et philosophiques.
Ainsi, vous singez maladroitement un modèle dont vous niez le bien-fondé.Vous souhaitez détourner ce modèle en vous en inspirant, en vous structurant en négatif, à contre-courant. Or, il apparait qu’en avançant à contre courant vous ne prenez en aucun cas une direction opposée à celui-ci, votre direction est la même, seul votre sens diffère. Sens qui n’est qu’un contre-sens. Si vous ne souscrivez pas à ma présente définition du mariage, il s’agirait de réviser votre vocabulaire. Il est de mauvais goût, s’agissant d’un mouvement dit « révolutionnaire » de se conformer aux usages de la langue, tels qu’enseignés dans le « vieux monde ».
Concernant la revendication du droit d’adopter pour les couples homosexuels.Vous reconnaissez le bien fondé naturel du couple hétérosexuel pour ce qui est de donner la vie. En revanche, il vous semble qu’un couple homosexuel est tout aussi capable d’élever des enfants, l’avenir vous donnera peut-être raison, mais en l’état actuel de la science, les naissances ne sont que le fruit d’unions hétérosexuelles. Les couples homosexuels désireux d’adopter se rendant de ce fait, hétéro-dépendant.Soit un sous-genre de couple, ne se suffisant pas à lui-même et dépendant d’une forme d’union naturellement supérieure car créatrice de vie.Ainsi, vous vous soumettez au bon vouloir d’unions hétérosexuels et, dans le cas des contrats de mère porteuse, à l’ordre marchand de l’offre et de la demande.Je n’évoque même pas la soumission et la marchandisation subie par l’enfant adopté ou à naître.
Dépénalisation des drogues : il s’agit dans les discours habituels d’encadrer l’usage des drogues et l’inscrire au sein d’une politique de santé publique.Mettons de côté l’aspect moral. La prescription sur ordonnance (donc par un médecin je suppose) pose un problème déontologique : le rôle du médecin est de soigner, c’est-à-dire soulager ou guérir le corps physique et psychique. Ce n’est jamais la prescription de soins dommageable à plus ou moins long termes car la médecine moderne est basée sur le rapport bénéfice/risque qui doit toujours être supérieur à 1. Concernant les drogues, ce rapport est TOUJOURS inférieur à un, quelles que soient les pratiques de Réduction des Risques qui lui sont associées. En effet, l’effet primaire et recherché de l’usage de la drogue est la perturbation des mécanismes biologiques de la récompense nommés plaisir. Or, ces mécanismes ont une raison d’être : aiguiller les activités humaines vers ses fonctions vitales qui ont pour but de perpétuer l’espèce : se nourrir, se restaurer, s'aménager du confort et combattre les contraintes naturelles, se reproduire. Perturber les mécanismes de la récompense c’est troubler l’ordre des priorités biologiques, substituer le plaisir de consommer la drogue aux activités vitales et donc mettre en danger la vie elle-même. Il n’est pas la peine de développer les risques secondaires dus à la prises des différentes drogues car les principaux méfaits de la drogue sont contenus dans le principe même de la perturbation du système nerveux en vue de ressentir du plaisir. Le médecin qui prescrit de la drogue sera donc amené à guérir le mal qu’il a lui-même consciemment fait naître. Le médecin, homme de science cohérent devra modérer puis interdire la consommation de drogue en lieu et place du droit et à aiguiller son patient sur la voie de la substitution et du sevrage. Le « bon médecin » conscient qu’il vaut mieux prévenir que guérir interdira dès le départ la prise de drogue et se substituera à la loi. Le problème n’est que déplacé. La duplicité du « mauvais médecin » l'amènera à vouloir guérir le mal qu’il aura lui-même créé et le coût social d’une telle démarche sera double : coût du médecin prescripteur + coût du produit nocif + coût de la thérapie et de la substitution + coût du médecin soignant. Tout se passe comme si le dealer se retrouve salarié de l’état, à moins de privatiser le marché de la drogue et de la santé et le soumettre à l’ordre marchant, c’est à dire opérer un retour à la case départ.
La suppression de l’heure légale de fermeture des bars, clubs et discothèque.
Ces établissements rendent des services qui sont de l’ordre du loisir et de la détente. La réponse à ces besoins est limitée à la quantité de ces besoins qui est fonction de l’aptitude physique de chacun à se divertir, le temps disponible pour le divertissement et la quantité de pouvoir d’achat allouée à cette pratique.La suppression du cadre horaire légal ne peut pas, par conséquent, augmenter la satisfaction de ces besoins. Elle ne satisfera qu’une même quantité de besoin dans un temps plus important. Le report habituel de ces activités dans le cadre privé lors des horaires fermées ou la remise à plus tard de ces mêmes activités aux mêmes horaires ne nuisent pas à la satisfaction des besoins de divertissement mais concentrent ces divertissements à des horaires qui leurs sont traditionnellement dévolues. La libéralisation de ces horaires d’ouverture ne peut être que nuisible pour le travailleur de ce milieu qui se verra imposer des horaires de travail incompatibles avec son mode de vie et ceci au profit de l’ordre marchand de l’offre et de la demande de force de travail et de la recherche du profit par le capital.
La conquête spatiale décrétée priorité absolue montre que vous lui vouez une foi sans égal. Ou du moins que vous nourrissez une espérance irrationnelle envers ces débouchés. Car les débouchés aussi bien humains qu’économiques ou purement scientifiques sont tout aussi peu probables et soumis à la loi d'airain des statistiques que ceux liés à l'existence de Dieu. Pascal avait démontré avant moi que le rapport avantage/coût lié à la croyance en Dieu penchait irrémédiablement en faveur des avantages. Ceci parce que la promesse de la vie éternelle avait quelque chose d'incommensurable vis-à-vis du coût que représente une vie saine et la pratique mesurée des préceptes de sa religion. En revanche, il n’en est pas de même pour la conquête spatiale dont les bénéfices, en l’absence de toute transcendance, ne peuvent être que du même ordre que les coûts, c’est à dire humains, économiques et scientifiques. Les bénéfices espérés sont de même nature que les coûts engagés et deviennent alors comparables. Or les débouchés spatiaux étant infiniment peu probables, le rapport avantage/coût d’un tel pari est très inférieur à 1.Relever ce pari est donc irrationnel et ne peut reposer que sur des a priori superstitieux et est hautement dommageable puisque près à engager des quantités considérables de ressources économiques et de vies humaines vers un objectif plus qu’incertain.
Concernant les autres résolutions, il serait fastidieux de critiquer chacune isolément, tant elles rentrent en contradiction les unes avec les autres.
Je distingue plusieurs catégories :
Les mesures totalitaires et totalisantes : elles prônent l’intervention de l’état et du droit dans la sphère privée. Elles sont par nature liberticides et d’une grande violence sur l’individu : suppression des frontières, interdiction de la pratique religieuse, destruction des représentations religieuses, interdiction des signes distinctifs d’origine religieuse, politique de limitation des naissance et sanctions économiques en cas de manquement, limitation du nombre d’animaux domestique, interdiction des langues régionales, interdiction du portable au personnes de moins de 16 ans, interdiction des homéopathiques, interdiction de la pratique de la chasse, fermeture des zoos, interdiction de certains sports, retraite imposée à 50 ans suivie, peut-être, de l’euthanasie forcée comme le préconise Jacques Attali ?
Les mesures immorales/amorales sans fondements pratique ni idéologique rationnels : le droit inconditionnel à l’avortement, soit le droit de tuer autrui sans raisons, circonstances ni contreparties, suppression des classifications des programmes audiovisuels (classé X par exemple), légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, soit le droit de vie et de mort sur autrui soumis au bon vouloir des législateurs et des juges.
Les mesures qui prônent une morale nouvelle et se basant sur des croyances et une idéologie tout aussi fervente que la morale traditionnelle : l’ensemble des mesures antireligieuses où l’antithéisme semble être lui-même un théisme ou plutôt un antichristianisme en cela qu’il singe le religieux en s’y opposant.
Pour conclure :
Ce programme se fait l’écho de l’idéologie d’une certaine CLASSE SOCIALE supérieure, PARASITAIRE, TRANSGRESSIVE, acquise à l’idéologie LIBERALE, celle du CAPITALISME DU DÉSIR par nature IRRATIONNELLE et IMMORALE.
PARASITAIRE : les « métiers » de l’audiovisuel racoleur, de l’image du corps, de sa publicité et de sa marchandisation.
IRRATIONNEL : le désir est par essence déraisonnable et lorsqu’il n’est plus confronté au principe de réalité qui fait que l’homme doit aussi travailler et produire pour vivre, vivre n’est plus qu’une entreprise de recherche du plaisir.
LIBERALE : « jouir sans entrave », rien ne doit se poser comme limite à la satisfaction du désir. Le libre-échange et le marché du tout marchandise est l’instrument idéal d’une telle idéologie.
TRANSGRESSION : La transgression perpétuelle est le seul moyen de faire naître le plaisir et de l’entretenir.
IMMORAL : Jouir sans entrave, au dépend même de la vie.
Le MAL, soit une bourgeoise émancipée qui réclame son droit à jouir par tout les orifices de la création devant une caméra qui permettra contre argent comptant à une clientèle prolétaire de "se payer" une partenaire économiquement inaccessible et d'oublier l'espace d'un instant, l'exploitation du capital. LA PORNOGRAPHIE C'EST LA PROSTITUTION BOURGEOISE SOIT L'ART DE SAUVER LES APPARENCES. JE BAISE POUR DE L'ARGENT, MAIS SANS "ME MOUILLER". L'important n'est pas de sauver la morale mais de garder les "mains propres". »
Je ne résiste pas à l’envie de vous livrer ce qui fut sa (courte) réponse :
" Au moins je vous inspire.
Tout ça pour ne même pas vous être rendu compte que je ne tire aucun profit de la pornographie. Réfléchissez 2 seconde. Si tous mes films et toutes mes photos sont téléchargeables gratuitement... Je gagne combien ? 0+0= ? Tant de vocabulaire pour échouer sur une aussi simple opération mathématique quelle tristesse. Comme quoi la culture n'apporte pas forcément l’intelligence.
C'est peut être ça qui vous tracasse le plus, le fait que j'applique mon programme dans ma vie de tout les jours. Sexe, alcool et rock'n roll ! C'est, il me semble, plus amusant que la vie de chiotte qu'est la vôtre pour n'avoir rien d'autre à faire que de m’écrire un tel pavé indigeste à quelques heures du nouvel an...
Bon faut que je te laisse mongolito car j'ai une putain d'orgie à organiser et quelques chattes impatientes à lécher.
Allez bonne branlette mon connard et va te faire enculer. Ça t'ouvrira l'esprit.
Céline Bara"
Vous constaterez que je ne suis pas contredit sur le fond, et non contente de refuser le débat, Céline Bara me gratifie d’injures et de spéculations diffamatoires.
La baudruche Bara étant dégonflée, je vous propose, chers lecteurs, de faire le même travail auprès de nos élites décadentes.
A vous.
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