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Quand le PS refuse de recevoir Alexis Tsipras, le leader de la gauche radicale grecque

Le 21 mai 2012, Alexis Tsipras, chef de la gauche radicale grecque Syriza, s’est rendu à Paris afin de rencontrer les principaux dirigeants politiques de la gauche française. Ayant eu vent que les français venaient d’élire un homme se réclamant du socialisme, il eut l’impertinence de demander à être reçu par un de ses représentants. Et la réponse fut… NON !

Le nouvel homme fort de la gauche grecque

Alexis Tsipras est le nouvel homme fort de la gauche grecque. Le 6 mai dernier, sa formation est arrivée en deuxième position des élections législatives (16,78%), après la droite (Nouvelle-Démocratie- 18,85%) et devant le PASOK (parti socialiste-13,18%), devenant ainsi la première force de gauche du pays. Aucun de ses trois partis n’ayant réussi à former de gouvernement, les grecs devront retournés aux urnes le 17 juin 2012.

A en croire les sondages, Syriza arriverait cette fois en tête du scrutin (entre 23% et 27% selon les différents sondages), devançant les deux partis traditionnellement au pouvoir. Que ces prévisions s’avèrent justes ou non (attendons le 17 juin), le jeune leader de la gauche radicale a de réelles possibilités de devenir le prochain dirigeant de la Grèce.

De la Grèce ! Vous entendez ! Non pas de la Barbade, du Turkménistan, des îles Cocos ou je ne sais quelle contrée reculée dont les politiques nous échappent souvent, voire nous indifférent, non non de la Grèce ! Ce pays dont le nom est sur toutes les lèvres, celui qui fait suer les banquiers et cauchemarder madame Merkel. Ce pays dont, paraît-il, dépend le sort de toute l’Europe, du monde et de l’univers. Et bien figurez-vous que ce pays risque de voir arriver à sa tête une nouvelle force de gauche : Syriza. Et c’est là que ça coince !

Le « Mélenchon grec »

C’est comme cela que les éditocrates le nomment. Dépassés par cette nouvelle force politique qu’ils n’ont pas vu venir et ne comprennent pas (ou plutôt qu’ils n’ont pas voulu voir venir et qu’ils ne cherchent pas à comprendre), les voici répétant à l’envie que Tsipras est le chef de « l’extrême gauche » et que son élection entraînerait de facto une sortie de la Grèce de l’Euro, qui elle-même causerait la perte de tous les autres états membres, et patati et patata… Quelle originalité ! Ça ne vous rappelle rien ? « Extrême gauche », « sortir de l’Euro »… les mêmes termes et menaces qui ont déjà été employés pour décrire… Jean Luc Mélenchon !

Le « Mélenchon grec » était donc de passage à Paris en ce lundi 21 mai 2012. Fièrement accueilli par les représentants du Front de Gauche (le vrai Mélenchon, Pierre Laurent, Martine Billard…), il a tenu en leur compagnie une conférence de presse à l’assemblée nationale, ainsi qu’un court meeting, sous la pluie.

Une fin de non-recevoir

Avant de se rendre à Berlin rencontré les dirigeants de Die Linke, Tsipras avait sollicité une rencontre avec le PS. Après tout, entre « frères » de gauche, on peut bien se serrer les coudes ! Manque de bol, le PS ne semblait pas être sur la même longueur d’onde et déclina l’invitation. Que François Hollande ne l’ait pas reçu peut se comprendre. Après tout il a des obligations maintenant, et rencontrer ses nouveaux potes du G8 en est une de taille ! Mais les autres ? Les membres du gouvernement ? Les ténors du parti ? Qu’avaient-ils à faire de si important pour ne pas pouvoir accorder quelques minutes de leur temps si précieux à celui qui demain gouvernera éventuellement la Grèce ? Ça ne les intéresse plus la Grèce ? Pourtant il y en aurait eu des choses à dire : "Alors, paraît que t'es la figure montante de la gauche grecque ? Il s'en passe des choses chez toi dit donc, tu comptes faire quoi, t'as des plans ?" Non, quand même, ça aurait pu les intéresser ?!

Il devrait pourtant savoir qu’il n’est pas très agréable de se voir ainsi boycotter par ses voisins. Quand il y a quelques mois certains dirigeants conservateurs européens refusaient de recevoir M. Hollande, le mot « scandale » était sur toutes les lèvres. Des centaines d’articles dénonçant cette « fronde anti-Hollande » ! Deux hommes, deux politiques, deux poids, deux mesures !

« Ce ne sont pas des dirigeants européens qui doivent peser sur la décision du peuple français »

Monsieur Tsipras ne doit pas se sentir offenser. Après tout, comme le disait F. Hollande en réaction à cette « fronde » qui se levait contre sa personne : « Ce ne sont pas les dirigeants européens qui doivent peser sur les décisions du peuple français (…) Nous sommes une grande nation, un grand pays, qui ne se fait pas commander ses choix par des chefs d’états et de gouvernements amis, extérieurs à notre démocratie ». 

Mais la France n’est pas la Grèce. Si notre « grande nation » n’a que faire des remarques émises par ses partenaires européens, elle peut en revanche se permettre de donner des leçons à ce « petit pays » qui emmerde le monde entier. Non mais pour qui se prennent-ils ces grecs ? Vouloir élire un homme dont la politique s’opposerait sévèrement aux politiques d’austérité voulues par Bruxelles et consort ! De la folie douce ! Il fallait réagir.

Monsieur Fabius, nouveau ministre des affaires étrangères, s’en chargea : « Si les grecs veulent rester dans la zone euro, ils ne peuvent se prononcer pour des formations qui les feraient sortir de l’Euro ». La messe est dite. Selon M. Fabius, les grecs ne doivent pas voter pour Syriza, et il n’hésite pas pour cela à brandir le même et seul argument servi à longueur d’antenne, à savoir la redoutable sortie de l’Euro. Mais alors que doivent-ils faire ? Et bien voter pour le PASOK, vous savez ce parti qui vient d’infliger neuf plans d’austérité à son peuple les laissant plus endettés qu’avant, et plus désespérés.

D’ailleurs, je vous le donne en mille, savez-vous avec qui François Hollande s’est entretenu durant une heure à l’Elysée ce mardi 22 mai ? Avec M. Venizelos, le chef du PASOK, et cela le lendemain du jour où le PS refusait de recevoir Tsipras.

Que le PS reçoive le chef du PASOK est compréhensible et logique. Ils appartiennent à la même famille politique. Mais qu’au bout d’une semaine à la tête de l’état, le nouveau président de la république préfère afficher son soutien à un parti qui a été désavoué par son peuple, et refuser dans le même temps de s’intéresser à celui qui lui a été préféré, me semble être une faute politique et témoigner d’un grand manque de clairvoyance.

L’union de la gauche n’est pas pour demain

L’attitude du parti socialiste n’est pourtant guère surprenante, mais n’en est pas moins préoccupante. Le mépris dont M. Tsipras est l’objet est en tout point similaire à celui que le PS a affiché envers Mélenchon et le Front de gauche durant cette campagne présidentielle. Après avoir refusé le moindre débat, oublié de remercier les 4 millions d’électeurs du Front de gauche, sans qui la victoire de François Hollande n’aurait pas été possible, et fait capoté les accords pour les législatives (et j’en passe !), il semble que le mot d’ordre du PS soit sans aucune ambiguïté : Tous sauf la gauche anti-austérité, quelle qu’elle soit et d’où qu’elle vienne.

Les dirigeants du PS ne pourront pas continuer longtemps sur cette voix-là. Eux qui revendiquent si souvent appartenir à « la Gauche Réaliste » devrait comprendre que la réalité est par définition mouvante et instable. Rien n’est jamais figé, les hommes continuent d’écrire leur histoire. Gouverner avec des œillères, refuser de prendre en compte ce qui les dérange, risque de les conduire (et nous avec) à de grandes déconvenues.


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94 réactions à cet article    


  • chapoutier 24 mai 2012 08:52

    soutenons la position adoptée par Alexis Tsipras, dirigeant de la coalition Syriza (arrivée en deuxième position), qui refuse de participer à un gouvernement qui appliquerait le mémorandum : il a raison, c’est l’exigence majoritaire du peuple grec !

    En Grèce, les partis soutenant le paiement de la dette et les diktats (mémorandum) de la troïka (Union européenne-FMIBanque centrale européenne) se retrouvent en situation d’explosion. La Grèce démontre que toute « solution » respectant les plans de l’Union européenne ne fait qu’aggraver la situation, et entraîner toujours plus de misère, de désespoir et de rejet massif.

    C’est dans ce mouvement profond de rejet de l’Union européenne, rejet de l’austérité, des contre-réformes et des plans sociaux que François Hollande a été élu. En tiendra-il compte

    rien n’est plus urgent que de travailler à la réalisation de l’unité des travailleurs et des organisations pour arrêter la spirale infernale des plans de la troïka


    • Le printemps arrive Le printemps arrive 24 mai 2012 21:22

      En tiendra-il compte ?
      NON

      Quand les socialistes (ceux qui croient être de gauche) ouvriront les yeux, ils auront mal à l’arrière-train !


    • ottomatic 24 mai 2012 08:57

      Il y a une grossière erreur dans l’article : « Le « Mélenchon grec » »

      Mélanchon comme tout les autres est un fan de l’europe...

      • Scual 24 mai 2012 09:48

        Un commentaire qui n’a pas le moindre début d’un sens.

        Vous parlez de quoi de l’Europe, de l’UE ? de l’Euro ?

        Et dites nous en quoi Tsipras n’aurait pas les même positions que Mélenchon ?


      • Henri Francillon Henri Francillon 24 mai 2012 18:13

        Par exemple, Tsipras ne tire pas sur le PASOK, adorateur de l’UE comme de l’euro, pour ensuite s’allier à lui.
        Le simple fait que Mélenchon se soit allié au PS, adorateur de l’UE comme de l’euro, démonte qu’il en est.
        En vous priant de m’excuser d’avoir émis un petit doute au sujet du Leader Maximo.


      • 59jeannot 24 mai 2012 18:25

        pour les Grecs, le PASOK n’est pas une formation de gauche, comme soi-disant le PS en France.
        Quant à Mélenchon « allié » de Hollande, vous datez ; cette contre-vérité a été démentie maintes fois. Mélenchon n’a pas voté pour Hollande, mais contre Sarko.
         


      • Scual 24 mai 2012 18:54

        Le problème c’est que Mélenchon ne s’est pas allié au PS... Bref vous mentez, on vous le signale et vous répétez votre mensonge.

        Vous n’avez qu’a le répéter encore une fois, vous pouvez même le commander au père Noël.

        De toute façon même s’il s’était allié au PS, il était question uniquement de s’allier contre le FN... et il se trouve que Tsipras s’allierait lui-aussi au PASOK si c’était pour lutter contre l’extrême-droite. Mais là-bas la question ne se pose pas puisque le PASOK a préféré s’allier à l’extrème-droite plutôt qu’à qu’à Tsipras. Et comme on l’a vu, ici non plus la question ne se pose plus puisque le PS préfère laisser le chemin libre à l’éxtrême-droite plutôt que de s’allier à Mélenchon, contrairement à votre mensonge éhonté.


      • Henri Francillon Henri Francillon 24 mai 2012 19:42

        Bien sûr, appeler à voter pour Hollande n’est pas être son allié, mais insulter quelqu’un qui le dit, en vérité le diffamer, est probablement une attitude saine.
        L’absurde est un humour dont beaucoup usent sans s’en rendre compte.


      • Traroth Traroth 24 mai 2012 22:42

        Ah bon, Mélenchon s’est allié au PS ? Première nouvelle...


      • Scual 25 mai 2012 11:36

        Non appeler à voter Hollande, ce n’est pas du tout s’allier à lui. Qu’est ce que c’est que cette histoire.

        Depuis le départ les choses étaientt claires pour beaucoup de monde à gauche : tout sauf Sarkozy. Le FdG aurait appelé à voter Poutou ou Joly, Bayrou, et même Dupont-Aignan, tout sauf sauf LePen, plutôt que de laisser Sarkozy en place.

        Au deuxième tour on élimine et c’est pas une découverte, la cinquième république étant là depuis assez longtemps pour que vous le sachiez.

        Ce que vous dites c’est comme si vous disiez que les communistes révolutionnaires s’étaient allié à Chirac en 2002 ! Il faut vraiment pas avoir peur du ridicule pour nous sortir une telle énormité ! Heureusement que le ridicule ne tue pas...


      • Traroth Traroth 25 mai 2012 15:41

        Le problème, c’est qu’à droite, ils sont incapables de comprendre les arguments. On leur explique, ils ne répondent pas (et ne contestent donc pas), et ensuite, ils ressortent le même raisonnement foireux comme si de rien n’était. C’est pénible, à la longue !


      • robin 24 mai 2012 09:47
        Quand le PS refuse de recevoir Alexis Tsipras, le leader de la gauche radicale grecque
        Les sbires de Hollande qui sont depuis longtemps des laquais de l’empire ne veulent pas être tancés par leurs maîtres Banksters en pleine intelligence avec l’ennemi anti-système

        • Fergus Fergus 24 mai 2012 17:01

          Bonjour, Robin.

          La réalité est sans doute plus simple : le PS ne veut pas s’afficher avec Syriza avant les législatives pour ne pas effaroucher l’électorat centriste qui lui permettra d’avoir la majorité à l’Assemblée.

          Et cela d’autant plus que Syriza n’est pas un parti, mais l’association de 14 formations ou groupuscules allant des communistes aux maoistes en passant par les marxistes et les trotskystes.

          Ce n’est évidemment pas glorieux, mais à un moment ou un autre tous les partis pratiquent ainsi pour des raisons pragmatiques.

           


        • logan 24 mai 2012 18:04

          Encore à défendre le PS Fergus ;)


        • Fergus Fergus 24 mai 2012 19:38

          Bonjour, Logan.

          Où voyez-vous que je défends le PS dans mon commentaire ? Rien à battre, du PS ! Une fois de plus, je fais du constat, rien de plus. Mais manifestement, aveuglé par vos oeillères, vous avez un gros problème de compréhension !


        • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 25 mai 2012 01:06

          Pareil que Fergus.

          Robin, l’UMP machiavélique ne manque pas de sens politique et se servirait de l’image de Hollande paradant avec Tsipras pour effrayer les petits vieux peureux. Les ordures qui entourent Copé, à la solde des banksters, se feraient un plaisir d’agiter le hochet du péril rouge.

          Chaque chose en son temps. Tsipras sera reçu en chef d’Etat après les législatives Françaises et Grecques.

          On les aura tous.


        • hans 24 mai 2012 20:03

          Tsipras aurait fraudé, aurait tout est dans la suscpition, donc pas une info quoi, j’ai même des collégues qui traficent leurs notes d’hotel !!!! dans quel monde vis t’on madame michu....


        • Scual 24 mai 2012 10:07

          Bon je trouve ça bien de taper sur le PS mais c’est quand même très politicien cette histoire.

          En réalité le simple fait de recevoir Tsipras et la manière dont il est reçu sont des signes très forts qu’il ne faut pas prendre à la légère.

          Le pouvoir en place en France acceptant de donner une légitimité politique à Tsipras, ça se traduit immédiatement par une explosion de son score à l’élection qui arrive.... déjà qu’il va surement gagner, avec la France qui cautionne, il ferait plus de 50% !

          Et il ne faut pas oublier que ce que Tsipras va demander c’est pas loin de la faillite de 3 de nos plus grande banque, même s’il a raison et que cela est mieux pour nous aussi a plus long terme, moins bien il sera élu mieux ce sera pour nous.

          La vraie question en réalité c’est plutôt « pour qui roule le PS ? ». Quoi qu’il arrive il est de toute façon normal de ne pas recevoir un simple candidat qui en plus, a un programme qui nous demandera forcément de négocier et qui donc nous oblige a tout faire pour garder la main en terme de rapport de force. Mais les raisons du PS de ne pas le recevoir sont-elles les bonnes ou les mauvaises ? Est-ce dans le but d’obtenir dans un futur proche le mieux pour nous ou pour la finance ?


          • LE CHAT LE CHAT 24 mai 2012 10:53

            Il est clair qu’avec Tsipras , tout repose sur le chantage.
            Où l’Europe passe à la caisse et nous sponsorise à fonds perdus , où elle coule avec nous ,
            fauchés pour fauchés , on en a rien à foutre que les autres se cassent la gueule avec ..........


          • Scual 24 mai 2012 18:57

            Avec Tsipras les choses sont claires : ils ne se laisseront plus racketter par les caïds du coin.


          • toor toor 24 mai 2012 10:18

            Logiquement un parti doit respecter non seulement son peuple mais aussi les leaders étrangers qu’ils soient ou non du même bord.


            • J-J-R 24 mai 2012 16:08

              Preuve supplémentaire que les cadors de l’UMPS roulent pour les apparatchiks de l’oligarchie supranationale .


            • Henri Francillon Henri Francillon 24 mai 2012 18:19

              Le PS se sent en effet menacé par ce nouveau parti grec et fait tout pour le décrédibiliser.
              Tout comme l’UE se sent menacée par ses peuples et fait tout pour les décrédibiliser.
              Car c’est bien la voix d’une grande partie du peuple grec que le PS refuse d’entendre, lui privilégiant une voix minoritaire en recevant le PASOK.
              On voit donc bien quel est l’esprit du nouveau président et avec quel mépris il considère la volonté populaire.
              La dictature, c’est maintenant.


            • Dolores 24 mai 2012 19:35

              Le PS (comme l’UMP) n’a strictement rien à faire des peuples.
              Le discours socialiste n’est là que pour embobiner et faire passer des actes qui ne le sont pas.
              La politique européenne du PS ne va pas se faire « grillée » par un petit grec vraiment de gauche !


            • LE CHAT LE CHAT 24 mai 2012 10:51

              les cadres du PS roulant Bilderberg et le Siècle , donc européistes , ils ne veulent pas recevoir celui qui risque de faire écrouler leur chateau de cartes .
              Mais au nom de la Realpolitik , on a reçu à l’Elysée de bien tristres individus , alors pourquoi ce boycott ?
               Tsipras ne mérite pas plus d’être ostracisé que Marine le Pen en France , c’est un élu du peuple , lui aussi il représente 18% des electeurs


              • mortelune mortelune 24 mai 2012 11:56

                @Lechat

                Que vient faire M LePen dans cette histoire ? Vous êtes amoureux ou quoi ?
                Tsipras est a la gauche radicale en Grèce ce qu’est Melenchon au front de gauche en France.


              • alinea Alinea 24 mai 2012 10:52

                J’ai déjà lu votre billet dans le blog Mediapart : Fabius doit quand même savoir que Siriza ne veut pas sortir de l’euro !
                Quant à Mr. Hollande, lui-même, quand il était candidat, a-t-il été reçu en Allemagne ou au contraire a-t-il été « rejeté » ?
                Votre enthousiasme est charmant mais n’apporte pas grand chose au moulin de nos réflexions.


                • leypanou 24 mai 2012 11:08

                  @Sarah13 :

                  Entraînez vous à ne pas utiliser les expressions des néo et sociaux-libéraux ou autres médias laquais de l’oligarchie en parlant de gauche radicale ou extrême-gauche, à moins que vous ne considériez que parler de radicale ou extrême-gauche est positif. Déjà, JL Mélenchon lui-même ne se dit pas d’extrême-gauche. Quand j’ai entendu C Autain à la télé parler de gauche radicale, pour une personne qui a autant d’années de politicienne, cela fait un peu léger (il parait qu’elle veut absolument entrer au gouvernement, mais cela est une autre histoire, car cela situe son arrivisme).

                  Les limites du PS, certainement de sa direction sont claires : on ne peut et changer le cours des choses et adopter des « mesurettes » avec la voie suivie par la social-démocratie en Europe, qui a fait qu’elle a été balayée du pouvoir partout en Europe (rappelez-vous quand F Hollande se vantait il y a un certain temps qu’en Europe, il y avait 13 régimes sociaux-démocrates ou assimilés, -quand on lui avait demandé si sa voie est « crédible »- combien il en reste maintenant ?)

                  Tant que le Front de Gauche reste incapable de passer devant le PS, il n’a rien à attendre du PS qui est un parti hégémoniste et la perte de communes à gauche reprise par la droite pour cause de division à gauche n’est qu’une preuve (donner quelques circonscriptions-miettes aux partis « amis » PRG, EELV).


                  • LE CHAT LE CHAT 24 mai 2012 11:12

                    le constat que vous faites sur Melenchon est valable aussi pour le FN qui ne peut être qualifié
                    d’extrême droite , il serait même à gauche sur l’échiquier américain !!!
                    un parti qui respecte les institutions , participe aux élections et ne cherche pas à obtenir le pouvoir par la force , en quoi est il extrémiste ???


                  • mortelune mortelune 24 mai 2012 11:59

                    @LeChat,

                    Qui vous parle du FN ? 
                    Il est gonflé le matou, il ramène tout au FN ou à Marine LP. Vous vous êtes trompé de forum monsieur, ici on nous parle de combats de gauche pas d’extrème droite.

                  • LE CHAT LE CHAT 24 mai 2012 13:06

                    @mortelune

                    depuis quand Agoravox serait il réservé aux gens de gôôôche ?
                    Il faudrait que le site l’indique dans sa présentation et perde au moins 50% d’audience !


                  • logan 24 mai 2012 18:06

                    L’extrémisme il est dans son programme, ils veulent expulser de france des centaines de milliers de personnes, priver de tout droit des millions d’autres, un tel appartheid ne peut que conduire à des violences et à une guerre civile.


                  • logan 24 mai 2012 18:08

                    De plus quand ils scandent « communistes assassins », dans leurs meetings, tu peux difficilement croire qu’ils vont respecter leurs opposants si ils venaient au pouvoir. Il y a lieu de parier que les communistes seraient persécutés et emprisonnés comme ce fut le cas sous les nazis.


                  • Le printemps arrive Le printemps arrive 24 mai 2012 21:52


                    Dans la rhétorique médiatique, et par mimétisme celle des commentateurs, positionner à l’extrème permet de discréditer le discours ou point de vue d’une personne sans chercher le dialogue.

                    L’idée, la position politique ou philosophique peut être bonne ou mauvaise.

                    Signifier une position extrème à quelqu’un permet de savoir que l’émetteur n’est pas d’accord, c’est un jugement de valeur.

                    Personne ne se croit l’extrème puisque l’extrème c’est ce qui est loin.

                    Tout est relatif, n’est-ce pas Albert ?


                  • kettner 24 mai 2012 11:08

                    Ils n’ont pas voulu le recevoir à solferino

                    Pas grave, ils le recevront à l’Élysée .


                    • Jason Jason 24 mai 2012 11:26

                      Oui, vous avez en partie raison. Même si le PS ne veut pas faire de vagues avant les législatives, il aurait pu « consulter » discrètement ce monsieur. Mais, rien ne l’empêchera de le rencontrer après les élections.

                      C’est le défaut de nos démocraties où seul le nombre compte.


                      • spartacus spartacus 24 mai 2012 11:32

                        Pourquoi aurait-il reçu les membres d’une idéologie à 100 millions de morts ?

                        Et c’est pas fini et toujours actuellement :
                        Vous pouvez regarder 
                        Un pays communiste actuellement :
                        Un autre pays communiste actuellement :
                        Un autre pays communiste actuellement : Accrochez vous âmes sensibles.
                        Ou ceux qui luttent dans un autre pays pour le communisme toujours actuellement :

                        Tous des communismes différents ! Tous actuels !
                        Se réclamer de l’idéologie communiste c’est comme se réclamer de l’Hitlerisme...

                        • mortelune mortelune 24 mai 2012 12:02

                          Spartacus et son anti communisme primaire... Qui vous parle de communisme ici ? 



                        • spartacus spartacus 24 mai 2012 12:08

                          L’idéologie des deux protagonistes...

                          Ce n’est que de l’info...Votre idéal !



                        • mortelune mortelune 24 mai 2012 12:08

                          Pour spartacus, il n’y a donc pas de débat possible. Cela montre que ce que vous dénoncez dans votre post est en fait ce que vous aimez. 


                        • mortelune mortelune 24 mai 2012 12:16

                          On vous parle de Tsipras et vous nous parlez de Hitler, c’est fou ça... Vous ne voulez pas retourner chez MLP ? ça nous fera des vacances.


                        • wesson wesson 24 mai 2012 13:41

                          Salut mortelune,


                          « On vous parle de Tsipras et vous nous parlez de Hitler, c’est fou ça »

                          ahh mais c’est tout Spartacus ça... grrrand démocrate devant l’éternel, qui multiplie autant les « morts du communisme » qu’il divise ceux du nazisme et ignore totalement ceux du libéralisme ...

                          Que voulez-vous, ces mecs sont restés coincés au 19ème siècle ...

                        • wesson wesson 24 mai 2012 16:39

                          bonjour Schweizer,


                          « il pourrait nous opposer que ces cent millions de victimes sont amplement justifiées par la nécessité de faire le bonheur de ceux qu’il n’a pas été nécessaire de liquider »

                          Ben voyons ! Vous savez lorsque l’on fait le bilan du communisme en France, il a laissé les conventions collectives, la semaine de 40 heures, les congés payés, la retraite pour tout le monde et la sécurité sociale. 

                          Par contre, concernant votre droite, mise à part 2 guerres mondiales, la recette du juif à l’étouffé et la méthode pour faire griller un arabe à la gégène, je voit pas trop ce qu’elle a laissé d’autre comme trace dans l’histoire.

                        • spartacus spartacus 24 mai 2012 17:28

                          Allez weston

                          Voici les vidéo des différentes formes de communisme actuelles :
                          Un pays communiste actuellement :
                          Un autre pays communiste actuellement :
                          Un autre pays communiste actuellement : Accrochez vous âmes sensibles.
                          Ou ceux qui luttent dans un autre pays pour le communisme toujours actuellement :

                          Merci de les regarder complètement....et ensuite ce que tu en a pensé au cas par cas ?

                          Et après tu pourra contester au millier près les morts du communisme....mais avec humilité !

                        • BlackMatter 24 mai 2012 17:31

                          Je ne vois pas pourquoi on reprocherait aux communistes français ou grecs les actes commis par les soviétiques. En quoi sont ils responsables ? Impute t on les crimes de Pinochet aux partis du genre FN ?


                          Par ailleurs, je trouve normal que F. Hollande ou les ministres n’aient pas reçu ce dirigeant politique. En effet, ils ne peuvent recevoir que des représentants nationaux de la Grèce car sinon on pourrait dire que la France s’occupe des élections souveraines grecques (et on a assez décrié le soutien de Merkel à Sarkozy pour qu’on ne fasse pas pareil) . Pour le PS, je suis plus réservé car après tout, pourquoi pas mais est ce que ces partis ont vraiment la même idéologie ? Je ne crois pas. Il semble donc plus logique que Tsipras soit reçu par le Fdg.

                        • Guy Liguili Guy Liguili 24 mai 2012 18:06

                          Les 100 millions de morts du communisme sont une affabulation de Stephane Courtois dont même les co-auteurs du « Livre Noir du Communisme » se sont désolidarisés.
                          Pour arriver à ce chiffre il a additionné les morts réelles du communisme avec les ongles incarnés, les panaris, les rhumes mal soignés, les comas ethyliques et les gastros-entérites.


                        • chapoutier 24 mai 2012 18:10

                          d’autant plus que courtois était un stalinien qui a soutenu les crimes de staline contre l’opposition de gauche trotskyste et a ensuite attribué au communisme les crimes du stalinisme.


                        • wesson wesson 24 mai 2012 18:19

                          le seul problème des vidéos que vous copiez-collez partout pour faire sangloter le téléspectateur de TF1, c’est que aucune ne traite de pays qui sont communistes.


                          D’ailleurs, des pays communistes dans le monde, il n’y en a pas des tonnes. Ben oui, c’est pas parce que une dictature affreuse se mets un panneau « communiste » dessus que ça en est.

                          Ce qui pourrait par exemple se rapprocher le plus d’un état communiste, c’est le Kerala (un état indien du sud-ouest). Les communistes y sont démocratiquement élu depuis 1957, ce qui en fait un des état les plus stable d’inde bien qu’étant pratiquement le plus pauvre. Le taux d’alphabétisation (88%) est le meilleur de toute l’inde (64%), toutes les religions y sont représentés et vivent en paix.

                          ça n’a rien du tout à voir avec vos caricatures ... 

                          Et pour finir concernant Cuba, le moins que l’on puisse dire c’est que compte tenu des conditions qui leur sont imposées - notamment par le blocus illégal des états-unis depuis tant d’années - c’est un pays qui se comporte remarquablement bien, avec d’ailleurs une alphabétisation totale et une espérance de vie excellente, bien supérieure à celle des pays sous tutelle nord-américaine. Faut-il rappeler que Castro est arrivé dans ce pays que les Américains avaient entrepris de transformer en casino-bordel géant, et que visiblement, ses habitants préfèrent encore l’autoritarisme du régime Castro que le retour des putes et de la mafia. 

                        • wesson wesson 24 mai 2012 22:36

                          oui oui schweizer, moi aussi je suis très triste que malgré 30 ans de propagande médiatique, le FN soit toujours infoutu de faire élire n’importe qui ...


                        • spartacus spartacus 24 mai 2012 13:48

                          Merci mais je ne suis lié à aucune idéologie ni idole.

                          Quand au débat je l’ouvre.



                          • mortelune mortelune 24 mai 2012 15:42

                            Et bien ferme la et va débattre de le pen sur un autre forum


                          • spartacus spartacus 24 mai 2012 16:34
                            J’e sais que pour les gauchistes tous ceux qui ne sont pas dans leurs idées sont d’extrême droite ou des ennemis, et qu’ils n’ont pas droit à la parole.

                            Mais non les commentaires sont libres ! 
                            Un truc difficile à comprendre pour les « communistes », même les « bobos » communistes.

                          • wesson wesson 24 mai 2012 16:41

                            Spartacus ouvre le débat, en commençant à traiter le FDG de néo-staliniens, et les communistes de meurtriers de masses.


                            Ce qui nous permet de relancer en vous traitant d’affameur, et d’apprenti dictateur. Et en plus dans notre cas, on ne fait que dire la vérité.

                          • wesson wesson 24 mai 2012 16:48

                            Ce qui est au moins rassurant, c’est que lorsque les législatives seront terminées et que vous vous serez pris une branlée mémorable, vous retournerez tranquillement sur votre fauteuil roter votre bière tout en écoutant JP Pernod sur TF1 qui continuera de vous convaincre que c’est pas parce que vous voulez taper sur la gueule aux pauvres et aux immigrés que vous êtes des fachos. 


                          • spartacus spartacus 24 mai 2012 17:40

                            Une information un peu meilleure que celle de Mélenchon sur Cuba :

                            Cet imbécile négationniste du communisme qui a osé affirmé que Cuba n’était pas une dictature !
                            Les blogs des exilés forcés.....http://www.desdecuba.com/ 
                            des sources...un peu plus fiables....et y’en a beaucoup...beaucoup.
                            20% de la population vit en exil....

                          • Guy Liguili Guy Liguili 24 mai 2012 18:10

                            Celà dit, il vaut mieux être pauvre et malade à Cuba que pauvre et malade à Miami !


                          • spartacus spartacus 24 mai 2012 18:22

                            Gigantesque erreur

                            Un ongle incarné à Miami, on te le soigne, à Cuba on te le coupe.
                            Dans les deux cas tu vois un médecin, c’est pas pareil.

                            Par contre pour les statistiques, y’a plus de médecins au mètre carré à Cuba qu’a Miami, mais la formation des uns est loin de celle des autres...
                            Moralité il faut pas mettre son doigt à couper dans la propagande Cubaine....

                          • Guy Liguili Guy Liguili 24 mai 2012 18:28

                            Un ongle incarné à Miami on te le soigne si tu as une carte de crédit, sinon, tu te le gardes.
                            Pour la médecine cubaine elle doit être suffisamment bonne pour que Chavez vienne y faire soigner son cancer. En tout cas, c’est un peu grâce à elle que l’Amérique Latine arrive à se soigner.


                          • Guy Liguili Guy Liguili 24 mai 2012 18:31

                            Par ailleurs, en valeur absolue et pourcentage de la population, il y a infiniment moins de prisonniers à Cuba qu’aux États Unis, lesquels doivent se situer juste derrière la Chine pour leur taux d’incarcération.


                          • Sarah13 24 mai 2012 18:39

                            Bon le troll, t’as l’air de beaucoup t’ennuyer et de n’avoir rien de mieux à faire de tes journées que de gerber ta haine et ton inculture notoire, mais là tu commences à me gonfler. donc soit tu as quelque chose d’intelligent à dire et à apporter au débat, soit je replie tes commentaires !


                          • wesson wesson 24 mai 2012 18:45

                            " Un ongle incarné à Miami, on te le soigne, à Cuba on te le coupe. "


                            en fait, c’est exactement le contraire, par exemple pour les diabétiques chez lesquels des gangrènes peuvent se développer.

                            A Miami, on coupes car c’est un acte chirurgical qui a une forte valeur ajoutée, et qui ne nécessite pas d’hospitalisation longue derrière, qui elle n’est pas génératrice de forts revenus.

                            Par contre, à Cuba ils vont essayer de traiter l’infection avant de couper, même si ça prends du temps.

                            De toute manière, le modèle de la santé privée aux USA est l’un des pire : non seulement il est globalement inefficace, mais en plus c’est celui qui coûte le plus cher à la population en terme de PIB.

                            D’ailleurs, les Américains perdent en général tout ce qu’ils possédent dès qu’il doivent se faire soigner. 

                          • spartacus spartacus 24 mai 2012 18:53

                            Aux USA, l’assurance n’y est pas collective, mais individuelle. Comme chez nous, il faut une mutuelle, mais là bas elle prend tout en charge et il n’y a pas de report sur la sécu.


                            Pour les plus pauvres, il existe le « Medicaire », qui existait bien avant l’ AME en France.
                            La santé n’est pas moins bien elle est différente. Ici comme là bas la mutuelle est nécessaire...

                            Pour le Vénézuélien, il n’a pas été à Miami pour idéologie. Il n’a pas été non plus dans son pays de peur d’une coupure d’électricité, de mauvais hôpitaux, puisque depuis qu’il est au pouvoir, il n’a fait aucun investissement d’infrastructure....alors que le pays regorge de pétrole.


                          • spartacus spartacus 24 mai 2012 19:12

                            Faut pas non plus que les malades aillent à « La Havane », dans l’hopital délabré, y’a des gros problèmes de distribution d’eau....


                          • wesson wesson 25 mai 2012 00:38

                            « Comme chez nous, il faut une mutuelle, mais là bas elle prend tout en charge et il n’y a pas de report sur la sécu. »


                            d’une part, cette assurance est facultative et si vous l’avez pas même les ambulanciers vous laisseront crever dans la rue. 
                            d’autre part, tout acte médical doit faire l’objet d’un accord de remboursement de l’assurance qui bien évidemment fait absolument tout pour ne pas le donner. Il y a des services entiers de ces assurances pour trouver des prétextes à ne pas rembourser, dotés d’avocats et de détectives privés qui vont tout éplucher. Par exemple, vous chopez un cancer du poumon, vous ne fumez pas mais une personne de votre famille fume, l’assurance utilisera ce prétexte pour ne pas prendre en charge vos frais. etc etc...


                            « Pour les plus pauvres, il existe le »Medicaire« , qui existait bien avant l’ AME en France. »

                            Le Medicaire c’est pour les ultra-ultra-pauvres, très limité en nombre et en montant, et il vous permet à peine de crever sous un toit plutôt que dans la rue. Certains états le conditionnent à l’exécution d’un travail d’intérêt général généralement payé à moins de 4$ / H et qui peut être à 160 Km de votre lieu de résidence.

                            encore un qui connait des USA ce qu’il a vu de sa chambre d’hotel de New York.

                          • Guy Liguili Guy Liguili 25 mai 2012 01:18

                            Les assurances américaines ont également comme inconvénient, selon la compagnie, de n’affilier que certains médecins et certains laboratoires (évidemment chaque compagnie a les siens et aucune ne les couvre tous), ce qui fait que si vous n’êtes pas soigné par le bon médecin, ni avec le bon médicament, vous n’êtes pas pris en charge.


                          • Empadre 26 mai 2012 23:56

                            les exilés cubains sont donc la source d’une information ....fiable ! Un peu comme si on demandait à Joseph Mac Carthy de faire une analyse objective de l’union soviétique....ou a Renaud ce qu’il pense de Michel Sardou...


                          • MICHEL GERMAIN MICHEL GERMAIN 24 mai 2012 14:34

                            J’arrive un peu tard sur les mots dits...

                            Français, dites moi, ne serait- ce pas plutôt l’ami MELENCHON qui serait un TSIPRAS Français que A.TSIPRAS un Mélenchon Grec ?

                            SYRIZA, deuxième, avant le sprint final du 17 Juin...
                             
                            Toujours un peu ce côté « surplomb » Franchouillard...l’intrusion du surmoi national. Tous les peuples me paraissent « souverains », pas le notre sur les autres...

                            Qu’en pensez-vous ?
                             
                            Allez Grèce... joyeusement... 


                            • BlackMatter 24 mai 2012 20:32

                              « Français, dites moi, ne serait- ce pas plutôt l’ami MELENCHON qui serait un TSIPRAS Français que A.TSIPRAS un Mélenchon Grec ? »


                              Et vice-versa.


                            • Le printemps arrive Le printemps arrive 24 mai 2012 22:01

                              tout est relatif, Albert !


                            • Carida 25 mai 2012 02:06

                              Évidemment M.Germain, vous avez tout à fait raison ! Mais il s’agit avant-tout de « vulgariser » Tsipras en le comparant à quelqu’un que nous connaissons ici en France, juste pour le situer, même si effectivement la Syriza a été créée avant le FdG et que dans son pays ce parti récolte plus de voix que dans le nôtre ( proportionnellement ).

                              Le chauvinisme a tout de même ses limites, nous sommes avant-tout humbles par ici, non ? smiley


                            • arnulf arnulf 24 mai 2012 17:24

                              Il me semble normal que le PS ne reçoive pas le chef de Syriza : c’est un homme de gauche.
                              Où est le problème ?


                              • Ruut Ruut 24 mai 2012 17:30

                                La gauche as toujours été un nid d’hypocrites.


                                • Le printemps arrive Le printemps arrive 24 mai 2012 22:06

                                  des hypocrites, il y en a de partout !

                                  Parfois même, l’hypocrisie est utile.


                                • chapoutier 24 mai 2012 17:37

                                  Nommé ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius a, le 21 mai, appelé la Grèce à « respecter le mémorandum »,car« on ne peut pas à la fois vouloir rester dans l’euro et ne faire aucun effort ». Trois jours plus tôt, Sofia Sakorafa avait, de fait, répondu par avance. Qui est-elle ? Députée du Parti socialiste grec (Pasok), Sofia Sakorafa en fut expulsée pour avoir voté contre le premier plan d’ajustement. Mais, le 6 mai, elle fut triomphalement réélue (cette fois sous la bannière de Syriza), obtenant plus de suffrages qu’aucun autre élu (tous partis confondus).
                                  Le 18 mai, donc, Sofia Sakorafa déclarait dans une interview à Mediapart  : « Nous voulons rester dans la zone euro. » Cependant : « Demeurer dans la zone euro ne peut signifier sacrifier un peuple, le laisser mourir de faim. La question qui se pose maintenant n’est pas celle de l’euro. Nous luttons pour notre survie. Et si rester dans la zone euro signifie la destruction de la Grèce, nous devrons en sortir (…). Je ne comprends pas comment on peut rester dans la zone euro si le prix à payer est un salaire de 200 euros par mois. » Quant à l’hypothèse de «  renégocier » le fameux mémorandum ? « L’accord ne peut pas être amélioré. Qu’entend-on améliorer quand la destruction est maintenant quasi totale ? Il n’y a pas d’argent pour payer les pensions, le droit du travail obtenu au cours des siècles par les peuples d’Europe a été détricoté. »
                                  Il n’est pas nécessaire de partager toutes les positions de Sofia Sakorafa pour reconnaître qu’elle soulève une question majeure pour les peuples d’Europe, et même pour toute la civilisation humaine : si un mémorandum (ou un plan d’austérité) conduit à la destruction de tout, s’il faut sacrifier le peuple pour sauver l’euro, qui prendra la responsabilité de dire que c’est cela qu’il faut faire ? Les dirigeants du Pasok ont pris cette responsabilité : ils en ont payé le prix. Qui prendra cette responsabilité aujourd’hui en Europe ? Ces questions, on le comprend, ne concernent pas seulement la Grèce. Elles nous ramènent, en France, au rapport entre le mouvement des électeurs qui, le 22 avril et le 6 mai, ont exprimé leur rejet des politiques d’austérité dictées par l’Union européenne, et la politique qui sera effectivement mise en œuvre par le nouveau gouvernement.


                                  • Le printemps arrive Le printemps arrive 24 mai 2012 22:08

                                    Je ne connaissai pas cette dame, mais elle a de l’empathie pour le peuple, donc elle n’est pas socialiste !


                                  • Attilax Attilax 24 mai 2012 17:53

                                    Rien de bien surprenant. Le PS n’a même pas voulu parlementer avec le FDG, pourquoi irait-il recevoir un gauchiste grec hostile à la politique européenne voulu par le PS ?

                                    CQFD : si vous voulez vraiment voter à gauche, ne votez surtout pas PS, c’est une arnaque !


                                    • toor toor 24 mai 2012 18:21

                                      Si vous voulez réellement voter à gauche ne votez pas il n’existe aucun parti.Je suis une personne qui logiquement devrait voter dans ce sens et suis obligé de me tourner vers le FN.


                                      • Attilax Attilax 26 mai 2012 15:51

                                        Euh non, pardon mais là il y a maldonne. Que les dénonciations du FN soient fondés, c’est sûr, que ses réponses soient adaptées et « de gauche », même pas en rêve !


                                      • Carida 24 mai 2012 19:56

                                        L’UMPS a confisqué le pouvoir en France, mais la ΣΥΡΙΖΑ ne commence-t-elle pas à nous montrer que le peuple grec se réveille enfin et se découvre même une excellente lucidité ?!
                                        Voilà que ce « front de gauche grec » fait peur à nos conservateurs «  »socialistes«  » ! Nos amis néo-droitistes semblent ne plus voir la vie en rose !

                                        Si ça c’est pas une bonne nouvelle !


                                        • Arafel Arafel 24 mai 2012 20:33

                                          « L’union de la gauche n’est pas pour demain »

                                          Quelle « gauche » ?
                                          Je pourrais aussi dire quelle « droite » ?
                                          Dire qu’il existe encore des naïfs ou des mauvaises foi qui croient ou veulent croire qu’il existe encore une « gauche » et une « droite ».
                                          Ils n’ont pas encore compris qu’il n’y a plus que le camps de la nation, de l’humain, de l’avenir de nos enfants d’un coté, et de l’autre le camps des mondialistes, des apatrides financiers, de l’inhumain, des castes héréditaires.
                                          Lorsque le Peuple aura enfin compris ça, il en sera finit de cette racaille.
                                          Et la crise qui vient va se charger de lui ouvrir les yeux, car n’en doutez pas, la soi disant crise actuelle n’est que le hors d’œuvre, un petit encas.
                                          Les loups sont déjà aux portes non pas de Paris mais de la France.....et l’hiver va être rude.
                                          Et alors le sang va couler.......


                                          • Attilax Attilax 26 mai 2012 15:54

                                            Je suis assez d’accord. Le temps du clivage gauche-droite me parait révolu. Si nos représentants ne représentent qu’eux mêmes et leurs amis financiers, et bien il est peut-être temps de ne plus avoir de représentants et d’y aller nous-mêmes. L’électeur doit céder la place au citoyen.
                                            PAS DE DEMOCRATIE SANS TIRAGE AU SORT.


                                          • Klisthène 2017 Kxyz 24 mai 2012 22:34

                                            l enfer est pavé de bonne intention chacun le sait biien ..mais répété en boucle que le parti socialiste n est pas de gauche il n y a que vous pour le croire...
                                            d ailleurs la droite ne s y trompe pas..
                                            il y a des gauches acceptez la diversité d approche vous qui donnez des leçons de démocratie...
                                            la situation grecque est catastrophique tout comme la situation espagnole et portugaise d ailleurs la française n étant guère plus réjouissante pour faire complet et vus voudriez que le président fraichement élu plutôt que de batailler our convaincre nos partenaires d un pacte de croissance s affiche avec candidat à ce jour élu par des sondages....
                                            ne vous trompez d adversaire car malheureusement en Grèce « berceau de la Démocratie » où les esclaves n avait pas de droit de vote....l extrêmisme sous toute ses formes pourraient mener son peuple là ils le l imagine pas...
                                            je précise pour que mes propos ne soient pas mal interprétés ou mal compris je respecte trop le suffrage universel si les grecs choisissent Mr Tspiras il devra composer avec les partenaires européens..car même pour finir une guerre économique soir elle on discute avec son ennemi..
                                            enfin pour conclure en politik il existe un rapport de force et n en déplaise à certain la Gréce a besoin de l Europe ce qui n est pas forcement le cas inverse..
                                            que les grecs lèvent l impôt sur la fortune de l église qu elle mette en place un cadastre pour savoir à qui appartiennent les terres...et qu elle ouvre une commission d enquête sur les détournements des aides....c est ça une Républik digne de ce nom...


                                            • kako 24 mai 2012 23:24

                                              Ca fait plaisir de temps en temps de tomber sur un post qui ne tombe pas dans l’insulte et anathème. C’est l’Agoravox que j’aime ; là où on argumente, là où le raisonnement logique est le pilier de la démonstration. 


                                            • wesson wesson 25 mai 2012 00:23

                                              bonjour kxyz,


                                              « mais répété en boucle que le parti socialiste n est pas de gauche il n y a que vous pour le croire »

                                              j’aurai plutôt tendance à croire le contraire. Pour votre information, le PS Français, le Pasok Grec, mais aussi le PND d’Hosni Moubarak, le RCD de Ben Ali, le FPI de Laurent Gbagbo, ...) font (faisaient) tous partie de l’internationale socialiste, qui est en fait une alliance sociale-libérale (suivant la bonne recette du pâté aux alouettes, une alouette de social pour un cheval de libéral). 

                                              En Amérique du Sud, ces parti là sont de l’opposition de droite. 

                                              Que Hollande ne reçoive pas Tsipras, je n’y ai effectivement rien à redire, et les raisons que vous donnez sont parfaitement respectables. Par contre, que personne au PS ne daigne le recevoir, voilà qui est à mon avis bien plus discutable, voire regrettable. 

                                              « n en déplaise à certain la Gréce a besoin de l Europe ce qui n est pas forcement le cas inverse.. »

                                              la je vous retourne vos propres paroles : il ne suffit pas de le répéter en boucle pour que ce soit vrai.
                                              D’une part, il faut se rappeler que avant la crise financière, le budget de l’état grec ne présentait pas de soucis particulier. D’autre part, en les « secourant », on leur a plus que triplé la petite note.En fait aujourd’hui, en dehors du paiement de la dette, le budget de l’état Grec est équilibré. C’est à dire que si ils décidaient le défaut de paiement, ils pourraient tout simplement se passer de l’aide Européenne.

                                              Sur le reste vous avez raison, et c’est très exactement le programme de Syriza et de Tsipras. C’est d’ailleurs surtout cette commission d’enquête sur la dette que veulent éviter à tout prix les instances Européennes : Elle mettrait à jour les bénéficiaires réels des plans de sauvetage, et mettrait par terre toute la propagande qui les entoure.

                                            • kako 24 mai 2012 23:16

                                              Je trouve que le niveau des discussions s’est drolement dégradé sur Agoravox, depuis que les trolls ump, qui l’ont tant critiqué, l’ont envahi. Comme quoi, on a beau changé de support, quand on est mauvais, on est mauvais.


                                              • Sarah13 24 mai 2012 23:23

                                                Ne m’en parle pas ! C’est désolant. Que les gens ne soient pas tjs dac avec un article et y réagissent, tant mieux. Mais voir intercaler entre des messages intéressants (en tous cas polis) ces commentaires haineux transpirant toute la bêtise du monde, c’est gerbant.

                                                J’ai laissé les commentaires ouverts aujourd’hui, mais dorénavant je bloquerai ceux à qui le mot « civisme » continuera d’être étranger.

                                                 


                                              • wesson wesson 25 mai 2012 00:48

                                                bonsoir kako, 


                                                Il y a eu en fait 2 problèmes : 

                                                1 - l’UMP n’a pas admis la défaite, parlant même d’une élection de Hollande « par effraction ». Bref, ils pensent que le programme « mieux que le FN » est le bon, et que c’est juste la détestation de Sarkozy par la Gauche (qui n’est en fait que le reflet de la honte de son propre camp d’avoir mis au pouvoir un zozo pareil) qui est la cause de la défaite.

                                                2 - qui découle du 1, du fait de l’utilisation incessante de ses thèmes de campagne par l’UMP, le FN croit que son discours est légitimé, et que avec tôt ou tard il vont gagner. Peut-être effectivement ils vont arriver à se fondre à la droite traditionnelle comme c’est le cas en Italie avec la ligue du Nord, mais il ne gagneront jamais avec ce programme, qui recueille toujours moins de 20% des suffrages sans espoir d’accord avec d’autres parti.

                                                Bref l’UMP ressasse sa frustration en la transformant en haine anti-Hollande, et le FN cherche à surenchérir sur son discours qu’il croit validé.

                                                tout devrait se calmer après les législatives lorsque tout le monde retournera devant sa télé.

                                              • Arafel Arafel 25 mai 2012 01:35

                                                Le pb de l’UMP, c’est qu’ils n’ont pas compris que le temps facile avec le vieux Lepen est finit.
                                                Avec le vieux, c’était facile de jouer sur les 2 tableaux, et ils gagnaient à chaque fois.
                                                Là, c’est terminé.
                                                Ils ne peuvent plus gagner seuls.
                                                Le temps qu’ils le comprennent......


                                              • wesson wesson 25 mai 2012 02:28

                                                En fait Arafel j’ai oublié d’évoquer également le problème principal de l’UMP pour ces législatives : Il n’ont pas de leader (il a fui), et pas de programme. Bref il en sont réduit à taper comme des sourds sur le PS à l’aide de polémiques à 2 balles.


                                              • Arafel Arafel 25 mai 2012 16:38

                                                Lorsque la population des classes moyenne et populaire aura pris conscience que le « vivre ensemble » se fait uniquement à leur détriment, que les emplois, les revenus, la sécurité, ect, qu’il faut soit disant partager, ce sont les leurs et ceux de leurs enfants, pendant que dans le même temps la classe aisée des privilégiés, « journalistes », politicards, patrons, ect, qui prône le « vivre ensemble » garde les grandes écoles, les revenus, les emplois, ect, pour eux et leur enfants, tout en se gardant bien de vivre au milieu des nouveaux arrivants, les choses risquent de changer.


                                              • Arafel Arafel 25 mai 2012 19:02

                                                Tiens, à ce sujet, je me suis toujours demandé comment on pouvait être assez con pour refuser d’être prioritaire chez soi pour le logement et le boulot.
                                                Refuser pour soi, et bien sur pour ses enfants................leurs gosses pourront leur dire merci.
                                                Merci papa et maman de m’avoir enc.....


                                              • Alison 25 mai 2012 00:44

                                                Il y en a encore qu`il y a une droite, un gauche...Bah non, il y a les pro-européens et les anti- européens et encore faut voir les divisions qui règnent dans chaque clan. Rajouter les extrêmes et vous avez la réalité politique du moment.

                                                Tsipras est radical c`est a dire qu`il prend son inspiration a la « racine » de la gauche".

                                                Il est malin il a profité de la politique vieillissante du pays avec ses combines pour se poser en leader, surfant sur le non a l`austerite mais le oui a l`euro pour cause 78% des grecs veulent garder cette monnaie et une grande partie n`en peuvent plus de la pression.

                                                Arrivée en tête ici en Grèce ne vaut pas dire être élu, 151 sièges pour cela et dans la situation actuelle on risque de vivre un nouveau 06 mai. Rien ne dit que ce qui s`est passé ce jour la ne se reproduira pas le 17 juin, on est en Grèce ! D`ici la il peut se passer plein de chose tout dépend de se que les médias tabasseront comme propagandes.... Pour le moment Hollande ne convainc pas vraiment ici surtout depuis que Tsipras n`a pas eu les honneurs des membres du nouveau pouvoir français, les Grecs doutent et l`extrême droite de plus en plus virulente contre les émigrés et serviable avec le peuple.

                                                Rdv le 17 juin si tout va bien. 


                                                • Guy Liguili Guy Liguili 25 mai 2012 01:26

                                                  Oui mais si la Troïka ne veut rien entendre, la Grèce peut faire la méthode islandaise, arrêter de payer et foutre les banquiers en taule, ce qui donnera certainement de bonnes idées à l’Espagne, à l’Italie ainsi qu’au Portugal et on risque de rire…


                                                • Klisthène 2017 Kxyz 25 mai 2012 08:58

                                                  cher wesson..

                                                  la gauche donc ne peut être sociale démocrate à vos yeux.....libre à vous.
                                                  je déplore comme vous ces gouvernants peu fréquentable dans l internationaliste socialiste mais sans leur chercher quelconque excuse car il n y en a aucune , je redoute que leur présence ne soit qu opportuniste comme le marxisme de castro... smiley ..
                                                  c est le rapport au pouvoir qu il faut appréhender pour limiter l inclinaison « naturelle » des dirigeants..
                                                  pour le reste lire votre réponse je ne vois pas différence entre nous malgré le fait que je puisse être un méchant social démocrate écolo. bobo.. de droite ;.les clichés quand ils nous tiennent... ;
                                                  .pour l avenir de mes frères de la cote grecque...de la péninsule iberique...
                                                   et un new deal comme le propose le collectif Roosevelt 2012

                                                  http://www.roosevelt2012.fr/

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Sarah13


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