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Que des motions pour le PS. Le pire est à venir et Mélenchon quitte le PS

Résultats des motions avant le congrès de Reims qui doit désigner le prochain secrétaire du Parti socialiste. 29 points pour Ségolène Royal, 25 points environ pour deux motions brigand la seconde position, celles de Bertrand Delanoë et de Martine Aubry. Un score pas loin des 20 points pour Benoît Hamon et environs 2 points à partager entre deux petits courants. Et Mélenchon qui vient d’annoncer qu’il quitte le PS.

Décidément, ce PS que d’aucuns présentent comme moribond a tout fait pour se trouver, à l’issue du vote des militants, dans le pire des scénarios. Résumé en trois points. Contrairement à ce que les stratèges espéraient, il n’y a pas de motion parvenue largement en tête, mais quatre propositions se tenant dans une fourchette de 10 points. Et pas plus de 4 ou 5 points séparant la motion Royal des deux suivantes, une motion parvenue en tête avec même pas le tiers des suffrages. Deuxième point, important dans le cas où il y aurait une jurisprudence républicaine, autrement dit un second tour à Reims pour désigner le premier secrétaire, l’égalité entre les motions Delanoë et Aubry pourrait susciter des contestations sur les décomptes, des recomptages, rappelant le sort de la Floride en 2000 et la désignation du président par la Cour suprême des Etats-Unis après cinquante jours de tergiversation. Mais le PS n’aura que quelques jours pour trancher. François Hollande en chef suprême ?

Le troisième point est le plus délicat. Beaucoup espéraient une victoire de Bertrand Delanoë qui, même si elle n’était pas éclatante, aurait fait du maire de Paris le candidat naturel pour être premier secrétaire. Ce que redoutaient les initiées de ce parti est arrivé. A savoir des résultats tels qu’ils permettent toutes les alliances possibles et, surtout, la fusion de deux, voire trois motions, capables de s’entendre sur le dos de la motion majoritaire. Et c’est le cauchemar qui s’est produit. Mme Royal a laissé des traces et un passif à travers l’échec de 2007 et son attitude quelque peu autocratique suscitant force inimitié. François Hollande, l’homme qui aimait tant la synthèse, trouvera sans doute un mot d’ordre, mais qui ne sera jamais prononcé. TSS, non pas tout sauf Sarko, mais tout sauf Ségolène. Nul ne sait ce qu’il pourra advenir des tractations et qui est le plus compatible avec l’autre. Y aura-t-il entente préalable et fusion des listes Delanoë Aubry et, si oui, qui en sera le leader et, si non, peut-on envisager que Delanoë ou Aubry rejoignent Royal ? Cela paraîtrait étonnant, d’autant plus qu’on a vu dans quel isolement se trouvait l’ancienne candidate de 2007 à l’université d’été de La Rochelle. Quoi qu’il se passe, notamment trois candidats pour un fauteuil à Reims, il n’est pas concevable que des alliances n’aient pas été conclues au préalable.

Quant à la liste de Benoît Hamon, nul ne sait ce qu’il en adviendra. C’est, on le sait, la motion la plus à gauche du PS, soutenue notamment par Jean-Luc Mélanchon qui, sans doute, avait préparé son coup d’éclat depuis longtemps. La crise financière n’a fait qu’aggraver le différend idéologique entre la mouvance anticapitaliste ou presque des ralliés à Mélanchon et la mouvance social-libérale suffisamment plastique pour attirer tout le monde. Une cuisine de terroir politique que les uns assaisonnent avec du poivre libéral et les autres avec du sel social. Une cuisine que, cette fois, Mélenchon vient de déclarer impropre à la consommation idéologique. Sur son blog, le sénateur sécessionniste titre "Ça suffit". Déclarant ne plus accepter le flou du PS et prenant ses responsabilités. Une phrase en dit long.

« Nous prenons nos responsabilités. Dans la crise du capitalisme, notre pays a besoin d’une autre voix à gauche. Nous voulons lui être utiles. Nous voulons reprendre l’initiative, formuler une alternative, faire reculer et battre Sarkozy. Par fidélité à nos engagements, nous prenons donc notre indépendance d’action. Nous quittons le Parti socialiste. Nous allons porter publiquement notre conception du combat républicain et socialiste, sans concession face à la droite, au capitalisme et leur irresponsabilité destructrice contre la société humaine et l’écosystème. Nous allons la proposer au suffrage universel. »

Mélenchon pourra alors rejoindre sans complexe les Besancenot, les Marie-George Buffet et surtout son homologue allemand Oscar Lafontaine qui se sépara du SPD pour fonder sa propre mouvance résolument ancrée à gauche. Il faut dire que les réformes Hartz lancées sous Schröder ont sans doute fait déborder le vase des insurgés contre la dureté du système capitaliste face aux plus démunis. Le geste de Mélanchon ne surprendra personne. Il se situe dans le sillon de cette recomposition des tectoniques et tactiques politiciennes. Et la crise actuelle ne peut qu’inciter à prendre des décisions. Crise, rappelons-le, s’écrit en chinois avec un idéogramme à double sens signifiant opportunité et danger. Mélanchon a saisi deux opportunités, les crises de la finance et du PS. Quant au danger, il concerne le PS dont on ne peut pas imaginer ce qui pourrait le sauver. A moins qu’Obama ne se présente pour être le premier secrétaire du PS.


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80 réactions à cet article    


  • Le péripate Le péripate 7 novembre 2008 11:06

     J’aime beaucoup les motions brigands. Bientôt le PS pirate ?


    • Bernard Dugué Bernard Dugué 7 novembre 2008 11:22

      Tous des brigands au PS, et bientôt, les bandits manchots aux effigies de Sarko et Ségo, après les poupées vaudous.

      Pensez-y, le bandit manchot à l’effigie de Sarko, vous actionnez la manette et des tas de boyard tombent, comme ça vous aurez l’impression de devenir un Bolloré


    • sisyphe sisyphe 7 novembre 2008 12:08

      par Le péripate (IP:xxx.x65.137.134) le 7 novembre 2008 à 11H06

      J’aime beaucoup les motions brigands

      Oui, oui ; on l’avait bien compris, à ta défense forcenée des mafias libérales...
       smiley

    • La mouche du coche La mouche du coche 7 novembre 2008 14:55

      "Le pire est à venir et Mélenchon quitte le PS"

      Cette phrase est un contre-sens. Le bonheur est à venir puisque Melenchon quitte le PS.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 novembre 2008 01:59

       @ Bernard Dugué : Peut-on sérieusement penser que de ces qurelles byzantines et de cette foire d’empoigne sous le signe de l’ambition la plus égoïste va sortir un chef charismatique faisant consensus et un programme novateur capable de rassembler les Français. ? Le PS est un cul-de-sac de l’histoire politique. 

      On est a chercher le perdant de la prochaine présidentielle. Quand la crise va s’aggraver, il y aura de nouveaux clivage et de nouveaux leaders émergeront. De ceux qui sont la, seui Besancenot est du côté de l’avenir, mais il est bien probable que le candidat de gauche que l’on cherche pour 2012 est encore aujourd’hui un inconnu. Les réputations se créent vite avec les blogues... Pensez à Bayrou. Le prochain prodige sortira de plus loin et montera encore plus vite que Bayrou.

      Les élections actuelles au Québec seront peut-être un exemple instructif et prémonitoire de cette nouvelle mobilité des électorats

       http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/11/07/les-elections-2008-au-quebec-33-jours-et-33-billets-3/

       http://nouvellesociete.org/5153.html

       Pierre JC Allard 


    • samedi 9 novembre 2008 12:29

      Bonjour

      Le fichier Rosam sera mis à jour le 31 décembre et expurgera tous les adhérents qui n’ont pas réglé leur cotisation jusqu’à 2008. Ce sera un bienfait pour tous, militants comme presse media qui nous rebattent les oreilles des adhérents fantômes et des adhérents à 20 euros payés par l’UMP (entendu de mes oreilles par un fabiusien !).

      Les adhérents ne reviendront pas le jour du vote pour disparaître dans la nature comme vous semblez le craindre, parce qu’il leur faudrait acquitter au minimum la cotisation de l’année en cours, soit 40 € le tarif réduit et beaucoup n’ont pas les moyens de ces fantaisies. Elire une tête vide à la tête d’un parti politique, mais sincèrement vous pensez vraiment que ça intéresse un citoyen doté d’intelligence ? Moi-même je ne suis pas certain de l’être, intelligent, c’est vous dire.

      Dès 2009, le PS pourra repartir sur de nouvelles bases avec un fichier propre à étayer sa "suprématie" sur ses concurrents de gauche.

      Ca ne changera rien au fait que la métamorphose du PS est en marche, qui que ce soit qui en prenne la tête. Il va devenir officiellement social-démocrate et ceux qui ne veulent pas d’un parti social-démocrate devront le quitter.


    • Alpo47 Alpo47 7 novembre 2008 11:20

      Qui se soucie encore de ce qui se passe au sein du PS ?
      Même pas ses militants (50% de participation seulement).
      Une cacophonie inaudible, aucune proposition de substitution à Sarko, des querelles de personne à répétition, le tournant vers le libéralisme (au moment où il s’effondre).... Que de mauvaises décisions.

      Trop facile pour Sarko de diviser ces "girouettes" et de régner sans opposition.


      • Voltaire Voltaire 7 novembre 2008 11:47

        Après une élection qui n’a pas passionné les foules (il faut dire qu’il y avait de la concurrence outre-Atlantique...), les socialistes se réveillent ce matin avec la gueule de bois !


        Aucun leader ne se détache, aucune ligne politique ne s’éclaire, le PS s’enfonce dans une guerre de tranchées, dans le consensus hypocrite, dans le marasme et l’immobilisme.


        Certes, la semi-victoire de Ségolène Royal fera plaisir à ses supporteurs, mais sa faible avance sur les suivants l’oblige à des alliances d’appareils qui se révèleront vite insupportables.


        Le grand perdant de cette élection est bien sûr Bertrand Delanoë, qui s’y voyait déjà. Mais, faute d’avoir senti le vent tourner et en ayant poursuivi la route du consensus mou, celui-ci s’est aliéné l’essentiel de ses militants. La route vers 2012 lui sera sans doute difficile...


        Martine Aubry n’a pas réussi son pari. Certes, son score est honorable, mais le mariage de la carpe et du lapin, entre sociaux-démocrates et fabiusiens, ne pouvait que décourager le militant convaincu. Et ce demi-échec en préfigure un autre, celui de l’alliance finale qui émergera au congrès de Reims. Sans ligne claire, faute de trancher entre sociale démocratie et antilibéralisme, le PS n’est qu’un navire sans capitaine ni gouvernail ni cap, qui fait des ronds dans l’eau avec une voie d’eau dans la cale.


        Benoit Hamon a lui su profiter de la crise financière pour imposer un discours très à gauche, mais qui verra rapidement ses limites. Sans le centre, la gauche se condamne à une opposition permanente… Comment concilier ces positions radicales et une stratégie électorale gagnante, là est son dilemme, et sa demande de clarification auprès de Ségolène Royal risque fort de signifier l’échec de toute tentative d’union.

         

        Le PS verra donc de nouvelles tentatives de rapprochements entre frères (et sœurs) ennemis, de trahisons et réconciliations devant les caméras. Un front TSS (tout sauf Ségolène) verra t-il jour, ou celle-ci s’imposera t’elle, peut-être par proxy (par le biais d’un homme de paille) ? Toujours est-il que le PS et ses militants ne sont pas sortis de l‘ornière… Et à ce jeu, le départ tonitruant de JL Mélanchon fait presque figure de non-évènement, tant nous sommes devenus habitués aux turpitudes d’un parti incapable de se rénover.

         

        Ce résultat fait deux heureux : Olivier Besancenot et François Bayrou. Pour le leader d’extrême-gauche, la faillite du PS renforce mécaniquement son nouveau parti, le NPA. Gageons que de nombreux militants écœurés rejoindront ce parti s’il arrive à dépasser un langage révolutionnaire archaïque, et il peut légitimement viser un score de 10% à l’ensemble des prochaines élections, qu’elles soient européennes, régionales et présidentielles. Quant à François Bayrou, il renforce sa stature de seul opposant pouvant raisonnablement gagner face au président de la république aux prochaines présidentielles en plaçant le PS devant une impossible équation : si le PS refuse toute alliance, il fera fuir les sociaux-démocrates, s’il accepte une alliance, il légitimise Bayrou à qui il a justement manqué un allié en 2007.

         

        Paradoxalement, ce résultat embarrassera plutôt l’UMP : Bertrand Delanoë faisait un bon opposant pour Nicolas Sarkozy. Trop parisien pour pouvoir l’emporter, mais assez crédible pour contrer Bayrou. La faillite du PS renforçant par contrecoup le MoDem, l’UMP se retrouve devant une situation délicate, car une opposition paralysée à gauche l’expose plus directement aux critiques de l’opinion. Et la perspective d’un axe Royal-Bayrou est sans doute la pire situation qu’il puisse affronter. Mais 2012 est encore loin…

         

        Sans doute assisteront –nous dans ces prochains jours à la création d’une alliance improbable entre ennemis d’hier, et à l’annonce que tout va bien et que tout est réglé. La réalité est bien plus cruelle : cette élection consacre une gestion et un positionnement du Parti Socialiste en complêt décalage avec la réalité sociétale et politique de la France. Objectivement, personne ne peut s’en réjouir, car toute démocratie a besoin de partis politiques sains et constructifs. IL faut souhaiter que la recomposition de notre paysage politique s’accélère, et que les responsables du PS fassent preuve d’un peu de courage pour aller là où leurs convictions les portent. Hélas, il est à craindre que leur intérêt électoral ne les poussent encore à faire du sur-place.


        • sisyphe sisyphe 7 novembre 2008 12:07

          par Voltaire 								 (IP:xxx.x1.65.37) le 7 novembre 2008 à 11H47 				 				
          				

          								
          				


          Benoit Hamon a lui su profiter de la crise financière pour imposer un discours très à gauche, mais qui verra rapidement ses limites. Sans le centre, la gauche se condamne à une opposition permanente…

          Absolument pas d’accord. 
          Ce n’est pas du tout en s’alliant avec le centre que le PS peut revenir au pouvoir, mais en refondant et en s’associant avec toutes les forces de la gauche. 
          Une alliance avec le centre verrait progresser les votes pour Besancenot, et empêcherait toute majorité.


        • jaja jaja 7 novembre 2008 12:20

          "Pour le leader d’extrême-gauche, la faillite du PS renforce mécaniquement son nouveau parti, le NPA. Gageons que de nombreux militants écœurés rejoindront ce parti s’il arrive à dépasser un langage révolutionnaire archaïque, et il peut légitimement viser un score de 10%"

          Si le but était pour le NPA de dépasser un langage révolutionnaire que vous jugez "archaïque" alors ce sont les partisans de la Révolution qui quitteraient ce parti...

          Le but est bien pour le NPA de traduire dans la pratique et sur le terrain des luttes sociales ce langage révolutionnaire qui à l’air de vous déplaire...

          Que des partisans écoeurés du PS rejoignent ce dernier, bof on verra bien... Je n’y crois pas trop... le PS est un parti d’élus et de notables et le capitalisme ne les dérange pas trop....

          Mais le coeur de cible du NPA, ce sont tous ces gens du peuple inorganisés, chahutés par le capital, les jeunes des banlieues etc. et pas seulement pour mettre un bulletin dans l’urne...mais pour se battre contre le capital en crise pour finalement le renverser et instaurer une société d’égalité sociale..





        • Gilles Gilles 7 novembre 2008 12:51

          Voltaire

          "Benoit Hamon a lui su profiter de la crise financière pour imposer un discours très à gauche, mais qui verra rapidement ses limites. Sans le centre, la gauche se condamne à une opposition permanente… Comment concilier ces positions radicales et une stratégie électorale gagnante"

          ET aprés on se demande pourquoi les français sont lassés de la politique politicarde

          Alors la stratégie électorale gagnante serait le béaba de tout engagement politique ? On doit gagner coute que coute et advienne que pourra aux idées ? L’oportunisme et la démagogie érigés en dogmes pour conquête du pouvoir

          Alors oui on est enferré dans ce système décadent, mais si aucun de ces politiques n’a les "bip" de prendre le moindre risque pour faire valoir ses idée, juste pour être élu, la suite sera lamentable...... juste une bataille de clones se battant pour l’investiture sur des sujets annexes

          Moi je dis bravo à Mélenchon, qui ose risquer sa carrière de politicard pour fairre avancer le smilblick. j’espère juste, et je pense que lui aussi, sera suivi par une partie du PS. (ça ne veut pas dire que je suis d’accord avec lui sur ses idées, loin de là, mais le geste est bon)



        • Voltaire Voltaire 7 novembre 2008 12:58

          @Sisyphe

          La France est sociologiquement de droite. La droite profite d’un confortable matelat de voix de la part des personnes de plus de 60 ans, tandis que les jeunes se mobilisent rarement.
          Comme je l’indiquais dans un article à la veille des élections de 2007, il faut des circonstances particulières pour que la gauche l’emporte : un leader charismatique, une crise profonde, une campagne de très bonne qualité. Faute de ces trois conditions réunies, ou au moins de deux d’entre-elles, la droite gagne, sauf si la gauche s’allie au centre...

          Si une élection présidentielle avait lieu maintenant, vous avez raison, un candidat de gauche comme Hamon aurait une petite chance. Mais en 2012 ? Très improbable. Et une "alliance" avec toutes les gauches comme vous dites rend le défi impossible : l’extrême gauche agit comme repoussoir pour l’électorat modéré. De façon similaire, même s’il ne faut pas comparer les deux extrêmes, la droite aurait perdu les élections si elle s’était dans le passé allié avec l’extrême-droite.

          A mon avis, prendre position de façon systématique contre tout accord avec le centre est une garantie d’échec au niveau national, même si elle aurait le mérite de rassembler une partie du PS. Et continuer d’appeler le MoDem un parti de droite est aussi très maladroit.

          @jaja : les partisans de la révolution sont très peu nombreux : leur départ ne se verrai sans doute pas dans un nouveau parti. Il ne faut pas confondre militants et électeurs... l’électorat de Mr Besancenot et de la gauche anti-libérale dépasse très largement le petit noyau dur de révolutionnaire, qui, à mon avis, l’empêche de prendre une stature réeelement crédible. Il me semble que ce qu’attendent ces électeurs, c’est un nouveau projet de société, et non la révolution... Il y a d’ailleurs une forte convergence à ce niveau entre l’électorat de Besancenot et celui de Bayrou, même si les solutions proposées sont différentes.


        • Gilles Gilles 7 novembre 2008 13:00

          Jaja

          "Mais le coeur de cible du NPA, ce sont tous ces gens du peuple inorganisés, chahutés par le capital, les jeunes des banlieues etc."

          Je ne sais pas si vous êtes à la LCR (futur NPA) mais moi je connais pas mal de monde, des militants, dans ce parti. Aucun n’entre dans votre cible. Plutôt non chahutés par le capital dans leur vie quotidienne, plutôt classe intermédaire ou supérieure, engagés au niveaux des combats (pauvreté, sans papiers, dal...) et des idées (qu’ils connaissent) et avec un tas d’idéaux socialisants (au sens noble..pas le PS ni les cocos). Ceci dit on trouve un peu de tout dans ce parti que je ne prétends pas connaitre dans le détails

          Quant aux jeunes des banlieues, ils s’en cognent majoritairement du NPA, et à moins d’un miracle ou alors aprés une longue période de désillusion, ils ne formeront jamais ni l’avant garde ni la masse des militants et/ou électeurs

          Les révolutionnaires, les vrais, partiront vers LO, s’ils sont acceptés et ont la FOI


        • Voltaire Voltaire 7 novembre 2008 13:02

          @Gilles

          je me félicite aussi du départ de Mélanchon : voici longtemps que je pense qu’il faut une clarification au sein du PS : d’un côté les tenant de ce qu’on appelle l’antilibéralisme, et de l’autre les sociaux-démocrates. Depuis 2007, j’appelle à cette clarification, mais les élus du PS tiennent à leur confort électoral. POurtant, la logique serait d’un éclatement, avec d’un côté le NPA enrichi par la gauche du PS, et de l’autre le MoDem enrichi par sa droite. On aurait enfin un paysage politique plus clair. Mais il y a trop d’élus au PS, qui ne veulent pas quitter une machine qui marche pour les elections locales...


        • sisyphe sisyphe 7 novembre 2008 13:20

          @ Voltaire

          Eh bien, non ; toujours pas d’accord avec votre analyse. 
          Mitterrand a été élu deux fois avec les voix de l’ensemble de la gauche. 
          Il est vrai qu’à l’époque, la droite était handicapée par le Front National, que Sarkozy a su reprendre à son compte. 
          Mais, depuis, la crise est là. 
          Et, avec une gauche alliée au centre, Besancenot jouera pour la gauche le rôle qu’a joué Le Pen pour la droite ; lui empêchant toute majorité. 

          En revanche, si Hamon conforte son leadership, qu’il a prise sur le PS, et l’oriente vers une gauche résolument progressiste et anti-libérale, il empêchera la montée en force du NPA, et, au second tour, pourra rallier l’ensemble des voix de gauche (NPA inclus), et les voix des "indécis" qui pourraient assurer une majorité. 

          On n’est, certes pas, encore en 2012, mais il ne faut pas mésestimer les effets de la crise, qui vont se faire encore sentir plusieurs années, et faire basculer de nombreuses voix qui ont élu Sarkozy, dans le clan des anti-libéraux (dont, notamment, une partie des voix populaires qui avaient émigré vers le FN). 

          Un PS soudé, renforcé sur sa gauche, avec un leader charismatique, et une alliance de toutes les forces de gauche, peut parfaitment remporter les élections. 

          C’est, en tout cas, pour moi, la seule solution. 
          Une alliance avec le Modem serait une erreur ; sauf si le Modem se "gauchise" sous l’effet de la crise, et se rallie aux thèses anti-libérales. 
          Sinon, très peu de chances pour que les (à ce moment là) nombreux électeurs de Besancenot, se rallient à une candidature mi-chèvre mi-chou. 

          La meilleure façon, pour la gauche électoraliste, d’éviter le piège Besancenot, est de se ranger derrièr une bannière résolument antilibérale ; pas de se "centriser"...



        • Voltaire Voltaire 7 novembre 2008 13:43

          @Sisyphe

          Je crois que vous faites erreur dans votre analyse : Mitterrand, outre son talent, avait bénéficié de la division de la droite, et de la lutte féroce entre Chirac et Giscard puis Barre. Il n’y a plus d’opposant à droite actuellement...

          Il n’existe pas de majorité "antilibérale" en France. Et la crise n’est pas éternelle : je vous prédis un rebond à partir de 2011, que le succès d’Obama, pour des raisons psychologiques, va accélérer.

          Un PS dirigé par Hamon et très à gauche ferait un excellent score en 2009 aux européennes, mais s’effondrerait en 2012.

          Ceci dit, je demeure très partisan de l’émergence d’un vrai parti de gauche en France, à côté d’un parti démocrate de centre-gauche et de l’UMP. Cela clarifierait le paysage politique.


        • jaja jaja 7 novembre 2008 13:56

          @ Gilles : Si la sociologie de la LCR (dont je n’ai jamais été membre) vous intéresse lisez ce lien...

          http://www.politique.net/2008010302-le-nouveau-visage-de-la-lcr.htm

          De plus le NPA n’est pas la LCR et de nombreux jeunes des quartiers populaires rejoignent actuellement ses comités (à peu près 400) alors que le nouveau parti ne sera officiellement créé que fin janvier.... Les jeunes du NPA ne viennent pas par "désillusion" comme vous le dites, ne s’étant majoritairement jamais investis au niveau des partis politiques existants, mais bien pour "changer la société" qui ne leur fait aucun cadeau à l’heure actuelle...

          Le NPA sera donc révolutionnaire et sa composition sociale populaire où il ne sera pas... S’il n’est pas un parti de militants directement engagé sur le terrain des luttes sociale ce sera sa disparition assurée...


        • sisyphe sisyphe 7 novembre 2008 13:59

          par Voltaire 							 														 (IP:xxx.x1.65.37) le 7 novembre 2008 à 13H43 							 							
          							

          															
          							
          								@Sisyphe

          Je crois que vous faites erreur dans votre analyse : Mitterrand, outre son talent, avait bénéficié de la division de la droite, et de la lutte féroce entre Chirac et Giscard puis Barre. Il n’y a plus d’opposant à droite actuellement...

          Il n’existe pas de majorité "antilibérale" en France.

          C’est votre analyse ; ce n’est pas la mienne. 
          Et je ne vous juge pas particulièrement qualifié pour me dire que je fais une erreur.

          Il n’a manqué à Ségolène Royal (qui est ce qu’elle est) que 2 millions de voix pour battre Sarkozy, et toute la droite soudée. Parmi ces 2 millions de voix (dont 1 million seulement, donc, aurait pu assurer le basculement du vote), la plupart sont des voix de personnes agées, et d’électeurs populaires déçus de la gauche, qui avaient rejoint le FN. 

          Toutes ces personnes âgées, sont en train de constater, pour la très grande majorité, l’inanité des promesses sarkozyennes sur le pouvoir d’achat, et, surout, sur les retraites. 
          Avec la crise, et la politique sarkozyenne, il est tout à fait clair que, d’ici 2012, ce problème des retraites n’aura fait que s’aggraver, de même que le pouvoir d’achat. 

          Or, ces voix ne sont pas "captives" ad vitam de la droite ; elles sont beaucoup plus captives de leur pouvoir d’achat, et de leurs conditions de vie. 

          Je dis donc, et je maintiens, qu’une gauche augurant d’une plus juste redistribution des richesses, et garante d’un système social prenant en compte les retraités, les classes populaires et moyennes, aura toutes les chances de remporter l’élection, pour peu qu’un leader suffisamment charismatique la représente et la rassemble. 
          L’ensemble des voix de gauche + les déçus du sarkosysme ferait clairement pencher la balance.

          Le rapprochement avec le Medef serait, pour moi, l’erreur.


        • A. Nonyme Trash Titi 7 novembre 2008 14:28

          "si Hamon conforte son leadership, qu’il a prise sur le PS" - La motion Hamon fait 19% : bonjour le leadership !

          "Il n’a manqué à Ségolène Royal (qui est ce qu’elle est) que 2 millions de voix pour battre Sarkozy" - Une paille !

          Dites Sysiphe, vous n’avez pas un léger problème avec les chiffres ?...


        • Voltaire Voltaire 7 novembre 2008 14:31

          @Sisyphe

          Sur un point je partage efffectivement totalement votre point de vue : le PS n’a aucun intérêt à se rapprocher du Medef smiley

          Sur le reste, nos analyses divergent. Nous verrons bien le résultat. Mais si vous ne souhaitez pas que quelqu’un suggère que vous puissiez faire une erreur, indiquez-le dans votre commentaire, cela coupera court au débat.

          Notez cependant qu’en l’occurence, j’essaye d’être le plus objectif possible : les choix futurs du PS me sont assez indifférents, hormis le fait que je suis favorable à l’existence de partis politiques cohérents pour une démocratie saine. Ce que j’indique n’est donc pas ce que je souhaite mais ce que j’estime le plus probable. Mes infos sur la sociologie de la France sont exactes, il vous suffit d’examiner le vote des plus de 60 ans ces dernières élections. Je doute qu’il change de beaucoup, même en cas de crise.


        • civis1 civis1 7 novembre 2008 14:53

          Vu de l’extérieur comme çà... Il me semble que ce qui serait le coup d’éclat de la gauche du PS çà fait un moment qu’ils en parlent ... PRS  : Les réformateurs impuissants du capitalisme libéral contre des socialistes anticapitalistes çà ne pouvait plus marcher longtemps ensemble. La ligne de démarcation est là.
          Les points de vue de Voltaire touche plus à la tactique et à la stratégie polititicienne celui de Sisyphe fait intervenir une dimension plus politique.
          En France au moment où un espace s’ouvre et que le libéralisme se casse monstrueusement la figure voilà qu’il n’y a personne d’autre de crédible pour proposer une véritable programme à gauche qui prendrait en compte les attentes de tous ceux qui travaillent et là il faut effectivement il ne s’agit pas se laisser enfermer dans des luttes intestines minables (50 % des militants ne se sont pas déplacés) car il n’y a pas que les quelques milliers de militants encartés du parti socialistes à écouter. ou a représenter....


        • civis1 civis1 7 novembre 2008 15:00

          Vu de l’extérieur comme çà... Il me semble que ce qui serait le coup d’éclat de la gauche du PS çà fait un moment qu’ils en parlent ... PRS : Les réformateurs impuissants du capitalisme libéral contre des socialistes anticapitalistes çà ne pouvait plus marcher longtemps ensemble. La ligne de démarcation est là.
          Les points de vue de Voltaire touche plus à la tactique et à la stratégie polititicienne celui de Sisyphe fait intervenir une dimension plus politique.
          En France au moment où un espace s’ouvre et que le libéralisme se casse monstrueusement la figure voilà qu’il n’y a personne d’autre de crédible pour proposer une véritable programme à gauche qui prendrait en compte les attentes de tous ceux qui travaillent et là il ne s’agit pas se laisser enfermer dans des luttes intestines minables (50 % des militants ne se sont pas déplacés) car il n’y a pas que les quelques milliers de militants encartés du parti socialistes à écouter. ou a représenter....


        • Le péripate Le péripate 7 novembre 2008 15:06

           Un rapprochement du PS avec le Medef ! Sacré Sisyphe, à force de pratiquer la langue de bois et les oxymorons improbables, le voilà qu’il ne sait même plus ce qu’il dit ! 
          Comment prendre au sérieux un bouffon pareil !


        • Gilles Gilles 7 novembre 2008 15:46

          Voltaire

          Ok, mais

          "la logique serait d’un éclatement, avec d’un côté le NPA enrichi par la gauche du PS,"


          Je ne crois pas un instant que la gauche du PS soit NPA compatible, surtout si le NPA, tout comme sa maman, la LCR, se complait dans l’adversité, sans demander à exercer le pouvoir et donc forcément accepter les compromis...avec le capitalisme. Melenchon, Hamon etc etc veulent pouvoir influencer directement la politique et ne sont pas révolutionnaires mais réformistes.
          Le NPA, du moins la plupart des militants, n’en voudaient d’ailleurs pas

          A terme, et idéalement, je vois plus un parti socialisant, réformiste, avec des ex PS et des ex extrême gauche ou cocos reconvertis (un peu comme Die Linke) et un parti de centre gauche ayant récupéré les autres PS sociaux-libéraux (ou sociaux démocrates) et une partie de Modem.

          Sauf que les querelles d’égo et les ambitions rendent ceci impossible pour le moment, ce qui fera le jeux de Sarkozy qui a réussi à réunir 90% de la droite et de l’extrême droite derrière LUI.


        • Gilles Gilles 7 novembre 2008 15:57

          Jaja

          Merci pour le lien, trés intéressant. Ok, moi je connais à la LCR surtout des gens entre 30 et 40 ans, mais avec un historique militant de longue date. Pas vraiment les jeunes

          Une chose, je sais qu’aprés 2002, de nombreux "jeunots" s’y sont inscrit, attiré par l’effet Besancenot et l’inanité de l’autre gauche. Le problème et que peu restent (turnover important) et d’aprés les critiques des "anciens", beaucoup de ces jeunes renaclent à s’investir dans la durée et ont trés peu, voir aucune, culture militante et politique (d’où leur surprise lors de la découverte du mouvement de l’interieur). D’ailleurs, c’est ce que la sociologue dit un peu :

          "Les jeunes découvrent Olivier Besancenot grâce à ses passages à la télévision ou à la radio et non plus par contact militant. Cela risque de poser de vrais problèmes parce que ces nouveaux adhérents n’ont pas d’expérience de militants. C’est donc tout un parti qu’il reste à reconstruire pour que la LCR ne laisse pas filer une base militante plus volatile qu’auparavant.
          "

          D’ailleurs je suis persuadé que le NPA est fait pour justement se débarrasser des vieux oripeaux et fonder du nouveau en comptant massivement sur ces nouveaux adhérents, plus porteurs a terme que les vieux trotskos ; Ce n’est pas comme dit Voltaire, en espérant attirer la gauche du PS , voir du PC

          A suivre..... en tout cas le PS devrait s’en inspirer ! Virer les vieux bibelot et reconstruire du neuf


        • sisyphe sisyphe 7 novembre 2008 16:41

          @ Voltaire

          Je voulais évidemment parler du Modem : mes excuses pour le lapsus scriptae...

          Evidemment, vous avez le droit d’avoir une analyse différente de la mienne, et le dialogue est constructif. 
          Mais vous pouvez faire erreur autant que moi ; d’où mon reproche ; mais passons ; ce n’est pas important.
          Nos analyses divergent : seul l’avenir nous départagera ; mais, question stratégie de reconquête, pour moi, il me semble plus judicieux de "gauchiser" le PS que de le centriser. 

          Nous verrons bien : ce ne sont que des supputations, mais, personnellement, j’ai plus confiance en Benoit Hamon et son courant, qu’en ceux de la vielle garde des éléphants...


        • sisyphe sisyphe 7 novembre 2008 17:21

          par Le péripate 							 														 (IP:xxx.x65.137.134) le 7 novembre 2008 à 15H06 							 							
          							

          															
          							
          								 Un rapprochement du PS avec le Medef ! Sacré Sisyphe, à force de pratiquer la langue de bois et les oxymorons improbables, le voilà qu’il ne sait même plus ce qu’il dit !
          Comment prendre au sérieux un bouffon pareil !

          Ah, Péripate !
          C’est pas joli-joli de profiter comme ça d’un simple lapsus, pour fondre sur son adversaire, tel un vautour  !
          Mais.... je comprends, je comprends... un réflexe libéral  !

           smiley
          							

        • logan 7 novembre 2008 20:21

          c’était le moment où jamais de le gauchiser

          mais les militants ont choisit de le droitiser

          c’est normal que mélenchon quitte le PS

          et hamon et les autres socialistes du PS devraient en faire autant


        • ddacoudre ddacoudre 8 novembre 2008 00:57

          http://www.agoravox.fr/ecrire/articles.php3?id_article=27865

          http://www.agoravox.fr/ecrire/articles.php3?id_article=27974

           

          Bonjour alizée

           

          Je t’ai mis de lien où j’ai traité de la liberté dans une approche philosophique.

           

          Le travail est une contrainte. Le singe doit toujours parti à la recherche de nourriture. Nous nous avons abandonné cette existence nomade pour la sédentarité, mais cela nous oblige à fabriquer notre prospérité. Accoutumé par le conditionnement dés l’enfance à suivre cette voie, elle nous parait inscrite dans l’inné, elle l’est mais comme une aptitude à développer par l’apprentissage. Si l’on cesse toute contrainte réglementaire sur les individus notre prospérité disparaît.

           

          Le bénéfice que nous retirons de cette prospérité, qui nous a conduit à l’hédonisme comble notre existence. Mais il ne faut pas perdre de vue que la ressource que nous en retirons prévaut sur son utilité. Si le travail était une fin les oisifs de la jet société s’en seraient déjà emparés. Mais je conviens que travailler durant son existence, exige de notre part que nous y trouvions un intérêt sans quoi psychologiquement nous ne résisterions pas longtemps, de la même manière qu’à contrario ceux qui n’en n’ont pas parfois en souffrent car ils se sentent exclus de la société.

           

          Ainsi l’époque que nous vivons, où l’emploi se fait rare et moins rémunérateur, nous pousse à placer la liberté là où il n’y a que « contrainte volontaire ».

           

          L’autre aspect politique impose d’avoir en mémoire que si le travail ne s’exécutait pas contre une ressource, il n’y aurait pas assez d’individus et de temps pour réaliser et produire tous ce que nous désirons.

           

          Il va donc de soi que la quantité de matières premières et la monnaie sélectionnent nos comportements et la distribution de la rareté, et dans la concurrence mondiale internationale nous arrive des produits fait par du personnel qui travaille beaucoup,est peut rémunéré et ne dispose guère d’avantages sociaux.

           

          Devant cette situation nous avons que deux possibilités ou demander aux travailleurs de ces pays de s’organiser pour réclamer une part de la richesse qu’ils créaient et parvenir à notre niveau de prospérité sociale, ou nous, il nous faudra nous aligner sur leurs conditions pour conserver des emplois. C’est ce deuxième point que met en place le gouvernement épaulé par le MEDEF qui se félicité toujours des mesure de déréglementation les saluant comme un progrès car ils savent que de la sorte le coût social du travail sera moindre, c’est en ce sens là que prétendre travailler jusqu’à 70 ans est une liberté de dupe est un e utilisation abusive du terme liberté, là ou il n’y a qu’un choix d’organisation soumis à la pression économique.

           

          Bonjour voltaire


          j’ai lu tes échanges avec jaja gilles et sisyphes, et je partage ton analyse sur l’essentiel. Mais l’on avait déjà eu l’occasion d’échanger sur ce sujet et j’avais formulé la nécessité du PS de scissionner à la lumière des résultats du vote sur la constitution européenne, car il y a un malentendu qui dure depuis lors.

          J’ai pour ma part quitter ce parti pour aucun autre lorsqu’il est devenu social démocrate sans le dire. C’est à dire qu’il est pour la loi du marché qui peut être source d’équité sociale, ou d’une autre manière c’est devenu un parti de droite social, ou un parti de droite qui considère que le social n’est pas l’apanage du seul socialisme.

          Je te rejoins donc quand tu dis que la majorité des citoyens français sont à droite, y compris des socialistes qui se croient socialiste parce que ils ont conservé le sigle qui a entretenu la confusion.

          En ce sens ceux là sont plus proches du modem, ce qui les sépare ne sont que des stratégies électorales.

          Une nouvelle redistribution des cartes rendrait la situation plus claire entre les tenants du capitalisme (je le dis comme cela pour ne pas utiliser le terme libéral car j’en suis un mais pas capitaliste) et les opposants dit de gauche qui n’ont pas de solutions de remplacement ou même seraient isolé s’il en avait une dans un monde capitalistique.

           

           Ce qui les conduiraient à ne constituer qu’une opposition menant un combat idéologique, ce que fait Besancenot, mais dans la situation présente il y a ceux qui briguent le pouvoir pour diriger le pays dans une économie capitaliste et ceux qui voudraient que ce capitalisme se socialise et qui resterons de fait dans l’opposition tant que leur idéal n’aura pas prospéré ; ce qui n’est pas sur le point de se produire, malgré la situation de crise.

          Le PS actuel n’y parviendra pas plus que ce qu’il y ait parvenu précédemment en pensant que s’aligner sur le marché en le corrigeant y suffirait.

           

          Le PS n’est plus de gauche est ce n’est pas parce qu’il a conservé le terme socialiste qu’il doit être classé comme tel. Quand l’on ne lutte plus contre le capitalisme sauvage pour le socialiser on n’est plus de gauche.

          L’économie mondiale demande de livrer un combat, celui contre l’exploitation capitaliste des pays d’Asie qui nous importent leurs conditions sociale et précarise les nôtres, et je n’ai pas le souvenir d’avoir entendu le gouvernement socialiste est ses successeurs dirent qu’ils fallaient que les employeurs occidentaux, qui investissent dans ces état se mettent d’accord sur des conventions internationales pour y palier.

           

          C’est le contraire l’on nous a expliqué qu’il fallait que l’on se prépare à affronter la compétition, sous entendu réduire notre prospérité pour préserver nos emplois.

          Je conviens qu’il peut y avoir une répartition des productions en fonction des niveaux technologiques des uns et des autres mais c’est de moins en moins vrai, la chine vient de le démontrer.

          Ceci les français le perçoivent faute de bien en comprendre les sources et corrélativement ils demandaient à un PS d’y apporter une solution alors qu’il en est devenu un partisan résigné, sauf pour ceux qui sont à gauche du PS qui s’opposent à ceux qui disent qu’il faut faire avec la réalité.

          A mon sens une synthèse est voué a l’échec Mélenchon à bien fait de se retiré, d’autres devraient le suivre.

          Quand à Besancenot Bill Gate avait prophétisé son avènement en demandant en 1995 aux décideurs réunis à Davos de redistribuer un peu plus de richesse sous réserve de risquer le renouveau d’un développement de l’anticapitalisme.

           

          Besancenot doit remodeler sont discours pour le faire prospérer et le crédibiliser, par exemple l’on ne peut pas soutenir l’interdiction de licencier, à l’extrême cela veut dire qu’une entreprise dont plus personne n’achète les produit doit continuer d’employer son personnel.

           

           Il perdra peut être ceux qui confondent révolution et bordel pour gagner ceux qui pensent que la redistribution de la richesse à ceux qui la produisent est révolutionnaire.

           

          Comme tu le dis l’intérêt électoral ne les pousse pas à avoir le courage d’une scission à l’amiable qui clarifierait la situation et redonnerai corps au débat politique. S’il l’avaient fait au lendemain de l’élection sur la constitution il auraient pu faire avec Bayrou un grand parti centriste social démocrate, et laisser le socialisme qu’ils ne sont plus en mesure de porter à d’autres.

           

          Cordialement.


        • ddacoudre ddacoudre 8 novembre 2008 01:00

          re voltaire, désolé j’ai collé par erreur un commentaire destiné a alizée mes excuses.


        • Axel de Saint Mauxe Nico 8 novembre 2008 09:46

          "Et continuer d’appeler le MoDem un parti de droite est aussi très maladroit. "

          Avec le vide béant laissé par le PS, le Modem occupera à l’avenir l’essentiel de la gauche de l’hémicycle smiley


        • cara 9 novembre 2008 00:15

          Je lis que Melenchon risque sa carrière gnia gnia gnia...

          Que nenni ! Ce qui le meut, c’est la percée de Hamon : il s’est aperçu qu’un autre crocodile évoluait dans son marigot et s’est dit que l’herbe était peut-être plus verte ailleurs. Je ne pense pas que cela le mène bien loin, mais c’est son problème, et sa position de sénateur ( là, pas de démission, faut pas déconner !) le met à l’abri du besoin. Tsoin.
          Des types comme ça ne donnent vraiment pas envie de s’intéresser à la politique.


        • gil 10 novembre 2008 00:06

          Interessante enquete où l’on apprend que la LCR a 2900 adherents en 2006.

          Soit Besancenot fait mieux que Jesus avec la multiplication des pains, soit il sera encore loin d’un parti structuré et implanté localement (pour comparaison 200000 au PS, 100000 au PCF * ...)
          bon courage pour organiser le NPA si il atteint les 100000 adherents en 2008 avec la promo télé !
          les capitalistes ont de bons jours devants eux.

          * en parlant du PCF, on peut toujours le considérer inexistant et la LCR en pleine forme. toujours est-il que pour sa promo de rentrée de septembre Besancenot choisit la fete de l’Huma...


        • La Taverne des Poètes 7 novembre 2008 11:59

          Que des motions ! Que des motions !

          Chantons :

          Quatre partis au PS
          Emoi, émoi émoi !


          • sisyphe sisyphe 7 novembre 2008 12:03

            Une alliance Royal - Hamon serait la meilleure des solutions, avec Hamon à la tête du PS. 
            Melanchon, on s’en passera volontiers. 
            La liste Hamon (avec Larouturrou, entre autres) est, de loin, la plus représentative d’une vraie gauche social-démocrate, et résolument antilibérale. 
            Ce n’est qu’en allant dans cette direction que le PS peut espérer représenter, de nouveau, les forces progressistes, et offrir des alternatives. 

            Hamon est l’espoir du PS. 


            • imarek imarek 7 novembre 2008 15:02

              @ SISYPHE >>> Une alliance Royal - Hamon serait la meilleure des solutions,

              Ca me laisse reveur. J’ai lu attentivement les 2 motions, celle de S.Royal et de B.Hamon. Il y a vraiment un monde entre les deux textes. La motion de Royal aurait pu etre écrite par F.Bayrou, celle de Hamon par O.Besencenot. IL est la le vrai clivage au PS. Les 20% raliés à Hamon qui croient encore qu’on peut changer le monde !!! et les partisans de S.Royal entre autres qui pensent qu’on ne peut que s’adapter au monde qui nous entoure. C’est cette dernière tendance qui semble l’emporter et qui devra s’allier avec le modem pour reconquérir le pouvoir. Enfin c’est mon humble avis et je ne suis pas militant du PS.


            • jaja jaja 7 novembre 2008 16:12

              Non Imarek besancenot n’aurait pu écrire la motion de Hamon qui prétend que "la régulation de l’économie de marché par l’Etat garantit la liberté "concrète" et "réelle" ... 

              Pour le NPA et Besancenot ce n’est pas la "régulation" du capitalisme qui est la base de leur ligne politique et qu’il faut mettre en oeuvre... mais c’est de son renversement qu’il s’agit et de son remplacement par un système politique d’égalité sociale...

              Ce n’est pas qu’une simple nuance...

              Je rejette totalement la formulation de Hamon...


            • morice morice 7 novembre 2008 12:06

               Un de parti, dix de retrouvés (oh non pas DIX Mélenchon)... le Chat va nous dire : ne Mélenchon pas les torchons avec les serviettes, je le sens...


              • morice morice 7 novembre 2008 12:07

                 par sisyphe (IP:xxx.x34.184.215) le 7 novembre 2008 à 12H03 

                 
                Une alliance Royal - Hamon serait la meilleure des solutions, avec Hamon à la tête d

                pas Hamon, bien trop ambitieux pour lui-même seul....

              • sisyphe sisyphe 7 novembre 2008 13:29

                par morice 							 														 (IP:xxx.x98.30.77) le 7 novembre 2008 à 12H07 							 							
                							

                															
                							
                								 par sisyphe (IP:xxx.x34.184.215) le 7 novembre 2008 à 12H03

                Une alliance Royal - Hamon serait la meilleure des solutions, avec Hamon à la tête d

                pas Hamon, bien trop ambitieux pour lui-même seul....

                Ca, ça ne veut rien dire. 
                Pour qu’un personnage soit élu, il faut, nécessairement, qu’il soit ambitieux. 
                Est-ce que Sarkozy ne l’est pas ? 
                De plus, Hamon rallie, dans sa liste, des personnalités résolument "nouvelle gauche" comme Larouturrou, qui évietraient une trop forte personnalisation du pouvoir. 
                Le seul (et gros) problème sera de faire l’unité du PS.

                							

              • K K 7 novembre 2008 12:28

                Vu de l’extérieur, cela semble faire effectivement, et pour un temps, le lit de Besancenot à gauche et Bayrou à droite. La reconstruction sera longue car il y a plus d’ambitieux que d’ambition dans ce parti. Le loup qui mettra tout le monde d’accord n’est pas apparu.

                Ce qui est indispensable, c’est au moins un parti d’opposition fort. Que ce soit le PS ou un autre est marginal. Une opposition forte qui apporte des propositions et qui ne se contente pas d’aboyer est constructive. Je pense que le pays a davantge besoin de construction que de anti de toutes sortes, de cela, il est bien nanti.


                • A. Nonyme Trash Titi 7 novembre 2008 12:32

                  Ce parti n’est plus tenable car le grand écart imposé par les mouvances collectivistes de la gauche du parti et celles sociales-libérales proches du centre lui font trop mal aux cuisses !
                  Mélanchon n’est pas mon copain, mais au moins, il met ses actes en conformité avec sa pensée.
                  Bref il y a deux partis en un, et une sission avec la création d’un nouveau parti qui aurait la possibilité d’affirmer clairement son positionnement (qu’il soit ancré à gauche ou plus au centre), me paraît la seule solution.
                  Mais pour cela, il lui faudrait mettre une croix sur ses ambitions pour les prochaines présidentielles, et prendre le temps nécessaire pour reconstruire une force d’alternance/d’opposition crédible. Il faudrait aussi un sacré courage et je ne vois personne capable de prendre ce risque.

                  En attendant, bienvenue à la synthèse molle !


                  • A. Nonyme Trash Titi 7 novembre 2008 12:36

                    Pour simplifier, je parle de 2 partis dans le parti, la Taverne en compte 4 : il est sûrement plus proche de la réalité !


                  • Yannick Yannick 7 novembre 2008 13:56

                    Pour info, J L Melanchon a ete elu Senateur en 2004. Il restera au Senat jusqu’en 2013.
                    http://www.senat.fr/senfic/melenchon_jean_luc86039k.html
                    S’il avait un minimum d’honetete, il se retirerai aussi de son mandat de senateur obtenu avec les socialistes.


                    • Pelletier Jean Pelletier Jean 7 novembre 2008 13:58
                      Et vive la démocratie... au moins au Parti socialiste on discute, on échange et on vote...
                      Ségolène Royal par son parcours, sa campagne aux présidentielles est probablement l’une des rares personnalités au PS susceptible d’engager courageusement une modernisation du parti :
                       
                      - dans son mode recrutement (il est temps de mettre fin aux baronnies)
                      - dans son animation et son ouverture à la société civile
                      - dans la mise en place d’une primaire à gauche pour la désignation du candidat.
                       
                      Et là clef d’un retour en grâce des socialistes auprès de l’opinion politique est là.
                       
                      Le succès relatif et inattendu de la motion Hamon est un autre signal celui du rappel à « A gauche toute » dont il faudra d’une manière ou autre tenir compte.*
                       
                       
                      Quant à Ségolène, elle devra se méfier, j’espère que les événements passés la rendront plus clairvoyante, elle doit impérativement prendre elle-même la tête du Parti socialiste et non pas y mettre un second couteau dont elle devra immédiatement se méfier, ce parti a le don de faire pousser de manière éruptive toute sortes d’ambitions.
                      Elle doit conduire et diriger la modernisation du Parti socialiste elle même et c’est à cette condition qu’elle sera naturellement la candidate de toute la gauche aux prochaines présidentielles.
                       
                      Au congrès De Reims je conseille aux socialistes de faire simple, très simple…

                      • A. Nonyme Trash Titi 7 novembre 2008 14:37

                        Mmmmoui, Royal a de la personnalité, je vous le concède, mais elle ne représente en rien la mouvance "à gauche toute", ou alors depuis hier soir seulement !!! C’est un peu ça son problème : un manque total de constance, des inclinaisons au gré du vent et des... courants.


                      • Pelletier Jean Pelletier Jean 7 novembre 2008 14:46

                        @trash,

                        mon propos était sans doute elliptique, car je n’ai absolument pas voulu dire que Royal c’était "à gauche toute", mais le résultat de la motion Hamon.

                        bien à vous.


                      • A. Nonyme Trash Titi 7 novembre 2008 15:32

                        Certes, j’ai un peu compilé votre post et celui de Sisyphe qui imagine un rapprochement Hamon/Royal. Toutefois, s’il faut tenir compte de cette motion Hamon et que la voie Royal s’installe aux commandes du parti, c’est reparti pour le "ouille" grand écart.
                        Cordialement.


                      • R.L. 7 novembre 2008 14:27

                        "C’est, on le sait, la motion la plus à gauche du PS" dites-vous à propos de Hammon !
                        Je pense que votre crayon a glissé et que vous vouliez dire le seul qui soit socialiste.
                        Je me souviens d’un schéma du prof. Duverger dans son manuel de science politique qui montrait l’inexorable déplacement (de la droite vers la gauche). C’était, il y a trente ans...
                        Aujourd’hui, il ne serait plus valable : il faudrait le placer au milieu du parti socialiste. Les bobos-libéraux-traitres-inamovibles_depuis_20_ans doivent rejoindre l’UMP et/ou Bayrou.
                        Ils n’ont rien à faire dans un parti socialiste et le vide sera vite rempli par des générations qu’ils étouffaient et empêchaient de s’exprimer ouvertement socialistes.
                        Avec les partisans de Lafontaine et les vrais travaillistes, notamment, il y a de quoi relancer une vraie alternative progressiste face à tous ces responsables hypocrites qui se sont enrichis en trahissant leurs électeurs !


                        • Pelletier Jean Pelletier Jean 7 novembre 2008 14:44
                          RL,

                          et bien rejoignez sans tarder messiers Mélenchon et Dolez qui viennent de quitter le parti socialiste, qui tiennent à peu près le même discours que vous, mais bien évidemment il s gardent respectivement leur mandat de sénateur et de député au mépris total de ceux qui le sont élus sous l’étiquette du parti socialiste.
                          S’ils étaient honnêtement ce qu’ils prétendent être ils remettraient à leurs électeurs leurs mandats.
                           
                          Alors toutes ces leçons et ces grands mots pour « droitier » à tout prix le Parti socialiste, cela me fait bien rigoler.
                           
                          Remarquez vous avez encore le NPA de Besancenot qui veut organiser la « Vraie gauche » en accueillant en son sein un assassin en la personne du tueur .M. Rouillan…
                           
                          Attout prendre je préfère la bonne sociale démocratie… elle n’est pas parfaite, mais plus rassurante.

                        • Gilles Gilles 7 novembre 2008 16:07

                          jean

                          "mais bien évidemment il s gardent respectivement leur mandat de sénateur et de député au mépris total de ceux qui le sont élus sous l’étiquette du parti socialiste."

                          Vous êtes méchant.

                          Insinuez vous que les gens votent uniquement pour une étiquette et non pour un candidat ? Mélenchon n’a pas renié ses idéaux, me semble t-il. Il change juste d’étiquette en restant le même

                          Dans notre mode électoral, cela ne vous aura pas échappé, un indépendant hors parti, donc sans soutient financier et de réseau, n’a quasiment aucune chance d’être élu, fusse t-il le MESSIE en personne. Démissioner pour eux revient à une mort politique presque sûre...donc rendrait dérisoire leur tentative et conforterait les autres, tentés par la scisssion, qu’il vaut mieux rester au chaud même au mépris de ses idéaux. Bref de se vautrer dans la démagogie et l’opportunisme

                          Déjà que hors du PS, plus de financement, si en plus démission des mandats, plus de tribune. Direction le néant.....

                          Soyez réalistes ! A droite en plus c’est pareil. Pasque, Dupon Aignant n’avaient pas démissionnés non plus


                        • COLRE COLRE 7 novembre 2008 17:45

                           Gilles, vous en appelez au "réalisme" et à la primauté de l’individu sur les idées quand ça vous arrange…
                          Moi, si j’avais voté Mélanchon et que je le vois se barrer ailleurs, défendre des idées et un parti pour lequel je ne l’ai pas élu, je serais furieuse et scandalisée.

                          La démocratie se meurt de toutes les compromissions !


                        • Gilles Gilles 7 novembre 2008 17:59

                          Vous pourriez avoir raison, mais moi je n’ai pas l’impression qu’il ait retourné sa veste. Je suis à peine surpris de son départ d’ailleurs et dans son nouveau groupement, je m’attends à ce qu’il ait peu ou prou la même réthorique

                          Et puis les électeurs pourront le sanctionner ensuite s’ils ne sont pas d’accord.

                          Quant à la primauté de l’étiquette sur l’individu ou vice versa, que dire....ça dépend. Pour le PS comme pour l’UMp l’étiquette ne veut plus dire grand chose tellement les courants semblent antagonistes


                        • logan 7 novembre 2008 20:22

                          mélenchon va défendre exactement les mêmes idées qu’il défendait au moment d’être élu


                        • joelim joelim 7 novembre 2008 17:31

                           A gilles : Mélenchon n’a pas renié ses idéaux ? Avec ses airs de conducator roumain c’est quand même lui qui à gauche a le plus aidé Sarkozy à gagner, en attaquant sous la ceinture la candidate PS, ce qui a incité d’autres à le faire de la même façon. Les discours c’est beau mais moi je m’en tiens aux faits : ce type est un pro-Sarko, il n’y a pas plus hypocrite que lui. Quant à Emmanuelli, qui dit dans le figaro "Je n’ai pas oublié que j’ai failli me réveiller avec François Bayrou comme premier ministre", il oublie qu’on s’est tous réveillés sous Sarko 1er, ce qui apparemment l’ennuie beaucoup moins. Si tous les pro-sarkos partaient du PS déjà on y verrait plus clair.


                          • COLRE COLRE 7 novembre 2008 17:46

                             tout à fait d’accord !


                          • Gilles Gilles 7 novembre 2008 18:09

                            Pro-Sarko ou ceux qui ont fait le jeu de Sarko en sabotant la campagne de Ségo ? Ce n’est pas pareil !

                            Les pro sarko sont les Besson, Kouchner, Bockner.... pas la même trempe tout de même, ne croyez-vous pas ?

                            Ceux qui prônent le rapprochement avec Bayrou sont carrément à droite pour moi, et plus proches de Sarko dans l’idée

                            Et moi, la politique du moins pire, me donne des boutons. Trop facile de dire rejoignez ma banière, faites voeux de soumission, baisez mes arpions, car sinon avec l’autre se sera le déluge et vous en serez rendus responsables. Ouuuaaahhhouou la démocratie ! Et puis Ségolène, c’est pas vraiment socialiste proof !

                            Mis à part ça, je en suis pas Mélenchoniste ou Emmanueliste...pas du tout PS de gauche à droite, ni approuve leurs manoeuvre, dont je me gausse en général. . Je comprends juste son geste et j’approuve que ces mecs donnent un peu de sens à l’engagement socialiste dans un parti appelé "socialiste"


                          • Forest Ent Forest Ent 7 novembre 2008 18:37

                            Bon article.


                            • joelim joelim 7 novembre 2008 18:57

                              La différence, c’est que les Besson, Kouchner, Bockner sont simplement pro-pouvoir, des opportunistes retourneurs de veste sans les convictions humanistes propres à la gauche. Et ils n’ont pas oeuvré pour l’élection de Sarko que je sache, contrairement à ceux qui ont tiré à outrance sur le candidat choisi par les socialistes.

                              Gilles, quand vous dites "plus proches de sarko dans l’idée" ce n’est pas pour moi un critère valable, car seuls les actes et les résultats comptent (pour moi). Si un rapprochement (ponctuel, j’entends) avec un Bayrou (en tant que 1er ministre donc révocable) avait permis d’éviter que le candidat de l’UMP gagne, cela aurait évité la berezina actuelle. Pour les classes sociales défavorisées, cela aurait été très différent (en bien moins pire). Pour des sénateurs / députés genre Mélenchon ou Emmanuelli, cela ne changeait rien sur leurs émoluments, par contre çà les dérangeait idéologiquement (c-à-d pour des histoires de concepts et de beaux discours un peu déconnectés de la réalité). Ce qui montre pour moi que leur idéologie et leur confort personnel passe avant le bien-être des classes défavorisées. Classes qui sont pourtant la base de leur discours, je sais bien ! Mais le discours ne fait pas le moine, c’est bien le problème...


                              • Gilles Gilles 7 novembre 2008 19:21

                                Joelim

                                ça, je ne peux vous dire si ces moines là sont "kashers"..... j’ai des doutes mais à plusieurs reprises ils ont fait preuve d’une sincérité rare en politique (ou alors cyniques à l’extrême, c’est selon) et avaient l’air de penser plus loin que leurs émoluements.Je leur accorde le bénéfice du doute, sans y croire à 100%

                                SInon, tout le débat revient à accepter ou non un concensus mou pour éviter le Diable, ou alors faire avec en attendant des jours meilleurs. Mais pour cela il ne faut pas baisser la garde et éviter de se faire phagocyter, quitte à refuser des compromis mous

                                Il est vrai que Ségo gagnante, la déchéance française serait moindre. Mais à plus long terme je trouve pas mal que restent des forces progressistes opposées, ou du moins critiques, sur le système politico-économique actuel (alors que Ségo nage dedans et a tout de même fait preuve de basse démagogique, suivant par là l’exempel de Sarko)


                              • joelim joelim 7 novembre 2008 20:27

                                 Pour moi, la meilleure force progressiste opposée à l’UMP et ayant des chances de l’emporter, c’est ségo. Mais d’ici 2012, on a le temps d’en reparler ! Et je ne vois pas de démagogie chez elle, au contraire, c’est son manque de diplomatie qui fait grincer les dents...


                              • Gilles Gilles 8 novembre 2008 08:19

                                Désolé mais moi j’ai apprécié Royale au début, mais à la fin elle m’énervait grave ! J’ai tout de même voté pour elle, par défaut, au second tour

                                Oui elle était trés démagogue ; pas de la même manière que Sarko mais elle a trés bien su, trop bien, titiller la fibre émotionelle et surfer sur les vagues d’infignations successives fabriquées par son adversaire

                                Quant à son programme, pas trés à gauche, ni trés profond. Mais bon, là c’est la mode partout, éviter de trop faire penser l’électeur...ça le fatigue et il zappe

                                Donc en 2012, je ne pense pas voter pour elle au second tout (au premier de toute façon jamais)


                              • moebius 7 novembre 2008 22:09

                                 c’est ségo qui a manifesté une ambition au niveau des présidentiel. Les autres à part le nouveau venu n’ ont été négatif par rapport à cette ambition. Le" p’tit jeune" qui a des tendance robespierriennes inquiétante pour certain devrait enlever le balai qu’il a dans le cul et faire un peu de politique. Lui qui ne devait pas etre né et pas devoir naître est né dans ce cimetière ou le corps de jospin n’edn finit pas de se décomposer, sait ou est son avenir et l’avenir du PS. L’est pas con ; Le sénateur révolutionnaire Mélanchon outré éructe etc... comme beaucoup je voterais pour le gagnant des prochaines présidentielles, pas pour le perdant... l’espoir c’est de gagner ? qui gagnera ? c’est la seule question La question de savoir qui est le plus à gauche de la gauche n’est pas politiquement pertinente et si cette question légitime quelque chose c’est que cela relevé de la théologie étatique ou de la piètre compensation psychologique. Chose qu’il est facile d’ obtenir dans l’immédiateté en agitant joyeusement des banderole colorées et en jetant force canettes vidés dans l’allégresse d’une communion à la face de l’ordre républicain muni de boucliers, de casques et de jambiéres ad hoc pour ce rituel convivial...marre de perdre...défendons nous et gagnons ce jeux 


                                • moebius 7 novembre 2008 22:17

                                  il s’agit de politique, p-o-l-i-t-i-q-u-e, pas de votre virginité, faitre donc les bons calculs ! au lieu de jouer les vierges sur le retour


                                • Henri François 8 novembre 2008 08:27

                                  Que vous le vouliez ou non et malgré tous les arguments avancés ici et là, rien ne se fera au PS de demain (et non pas celui d’hier) sans Ségolène Royal.
                                  Mais qu’avez-vous donc, vous tous, soi-disant de gauche, pour la haïr à ce point ?
                                  On la disait morte à jamais (les barons socialistes en tête), on n’a cessé de se gausser d’elle depuis des mois, gauche et droite confondues et voilà qu’elle apparaît intacte et plus vivante que jamais. Mieux encore, vous semblez ignorer que bon nombre des propositions qu’elle avait annoncé lors de la campagne présidentielle, ont été reprises - et quelquefois avec succés - par d’autres ensuite.
                                  Elle a été la première à oser affronter les "éléphants" du parti accrochés à leurs privilèges et leurs auras vieillissantes, caciques qui se sont bien vengé sournoisement, lors de l’élection présidentielle. La première à penser que le parti devait changer. La seule à attirer au PS une grande partie de la jeunesse... et vous continuez de la maudire. Seriez-vous macho à ce point ?
                                  La victoire de sa motion, pas si courte que vous le croyez, a au contraire introduit la clarté. Exit les Hollande, Rocard, Delanoë, Jospin et même Mélanchon et Cie tenants d’un socIalisme d’avant-hier. En outre, si par malheur ou par bêtise, deux ou trois des motions concurrentes s’alliaient contre SR le parti implosera.


                                  • Internaute Internaute 8 novembre 2008 08:32

                                    Cela fait longtemps que le PS a cessé d’être un parti de gouvernement et même un parti d’opposition. Il n’est plus qu’un faire-valoir de l’UMP. On a besoin de lui à chaque élection pour présevrer un semblant de démocratie.

                                    Quelles sont les positions concrètes des socialistes sur :

                                    - La souveraineté française ?

                                    - La priorité des français en France ?

                                    - L’Organisation Mondiale du Commerce ?

                                    - La suppression des barrières douanières ?

                                    - L’élargissement de l’UE ?

                                    - La mise en concurrence déloyale des travailleurs français avec ceux du tiers monde ?

                                    - Le système monétaire et les parités flottantes des monnaies ?
                                    Aucune.

                                    Le PS est coincé entre l’internationale socialiste, c’est à dire le Saint Graal du pouvoir mondial, et la défense des intérêts des travailleurs français. Les deux sont incompatibles.

                                    Si un jour la LCR arrive à abandonner l’idéologie trotskyste, admettre l’économie de marché et être capable de faire la différence entre le capitalisme entreprenant qu’il faut développer et le capitalisme financier qu’il faut détruire, ce jour-là elle deviendra le principal parti de gauche et relèguera le PS aux oubliettes.


                                    • jaja jaja 8 novembre 2008 19:08

                                      Si la LCR-NPA (j’ai rejoint le NPA) devenait ce que vous dites elle ne serait plus une organisation de gauche. Comptez sur les militants pour que ça ne se réalise jamais...
                                      C’est un parti de combat que nous voulons construire pas une officine de politicards ayant renié leur idéal...


                                    • Axel de Saint Mauxe Nico 8 novembre 2008 09:38

                                      Le PS est condamné à finir comme le parti radical, naguère le plus puissant, aujourd’hui une officine.

                                      La déshérence idéologique de ce parti va laisser le champ libre pour une extrème gauche un peu requinquée, et surtout pour le centre droit, incarné par le modem, ou des mouvement gaullistes républicains.


                                      • Frabri 9 novembre 2008 15:53

                                        En partie d’accord avec vous. Comme le parti radical en son temps le PS a fait son temps comme force de progrés social. Et le départ de mélenchon est peut être le début de la décroissance du PS, Cette décroissance s’accélèrera lorsqu’il y aura une alternative crédible pour le progrés social. Pour le moment il n’y en a pas.
                                        Ce qui est a peu prés sur c’est qu’elle ne viendra ni du Modem, ni du strotskisme , ni de Mélenchon.


                                      • hugues vessemont 8 novembre 2008 11:32

                                        Les batailles entre modernistes et archaïques, entre gouvernants et utopistes, atlantistes pro européens et jacobins notoires émaillent l’histoire du PS. Ici nous avons un Nouvelle secousse... 3 sur l’échelle de Richter... elle est beaucoup moins grave que les trahisons de 2007 et que le constant travail de sape Sarkosien...
                                        S’il était honnête, Monsieur Mélenchon rendrait son mandat de sénateur, obtenu grâce à la structure, l’organisation et la profonde implantation du PS... On sait ce que fait à la gauche en général la constitution d’un petit parti à la Chevénement.


                                        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 novembre 2008 11:51

                                          bonjour, juste une petite anecdote pour bien comprendre le coeur a gauche du moment :

                                          il y a peu j’étais a une soirée débat organisée par la fac d’économie de Nancy , des étudiants fort symphatique, sur le thème du RSA. Concernée, je suis rmiste, je me suis dit que c’étais utile et instructif d’y aller.

                                          un des intervenants principaux, invité par les étudiants, est un élu du PS, qui a tenu les arguments suivant aprés avoir signaler qu’il avait été assidue dans les journées du PS dans leur débat autour de la précarité. 

                                          dans sont exposé, il donne des arguments sur l’enferment dans la sitatution de rmiste, les droits connexes ( cmu, edf, etc...), les postures PS sur la création d’un nouveau repère qui est la barre des 1000 euros du RSA te non plus le smic, et surtout l’incitation au travail, que la présente législation ne fournit pas, ou pas assez.

                                          A aucun moment son discours ne sort de la version ump du problème, c’est a dire l’idéologie appliquée de la valeur travail et l’idée que le rsa offre au rmiste une sortie. 

                                          déja il faut savoir que les droits connexes vont être revu vis a vis des mi temps et temps partiel, proche du seuil des 1000 euro ou un peu plus, btef, le pauvre a 400 euro par mois y perd. 

                                          et enfin j’ai posé une question d’évidence qui n’a pas obtenue de réponse et qui a sans doute échappé a la réflexion du PS tel que son élu nous l’a rapporté,

                                          je rappel a l’auditoire qui ne sait pas ce que c’est qu’un budget de Rmiste autrement qu’en préjugée, que travailler coute de l’argent avant d’en rapporter, surtout pendant la période de retour a l’emploi. Et oui, avec 400 euro par mois, on ne met pas d’essence dans sa voiture, qui roule peu, on n’entretient pas sa garde robe, et autre frais qu’engendre le fait de travailler.

                                          Seulement, vu la marge de gain du RSA et la frange de salaire sur laquelle il s’applique, le fait qu’il supprime aussi la prime de retour de l’emploi et les 3 mois de rmi plein, cela induit que le rmiste,

                                          qui économiquement est aussi un consomateur, et même si on le présente rarement ainsi, un redistributeur d’argent public vers ses principaux postes de dépense, qui sont ultramajoritairement des postes de dépenses intra économie française, je ’m’explique :

                                          avec mon rmi, je paye symboliquement un loyer hlm, mais de l’argent public va dans les caisses de gestionnaire public de parc immobilier, ce qui reviens a une forme de financement indirect. je paye EDF, quasi plein plot, ce qui reviens a financer par l’argent du contribuable une société française. 

                                          puis je paye le téléphone, abonnement full dégroupe, qui me permet des appels illimités sur des fixes de façon abordable, ma seule manière de téléphoner. c’est aussi une société française. 

                                          puis j’achète a manger, souvent a pied étant citadin, donc du pain au boulanger, du tabac ultra taxé, etc... d’une certaine manière, l’argent du contribuable viens dans les caisses des commerces de proximités et via le tabac, retourne pour une bonne part dans les caisse de l’état.

                                          et mes grosses courses, je les fait dans le rayon "discount" d’un supermarché de marque française, les mieux installées en centre ville et périphérie aprés la réforme raffarin sur la conccurence, ou j’achète majoritairement des produit de la marque du supermarché, les moins cher. 

                                          je n’ai pas de carte bleu, pas de droit a un découvert, aucun crédit conso sur le dos, et même si je le souhaiterai parfois, ne peut rien acheter sur le net, donc au final, l’argent public qui passe par mon rmis est quasi intégralement versé a des société françaises, qui font un bénéfice dessus, collecte une TVA, donne de l’emploi, etc... 

                                          Bref, on ne donne pas de l’argent a des pauvres rmiste, on redistribue de l’argent public dans l’économie nationale via les pauvres, ce qui est trés différent. 

                                          Au finale, j’ai conclus cette soirée que le RSA permet de lutter contre l’oisiveté qui choque les ayatollah de la valeur travail, mais économiquement parlant cela permet surtout par ce financement, surtout pour ceux qui vont faire 10h, 15 h par ci par là, d’avoir de quoi payer l’essence, et autre petits frais genre manger dans la restauration rapide plutot que rentrer chez soi manger, etc...,

                                          pour dire qu’ils travails et sont utile, au RSA pas au RMI, etc...

                                          Je travail au RSA pour payer l’essence qui me permet de travailler...

                                          mais finalement, cela sert a verser de l’argent public vers le lobby pétrolier en plus des autres postes de dépenses quasi monopolisé ou monopolisé par l’état, une façon de redistribuer l’argent public vers l’économie française de plus, mais aussi vers l’enrichissement de groupes économiques qui entretiennent des pauvres pour peser sur les salaires.

                                          Comme je dis souvent, j’ai pas de travail mais qu’est ce que j’en donne aux autres avec mon statut...

                                          moralité, faire bosser des gens quelque heures pour un RSA qui ne servira qu’a couvrir guère plus que les frais engendrée par le fait de travailler,

                                          et pas un couillon du PS pour s’en rendre compte dans leur table ronde local ou nationale, voilà où est le coeur a gauche, plus proche de leur lutte interne que du regard utile et pratique pour les gens dans la merde. 

                                          amicalement barbouse. 


                                          • Booz Booz 9 novembre 2008 13:23

                                            "Beaucoup espéraient une victoire de Bertrand Delanoë"

                                            Beaucoup, 25% !!! ?


                                            • Zygomar 9 novembre 2008 15:38

                                              "Beaucoup espéraient une victoire de Bertrand Delanoë"

                                              Beaucoup, 25% !!! ?


                                              Rien à voir avec la victoire éclatante de Ségolène.

                                              Eclatante, 29% !!!?


                                            • Zygomar 9 novembre 2008 15:36

                                              Intéressante et éloquente photo de Joseph Vissarionovitch Mélanchon. Elle n’aurait pas déparé les remparts du Kremlin le 9 mai......


                                              • hugues vessemont 9 novembre 2008 16:34

                                                Les batailles entre modernistes et archaïques, entre gouvernants et utopistes, atlantistes pro européens et jacobins notoires émaillent l’histoire du PS. Ici nous avons un Nouvelle secousse... 3 sur l’échelle de Richter... elle est beaucoup moins grave que les trahisons de 2007 et que le constant travail de sape Sarkosien...
                                                S’il était honnête, Monsieur Mélanchon rendrait son mandat de sénateur, obtenu grâce à la structure, l’organisation et la profonde implantation du PS... On sait ce que fait à la gauche en général la constitution d’un petit parti à la Chevénement


                                                • canardQuantique 9 novembre 2008 17:50

                                                  Un peu de distraction...

                                                  http://vioxx.labrute.fr


                                                  • moebius 9 novembre 2008 21:36

                                                    un peu de distraction...


                                                    • moebius 9 novembre 2008 22:26

                                                      Melanchon quitte le sénat va peut être devoir travailler et comprendre que la réalité de la production a évolué....vit sur des souvenirs... à moins que d’autres partagent la méme nostalgie..mais ne sommes nous pas de moins en moins nombreux et ne pouvons nous pas douter de l’avenir de ce mouvement revitaliste ou folkloriste ? Réponse : oui we can, because d’ouvrier et de cow boy ne sommes nous pas devenu noir de peau ?


                                                      • gil 9 novembre 2008 23:59

                                                        Interessante enquete où l’on apprend que la LCR a 2900 adherents en 2006.

                                                        soit Besancenot fait mieux que Jesus avec la multiplication des pains, soit il sera encore loin d’un parti structuré et implanté localement (pour comparaison  200000 au PS, 100000 au PCF * ...)
                                                        bon courage pour organiser le NPA si il atteint les 100000 adherents en 2008 avec la promo télé !
                                                        les capitalistes ont de bons jours devants eux.

                                                        * en parlant du PCF, on peut toujours le considérer inexistant et la LCR en pleine forme. toujours est-il que pour sa promo de rentrée de septembre Besancenot choisit la fete de l’Huma...


                                                        • jaja jaja 10 novembre 2008 09:42

                                                          Le NPA est encore une petite organisation avec 10 000 adhérents et 420 comités locaux. Comparer son nombre d’adhérents avec celui des grands partis Français n’a cependant aucun intérêt... Le NPA se veut un parti de militants engagés sur le terrain des luttes sociales et non un parti de simples adhérents.

                                                          Son développement actuel doit d’ailleurs se faire en évitant l’écueil d’un parti fourre-tout, essentiellement électoraliste et sans but politique clair. C’est tout l’enjeu actuel...

                                                          Quand aux beaux jours que les capitalistes auraient devant eux, selon vous, il dépendent avant tout de savoir si la masse des gens du peuple va se dégager ou non de l’emprise idéologique des partis bourgeois, partisans de l’économie de marché (le capitalisme), tels le PS ou ses alliés de la gauche molle devenus simples appendices d’un parti dont toutes les motions aux congrès défendent cette économie de marché et donc ce système capitaliste exploiteur...

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