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Accueil du site > Actualités > Politique > Référendum Sarkozy : Outil de destruction massive des syndicats de salariés (...)

Référendum Sarkozy : Outil de destruction massive des syndicats de salariés ?

Nicolas Sarkozy qui aura passé 5 ans à vanter les vertus du dialogue social alors que celui ci n'a cessé de se dégrader, propose d'utiliser le référendum pour neutraliser les syndicats de salariés. Bel exemple de démocratie sociale !

En octobre 2011 Slovar les Nouvelles vous expliquait comment les organisations patronales concevait le syndicalisme du futur : « (...) le Président de la CGPME régionale affirme : « Quand on a un syndicalisme décadent, il faut le réformer. Celui-ci est trop politique, trop partisan et c'est d'ailleurs pour cela que les salariés ne s'y retrouvent pas » La solution étant selon les organisations patronales : « (...) de favoriser le dialogue avec des personnes représentatives et non plus enfermées dans des bastions  » En gros, ce syndicalisme « new look » se limiterait par exemple, à expliquer aux autres salariés pourquoi ils doivent accepter des modifications de leurs horaires ou durée du travail, sans bien entendu, revendiquer d'augmentations de salaires, au nom d'une : « certaine complicité entre l'économique et le social »

Or, à Villepinte, le Président candidat a confirmé qu'en cas de réélection, il aurait recours au référendum au fait que : « (...) les blocages auxquels il a été confronté venaient de certains syndicats (...) qui ont intérêt à l'immobilisme, au conservatisme par crainte d'un monde nouveau qui verrait diminuer leur influence (...) »

En fin de compte, pas de surprise, Nicolas Sarkozy qui n'a jamais voulu imposer quoi que ce soit au patronat est prêt à éliminer toute opposition même légitime à ses réformes en ce qui concerne les salariés !

Ce qui met un point final aux déclarations et engagements que Nicolas Sarkozy a pu distiller pendant son quinquennat !

En 2007, le tout nouveau Président recevant FO et de la CFTC déclarait : « Il n'y aura pas de passage en force sur les dossiers sociaux. Il y aura un respect du dialogue social (...) » Jean-Claude Mailly ajoutant que Nicolas Sarkozy avait : «  confirmé qu'il n'avait pas l'intention de faire autrement que de passer par le dialogue social (...) »

La même année, répondant à la CGPME le Président déclarait : « Je souhaite que les cinq prochaines années soient celles d’une revitalisation profonde du dialogue social, parce que je suis convaincu que le temps de la démocratie sociale n’est pas un temps perdu… »

En 2008, il se félicitait d'avoir : « (...) en l’espace de quelques mois, trouvé avec les syndicats des solutions à des problèmes que personne n’avait su résoudre auparavant (...) » vantant son bilan en matière de dialogue social dans une tribune parue dans Le Monde, dont le Nouvel Obs reproduisait des extraits

« Le chef de l’Etat voit dans le récent accord sur la représentativité des syndicats l’annonce de la refondation complète de la démocratie sociale qu’il appelle de ses vœux. Le dialogue social engagé avec les partenaires sociaux depuis un an est un succès (...) Nicolas Sarkozy attribue ces succès à sa méthode consistant à construire un agenda social partagé avec les syndicats et le patronat (...) Le président dit son estime aux dirigeants syndicaux et patronaux, qu’il a pris l’habitude de rencontrer très régulièrement depuis son élection. Nous avons parfois des divergences, mais notre dialogue est toujours franc (...) Je crois à la nécessité des réformes. Je crois à la vertu et à la force du dialogue social. Je crois au rôle éminent de la convention collective à côté de la loi. Je crois à l’esprit de responsabilité des partenaires sociaux (...) »

Donc, en 2012, les syndicats sont devenus des empêcheurs de tourner en rond, et le dialogue social un handicap qu'il est urgent d'éliminer, en ayant recours à un référendum, dès que le gouvernement aura la certitude que les syndicats refuseront de signer ... ce qu'on leur présente !

Référendums qui porteront immanquablement sur la liquidation progressive des droits des salariés. Par contre, l'égalité salariale homme femmes, le respect du nombre de salariés handicapés ou âgés, l'abus de contrats de travail précaires qui relèvent des employeurs seront bien entendu, exclus de toute consultation référendaire !

Eh oui, la compétitivité de la France serait à ce prix ! Néanmoins, ce sera aux salariés de dire, dans 41 jours s'ils adhèrent à cette vision du dialogue et de la démocratie sociale ...


Crédit et copyright photo
Paris Match


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33 réactions à cet article    


  • Denzo75018 12 mars 2012 17:36

    Erreur !

    La seule façon pour neutraliser nos « chers » Syndicat Français sera de les obliger à une transparence sur leurs comptes - comme toute organisation civile et comme partout en Europe !

    Il est anormal en France que les Syndicats ainsi que leurs « chapelles », les CE d’Entreprise n’aient pas l’obligation de donner l’état de leur ACTIF/PASSIF et de leurs dépenses/ressources Annuelles !

    Preuve de la bienveillance et de la connivence Syndicats (tous bords) et gouvernement puisque le gouvernement ne veut pas !

    D’une part nous serions surpris du mécénat de l’état auprès de tous les syndicats, de la gestion des Syndicats et des dépenses qu’eux même dénoncent de nos Entrepreneurs (pots de vins, achat cigares, voyages, vacances etc ...) !

    Camarades, Faites ce que je dis, pas ce que je fais !!!


    • appoline appoline 12 mars 2012 17:58

      D’autant que leur conduite est dictée en sous-marin par le Medef pour les « grandes causes ». Ne jamais faire confiance à un syndicaliste, s’il y trouve son intérêt il vous fera obligatoirement un petit dans le dos.


      Pour leur comptabilité, il est sûr qu’en cas d’audit, il y aurait aussi de sacrées surprises

    • bigglop bigglop 12 mars 2012 20:38

      Bonsoir à tous,

      Comme d’habitude, Sarko 1er fait un coup de com’
      Souvenez-vous qu’après son élection, il avait affirmé son souci de privilégier le dialogue social et il nous a collé sa réforme des retraites de 2010 qui devra être révisée pour compenser le gap démographique de 2020, alors qu’il a déjà vidé le Fonds de Réserve des Retraites (FRR) créé par le gouvernement Jospin en 1999.
      Je me souviens du rôle des syndicats, à l’époque.

      Récemment, il impose la prééminence des accords d’entreprise sur les accords, conventions collectives de branche. Il s’agit d’une remise en cause fondamentale de la hiérarchie des normes, dénoncée par le Front de Gauche.

      Qu’il y ait référendum ou non, le Conseil et la Commission Européenne s’occupent de nous, avec le TSCG et son « Six Pack » :

      Ensuite intervient l’Union Européenne ou plutôt la Commission qui en 2005 dans le volet préventif et correctif du Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC) précise deux dispositions relatives aux régimes de retraites :

      Toutes les évaluations des politiques nationales par le Conseil et la Commission prennent en considération la mise en œuvre de réformes des retraites consistant à introduire un système à piliers multiples avec un pilier obligatoire financé par capitalisation

      Le Six-pack qui fait partie du TSCG vise à une nécessaire harmonisation des régimes sociaux européens donc d’une réforme des retraites

      Mario Draghi enfonce le clou en affirmant que le modèle social européen est mort.

      Pour de plus amples détails, consulter le site Contrelacour

      Je vous copie un de mes anciens commentaires :

      Laurence Parisot persiste et signe.
      Elle est la digne représentante du patronat français rétrograde qui voudrait revenir au XIX siècle, celui de l’
      Assomoir, de Germinal d’Emile Zola avec des relents fascisants de cette vieille droite nostalgique des Croix de Feu, anti-Front Populaire.
      Héritière de la politique du Baron Ernest-Antoine Sellières (Wendel), vice-présidente de l’IFOP, elle souhaite « moderniser », réconcilier le MEDEF avec la société civile.
      Quelques citations :
      - la liberté d’entreprendre s’arrête là où commence le droit du travail
      - la vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?
      - être libéral ne signifie pas être antisocial
      - ..l’entreprise au coeur de la société française comme moteur de l’ascension sociale

      Ses objectifs :
      - « moderniser » le code du Travail : supprimer la durée légale du travail, les contraintes juridiques du licenciement par la mise en place d’un contrat unique de travail (contrat de mission), favoriser les accords d’entreprises au détriment des accords de branches d’activité
      - supprimer les organes de contrôles comme la médecine du travail (financée par les employeurs), l’inspection du travail...
      - « détricoter » le code pénal du droit des affaires : diminution des peines, des délais de prescription.
      - détruire la retraite par répartition (cotisations patronales) pour la remplacer par une retraite par capitalisation.

      Elle va plus loin que la « réforme sociale » promise par son ami Sarkozy.

      Vous souvenez du dialogue Chérèque-Parisot sur un plateau de télévision après l’adoption de la réforme des retraites de 2010 :
      Cet abruti de Chérèque qui dit : « maintenant, il va falloir passer à autre chose » et la Parisot lui dit, en lui posant la main sur le bras, « oui, oui, il faut passer à autre chose !! ».
      Qu’il est beau le syndicalisme français.

      Il ne faudra pas l’oublier elle et ses congénéres et les mettre dans la même charette que le P’tit Nicolas et tous les poliiticards de droite, du centre et de gauche.



    • ggo56 12 mars 2012 21:22

      Renseignez-vous Denzoxxx, la CFDT fait certifier ses comptes depuis belle burette. La CGT y est obligée depuis peu. Par contre, les syndicats des patrons, Medef, UIMM, CGPME, ils n’y tiennent pas du tout, et c’est pas Sarko qui va faire une loi contre eux...


    • Dzan 13 mars 2012 18:49

      Appoline
      Je considère votre prose comme une insulte, personnelle, et aussi pour tous ceux qui se sont sacrifiés pour faire avancer les acquis sociaux, et défendre les salariés.
      J’ai été délégué syndical, puis délégué du personnel, au détriment de ma carrière, et aussi un peu de ma santé S’il fallait le refaire, je le referais
      Combien de syndicalistes ont été virés , par des coups tordus montés par leur patron ?
      Vous ne méritez que le mépris..


    • chapoutier 12 mars 2012 17:54

      il s’agit bien d’intégrer les syndicats dans un ordre corporatiste pour museler la classe ouvrière alors que la règle d’or va imposer d’énormes sacrifices aux peuples


      • L'Auvergnat L’Auvergnat 12 mars 2012 18:08

        Kadhafi n’est plus la pour financer la campagne.............. !

        Tom pouce va appeler Poutine pour l’aider à nous enfumer.

        Au salon des « enfoirés » à Villepinte ce dimanche.........j’ai pas vu Mireille Mathieu !!!!!!

        Mais, les gogols MORIN, BOUTIN étaient au turbin........


        • Richard Schneider Richard Schneider 12 mars 2012 18:25

          @L’Auvergnat :

          Vous auriez pu ajouter : l’ex-coco Patrick Besson, l’avatar d’Obélix, celui d’Astérix, Mme Chirac, Jean d’Ormesson (quelle manque de classe !) ... Et sans oublier l’inénarrable Gaston Ghrenassia (qui a perdu plusieurs millions d’Euros, en « jouant » au trader ?)...

        • Mycroft 12 mars 2012 18:26

          On ne peut pas, à l’heure actuelle, nier que les syndicats français sont hors du coup. Très peu de salariés sont syndiqués, non parce qu’on les en empêche, mais parce qu’ils ne se sente pas représenté par les syndicats.

          Les mouvement syndicales sont dans le même bateau que les parties politiques : ils ne sont plus reconnues par le peuple.

          Quand on crains le référendum, le principe le plus basique de démocratie, c’est qu’il y a un problème. C’est dans les cas où il a eu le culot de mépriser le référendum, en n’acceptant pas le résultat, ou en n’en organisant pas alors qu’il se justifiait, que le gouvernement n’a pas fait son devoir.

          SI vous voulez que le peuple vote bien, soyez clair sur vos opinions et vos objectifs.


          • mbdx33 mbdx33 12 mars 2012 18:42

            Vous parlez de représentativité des syndicats, c’est vrai que les syndicats sont encore trop marqués politiquement.
            Mais les salariés ont aussi une attitude clientéliste. Quand ils sont dans la merde, ils viennent voir les syndicalistes pour les défendre et le reste du temps, il leur casse du sucre sur le dos pour se faire bien voir par la hiérarchie. Cette situation se passe dans 90% des entreprises dans lesquelles il y a des syndicats.

            Surement que dans les grandes boîtes il y a des abus, les délégations, les frais, etc.
            Mais c’est oublier un peu vite que les entreprises françaises, c’est 90% de PME de moins de 500 salariés, et la moitié de ces PME comportent moins de 250 salariés alors regardez qui financent les syndicats dans ces boites, que font les délégués syndicaux dans les entreprises, ils bossent comme les autres et il se battent bec et ongles pour faire avancer les choses, c’est cela aussi la réalité. Et je peux vous affirmer que ces personnes n’ont rien de planqués.


          • modesto modesto 12 mars 2012 19:11

            S’il fait ça, c’est très grave pour la démocratie sociale (inscrite comme telle dès l’article 1 de notre Constitution)....

            le libéralisme déteste les syndicats qui résistent à leur volonté de tout régenter. et Sarko déteste les contre-pouvoirs. 
            la campagne commence à lui plaire (cf sa remontée spectaculaire selon IFOP-Fiducial de ce soir !) et plus c’est gros plus ça passe !
            qui est prêt à se battre contre ça ? elle est où la gauche de combat ?

            • hacheii 12 mars 2012 19:35

              Quand en moyenne 8% des salariés sont syndiqués, les syndicats ne peuvent pas prétendre représenter les salariés. Ce sont les fonctionnaires en majorité qui sont syndiqués.

              Les syndicalistes sont des vendus au patronat, le rapport sur les milliards versé aux syndicalistes à été enterré, caché, ce n’est pas pour rien.


              • jaja jaja 12 mars 2012 19:42

                Je suis le premier à attaquer les directions syndicales mais je ne jette pas le bébé avec l’eau du bain... Combien de citoyens encartés dans les partis politiques ?
                Et bien c’est pareil, aux élections professionnelles les syndicats font mieux que 8% des salariés...et obtiennent des pourcentages voisins de ceux des partis politiques aux élections nationales...

                Votre démonstration est « Hachier » mais ça on a l’habitude....


              • Gasty Gasty 12 mars 2012 19:55

                A croire qu’une place de délégué syndical, c’est le pactole. Il faudrait etre crétin alors pour ne pas vouloir se présenter comme délégué syndical parce qu’enfin....ils doivent bien toucher eux aussi !

                La preuve c’est toujours les mêmes qui se représentent au élections n’est-ce pas « hacheii » !


              • Soi Même 12 mars 2012 20:10

                C’est pauvre victime sont bien consentantes au niveau Européen, chut il ne faut pas le révéler à la base, car il y a encore un mythe bien vivant en France.
                Rien que pour les retraites, il est intéressant que cela étaient débat dans une commission à Bruxelles bien avant que cela soit mit sur le tapis Français.

                 http://www.toutsurlaretraite.com/retraites-la-commission-europeenne-preconise-le-report-de-l-age-de-depart-en-retraite.html

                 http://translate.google.fr/translate?hl=fr&langpair=en|fr&u=http://eng.newwelfare.org/2010/10/07/sustainability-and-adequacy-of-pensions-in-eu-countries-synthesis-from-a-cross-national-perspective/


                • Le péripate Le péripate 12 mars 2012 20:13

                  Il serait temps de revenir à la liberté syndicale en effet.


                  • jaja jaja 12 mars 2012 20:21

                    Il fut un temps pas si lointain où les « syndicats libres » maniaient la barre de fer et même le flingue contre les ouvriers grévistes....Les nervis étaient payés pour tenter de terroriser les militants...
                    Depuis quand j’entends « syndicat libre » je traduis milice patronale.....


                  • arobase 12 mars 2012 20:40

                    le péripate lui est pour la liberté totale. plus d’état, plus de lois, mais la loi de la jungle, du plus fort.

                    le plus fort mange le plus faible ou en fait son esclave !
                    qui sait dans quel camp il serait ? des plus faibles ou des plus forts ?des mangeurs ou des mangés ?
                    et s’il devenait esclave ? smiley

                  • Le péripate Le péripate 13 mars 2012 09:15

                    Vous n’aimez pas ce mot n’est-ce pas ?

                    Liberté........


                  • Francis, agnotologue JL1 13 mars 2012 09:47

                    jaja,

                    quand j’entends « école libre » j’entends « école des curés ».

                    Je ne peux pas écouter les radios qu’on appelait « radios libres » : je ne supporte pas la pub à la radio.

                    La liberté ne s’oppose pas à l’égalité : la liberté est à la sécurité ce que le principe de plaisir est au principe de réalité : les deux principes sont irrémédiablement liés.

                    Les tricheurs, voyageurs clandestins de notre société, refusent toute atteinte à leur liberté, mais ce sont ceux qui revendiquent aussi la sécurité maximum pour eux et leurs possessions : exemple, les bourgeois qui, pour protéger leurs fortunes envoyaient au front se faire tuer pour eux. de pauvres pioupious qui n’avaient, les malheureux, que leur vie à perdre. Autre exemple : les banquiers qui spéculent contre nous, et quand ils se plantent nous font payer les pots cassés et renflouer leurs banques.

                    Les dirigeants des pays occidentaux aujourd’hui sont inféodés à ces riches voyageurs clandestins : ils mènent pour eux une politique de privatisation des profits et de socialisation (sic) des pertes. Jamais un libéral, jamais un anti-républicain ne s’est plaint des libéralités de l’État à son égard.

                    Quand la gauche relève le Smic, les médias clament qu’on va augmenter le coût du travail et plomber l’économie mais quand la droite la droite baisse les impôts des plus riches, les mêmes médias proclament qu’on redistribue du pouvoir d’achat qui va relancer l’économie. Voilà la différence entre la gauche et la droite. Il faut dire que n’importe qui peut fonder un média de grande diffusion : il lui faut juste avoir les milliards nécessaires.


                  • arobase 12 mars 2012 20:35

                    rendons obligatoire d’être syndiqués. tous les patrons sont syndiqués, petits et grands, plombiers et agriculteurs, médecins, architectes, taxis...tous on compris que pour être forts il faut être nombreux.


                    seuls les salariés ne le sont pas parce qu’ils ont peur des patrons à juste titre. alors que s’il y avait obligation de se syndiquer les patrons ne pourraient pas faire leur odieux chantage.

                    les seuls syndicalistes que les patrons supportent sont ceux qu’ils suscitent, souvent nervis, comme dit jaja, à leur service et briseurs de grèves.

                    je ne parle pas des inévitables lèches culs qui chanteront toujours « merci patron des coups de pieds au cul que tu nous donne » 

                    rien n’est octroyé, tout doit être obtenu par les luttes et maintenu par les luttes. sans union des salariés, les patrons feront toujours ce qu’ils veulent.

                    • titi titi 19 mars 2012 08:30

                      «  tous les patrons sont syndiqués, petits et grands, plombiers et agriculteurs, médecins, architectes, taxis...tous on compris que pour être forts il faut être nombreux. »

                      Heu... je suis patron et je suis pas syndiqué.
                      Mon plombier n’est pas syndiqué.
                      Les patrons de PME avec lesquels je travaille ne sont pas syndiqués.

                      Faut perdre l’habitude de dire n’importe quoi sur AV.

                      De la même manière que les salariés ne se reconnaissent pas dans les syndicats ouvriers, les patrons ne se reconnaissent pas non plus dans les syndicats patronaux.

                      Trop de politique. Pas assez de pragmatisme.


                    • franc tireur 12 mars 2012 20:58

                      Si Sarkozy voulait en finir avec ces syndicats seulement representatifs de leur chapelle politique il sortirait le rapport Perruchot, mais il s en sert encore pour imposer un rapport de force qui paie politiquement .

                      Il leur a donné leur chances ces 5 dernières années mais hormis la CFDT ils n ont pas joué le jeu,comme les hauts fonctionnaires ils constituent une oligarchie qui courcircuite le vote populaire au suffrage universel, ils estiment qu eux seuls doivent decider des orientations .Dès lors le référundum est une aubaine politique pour Sarkozy

                      C est un jeu malsain et symptomatique d un certain archaisme francais, loin du fonctionnement des sociales démocraties européenes


                      • SNOOP 12 mars 2012 21:38

                        vaut mieux ne pas remuer la merde dans le milieu syndicalo-politicien...entre les subventions, les prud’hommes, le conseil économique et social, les C.E...hein smiley


                        • paul 12 mars 2012 22:50

                          Au lieu d’accuser les syndicats de leurs faiblesses et de leur connivence supposée avec le pouvoir, il est simple de comprendre que sarko manœuvre pour éliminer tout contre-pouvoir qui doit exister dans une démocratie .
                          Ce qui a été imposé par un passage en force - réforme des retraites, changement de statut de la Poste - peut être défait plus tard quand le peuple comprend qu’il a été berné .
                          La mépris de sarko pour les corps intermédiaires, lui fait préférer le référendum, craignant que le passage du Parlement à gauche soit un obstacle à ses volontés en cas de nouveau quinquennat .
                          La faiblesse des syndicat, entretenue par le pouvoir, est d’origine structurelle et aussi en raison de l’éclatement du salariat : désindustrialisation, précariat, chômage .
                          La politique salariale européenne a été négociée en mars 2011 . Elle impose, sur le modèle allemand, des bas salaires pour limiter l’inflation ( parait il ) .
                          Dans ce cadre, le soi-disant dialogue social n’a pas besoin de partenaires sociaux forts et représentatifs. Au risque d’un réveil explosif .


                          • FYI FYI 12 mars 2012 23:46

                            Vous croyez encore à son pouvoir de nuisance ?

                            Bientôt il sera sans dent pour aller chercher la croissance, car d’ici à fin mars nombres des sbires de la cabale auront démissionné, en particulier ceux du comité des 300..

                            A cette issue beaucoup de politiciens auront compris que le vent a tourné.


                            • drlapiano 13 mars 2012 08:12

                              La « démocratie sociale » est une vaste foutaise : de soi-disant « partenaires sociaux » prennent des décisions lourdes de conséquences alors qu’ils n’ont AUCUNE légitimité démocratique.

                              Sarkozy a donc raison d’utiliser le référendum pour contourner cette vrai perversion démocratique.

                              Il y a la foule des non syndiqués, qui en démocratie à bien le droit de ne pas l’être, elle ne participe donc pas de la mascarade dite « démocratie sociale » ... au non de quoi celle-ci s’impose-t-elle à tous ?

                              La démocratie ce sont des institutions ou tous les citoyens sont égaux, quelque soit leur positions, leurs choix de vie ... on voit que la démocratie sociale est par définition même non démocratique ... qu’on balaye donc ce terme.

                              Sorkozy 2012 c’est une évidence : Hollande c’est la régression lamentable à l’image du personnage, triste aparachik bafouillant et sans âme ... quelle tristesse après avoir voulu présenter Strauss Kahn, de présenter cette triste marionnette aux français ... le « socialisme » ce moque vraiment des français !


                              • drlapiano 13 mars 2012 16:13

                                Mais je ne fait pas de Sarkozy un défenseur du peuple ... c’est bien une invention de gauche ça défendre le peuple ! Mais non d’un chien le peuple est SOUVERAIN !!
                                Il a BESOIN de quelqu’un qui le SERVE pour prendre en charge l’appareil d’état en son nom ... pas de le défendre !
                                Et quand on voit le falot personnage que c’est choisi le PS ... franchement ça fait pas envie de lui confier quoique ce soit !!!


                              • paul 13 mars 2012 08:37

                                Oui c’est vrai ça, quand le Chef a parlé, les moutons salariés sont là pour obéir ou dégager .
                                Les syndicats sont inutiles, il y a déjà les comités d’entreprise qui s’occupent de l’arbre de Noël .


                                • HerveM HerveM 13 mars 2012 11:14

                                  Je ne crois pas une seconde à une quelconque indépendance des syndicats, ils sont obligatoirement sous contrôle. Et ce n’est pas l’étouffement de l’affaire des caisses de l’IUMM qui me fera changer d’avis sur la question.....

                                  D’autre part, même s’ils étaient sincères, je ne pense pas qu’il soit très intelligent de laisser se monter des organisations faisant du lobbying au détriment des intérêts de la Nation. Dans un mode parfait, un gouvernement devrait être capable de mettre hors d’état de nuire un patron pourri sans que ses salariés aient besoin de se mettre en grève. Tout le monde à vu la vidéo de Monsieur Poutine visitant une cimenterie j’imagine ?


                                  • Jimmy 13 mars 2012 16:56

                                    qu’est-ce que ça peut faire ? les dirigeants des syndicats français et particulièrement les deux compères en photos en tête de l’article sont vendus à la classe dirigeante, ils ont fait échouer avec talent les principales luttes menées ces 10 dernières années

                                    en théorie, toute loi qui réduit l’influence des syndicats ne peut donc être qu’une bonne chose


                                    • SNOOP 13 mars 2012 21:08

                                      quand on pense à tous ces syndicalistes exclus par l’appareil pour avoir soutenu Marine on se dit que les leaders sont des vendus et au MEDEF et au PS
                                      ils sentent très fort de la bouche à force de lécher le cul de leurs maitres smiley


                                      • alain_àààé 14 mars 2012 16:15

                                        bien l article mais les responsables syndicalistes devraient dire merci a sarko car ces responsables sont devenu des fonctionnaires de l état. ces syndicalistes ne conaissent rien au monde ouvrier ils devenu des fonctionnaires qui touchent 5000A 6000 e par mois.quand mitterrand a été élu les responsables sont devenu des conseillers et c est grace ou a cause d eux que l on a eu les salaires plusieurs années bloques et la mére BROCHEN dis aubry que c était pour crée des emplois.
                                        la méme chose sera pareil avec HOLLANDE et sa clique de truand

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